13.07.2015 Views

SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

techniques » (Vermersch, 1994, p.168). Pour se perfectionner, une pratique régulière estnécessaire, et le GREX propose des sessions de formation destinées à approfondir sonexpérience. Tout un chacun peut ainsi progresser initialement à partir des conseils proposésdans l’ouvrage, en conservant à l’esprit que l’essentiel est d’amener l’autre à uneconnaissance de sa propre action exprimée avec ses mots à lui : « le plus important, peut-être,<strong>pour</strong> s’approprier cette technique est de donner du sens au but qui consiste à s’informer ou àaider l’autre à s’informer de la dimension procédurale de l’action vécue » (ibid., p.169). Sil’on demeure attentif à cet objectif, il apparaît plus aisé de développer au cours de l’entretien(ou même en groupe, dans une classe) une attitude plus adéquate en termes de questionnementplutôt qu’une « démarche prescriptive ». Il faut <strong>pour</strong> cela disposer de temps avec l’autre,s’impliquer dans la relation, mais également s’interroger sur soi <strong>pour</strong> « apprendre à se régulerdans le cadre de la relation » (ibid., p.171).Si Vermersch s’inspire de pratiques psychothérapeutiques, l’entretien d’explicitationn’est pas à vocation thérapeutique. Certaines démarches peuvent néanmoins être transposéesdans une perspective plus pédagogique ; il s’agissait au départ « de trouver de nouveauxmoyens <strong>pour</strong> pouvoir prendre en compte dans l’étude du fonctionnement intellectuel ladimension non-consciente normale (par opposition à névrosée) » (ibid., p.26). Dans sonexpérience de terrain (« analyse d’erreurs » en formation et « analyse de l’activité » enpsychologie du travail (ibid., p.19)), Vermersch constate qu’il est difficile <strong>pour</strong> les personnesd’exprimer leurs façons de procéder : une part des procédures utilisées dans l’activité demeureinaccessible spontanément. C’est précisément cette partie non explicitée de l’action qui peutpermettre de comprendre les erreurs, les échecs ou les réussites de l’opération entreprise, et saverbalisation va pouvoir l’éclairer.4.1.2. Objectifs et contextes d’application.Si l’action désigne dans cette perspective « la réalisation d’une tâche, l’entretiend’explicitation vise la description du déroulement de cette action, telle qu’elle a étéeffectivement mise en œuvre dans une tâche réelle » (ibid., p.18). Il arrive fréquemment que,<strong>pour</strong> expliquer la procédure suivie, la personne fasse appel à ses connaissances apprises, alorsque sa pratique l’a amenée à développer des « savoirs d’usage » (Malglaive) issus de l’actionet peu formalisés (ibid., p.75). L’action procède <strong>pour</strong> une bonne partie de façon relativementautonome et contient « une part cruciale de savoir-faire en acte, c’est-à-dire non-conscient »Numér

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!