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le gardien 06.p65 - Nigerdiaspora

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Le GardienBimensuel d'informations généra<strong>le</strong>s et d'analysesRSD-Gaskiya2 ème Année - N° 06 - Mai 2009 - Prix : 300 FCFA"Le bon citoyen obéit à la loi, meil<strong>le</strong>ur est celui qui améliore la loi"Vague d’exclusions à MaradiEditorialLibre oui, mais quel avenir politique ?Hama AmadouDepuis son incarcération à la prison de haute sécuritéde Koutoukalé en juin 2008, suite à l’affairedite du fonds d’aide à la presse, beaucoup de bruitsont circulé sur <strong>le</strong> mauvais état de santé de l’ancienpremier ministre Hama Amadou. Il aura fallu son admissionà l’hôpital national de Niamey pour que <strong>le</strong>peup<strong>le</strong> nigérien soit fixé sur ces rumeurs que d’aucunsconsidéraient comme une simp<strong>le</strong> machination de sesavocats. Mais l’avis médical émis dans ce sens par<strong>le</strong>s spécialistes a servi de bouclier pour convaincre<strong>le</strong>s autorités de notre pays sur la nécessité d’évacuerce malade pas comme <strong>le</strong>s autres. Une polémiques’engagea alors entre <strong>le</strong> gouvernement et l’intéressétalonné par son bataillon d’avocats sur <strong>le</strong> lieu de cetteévacuation sanitaire. En effet, dans un point de pressequ’il a animé dans ce sens sur <strong>le</strong>s ondes de la télévisionnationa<strong>le</strong>, <strong>le</strong> ministre de la justice a indiqué que<strong>le</strong> gouvernement a rempli <strong>le</strong>s formalités pour que HamaAmadou soit évacué sur l’Hôpital militaire de Rabatau Maroc alors que <strong>le</strong> concerné dit préférer l’hôpitalaméricain de Paris. S’en est ensuite suivi une véritab<strong>le</strong>crise de nerfs de ses partisans qui ont multiplié<strong>le</strong>s sorties et <strong>le</strong>s accrocs avec la police.Fina<strong>le</strong>ment, il aura fallu attendre l’examen de lademande de mise en liberté provisoire introduite parses avocats, pour que la Haute Cour de Justice rende<strong>le</strong> 23 avril 2009 un arrêt accordant effectivement cetteliberté provisoire devant permettre à l’ancien Premier ministred’al<strong>le</strong>r se faire soigner. Dès l’annonce de la nouvel<strong>le</strong>de cette libération, ses partisans ont lâché un véritab<strong>le</strong>ouf de soulagement.Dans un point de presse qu’il a animé, et à la surprisegénéra<strong>le</strong> des observateurs de la scène politiquenationa<strong>le</strong>, Hama a déclaré n’en vouloir à personne. Mieux,il a dit avoir pardonné à tous et a éga<strong>le</strong>ment demandé <strong>le</strong>pardon de tous. Cette attitude très nob<strong>le</strong> honore à plusd’un titre l’ex pensionnaire de Koutoukalé, surtout au regarddu fait que certains esprits voyaient en lui un rancu-Lire page 3Renouvel<strong>le</strong>ment de la Délégation régiona<strong>le</strong> CDS Rahama Maradi :Le choc des titans !!!Démantè<strong>le</strong>ment d’un gang à MaradiCrise scolaireHama AmadouLire page 4Lire page 6Entre pyromanie et règ<strong>le</strong>ment de compte, l’éco<strong>le</strong> nigérienne dans <strong>le</strong> gouffreLire page 2nier invétéré et un revanchard de première catégorie.Dans <strong>le</strong>s rangs du MNSD Nassara, <strong>le</strong> parti dont ilétait <strong>le</strong> président jusqu’à son arrestation, aucune nouvel<strong>le</strong>n’a officiel<strong>le</strong>ment filtré. Mais certains militantsn’excluent pas la possibilité d’un retour en force deHama Amadou qui aurait alors l’opportunité de se présentercomme <strong>le</strong> Mandela de la scène politique nationa<strong>le</strong>.Avec <strong>le</strong> MNSD, version 2009, nous ne sommescertainement pas au bout de nos surprise car il n’estpas exclu de voir Hama Amadou devenir <strong>le</strong> candidatde ce parti aux prochaines présidentiel<strong>le</strong>s. Cette hypothèseest confortée par <strong>le</strong> manque de <strong>le</strong>adership etd’autorité de l’actuel président du parti dont la candidature,en l’état actuel des choses, pourrait être unsabordage et un acte kamikaze pour <strong>le</strong> plus grandparti du Niger. Autant donc faire la paix des braves etresserrer <strong>le</strong>s rangs dans l’intérêt bien compris du parti.Le seul hic, c’est la poursuite de la vague d’exclusionde ses partisans dont huit et pas des moindres viennentde se faire montrer la porte de sortie. Seu<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s faucons de l’autre camp seront-ils disposés àœuvrer dans ce sens ? Pas sûr, même si en politique,<strong>le</strong>s revirements de situation ne surprennent que <strong>le</strong>snéophytes. Certainement que <strong>le</strong>s prochains jours nousédifieront davantage.Garba BoureymaLe Gardien N° 06 - Mai 20091


PolitiqueRSD/GaskiaVague d’exclusions à MaradiDécidemment la fin de l’hémorragiedu RSD / Gaskiya n’est pas pourbientôt. Après la vague de défectionsqu’il a connue, peu après son congrèstenu à Maradi, <strong>le</strong> parti de CheïffouAmadou est en proie à un doub<strong>le</strong> jeude la part de certains de ses militants,ce qui a occasionné l’exclusion desconcernés du parti. En effet, par uncommuniqué radiophonique, <strong>le</strong> bureaudu rassemb<strong>le</strong>ment départementalRSD de la communauté urbainede Maradi annonçait l’exclusion detrois (3) conseil<strong>le</strong>rs du parti. Il s’agit,au titre de la commune 2, de MadameAïchatou Illiyassou. Pour <strong>le</strong> compte dela commune 3, il s’agit de MamanLobit du quartier Limantchi (suppléantde Laouali Baraou qui n’est autre que<strong>le</strong> vice président du parti au titre de larégion et actuel<strong>le</strong>ment membre dubureau politique national du PDPAnnour : NDLR) et de Laouali Idi ditMaï Kilé du quartier Assaou (suppléantde Mme Rahamou Gazobi, éga<strong>le</strong>mentmembre du PDP). Il <strong>le</strong>ur est reprochéd’avoir adhéré à un autre partipolitique, notamment <strong>le</strong> PDP Annour,ce qui signifie, de facto, <strong>le</strong>ur départdu parti orange. N’étant plus membresdu RSD Gaskiya, conformémentTazarcéUn débat de fond, mais superficiel<strong>le</strong>ment traitéC’est vers la fin de la première mandaturedu président Tandja que <strong>le</strong> concept du« Tazarcé » a fait son irruption dans <strong>le</strong> vocabulairepolitique de notre jeune, mais trèsprometteuse démocratie. Et c’est l’anciensecrétaire général du MNSD, Salissou Habiqui aurait, <strong>le</strong> premier, employé ce mot poursignifier la continuité de la primature deHama Amadou après cel<strong>le</strong> de la présidencede Tandja. Mais dans sons sens étymologique,ce mot renvoie à un débordementcomme dans un fagot où certains menusbois débordent sur <strong>le</strong>s autres. Ce terme estéga<strong>le</strong>ment utilisé dans la mode, surtout enréférence aux boubous que l’on prolonge par<strong>le</strong> bas. Et c’est véritab<strong>le</strong>ment ce sens que laclasse politique semb<strong>le</strong> s’être appropriée.Ici donc « zarcé » veut dire continuer. En conséquence,Tazarcé c’est simp<strong>le</strong>ment la continuité; ce qui signifierait en ce moment négationde l’alternance et partant négation dela démocratie en tant que tel<strong>le</strong>.C’est pourquoi une grande partie de laclasse politique, la CFD notamment, a développéune al<strong>le</strong>rgie chronique, une véritab<strong>le</strong>« grippe porcine » face à ce concept dontl’adoption implique sans doute son perpétuelmaintien dans l’opposition. Ainsi, dansl’esprit de l’opposition, Tazarcé équivaudraità un recul de la démocratie qui, en principe,rime avec l’alternance. Mais seul une tel<strong>le</strong>alternance s’applique-t-el<strong>le</strong> au fauteuil présidentiel,à la seu<strong>le</strong> gestion du pouvoir ?L’alternance, justement el<strong>le</strong> ! Ce mot aplusieurs acceptions, mais ici un ou deuxexemp<strong>le</strong>s suffiraient pour en explorer la profondeur.L’exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong> plus visib<strong>le</strong> est celuidu jour et de la nuit, du bien et du mal. Selon<strong>le</strong>s lois de la dia<strong>le</strong>ctique, ce sont essentiel<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s contraires qui s’alternent commedes négations qui se nient dans un dépassementet une synthèse dia<strong>le</strong>ctique. Donc,dans son principe même, l’alternance estun remède à la monotonie, à l’immobilisme,à la répétition ou encore une fois du même.aux dispositions de la loi N° 2006-25du 24 juil<strong>le</strong>t 2006 déterminant <strong>le</strong>s principesfondamentaux de la libre administrationdes régions, départementset communes ainsi que <strong>le</strong>urscompétences et <strong>le</strong>urs ressources, ilsperdent systématiquement <strong>le</strong>urs siègesde conseil<strong>le</strong>rs.A l’annonce de cette décision, certainsparmi <strong>le</strong>s exclus ont tenu à niertoute connivence avec <strong>le</strong> PDP (ce quireste à vérifier au regard du bataillonde dirigeants, de textes et de cartesde membres de ce parti que nousavons trouvés sur <strong>le</strong> bureau du concerné)et à réitérer <strong>le</strong>ur appartenanceau RSD Gaskiya. Seu<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong>s dirigeantsdu rassemb<strong>le</strong>ment départementalde la communauté urbaine,visib<strong>le</strong>ment au parfum des faits etgestes des concernés, n’ont pasavalé la cou<strong>le</strong>uvre et ont maintenu<strong>le</strong>ur décision. Ce durcissement deton de la direction départementa<strong>le</strong> duparti aura certainement pour impactla confirmation, au grand jour, de l’appartenancede ces conseil<strong>le</strong>rs auPDP. Et s’il y a erreur sur <strong>le</strong>ur compte(ce qui surprendrait beaucoup), il appartiendraau rassemb<strong>le</strong>ment départementalde reconsidérer sa positionMais pour l’opposition comme la majorité,<strong>le</strong> terme ne s’applique que de manièrerestrictive car il n’est valab<strong>le</strong> que lorsqu’ils’agit des autres. Pourtant en approfondissantet en affinant l’analyse, on constateaisément que ce fameux Tazarcé semb<strong>le</strong>pourtant la chose du Niger la mieux partagée.Aucun secteur de la vie n’est épargné :partis politiques, syndicats, associations,ONG, coopératives… Partout la règ<strong>le</strong> est lamême : j’y suis, j’y reste.Au sein des formations politiques, c’estla consécration du Tazarcé. Seuls quelquesrares partis ont pu changer de maître depuis<strong>le</strong>ur création. La CDS, <strong>le</strong> PNDS, l’ANDP,<strong>le</strong> PNA, <strong>le</strong> RSD, l’UNI, Murna Farhan et biend’autres fonctionnent dans la réalité commedes boites à Tazarcé, tel<strong>le</strong>ment ils sont réfractairesau renouvel<strong>le</strong>ment du personnelpolitique. On constate d’ail<strong>le</strong>urs que <strong>le</strong>spatrons de la plupart de ces formations ontparticipé à toutes <strong>le</strong>s joutes é<strong>le</strong>ctora<strong>le</strong>s denotre jeune histoire démocratique, avec desfortunes diverses certes car si <strong>le</strong> présidentde la CDS a une fois occupé <strong>le</strong> prestigieuxfauteuil, <strong>le</strong> patron du PNDS a frôlé par deuxla victoire sans se décourager. Les autress’empêtrent dans des scores très médiocresqui frisent <strong>le</strong> ridicu<strong>le</strong>, puisque variantentre 1 et 4% des inscrits.Sachant que la plupart de ces <strong>le</strong>aderssont des transfuges qui trouvaient scanda<strong>le</strong>ux<strong>le</strong> Tazarcé, ils perpétuent une fois patronla règ<strong>le</strong> contre laquel<strong>le</strong> ils s’insurgeaientjadis. Alors l’alternance ne s’applique-t-el<strong>le</strong>squ’aux autres ? Doit-il y avoir untraitement de faveur ? Peut-on et doit-on surtoutrégner sur une formation politiquecomme un empereur, un « Duce » ? L’alternancetant prônée ne doit-el<strong>le</strong> pas commencerd’abord au sein des formationspolitiques par l’organisation de primairesen bonne et due forme?En tout cas, nous constatons qu’auxEtats-Unis, il est pratiquement impossib<strong>le</strong>qu’un candidat malheureux revienneet, mieux, de présenter des excusespubliques à ces militants qui auraientété vilipendés.Ce qui est sûr, c’est que <strong>le</strong> RSDest sujet à une longue instabilité dont<strong>le</strong>s causes sont d’ordre institutionne<strong>le</strong>t structurel. Et pour que la sérénité,tant nécessaire, puisse revenir ausein de cette jeune formation, il faudraque <strong>le</strong> Président Cheïffou Amadouait toujours à l’esprit <strong>le</strong>s raisonsqui ont motivé son départ de la CDSet qu’il évite, par conséquent d’êtrel’auteur des pratiques qu’il a lui mêmecompétir ; son propre parti préférant faire unenouvel<strong>le</strong> proposition au peup<strong>le</strong>. Mais au Niger,<strong>le</strong>s chefs de partis se comportentcomme des chefs traditionnels, préférantplutôt mourir que de céder <strong>le</strong>ur place. Résultat,tout celui qui n’est pas content créeson propre parti et dicte sa petite loi ; et <strong>le</strong>smêmes causes produisent <strong>le</strong>s mêmes effets.Ce comportement de la classe politiqueest plagié par <strong>le</strong>s structures du mouvementassociatif et de la société civi<strong>le</strong> en général.Là éga<strong>le</strong>ment, c’est encore <strong>le</strong> Tazarcé.Même <strong>le</strong>s associations dites de défense desdroits de l’homme et de la démocratie, associationsqui pourtant répètent à longueurde journée <strong>le</strong>ur attachement au cadre démocratiqueet républicain, ne parviennentpas à changer de maître. Ici comme ail<strong>le</strong>urs,<strong>le</strong>s réformateurs risquent de vivre quelquecombattues. En respectant, un tantsoit peu, <strong>le</strong>s dispositions statutaireset rég<strong>le</strong>mentaires, en laissant s’exprimer<strong>le</strong>s légitimes ambitions de sescompagnons de route, en prônant lacompétence comme seul critère pourgravir <strong>le</strong>s échelons du parti, en évitantde faire de la présidence une monarchieet une chasse gardée ; ilpourrait davantage convaincre <strong>le</strong>s militantsde sa stature d’homme de vérité.Cette vérité qui est au centre duslogan du RSD.Hama AlphaComp<strong>le</strong>xe privé bilingue NIYA- Garderie d’enfants- Jardin d’enfants- Cyc<strong>le</strong> primaire bilingue- Un encadrement de haut niveau assurépar un personnel hautement qualifié,-Un cadre idéal pour l’épanouissement de vosEnfants,-Des tarifs imbattab<strong>le</strong>s.Résultats exceptionnels :- 100% de réussite au CFEPD session 2008- 3 premiers du centre Sabon GariEn sus, Niya initie vos enfants à l’informatique!!!Le Comp<strong>le</strong>xe Niya est situé en face ducinéma Dankassawa de Maradi.Contacts BP : 337, Tel 20410487Cel : 96970748/ 96870280/ 94954366Niya, l’enseignement qui rassurechose comme la « nuit des longs couteaux».Alors, Tazarcé : qui est pour et qui estcontre ? Certes, on peut, pour tel<strong>le</strong> ou tel<strong>le</strong>raison, être pour ou contre la prolongationdu mandat de Tandja, mais au fond tout <strong>le</strong>monde est Tazartchiste. C’est pourquoi ilfaut commencer par balayer devant sa propreporte avant de vouloir étendre l’opérationau quartier. Or la réponse que <strong>le</strong>s unset <strong>le</strong>s autres donnent à la question duTazarcé, c’est un « oui, mais … ». Maisosera-t-on creuser plus en profondeur, surtoutque selon Nietzsche <strong>le</strong>s profondeursne va<strong>le</strong>nt que par <strong>le</strong>s questions terrib<strong>le</strong>squ’on en ramène à la surface ? En conséquence,<strong>le</strong>s anti Tazarcé ne sont-ils pas entrain de couper la branche sur laquel<strong>le</strong> ilssont assis ? Sacré Tazarcé, l’arbre qui cachela forêt !Garba BoureymaLe Gardien N° 06 - Mai 20093


PolitiqueRenouvel<strong>le</strong>ment de la Délégation régiona<strong>le</strong> CDS Rahama Maradi :Le choc des titans !!!Ça y est ! Les dés sont jetés depuis <strong>le</strong>samedi 11 avril 2009 lors de la réunion dubureau de la délégation régiona<strong>le</strong> CDSRahama de Maradi qui a fina<strong>le</strong>ment retenula date du dimanche 02 mai 2009 pour latenue de l’Assemblée Généra<strong>le</strong> Régiona<strong>le</strong>du parti. Cette instance, faut-il <strong>le</strong> préciser,est éminemment stratégique pour la conventiondémocratique et socia<strong>le</strong> pour plusieursraisons :- D’abord parce qu’el<strong>le</strong> se tient juste à laveil<strong>le</strong> des échéances é<strong>le</strong>ctora<strong>le</strong>s de 2009et par conséquent, apparaît comme la plateforme de lancement de l’offensive en vuede mettre <strong>le</strong>s troupes en ordre de batail<strong>le</strong>.D’ores et déjà, la bouillante délégation départementa<strong>le</strong>de Madarounfa, secouée parune crise sans précédent depuis plus d’unan, a annoncé <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs en signant <strong>le</strong>retour de la sérénité en son sein, ce qui estextrêmement important dans la mesure oùMadarounfa représente un gros paquet enterme d’é<strong>le</strong>ctorat pour la CDS Rahama ;- Au-delà de cet aspect, cette assembléegénéra<strong>le</strong> se tient quelques mois après <strong>le</strong>décès du Président de la Délégation Régiona<strong>le</strong>El hadj Abdou Manzo. C’est dire que<strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment du bureau promettaintd’être marqué par <strong>le</strong> combat en vue de lasuccession du défunt Président.Qui sera investi de la lourde mission desuccéder à El hadj Abdou Manzo ? C’est làla question qui tenaillait <strong>le</strong>s esprits des observateursde la scène politique nationa<strong>le</strong>au regard des differents noms cités.- Monsieur Iro Yahouza de la délégationdépartementa<strong>le</strong> de Tessaoua. Ancien Gouverneurde la région de Tillabéry, Iro Yahouzaest actuel<strong>le</strong>ment DG de la LONANI.- Abdou Amani de la délégation départementa<strong>le</strong>de Mayahi était éga<strong>le</strong>ment lice. AncienDREBA de Maradi et actuel DRENd’Agadez, Abdou Amani est Trésorier de l’ancienbureau de la Délégation Régiona<strong>le</strong>.- El hadj Amadou Gao de la délégationdépartementa<strong>le</strong> de la Communauté urbainede Maradi. Transitaire et commerçant de sonétat, il était trésorier adjoint de la DR.Comme on <strong>le</strong> voit, la batail<strong>le</strong> promettaitd’être âpre surtout pour la conquête du postede Président. Mais en dehors de la présidence,<strong>le</strong>s enjeux n’étaient pas tel<strong>le</strong>mentde tail<strong>le</strong> dans la mesure où, au niveau de lavice-présidence, <strong>le</strong> député Moussa Sou<strong>le</strong>yétait pratiquement assuré de passer hautla main. Cela n’est d’ail<strong>le</strong>urs guère surprenantau regard du capital de confiance dontil jouit du fait de ses hauts faits d’arme auprofit du parti vert dans la région de Maradi.Quant au secrétaire général sortant de laDR, il n’était nul<strong>le</strong>ment inquiété. En effet, IbrahimGarba n’avait pas d’adversaire à satail<strong>le</strong> et a pu, sans surprise, se succéder àlui-même.Comme d’habitude, <strong>le</strong>s uns et <strong>le</strong>s autress’activactivaient à nouer <strong>le</strong>s contacts indispensab<strong>le</strong>safin de s’assurer, <strong>le</strong> jour « j », <strong>le</strong>soutien des délégués. Et dans cette guerredes tranchées, l’on n’hésite pas à se donnerdes coups tordus. M’enfin, à la guerrecomme à la guerre et <strong>le</strong>s peaux de banane,ça ne manque pas. Comme prévu, cette réunionde la DR s’est tenue effectivement <strong>le</strong>02 mai dernier au siège du Syndicat desCommerçants de Maradi. Le matin, de bonheur,la place fut littéra<strong>le</strong>ment envahie parl’armée verte, la police du parti. Et il aurafallu attendre jusqu’aux environs de 12 heuresloca<strong>le</strong>s pour voir s’instal<strong>le</strong>r l’ensemb<strong>le</strong>des délégués. Ainsi, après une ouverturesans protoco<strong>le</strong>, mais ponctuée par l’hymnedu parti et <strong>le</strong>s voies des groupes d’animation,la sal<strong>le</strong> fut alors évacuée pour permettreaux délégations de s’acquitter de <strong>le</strong>urdevoir. Les candidatures furent enregistréespour <strong>le</strong> poste tant convoité de président etLa cinquantaine bien remplie, El hadjAmadou Idrissa communément appeléAmadou Gao est reconnu comme un despiliers centraux de la Délégation Régiona<strong>le</strong>(DR) CDS Rahama de Maradi pourson activisme et surtout pour ses largesses.En effet, El hadj Amadou Gao n’hésitepas à mettre la main à la poche déslors qu’il s’agit du parti. Il faisait partie ducerc<strong>le</strong> restreint des intimes de feu El hadjAbdou Manzo qu’il accompagnait et suppléaitdans toutes ses actions au bénéficedu parti. C’est ainsi qu’aux momentsforts des turbu<strong>le</strong>nces qui ont mis à rudeépreuve la DR de Maradi, avec à la clédes invectives, des scènes de toutes sorteset des crises de nerfs extraordinaires,El hadj Amadou est resté serein.Mieux, il a toujours aidé <strong>le</strong> Président del’époque à faire face à des situations <strong>le</strong>sunes plus explosives que <strong>le</strong>s autres. Et,il n’est nul<strong>le</strong>ment exagéré d’affirmer qu’Elhadj Amadou fait partie des principauxartisans de la préservation du cadre maisaussi et surtout du retour de la stabilitéau sein du parti. Courtois et affab<strong>le</strong>, AmadouGao a l’exceptionnel<strong>le</strong> qualité d’êtreun fervent défenseur des intérêts des militantsCDS et c’est, justement, la raisonpour laquel<strong>le</strong> son bureau et même sondomici<strong>le</strong> sont à chaque fois pris d’assautpar des militants venant des quatre coinsde la région pour solliciter son appui sousdivers ang<strong>le</strong>s. Et c’est à cœur joie qu’ils’acquitte de ce qui apparaît à ses yeuxcomme un devoir car, a t-il l’habitude dedire en fervent musulman, chaque nantidoit comprendre qu’il est chargé de lamission divine d’être une courroie detransmission ; et il serait malheureux derester impassib<strong>le</strong> face aux difficultés desautres. Cette philosophie, Amadou Gaone se contente pas seu<strong>le</strong>ment de la professer; il l’observe rigoureusement. Sonprincipe directeur, c’est tout simp<strong>le</strong>mentcelui de son parti : défendre et promouvoir<strong>le</strong>s intérêts des militants et sur cepoint, comme bien d’autres d’ail<strong>le</strong>urs, luiet la CDS sont dissolus. Autre caractèreque <strong>le</strong>s militants de la CDS et, au-delà,tous ceux qui l’ont approché reconnaissentet apprécient chez Amadou Gao,c’est son sens de l’humour. Ainsi, sescousins à plaisanterie aiment bien <strong>le</strong> proconformémentaux dispositions statutaireset rég<strong>le</strong>mentaires du parti, <strong>le</strong>s trois chal<strong>le</strong>ngersfurent invités à se retirer afin de trouver<strong>le</strong> moyen de s’entendre et éviter aux déléguésla fatidique épreuve du vote. Mais malheureusement,aucun d’entre eux n’était disposéà se désister. Il fallait donc procéderau vote en présence d’un huisser. Les opérationsde vote furent entamées et après dépouil<strong>le</strong>ment,l’ordre d’arrivée fut exactement<strong>le</strong> même que celui alphabétique. A l’arrivée,c’est donc Abdou Amani qui a rafflé la miseavec 79 voix au détriment d’Elhadj AmadouIdrissa Gao qui avait pourtant la faveur despronostics. Celui-ci a comptabilisé 65 voix,très loin devant <strong>le</strong> DG Iro Yahouza qui n’areceuilli que 17 voix sur <strong>le</strong>s 162 votants.Toutefois, il faut re<strong>le</strong>ver l’opacité qui aentouré la gestion de l’aspect communication.En effet, juste avant <strong>le</strong> début des travaux,la presse s’est vu montrer la porte deZoom sur El hadj Amadou Idrissasortie, el<strong>le</strong> qui logiquement doit, au mêmetitre que l’huisser, observer et rendre comptede la régularité du processus. Curieusement,cette mesure n’a concerné que lapresse privée.En plus, <strong>le</strong> reg<strong>le</strong>ment de la couverturemédiatique s’est effectué de façon injusteet inéquitab<strong>le</strong>. Ainsi, c’est devant tout <strong>le</strong>monde qu’un organe a empoché son chèquede 210.000 FCFA, alors que <strong>le</strong>s autresdevaient s’en remettre à la fantaisie du comitéd’organisation qui, de source sûre, aquitté Niamey avec la totalité du budget allouéà la communication. Mais, ces organesde presse, bien que manifestement lésésdans <strong>le</strong>urs droits, ont tout de même tenuà assurer une large couverture de l’évènementen attendant que <strong>le</strong> comité d’organisationse décide à payer la note ou à détourner<strong>le</strong>dit montant, ce qui n’étonneraitvoquer afin qu’il réplique à travers desanecdotes dont lui seul a <strong>le</strong> secret. Etc’est pourquoi, beaucoup reconnaissentqu’avec cet homme tout à fait particulier,on ne s’ennuit jamais. Mais ce qui a véritab<strong>le</strong>mentet de loin fait sa renommée,c’est son franc-par<strong>le</strong>r. Il dit tout haut cequ’il pense et, à l’image de feu AbdouManzo, il a horreur des «ont dit». N’estcepas, justement, grâce à toutes ces qualitésque la jeunesse du parti voit en lui <strong>le</strong>dépositaire de toutes <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs essentiel<strong>le</strong>sdont doit disposer un dirigeant surtoutdans ces moments de turbu<strong>le</strong>ncesocio politique ? N’est-ce pas éga<strong>le</strong>mentpour toutes ces raisons que <strong>le</strong>s femmesdu parti <strong>le</strong> perçoivent comme <strong>le</strong> seul enmesure d’assurer <strong>le</strong>ur promotion et <strong>le</strong>urépanouissement ? N’est-ce pas, en outre,ces qualités qui va<strong>le</strong>nt à Amadou Gaotoute l’admiration des militants lambda,c’est-à-dire tous ceux là qui se trouventdans <strong>le</strong>s confins de la région et dont ilmaitrise parfaitement <strong>le</strong>s conditions ?N’est-ce pas, enfin, pour cela que <strong>le</strong>s dirigeantsdu parti, au plus haut sommet,estiment et écoutent Amadou Gao ? Seloncertaines sources proches de la CDS,il bénéficierait du soutien du MinistreTassiou Aminou et ce n’est que justicecar El hadj Amadou est de ces dirigeantspersonne eu égard aux nombreux antécédentsque nous avons notés presque à toutes<strong>le</strong>s occasions où la presse privée estappelée à couvrir un évènement en tandemavec la presse publique ici à Maradi. Il sepasserait d’ail<strong>le</strong>urs beaucoup de pratiquespas très orthodoxes, quelque chose commeun exercice exagéré du fameux droitd’aînesse, qui si l’on n’y prend garde risquefort de devenir un droit d’ânesse. La pressepublique est certes puissante, forte de tousces moyens. Mais, il ne faut jamais oublierque la force est un attribut très relatif et que,contrairement aux rêveries darwiniennes, lasurvie est loin d’être au plus fort, comme entémoigne la disparition du dynausore dansun monde où <strong>le</strong> moustique et autresminiscu<strong>le</strong>s créatures continuent à vivre et àprospérer. A méditer !!!Hassane Adamou Amadoupolitiques qui tiennent à rester en contactpermanent avec la base afin de l’assisterquand il faut et surtout comme il faut. Dansce sens, il a l’honneur d’appartenir à cettecrème du gotha politique ayant consciencequ’el<strong>le</strong> est là pour servir et non pourse servir ; pour mettre ses moyens matérielset financiers à la disposition des militantsde base et non pour faire <strong>le</strong>s petitsrongeurs qui se sucrent sur <strong>le</strong> dos de cesderniers. Voilà très brièvement esquissé,<strong>le</strong> portait de celui qui aspirait à prendre<strong>le</strong>s commandes de la délégation régiona<strong>le</strong>CDS Rahama de Maradi dans un espritde continuité avec l’œuvre de feu AbdouManzo. Voilà, éga<strong>le</strong>ment, l’homme dontcertains esprits malveillants, surementmus par l’ingratitude et des considérationsde bas étage, s’échinent à nier <strong>le</strong>s qualités.Dans cette croisade mesquine, et netrouvant aucun grief valab<strong>le</strong>, ils s’appesantissentsur des éléments fallacieux. Certainsestiment qu’il n’est pas originaire deMaradi. Ceux qui soutiennent cette thèseoublient d’abord que <strong>le</strong> Niger est un et indivisib<strong>le</strong>et que nous sommes loin destemps où ce genre de discours peut êtreporteur. Du reste, des trois candidats, i<strong>le</strong>st <strong>le</strong> seul résidant à Maradi, toujours encontact avec <strong>le</strong>s militants de base quiconstituent l’âme du parti. Et ce jugementdevrait se baser sur <strong>le</strong>s critères de compétence,de disponibilité, de conviction etd’engagement. Sur cette base, nul nepouvait craindre pour la candidature d’Elhadj Amadou Gao et il était presque sûrque <strong>le</strong>s délégués des différentes délégationsdépartementa<strong>le</strong>s sauraient rendre àCésar ce qui lui appartient et à El hadjAmadou… <strong>le</strong>urs suffrages.Mais tel n’a pas été <strong>le</strong> cas, <strong>le</strong>s déléguésayant préféré accorder <strong>le</strong>ur confianceà Abdou Amani. Néanmoins, en dépit desa défaite, Amadou Gao, très démocrateet surtout fair-play, s’empressa d’ail<strong>le</strong>ursd’embrasser <strong>le</strong> vainqueur dès l’annoncedes résultats, ce qui est tout à son honneurdans la mesure où l’autre perdantétait resté de marbre. En effet, pour AmadouGao, la véritab<strong>le</strong> <strong>le</strong>çon qu’il convientde retenir, c’est que quel que soit <strong>le</strong> vainqueur,la cause reste et demeure lamême : <strong>le</strong> CDS Rahama.4 Le Gardien N° 06 - Mai 2009


PiraterieEtrangerLa revanche des exclus de la mondialisationDepuis la chute du dictateur Siad Barré, la Somalieest devenue un no man’s land. Les grandes puissancesqui gèrent la planète comme <strong>le</strong>ur propriété privée observentpassivement <strong>le</strong>s régimes se faire et se défaire danscette partie pourtant très stratégique pour <strong>le</strong> commercemondial, eu égard au nombre important de bateaux quiempruntent <strong>le</strong>s couloirs du golf d’Aden. L’instabilité chroniquedans laquel<strong>le</strong> cette corne de l’Afrique est plongéedepuis aujourd’hui 18 ans a fabriqué une nouvel<strong>le</strong> espècede courtiers, à savoir <strong>le</strong>s pirates.Ayant compris que la mondialisation se fait sans euxet surtout contre eux, plusieurs jeunes somaliens se sontreconvertis dans l’interception et <strong>le</strong> piratage de bateauxoccidentaux qu’ils libèrent en échange de faramineusesrançons. Les navires de toutes pullu<strong>le</strong>nt dans <strong>le</strong> golf d’Adenet transportent, pour la plupart, des cargaisons dont lava<strong>le</strong>ur dépasse nettement <strong>le</strong> budget des Etats qu’ils côtoientdans cette partie de l’Afrique complètement laisséepour compte. Et depuis bientôt deux ans, il ne se passepas une journée sans qu’un navire ne soit arraisonné deforce, dépouillé de sa cargaison ou libéré en échanged’une rançon que <strong>le</strong>s compagnies maritimes se voientobligées de verser pour récupérer <strong>le</strong>urs précieuses marchandises.Aujourd’hui, <strong>le</strong>s grandes puissances mobilisent desforces nava<strong>le</strong>s imposantes pour tenter de sécuriser <strong>le</strong>seaux territoria<strong>le</strong>s somaliennes, mais en vain car <strong>le</strong>s piratesne sont autres que des jeunes gens formés à grandsfrais et qui ne trouvent aucune alternative crédib<strong>le</strong> à l’exclusiondont ils font l’objet de la part des pays riches, sinon<strong>le</strong> sabotage très lucratif du circuit commercial dans larégion. La politique sévère des visas, la non assistanceaux Etats qui ont du mal à exister en tant que tels, lamondialisation unilatéra<strong>le</strong> qui creuse <strong>le</strong> fossé entre <strong>le</strong> nordet <strong>le</strong> sud, la frustration accumulée de générations en générationspar <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> somalien, tous ces facteurs que <strong>le</strong>sgrands de ce monde refusaient de voir jusqu’ici constituent<strong>le</strong> laboratoire de fermentation de ce cocktail qui exploseaujourd’hui à la figure de l’occident.C’est un truisme de <strong>le</strong> dire : tout homme acculé àl’extrême se transforme en hors la loi, en rebel<strong>le</strong>. Lasurexploitation économique dont souffre <strong>le</strong> continent a libéréla créativité de certains jeunes africains qui ont ainsitrouvé dans la piraterie <strong>le</strong> moyen idéal de se la cou<strong>le</strong>rdouce en récupérant cette manne, cette plus value ducapitalisme international.Le cas somalien est certes isolé jusqu’à présent, ilfaut craindre qu’il contamine, comme une trainée de poudre<strong>le</strong>s autres régions de l’Afrique qui ne sont pas épargnéespar <strong>le</strong> fléau de la mondialisation qui ne profite qu’auxsuperpuissances. Ces dernières n’ont de cesse de soutenirque la globalisation des échanges a fait du monde unpetit « village planétaire », en raison des progrès de latechno science qui a réduit de façon considérab<strong>le</strong> <strong>le</strong>sdistances entre <strong>le</strong>s hommes. Mais il ne faut pas oublierque ce qui caractérise essentiel<strong>le</strong>ment un village, ce n’estnul<strong>le</strong>ment sa petite tail<strong>le</strong>, qui fait que <strong>le</strong>s informations circu<strong>le</strong>ntfaci<strong>le</strong>ment d’un quartier à l’autre, mais ce sont l’espritde famil<strong>le</strong> et la qualité des relations humaines : l’entraide,la solidarité, la communion et la compassion. Or <strong>le</strong> villageplanétaire actuel fonctionne comme une jung<strong>le</strong> volontairementbarricadée afin que <strong>le</strong>s proies ne trouvent aucuneissue, aucune échappatoire. Ainsi, la tâche des prédateursn’est que plus faci<strong>le</strong> puisque nécessitant un minimumd’effort pour capter une nourriture abondante et variée.Cependant, rien n’est plus redoutab<strong>le</strong> pour une forceque l’esprit de suffisance, comme rien ne peut résister àune faib<strong>le</strong>sse qui prend conscience d’el<strong>le</strong>-même. C’est entout cas la <strong>le</strong>çon que l’on peut tirer de cette fameuse dia<strong>le</strong>ctiquedu maître et de l’esclave développée par Hegel danssa Phénoménologie de l’esprit : deux consciences desoi se rencontrent et luttent pour la reconnaissance. Lapremière risque la vie pour la liberté tandis que la secondepréserve la vie au sacrifice de la liberté ; d’où l’apparitiond’une conscience soumettante et d’une conscience servi<strong>le</strong>,correspondant respectivement au maître et à l’esclave.Grisé par son succès, <strong>le</strong> maître tombe dans laparesse et l’oisiveté alors que l’esclave se forme dansl’adversité et comprend de facto que <strong>le</strong> pouvoir du maîtreest illusoire. Il renverse la relation dominant-dominé endevenant <strong>le</strong> maître du maître ; et <strong>le</strong> malheureux maître setransforme en esclave de l’esclave.En attendant <strong>le</strong> moment de la reconnaissance égalitairequi sera marqué par l’apparition de la conscienceconçue comme raison, force est de reconnaître que <strong>le</strong>spirates somaliens administrent une bel<strong>le</strong> <strong>le</strong>çon de philosophiedia<strong>le</strong>ctique à cet occident qui se croit seul héritier dela terre et de ses fruits. Ce faisant, ils s’efforcent de rattraper,en attendant <strong>le</strong>s autres régions du continent, <strong>le</strong>ur retarddans cette course effrénée au profit : crédo du capitalisme.Dès lors, est-il logique de <strong>le</strong>s condamner, sachant qu’ilssont eux-mêmes condamnés à la piraterie, faute d’issue etd’alternative crédib<strong>le</strong> ? Les frégates et autres patrouil<strong>le</strong>ursmobilisés dans cette corne de l’Afrique pour sécuriser <strong>le</strong>scargaisons ne feront qu’amplifier <strong>le</strong> problème, au lieu de <strong>le</strong>résoudre. En effet, il ne saurait y avoir de paix ou desécurité dans cette partie de l’Afrique tant que la Somalien’existera pas comme Etat, doté de toutes ses prérogativeset assurant toutes ses fonctions : l’organisation et lagestion ; la domination et la répression. D’ail<strong>le</strong>urs, cettesolution n’est-el<strong>le</strong> pas moins onéreuse que l’escorte militairede navires civils ? L’occident a-t-il <strong>le</strong>s moyens defaire escorter chaque navire empruntant <strong>le</strong> golf d’Aden ?Si oui combien cela coûtera-t-il ? Et si cette piraterie devenaitune mode, un passe-temps favori pour tous ces millionsde chômeurs refoulés aux portes de l’Europe, l’additionne serait-el<strong>le</strong> pas encore plus corsée ? Pour combienJamais dans l’histoire du libéralisme économique engénéral et de la téléphonie, une entreprise ne s’est, autantque zain, spécialisée dans l’arnaque, <strong>le</strong> vol à grandeéchel<strong>le</strong>. Chez Zain, il n’existe aucune innovation, aucuneprestation de service sans arrière pensée. Cette société acomme sé<strong>le</strong>ctionné aux quatre coins son personnel avecpour mission de soutirer <strong>le</strong> maximum de sous au clientsans lui offrir <strong>le</strong> service demandé. Le risque est surtoutgrand lors des promotions au cours desquel<strong>le</strong>s la mauvaisefoi de cette société est plus que manifeste. Même<strong>le</strong>s revendeurs sont de la même espèce que <strong>le</strong> directoireet ses autres démembrements. On se rappel<strong>le</strong> ainsi que lasemaine du 18 avril, Zain a fait une promotion shap-shapavec « 50 % de bonus ». Ainsi dans la nuit du 19 avril, unclient de Maradi se fait faire sans succès une première,une deuxième, puis une troisième opération shap- shap.Le vendeur est débité, mais <strong>le</strong> client qui a payé ne reçoitrien sur son compte. Ils trouvent un compromis jusqu’au<strong>le</strong>ndemain en espérant que l’ordinateur qui a «volé» <strong>le</strong>ssous voudra bien <strong>le</strong>s restituer au destinateur. 12 heuresaprès l’opération, toujours rien. Le client se rend au siègede Zain Maradi pour introduire une réclamation auprès del’agence. Il met une demi-heure avant de se faire recevoir,<strong>le</strong>s agents étant occupés à passer <strong>le</strong>urs coups de fil personnelsalors même que <strong>le</strong>s clients attendent. Ces dernierssont traités comme de vulgaires mendiants, eux quisont pourtant venus payer un service, donc gaver <strong>le</strong>scaisses de Zain. Pour un accueil, c’est tout simp<strong>le</strong>mentimpeccab<strong>le</strong>.Tenant visib<strong>le</strong>ment à faire valoir ses droits et surtoutconscient qu’ils sont des milliers dans la même situation,notre fameux client est trainé de bureau en bureau avantde se faire notifier que la machine de vérification se trouveà Niamey et qu’en ce moment el<strong>le</strong> est même en panne. Illui faudra donc, selon <strong>le</strong>s termes du patron qu’il a rencontré,passer de temps en temps pour savoir si la machineest rétablie. Mais en réalité, il s’agit là d’une tactique pour<strong>le</strong> décourager. Combien sont-ils dans cette situation, surtoutà Maradi où même en temps normal on ne peut paspasser une journée entière avec réseau. En plus, <strong>le</strong>smessages et autres accusés mettent des heures et souventdes semaines avant de parvenir, en miettes, à <strong>le</strong>ursdestinataires. Ce qui est sûr, c’est que Zain Niger fait plusENIPROMThe confort zoneEntreprise Nigérienne pour la Production de MousseETS ELH. OUMAROU LAOUALI DIT GAGO ET FILSde temps encore l’occident va-t-il continuer à colmater <strong>le</strong>sbrèches en refusant de voir la réalité en face ? N’est-cepas une utopie de rêver d’un commerce mondial stab<strong>le</strong>alors que ce commerce se fait sur <strong>le</strong> dos des trois quartsde la population mondia<strong>le</strong> ? A méditer…Celtel ou Zain : même vo<strong>le</strong>ur, même serpent tueur !de mécontents que d’heureux. Le pire est que <strong>le</strong>s pucescontinuent à se vendre alors que <strong>le</strong>s machines ne peuventmême pas prendre valab<strong>le</strong>ment en charge <strong>le</strong>s lignes vendues.Résultats : tu bipes ton ami à côté de toi et on teraconte qu’il est « indisponib<strong>le</strong> ». Tu tentes de recharger tacarte ou de vérifier ton crédit, on te répond que « ce serviceest momentanément indisponib<strong>le</strong> ». En cas d’urgence,tu es tout simp<strong>le</strong>ment foutu.Et si tu introduis une réclamation, tu es reçu commeun délinquant par un personnel plus occupé à rég<strong>le</strong>r desaffaires personnel<strong>le</strong>s que cel<strong>le</strong>s du service. Les plus gentils,dans cette mafia sicilienne, te répondent que tout estcentralisé à Niamey et la machine de vérification est horsd’usage. Il faut donc revenir une autre fois et gaspil<strong>le</strong>r toncarburant chèrement dans une cause perdue d’avancecar Zain ne rembourse pas en cas de fausse manœuvre.Un tel désaveu suscite quelques commentaires. En effet,cela signifie que malgré tout <strong>le</strong> tintamarre que fait Zain, el<strong>le</strong>ne dispose que d’une seu<strong>le</strong> machine pour vérifier <strong>le</strong>srecharges mobi<strong>le</strong>s. Une machine pour plus d’un milliond’abonnés, reconnaissons que c’est carrément une foutaise.Et cette machine est comme délibérément misehors service de temps en temps pour arnaquer <strong>le</strong>s clients.Voilà comment Zain Niger se fait des sous sur <strong>le</strong> dos deses abonnés. Sacré Zain, un monde escroc ! Mais combiende temps cela va-t-il durer sachant que cette sociétén’arrive même pas à s’acquitter de ses obligations vis-àvisde l’ARM ? Peut-on indéfiniment continuer à traiter <strong>le</strong>sNigériens comme des ... ? Alors attention Zain : gourmandisepunit. Il y a beaucoup de réseaux et de meil<strong>le</strong>urequalité ; si seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s clients <strong>le</strong> découvrent et arrêtentde s’identifier à <strong>le</strong>ur numéro en <strong>le</strong> considérant comme unepartie d’eux-mêmes. En tout cas notre fameux client acassé sa puce. Mieux, étant chef d’entreprise individuel<strong>le</strong>,il a pris d’autres lignes pour ses employés et formel<strong>le</strong>mentinterdit l’utilisation des lignes Zain par ses agents pendant<strong>le</strong>s heures de services. A malin, malin et demi.Moralité : on peut tromper un homme une fois, maisil est impossib<strong>le</strong> de tromper tous <strong>le</strong>s hommes toutes <strong>le</strong>sfois. Alors, rira bien qui rira <strong>le</strong> dernier, et ce ne sera certainementpas Zain qui est en train de couper la branche surlaquel<strong>le</strong> el<strong>le</strong> est assise. Bravo Zain, <strong>le</strong> kamikaze !Maître PanglosR.C. 27 / 98 - VA 328 143 - N.I.F. 2548MARADI - B.P. 190 - TEL. 410.843 / 410.844 - FAX 410.843 - 410.073 et 411.093 - AGENCE A NIAMEY - RUEDES SAPEURS POMPIERS - B.P. 12627 - TEL/FAX : 74.02.49AGENCE A DOSSO - RUE DES MANGUIERS - B.P. 177 - TEL/FAX 650.265Le Gardien N° 06 - Mai 20097


SociétéPortraitHaladou Iro Morphi, Directeur de campagne Section MNSD MaradiDans un pari, il faut savoir miser sur <strong>le</strong> bon étalon.C’est cette règ<strong>le</strong> simp<strong>le</strong>, mais efficace que la section MNSDNassara a appliquée en portant, de façon unanime, sonchoix sur la personne de Haladou Iro Morphi pour occuper<strong>le</strong> prestigieux et stratégique poste de Directeur régional decampagne.Mais qui est ce tout nouveau directeur régional decampagne de la section MNSD Nassara de Maradi? Que<strong>le</strong>st son parcours ? Qu’est-ce qui lui a valu d’être élu à ceposte tant convoité ? Qu’attend-il de sa section et des militantspour conduire la MNSD Nassara, <strong>le</strong> plus grand partide l’échiquier politique national à une victoire nette et sansbavure dans la région de Maradi?Haladou Iro Morphi est né <strong>le</strong> 9 octobre 1970 au quartierMaradaoua de Maradi, vil<strong>le</strong> dans laquel<strong>le</strong> il fait ses étudesprimaires et secondaires, avant de se retrouver au Nigeria,plus précisément au Bayoro University où il décroche unBachelor of Science (BSC) en botanique. Très engagédans <strong>le</strong> mouvement associatif, il milite de façon active ausein de l’association des nigériens à Kano. De retour dansson pays, il décide, en s’engageant comme contractuel del’enseignement, de mettre ses connaissances à la dispositionde la jeunesse, convaincu que c’est de la formation decel<strong>le</strong>-ci que dépendra l’avenir de notre pays.Dans ce sens, il tissera des liens solides avec sescollègues enseignants qui, naturel<strong>le</strong>ment, découvrent en luiEl hadj Charo Dan Dadi au cœur de la mobilisationLa toute première tournée effectuée du18 au 19 avril dernier à Maradi par <strong>le</strong> Présidentdu MNSD Nassara, El Hadj SeiniOumarou, a été surtout caractérisée parl’exceptionnel<strong>le</strong> marrée humaine qu’el<strong>le</strong> aoccasionnée. Plusieurs milliers de militants,en dépit de la cha<strong>le</strong>ur torride qui régnaitsur la vil<strong>le</strong>, ont tenu à être de la fête.C’était comme une sorte de défi pour <strong>le</strong>scoordinations départementa<strong>le</strong>s qui ont,chacune, tout mis en œuvre pour battre <strong>le</strong>record de mobilisation. Dans cette nob<strong>le</strong>compétition, la coordination départementa<strong>le</strong>de Madarounfa s’est particulièrementillustrée et s’est d’ail<strong>le</strong>urs placée en têtede peloton en doublant dans certains casses consœurs. El<strong>le</strong> l’a fait lors de la toutepremière tournée du Président de la sectionAli Sabo, <strong>le</strong> 1 er juin 2008 et el<strong>le</strong> l’a réitéréen ce 18 avril 2009.Cette étonnante capacité de mobilisationde la coordination de Madarounfa n’estpas <strong>le</strong> fait du hasard. El<strong>le</strong> est, pour l’essentiel<strong>le</strong>,l’œuvre d’un homme aux qualitésextraordinaires et au <strong>le</strong>adership sanscommune mesure : <strong>le</strong> Président de la coordinationdépartementa<strong>le</strong> MNSD Nassara deMadarounfa, El Hadj Charo Dan Dadi.Ouvert, généreux, toujours à l’écoute deses militants, Charo jouit d’une estime,diffici<strong>le</strong> à décrire, auprès de ces derniers.La relation tissée entre <strong>le</strong> Président de lacoordination départementa<strong>le</strong> et ses militants,dépasse largement la simp<strong>le</strong> camaraderiepartisane. C’est un véritab<strong>le</strong> sentimentd’amour, de respect et de solidarité.C’est là, véritab<strong>le</strong>ment, la raison fondamenta<strong>le</strong>pour laquel<strong>le</strong> la coordination départementa<strong>le</strong>de Madarounfa se présentecomme une véritab<strong>le</strong> pépinière et une redoutab<strong>le</strong>machine à mobilisation humaine.Tous soudés autour de <strong>le</strong>ur Président, <strong>le</strong>smilitants MNSD de Madarounfa, contrairementà ceux des autres coordinations,n’ont pas été affectés par la crise qui arudement secoué <strong>le</strong> parti pour la simp<strong>le</strong> etun rassemb<strong>le</strong>ur, un meneur d’hommes. Aussi, <strong>le</strong> porteront– ils à la tête de la section régiona<strong>le</strong> du syndicat nationaldes contractuels de l’enseignement secondaire(SYNACES), dont il est membre fondateur du bureauexécutif national. Parallè<strong>le</strong>ment, il devait occuper <strong>le</strong> postede coordonateur régional des structures des enseignantscontractuels. Cela constitue l’aboutissement d’un parcourssyndical qui a, en fait, démarré depuis <strong>le</strong> secondaire commeen attestent <strong>le</strong>s postes qu’il a occupés au sein de la sectioncollégienne et lycéenne de Niamey, de la CASO,une structure de l’UENUN chargée des affaires socia<strong>le</strong>set de l’ordre.Entre <strong>le</strong> syndicalisme et la politique, il n’y a qu’un paset Haladou va <strong>le</strong> franchir allègrement. D’ail<strong>le</strong>urs commetout syndicaliste, il avait naturel<strong>le</strong>ment un penchant politique.Cette vocation presque innée va se matérialisergrâce au vent de démocratisation qui a soufflé sur notrepays à la faveur des évènements tragiques de février1990.Mais contrairement aux militants spécialisés dans <strong>le</strong>parachutage et <strong>le</strong>s raccourcis, <strong>le</strong> parcours politique deHaladou Iro suit une trajectoire ascendante. Il débute, eneffet, <strong>le</strong> militantisme au comité de base de son quartier enqualité de simp<strong>le</strong> militant, puis en tant que secrétaire général.Il s’est particulièrement illustré comme un responsab<strong>le</strong>politique soucieux de respecter <strong>le</strong>s textes fondamentauxde son parti et de faire prévaloir l’intérêt du plus grandbonne raison que tous regardent dans lamême direction. Soudés autour de <strong>le</strong>urPrésident, <strong>le</strong>s militants de Madarounfaont, très tôt, marqué <strong>le</strong>ur soutien à AliSabo, l’homme qui incarne à <strong>le</strong>urs yeux<strong>le</strong> changement et surtout la rénovation.Sûr qu’avec un <strong>le</strong>ader de la trempe deCharo, aux prochaines échéances é<strong>le</strong>ctora<strong>le</strong>s,Madarounfa saura s’imposer etpermettre au MNSD de raf<strong>le</strong>r la mise.D’ail<strong>le</strong>urs, au regard de son activisme etsurtout de sa capacité à consentir dessacrifices pour <strong>le</strong> parti, beaucoup de militantssouhaitent ardemment voir El HadjCharo postu<strong>le</strong>r à la députation pour la simp<strong>le</strong>et bonne raison qu’ils voient en lui laparfaite réplique du député Hama Zada deDosso, c’est-à-dire un de ces spécimensqui savent qu’ils sont là pour servir et nonpour se servir, mettre <strong>le</strong>ur fortune au servicedes autres et non s’accaparer de cequi <strong>le</strong>ur est destiné pour un usage personne<strong>le</strong>t égoïste. C’est à cela que sereconnaissent <strong>le</strong>s grands hommes etCharo a <strong>le</strong> privilège d’appartenir à ce cerc<strong>le</strong>restreint.Hama Alphanombre. C’est ainsi que, du bureau de son quartier, ilgravira <strong>le</strong>s échelons pour se retrouver au secrétariat généraldu bureau de la commission de mobilisation descadres Nassara de la Communauté urbaine de Maradi,cumulativement à ses fonctions de second rapporteur dubureau régional de la commission de mobilisation descadres et de secrétaire général de la sous-section communeIII.Présent à tous <strong>le</strong>s grands rendez-vous du parti, tantà l’échel<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong> que nationa<strong>le</strong>, Haladou Iro vient d’êtrepromu directeur régional de campagne du plus grand partidu Niger ; ce qui constitue à l’évidence une consécration.Mais loin de se laisser griser par un tel succès, il <strong>le</strong>conçoit au contraire comme une invite à mieux faire.Horizonta<strong>le</strong>ment :1. On y fête <strong>le</strong> Bianou une fois l’an – Interjectiond’indifférence2. L’apport de la mariée – Ramène à soi3. Moqueurs – Pillage4. En tête de l’Etat hébreux – Marque <strong>le</strong>doute – petit patron5. Première version (initia<strong>le</strong>s) – Non méritée6. Terme de refus – Sig<strong>le</strong> de grandeéco<strong>le</strong>7. Symbo<strong>le</strong> de l’antimoine – Possessif –Réfuté8. Désert local – Ont des visions nocturnes9. Nation – Sig<strong>le</strong> national de Mauritanie10. N’est point un adepte du nomadisme.Vertica<strong>le</strong>mentI. OpportunistesII. Préfixe d’égalité – Sellé comme un âneIII. Région de Tahoua – Garçon d’écurieIV. Redoutés au centre – Une des î<strong>le</strong>sCyclades - Règ<strong>le</strong>V. Porter pour la première foisVI. L’hémisphère de pauvres – Est uti<strong>le</strong>VII. Conspué – En passant parVIII. Appel d’air – AdversaireIX. Perroquets – Département françaisX. La centaine de mètresMots croisésAussi entend-il mettre ses compétences au service de saformation politique dans l’objectif clairement affiché de lapropulser à la victoire au cours des toutes prochaineséchéances é<strong>le</strong>ctora<strong>le</strong>s.En effet, <strong>le</strong> MNSD Nassara reste et demeure <strong>le</strong><strong>le</strong>ader incontesté de l’échiquier politique national. Et, nuldoute qu’avec des rassemb<strong>le</strong>urs attitrés comme HaladouIro Morphi, cette position sera davantage consolidée etrenforcée. Pour cela, il suffit de donner aux principauxanimateurs de ce parti <strong>le</strong>s moyens de <strong>le</strong>urs ambitionslégitimes. Il reste en tout cas confiant quant au retour de lacohésion au sein de la grande famil<strong>le</strong> Nassara. N’est-cepas, d’ail<strong>le</strong>urs, dans sa capacité à surmonter et à jugu<strong>le</strong>r<strong>le</strong>s crises que réside véritab<strong>le</strong>ment la force d’un parti ?Ce qui est sûr, tout ce qui fait l’unanimité à 100% resteplat et vulgaire. Par conséquent, la crise dont on par<strong>le</strong>relativement à ce parti n’est qu’un phénomène de surface.Tous <strong>le</strong>s partis connaissent à un moment de <strong>le</strong>ur histoiredes contradictions. Mais cel<strong>le</strong>s du MNSD sont dia<strong>le</strong>ctiques: el<strong>le</strong>s ne sont ni essentiel<strong>le</strong>s ni structurel<strong>le</strong>s. Eneffet, <strong>le</strong> soubassement qui a toujours fait la force du MNSDconserve, jusqu’à preuve du contraire, sa solidité. Unparti est comme une plante. El<strong>le</strong> peut et même doit perdrecertaines feuil<strong>le</strong>s que la nature se charge de remplacerpar d’autres plus vivantes et plus succu<strong>le</strong>ntes. Les adversairesdu MNSD ont encore devant eux de longuesannées de disette et autant d’équations à plusieurs inconnuesà résoudre. Enfin, comme <strong>le</strong> dit Nietzsche, il estinsensé de demander à la force de se manifester commefaib<strong>le</strong>sse. Cela est aussi improbab<strong>le</strong> que la découverted’un fer en bois.Garba Boureyma1 2 3 4 5 6 7 8 9 101ETS H.F.A.FCommerce generalRCCM/MAR/2008/A/191 - NIF:13807/RBDZ rue 19 El Kassoua SofuaMaradi-NigerTEL :21763326 - Cel : 96599992 - : 90479992Vente en gros de riz, pâtes alimentaires, farine de blé, hui<strong>le</strong>, tomate, sel, arômebref, tout pour l’alimentation de votre famil<strong>le</strong>.2345678910SOLUTION DU JEU PRECEDENTB A K A R I D I A NO A N O N O S AU R A N N E E TB E A D E C U UO I N T S O T E RU N I R S T E L IH S U B I V U SA S C A S E S TM A S I E N A EA S C E N S I O N S8 Le Gardien N° 06 - Mai 2009

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