13.07.2015 Views

Garkuwa - Nigerdiaspora

Garkuwa - Nigerdiaspora

Garkuwa - Nigerdiaspora

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

GARKUWAHebdomadaire d’informations générales et d’analyses paraissant tous les vendredisN° 06 - du 19 au 25 février 2010 - Prix : 300 FChefferie de SaéSabouaLa familleJanjouna enrang disperséP. 3Coup d’État du 18 févrierL’éternel recommencementTard dans la nuit de ce jeudi, on a pu finalement mettre un nom surle groupe qui a fomenté le coup d’État militaire de ce jour. Le ConseilSuprême pour la Restauration de la Démocratie CSRD a revendiquéce coup de force. Trois officiers supérieurs, dont le colonel DjibrillaHima, qui a déjà participé au push du 18 février, on revendiqué lerenversement du régime du président Tandja, mettant ainsi fin à la6ème République.Depuis 13heures, ce jeudi, l’information a vite fait le tour du Nigerà travers les portables, sur un coup d’État militaire qui était encours de perpétration. Après la confusion des premières heures, on apu rassembler quelques informations sur certains des événementsde cette journée. Des coups de feu d’armes automatiques et de groscalibres 12.7 ont été entendus, loin dans la capitale. Les informationscommencent à filtrer ; Cela se passe aux alentours de la présidencede la République. Puis, des témoins affirment avoir vu des corpsdes militaires transportés à l’hôpital national de Niamey. On annonceaux premières heures, au moins la mort de quatre combattants.Cette tentative de coup de force, dont l’échec a été annoncé, puisinformée plus tard dans la journée, marque un nouvel épisode dansla situation de crise qui prévaut au Niger. Selon les premières informations,le président Tandja a été enlevé par les putschistes quiauraient à leur tête, un certain commandant Adamou Harouna. Lesnigériens ont désespérément attendu un communiqué des auteurs ducoup d’état dans la soirée, communiqué qui n’est finalement tombéque vers 22 heures.Cette absence de communication, a montré une certaine insuffisancede coordination des putschistes. La télévision et la radio publiques,qui généralement, sont un signe de la réussite d’un coup deforce, ont normalement poursuivi leur programme, jusqu’à 19heures,avant d’interrompre son cours normal. Que va-t-il se passer dansles heures et jours à venir ? C’est la grosse interrogation que se posenttous les nigériens aujourd’hui, d’autant plus que les militairesqui se sont emparés du pouvoir, ont mis trop de temps à se faireconnaitre. Ce qui relance encore les spéculations, sur la préparationde ce coup, et de l’identité de ses vrais auteurs.Ce coup d’État, le troisième qu’à connu le Niger en vingt ans, constitueune nouvelle épreuve pour les nigériens, qui n’arrivent toujourspas à se sortir de ce cercle infernal, de perpétuels coups d’État.EntretienÀ cœur ouvert avec le PDG du groupeOLGA, Oumarou Laouali GagoEditorialLa chasse aux fantômesC’est un peu le sens à donner à cette opération de recensement des fonctionnairesde la fonction publique, lancée la semaine dernière par le gouvernement dela République du Niger. Si cette opération qui en principe, a duré 72heures, estsaluée dans son esprit, elle est à l’image de ces initiatives qui pullulent ces dernierstemps et qui sont remplies de paradoxe, d’impréparation et de précipitation.Les acteurs de cette même fonction publique l’avoueraient volontiers, il existeau Niger, des milliers de fonctionnaires fictifs, dont la paie est toujours virée dansles différentes paieries, et touchées par des mains invisibles. Un recensementd’urgence est-il une solution définitive au problème ? De part les embouteillages etobstructions des voies que nous avons constatés au niveau des différentes mairieset des directions régionales de l’Éducation, il est clair, que les contractuels etappelés du service civique national, constituent le plus gros lot et visiblement leplus concerné, par cette opération.Il se pose en réalité, deux problèmes : d’abord, l’approche. Que de mettre lesconcernés sur l’affaire, c’est-à-dire, procéder eux-mêmes à la régularisation deleur situation, pourquoi, le gouvernement n’a pas instruit les gouverneurs-préfetsmairesà procéder simplement à la vérification physique de tous ceux qui prétendentréellement travailler pour l’État. Ça aurait été plus efficace et on aurait économisé72h d’absence de travail. Et cela n’a, pour autant, pas réglé le problème desagents doubles. Ceux qui sont en même temps contractuels et appelés du servicecivique, puisque le recensement ne permet pas de détecter cette fraude assezgénéralisée.Deuxièmement, le temps imparti, 3 jours pour justifier sa présence et mettreà jour ses papiers (certificat de mariage, nationalité, acte de naissance, diplôme,décision d’affectation, casier judiciaire…), c’est le principal grief formulé par lescentaines d’enseignants croisés sur le circuit. Le principal casse-tête de cesfonctionnaires, est la fameuse décision d’affectation que devraient délivrer lesgouverneurs des régions. C’est ce document qui pourrait coûter à beaucoup leuremploi, parce qu’ils ne l’ont jamais possédé.La désorganisation des services des directions régionales de l’Éducation,décriée par exemple par les enseignants contractuels à cette occasion, est révélatricedu désordre qui règne à la fonction publique et dans les services déconcentrés.Dans les ministères également, le chevauchement des contractuels etappelés du service civique, doublement rémunérés, avec la complicité de certainscadres de l’administration, est le casse-tête que seule la numérisation desdonnées, sur toute la chaine, pourra resoudre.Bref, dans cette affaire, il est révélé, que tout se passe de façon artisanale, etce n’est pas ce semblant de recensement qui va mettre fin à la pratique qui aencore de beaux jours devant elle. Quelques enseignants contractuels qui n’ontpas pu réunir leurs documents à temps, et quelques fonctionnaires, seront victimesde cette opération, pendant un certain temps, avant de réussir à se faireréintégrer, par un autre circuit, et la vie continue à la fonction publique !Page 5Ali Abdou<strong>Garkuwa</strong> N° 06 - du 19 au 25 Février 20101


SpiritualitéLes règles et les lochiesLa règle juridique qui s’applique à lafemme se trouvant dans cette situation.Si elle est une habituée des menstrues, avantla saignée du sang décomposé, c’est-à-direqu’elle a déjà une habitude connue au cours dechaque mois et qu’elle connaissait la durée decycle, alors elle abandonne la prière et le jeune,ainsi que tout ce que les menstrues imposent decesser pendant leur période seulement. Après lafin de la période connue des menstrues, elle selave, puis célèbre la prière et accomplit tout ceque l’écoulement du sang des règles lui interdit,même si le sang continue à couler après cela.Par contre si elle n’était pas une habituée ou alorselle l’était mais avait oublié son moment précis oule nombre de jours (durée), elle doit agir de façondifférente.Premier cas de figure :Qu’elle arrive à différencier sa composition.Par exemple, il lui arrive de le voir couler tantôt decouleur noire, tantôt de couleur rouge. Dans cecas, elle suspend la prière et abandonne tout ceque les menstrues lui interdisent pendant l’écoulementdu sang de couleur noire, puis elle selave, prie et exerce tout ce qu’elle a abandonnéau cours de l’écoulement du sang noire, ensuiteelle se lave, célèbre la prière, jeûne et il lui estillicite de faire tout ce que les menstrues lui ontinterdit.Deuxième cas de figure :Elle n’arrive pas à distinguer son sang ni parune couleur noire ou autre. Dans ce cas-ci, ellese considère en état de menstrues en observantau cours de chaque mois, la période la plus longuedes menstrues, 6 jours, 7 jours, ensuite ellese lave, prie jeune et pratique tout ce qu’elle asuspendu pendant la période des menstrues. Lafemme qui observe l’écoulement de ce sangputrefié, doit se laver avant de célébrer chaqueprière et lui est recommandé de faire ses ablutionsà chaque prière.Il lui est également licite de prier Zouhour etAssar au même moment, tout comme elle peutréunir Maghrib et Icha’I, il lui revient de surcroît,de chercher à éviter d’être entachée de sang,mais elle continuera de prier même si une goûtede sang tombe.Les lochiesLes lochies représentent l’écoulement dusang de l’utérus provoqué par l’accouchement.En matière de traitement juridique, les lochiessubissent les mêmes règles que les menstrues,ainsi toute femme se trouvant dans ce cas, doitrespecter les mêmes interdits des menstrues. Iln’existe pas de durée plus courte en matière delochies. Lorsque le sang cesse de couler, elle selave, prie, jeûne et accomplit tout ce qu’elle nepouvait pas faire pendant la période des menstrues.La durée la plus longue des lochies estquarante jours (40 jours). Quand elle atteint cettedurée, elle se lave, accomplit la prière. L’écoulementdu sang, après ces quarante jours, est considérécomme du sang en putrefaction, elle appliqueà sa situation-ci les règles de l’Is-tihadah.Si la femme observe un ou deux jours avant l’accouchement,une saignée qui annonce l’approchede l’enfantement, ce sang est un sang menstruel,elle suspend automatiquement la prière etle jeûne.Après un ou deux jours de l’accouchement,si l’écoulement du sang est interrompu, elle selave en ce moment mais s’il reprend après cetarrêt et avant les quarante jours, elle considèrece sang comme une partie liée aux menstrues.Apres la durée de quarante jours, si elle voitle sang couler et que cet écoulement coïncideavec sa période des menstrues mensuelles, cesang est alors classé au même titre que les menstrues,sinon il relève du sang en putrefaction.Quand la femme enceinte qui voit le sangcouler, elle doit appliquer les règles de l’Is-tihadah.Si la femme avorte et qu’elle constate que lefoetus a déjà pris la forme humaine, elle observeles mêmes règles qui s’appliquent aux menstrues,elle cesse de prier, de jeûner jusqu’à ce que lesang cesse de couler, dans le cas contraire elleapplique les règles de l’Is-tihadah.Les règles généralesLa femme en état de menstrues ou en Is-Tihadah ou celle qui a l’habitude d’accoucher,toutes doivent prendre des précautions, afin d’éviterde salir leur corps ou leur habits, sinon ellesdoivent laver la parties du corps ou l’habit entaché.La femme peut se rendre compte de l’interruptionde l’écoulement sanguin à partir de deuxchoses qui sont :1- Goûte blanche : c’est un liquide blanc dontla parution annonce la fin de l’écoulement sanguin.2- Desséchement : c’est le fait que la femmeenfonce dans son organe génital du coton aprèsla cessation de l’écoulement sanguin, puis ellesort le coton non sec, non imbibé.3- La femme en état de menstrues et delochies, doit se laver à la fin de l’écoulement sanguinimmédiatement, si cela coïncide avec le tempsde prière.4- La femme en règle, en état de lochies,rembourse le jeûne seulement sans la prière5- Il est interdit à la femme en règles et enétat de lochies de : prier, jeûner, entrer dans lamosquée, lire le Coran, avoir des rapportssexuels, faire le tour de la Ka’aba.6- Il est permis d’embrasser la femme en règles,en état de menstrues, elle peut évoquerAllah, accomplir les rites du Hadj, de l’oumra saufle Tawaf.7- Le corps, les habits de la femme en étatdes menstrues et de lochies sont propres à l’exceptionde ce que le sang souillé a touché. Sesrepas, ses vêtements sont licites à l’image dureste de ses activités parce que son corps estpur.Cheick Habou Saley Abou RamlahAgence privée de CommunicationGARKUWAAvenue du Général Seyni KountchéBP : 441 - Tel :20.410.131Maradi - NigerGARKUWAHebdomadaired’Informations générales,de réflexion et d’analysesDirecteur de PublicationAli AbdouTél. 96.98.36.60Rédacteur en ChefHankouraou HassaneRédaction :Sani Yaou KorgomMohamed MamaneHankouraou HassaneAli AbdouService CommercialSalissou IssaTél; 96.97.97.89Composition : GARKUWAMaquette :Assane ISSAKAcel : +227 94 27 16 83Tirage : 500 exemplairessur les pressesde la NIN MaradiEtablissements Hadi Tanimoune &frères au grand marché de MaradiGamme complète de produits alimentaires pour une alimentation saine et riche !Nouvelles saveurs :- Tomate Sim- Arôme poulet Sim- Sardines Sim- Thé Sim- Maca SimTél. 20.410.616 - 94.73.28.092 <strong>Garkuwa</strong> N° 06 - du 19 au 25 Février 2010


PolitiqueCoup d’État du 18 févrierL’éternel recommencementÉlection du nouveau chef de canton de Saé SabouaLa famille Janjouna, en rang disperséA la mort du feu Janjouna Salaou, chefde canton de Saé Saboua en 1969, lessoixante onze héritiers vivants à l’époque,avaient connaissance du testament écritpar leur défunt père. Ce testament stipulait,qu’à la mort du chef, son neveu GondaKounto, qu’il a élevé devrait lui succéderen premier, avant ses propres enfants. Cequi fut fait. Gonda est le fils de Kounto quilui, est le frère de Janjouna, tous deux, filsde Salaou, chef de province du Gobir, le342 ème . Et d’ailleurs Kounto fils de Salaou,frère de Janjouna, père de Gonda a succédéà son père Salaou, devenant le 343 èmechef de province du Gobir. Ainsi, Janjounaa élévé son neveu, fils de son frère Kountomort et remplacé par Labo qui lui, est remplacéà sa mort par Agada Nagogo, à sontour remplacé par Elh. AbdourahmaneSalifou dit Abdou Balla Marafa, l’actuel chefde la province du Gobir. Dans ce documenttestamentqu’il a laissé, Janjouna Salaoua voulu être clair en ajoutant aux clauses :‘’Sauf cas de trahison’’, Gonda Kounto doitrester chef de canton de Saé Saboua, jusqu’àce que mort s’en suit. Mais commeaucun homme n’est parfait, Gonda Kountoau cours de son règne, a failli et a été écartédu trône (1969-1982). A cet instant, les héritiersont mis en exergue une autre dispositiondu testament qui stipule : ‘’AprèsGonda Kounto, mes fils peuvent se succéderau trône de la chefferie de Saé Sabouapar droit d’aînesse ». Ainsi, SouleyJanjouna Salaou, dit Gonda, a été choisipar l’ensemble du corps électoral commele seul et digne successeur de GondaKounto destitué. Mais comme le testamentest clair et qu’en Afrique, la parole donnéeest sacrée, Souley Janjouna Salaou ditGonda s’est désisté, en faveur de son frèreaîné, Jadi Janjouna Salaou, qui fut introniséle troisième chef de canton de SaéSaboua. C’était de 1982 à 1990. Au décèsde l’honorable Jadi Janjouna Salaou, logiquement(et en se référant au testament),c’est au plus âgé d’entre ses frères, de luisuccéder, c’est-à-dire, Souley JanjounaSalaou dit Gonda. Mais telle ne fut pas lavolonté des deux grandes personnalitésd’antan (Agada Nagogo et le préfet deMaradi de l’époque). Trois jours après ledécès de Jadi Janjouna Salaou, les deuxpersonnalités ont désigné YacoubaJanjouna Salaou, sans élection, commechef de canton de Saé Saboua, de 1990 àce vendredi 29 janvier 2010 date de sondécès. Cette fois-ci, aussitôt aprèsles cérémonies funéraires, les héritiers sesont réunis d’urgence, pour voir commentpréserver la cohésion de la dynastieJanjouna Salaou et la pérenniser. Ainsi,yahaya Janjouna Salaou a été à l’unanimitédésigné chef de Canton par intérim,jusqu’à l’intronisation du nouveau chef qui,conformément à l’esprit du testament duvieux Janjouna, devrait être SouleyJanjouna Salaou, dit Gonda, le doyen d’âgedes princes héritiers, soixante quatre ans.Les héritiers dans leur quasi-totalité, sontrestés d’accord sur le principe déjà tracédans le testament de leur défunt père(Janjouna Salaou). Cependant, AdamouJanjouna Salaou et Abdou Janjouna (ce derniers’est désisté en faveur du doyen d’âge)ont voulu faire acte de candidature. Pourl’instant, seul Adamou Janjouna chef desecteur-Est du canton de Saé Saboua, filsde Janjouna Salaou, est sur la liste desprétendants, contre son frère aîné, SouleyJanjouna Salaou dit Gonda, Dan Galadimaactuel et doyen d’âge. Parmi les ayantsdroit, laouali Yacouba Janjouna Salaou, filsdu défunt chef de canton de Saé Sabouaest aussi candidat à la chefferie, contre lesoncles. Normal !direz-vous ! Rien de pluslogique que de prétendre succéder à sonpère, qui plus est, fut chef de canton.Laouali Yacouba Janjouna Salaou est trèsjeune, ce n’est pas une raison de l’écarter,mais le testament du vieux Janjouna Salaouest là :’’Priorité à mes fils, par ordre de naissance(les plus âgés s’il en reste, ensuiteles autres par ordre décroissant)’’.La famille Janjouna Salaou ou dumoins, la dynastie Janjouna Salaou va-tellesurvivre, nonobstant les instruisionspolitiques qui se dessinent à l’horizon ?Toujours est-il que, l’ensemble de soixantefils vivants dont une femme, des soixanteonze enfants du vieux Janjouna Salaou, ontémis le vœu que le politique ne se mêlepas de cette affaire de famille, pour l’intérêtsuprême de la dynastie Janjouna Salaou.Les héritiers vivants ont fait leur choix il nereste qu’à Dieu le tout puissant, d’exaucerleur vœu.Souley Janjouna Saloua, le pressentiet favori candidat de la famille Janjouna,est le Dangaladima du canton, élu local etprésident de section MNSD de la communede Saé Saboua.Parmi les autres candidats jusque làdéclarés, on peut citer, Ibrahim GondaKounto, gendarme à la retraite et neveu deJanjouna Salaou, car son père GondaKounto fut chef de ce même canton treizeans durant.De l’avis de tous les observateurs de lavie coutumière, administrative et politique,il faudrait que les mains extérieures ne s’immiscentplus dans ce qui ne les regardepas !Hankouraou Hassane DakwaroFootball/5ème journée du championnat de division IDankassawa s’envole, Jangorzo fait du sur placeLa cinquième journée du championnatnational de football de première divisiona été plus ou moins porteuse d’espoirpour le Jangorzo football Club deMaradi, qui a fait match nul, face auxjoueurs de l’AS Douanes de Niamey.Ainsi, le Jangorzo au lieu de zéro point,compte désormais un point au compteur,arraché de haute lutte face aux douaniers,après cinq matches joués. Soitpeut-être, l’appétit viendra t-il en mangeant? Car, la sixième journée sera unejournée de derby local : Jangorzo footballclub face au Dan kassaoua football club,tous deux de Maradi. Dan kassawa justement,a écrasé le samedi dernier, leNiima football club de Diffa sur un scoresans appel de huit (8) buts à un (1). Etcela permet au club d’être toujours et pourl’instant en tête de sa poule. Les poulainsde Sanoussi Ibrahim, président deDan Kassawa, se sont régalés. ShitouMalam Kane a réussi un triplet, LaoualiClément un doublet et Sani Idi Bohari,Laouali Harouna dit Bela et SalissouSaidou, chacun a marqué un but, augrand plaisir des spectateurs et de leurentraineur Ousmane Rabiou.En tout cas, si le Dan kassawa continuesur cette lancée, peut-être que leJangorzo sera par saine émulation, obligéde faire autant, si non mieux que sonAlter ego local.Hankouraou Hassane<strong>Garkuwa</strong> N° 06 - du 19 au 25 Février 20103


MessagesUNITAIDFOURNITDES TRAITEMENTSPOUR LE VIH/SIDALE PALUDISMEET LA TUBERCULOSEÀ 93 PAYSVOS BILLETS D’AVION AIDENT UNITAID A SAUVER DES VIES - MERCI.BRIMA - SARLBriqueterie de Maradi - DjiratawaRCCM 72/98/222 - NIF 3074 - B.P. 93 - Tél. 20.412.087 - MARADI - NIGER<strong>Garkuwa</strong> N° 06 - du 19 au 25 Février 20107


Faits diversCoin du poèteLa forêtPlus du quart de la superficie de la terreTu es la mère nourricièreGrâce a toi, l’homme a pu construire sa maisonFabriquer ses outilsCuire ses alimentsForger ses armesÔ forêt sacrée des terres obscures !Ô grande forêt amazonienne !Tu offres un obstacle naturel au vent ou au sableL’ombre et la fraicheur de tes arbresSont indispensables pour l’humanitéTu es la vie et tu es la mortTu es source de maladiesMais tu en es aussi guérisseurMonde des bêtes sauvagesOù règne la loi de la jungleTerritoire sacré des féticheurs et autres sorciersTerritoire des forces surnaturellesTerritoire des djinnsTerritoire ou séjournent les braves hommesLe lion rugitL’hyène barritEt sèment la terreur aux âmes simples.Boubé Maazou Abdoul-QuouddousÉlève LDB MaradiLoisirsLutte traditionnelle : Entretien avec Elhadj Zahadi Hassane, ancien S.G. de la FénilutraÀ l’occasion de la 31 ème édition du championnat de lutte traditionnelle, qui se dérouleà Zinder, nous nous sommes entretenus avec un des tous premiers animateursde ce sport, Zahadi Hassane, premier secrétaire général de la fédération de lutte, unde ceux qui ont connu l’organisation du sport national du Niger.<strong>Garkuwa</strong> : vous avez été l’un des plusgrands animateurs de ce championnat. Présentez-vousdavantage à nos lecteurs.Zahadi : je profite de l’occasion, poursouhaiter au journal <strong>Garkuwa</strong> un grand succèsdans sa mission de vouloir bien informerses lecteurs, auxquels vous me demandezde me présenter davantage.Un instrument de chirurgie oublié dans le corpsd’une patienteDepuis qu’elle avait subi une opération gynécologique,Zdenka Kopeckova, 66 ans, se plaignait de douleursabdominales.Cinq mois après l’intervention, la raison desa douleur a été découverte : à la suite de l’opération, lesmédecins qui l’avaient opérée avaient oublié un instrumentmédical dans son abdomen. Semblable à une spatule,l’instrument mesurait une trentaine de centimètres delong.Mme Kopeckova a reçu des excuses officielles, etle directeur de la clinique où est survenu l’incident a affirméque les responsables seraient sanctionnés. Il a égalementproposé à la patiente de la dédommager. Selon lachaîne de télévision CT24, cette dernière envisagerait depoursuivre la clinique.Pour trouver l’âme-sœur, les célibataires jamaismariés s’attacheraient au physiqueJe suis enseignant de formation. Aprèsles cours préparatoires et élémentaires àMadaoua, je fis le CM1 et CM2 à l école régionalede Maradi, qui recevait alors, les élèvesde Tahoua d’Agadez de Tanout et deTessaoua. En 1945, après mon succès auCertificat d’études primaires indigènes, jefus admis à l’EPS (École primaire Supérieure)de Niamey. Après 3 années d’études,je fus admis à l’école Normale FrédericAssomption de Katibaugou (Soudan Françaisactuel Mali), d’où je sortis instituteur.J’ai successivement servi à Dosso,Madaoua, Zinder, Tama, Bouza, Tessaouaet enfin Maradi.<strong>Garkuwa</strong> : quand et comment êtesvousvenu à la Fenilutra ?Zahadi : Ma venue à la Fenilutra, elledate de la création de cette fédération, c’està-dire,après le 3 ème championnat, en janvier1977 à Dosso. Le siège était alors àMaradi, où devraient résider le président,le secrétaire général et le trésorier. Ayantété élu SG, J’ai eu la redoutable missionde m’entourer de personnes ressources,pour élaborer les grandes lignes d’un règlementde lutte, suivant la tradition. Règlementqui fut au cours d’un séminaire,corrigé et adopté avant le 4è championnatà Zinder.A l’approche de la Saint-Valentin, les sites de rencontresconnaissent un pic d’affluence. En cette période, beaucoupde coeurs solitaires recherchent l’amour, et commel’explique Greg Blatt, président de match.com : «Il y acertains moments dans l’année où les personnes qui nesont pas en couple ont particulièrement envie de l’être».Seulement, dans leur recherche de l’âme soeur, les critèresde sélection diffèrent selon le passé amoureux desindividus. L’étude, qui s’est basée sur les attentes de598.000 utilisateurs du site eHarmony.com, montre queles femmes de moins de 45 ans qui n’ont jamais étémariées donneraient 13 fois plus d’importance à la passionet au désir ressentis envers un potentiel partenaireque leurs homologues divorcées. Aussi, les personnesn’ayant jamais été mariées donneraient plus d’importanceà l’apparence physique, la personnalité et la passion.Des critères qui leur paraîtraient importants, maisqui ne seraient pas indispensables à une relation delongue durée. Quant aux personnes ayant déjà été mariées,elles s’attarderaient plus sur les valeurs, les croyanceset surtout la capacité à résoudre un conflit. Cescritères, basés sur la compatibilité entre les deux amoureux,seraient la base de la stabilité de leur couple,d’après leur expérience. Selon Gian Gonzagua, directeurrecherche et développement du site eHarmony.com: «L’étude a montré que les célibataires avaient tendanceà se concentrer sur les aspects émotionnels d’une relationet ne se concentreraient pas sur les capacités et lesexigences nécessaires à rendre une relation de longuedurée plus forte».La passion serait donc importante, maisle chemin sera semé d’embuchesZigonet<strong>Garkuwa</strong> : Combien de temps y avezvouspassé ?Zahadi : J’y étais jusqu’en 1995. Maisaprès le décès de mon ami le président dela Fédération de lutte Vincent Paraiso j’aipréféré arrêter.<strong>Garkuwa</strong> : Quelles différences faitesvousentre la lutte des années 1970-1980et celle des années 2000 ?Zahadi : Au début l’engouement despremiers championnats était si grand, quetout le Niger suivait avec ferveur le déroulementdes compétitions. A présent, la lutte aperdu son charme, parce que le public assisteà une lutte dénaturée, qu’il a du mal àreconnaître.<strong>Garkuwa</strong> : Quel combat et quel lutteurvous auraient-ils le plus marqué ?Zahadi : le combat dont je me souviendraistoujours est celui de Keouché deLes arcanes du langageHorizontalement :1- Union des Scolaires {Sigle}-Jaunisse2- Nuisible-Paradis biblique3- Préfixe privative -sexuellement contagieuse4- Retira-initiales nationales-personnel5- Nationaux6- Voyelle double-possessif dans un sens7- Etat indochinois8- L’Irlande-fin de partie9- Relatifs à l’école10- Aussi-terminaisonProblèmeMots croisésTahoua contre un Sénégalais N’Doure àNiamey. Ce lutteur sénégalais avait auparavantterrassée Kadadé, puis Kantou et ilcroyait repartir invaincu au Sénégal, quandKeouché lui fit mordre la poussière.De tous les lutteurs, Langa Langa estcelui qui m’a marqué le plus parce que,malgré sa classe, il est toujours resté, respectueuxde l’ensemble des encadreurs.<strong>Garkuwa</strong> : Quel est votre plus beausouvenir de la lutte traditionnelle ?Zahadi : Mon plus beau souvenir delutte traditionnelle, c’est l’expérience quej’ai acquise et qui m’a permis d’être sollicitéà Dakar au moment de la mise surpied d’un règlement de la lutte africaine.<strong>Garkuwa</strong> : Quel est votre plus mauvaissouvenir de la lutte traditionnelle ?Zahadi : l’aspect négatif que je gardede la lutte, c’est l’ingratitude des lutteursenvers leurs encadreurs et le fait qu’ilspensent toujours que les encadreurs nesont là que pour profiter sur leur dos.<strong>Garkuwa</strong> : Quels sont vos souhaits ?Zahadi : la lutte traditionnelle étant unediscipline sportive héritée de nos ancêtres,je souhaite vivement la voir pratiquée parl’ensemble de notre jeunesse. Je penselà, à notre élite qui pratique avec assez dezèle, les sports importés, et semble mépriserla lutte traditionnelle qu’on laisse auxbons soins de la jeunesse rurale et analphabète.Interview réalisé par Sani Yaou KorgomDécade et Décennie : Il ne faut pas confondre ‘’Décade’’ et ‘’Décennie’’, ces deux mots n’étant pas synonymes.En outre, ils n’ont pas la même origine. Une décade (du grec ‘’dekas’’, dix) est une période de dix jours, tandis qu’unedécennie (du latin ‘’décennales’’, dix) désigne une période de dix ans. Ainsi, par exemple, on parlera de jeuxdécadaires, qui durent dix jours, ou d’une magistrature décennale, qui dure dix ans. Une exception tout de même :décennie désigne également la dernière décade du 19 siècle.Je m’en bats l’œil : Cette expression, à propos de laquelle on ne peut avancer aucune explication satisfaisante,a acquis ses lettres de noblesse avec le général De Gaulle, lors d’une conversation le 03 décembre 1968, avec l’unde ses ambassadeurs à propos de la Tchécoslovaquie. Il disait ceci : ‘’Ce sont des disputes entre communistes.Aussi, vous comprenez monsieur l’ambassadeur, dans ces conditions, la Tchécoslovaquie, je m’en bats l’œil !’ DeGaulle voulait dire que cela lui était indifférent. ‘’ je m’en bats l’œil’’ signifie donc simplement ‘’je m’en moque’’.Verticalement1- Regroupement-Cubes2- Issue-là3- Nana Chaibou-vieux-Eructation4- Voyelle double-deux roues5- Conifères-Air magrébin-A le6- Bosse durement7- Personnel-Négation-Défaut8- Capitale : Benin City-Refus9- Note-Nazi-Non pénible10- Greffé- HabitantPar Sani Yaou KorgomSolution du numéroprécédentT R U C I D E R A SR U E L L E S R EA A E T E T EC R I M E S DT I R E E S U N EA M E R E Q IT E A I S U E RI S I S O T E R AO S R U E E PN E O N A S O T8 <strong>Garkuwa</strong> N° 06 - du 19 au 25 Février 2010

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!