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SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

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ares, et de nombreuses contributions à l’élaboration de la démarche clinique ont pu se réaliseren-dehors d’une perspective d’intervention (Mauss, par exemple).Les expériences psychosociologiques de changement ont toutefois montré quel’élaboration théorique et la pratique d’intervention étaient étroitement liées et en influencesréciproques. Conduits suivant deux principes fondamentaux de la démarche clinique, cestravaux prenaient en compte : la singularité de chaque situation signifiante <strong>pour</strong> elle-même(et non comme étude de cas, celle-ci ne faisant pas partie des méthodes cliniques 1 ) ; un effort<strong>pour</strong> dégager un sens, « étant entendu que celui-ci est à rechercher chez les sujets, puisqu’ils’agit de leur propre histoire, [et] que, par induction, cette signification peut être généralisée »(ibid., p.87). La remise en cause du savoir du clinicien qui ne vient ni appliquer sa théorie nienseigner comme expert fait de la recherche-action dans sa diversité un domaine privilégié dela recherche clinique.L’histoire du développement de la clinique montre les multiples façons par lesquellesles principes de base de la démarche clinique ont pu être aménagés, et amène Lévy à proposerune définition large qui tiendrait compte des divers apports. Il s’agit selon lui d’« un processusd’échange et de communication généralisés concernant la réalité psychologique et sociale,s’organisant par rapport à trois moments, distincts et indissociables, qui leur confèrent leursignification, et qui impliquent trois catégories différentes d’acteurs » (ibid., p.89, soulignépar l’auteur). Ces trois moments sont :- celui de l’acte, relation clinique, intervention auprès de sujets qui portent unedemande d’aide et de compréhension ;- celui de la construction théorique dans l’après-coup en vue de formaliser lacompréhension issue de la pratique ;- celui de la communication (souvent écrite) à un large public, « non limitée auxsujets directement impliqués dans l’acte clinique » (ibid.).Cette articulation en trois moments (« qui mettent en rapport successivement acteurs sociaux,chercheurs et destinataires potentiels » (ibid., p.111)) cherche à dépasser le paradoxe d’unerecherche clinique qui se veut impliquée et tout à la fois généralisable. Elle permet égalementde maintenir dans le champ de la clinique des méthodes telles que l’enquête clinique,1Si l’on n’adopte pas une position dogmatique, cette affirmation demanderait une réflexion approfondie, carl’étude de cas est communément définie comme la méthode clinique, comme on l’a vu précédemment avecHuguet, et comme on le perçoit dans ce passage de Vermersch concernant l’entretien d’explicitation (que nousaborderons plus loin) : « les analyses qui suivent systématisent le début d’une "clinique", c’est-à-dire d’unensemble d’études de cas qu’il sera nécessaire d’affiner et de développer dans l’avenir » (Vermersch, 1994,p.159).Numér

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