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Été 2012 - CSSS de Bordeaux-Cartierville - Saint-Laurent

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L’Interface ⏐ Page 1L’InterfaceBulletin d’information du <strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong> • CAUVolume 7, numéro 2 • Été <strong>2012</strong>2,5 M$pour un partenariat <strong>de</strong>recherche sur les réseauxd'intervention sociale www.csssbcstl.qc.ca


L’InterfaceVolume 7, numéro 2 • Été <strong>2012</strong>ÉditriceLouise MercierRédactrice en chefDenise GagnonCollaborateursMarie-Clau<strong>de</strong> AllardAlex BattagliniAlain BissonnetteSophie Deleuil-MilletteNathalie DolbecJacinthe DupuisDenise GagnonMichèle LachanceDorothée LacroixBernard-Simon LeclercAlexandre ProvencherJérôme RibesseDanielle ThériaultDeena WhiteRévisionJosée LafrenièreAlexandre ProvencherPhotographieMarie-Clau<strong>de</strong> AllardRobert JulienAlexandre ProvencherGraphismePatricia DécariePublié par le <strong>CSSS</strong> <strong>de</strong>Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>555, boulevard Gouin Ouest514 331-3025, poste 1004Commentaires :<strong>de</strong>nise_gagnon@ssss.gouv.qc.caISSN : 1718-3324Sommaire3 2,5 M$ pour un partenariat <strong>de</strong> recherche surles réseaux d'intervention sociale4 Qu’en pense le DG?5 OACIS, l’avancement d’un projet bénéfique!6 Un observatoire populationnel : connaîtrenotre population pour mieux agir7 Position <strong>de</strong> l’AQESSS sur le rapport <strong>de</strong> laCommission spéciale sur le droit <strong>de</strong> mourirdans la dignité7 Tournage « Coup <strong>de</strong> chapeau » à TVA8 Les bienfaits <strong>de</strong> la musicothérapie9 Au <strong>CSSS</strong>, la reconnaissance est une priorité!10 De belles avancées pour le <strong>CSSS</strong> en matière <strong>de</strong>développement durable11 TransMissions15 La Fondation Gracia : partenaire indispensable16 Événement 0-5 ans : activité <strong>de</strong> réseautagepar et pour les acteurs en petite-enfance <strong>de</strong>Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>17 Une journée dans la vie <strong>de</strong>...18 Une championne parmi nous!18 Le <strong>CSSS</strong> était présent19 Une rencontre éclairante20 Le <strong>CSSS</strong> près <strong>de</strong> sa communauté20 105 ans : une fête bien méritée!21 Inauguration <strong>de</strong> la salle Snoezelen22 Nomination <strong>de</strong> cadres22 Fête <strong>de</strong> la famille à <strong>Cartierville</strong> : le <strong>CSSS</strong> étaitau ren<strong>de</strong>z-vous23 Remerciements <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s familles et <strong>de</strong>sproches23 À votre agenda23 Prochain numéro


L’Interface ⏐ Page 32,5 M$pour un partenariat <strong>de</strong>recherche sur les réseauxd’intervention socialePar Denise Gagnon, conseillère aux communications, en entrevue avecDeena White, professeure titulaire au Département <strong>de</strong> sociologie àl’Université <strong>de</strong> Montréal et directrice scientifique du centre <strong>de</strong> rechercheInterActions et Daniel Corbeil, directeur général.Daniel Corbeil et Deena WhiteLe Conseil <strong>de</strong> recherches en sciences humaines duCanada vient d’accor<strong>de</strong>r une subvention <strong>de</strong> 2,5 M$ pourla réalisation d’un programme <strong>de</strong> recherche intitulé« Partenariat sur les interactions <strong>de</strong>s réseaux d’interventionpublics, communautaires et familiaux ». Notre <strong>CSSS</strong>-CAU en est le partenaire principal, avec l’Université <strong>de</strong>Montréal, cinq autres <strong>CSSS</strong> et <strong>de</strong>nombreux chercheurs et partenairescommunautaires. Le programmes’échelonnera sur sept ans.<strong>CSSS</strong> impliqués<strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> Gatineau<strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Thedford<strong>CSSS</strong> du Suroît<strong>CSSS</strong> Lucille-Teasdale<strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> la Pointe <strong>de</strong> l’Île<strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>PORTÉE DE LA RECHERCHEL’intervention en réseau est aujourd’huiincontournable : réseaux locaux <strong>de</strong>services, réseaux mandatés par lamunicipalité, réseaux interprofessionnels,interorganisationnels, intersectoriels. C’est tout un défi en soi,mais en plus, l’intervention dans le domaine social <strong>de</strong>man<strong>de</strong>que l’on travaille avec les réseaux intimes <strong>de</strong> la personne : safamille, son école, son milieu <strong>de</strong> vie, etc.L’objectif <strong>de</strong> ce programme est <strong>de</strong> développer uneexpertise sur le travail en réseau et entre réseaux chezles intervenants et gestionnaires. Tout ceci pour agir plusefficacement sur la complexité <strong>de</strong>s problèmes vécus par<strong>de</strong>s personnes vivant dans <strong>de</strong>s circonstances complexes.En fait, ce programme <strong>de</strong> recherche crée <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong>chercheurs et <strong>de</strong> praticiens afin <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong> nouvellesréponses aux défis posés par la société en réseau.Les projets associés à ce programme ressortent <strong>de</strong>scomités locaux mis sur pied sur chacun <strong>de</strong>s territoirespartenaires et regroupant <strong>de</strong>s chercheurs et <strong>de</strong>spraticiens. Ces projets ont pour but le développement<strong>de</strong> connaissances collées aux préoccupations <strong>de</strong>sorganisations et <strong>de</strong>s populations locales. Grâce auxexpertises diversifiées <strong>de</strong>s chercheurs, le programme esttransversal à l’ensemble <strong>de</strong>s champs <strong>de</strong> pratique. Enfin,la plupart <strong>de</strong>s projets qui émergent <strong>de</strong> l’un ou l’autre <strong>de</strong>sterritoires interpellent d’autres territoires aussi, favorisantainsi le partage et l’apprentissage interterritoriaux.Quelques exemples concrets pour illustrer la diversité <strong>de</strong>sprojets qui se développeront dans le cadre du partenariat :<strong>de</strong>s récits <strong>de</strong> pratiques au sein d’une communauté dansle domaine <strong>de</strong> la santé mentale qui existe sur un territoire<strong>de</strong>puis déjà vingt ans; le suivi <strong>de</strong> l’émergence <strong>de</strong> réseaux<strong>de</strong> soutien familiaux, communautaires et professionnelsautour <strong>de</strong> familles ayant un enfant autiste; l’observation<strong>de</strong>s conditions et <strong>de</strong>s interactions donnant lieu à <strong>de</strong>smodèles <strong>de</strong> réseaux locaux <strong>de</strong> services différents.Ces recherches permettront <strong>de</strong> faire avancernotre compréhension du fonctionnement,<strong>de</strong> l’évolution et <strong>de</strong>s interactions <strong>de</strong>s réseauxformels et informels qui constituent le milieuet le moyen d’intervention. Par ces nouvellesconnaissances, nous souhaitons contribuerà <strong>de</strong> nouvelles sensibilités et habiletés et, parconséquent, à une plus gran<strong>de</strong> efficacité dansl’atteinte <strong>de</strong> résultats escomptés.LE RÔLE DU CENTRE DE RECHERCHE INTERACTIONSSous la coresponsabilité d’Alex Battaglini et <strong>de</strong> DeenaWhite, le centre <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> partage <strong>de</strong>s savoirsInterActions coordonnera le partenariat, facilitera ledéveloppement et la réalisation <strong>de</strong> projets émanant <strong>de</strong>sterritoires locaux. Il assurera également la mobilisation<strong>de</strong>s nouvelles connaissances entre les différentspartenaires, collaborateurs et chercheurs associés à larecherche et d’autres partenaires éventuellement.LE DÉFI SOULEVÉ PAR CE PROGRAMMETout le mon<strong>de</strong> qui travaille dans le domaine social estexpert dans son propre champ d’intervention, maisune gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s intervenants ou praticiens ontbesoin d’expertise en termes <strong>de</strong> collaboration, à savoir;comment travailler ensemble, en complémentarité?Comment bien communiquer quand les logiques, lescultures, les structures sont si différentes? C’est un genred’expertise que peu <strong>de</strong> personnes ont et pourtant c’est<strong>de</strong>venu la base même du travail dans le domaine social.Cette expertise est souvent présente chez les praticiens<strong>de</strong> manière tacite. C’est le défi <strong>de</strong> ce programme <strong>de</strong>recherche <strong>de</strong> rendre évi<strong>de</strong>nts et d’apprivoiser ces savoirfairepuisque, comme le déclare Deena White : « lesréseaux sous-ten<strong>de</strong>nt à la fois l’intervention et le bienêtre<strong>de</strong>s populations. »


L’Interface ⏐ Page 4Qu’en pensele DG?Des retombées positivespour le <strong>CSSS</strong>En entrevue avec Denise Gagnon, conseillère aux communications,le directeur général nous parle <strong>de</strong> la subvention <strong>de</strong> 2,5 M$Je suis très heureux <strong>de</strong> la subvention octroyée, enpartenariat avec l’Université <strong>de</strong> Montréal, par leConseil <strong>de</strong> recherches en sciences humaines duCanada à la suite d’un concours pancanadien. Cetteexcellente nouvelle vient renforcer la reconnaissance<strong>de</strong> notre mission sociale <strong>de</strong> recherche du <strong>CSSS</strong> <strong>de</strong>Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>. Cela témoigneégalement <strong>de</strong> l'admirable travail qui a été fait àl’interne, <strong>de</strong> concert avec le milieu universitaire, lesétablissements et organismes communautairesimpliqués.Une autre retombée majeure est l’impact qu’aurace projet <strong>de</strong> recherche sur le développement <strong>de</strong>sréseaux locaux <strong>de</strong> services (RLS). Rappelons que cemandat a été confié aux <strong>CSSS</strong> lors <strong>de</strong> leur création en2004. Nous aurons la responsabilité <strong>de</strong> coordonnerle projet et nous sommes fiers d’y travailler avecplusieurs partenaires dont <strong>de</strong>s <strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> d’autresrégions du Québec.La réalisation <strong>de</strong> ce programme <strong>de</strong> recherchepermettra <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s idées novatrices surles façons <strong>de</strong> travailler ensemble afin <strong>de</strong> mieuxagir sur <strong>de</strong>s problématiques particulières. Unemeilleure connaissance <strong>de</strong>s dynamiques sociales,familiales, sociétales ou autres, ne peut que soutenirl’amélioration <strong>de</strong> la santé et le bien-être <strong>de</strong> nospopulations, en fait, <strong>de</strong>s citoyens que l’on <strong>de</strong>ssert.Daniel Corbeil, directeur généralGrâce à cette subvention, tous les projets <strong>de</strong>recherche qui émergeront au cours <strong>de</strong>s prochainesannées ai<strong>de</strong>ront sûrement à consoli<strong>de</strong>r les notions<strong>de</strong> RLS et <strong>de</strong> <strong>CSSS</strong>-CAU. Une meilleure interactionen réseaux, le développement <strong>de</strong>s partenariats,le transfert <strong>de</strong>s connaissances et ultimementl’évaluation <strong>de</strong> nos pratiques; autant <strong>de</strong> bénéficesprécurseurs d’amélioration <strong>de</strong>s services


L’Interface ⏐ Page 5Oacis,l’avancement d’un projet bénéfique!Par Alexandre Provencher, consultant en communicationNotre <strong>CSSS</strong> est fier d’annoncer que l’avancement du dossier clinique informatisé (DCI) OACIS se déroule trèsbien et qu’à l’automne <strong>2012</strong>, une unité pilote sera appelée à tester ce système. Ce projet s’intègre dans ledéploiement régional du système d’information clinique OACIS amorcé par l’Agence <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s servicessociaux <strong>de</strong> Montréal.QU’EST-CE QU’OACIS?OACIS est un dossier clinique informatisé qui fournit unevue intégrée et structurée <strong>de</strong>s dossiers <strong>de</strong>s usagers. Sonobjectif est <strong>de</strong> doter les établissements d’infrastructuresinformatiques qui optimiseront les soins offerts. Lescliniciens consulteront, dans une seule base <strong>de</strong> données,dossier clinique informatisé les résultats d’examen, la médication et plusieursautres renseignements. Martin St-Amour, directeur <strong>de</strong>sressources informationnelles, et Diane Brière, directrice<strong>de</strong> la prévention, <strong>de</strong>s services généraux et spécifiques, chapeautent le projet et indiquent que « OACIS détient<strong>de</strong>s bénéfices concrets qui se manifestent notamment par l’accès rapi<strong>de</strong> aux dossiers <strong>de</strong>s usagers, le soutienà la décision clinique et à l’ensemble <strong>de</strong>s résultats, un suivi amélioré <strong>de</strong>s requêtes et la mise en commun <strong>de</strong>sexpertises <strong>de</strong> différents professionnels ».Afin d’intégrer <strong>de</strong> manière optimale le projet dans l’infrastructure actuelle du <strong>CSSS</strong>, la Direction <strong>de</strong>s ressourcesinformationnelles a divisé l’implantation en <strong>de</strong>ux phases. La première étape, la visualisation, consiste ànumériser les dossiers et harmoniser les formulaires. Les cliniciens consulteront les dossiers <strong>de</strong>s usagers àl’ordinateur. La secon<strong>de</strong> étape misera sur l’interaction <strong>de</strong>s cliniciens avec la base <strong>de</strong> données. De cette manière,ils pourront saisir directement les données et les types d’ordonnance. Des outils seront également développéspour ai<strong>de</strong>r à la prise <strong>de</strong> décisions cliniques.L’implantation débutera en automne <strong>2012</strong> avec une unité pilote, et se poursuivra par séquence dans les autresservices <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>ux CLSC.Ce projet est supporté par une équipe dynamique qui vante auprès <strong>de</strong> tous, les bénéfices <strong>de</strong> ce projet.Tenez-vous informés <strong>de</strong> son avancement


L’Interface ⏐ Page 6Un observatoire populationnel : connaître notrepopulation pour mieux agirPar Danielle Thériault, adjointe à la Direction <strong>de</strong> la prévention, <strong>de</strong>s services généraux et spécifiques etJacinthe Dupuis, agente <strong>de</strong> recherche dédiée à l’ObservatoireUN OBSERVATOIRE POPULATIONNEL C’EST QUOI?L’observatoire populationnel (l'Observatoire) est unoutil pour ai<strong>de</strong>r à réaliser pleinement la responsabilitépopulationnelle au niveaulocal qui incombe au <strong>CSSS</strong>, enmettant à la disposition <strong>de</strong>sgestionnaires, <strong>de</strong>s intervenantset <strong>de</strong>s partenaires <strong>de</strong> lacommunauté, un site Internetoffrant une gamme <strong>de</strong> produitsportant sur la population duterritoire.Qu’il soit question <strong>de</strong> portraitsdu territoire, <strong>de</strong> cartes, <strong>de</strong> fichesspécifiques sur <strong>de</strong>s indicateurssociosanitaires ou encored’une section permettant <strong>de</strong> setenir au courant <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnièrespublications émanant <strong>de</strong> laDirection <strong>de</strong> santé publique <strong>de</strong>Montréal, le site est conçu <strong>de</strong>manière à pouvoir répondre leplus adéquatement possible auxbesoins <strong>de</strong> chacun.Une agente <strong>de</strong> recherche dédiéeà l’Observatoire s’occupe, d’une part <strong>de</strong> la mise à jour etdu contenu du site Internet et, d’autre part, <strong>de</strong> répondreaux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s spécifiques <strong>de</strong>s utilisateurs, provenantautant du <strong>CSSS</strong> que <strong>de</strong> la communauté, soit en lesorientant vers les sources pertinentes, soit en répondantdirectement à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.POURQUOI DÉVELOPPER LA FONCTION DESURVEILLANCE DANS UN <strong>CSSS</strong>?Notre responsabilité populationnelle nous oblige àdévelopper une connaissance <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong>bien-être <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> notre territoire et assurerle lea<strong>de</strong>rship <strong>de</strong>s actions visant à l’améliorer.Ce que l'on entend par responsabilité populationnelleest une responsabilité envers une population définie,<strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> ses besoins enservices <strong>de</strong> santé et services sociaux et <strong>de</strong> s’intéresserà la santé et ses déterminants dans le but <strong>de</strong>maintenir ou améliorer la santé et le bien-être <strong>de</strong>cette même population. Il s’agit aussi d’un partage<strong>de</strong>s responsabilités entre les différents acteurs quiinfluencent la santé 1 .Si tous les <strong>CSSS</strong> se distinguent les uns <strong>de</strong>sautres quant à leur manière d’assumercette responsabilité, tous sont convaincus<strong>de</strong> la nécessité <strong>de</strong> s’outiller pourdévelopper ou consoli<strong>de</strong>r la fonction <strong>de</strong>surveillance localement.QU’EST-CE QUE LA SURVEILLANCE?La surveillance est un processus continuqui permet d’apprécier la santé d’unepopulation et ses causes. Elle est unefonction essentielle et préalable àl’intervention efficace en santé publique.La surveillance consiste grosso modoà acquérir <strong>de</strong>s données, les analyser etles diffuser afin d’apporter un éclairagesur les actions à prendre pour mieuxrépondre aux besoins d’une populationciblée. Cette responsabilité incombe aux instancesnationales et régionales.L’Observatoire répond à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> notredirecteur général pour soutenir les exercices <strong>de</strong>planification <strong>de</strong>s programmes et services. Le <strong>CSSS</strong> <strong>de</strong>Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong> est le quatrième<strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Montréal à se doter d’un tel outilObservatoire populationnel1Sauvé, Jocelyne MD (2008) La responsabilité populationnelle : uneresponsabilité à partager. DSP <strong>de</strong> l’ASSS <strong>de</strong> la Montérégie, présentationsur le site Web : www.santemonteregie.qc.ca


L’Interface ⏐ Page 7Position <strong>de</strong> l’AQESSS sur le rapport<strong>de</strong> la Commission spéciale sur le droit <strong>de</strong> mourirdans la dignitéPar Alexandre Provencher, consultant en communicationL’Association québécoise d’établissements <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> services sociaux (AQESSS) a bien accueilli le rapport<strong>de</strong> la Commission spéciale sur le droit <strong>de</strong> mourir dans la dignité. Leur travail et leur réflexion ont porté sur unsujet très complexe et sensible. L’AQESSS analysera plus en détail les 24 recommandations indiquées dans lerapport. Ces recommandations s’articulent plus particulièrement sur l’augmentation <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong>s soins palliatifs,l’amélioration <strong>de</strong> la formation en soins palliatifs, la bonification <strong>de</strong> la valeur légale au testament <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> vie etsur l’encadrement <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> médicale à mourir.Le <strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong> • CAU encourage le débat sur cette question très actuelle etsalue la qualité du rapport <strong>de</strong> cette commission spéciale. Pour le consulter, visitez le site Internet <strong>de</strong> l'Assembléenationale à l'adresse : www.assnat.qc.caTournage « Coup <strong>de</strong> chapeau » à TVAPar Alexandre Provencher, consultant en communicationLe mercredi 9 mai <strong>de</strong>rnier,Réjean Léveillé du réseauTVA, s’est présenté au Centred’hébergement <strong>Saint</strong>-Joseph-<strong>de</strong>la-Provi<strong>de</strong>nceafin <strong>de</strong> soulignerles 10 ans d’enseignement <strong>de</strong> lapeinture <strong>de</strong> France Proulx. En fait,ce cours, en lien avec le Service<strong>de</strong> santé et sécurité au travail du<strong>CSSS</strong>, permet à tous les employés<strong>de</strong> peaufiner leurs compétencesen peinture. Il s’agit d’une belleoccasion pour M me Proulx <strong>de</strong>transmettre sa passion et sontalent aux employés. Lors <strong>de</strong> cetournage, son fils, hébergé <strong>de</strong>puisRéjean Léveillé entouré <strong>de</strong> quelques représentants du <strong>CSSS</strong>plusieurs années à ce centred’hébergement, était aussi présent afin <strong>de</strong> féliciter sa mère. Ce reportage a été diffusé à l’antenne <strong>de</strong> TVA levendredi 11 mai


L’Interface ⏐ Page 8Christiane Robichaud jouant <strong>de</strong> la harpe celtiqueLes bienfaits<strong>de</strong> la musicothérapieLa musicothérapie est une pratique qui laissetomber les barrières puisque la musique a cet effetcentralisateur d’unir et <strong>de</strong> rapprocher les gens.En situation <strong>de</strong> soins palliatifs, les personnes sontgénéralement très réceptives et se rapprochentbeaucoup. C’est pour cette raison qu’unmusicothérapeute obtient <strong>de</strong>s résultats concretset rapi<strong>de</strong>s. En fait, « aucune étu<strong>de</strong> n’est capable <strong>de</strong>démontrer pourquoi la musique crée <strong>de</strong>s émotionsparticulières chez l’homme : ce qui est certain, c’estqu’elle réussit. » Voici comment Christiane Robichaudintroduit la musicothérapie. Celle-ci pratique laprofession <strong>de</strong> musicothérapeute <strong>de</strong>puis cinq ans auCentre d’hébergement Notre-Dame-<strong>de</strong>-la-Merci àl’unité <strong>de</strong>s soins palliatifs. Ses interventions se fontpar le biais <strong>de</strong> la musique qui se caractérise par saforte communication non verbale. Elle utilise laharpe celtique, l’autoharpe et le chant lors <strong>de</strong> sesinterventions avec la clientèle.Comme le mentionne M me Robichaud « les soinspalliatifs sont un milieu <strong>de</strong> vie et non pas <strong>de</strong> mort.On profite <strong>de</strong>s soins palliatifs pour faire <strong>de</strong>s choses,s’entourer, s’exprimer et apporter une fraîcheurà la vie. » Selon elle, la musique joue un rôle <strong>de</strong>premier plan grâce à sa capacité <strong>de</strong> faire ressortir lesPar Alexandre Provencher, consultant en communicationémotions intérieures et la communication réelle. Envérité, la musicothérapie est un mélange <strong>de</strong> musiqueet <strong>de</strong> psychologie. La musicothérapeute apporte lesbienfaits thérapeutiques nécessaires pour chacunafin <strong>de</strong> rechercher les émotions cachées.Plusieurs buts sont poursuivis par la musicothérapie.Lors <strong>de</strong> son intervention, elle utilise l’instrumentle plus adéquat pour jouer les chansons et peut seprêter quelquefois à une improvisation musicale.Tout ceci amène la discussion et cible les besoinsprécis <strong>de</strong> la personne pour une prochaine séance.Les interventions valorisent l’expression, la réflexion,le laisser-aller, l’évasion, le soutien et le bien-être.À raison d’une journée par semaine, ChristianeRobichaud vient égayer l’unité <strong>de</strong>s soins palliatifs. Pourelle, il s’agit d’un moment privilégié qui lui apportebeaucoup <strong>de</strong> bonheur. Elle pratique la musique <strong>de</strong>puissa jeunesse et, après avoir chanté comme choriste eten solo, elle a poursuivi <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s en musicothérapie.Ce diplôme lui a permis d’entrer en relation d’ai<strong>de</strong>avec les personnes. Tous les jours, elle se rend compte<strong>de</strong>s bienfaits thérapeutiques <strong>de</strong> la musique sur lesrési<strong>de</strong>nts et plus particulièrement en milieu palliatif.Selon elle, la musique possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vertus fortespuisqu’elle donne du courage et unit les gens


L’Interface ⏐ Page 9Au <strong>CSSS</strong>, la reconnaissance estune priorité!Par Nathalie Dolbec, conseillère au développement <strong>de</strong> l’individu et <strong>de</strong> l’organisationPour une première fois dans l’histoire <strong>de</strong> notre <strong>CSSS</strong>, une semaine sur le thème <strong>de</strong> la reconnaissance fait partiedu programme annuel <strong>de</strong> la reconnaissance. La semaine annuelle nous rappelle les pièges <strong>de</strong> la « routine » <strong>de</strong>tous les jours, comme celui <strong>de</strong> prendre pour acquis la contribution et la présence <strong>de</strong> l’autre.« Dans notre société, l’une <strong>de</strong>s plus gran<strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> stress est que notre attention estsollicitée <strong>de</strong> toutes parts; nous voulons tout voir, tout savoir, tout être, tout avoir. Il nous fautsavoir arrêter et profiter du moment présent, regar<strong>de</strong>r autour <strong>de</strong> nous, regar<strong>de</strong>r l’autre. »Docteur Serge Marquis, mé<strong>de</strong>cin.Qu’à cela ne tienne, le comité reconnaissance a déployé efforts et innovation pour casser la routine sept joursdurant!• Pas moins <strong>de</strong> 1500 cartes « MERCI » ont été mises en circulation invitant ceux et celles qui ont la plumeagile à transmettre un message <strong>de</strong> reconnaissance. De nombreux témoignages recueillis relatentcomment ces cartes écrites ont fait une différence dans le quotidien <strong>de</strong>s personnes.• 200 massages sur chaise ont été offerts gratuitement. Extrêmement populaires et appréciés, lesmassages apportent du bien-être lors d’une journée <strong>de</strong> travail!• Pour le personnel <strong>de</strong> nuit, <strong>de</strong>s plateaux <strong>de</strong> fromage et <strong>de</strong> fruits furent distribués par nos coordonnateursheureux d’être les messagers!• Plusieurs surprises pour nos récipiendaires ayant complété 1, 5, 10, 15, 20, 30, 35 et 40 ans <strong>de</strong> service!Différents ca<strong>de</strong>aux ont été remis, mais le cocktail les réunissant fut le moment le plus apprécié.• Un clin d’œil sur le thème <strong>de</strong> la reconnaissance fut offert par <strong>de</strong>s comédiens qui ont fait rire et réfléchir lasalle par <strong>de</strong>s mises en situation <strong>de</strong> tous les jours.Depuis la semaine annuelle, plus <strong>de</strong> trois mois se sont écoulés. La reconnaissance a la mémoire courte, il fautsans cesse répéter le geste et le message.« Il n’y a guère au mon<strong>de</strong> un plus bel excès que celui <strong>de</strong> la reconnaissance. »Jean <strong>de</strong> la Bruyère.Le comité organisationnel remercie tous les acteurs qui ont contribué <strong>de</strong> près ou <strong>de</strong> loin à la réalisation <strong>de</strong> cettesemaine <strong>de</strong> la reconnaissance!


L’Interface ⏐ Page 10De belles avancées pour le<strong>CSSS</strong> en matière <strong>de</strong> développement durablePar Jérôme Ribesse, consultant, Synergie Santé EnvironnementGESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLESEn <strong>2012</strong>, le <strong>CSSS</strong> a obtenu la reconnaissance ICI OnRecycle niveau 2, pour l’ensemble <strong>de</strong> ses sites. Décernéepar Recyc-Québec, celle-ci souligne les efforts mis enplace par chaque bâtiment pour bien gérer les matièresrésiduelles qu’il génère. Comme plusieurs autresétablissements <strong>de</strong> santé québécois, le <strong>CSSS</strong> vise l’obtentiondu niveau 3 « Performance » qui implique qu’on recycle<strong>de</strong> façon optimale papier, carton, plastique, verre, métal,bois, piles, ordinateurs, etc. L’obtention du niveau 2 estattribuable au fait qu’au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années, le <strong>CSSS</strong>a mis en place dans chacun <strong>de</strong> ses bâtiments, un systèmeintégré <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> ses déchets. Les plastiques, verres etmétaux sont actuellement récupérés dans les bâtimentssitués dans l’arrondissement Ahuntsic-<strong>Cartierville</strong>, car nousy bénéficions <strong>de</strong> la collecte municipale. Malheureusement,dans l’arrondissement <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>, la collectemunicipale n’englobe pas les bâtiments du <strong>CSSS</strong>.Grâce à l’obtention d’un financement <strong>de</strong> Recyc-Québec,Synergie Santé Environnement a été en mesure <strong>de</strong> réaliserune caractérisation <strong>de</strong>s matières résiduelles dans chaquesite du <strong>CSSS</strong>. Les résultats montrent qu’avec un peu <strong>de</strong>Jérôme Ribessetravail, il serait possible d’atteindre le niveau 3 dans <strong>de</strong>uxsites du <strong>CSSS</strong>, soit le Centre d’hébergement Notre-Dame<strong>de</strong>-la-Merciet le Centre d'hébergement <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>. Pour atteindre un tel résultat à ce <strong>de</strong>rnier site, le <strong>CSSS</strong> abesoin cependant <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’arrondissement <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong> pour la collecte du PVM (plastique, verre, métal). Desefforts seront consacrés à l’atteinte <strong>de</strong> cet objectif au cours <strong>de</strong>s prochains mois.TRANSPORT DURABLEEn 2011, le <strong>CSSS</strong> a obtenu une subvention du ministère <strong>de</strong>s Transports du Québec pour retenir les services ducentre <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s déplacements <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong> (CGD STL). Cela a permis au comité vert <strong>de</strong> réaliser, àl’hiver <strong>2012</strong>, un sondage sur les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déplacements <strong>de</strong>s employés, à la fois professionnels et entre leurdomicile et leur travail, et sur les perceptions qu’ils ont <strong>de</strong>s différents mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transport. Presque 40 % <strong>de</strong>spersonnes œuvrant au sein du <strong>CSSS</strong> ont répondu au questionnaire, ce qui représente un très bon score! Merciaux 700 personnes qui ont répondu au sondage. Vos réponses ont permis <strong>de</strong> dresser un portrait détaillé, dontvoici quelques éléments :• 57 % <strong>de</strong>s répondants habitent l’Île <strong>de</strong> Montréal, 26 % Laval, 15 % la Couronne Nord et 2 % la CouronneSud;• 71 % <strong>de</strong>s répondants utilisent l’automobile en solo pour se rendre au travail, contre 23 % pour letransport en commun, 9 % la marche, 9 % le covoiturage et 8 % le vélo.À la suite <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong> ces données, le CGD STL a proposé <strong>de</strong>s recommandations au comité vert. Celles-ciseront étudiées par un sous-comité transport durant l’été, puis soumises au comité <strong>de</strong> direction. Un plan d’actiontouchant le « transport durable » <strong>de</strong>vrait donc voir le jour d’ici la fin <strong>de</strong> l’automne prochain


TransMissionsNouvelles <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> recherche et d’enseignement du <strong>CSSS</strong><strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>, centre affilié universitaireVolume 9, numéro 2 • Été <strong>2012</strong>Projet <strong>de</strong> cadre <strong>de</strong> référence pour l’exercice <strong>de</strong> lafonction évaluation au Centre <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> servicessociaux (<strong>CSSS</strong>) <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>Par Bernard-Simon Leclerc, chercheur, Deena White, directrice scientifique etAlex Battaglini, adjoint à la mission universitaireLe centre <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> partage <strong>de</strong>s savoirs InterActions du <strong>CSSS</strong> amis sur pied une unité d’évaluation, conformément aux exigences <strong>de</strong> ladésignation centre affilié universitaire. Par cette initiative, l’établissementsouhaite contribuer à l’amélioration <strong>de</strong>s pratiques au <strong>CSSS</strong> et sur sonterritoire, et jouer un rôle <strong>de</strong> lea<strong>de</strong>rship dans le transfert d’expertise à d’autres<strong>CSSS</strong> du Québec. Le positionnement <strong>de</strong> l’organisation en matière d’évaluation, ainsi que les éléments structurantsà mettre en place afin <strong>de</strong> favoriser le développement d’une culture d’évaluation organisationnelle seront consignésdans un cadre <strong>de</strong> référence succinct. Ce <strong>de</strong>rnier a fait l’objet d’une large consultation auprès <strong>de</strong>s personnesconcernées du <strong>CSSS</strong>, d’organismes collaborateurs sur le territoire et <strong>de</strong> chercheurs.L’évaluation représente une démarche rigoureuse et systématique d’examen et <strong>de</strong> réflexion, génératrice <strong>de</strong>jugements et <strong>de</strong> choix d’actions, dans le but d’améliorer un programme, une intervention ou une pratique. Lecentre adhère aux principes <strong>de</strong> l’évaluation participative et formative, faisant appel à la collaboration étroite entreintervenants, gestionnaires et chercheurs, voire même usagers et citoyens, à toutes les étapes <strong>de</strong> son élaborationet <strong>de</strong> sa réalisation. Les membres <strong>de</strong> l’unité d’évaluation pourront agir comme maîtres d’œuvre <strong>de</strong> certainesévaluations ou soutenir <strong>de</strong>s gestionnaires, intervenants et partenaires par leur expertise-conseil.L’unité mettra en œuvre trois pratiques différentes en lien avec l’évaluation, qui peuvent parfois être jumelées dansun même projet.• L’évaluation <strong>de</strong> programme, notamment <strong>de</strong>s processus et <strong>de</strong>s effets, cherche avant tout à répondre à une<strong>de</strong>man<strong>de</strong> provenant du milieu et à fournir une réponse susceptible <strong>de</strong> conduire <strong>de</strong> manière concrète àl’amélioration du programme ou <strong>de</strong> la pratique en cause.• La recherche évaluative, s’inscrit dans une approche analytique d’ampleur plus considérable. Son intérêtpremier est d’évaluer un programme ou une pratique afin <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s connaissances généralisables àl’intention <strong>de</strong>s communautés scientifique et professionnelle.• L’évaluation <strong>de</strong>s technologies et mo<strong>de</strong>s d’intervention en santé et services sociaux – concept récemment adoptépar l’INESSS (Institut national d’excellence en santé et en services sociaux) – repose essentiellement sur lasynthèse systématique <strong>de</strong>s preuves scientifiques existantes, afin <strong>de</strong> contribuer à la prise <strong>de</strong> décision surl’adoption ou la modification d’un programme ou d’une pratique. C’est d’ailleurs spécifiquement ce typed’évaluation qui est exigé dans les critères <strong>de</strong> désignation <strong>de</strong>s CAU.Par ailleurs, tout exercice à caractère purement administratif <strong>de</strong>meurera la responsabilité <strong>de</strong>s gestionnaires en placeet <strong>de</strong>s personnes dédiées à ces fonctions à la Direction <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> la mission universitaire.


Le cadre <strong>de</strong> référence <strong>de</strong>vra être porté et endossé par la communauté du <strong>CSSS</strong> dans son ensemble,commençant par le comité <strong>de</strong> régie et le conseil d’administration. Son implantation sera facilitée par ledéveloppement d’une programmation intégrée aux exercices <strong>de</strong> planification existants et d’une stratégie<strong>de</strong> communication auprès du <strong>CSSS</strong>, <strong>de</strong> ses partenaires et <strong>de</strong>s instances universitaires pour faire connaîtreson offre <strong>de</strong> service et favoriser l’intégration d’une culture organisationnelle d’évaluation. L’unité compteparticiper à l’enseignement en évaluation en accueillant <strong>de</strong>s stagiaires, en dirigeant <strong>de</strong>s étudiants auxcycles supérieurs et en réalisant <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> connaissances en évaluation. Certainesactivités seront dédiées spécifiquement aux gestionnaires et aux professionnels dans le but <strong>de</strong> leurpermettre <strong>de</strong> développer <strong>de</strong> nouvelles compétences en évaluation.PROCESSUS DE CONSULTATION POUR L’ÉLABORATION D’UN CADRE DE RÉFÉRENCEPLAN DE TRAVAIL ET ÉCHÉANCIER12345Présenter et discuter du projet <strong>de</strong> cadre <strong>de</strong> référence à la rencontre d’équipe du centre<strong>de</strong> recherche InterActions.Envoyer le projet <strong>de</strong> cadre <strong>de</strong> référence pour information et consultation aux membresdu comité d’orientation du centre <strong>de</strong> recherche.Présenter le résumé du projet <strong>de</strong> cadre <strong>de</strong> référence et le processus <strong>de</strong> consultation aucomité <strong>de</strong> régie.Le projet <strong>de</strong> cadre suivra par courriel avec une invitation à nous faire part <strong>de</strong> commentaireset <strong>de</strong> suggestions après discussion en équipe dans les différentes directions.Expédier le projet <strong>de</strong> cadre <strong>de</strong> référence pour information aux partenaires.Annoncer la démarche dans L’Express en invitant les personnes intéressées à nousfaire part <strong>de</strong> leurs commentaires et <strong>de</strong> leurs suggestions (en rendant le documentaccessible via un hyperlien).Présenter le projet <strong>de</strong> cadre <strong>de</strong> référence à une présentation Midis-InterActions en collaborationavec un partenaire mis à contribution dans une évaluation.1 er mai <strong>2012</strong>1 er mai <strong>2012</strong>2 mai <strong>2012</strong>8 mai <strong>2012</strong>16 mai <strong>2012</strong>TransMissions • Volume 9 numéro 2 • Été <strong>2012</strong>67Finaliser le cadre <strong>de</strong> référence en fonction <strong>de</strong>s commentaires et <strong>de</strong>s suggestions reçuslors <strong>de</strong>s consultations.30 mai <strong>2012</strong>Présenter le processus <strong>de</strong> développement d’un cadre <strong>de</strong> référence et <strong>de</strong> consultation aucomité sur les unités d’évaluation <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’intervention en services1 er juin <strong>2012</strong>sociaux <strong>de</strong> l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux.8 Annoncer le processus <strong>de</strong> consultation dans le bulletin TransMissions. Juin <strong>2012</strong>9Prévoir une rencontre sur le projet <strong>de</strong> cadre <strong>de</strong> référence à une assemblée <strong>de</strong>sgestionnaires du <strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> septembre <strong>2012</strong>.10 Dépôt <strong>de</strong> la version finale du cadre <strong>de</strong> référence au comité <strong>de</strong> régie en septembre.111213Prévoir une présentation au conseil d’administration du <strong>CSSS</strong> en vue d'adopter le cadre<strong>de</strong> référence.Publier la version finale du cadre <strong>de</strong> référence dans un prochain numéro du bulletinTransMissions et diffuser le document dans le réseau.Mise en œuvre <strong>de</strong>s éléments structurants prévus au cadre <strong>de</strong> référence pourl’implantation d’une culture d’évaluation au <strong>CSSS</strong>.Date àdéterminerDate àdéterminerDate àdéterminerDate àdéterminerDès l’adoptiondu cadre <strong>de</strong>référence


Que pensez-vous <strong>de</strong> la mise sur pied <strong>de</strong> l'unitéd'évaluation?DANIEL CORBEILDirecteur généralDENIS GERVAISChef d’administration <strong>de</strong> programmes, soins palliatifsAu <strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>, nous sommesprivilégiés d’avoir uneunité d’évaluation.Comme centre affiliéuniversitaire, le<strong>CSSS</strong> contribue audéveloppement <strong>de</strong>pratiques innovantesdans le secteur <strong>de</strong>sservices sociaux,autrement appeléespratiques <strong>de</strong> pointe,auxquelles doiventobligatoirementêtre associées <strong>de</strong>sactivités <strong>de</strong> rechercheet d’évaluation.L’évaluation est ungage d’amélioration<strong>de</strong> nos pratiquesquand il s’agit<strong>de</strong> répondre auxbesoins et auxproblèmes complexes<strong>de</strong> la populationdu territoire. Lesactivités d’évaluationpermettent au <strong>CSSS</strong><strong>de</strong> jouer un rôle<strong>de</strong> lea<strong>de</strong>rship. Depar son applicationpartenariale invitantà la collaboration <strong>de</strong>tous les secteurs du<strong>CSSS</strong>, l’exercice <strong>de</strong>l’évaluation rappellela responsabilitécollective etindividuelle <strong>de</strong> lamission universitairequi est associée ànotre établissement.Une évaluation <strong>de</strong>s besoins, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> service en soins palliatifsau <strong>CSSS</strong> est en cours. L’évaluation vise à répondre à <strong>de</strong>s préoccupations que nousavons, dont celles <strong>de</strong> documenter l’adéquation entre l’offre <strong>de</strong> service en soinspalliatifs et les besoins <strong>de</strong>s clientèles qui reçoivent <strong>de</strong>s services à domicile ou aupavillon Florence et Charles-Albert Poissant. Elle permettra <strong>de</strong> prendre le pouls <strong>de</strong>la population : connaît-elle les services offerts au pavillon ou à domicile via les <strong>de</strong>uxCLSC? Le processus d’évaluation est également une opportunité <strong>de</strong> poser un regar<strong>de</strong>xterne sur le fonctionnement interdisciplinaire tant dans les équipes à domicile quecelle du pavillon. Finalement, pour nous, l’évaluation est un processus <strong>de</strong> réflexionpour relever nos points forts tout en i<strong>de</strong>ntifiant <strong>de</strong>s pistes d’amélioration.MARIE CHEVALIERDirectrice <strong>de</strong> la qualité et<strong>de</strong> la mission universitaireL’amélioration continue<strong>de</strong> la qualité est unephilosophie et un ensembled’actions systématiques,intégrées, soutenues etcoordonnées visant ài<strong>de</strong>ntifier et à documenterles forces, les ressourcesainsi que les éléments àaméliorer, pour bonifierconstamment les soins etles services. Elle nécessitel’implication <strong>de</strong> toutesles personnes œuvrantdans le <strong>CSSS</strong> et elle viseune réponse optimale auxbesoins et aux attentes <strong>de</strong>sclients au regard <strong>de</strong> notremission et <strong>de</strong> notre offre <strong>de</strong>service. En se dotant d’uneunité d’évaluation, notreétablissement s’engageconcrètement dansl’approche d’améliorationcontinue <strong>de</strong> la qualité enintégrant les activités <strong>de</strong>recherche, <strong>de</strong> l’innovation et<strong>de</strong> l’évaluation afin d’assurerles meilleures pratiques.LOUIS-PHILIPPE SARRAZINCoordonnateur - Un milieu ouvert sur ses écolesLa Table <strong>de</strong> concertation jeunesse Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>a sollicité l’unité d’évaluation pour une évaluation <strong>de</strong>l’implantation d’une intervention intersectorielle etpartenariale en milieu scolaire : un milieu ouvert surses écoles. Elle vise à documenter l’implantation <strong>de</strong> cepartenariat qui se déroule dans sept écoles primaireset secondaires <strong>de</strong> la communauté. Malgré le fait quel’évaluation soit une exigence d’un bailleur <strong>de</strong> fond, lesacteurs <strong>de</strong>s milieux scolaires et communautaires du<strong>CSSS</strong> constatent qu’elle est essentielle pour mettre enlumière les forces ainsi que les pistes d'amélioration.L’évaluation est vue également comme un moyen pourassurer la pérennité du projet.DEENA WHITEDirectrice scientifique, centre <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong>partage <strong>de</strong>s savoirs InterActionsAu centre InterActions, nous privilégions l’exercice <strong>de</strong>l’évaluation dans une perspective <strong>de</strong> développement<strong>de</strong>s connaissances, <strong>de</strong> soutien à la pratique et à la prise<strong>de</strong> décision ainsi que la promotion <strong>de</strong> la réflexion surles pratiques. La présence d’une culture d’évaluationparticipative au sein du <strong>CSSS</strong>, et plus largement au seindu territoire, contribue inévitablement à l’amélioration<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s services aussi bien que <strong>de</strong>s conditionssociales et collectives. L’évaluation est d’abord unmoyen <strong>de</strong> renforcer le pouvoir d’agir <strong>de</strong>s participantsplutôt qu’une fin en soi.TransMissions • Volume 9 numéro 2 • Été <strong>2012</strong>


Programme <strong>de</strong> bourses d’étu<strong>de</strong>s du centre <strong>de</strong>recherche InterActionsLe centre <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> partage <strong>de</strong>s savoirs InterActions a lancé un nouveau programme <strong>de</strong> boursesd’étu<strong>de</strong>s en <strong>2012</strong>. Ce programme vise à soutenir les étudiants inscrits dans un programme universitaire <strong>de</strong>maîtrise ou <strong>de</strong> doctorat dont les travaux correspon<strong>de</strong>nt et contribuent au créneau <strong>de</strong> recherche du centre :l’articulation <strong>de</strong>s réseaux publics, communautaires et familiaux face aux problèmes complexes. Les étudiantséligibles doivent être supervisés par un chercheur du centre <strong>de</strong> recherche.Nous félicitons nos <strong>de</strong>uxrécipiendaires <strong>de</strong>s bourses d’étu<strong>de</strong>spour l’année 2011-<strong>2012</strong> :Danielle Pelland, candidate à lamaîtrise en travail social, Universitédu Québec en Outaouais.Titre du projet : Intégration etréintégration sociale <strong>de</strong>s personnesayant un problème <strong>de</strong> santé mentalegrave et persistant.Sous la direction <strong>de</strong> NathalieSt‐Amour et <strong>de</strong> Jacques L. BoucherTransMissions • Volume 9 numéro 2 • Été <strong>2012</strong>Marie-Pascale Pichette, candidate àla maîtrise en santé communautaire,Université <strong>de</strong> Montréal.Titre du projet : Développementlangagier <strong>de</strong>s enfants montréalais :étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas <strong>de</strong> l’articulationproblème-solution par les acteurs dumilieu.Sous la direction d’Angèle Bilo<strong>de</strong>auet <strong>de</strong> Lise GauvinEt le récipiendaire <strong>de</strong> la bourse dufonds Marie-Anne-Lavallée :Alain Houle, candidat à la maîtriseen sociologie, Université <strong>de</strong> MontréalTitre du projet : La coévolution <strong>de</strong> lastructure relationnelle et du registre<strong>de</strong> normes <strong>de</strong> l’aidant : l’objectivationpar l’analyse <strong>de</strong> la structurerelationnelle et du discours.Sous la direction <strong>de</strong> NormandCarpentierDeena White, directrice scientifique, Danielle Pelland, récipiendaire, Marie-Pascale Pichette,récipiendaire, Alex Battaglini, adjoint à la mission universitaireNormand Carpentier, directeur <strong>de</strong> recherche, Alain Houle, récipiendaire, Alex Battaglini, adjoint à lamission universitaire, Deena White, directrice scientifique


La Fondation Gracia : partenaireindispensableL’Interface ⏐ Page 15Par Denise Gagnon, conseillère aux communicationsRÉALISATIONS 2011Afin <strong>de</strong> répondre aux besoins <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts en soins <strong>de</strong> longue durée, <strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> la collectivité qui utilisentles services <strong>de</strong>s CLSC, ou même <strong>de</strong>s professionnels et du personnel qui oeuvrent auprès d’eux, la Fondation Graciaa investi près <strong>de</strong> 550 000 $ en 2011. Plusieurs projets d’amélioration <strong>de</strong>s milieux <strong>de</strong> vie, achats d’équipements ouactivités <strong>de</strong> loisirs ont été rendus possibles grâce à la générosité <strong>de</strong>s partenaires et donateurs <strong>de</strong> la Fondation.UN PARTENARIAT REMARQUABLENon seulement la Fondation Gracia tente <strong>de</strong> répondre le mieux possible aux activités et projets annuels <strong>de</strong> laclientèle du <strong>CSSS</strong>, mais par son approche créatrice, elle s’investit également dans <strong>de</strong>s projets novateurs pour leplus grand bénéfice <strong>de</strong> clientèles spécifiques du territoire. En effet, en 2011, elle a versé plus <strong>de</strong> 150 000 $ à <strong>de</strong>uxorganismes du territoire soit La Corbeille et le Relais laurentien.Cette année, elle a choisi <strong>de</strong> s’associer à la mise sur pied <strong>de</strong> la Maison <strong>de</strong> l’Enfance <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong> parl’investissement <strong>de</strong> tout près <strong>de</strong> 1 M$. Un apport inestimable dédié aux familles et jeunes enfants défavorisés dansle but <strong>de</strong> les ai<strong>de</strong>r à avoir un meilleur accès à <strong>de</strong>s services médicaux et sociocommunautaires <strong>de</strong> qualitéCLASSIQUE ANNUELLE DE GOLF <strong>2012</strong>, 12 e ÉDITIONDe gauche à droite : Alfredo Pérez, prési<strong>de</strong>nt du conseil d’administration, Fondation Gracia, Daniel Corbeil, directeur général, <strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>, Micheline Dupont-Legault, prési<strong>de</strong>nte du conseil d’administration, Caisse populaire <strong>Saint</strong>-Joseph-<strong>de</strong>-Bor<strong>de</strong>aux, Martin Gilbert, prési<strong>de</strong>nt-directeur général,Médic-Or, ressource en personnel médical et infirmier, Magalie Grégoire, prési<strong>de</strong>nte et directrice générale, Les Services Immédic, Geneviève Hotte, prési<strong>de</strong>nte du conseild’administration, <strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>, Marie-Clau<strong>de</strong> Sauvé, directrice générale, Fondation GraciaAbsents <strong>de</strong> la photo : Richard Lord, prési<strong>de</strong>nt et chef <strong>de</strong> la direction, Quincaillerie Richelieu, Alain Bissonnette, coordonnateur aux projets spéciaux, Fondation Gracia


L’Interface ⏐ Page 16Événement 0- 5 ansActivité <strong>de</strong> réseautage par et pour les acteurs enpetite-enfance <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>–<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>Par Sophie Deleuil-Millette et Dorothée Lacroix, organisatrices communautairesAu mois d’avril <strong>de</strong>rnier, l’ensemble <strong>de</strong>s acteursintervenant auprès <strong>de</strong>s 0-5 ans et <strong>de</strong> leurs parentsétaient conviés à un événement <strong>de</strong> réseautage. Plus<strong>de</strong> 80 membres <strong>de</strong>s tables <strong>de</strong> concertation en petiteenfance<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong> et <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong> sesont réunis dans une chaleureuse ambiance. La gran<strong>de</strong>majorité <strong>de</strong> l’équipe périnatalité du <strong>CSSS</strong> était présente.Cet événement avait pour objectif <strong>de</strong> permettre auxdifférents acteurs en petite-enfance <strong>de</strong> se rencontrerafin <strong>de</strong> nouer <strong>de</strong>s contacts personnels, <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s liensplus étroits et ainsi, d’améliorer les références entre lesdifférents organismes et institutions du territoire.Les participants ont d’abord pu échanger autour <strong>de</strong>mises en situation où ils <strong>de</strong>vaient définir collectivementun plan d’intervention pour répondre aux situations qui leur étaient présentées. Par la suite, une dynamique etbruyante séance <strong>de</strong> Speed-Dating professionnel a permis à chacun d’entre eux <strong>de</strong> réseauter davantage. Le jeufinal a, quant à lui, permis à tout le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> tester leurs connaissances dans une sympathique ambiance <strong>de</strong>compétition.Le contexte ludique et la souplesse <strong>de</strong> la formule ontété fortement appréciés. Cela a permis aux personnesd’échanger, <strong>de</strong> se rencontrer en groupe lors <strong>de</strong>smises en situation et du jeu final et <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s lienspersonnalisés lors du Speed-Dating.Cet événement a été un franc succès et les objectifs ontété largement atteints. Les participants ont souhaité sareconduction et ont émis le souhait d’en savoir plus surleurs collègues qui interviennent auprès <strong>de</strong>s 0-5 ans et<strong>de</strong> leurs parents. Une formule gagnante à répéter!Comité organisateurJulie Grondin (La Maison <strong>de</strong>s parents <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>), Chantale Galimi (Table <strong>de</strong> concertationjeunesse <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>), Suzie Landreville(Maison <strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>), Isabelle Gervais(Au cœur <strong>de</strong> l’enfance), Lise Lacombe (Arrondissement<strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>), Sophie Deleuil-Millette et DorothéeLacroix (<strong>CSSS</strong>)


L’Interface ⏐ Page 17Une journée dans lavie <strong>de</strong> ... Nicole Exina, chefd’unité <strong>de</strong> viePar Alexandre Provencher, consultant en communicationNicole Exina travaille au Centre d’hébergementNotre-Dame-<strong>de</strong>-la-Merci en tant que chef d’unité<strong>de</strong> vie du 1 er Nord. Après avoir occupé ce poste enintérim durant un an, elle a décidé d'y postuler pourfinalement y être nommée! En tant que chef d’unité<strong>de</strong> vie, elle doit veiller au bon fonctionnement<strong>de</strong> son équipe et <strong>de</strong>s soins promulgués. Plusieursinfirmières, infirmières auxiliaires, préposés auxbénéficiaires et inhalothérapeutes travaillentnotamment à ses côtés afin <strong>de</strong> prodiguer <strong>de</strong>s soinsaux 38 rési<strong>de</strong>nts qui composent son unité.UN TRAVAIL 24H SUR 24HNicole Exina ne s’en cache pas, elle occupe un postetrès <strong>de</strong>mandant. Elle assure toutes les activités <strong>de</strong>son unité. Ceci implique donc <strong>de</strong> choisir les bonnesressources humaines, matérielles et financièresafin d’assurer les meilleurs soins pour les rési<strong>de</strong>ntsqui y vivent. Elle doit coordonner trois quarts <strong>de</strong>travail par jour puisque les rési<strong>de</strong>nts nécessitent <strong>de</strong>ssoins le matin, le jour et la nuit. Par ailleurs, elle doitégalement être alerte aux éclosions infectieuses quipeuvent survenir en tout temps.Nicole Exina a amorcé sa pratique en 1995 à lasuite <strong>de</strong> l’obtention <strong>de</strong> son diplôme. Elle a travaillédans plusieurs hôpitaux et centres d’hébergementpour finalement s’établir au Centre d’hébergementNotre-Dame-<strong>de</strong>-la-Merci. Elle témoigne <strong>de</strong>beaucoup d’amour envers son travail. Comme ellele mentionnait en entrevue, elle s’attache beaucoupaux rési<strong>de</strong>nts. Elle avoue qu’il est très difficile <strong>de</strong> sedétacher du plancher après plusieurs années dansle feu <strong>de</strong> l’action. Elle intervient à l'occasion dansles sections en effectuant certaines techniques quilui permettent <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r un lien privilégié avec laclientèle et se maintenir à jour.Dynamique et souriante, Nicole Exina est un exemple. En plus d’être mère <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux enfants, elle est uneemployée passionnée qui dirige une équipe unie et énergique. À ce chapitre, elle a remporté un prix <strong>de</strong>reconnaissance <strong>de</strong>s paires dans la catégorie gestionnaire infirmière lors <strong>de</strong> la Journée <strong>de</strong> l’infirmière 2011.Ceci démontre bien son très grand professionnalisme et l’appréciation <strong>de</strong>s gestionnaires et du personnel quitravaillent auprès d’elleNicole Exina


L’Interface ⏐ Page 18Unechampionneparmi nous!Par Denise Gagnon, conseillère aux communicationsChristiane Bouchard (au centre <strong>de</strong> la photo)Christiane Bouchard, physiothérapeute au CLSC <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>, s’est démarquée lors <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux compétitions sportivesrécemment. En effet, le 10 juin <strong>de</strong>rnier lors du championnat<strong>de</strong> tricross <strong>de</strong> l’est <strong>de</strong>s États-Unis en Virginie, elle est arrivéeen première place dans sa catégorie. Elle récidivait le19 juin avec une troisième place au championnat tricrossdu mon<strong>de</strong> ITU. Elle participera au championnat du mon<strong>de</strong>xterra à Maui à Hawaii, le 28 octobre prochain. Bravo à cetteprofessionnelle qui met en pratique <strong>de</strong> façon manifeste lediscours sur l’importance d’être en forme!Le <strong>CSSS</strong> était présentPar Alexandre Provencher, consultant en communicationMarjolaine Larocque et Abdou Lat Fam, organisateurscommunautaires, ont animé un atelier sur les enjeux <strong>de</strong>la mobilisation citoyenne en contexte d’immigrationrécente dans le territoire du <strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux-<strong>Cartierville</strong>-<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>. Celui-ci s’est tenu dans le cadre ducolloque du Regroupement québécois <strong>de</strong>s intervenantset intervenantes en action communautaire (RQIIAC) les31 mai et 1 er juin <strong>2012</strong> à Montréal.L’atelier proposait une réflexion commune sur lamobilisation citoyenne en contexte d’immigration.Plusieurs questions ont été débattues lors <strong>de</strong> cetatelier telles que : quels sont les outils qui favorisent lamobilisation <strong>de</strong>s immigrants à l’intérieur <strong>de</strong>s différentesinitiatives <strong>de</strong> quartier? Quelles sont les stratégies <strong>de</strong>mobilisation et les conditions gagnantes pour interpeller les nouveaux arrivants dans une perspective <strong>de</strong>développement local? Comment susciter une relation gagnant-gagnant entre la population immigrante et lesinstitutions ou organismes locaux?Les <strong>de</strong>ux ambassa<strong>de</strong>urs du <strong>CSSS</strong> étaient le plus à même <strong>de</strong> répondre à ces questions <strong>de</strong> par leur gran<strong>de</strong>expérience. Nous les félicitons!


L’Interface ⏐ Page 19Une rencontre éclairanteL'abbé Raymond Gravel lors <strong>de</strong> sa conférencePar Alexandre Provencher, consultant en communicationLe comité <strong>de</strong>s usagers du <strong>CSSS</strong> a tenu son assembléegénérale annuelle le mercredi 6 juin <strong>de</strong>rnier. Celle-cipermettait aux membres <strong>de</strong> rencontrer les usagers duterritoire, <strong>de</strong> discuter avec eux <strong>de</strong> leurs réalisations et<strong>de</strong> les tenir informés du fonctionnement du comité.En cette année d’élections, l’assemblée généraleannuelle a permis d’élire six représentants :• Réal Cloutier• Pierrette Guillaud• Aïda Karibian• Daniel Leduc• Patrice Livetan• Jacques Va<strong>de</strong>boncoeurPour finaliser la composition du nouveau comité<strong>de</strong>s usagers, chacun <strong>de</strong>s quatre comités <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nts<strong>de</strong>vra déléguer un <strong>de</strong> leurs membres pour y siéger.Réal Cloutier, Daniel Leduc, Jacques Va<strong>de</strong>boncoeur, PatriceLivetan, Pierrette Guillaud et Aida KaribianPour le comité <strong>de</strong>s usagers, cet événement s’avéraitun moment propice pour parler <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>susagers, <strong>de</strong> la vie en centre d’hébergement et <strong>de</strong>la notion <strong>de</strong> don <strong>de</strong> soi. C’est pour cette raison quel’invitation a été lancée à l’abbé Raymond Gravelafin qu’il livre une conférence sur ces sujets. Ayantœuvré dans la vie politique et religieuse du Québec,M. Gravel a volubilement articulé ses propos sur lesaidants naturels. Selon lui, 90 % <strong>de</strong>s Québécois ensont à différents égards sans même le savoir. « Êtreaidant naturel, c’est bon pour tous, l’État, la famille, lesparents, les amis. Par amour, nous <strong>de</strong>vons ai<strong>de</strong>r sansnous sentir coupables et sans dépasser nos limites. »M. Gravel a dénoncé le manque <strong>de</strong> ressources pourles aidants naturels et l’absence d’une reconnaissance<strong>de</strong> l’État envers ceux-ci. À la suite <strong>de</strong> sa conférence,l’abbé s’est joint aux participants afin <strong>de</strong> poursuivre ladiscussion. La soirée s’est terminée autour d’un légergoûter.Finalement, cet événement a permis <strong>de</strong> clore uneautre année d’activités du comité <strong>de</strong>s usagers.Tenez-vous informés <strong>de</strong> leurs prochaines actions etrencontres. Pour ce faire, visitez le site Web du <strong>CSSS</strong>sous la section Droits et recours


L’Interface ⏐ Page 20Le <strong>CSSS</strong> près <strong>de</strong> sacommunautéPar Alexandre Provencher, consultant en communicationQuelques représentants du <strong>CSSS</strong>, dont Daniel Corbeil directeur général et Louise Mercier, responsable <strong>de</strong>scommunications, se sont rendus au séminaire ASAP <strong>2012</strong> (Apni Sehat Apni Parvah) le samedi 21 avril <strong>de</strong>rnier.Cet événement a été organisé par la Sikh Youth Competitions Committee et visait à sensibiliser cette communautésur l’importance d’une bonne santé. Les quelques 300 participants ont pu bénéficier gracieusement <strong>de</strong> servicesprofessionnels tels <strong>de</strong>s prises <strong>de</strong> sang et <strong>de</strong> pression artérielle.Pour l’occasion, le ministre <strong>de</strong> la Justice et député <strong>de</strong><strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>, Jean-Marc Fournier, s’est déplacé et aprésenté un discours qui précédait la tenue <strong>de</strong> quatreconférences. Celles-ci ont été livrées par quatre mé<strong>de</strong>cins<strong>de</strong> la communauté et s’articulaient sur <strong>de</strong>s sujets reliés à lasanté. Les participants ont pu leur poser <strong>de</strong>s questions etrecevoir <strong>de</strong>s réponses.Le <strong>CSSS</strong> tenait un kiosque d’information et remettait <strong>de</strong>sdépliants expliquant les services offerts sur le territoire. Ils’agissait d’une bonne occasion pour le <strong>CSSS</strong> <strong>de</strong> favoriser<strong>de</strong>s liens privilégiés avec cette communautéAlexandre Provencher, Louise Mercier, Daniel Corbeil, HarmanjitSingh, Jean‐Marc Fournier105 ans : une fête bien méritée!Par Marie-Clau<strong>de</strong> Allard, technicienne en communicationM me Gisèle Chalifour, rési<strong>de</strong>nte au Centre d’hébergement <strong>Saint</strong>-Joseph-<strong>de</strong>-la-Provi<strong>de</strong>nce a fêté ses 105 ans le 20 juin <strong>de</strong>rnier.Entourée <strong>de</strong> sa famille et <strong>de</strong>s membres du personnel, elle aété couverte d’éloges. En plus <strong>de</strong> ses nombreux ca<strong>de</strong>aux, <strong>de</strong>belles visites ont agrémenté cette journée mémorable. Eneffet, M. Pierre Gagnier, maire <strong>de</strong> l’arrondissement Ahuntsic-<strong>Cartierville</strong> et M me Christine St-Pierre, ministre <strong>de</strong> la Culture,<strong>de</strong>s Communications et <strong>de</strong> la Condition féminine, sont venuslui offrir leurs vœux d’anniversaire. Son coup <strong>de</strong> cœur a été laprésence <strong>de</strong> son chanteur préféré, Michel Louvain. En plus <strong>de</strong>lui apporter <strong>de</strong> belles fleurs, il lui a chanté « La Dame en bleue ».Quelle belle surprise!Gisèle Chalifour et Michel LouvainCette femme au regard allumé, a œuvré à titre <strong>de</strong> greffièrependant <strong>de</strong> longues années et a toujours accordé une gran<strong>de</strong>importance à la langue française en gardant contact avec safamille grâce à ses talents en écriture. Elle aime toujours lamusique et profite pleinement <strong>de</strong> chaque instant <strong>de</strong> sa vie


Inauguration <strong>de</strong> la salleSnoezelenL’Interface ⏐ Page 21S’est tenue, le mercredi 25 avril <strong>de</strong>rnier, l’inauguration <strong>de</strong> la salle Snoezelen au Centre d’hébergement <strong>de</strong> <strong>Cartierville</strong>.Plus d’une centaine d’employés et rési<strong>de</strong>nts ont participé à cette activité porte ouverte. En plus <strong>de</strong> faire une visite<strong>de</strong> la salle, du café et un léger goûter étaient servis. L’objectif <strong>de</strong> cette activité était <strong>de</strong> faire connaître la salle et sescommodités aux employés. Line Ladouceur, éducatrice spécialisée, travaille <strong>de</strong>puis plusieurs mois pour mener à termece projet. L’inauguration <strong>de</strong> la salle s’avérait le point <strong>de</strong> départ <strong>de</strong> cette nouvelle approche.QU’EST-CE QU’UNE SALLE SNOEZELEN?Par Alexandre Provencher, consultant en communicationLa signification <strong>de</strong> ce terme provient d’une contraction entre <strong>de</strong>ux mots néerlandais doezelen (somnoler) et snueffelen(explorer). Bien plus qu’une salle, Snoezelen est une approche pour différentes clientèles proposant un environnementinteractif. Par cette activité thérapeutique, <strong>de</strong>s expériences sensorielles et une stimulation <strong>de</strong>s cinq sens impliquent<strong>de</strong>s résultats immédiats. L’approche Snoezelen possè<strong>de</strong> plusieurs avantages et procure <strong>de</strong> nombreux bénéfices auxrési<strong>de</strong>nts. En plus d’améliorer notamment le niveau d’éveil, elle offre un moment <strong>de</strong> détente aux rési<strong>de</strong>nts et bâtit unmoment <strong>de</strong> confiance mutuelle avec le professionnel. Il s’agit d’une approche utilisée à plusieurs endroits dans le mon<strong>de</strong>.Nicole Perrier et Line LadouceurAu Centre d’hébergement <strong>de</strong> <strong>Cartierville</strong>, la salle Snoezelen est réservée aux rési<strong>de</strong>nts. Ceux-ci sont exposés à <strong>de</strong>s expériencessensorielles <strong>de</strong>vant le professionnel qui juge quel sens est le plus proéminent. Une musique classique douce jouecontinuellement <strong>de</strong> manière à stimuler l’ouïe. Des images projetées sur un téléviseur, une atmosphère feutrée et <strong>de</strong>s cylindres<strong>de</strong> bulles lumineuses habitent la salle et attirent la vue <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts. Différents objets peuvent être manipulés etpossè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s textures particulières. La chaise berçante invite à la relaxation. Des objets vibrants stimulent également letoucher. Finalement, <strong>de</strong>s coussins odorants rappellent l’arôme <strong>de</strong>s champs <strong>de</strong> lavan<strong>de</strong> qui offrent <strong>de</strong>s bienfaits relaxants.Cette salle a été réalisée en gran<strong>de</strong> partie grâce à la Fondation Gracia qui a contribué financièrement au projet. Parailleurs, la responsable, Line Ladouceur, a déjà amorcé l’utilisation <strong>de</strong> la salle et elle témoigne <strong>de</strong> ses résultats positifs.À ses dires : « cette salle n’apporte que du positif pour nos rési<strong>de</strong>nts. Ils en ressortent apaisés. Parfois même, quelquesrési<strong>de</strong>nts nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt d’y aller <strong>de</strong> leur propre chef! » Ceci certifie le bien-fondé <strong>de</strong> cette pratique et <strong>de</strong> son implantationau Centre d’hébergement <strong>de</strong> <strong>Cartierville</strong>. Elle remercie Nicole Perrier, directrice <strong>de</strong>s services à la clientèle, pour laconfiance qu’elle a témoignée envers le projet


L’Interface ⏐ Page 22Nominations<strong>de</strong> cadresPar Michèle Lachance, chef du Service dotation et avantages sociauxYves GouletJoanie ParadisYves GouletChef d'activités au Centred’hébergement Notre Dame-<strong>de</strong>-la-Mercidébut le 12 mars <strong>2012</strong>Détenteur d'un baccalauréat en soinsinfirmiers, Yves Goulet travaillait <strong>de</strong>puis 2004comme infirmier clinicien au <strong>CSSS</strong> Sud-OuestVerdun.Caroline GrenierChef d'administration <strong>de</strong> programmesSAD (DSPPA)début le 2 avril <strong>2012</strong>Caroline GrenierDétentrice d'un baccalauréat en sciencespolitiques et inscrite à un certificat en gestion <strong>de</strong>s établissements, CarolineGrenier travaille <strong>de</strong>puis 1995 au sein <strong>de</strong> notre <strong>CSSS</strong> à titre d'agenteadministrative.Joanie ParadisChef du Service alimentaire au Centre d’hébergement <strong>Saint</strong>-Joseph-<strong>de</strong>-la-Provi<strong>de</strong>nce et au Centre d’hébergement <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>(intérimaire) début le 12 mars <strong>2012</strong>Détentrice d'un baccalauréat en nutrition et inscrite à un certificat en gérontologie, JoanieParadis travaille <strong>de</strong>puis 2010 au sein <strong>de</strong> notre <strong>CSSS</strong> à titre <strong>de</strong> diététiste nutritionniste.Fête <strong>de</strong> la famille à <strong>Cartierville</strong> : le <strong>CSSS</strong>était au ren<strong>de</strong>z-vousPar Denise Gagnon, conseillère aux communicationsLe 9 juin <strong>de</strong>rnier se tenait la 10 e édition <strong>de</strong>la Fête <strong>de</strong> la famille <strong>de</strong> l’arrondissementd’Ahuntsic-<strong>Cartierville</strong>. Le <strong>CSSS</strong> était présent,notamment par la tenue d’un kiosque quia permis <strong>de</strong> faire connaître nos services enpérinatalité et petite enfance. Francy Morejon,éducatrice spécialisée a en effet remis <strong>de</strong> ladocumentation toute la journée aux parentsprésents. Une autre belle démonstration <strong>de</strong>notre action dans la communautéFrancy Morejon, éducatrice spécialisée


L’Interface ⏐ Page 23Remerciements <strong>de</strong> lapart <strong>de</strong>s familles et prochesNotre <strong>CSSS</strong> reçoit régulièrement <strong>de</strong>s messagesd’appréciation <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s familles, rési<strong>de</strong>nts, prochesou usagers externes <strong>de</strong> ses services, en voici quelquesextraits.Un autre message <strong>de</strong> remerciementsadressé au personnel et aux bénévolesdu Centre d’hébergement Notre-Dame-<strong>de</strong>-la-Merci du 2 e Nord pour leursoutien à leur cher parent, M. MarcelArchambault.Beaucoup <strong>de</strong> témoignages ont étéadressés au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnièressemaines aux équipes <strong>de</strong>s soinspalliatifs à domicile <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux CLSCet du Centre d’hébergement Notre-Dame-<strong>de</strong>-la-Merci. Des messages quien disent long sur le dévouement,l’humanisme et la délicatesse <strong>de</strong> ceséquipes qui accompagnent ces familleséprouvées par la perte d’un être cher.La famille <strong>de</strong> M me Christiane Rayesremercie sincèrement le personneldu Centre d’hébergement <strong>Saint</strong>-Joseph-<strong>de</strong>-la-Provi<strong>de</strong>nce, et toutparticulièrement M me MoniqueLavertue, pour leur dévouement et leurcompassion.Un sincère merci a été adressé aupersonnel du Centre d’hébergement <strong>de</strong><strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong> qui s’est dévoué auprès<strong>de</strong> M me Isabel Savignac Mercille.Automne <strong>2012</strong>Séances régulières du conseil d’administrationLundi le 24 septembre <strong>2012</strong> àcompter <strong>de</strong> 18 h 30Lundi le 29 octobre <strong>2012</strong> àcompter <strong>de</strong> 18 h 30Centre d’hébergement <strong>de</strong><strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>Centre d’hébergement<strong>Saint</strong>-Joseph-<strong>de</strong>-la-Provi<strong>de</strong>nceAutomne <strong>2012</strong>Tombée <strong>de</strong>s articles : 12 octobre <strong>2012</strong>Prochain numéroParution : 31 octobre <strong>2012</strong>

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