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SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

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s’oriente vers un point qui a réellement de l’importance <strong>pour</strong> elle, même si cette pertinencen’apparaît pas au premier abord » (ibid., p.132). La focalisation peut viser, à défaut, le débutde l’action où l’on découvre souvent beaucoup d’implicite (projet non explicite, anticipationdes enchaînements de l’action, etc.).4.3.3. Elucider.Il s’agit bien de l’objectif de l’entretien : parvenir à une description fine de l’action<strong>pour</strong> que le sujet en comprenne les implications sous-entendues. Ce but n’est pas susceptibled’être atteint par l’application mécanique de la technique d’explicitation ; en tant qu’outil « sapertinence ne saurait être le fruit d’une mise en œuvre aveugle » (ibid., p.136). Une partd’imprévisibilité subsiste donc toujours et les limites de l’interviewer impliqué interfèrentavec celles de la méthode.Il apparaît à Vermersch que beaucoup d’interviewés mettent généralement sur le mêmeplan les faits et les jugements ; l’explicitation favorise, dans ces cas, l’apprentissage de cettedistinction par l’insistance du guide à revenir constamment sur la description (par sesinterrogations sur les sens mis en œuvre). Les questions sur la recherche de causalité (souventintroduites par « <strong>pour</strong>quoi ») sont proscrites au profit de celles qui orientent vers ladescription, notamment à partir du « comment ». Le questionnement peut ainsi suivre ledéroulement temporel de l’action, du début à la fin, en cherchant un découpage très fin.Dans la description formulée, le praticien restera attentif à la nuance entre « actiond’exécution et action d’identification » (ibid., p.138). La première réalise, alors que la secondeconcerne la prise d’information (en interne ou en fonction de l’environnement) ; c’est celle-ciqui concentre généralement beaucoup d’implicite. Chaque déroulement d’action suit uneboucle de rétroaction du type prise d’information/ exécution/information sur le résultat, etc.On omet souvent d’interroger ces moments d’identification car ils sont fugaces et brefs, et ilsnous apparaissent comme « naturels ».Les dénégations (« je ne sais pas », « je ne me souviens plus », « j’ai fait n’importequoi », etc.), loin d’être des obstacles, peuvent devenir des atouts <strong>pour</strong> revenir à l’action.Vermersch fait appel à des relances telles que : « comment tu sais que tu ne sais rien ? »,« quand tu fais n’importe quoi, tu fais quoi ? » (ibid., p.140). Ces questions incitent à fournirune réponse en rapport avec une action et cherchent à favoriser la position de parole incarnée.Numér

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