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SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

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Après le divorce, son mari « récupérera l’appartement » et « il faudra qu’(elle)déménage, c’est sûr ». Comme il a « beaucoup d’argent », elle touchera une indemnité, sa fille<strong>pour</strong>ra bénéficier de billets d’avion régulièrement. Jeanne se met à calculer tout haut le coûtd’un déménagement et de son installation. Elle voit un avantage d’éloigner un peu sa filled’un père qui ne fait que « du baby-sitting, pas de l'éducation ». C’est Jeanne qui doit« s’occuper de tout » : l’appareil dentaire, les médicaments. Elle essaie de donner del’autonomie à sa fille, mais « lui n’est pas d’accord ». Elle prend de mauvaises habitudes, nefait plus « d’effort à l’école » : « c'est l'argent, c'est trop facile ; ce n'est pas bon », et « en plus,il est anglais ».Jeanne émet néanmoins des doutes quant au secteur de l’immobilier ; elle voudrait« travailler proprement ». Son amie lui a indiqué une marge qu’elle a faite sur une vente :350000 francs qui seraient à partager en deux (elle éclate de rire). Elle sollicite mon avis surl’honnêteté dans ces affaires ; je réponds que ces clients-là ne sont pas dans le besoin, et elleacquiesce. Ce <strong>pour</strong>rait donc être un début, puis elle regardera sur place quant aux associations.Elle est « tracassée » par la mutuelle qu’elle va perdre en quittant B. En souscrivant uncontrat individuel, elle paiera « le double ». Son amie dans le Sud fait plutôt dans l’immobilierinternational, et non pas local ; cela implique des voyages, et elle ne parle pas anglais, alorsque Jeanne le « parle très bien ». Elle ne sait pas « si c’est (son) truc » et me demande ce quej’en pense. Je réponds que je lui avais indiqué qu’elle possédait des compétencesrelationnelles, quant au domaine dans lequel elle va les investir, c’est à elle de le déterminer.Elle ne s’est « mariée qu’à 37 ans » ; auparavant, durant « l’époque baba-cool », elle avoyagé et travaillé en alternance. Mais maintenant qu’elle a vécu 20 ans dans le confort, « ça(lui) fait peur » de se lancer. Il est vrai, se dit-elle, qu’ « installée dans le Sud, ça sera plusfacile, on a moins de frais » : les habits, le chauffage (bien qu’elle fasse « attention à tout »).Elle fait une pause : « Voilà, j'ai beaucoup parlé ; c'est drôle, je me croirais chez unpsy. (rires) ». Je réponds que cela lui permet d’exposer ce qu’elle a dans la tête. Elleacquiesce : « maintenant qu’(elle) l’a dit, (elle se) rend compte que c'est vraiment cela : s'il n'ya plus de B., (elle n’a) plus rien à faire ici. (Elle) repart sans appartement, sans travail, bref àzéro. Et tant qu'à repartir à zéro, autant le faire chez (elle), dans le Sud. (…) Le pire, ce seraitde déménager ici ; organiser tout un déménagement <strong>pour</strong> (se) retrouver toujours dans cetteville, ça, ce serait terrible ».Je l’alerte sur la proximité quotidienne avec son amie, au travail et dans le logement.Elle s’est « déjà posé la question » : elle ne resterait pas trop longtemps dans le studio. Elle vademander à son amie de la rencontrer lorsqu’elle sera de passage <strong>pour</strong> « éclaircir tout ça » :Numér

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