13.07.2015 Views

SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

de la direction dans laquelle l’orienter et fait appel à un interlocuteur extérieur parce qu’ilressent le « besoin d’être structuré ; tout seul, (il) n’y arrive pas » (idem).Il espère ainsi trouver une réponse, mais également découvrir les opportunitésdisponibles dans le domaine des formations qu’il ne connaît pas : « et en formation, qu'est-cequi existe ? », me demande-t-il. Il compte sur moi <strong>pour</strong> l’aider à éclaircir le sens de saprochaine activité professionnelle, et sollicite mon expertise du monde des formations.• Le conseiller comme interlocuteur « naïf ».La séance passée sur le logiciel d’<strong>orientation</strong> amène Bernard à retenir des fichesdescriptives de métiers du secteur commercial. Nous avons alors cet échange :- … Mais vous avez les fiches métiers ![Il a retenu essentiellement des fiches métiers en rapport avec le commerce.]- Vous avez travaillé dans l'administratif !?- Oui, mais aussi dans le commerce. Chez H. (grande distribution en mobilier),c'était bien, mais je faisais des gros devis, et je vendais à des entreprises, mais je nepercevais pas de commission. Ce n'était pas très intéressant financièrement. Jedonne aussi un coup de main régulièrement à un ami qui a une boutique en ville ;je le dépanne. Ce qui m'aurait toujours vraiment intéressé … (3 e entretien)Je me montre surpris par sa sélection qui se présente <strong>pour</strong> moi comme une nouveauté ;il n’avait jusque là été question que de logistique et d’administratif. Ma réaction s’apparenteainsi au rôle du sosie dans la technique utilisée par Clot de « l’instruction au sosie ». Celui-ci« résiste » aux évidences formulées par l’instructeur, apportant un éclairage inattendu sur lesactions entreprises. « Le sosie doit être l’expert qu’il n’est pas. Il est le paradoxe d’un expert<strong>pour</strong> qui rien ne va de soi » (Clot, 1999, p.159). En prenant le rôle d’un interlocuteur naïf quine comprend pas les enchaînements « logiques » de Bernard, je l’amène à les explorerdifféremment. Le conseiller, par sa « compréhension active » (ibid., p.141), pousse leconsultant à exposer les raisons de ses choix et ainsi à formuler (éventuellement) des liensqu’il ne percevait pas. On peut se rappeler également du « postulat de méconnaissance »préconisé par Dubost (2000, p.122) : si le conseiller peut percevoir des mises en relationeffectuées par le sujet, leur conserver un caractère de nouveauté stimule l’exploration dechacun des partenaires <strong>pour</strong> les amener à les reprendre et les élaborer différemment.Pour répondre à ma question, Bernard reprend ses expériences dans la vente. Elles sontappréhendées par lui de façon positive : « chez H., c’était bien ». Il estime cependant que laNumér

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!