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SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

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seule » (ibid., p.110). Dans cette attention portée aux gestes, la PNL a mis en évidence denombreux indicateurs.Lorsque le ton et le rythme des voix des deux interlocuteurs sont trop disparates, lacommunication s’en trouve perturbée. L’interviewer peut donc tenter de se rapprocher de laforme d’expression de l’autre, sans <strong>pour</strong> autant le « singer » (ibid., p.112). La PNL a montrél’importance de la synchronisation posturale dans les échanges spontanés : deux personnesassises, souvent s’avancent ou se reculent presque simultanément. Il nous faut donc resterattentif notamment lorsqu’un consultant prend une position de recul, assis en retrait sur sachaise.Vermersch va plus loin, proposant « la reprise gestuelle » (ibid., p.113) : on reprend lesgestes de l’interlocuteur, de façon discrète, lorsque l’on s’exprime ; ils viennent ainsi ponctuerune relance ou une question et maintenir le rythme de l’autre dont l’attention peut êtreabsorbée dans sa réflexion que l’on ne souhaite pas perturber. Généralement, lorsque nousévoquons une scène passée, chacun d’entre nous fait appel préférentiellement à l’un ou l’autredes cinq sens : certains diront davantage : « j’entends », et d’autres : « je vois » ou « c’estclair », etc. Le repérage du canal sensoriel favorisé par l’interviewé permet au conseiller de lereprendre et de s’exprimer dans le même registre.La synchronisation des gestes, des postures et des canaux sensoriels vise à faciliter lacommunication entre les deux personnes, préalable à toute forme d’entretien qui repose sur laconfiance. La demande fréquente d’accord <strong>pour</strong> <strong>pour</strong>suivre dans la démarche dequestionnement vient interroger cette confiance et se pose comme une exigence éthique de lapart du conseiller.Vermersch a développé et enrichi au fil de sa pratique son élaboration théorique 1 . Cesont ces concepts qu’il a affinés ou repris que nous allons parcourir avant de revenir auxdiverses étapes de l’entretien lui-même.1Conformément, <strong>pour</strong>rait-on dire, aux exigences de la démarche clinique que nous venons d’explorer en détails,alors qu’elle ne constitue pas une référence majeure chez Vermersch.Numér

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