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SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

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qu’il lui faudrait « retravailler de nouveau de 8 à 10 heures par jour <strong>pour</strong> faire travailler (son)cerveau ».Pour Jeanne et Philippe, la rencontre d’un interlocuteur auquel ils peuvent exprimerleurs difficultés (plus personnelles que professionnelles) leur permet d’introduire desdissociations, des nuances dans le flou qu’ils ressentent. Ils se préparent ainsi à percevoirdifféremment ces difficultés, à les sortir de soi en les confiant à un autre (comme essaie de ledire Rémi sans trouver ses mots). Cette forme d’écoute de la part du professionnel se révèlealors comme un préalable à la possibilité d’explicitation du sens, comme s’il fallait d’abordpartager ce qui paraît faire écran avant qu’autre chose puisse parvenir à se dire.• Lapsus, actes manqués, gestion des silences.Les lapsus qui apportent une solide information sur les choix d’<strong>orientation</strong> se révèlentrelativement rares ; on en a indiqué un exemple dans la fiche 17. Les actes manqués semontrent par contre plus fréquents : les oublis de rendez-vous (avec le conseiller ou un autreprofessionnel), la perte d’une adresse, etc. fournissent souvent des indications sur ce que leconsultant ne parvient pas à s’avouer à lui-même. Il ne s’agit <strong>pour</strong>tant pas de se lancer troprapidement dans une interprétation qui <strong>pour</strong>rait se révéler inexacte par la suite. Le conseillerpeut uniquement retenir l’épisode comme une information qui demande confirmation dansune action ultérieure. Jeanne qui ne parvient pas à remettre la main sur l’adresse del’association que je lui avais donnée constitue toutefois un exemple suffisamment éclairant.La gestion des silences apporte sa contribution à l’explicitation dans certains cas(Jeanne et Philippe). Elle paraîtrait déplacée avec des personnes en attente des conseils d’unexpert (comme Bernard et Nicolas) ; d’autres procédés se présentent alors comme des recoursplus adaptés (tel le CV avec Bernard). La souplesse et la capacité du conseiller à se situer dansdifférents rôles apparaissent comme l’une de ses qualités fondamentales.On propose de reprendre dans la suite de cette conclusion intermédiaire certains pointsparticuliers, apparus au cours de l’analyse, et d’en pointer des pistes <strong>pour</strong> une éventuelleréflexion ultérieure. Il s’agit d’une analyse transversale des entretiens qui ne peut suppléerl’analyse particulière de chaque cas qui constitue une totalité en lui-même. Quelquesquestions générales peuvent toutefois être abordées.Numér

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