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SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

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m'aide à en sortir. Et tout va dans ce sens : ce contrat qui ne commence pas, et laresponsable des Ressources Humaines qui me dit qu'elle n'a rien <strong>pour</strong> le moment.Je fais tout <strong>pour</strong> rester, je vais jusqu'à demander un temps plein, enfin je lui dis queje peux aller jusqu'à 80%, mais quand elle m'annonce qu'elle n'a rien, ouf !, jesouffle !- Vous sautez de joie !?- Presque, heureusement, c'était au téléphone.L’émotion qu’elle a ressentie chez B. la veille vient renforcer ce qu’elle m’avait confiéla semaine précédente sur son impossibilité d’y rester. La projection (défensive) de sonmalaise sur les autres qui « s’y sentent mal aussi » vient la rassurer sur sa décision, qui endevient héroïque, de sortir de cette « cage dorée ». Elle perçoit l’ambiguïté de ses démarches :elle fait « tout <strong>pour</strong> rester », mais veut « qu’on (la) pousse dehors ». Heureusement, lesévénements (et ce qu’elle entend du conseiller) vont dans ce sens, et elle « souffle ».Ce quatrième entretien présente une dynamique particulière que lui donne laconsultante. Après avoir évoqué brièvement sa visite au CIDF, elle aborde plus longuementses tentatives <strong>pour</strong> obtenir un poste chez B., puis s’étend sur l’opportunité proposée par sonamie dans le Sud. Après avoir réalisé qu’elle n’avait plus rien à faire ici, elle revient sur sesamies de chez B. qui ne l’appellent pas, et sur le point de partir, elle se ravise <strong>pour</strong> effectuer lasynthèse de l’entretien qu’elle centre sur ses rapports avec B. Mes silences lui donnentl’impression d’être chez « un psy. », mais ils se révèlent nécessaires <strong>pour</strong> qu’elle puisseexpliciter ce qui est à l’œuvre et cherche à se dire. L’entretien démarre ainsi sur le fait de« rester chez B. » et s’achève sur la perspective d’ « en sortir », après avoir pris la mesure que« s’il n’y a plus de B., je n’ai plus rien à faire ici ». Peut-être a-t-il également fallu que Jeannequitte officiellement l’entreprise quelques semaines plus tôt, <strong>pour</strong> que la possibilité d’une viehors de son sein lui soit perceptible.On voit l’importance de la dimension d’autonomie qu’il s’agit de laisser au consultantdans l’<strong>orientation</strong> qu’il donne à l’entretien. Vermersch propose des formulations(ericksoniennes, en écho, etc.) qui cherchent à éviter d’influencer l’interviewé dans le contenude ses propos. La démarche est ici similaire, laissant le consultant exposer ses idées, en suivreles enchaînements <strong>pour</strong> aboutir (dans le cas de Jeanne, car il n’y a bien sûr pas de garantied’une mécanique infaillible) à un éclaircissement de l’implicite. Mes formulations meparaissent suffisamment neutres et ne constituent pas des réponses fermes. Jeanne les prend<strong>pour</strong> des confirmations, parce que c’est bien ce qu’elle recherche. C’est en respectantNumér

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