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SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

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15.2. Questions à reprendre.• L’autonomie.J’ai utilisé le terme d’autonomie dans une acception quelque peu particulière. Dans lapratique, je la mets en œuvre davantage dans le sens de la non-directivité classiquementattribuée à l’entretien défini par Rogers 1 , lui-même retenu par Vermersch comme l’un de sesprécurseurs (j’ai rappelé en note, dans la partie méthodologique, la définition de la nondirectivitéfournie par Pagès). J’ai ainsi indiqué, par exemple, la part d’autonomie qu’il s’agitde laisser au consultant <strong>pour</strong> qu’il puisse donner lui-même une <strong>orientation</strong> à l’entretien. C’estégalement l’option choisie par Vermersch <strong>pour</strong> focaliser l’échange sur un point précis.On a pu observer comment Bernard apporte l’annonce à laquelle il veut « essayer » derépondre et qui va permette de mettre en évidence ses compétences en vente. De la mêmefaçon, c’est Patricia qui demande des éclaircissements concernant le métier d’assistante, à lasuite desquels elle fait part de son manque de rigueur, ce qui m’amène à la sensibiliser sur sescapacités commerciales. Jeanne donne une dynamique particulière à deux entretiens dont onpeut dire qu’elle les mène de bout en bout. On remarquera que les demandes d’être cadrésémises par Jeanne et Bernard aboutissent à la formulation d’un sens alors même qu’ils ont pudécider de la direction des échanges avec le professionnel.On sait l’importance accordée par Castoriadis à la notion d’autonomie dans ses aspectsindividuels et sociaux. C’est dans la perspective de l’autonomie qu’il a redéfini l’activitépratico-poiétique comme activité impossible, dans la mesure où le praticien doit s’appuyer surune capacité qu’il cherche précisément à promouvoir et dont rien ne peut garantirl’émergence.Il me semble ainsi que c’est ce que j’essaie de mettre en œuvre lorsque j’indique que jecherche à laisser constamment l’initiative au consultant. Philippe l’a bien saisi lorsqu’ilrapporte les propos de l’assistante sociale et qu’il rapproche sa façon de procéder de lamienne, consistant à « faire faire » (10 e entretien). L’idée d’autonomie dans la pratique del’entretien d’<strong>orientation</strong> comprend et dépasse celle de non-directivité, dans la mesure oùl’accompagnement intègre une dimension d’actions à entreprendre.L’autonomie ne signifie bien sûr pas le « laisser-faire » (tel que, par exemple, Lewinl’a utilisé dans ses expériences sur le leadership). Le conseiller intervient, s’appuie sur son1Rogers constitue <strong>pour</strong> certains conseillers la référence centrale de leur pratique, centrée sur « la relation d'aide »et utilisant les « habiletés de communication, telles que le reflet-reformulation » (Tanzer, 1999, p.159). Si ceshabiletés ne sont pas à négliger, elles viennent néanmoins s’insérer dans un cadre beaucoup plus large.Numér

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