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domestiques pour une fonction funéraire, associant <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> agrico<strong>le</strong> au mon<strong>de</strong><strong>de</strong>s morts. La mise au jour d’une femme parée d’un torque (collier rigi<strong>de</strong> enbronze) et <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux brace<strong>le</strong>ts, d’un dépôt d’objets métalliques (brace<strong>le</strong>t, gobe<strong>le</strong>t),<strong>de</strong>s quatre membres d’un cheval soigneusement mis en scène et d’un cochon entierconduit à renforcer la théorie <strong>de</strong>s « silos offran<strong>de</strong>s » : il ne s’agirait pas du rejetd’individus marginaux mais d’une offran<strong>de</strong> aux dieux, cel<strong>le</strong> d’un individu choisi(souvent une femme), d’un animal à forte va<strong>le</strong>ur symbolique et socia<strong>le</strong> (ici uncheval) et d’objets métalliques.Le site du « Marjo<strong>le</strong>t » à Aschères-<strong>le</strong>-MarchéCe site montre une occupation d’importance inéga<strong>le</strong> entre <strong>le</strong> début <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong>gauloise et <strong>le</strong> XIII e sièc<strong>le</strong>.Au cours <strong>de</strong> l’âge du Fer, la présence humaine sur <strong>le</strong> site se résume à <strong>de</strong>nombreuses structures <strong>de</strong> stockage (silos). Aucun habitat n’a été observé et toutporte à penser qu’il se situe dans une zone proche, mais externe à l’emprise <strong>de</strong>sfouil<strong>le</strong>s.Les époques gallo-romaine et du début du Moyen Âge n’ont livré qu’un nombretrès restreint <strong>de</strong> vestiges soulignant cependant la proximité d’une occupation.Au XI e ou XII e sièc<strong>le</strong>, l’installation d’une cabane semi-excavée et d’un enclosrectangulaire attestent d’une reprise <strong>de</strong> l’occupation sur <strong>le</strong> site.Au XII e ou XIII e sièc<strong>le</strong>, l’occupation se <strong>de</strong>nsifie à l’intérieur <strong>de</strong> l’enclos avecl’installation d’une batterie comprenant 6 silos et d’un bâtiment à armature <strong>de</strong> bois<strong>de</strong> plain-pied. Néanmoins, la structure la plus remarquab<strong>le</strong> pour cette pério<strong>de</strong> est unsouterrain, <strong>de</strong>sservant trois sal<strong>le</strong>s <strong>de</strong> petites dimensions, qui dut servir à la fois <strong>de</strong>refuge ponctuel à une population paysanne et <strong>de</strong> réserve pour <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées. S’il estcomparab<strong>le</strong> à d’autres constructions <strong>de</strong> ce type déjà connues dans la région, soncaractère exceptionnel rési<strong>de</strong> dans <strong>le</strong> lien que l’on peut établir avec <strong>le</strong>sconstructions <strong>de</strong> surface. Le site semb<strong>le</strong> avoir été abandonné au cours du XIII esièc<strong>le</strong>, sans doute à la suite d’une réorganisation <strong>de</strong> l’habitat qui annonce laconfiguration actuel<strong>le</strong> du peup<strong>le</strong>ment.Habitats et nécropo<strong>le</strong> du Moyen Âge à Aschères-<strong>le</strong>-MarchéLes lieux-dits « Réages <strong>de</strong> Luyères » et « La Car<strong>de</strong>use », comportaient trois zones<strong>de</strong> fouil<strong>le</strong> couvrant au total 1,7 ha.Divers aménagements excavés s’organisent en entités distinctes. Deux zonesdomestiques distantes d’environ 300 m ont livrés <strong>de</strong>s traces d’activité <strong>de</strong> forge et<strong>de</strong> nombreuses structures <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong>s céréa<strong>le</strong>s. Les habitats doivent se situer en<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’emprise <strong>de</strong>s fouil<strong>le</strong>s.Une nécropo<strong>le</strong> s’interca<strong>le</strong> entre ces <strong>de</strong>ux pô<strong>le</strong>s d’occupation. Les inhumations sontréparties en <strong>de</strong>ux groupes localisés <strong>de</strong> part et d’autre d’un chemin.L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces ensemb<strong>le</strong>s domestiques et <strong>le</strong>ur nécropo<strong>le</strong> permet d’abor<strong>de</strong>rl’évolution <strong>de</strong> l’occupation entre <strong>le</strong>s IX e et XI e sièc<strong>le</strong>s.Le site gallo-romain <strong>de</strong> Mareaux-aux-BoisLe site est implanté sur un léger promontoire dominant <strong>le</strong>s vallées <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux petitscours d’eau : l’Œuf à l’est et La Laye à l’ouest. L’occupation commence au coursdu Haut-Empire romain (I er - III e sièc<strong>le</strong>s) et se poursuit au cours du Bas-Empire(III e - IV e sièc<strong>le</strong>s).Des fossés d’enclos, <strong>de</strong>s fosses et <strong>de</strong>s bâtiments sur poteaux concentrés dans lapartie nord du site témoignent <strong>de</strong> l’existence d’un petit établissement rural.La campagne archéologique <strong>de</strong> l’autoroute A19 5


L’occupation se poursuit au cours du haut Moyen Age mais semb<strong>le</strong>progressivement se déplacer vers la partie orienta<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’emprise. El<strong>le</strong> peut êtreinterprétée comme <strong>le</strong>s vestiges d’un petit village entouré d’une palissa<strong>de</strong> et<strong>de</strong>sservi par un chemin. La vie <strong>de</strong> cette petite agglomération semb<strong>le</strong> se poursuivresans interruption jusqu’au XII e sièc<strong>le</strong>, date à laquel<strong>le</strong> el<strong>le</strong> semb<strong>le</strong> définitivementabandonnée au profit du village actuel.La nécropo<strong>le</strong> tumulaire <strong>de</strong> Courcel<strong>le</strong>sAu lieu-dit « Le Haut <strong>de</strong> l’Aunette », <strong>de</strong>ux ensemb<strong>le</strong>s funéraires du début <strong>de</strong> l’âgedu Bronze final (autour <strong>de</strong> 1300 avant notre ère) regroupent plusieurs monuments àcerc<strong>le</strong> <strong>de</strong> pierres (tumuli) jusqu’alors inconnus en région Centre. La plupart <strong>de</strong>stombes présente <strong>de</strong>s aménagements particulièrement soignés : coffrage en bois oudal<strong>le</strong>s en calcaires et aménagement du fond pour l’installation d’un plancher. Ceséléments observés évoquent l’image d’une maison funéraire.Le défunt est incinéré, puis <strong>le</strong>s restes sont déposés dans une urne ou dans uncontenant en matériau périssab<strong>le</strong> (coffrets en bois ou vanneries…). Divers objetsl’accompagnent dans la tombe : un service funéraire comprenant entre 2 et 5 vaseset, parfois, <strong>de</strong>s objets personnels tels que <strong>de</strong>s parures ou <strong>de</strong>s objets <strong>de</strong> toi<strong>le</strong>tte. Cesensemb<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la fin <strong>de</strong> l’âge du Bronze témoignent donc d’une pratique funéraireunique, l’incinération, mais aussi <strong>de</strong> comportements très diversifiés autour <strong>de</strong> lamort et du traitement du défunt.Les Gaulois dans la plaine <strong>de</strong> Batilly : aristocrates ou villageois ?Les fouil<strong>le</strong>s archéologiques réalisées aux « Pierrières » à Batilly-en-Gâtinais ontpermis d’exhumer <strong>le</strong>s vestiges d’un site gaulois dont l’importance étaitinsoupçonnab<strong>le</strong>. Une vingtaine <strong>de</strong> chercheurs s’est relayée pour étudier <strong>le</strong>s traceslaissées par <strong>de</strong>s gaulois peu ordinaires.Sur près <strong>de</strong> cinq hectares, ont été mis au jour, plus d’un millier <strong>de</strong> structuresarchéologiques correspondant à <strong>de</strong>s fossés, <strong>de</strong>s trous <strong>de</strong> poteau, <strong>de</strong>s tranchées <strong>de</strong>fondation <strong>de</strong> bâtiments et <strong>de</strong> palissa<strong>de</strong>s, ainsi que <strong>de</strong>s inhumations. Ces vestiges serépartissaient dans et autour d’un grand enclos <strong>de</strong> 160 m <strong>de</strong> côté dont <strong>le</strong>s largesfossés s’apparentent à un système <strong>de</strong> fortification. Les bâtiments, au nombre d’unevingtaine, présentent <strong>le</strong> plus souvent <strong>de</strong>s plans très particuliers qui reflètent <strong>le</strong>urmonumentalité. Le mobilier mis au jour atteste lui aussi du caractère exceptionnel<strong>de</strong> ce site atypique (vaissel<strong>le</strong> en bronze, fer à cheval, peintures mura<strong>le</strong>s…).Le site, découvert lors <strong>de</strong> prospections aériennes, est composé d’une rési<strong>de</strong>ncearistocratique monumenta<strong>le</strong> du second âge du Fer (IIe sièc<strong>le</strong> avant notre ère),entourée d’un vaste enclos d’environ 160 m <strong>de</strong> côté (soit 2,5 hectares <strong>de</strong> surfaceintérieure !). Il est délimité par <strong>de</strong>s fossés larges <strong>de</strong> 6 m et profonds <strong>de</strong> 3,50 m,vraisemblab<strong>le</strong>ment associés à un talus défensif. L’aménagement du fossé révè<strong>le</strong>l’emplacement d’une porte d’accès à l’enclos. Celui-ci, partagé en <strong>de</strong>ux, comprendune cour et plusieurs bâtiments et constructions monumenta<strong>le</strong>s i<strong>de</strong>ntifiés parl’emplacement <strong>de</strong>s poteaux et <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> palissa<strong>de</strong>s.La zone <strong>de</strong> fouil<strong>le</strong> concerne éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s vestiges du premier âge du Fer (V e -IV esièc<strong>le</strong>s avant notre ère), caractérisés par une batterie <strong>de</strong> grands silos <strong>de</strong> stockageagrico<strong>le</strong>s ainsi que plusieurs bâtiments gaulois construits sur poteaux.Cet ensemb<strong>le</strong> offre <strong>de</strong>s données nouvel<strong>le</strong>s pour la connaissance régiona<strong>le</strong> <strong>de</strong>scultures celtiques (VII e -I er sièc<strong>le</strong> avant notre ère).La campagne archéologique <strong>de</strong> l’autoroute A19 6


L’agglomération secondaire <strong>de</strong> « La Justice » à Beaune-la-Rollan<strong>de</strong>Au cours du I er sièc<strong>le</strong> <strong>de</strong> notre ère, un site routier se développe <strong>de</strong> part et d’autre <strong>de</strong>la voie Orléans-Sens. L’agglomération, qui couvrira progressivement une dizained’hectares, a fait l’objet d’une fouil<strong>le</strong> préventive <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3 hectares.La rue qui traverse l’agglomération est bordée <strong>de</strong> trottoirs et <strong>de</strong> caniveaux <strong>le</strong> long<strong>de</strong>squels s’alignent <strong>de</strong> nombreuses maisons. Dans <strong>le</strong>s bâtiments qui comptent plusd’une trentaine <strong>de</strong> caves, on trouve aussi <strong>de</strong>s échoppes qui donnent sur la rue ou<strong>de</strong>s petites pièces et <strong>de</strong>s arrières cours qui abritent <strong>de</strong>s ateliers d’artisans forgerons.A l’entrée du village, <strong>le</strong>s thermes offrent aux habitants et aux voyageurs un lieupour se laver et se détendre. Jusqu’au milieu du III e sièc<strong>le</strong>, la vie semb<strong>le</strong> suivre soncours au gré <strong>de</strong>s allées et venues <strong>de</strong>s commerçants allant d’Orléans à Sens ; <strong>de</strong>uxchefs lieux <strong>de</strong> cité ; ou se rendant dans la vil<strong>le</strong> d’eau <strong>de</strong> Sceaux-du-Gâtinais.Les ateliers <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> haches <strong>de</strong> Fontenay-sur-Loing et Corquil<strong>le</strong>royLa vallée du Loing et <strong>le</strong> Gâtinais ont été <strong>de</strong>nsément occupés dès <strong>le</strong> Néolithique.Quelques vestiges mégalithiques <strong>de</strong> cette pério<strong>de</strong> existent encore, tels que dolmens,ou polissoirs, et <strong>de</strong> nombreux habitats <strong>de</strong> cette pério<strong>de</strong> ont été repérés. Au cours duV e millénaire avant notre ère (Néolithique moyen), <strong>le</strong>s habitants <strong>de</strong> ce secteur ont<strong>de</strong>nsément exploité <strong>le</strong> si<strong>le</strong>x local pour la fabrication d’outil, pour un usagedomestique, mais éga<strong>le</strong>ment se développent <strong>de</strong>s ateliers spécialisés dans lafabrication <strong>de</strong>s haches. Les ateliers <strong>le</strong>s plus importants, repérés dès <strong>le</strong> début du XX esièc<strong>le</strong>, se trouvent dans <strong>le</strong>s environs <strong>de</strong> Girol<strong>le</strong>s. Les opérations <strong>de</strong> diagnosticavaient permis <strong>de</strong> repérer <strong>de</strong>ux ateliers <strong>de</strong> ce type, <strong>le</strong> premier sur la commune <strong>de</strong>Fontenay-sur-Loing, et <strong>le</strong> <strong>de</strong>uxième sur la commune <strong>de</strong> Corquil<strong>le</strong>roy. Une dizained’archéologues <strong>de</strong> l’<strong>Inrap</strong> y a travaillé pendant près <strong>de</strong> quatre mois, d’octobre 2006à janvier 2007. Ils ont mis au jour <strong>de</strong>s concentrations d’éclats <strong>de</strong> si<strong>le</strong>xcorrespondant aux différentes phases <strong>de</strong> préforme <strong>de</strong>s haches. Tous ces déchets <strong>de</strong>tail<strong>le</strong>, récoltés sur plusieurs dizaines <strong>de</strong> mètres carrés, nous renseignent sur <strong>le</strong>smo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> cet outil. La présence d’indices d’habitats à proximité <strong>de</strong>l’atelier <strong>de</strong> Corquil<strong>le</strong>roy pose éga<strong>le</strong>ment la question du rapport entre site d’habitatet atelier spécialisé pendant cette pério<strong>de</strong> du Néolithique.La campagne archéologique <strong>de</strong> l’autoroute A19 7


Les sites Pério<strong>de</strong>s Responsab<strong>le</strong>Chevilly "Pièces <strong>de</strong> Chameul" :occupation protohistorique (âge du Fer- La Tène) (+ médiéval et Gallo-romain) :enclos et structures d’habitat et agrico<strong>le</strong>s (ensilage <strong>de</strong> céréa<strong>le</strong>s), nécropo<strong>le</strong> 70 tombesChevilly "Les Herbeauts" et "La Croix Rouge" :aires d’ensilages <strong>de</strong> céréa<strong>le</strong>s (silos La Tène fina<strong>le</strong>)Vil<strong>le</strong>reau "Climat <strong>de</strong> Laveau" : habitat rural (silos, bâtiment sur poteaux) fin Hallstatt débutLa Tène ancienne : Zone A + Zone C = 2 fouil<strong>le</strong>sAschères "Le Marjo<strong>le</strong>t" et Vil<strong>le</strong>reau "La Cabarne" : habitat rural (trous <strong>de</strong> poteau, fosses,silos - pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> La Tène) ; habitat médiéval (IX e - XIII e s.) et souterrain (XII e -XIII e s.)Aschères "Bardy", "La Car<strong>de</strong>use", "La Bonne Dame" :habitat et funéraire médiéval (IX e -XI e s.)Neuvil<strong>le</strong>-aux-Bois "La Gran<strong>de</strong> Route" :structures d’habitat et d’ensilage <strong>de</strong> La Tène ; sépultures en silosProtohistoriqueProtohistoriqueProtohistoriqueMédiéva<strong>le</strong>Médiéva<strong>le</strong>ProtohistoriqueDavid JossetEric FrénéeChristine PueyoSophie GilotteLaure PecqueurDavid JossetAttray "Le Cul d’Anon" : habitat gallo-romain (milieu I er s. av. J.-C. - début III e s. ap. J.-C.) Gallo-romaine David LabarreMontigny "La Croix Saint Pierre" : habitat rural (IX e -X e s.) Médiéva<strong>le</strong> Bruno Van<strong>de</strong>rhaegenSanteau "Le Différent" :habitat rural (Hallstatt, La Tène ancienne) avec structures <strong>de</strong> stockage (silos)ProtohistoriqueEric FrénéeMareau-aux-Bois "Atouas" :habitats gallo-romain, du haut Moyen Age et du Moyen Age, voirieBouilly-en-Gâtinais "La Maison Rouge" :établissement agrico<strong>le</strong> du premier âge du Fer (Halstatt ; vers -700)HistoriqueProtohistoriqueLaurent FournierEric FrénéeCourcel<strong>le</strong>s "La Fontaine Bouillante" : nécropo<strong>le</strong> carolingienne Médiéva<strong>le</strong> Olivier LabatCourcel<strong>le</strong>s "Haut <strong>de</strong> l’Aunette à Guignard" : nécropo<strong>le</strong> tumulaire <strong>de</strong> l’âge du Bronze Protohistorique Hélène FroquetCourcel<strong>le</strong>s "La Pièce du Mail" : nécropo<strong>le</strong> tumulaire <strong>de</strong> l’âge du Bronze final Protohistorique Hélène FroquetBoynes "Le Haut <strong>de</strong>s Bor<strong>de</strong>s" : habitat médiéval (nombreux fonds <strong>de</strong> cabanes liés auxactivités artisana<strong>le</strong>s et domestiques)Boynes "Clos <strong>de</strong> la Chaise" : structures <strong>de</strong> stockage (groupe <strong>de</strong> silos) <strong>de</strong> l’Age du Fer -Batilly-en-Gâtinais "Les Pierrières" : vaste habitat "aristocratique" délimité par un encloscarré fossoyé (160 m <strong>de</strong> côté), partitions internes, bâtiments (La Tène)Médiéva<strong>le</strong>ProtohistoriqueAnne-Aimée LichonSophie LiegardBeaune-la-Rolan<strong>de</strong> "Les Glazières" : habitat gallo-romain et nécropo<strong>le</strong> mérovingienne Historique Séverine Chaudril<strong>le</strong>rBeaune-la-Rolan<strong>de</strong> "La Justice" : occupation néolithique (fosses) et vaste agglomérationantique <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la voie romaine Orléans-Sens (maisons avec cours et arrière-cours,fosses, fossés d’enclos, voirie, activité métallurgique)Corbeil<strong>le</strong>s "La Petite Russel<strong>le</strong>":habitat médiéval (aire <strong>de</strong> stockage (silos, greniers) et bâtiments)Corbeil<strong>le</strong>s "Les Terres Neuves" : enclos ou parcellaire, nécropo<strong>le</strong> à incinération et habitatgallo-romains ; site <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la voie antique Orléans-SensCorbeil<strong>le</strong>s "Les Grands Réages" : établissement rural à vocation agrico<strong>le</strong> (silos,bâtiments à quatre poteaux, fossés <strong>de</strong> parcellaires, fosses et foyers), daté du début <strong>de</strong>l’âge du Fer à la pério<strong>de</strong> Augustéenne ; site <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la voie antique Orléans-SensCorbeil<strong>le</strong>s "Les Près <strong>de</strong> Puiseaux" :habitat antique (I er -II e s. ap. J.-C.) avec un bâtiment maçonné à trois pièces, <strong>de</strong>uxconstructions sur 4 poteaux ; <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la voie romaine Orléans-SensCorbeil<strong>le</strong>s "Franchambault" : habitat gallo-romain (petite villa ?) comportant un bâtiment àcinq pièces et un petit sanctuaire privé (I er -II e s. ap. J.-C.)Néolithique &AntiqueMédiéva<strong>le</strong>AntiquitéProtohistoriqueHistoriqueHistoriqueChristian CribellierEllébore SegainGéraldine TeysseireNicolas CayolCamil<strong>le</strong> ScaonGrégory PoitevinCourtempierre "Les Genièvres" : nécropo<strong>le</strong> gauloise (La Tène), enclos funéraires Protohistorique Gabriel DrwilaTreil<strong>le</strong>s-en-Gâtinais et Gondrevil<strong>le</strong> "Le Cocluchon" :établissement agrico<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’âge du Fer (La Tène moyenne à fina<strong>le</strong>) ; petits enclos carrés(funéraires ?) <strong>de</strong> La Tène ; mausolée gallo-romain (fin du I er s. ap J.-C.) et voie econdaireantique (Montargis à Sceaux-du-Gâtinais)Corquil<strong>le</strong>roy et Treil<strong>le</strong>s-en-Gâtinais "La Grevasse" :établissement agrico<strong>le</strong> <strong>de</strong> La Tène ancienne (silos)ProtohistoriqueProtohistoriqueCamil<strong>le</strong> ScaonFabienLangry-FrancoisCorquil<strong>le</strong>roy "La Cou<strong>le</strong>uvre" : atelier <strong>de</strong> tail<strong>le</strong> <strong>de</strong> si<strong>le</strong>x (façonnage <strong>de</strong> hache) néolithique Néolithique Stéphane BourneCepoy "Ferme <strong>de</strong> Montigny" : enclos d’habitat <strong>de</strong> La Tène fina<strong>le</strong> (II e - I er s. av. n.è.) etnombreux bâtiments sur poteaux (greniers, annexes, habitations ?)Fontenay-sur-Loing "La Plaine du Bois <strong>de</strong>s Courillons" :atelier <strong>de</strong> façonnage <strong>de</strong> haches en si<strong>le</strong>x néolithiqueProtohistoriqueNéolithiqueJohann BlanchardMarie-FranceCreusil<strong>le</strong>tLa campagne archéologique <strong>de</strong> l’autoroute A19 8


L’<strong>Inrap</strong>Avec 2 000 collaborateurs et chercheurs, l’<strong>Inrap</strong> est la plus importante structure <strong>de</strong>recherche archéologique française et l’une <strong>de</strong>s toutes premières en Europe. Institutnational <strong>de</strong> recherche, il réalise l’essentiel <strong>de</strong>s diagnostics archéologiques et <strong>de</strong>sfouil<strong>le</strong>s en partenariat avec <strong>le</strong>s aménageurs privés et publics : soit plus <strong>de</strong> 2 000chantiers par an, en France métropolitaine et dans <strong>le</strong>s Dom.Ses missions s’éten<strong>de</strong>nt à l’exploitation scientifique <strong>de</strong>s résultats et à la diffusion<strong>de</strong> la connaissance archéologique auprès du public.ContactsSophie Jahnichenchargée du développement culturel et communication<strong>Inrap</strong>, direction interrégiona<strong>le</strong> Centre – Î<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France01 41 83 75 51 - 06 84 80 73 58 - sophie.jahnichen@inrap.frMahaut Tyrrellchargée <strong>de</strong> communication médias<strong>Inrap</strong>, pô<strong>le</strong> partenariats et relations avec <strong>le</strong>s médias01 40 08 80 24 – mahaut.tyrrell@inrap.frLa campagne archéologique <strong>de</strong> l’autoroute A19 9

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