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SAUTER Entretien d orientation pour DE 2005.pdf - ArianeSud ...

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là de la tradition de l’intervention 1 qui a été portée par chaque discipline de façon plus oumoins particulière. La dimension du changement provient généralement d’une demande émisepar un autre qui rencontre des difficultés. Dans ce moment de confusion, la formulation de lademande ne peut être considérée que comme provisoire, et nécessite une interrogationcontinue.Toutes les sciences cliniques ne s’inspirent pas de la psychanalyse, on peut néanmoinsconstater qu’elle reste une référence majeure <strong>pour</strong> de nombreux auteurs (« matrice "formelle"de toute science humaine clinique » selon Legrand). Cela donnera probablement lieu àcontroverses au vu des différents courants qui composent aujourd’hui la psychanalyse(question que soulève Enriquez, dans de Gaulejac, Roy, 1993, p.27). Comme l’indiquenttoutefois Revault d’Allonnes et Lévy, le clinicien ne peut ignorer les développements qu’elle aproposés, ne serait-ce que <strong>pour</strong> s’en démarquer.Les éléments que nous venons de reprendre semblent les plus essentiels dans ce quicaractérise les sciences cliniques. Dans la perspective du conseil en <strong>orientation</strong>, il fautrappeler cependant l’insistance de Revault d’Allonnes sur la démarche clinique et celle deLévy quant au positionnement. Ils viennent enrichir l’<strong>orientation</strong> éducative.3.6.2. Eléments <strong>pour</strong> une posture clinique en <strong>orientation</strong>.La notion de clinique s’étend, selon les auteurs, d’une définition minimale à uneélaboration conceptuelle très poussée (comme chez Enriquez et Lévy). Ainsi <strong>pour</strong>rait-on direque tout accompagnement individuel relève de la clinique au sens le plus général de la priseen compte de la singularité ou des situations « réelles ». Et comme l’affirme Revuz, « enmatière d’<strong>orientation</strong>, on ne traite que des "cas particuliers". C’est dire qu’un savoir universel[…] ou statistique […] sera peu opératoire <strong>pour</strong> traiter un cas concret » (1991, p.64, soulignépar l’auteure). L’activité de conseil est néanmoins plus riche et d’autres aspects doivent enêtre soulignés.La clinique dans le champ de l’<strong>orientation</strong> <strong>pour</strong>rait s’appréhender dans un premiertemps par l’adoption d’un positionnement tel que Lévy le définit, c’est-à-dire « une démarchede compréhension de ce qui fait la singularité radicale d’une situation, d’un problème, ou d’un1Dubost nous signale, outre son parcours de chercheur et l’histoire de son travail avec les habitants de Savines,commune des Alpes évacuée <strong>pour</strong> cause de construction de barrage, qu’il avait, <strong>pour</strong> sa part, repris le terme dès1946 du « milieu des experts en organisation du travail » (Dubost, 2000, p.127).Numér

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