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SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

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social. Devant tant d’hésitation, l’expérience montre que le conseiller doit influencer leconsultant vers une des voies présumées. La conséquence en sera soit un approfondissement,soit un abandon ; en tout état de cause, un choix aura pu s’effectuer, ou du moins desconnaissances auront été rassemblées. Pourquoi commencer par le côté technique ? Peut-êtreparce que c’est ce qu’il évoque en début d’entretien et qu’il y formule un certain attachementque l’on peut ainsi tester. Quant aux démarches au CIO de l’AFPA et à l’ANPE, si ellesn’aboutissent pas « techniquement », elles permettent progressivement à Philippe d’allertoquer à davantage de portes et de provoquer éventuellement des opportunités, comme onl’observe avec l’inscription à l’ECCP.Philippe prend avec humour ses rencontres avec des formateurs qui ne s’attendent pasà tant d’hésitation. Peut-être n’aborde-t-il pas vraiment ces métiers avec sérieux ? Peut-être,au contraire, ressent-il du plaisir à avoir osé se déplacer et s’adresser à quelqu’un ? Ou seraitceson premier « flash » qui le rassure ? Le flash n’est pas un phénomène spécifique àPhilippe, et l’on observe bien, à travers son parcours, qu’il apporte peu de pertinence à larecherche d’<strong>orientation</strong> : Philippe n’est pas suffisamment manuel et physique <strong>pour</strong> travaillerdans les espaces verts, et la SNCF se trouve rapidement éliminée. Le flash ou une inspirationsubite présentent généralement le risque d’une forte idéalisation, et révèlent, en brouillant letravail d’<strong>orientation</strong>, certaines valeurs chères au consultant, tout en se montrant rarementopportuns. C’est ici le cas avec les espaces verts, probablement en rapport avec un idéal detravail en milieu naturel, mais aussi avec la SNCF sur laquelle nous reviendrons concernant lepère.C’est au cinquième entretien que s’opère un renversement. Après le flash de la SNCF,c’est dans son désir de « servir à quelque chose », d’ « aider les gens » que Philippe va trouverdu sens <strong>pour</strong> sa vie professionnelle. A partir de là, les événements vont s’enchaînerprogressivement. L’école d’éducateurs lui donne un premier aperçu du secteur, mais laquestion du stage devient prédominante et la recherche de financement <strong>pour</strong> le BAFA luipermet de rencontrer le « Monsieur » de l’ANPE qui va l’inscrire à l’ECCP (et qui sedéplacera ultérieurement <strong>pour</strong> signer les conventions de stage).La conseillère du CIO vient compléter, par ses propositions, les étapes de la réflexionde Philippe qui est très touché qu’elle l’ait abordé (contrairement à lui qui n’ose pas). La forteimpression qu’il en ressent, l’idéalisation qu’il opère de son intervention sera à la mesure desa déception lorsqu’il devra constater, la fois suivante, qu’ « elle était pressée » etindisponible. Ces remarques de Philippe nous montrent l’importance d’un accompagnementNumér

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