SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...
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J’ai signalé, dans une préoccupation clinique, deux questions concernant mes propresinterventions : lorsque j’évoque le DESS et la possibilité d’avoir été agacé par les retards dePatricia ; ces questions restent bien sûr ouvertes et à reprendre.L’approche éducative offre peu de recours à un travail avec un sujet qui ne se montrepas acteur de sa vie (professionnelle) et qui ne souhaite pas s’engager dans unaccompagnement dont nous avons pourtant vu l’utilité. On a fait appel pour comprendre lasituation aux notions proposées par la psychanalyse et la sociologie, mais également à cellesdéveloppées par Clot et de Gaulejac, ainsi qu’à certains apports de la psychosociologie.Numér
13. Jeanne : « je n'ai plus rien à faire ici ».13.1. Repères biographiques.Jeanne, à 52 ans, a travaillé durant une quinzaine d’années dans la région pour unegrande société financière internationale (B.) en tant que secrétaire.Elle est issue cependant « du Sud », « du soleil » et a vécu auparavant « en alternantvoyage et travail, c'était l'époque baba-cool, on vivait comme ça ». Elle avait entrepris, dansles années soixante-dix, des études d’infirmière, mais a « abandonné ». Elle a exercé un peudans ce secteur, mais n’a pas de diplôme.Elle a tenu également, dans le Sud, un restaurant végétarien, « à une époque, avec deuxamies, et (elle) aimait bien ça ». Entre deux de nos rencontres, Jeanne est allée revoir« d’anciens amis, ceux de l'époque. Des anciens soixante-huitards, en fait ». Elle a pu « voircomment ils vivent, et comment ils galèrent ».Elle « ne (s’est) mariée qu'à 37 ans ». Le couple a adopté une petite fille qui aaujourd’hui 11 ans et qui « est très gentille, jolie et surtout gentille ». Ils se sont ultérieurementséparés, son mari serait « parti » ; il l’avait « prise pour une icône , collée là, au plafond, et dujour au lendemain, il est passé de l'amour à la haine ». La procédure de divorce n’en finit pasde traîner en longueur.Anglais, l’ex-mari tient (semble-t-il) un poste de responsabilité chez B. Il « a del'argent, beaucoup d'argent même », et son « amie » actuelle est aux Ressources Humaines dela même société. La grand-mère paternelle apprécie de « s’occuper de » sa petite fille qu’elleaccueille régulièrement chez elle en Angleterre.Jeanne vient d’achever un accompagnement à l’orientation dans un autre organismeavec Mme. X dont elle est mécontente. Elles avaient défini le projet de suivre une formationavec le CNED en vue d’obtenir un CAP Petite Enfance. Mais après la prestation, Jeanne s’estaperçue que « ça ne marchait pas comme prévu » et a abandonné cette piste. Elle a repriscontact avec Mme. X qui lui a dit « qu'elle avait fait ce qu'elle devait faire ».Numér
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13. Jeanne : « je n'ai plus rien à faire ici ».13.1. Repères biographiques.Jeanne, à 52 ans, a travaillé durant une quinzaine d’années dans la région <strong>pour</strong> unegrande société financière internationale (B.) en tant que secrétaire.Elle est issue cependant « du Sud », « du soleil » et a vécu auparavant « en alternantvoyage et travail, c'était l'époque baba-cool, on vivait comme ça ». Elle avait entrepris, dansles années soixante-dix, des études d’infirmière, mais a « abandonné ». Elle a exercé un peudans ce secteur, mais n’a pas de diplôme.Elle a tenu également, dans le Sud, un restaurant végétarien, « à une époque, avec deuxamies, et (elle) aimait bien ça ». Entre deux de nos rencontres, Jeanne est allée revoir« d’anciens amis, ceux de l'époque. Des anciens soixante-huitards, en fait ». Elle a pu « voircomment ils vivent, et comment ils galèrent ».Elle « ne (s’est) mariée qu'à 37 ans ». Le couple a adopté une petite fille qui aaujourd’hui 11 ans et qui « est très gentille, jolie et surtout gentille ». Ils se sont ultérieurementséparés, son mari serait « parti » ; il l’avait « prise <strong>pour</strong> une icône , collée là, au plafond, et dujour au lendemain, il est passé de l'amour à la haine ». La procédure de divorce n’en finit pasde traîner en longueur.Anglais, l’ex-mari tient (semble-t-il) un poste de responsabilité chez B. Il « a del'argent, beaucoup d'argent même », et son « amie » actuelle est aux Ressources Humaines dela même société. La grand-mère paternelle apprécie de « s’occuper de » sa petite fille qu’elleaccueille régulièrement chez elle en Angleterre.Jeanne vient d’achever un accompagnement à l’<strong>orientation</strong> dans un autre organismeavec Mme. X dont elle est mécontente. Elles avaient défini le projet de suivre une formationavec le CNED en vue d’obtenir un CAP Petite Enfance. Mais après la prestation, Jeanne s’estaperçue que « ça ne marchait pas comme prévu » et a abandonné cette piste. Elle a repriscontact avec Mme. X qui lui a dit « qu'elle avait fait ce qu'elle devait faire ».Numér