Rapport d'activité 2009 – 2010 - Le portail des IREM

Rapport d'activité2009 – 2010INSTITUT DE RECHERCHE SUR L'ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUESUNIVERSITÉ PARIS DIDEROT

Coordonnées de l'IREMPour venir à l'IREM : 6ème étage plateau E, au 175 rue du Chevaleret à Paris dans le13ème arrondissement (métro Chevaleret ou Bibliothèque Nationale)Pour écrire à l'IREM :– par la poste : IREM de Paris 7Université Paris DiderotSite ChevaleretCase 701875205 Paris cedex 13– par voie électronique : iremp7@math.jussieu.frPour visiter notre site web : http://iremp7.math.jussieu.frPour téléphoner : 01 44 27 53 83Pour rester informé : inscription à la liste de diffusion de l’IREM de Paris 7 sur le sitede l'IREM (http://iremp7.math.jussieu.fr en haut de la page d'acceuil)

Table des matièresI Présentation et missions.................................................................................................. 3II Moyens : administration et enseignement....................................................................... 7III Recherches, formations, animations.............................................................................. 13IV Centre de ressources...................................................................................................... 49V Visibilité, communication.............................................................................................. 53VI Partenariats, réseaux...................................................................................................... 55VII Annexes......................................................................................................................... 611

IPrésentation et missions1 Présentation de l'IREMCréé en 1968 dans le Département de Mathématiques de la Faculté des Sciences de Paris, l'Institutde Recherche sur l'Enseignement des Mathématiques est devenu un service commun de l'UniversitéParis 7 à la création de celle-ci en 1970, puis un département de cette université en janvier 1997.Du point de vue budgétaire, l'IREM de Paris 7 est rattaché à l'unité budgétaire de l'UFR de Mathé -matiques de l'Université (UB 931) et regroupe trois Centres de Responsabilité (CR) : le CR 31M1B(formation initiale, centre peu utilisé), le CR 31M2B (formation continue) et le CR 31N2G (re -cherche).L'IREM est doté d'un conseil d'administration dont la composition est fixée par les statuts et qui seréunit au moins une fois par an. L'IREM est dirigé par un universitaire nommé, parmi les ensei -gnants-chercheurs titulaires de l'UFR de Mathématiques, par le président de l'Université sur propo -sition de l'ADIREM, assemblée des directeurs d'IREM, et du conseil d'administration de l'IREM deParis 7. L'exécutif est constitué par un bureau. Le bureau réunit quatre fois par an un représentant dechaque groupe de travail, séminaire ou stage de formation et un représentant du personneladministratif. Le bureau définit les grandes orientations liées aux activités et au budget de l'IREM.Le personnel de l'IREM est constitué (voir aussi les listes nominatives en annexe) :• d'enseignants-chercheurs de l'UFR de Mathématiques effectuant une part de leur service statutaireà l'IREM, l'équivalent de six postes de maîtres de conférences fléchés IREM ayant été affectés àl'UFR de Mathématiques à la création de l'IREM. 11 Il arrive que l'IREM n'utilise pas la totalité des services mis ainsi à sa disposition. Il fait alors bénéficier l'UFR de3

3 Missions de l'IREMConformément à ses statuts propres et dans le cadre des missions du réseau national des IREM,l'IREM développe ses actions dans quatre directions essentielles :• la recherche sur l'enseignement des mathématiques et la formation à la recherche des enseignantsde tous ordres,• la formation initiale et continue en mathématiques des enseignants,• la production, l'expérimentation, la publication et la diffusion de documents, logiciels, produitspédagogiques divers, destinés à l'enseignement et à la formation des enseignants,• la contribution au fonctionnement du réseau national des IREM et à son rayonnement national etinternational.L'IREM a pour mission, plus généralement, d'être un centre de documentation, de rencontres et d'é -changes, ouvert à toute personne intéressée par l'enseignement des mathématiques.Les actions de l'IREM sont organisées et menées par des groupes de travail IREM regroupant desenseignants de tous ordres (primaire, secondaire, supérieur, formateurs etc.) ainsi parfois que deschercheurs ou des inspecteurs. Elles mettent souvent en jeu des collaborations avec d'autres institu -tions, notamment d'autres IREM, des IUFM (Instituts Universitaires de Formation d es Maîtres),l'APMEP (association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public) ou l'INRP (Insti -tut National de la Recherche Pédagogique).Les IREM en général, et celui de Paris 7 en particulier, sont donc des lieux de rencontre entre ensei -gnants du primaire, du secondaire, du supérieur, des classes préparatoires, chercheurs, inspec teurs,etc.Si la plupart des collègues impliqués dans ces travaux sont naturellement des mathématiciens, lesgroupes de travail sont souvent pluridisciplinaires. Pour le seul IREM de Paris 7, on relève ainsi laparticipation de collègues physiciens, biologistes, informaticiens, littéraires, anglicistes, philo -sophes, historiens, géographes et plasticiens.Cela fait de notre réseau un outil unique en son genre, que les collègues de bien d'autres disciplinesnous envient, et que nous nous devons de préserver et développer.Portail des IREM : http://www.univ-irem.fr/6

IIMoyens : administration et enseignementDirecteur de l'IREM : Christophe Hache1 Personnels administratifs (IATOS) affectés à l'IREMNOM Prénom Grade FonctionBEN SALEM Martine TECH RF SecrétariatLOCUFIER Nadine--- A ---BARBERON JérômeGILLET NicoleTURQUIN VincentADT RFIGE RF(jusqu'au 31 décembre 2008)CDDDepuis le 1/10/2008, renouvelé le1/1/2009, puis le 1/11/2009, àrenouveler 30/11/2010TECH RF(jusqu'au 31 mars 2010)CDDDepuis le 1/2/2009, renouvelé le1/10/2009, à renouveler le 31/7/2010Reprographie à temps plein jusqu'au 31mars puis reprographie / secrétariat.BibliothèqueBibliothèqueSecrétariatPlannings, site internet, matériel, vidéo--- C --- AST Reprographie, BibliothèqueRemarques :– Contrairement aux rapports d'activité des années passées, nous ne distinguons plus le personneldépendant du budget de l'état de celui dépendant du budget de l'Université. En effet, cettedistinction n'a plus vraiment de sens compte tenu du passage de l'Université Paris Diderot àl'autonomie au 1 er janvier 2009 (dans le cadre de la loi LRU c'est l'Université qui gère sa massesalariale)– Annie Sornaga est retraitée depuis le 1 er janvier 2009 (cf. ligne --- A --- dans le tableau). Elle estremplacée à la bibliothèque par Jérôme Barberon (en CDD) depuis le 1 er octobre 2008.– Nicole Gillet est retraitée depuis le 1 er avril 2010 (cf. ligne --- B --- dans le tableau). Son posteest laissé vacant mais :• Nadine Locufier a accepté de voir évoluer ses missions pour prendre en charge une partiedu secrétariat de l'IREM (assurée auparavant par Nicole Gillet)• Nicole Gillet assurait aussi le secrétariat de l'équipe DIDIREM, elle est remplacée pourcette partie de sa mission par Evelyne Scaron (secrétaire du LDSP à mi temps, laboratoireavec lequel a fusionné l'équipe DIDIREM pour donner naissance au laboratoire dedidactique André Revuz). Suite à ces modifications des missions de chacun, le laboratoireAndré Revuz utilisera moins la reprographie de l'IREM (et plus la reprographie centrale)de façon à diminuer la charge de travail de Nadine Locufier.• Le CDD de Vincent Turquin est maintenant considéré administrativement comme moyende remplacement de Nicole Gillet.– Un poste d'AST (Reprographie, Bibliothèque) n'est pas pourvu depuis septembre 2006. Il estrendu à l'Université.7

2 Enseignants – chercheurs de l'Université Paris Diderot intervenant àl'IREM dans le cadre de leur service d'enseignementDans le tableau ci-dessous nous listons les enseignants – chercheurs effectuant une part de leur ser -vice à l’IREM.Quelques remarques :- Master « didactique » : ces services étaient jusqu’à l’année 2006-2007 des services IREM. Mi -chèle Artigue, Christophe Hache et Fabrice Vandebrouck participent aux enseignements du Master« didactique » (spécialité « recherche » et spécialité « formation de formateur », voir page 29)- Fête de la science : service pris en charge par l'UFR en 2007-2008 (2 UdS 4 ) et par l'IREM depuis.Séverine Leidwanger coordonne les activités relatives à la fête de la science (voir page 47).- Agrégation interne : c’est un projet commun de l’IREM et de l’UFR de mathématiques. Chacunedes deux structures prend en charge une partie des enseignements. Daniel Bennequin, CatherineGille, Thierry Meyre et Georges Skandalis enseignent dans cette préparation (services UFR).Rached Mneimné intervient en heures complémentaires (IREM). Bilan page 30.- CIES : Jacqueline Mac Aleese enseigne (1 UdS) depuis septembre 2008 au CIES de l'Université(centre d'initiation à l'enseignement supérieur, voir page 29).NOM Prénom Fonction Services IREMServices UFR« associés »ARTIGUE Michèle PU 3 UdS 2,5 UdSBENNEQUIN Daniel PU 5 UdSCORI René MCF 2 UdSDANILA Gentiana MCF 1 UdSGILLE Catherine MCF 3,5 UdSHACHE Christophe MCF 4,5 UdS 0,8 UdSLAROUSSINIE François MCF 0 UdSLEIDWANGER Séverine MCF 1 UdS 2 UdSMAC ALEESE Jacqueline MCF 3,5 UdS 1 UdSMALOD Guillaume MCF 1 UdS 1 UdSMNEIMNE Rached MCF 0 UdSMEYRE Thierry MCF 5 UdSPILET Julia MCF 0,5 UdSSIMONETTA Patrick MCF 1 UdS 1 UdSSKANDALIS Georges PU 5 UdSVANDEBROUCK Fabrice MCF 3 UdS 1 UdSTotal 2,3 services 3,1 services4 Les services sont comptés en UdS (unité de service) : une UdS correspond, depuis septembre 2007, à un neuvièmedu service complet d'un enseignant-chercheur.8

3 Autres enseignants intervenants à l'IREM, moyens associésLes enseignantsUne centaine de personnes a participé à la mise en place des activités de l'IREM en 2009-2010(essentiellement dans le travail des groupes et lors des stages). Ce nombre est très stable. Une listecomplète des animateurs de l'IREM pour l'année 2009-2010 est fournie en annexe. Environ un quartdes animateurs sont nouveaux cette année (entre 20% et 30% les années passées).Les proportions des animateurs travaillant dans le supérieur et dans le secondaire se sont inversées.Une cinquantaine de personne travaillent dans le supérieur (31 en université, 17 en IUFM, 3 auCNRS, 1 à l'INRP, 1 en IUT) et 36 personnes dans le secondaire (également répartis entre collègeset lycées). Le nombre des intervenants du secondaire était plus important par le passé (entre 40 et 50en 2006-2007 et 2007-2008), des efforts ont été faits pour « recruter » de nouveaux animateurs, ilsdevront être poursuivis mais le problème des moyens se pose de façon de plus en plus vive (cf. cidessous).Le nombre d'intervenants du primaire correspond au nombre de personnes dans le groupeélémentaire, 4 cette année. Les animateurs travaillent pour la plupart dans la région Île de France(environ la moitié à Paris même) mais notons la présence d'académies plus lointaines : sixpersonnes à Lille, deux à Orléans, Lyon, une personne à Nice, à Lyon, et à Amiens.L'IREM bénéficie toujours de la précieuse expérience que lui apportent les collègues retraités (unedizaine) qui continuent à participer à ses activités.Tous les personnels enseignants à l'IREM y travaillent à temps partiel. Pour les enseignants horsParis Diderot, l'IREM dispose essentiellement de deux ressources : des moyens nationaux attribuésdans le cadre de conventions pluri-annuelles entre l'ADIREM (Assemblée des directeurs d'IREM) etle Ministère de l'Éducation Nationale (DGESCO / MIVIP), ainsi que des moyens locaux provenantdes Académies de Paris, Créteil et Versailles, essentiellement en liaison avec les stages de formationcontinue proposés par l'IREM et figurant dans les plans académiques de formation (PAF) desdifférentes académies.Moyens nationaux (DGESCO / MIVIP)La direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) représentée par la m ission devalorisation des innovations pédagogiques (MIVIP), en accord avec l'a ssemblée des directeursd'IREM (ADIREM), a attribué 347HSE à l'IREM de Paris 7. Ces heures ont été versées au rectoratde Paris de façon « globalisée » (c'est-à-dire non fléchée). Le rectorat de Paris est libre de gérer lesmoyens qui lui sont attribués de façon globalisée. À partir de l'année 2010 il a souhaité procéderpour les heures IREM comme pour toutes les demandes de moyens : l'institution demandant desmoyens (l'IREM en l'occurrence) constitue un dossier et le rectorat choisit à quelle hauteur ilsouhaite soutenir les projets en fonction de ses priorités (notamment en fonction du projetacadémique quadriennal). Rappelons que depuis la mise en place de ce paiement via le budgetglobalisé du rectorat de Paris et jusqu'à l'année 2009 aucune heure n'avait été payée. Unerégularisation a eu lieu pendant l'année 2009 pour l'ensemble des heures des années 2007, 2008 et2009. L'année 2010 est ainsi l'occasion d'un retour à un fonctionnement régulier.Le rectorat de Paris a décidé d'attribuer 180 HSE à l'IREM de Paris 7 et n'a pas modifié sa décisionmalgré les protestations, au moins 5 , de l'ADIREM et de la direction de l'IREM de Paris 7. Lasituation pourrait cependant évoluer positivement pour les années suivantes (la conventionADIREM / MIVIP est en cours de renouvellement, la MIVIP est consciente du problème des heures« globalisées », le rectorat de Paris devrait mieux connaître les actions et les demandes de l'IREM).5 La MIVIP a été tenue au courant des différents courriers échangés.9

Moyens académiques (Paris, Créteil et Versailles)L'IREM propose des stages aux trois rectorats d'Île de France dans le cadre de leurs appels d'offreliés aux plans académiques de formation. Depuis l'année 2007-2008 les rectorats de Paris etVersailles payent à l'IREM 6 une contribution globale pour compenser les frais liés à la mise en placedes stages, notamment les frais liés au paiement des formateurs (le montant est directement lié auxstages acceptés et mis en place, au nombre d'heures de ces stages et aux nombres d'inscrits). Cefonctionnement est maintenant rodé et ne pose pas de problème notable.Un système mixte a été trouvé pour le rectorat de Créteil qui souhaite continuer à payer les interve -nants des stages en poste dans l'académie (quelques personnes par an) et complète par un versementà l'IREM. Après un bilan effectué fin 2008 début 2009 il s'est avéré que le rectorat de Créteil n'avaitpas payé certains formateurs concernés depuis l'année 2005-2006 et n'avait pas payé le complémentà l'IREM depuis la mise en place du nouveau fonctionnement.À ce jour, malgré de nombreuses relances, nous n'avons pas confirmation du paiement des heuresaux formateurs (pour les années 2005-2006, 2006-2007, 2007-2008 et 2008-2009). Lescompléments financiers ont été versés à l'IREM fin 2009.Autres moyensL'Université Paris Diderot finance aussi l'IREM de Paris 7 (annuellement à hauteur de 20 000 €).L'IREM est partenaire d'un projet Européen Comenius financé sur 3 ans (il concerne aussi, enFrance, les IREM de Montpellier, de Lyon). Les fonds permettront de financer l'activité et lesmissions des personnes participant aux travaux du projet (et uniquement cette activité).Le financement du projet e-Colab piloté en partie par l'INRP est du même type.Paiement des heures par l'IREMPendant l'année 2008-2009, l'IREM a donc mis en place le paiement de ses animateurs. Le bureau adécidé d'un paiement forfaitaire pour la participation aux groupes de travail (à partir de la deuxièmeannée de participation) et du paiement des heures de formation effectuées. Les paiements ont étérépartis entre les heures DGESCO (heures payées par le rectorat de Paris) et le budget de l'IREM(heures payées par l'Université Paris Diderot), ils ont été finalisés entre août 2009 et avril 2010(pour la plupart aux mois d'octobre et novembre 2009). Certains retards ont été dus à la découvertedes circuits administratifs du paiement et, à l'inverse, à la découverte de l'IREM de Paris 7 par lesservices de ressources humaines et des services financiers de l'Université et du rectorat.Conclusion sur les heuresLe paiement des heures devrait être plus rapide en 2010 : non seulement le fonctionnement estmaintenant connu mais la situation est plus simple (pas de rattrapage des années passées).Quelques poins négatifs ou inquiétants cependant :– la différence entre le nombre d'heures payées par le ministère au rectorat de Paris pour l'IREM etle nombre d'heures payées par le rectorat de Paris à l'IREM est actuellement négative. Plusieurséléments vont évoluer dans ce dossier : convention MIVIP /ADIREM, « déglobalisation » desheures par la MIVIP, meilleure connaissance réciproque entre le rectorat et l'IREM de Paris 7.6 En pratique, ce fonctionnement étant mis en place pour toutes les disciplines, un service de l'Université (le CFEED)gère les conventions correspondantes pour les composantes de l'Université concernées et ventile les sommes perçueslorsqu'elles sont versées.10

– le fonctionnement mis en place avec le rectorat de Créteil à sa demande complexifie beaucoup letravail sur ce dossier. De nombreuses heures semblent ne pas avoir été payées à ce jour (depuis2005).11

Séminaire Épistémologie et Histoire des idées MathématiquesResponsable : Michel SerfatiSite : http://iremp7.math.jussieu.fr/sections/epistemologie/Il se tient à l'Institut Henri Poincaré, un mercredi sur deux ou trois, à partir de 14 heures. Quelquesséances exceptionnelles ont compté soixante ou quatre-vingt auditeurs dans l'amphi Darboux.Ce séminaire est autant tourné vers la recherche que les applications. Son objectif majeur estde communiquer aux collègues (quel que soit leur statut) les méthodes et les résultats de larecherche récente en épistémologie des mathématiques. Cette discipline traite (sur un modeessentiellement pragmatique) tant des pratiques et des évolutions de la pensée en mathématiques,que de la constitution de ses savoirs et de ses objets. A ce titre, elle entretient des rapports étroits,naturels, et nécessaires, avec la didactique des mathématiques, l'histoire, et aussi la philosophie.Une épistémologie conséquente doit en effet aussi se tourner (certes, avec discernement...) vers uneréflexion philosophique véritablement rigoureuse, et faire en particulier un large usage de la languephilosophique, un outil d'analyse à peu près sans égal. Cet aspect permet tant au workingmathematician qu'à l'enseignant de théoriser sa pratique.Divers après-midis ont été cette année consacrés à des problématiques épistémologiques desmathématiques récentes ou contemporaines : la structuration de la pensée mathématique deGrothendieck (P. Lochak), les aspects modernes, divers et fascinants, du concept de mouvementbrownien (J.P Kahane), la constitution progressive (1920-1970) du concept d'algèbre de Post,comme généralisation "adéquate" des algèbres de Boole, depuis la thèse de doctorat de Postjusqu'aux développements contemporains d'Epstein via la théorie des treillis (M. Serfati, 2 séances).Dans le prolongement de l'année dernière, une nouvelle après-midi consacrée à Leibnizmathématicien a réuni H. Breger et M. Serfati, traitant du calcul infinitésimal et du principe decontinuité, dans leurs aspects mathématiques et métaphysiques. Toujours concernant le XVII°siècle, une séance a été consacrée à la genèse de la pensée épistémologique de Descartes dans lesRègles pour la Direction de l'Esprit (M. Serfati). L'exposé de P. Seguin était venu revisiter leconcept de nombre et son évolution dans les mathématiques allemandes, à partir de textes de Gauss,Jacobi, Dedekind, Cantor et Hilbert.D'un autre côté, R. Douady s'est consacrée à expliquer avec précision l'importanceconsidérable, didactique et conceptuelle, de la multiplicité des points de vue (et de la nécessité deleurs interconnexions) sur un même objet mathématique, qu'il soit d'enseignement ou de recherche(le changement de cadres). R. Mneimné a ensuite détaillé la nécessité du soin à apporterrétrospectivement aujourd'hui (et contrairement au développement historique) à la distinction entreles types de concepts géométriques (affines ou métriques). C. Bracco a consacré son intervention àl'épistémologie de la naissance de la physique moderne chez Poincaré. Les analyses diverses etopposées que firent Pasch et Klein (deux mathématiciens du siècle dernier) du rôle de l'intuitiondans la preuve mathématique ont fait l'objet d'un exposé de D. Schlimm.Une séance conjointe (M. Serfati & M. Walschmidt) est aussi venue traiter de«L'irrationalité des nombres transcendants». Le titre un peu paradoxal recouvre l'analyse despreuves d'irrationalité de e et de p (Lambert, Euler, Fourier) avant les théorèmes d'Hermite etLindemann.Comme à l'ordinaire, les exposés ont été le fait de mathématiciens ou/et de professeurs demathématiques (J.P Kahane, P. Lochak, M. Nivat, R. Mneimné, M. Serfati, M. Waldschmidt,) dedidacticien(ne) (R. Douady), ou bien de philosophes et d'historiens, les cloisons n'étant en aucun casétanches ! (C. Bracco, H. Breger, P. Seguin, D. Schlimm).16

L'intégration des TICE à l'enseignement et à la formationSite : http://iremp7.math.jussieu.fr/sections/groupe_tice/Groupe « TICE », projet e-ColabParticipants : Michèle Artigue, Françoise Hérault, Dominique Raymond-BarouxLe projet e-Colab (Expérimentation collaborative de Laboratoires mathématiques) piloté par l’INRPet mené en collaboration avec les IREM de Lyon et de Montpellier, et centré sur l’expérimentationde la TI-nspire, est entré dans sa quatrième année. Les expérimentations menées jusqu’alors, pourl’IREM Paris 7, par Françoise Hérault et de Dominique Raymond-Baroux, en classe de seconde, ontété étendues aux classes de première, avec les mêmes objectifs :• étudier les potentialités offertes à l'enseignement et l'apprentissage par ce nouvel outil,"laboratoire mathématique" intégrant des applications en interrelation,• étudier les stratégies à mettre en oeuvre pour actualiser ces potentialités dans le contexte del'enseignement au lycée,• concevoir des ressources pédagogiques permettant de supporter ces stratégies,• concevoir un dispositif permettant de mutualiser ces ressources.Après la publication en mai 2009 chez Hachette de l’ouvrage collectif : Mathématiquesdynamiques, un nouvel ouvrage a été préparé cette année à paraître chez le même éditeur,complétant l’offre au niveau seconde du premier ouvrage et étendant les activités proposées à laclasse de première. Le groupe TICE de l’IREM Paris 7 contribue à cet ouvrage collectif avec troisressources portant respectivement sur l’algorithmique à partir des suites aliquotes (« La suite auprochain numéro… »), sur le calcul formel, à partir d’activités de simplification et conjectureconcernant des expressions avec des racines carrées (« A vos calculatrices ! »), sur paraboles etparamètres (« Une parabole peut en cacher une autre ou pas ! »). Par ailleurs, Michèle Artigue seracosignataire de la préface.L’équipe a également proposé, avec d’autres membres de l’équipe e-CoLab, un atelier aux JournéesNationales APMEP d’octobre 2010.Groupe « TICE », projet EduMaticsParticipants : Michèle Artigue, Claire Cazes, Françoise Hérault, Gilles Marbeuf, FabriceVandebrouckCe projet est un projet européen Coménius. Préparé en 2009, il a été accepté au cours de l’été 2009.Ce projet, prévu sur trois ans, rassemble 18 partenaires européens et vise la conception collaborativeet l’expérimentation de ressources pour la formation des enseignants à l’utilisation des TICE. Notreéquipe est responsable des ressources concernant le domaine des fonctions et a comme partenaireprivilégié au sein du projet, L’université Charles à Prague. L’équipe a participé aux deux réunionsorganisées à Turin pour ce projet en novembre 2009 et février 2010. Elle a mis au point avec lepartenaire tchèque les trois familles de situations sur les fonctions et la modélisation fonctionnellequi serviront de base au parcours de formation proposé. Les expérimentations associées et collectesde données, incluant des enregistrements vidéos et des captures d’écran, vont être réalisées en maiet juin 2010 et seront traitées en 2010-2011 pour leur exploitation dans le module de formation viala plateforme Moodle associée au projet.Les activités de formation : Sur le plan des formations, l’équipe a organisé pour la troisième annéele stage inter-académique sur l’exploitation des TICE pour la différenciation. Ce stage de trois joursa accueilli une trentaine de participants et a utilisé à la fois des ressources en ligne (Mathenpoche,Euler, WIMS…) et des logiciels plus classiques (Tableurs, logiciels de géométrie dynamique) pour17

penser une différenciation productive des activités des élèves au sein de la classe. Outre lesmembres du groupe TICE, cette formation a pu compter sur la contribution de Mariam Haspekianpour la demi-journée consacrée aux activités Tableur, de Brigitte Grugeon et Julia Pillet qui ontprésenté le logiciel de diagnostic en algèbre élémentaire PEPITE et les activités menées dans lecadre du projet LINGOT pour articuler le diagnostic et l’établissement de profils algébriques desélèves à des activités différenciées en classe. Comme en 2008-2009, les stagiaires ont eu entre ladeuxième et la troisième séance à réaliser une séance de travail différencié avec les TICE avec leursélèves et les comptes rendus d’expérience ont été présentés, discutés et mutualisés à la dernièreséance.Groupe « Mathématiques expérimentales et TICE au lycée »Voir page 20.Mathématiques, de la maternelle à l'universitéGroupe « Élémentaire »Responsable : Catherine TaveauParticipants : Annie Macary, Geneviève Postel-Vinay, Catherine Taveau, Alexy Viard.Cette année, le groupe composé de 4 personnes (trois Professeurs des Écoles et une formatrice del'IUFM de Paris), a essentiellement travaillé à l'organisation d'un stage de quatre jours destiné auxprofesseurs des écoles du cycle 3 dans l'académie de Paris, sur le thème de l'enseignement de lagéométrie au cycle 3. La préparation de ce stage, nous a permis de travailler de façon plusapprofondie sur l'analyse des manuels scolaires du cycle 3, en essayant de repérer effectivement latâche qui était demandée aux élèves. Nous avons ainsi essayé d'analyser ce qui relevait des tâchesde description, de construction et de reproduction de figures planes. Cette analyse a nourri aussi lesactivités proposées pendant le stage.Nous avons aussi poursuivit un travail sur l'usage des logiciels de géométrie disponibles etpertinents pour l'école primaire, et nous en avons profité pour donner des pistes d'utilisation auxprofesseurs des écoles, soit pour la réalisation de documents pédagogiques sur la géométrie pour lesélèves, soit pour des activités de classes.Le stage s'est déroulé convenablement mais les inscriptions, trop liées aux contraintesinstitutionnelles du rectorat pour le premier degré, n'auront pas eu la diffusion que le groupeélémentaire souhaitait. 52 demandes et seuls 15 personnes autorisées à suivre ce stage, pas toutesvraiment motivées mais qui ont tout de même bien participé.La particularité de ce stage, est qu'il a été encadré par des collègues professeurs des écoles, nonspécialistes des maths mais ayant participé depuis plusieurs années au groupe élémentaire. Uneexpérience à poursuivre !Groupe « LU » (Lycée – Université)Participants : Marie-Pierre Bascaules-Fouquet, Bertrand Gentou, Christophe Hache, Séverine Leid -wanger, Jacqueline Mac Aleese, Catherine Staroswiecki, Fabrice Vandebrouck.Le groupe s 'est concentré sur la notion de fonction et sur les notions connexes. Un premier travail aété fait pour élaborer une liste d'items correspondant à ce que des élèves de terminales sont senséssavoir à l'issue de la terminale (définitions, théorèmes...) ; l'objectif était ensuite d'associer à chaque18

item un ou des exercices « sans concession » (c'est-à-dire en respectant les programmes et faisanttravailler les notions de façon fondamentale).Après ce premier travail le groupe a comparé les productions d'élèves de terminales S et de L1 surdes exercices comparables (thème fonctions).Groupe « Les maths fantastiques »Responsable : Séverine LeidwangerParticipants : Nicolas Bergeron, Marc Cabanes, Alexandra Claisse, Gentiana Danila, GillesGodefroy, Christophe Hache, Dominique Halperin, Juliette Genzmer, Séve rine Leidwanger,CécileOuvrier-Buffet, Frédérique Petit, Matthieu Romagny, Fabrice VandebroukSite : http://www.institut.math.jussieu.fr/~leidwang/siteirem/siteirem.htmlComme l'an passé, les activités du groupe sont tournées vers la conception, réalisation et surtoutmise en pratique d'activités mathématiques ludiques à destination du public.Bilan du travail du groupe : pour sa troisième année de fonctionnement le groupe a encore passébeaucoup de temps et d'énergie à la préparation du rallye mathématique (les stands étant différentschaque année, le travail de conception est relativement lourd) et au reste de la fête de la Science.Néanmoins, commence à voir le jour une esquisse de brochure à destination des enseignants dematernelle, primaire, collège ou lycée et du grand public, sur les différentes activités que nousproposons (ou avons proposé) lors de la fête de la science afin de permettre aux enseignants depréparer plus facilement notre venue, éventuellement de faire eux-mêmes les activités et de faciliterl'exploitation ensuite en classe.Projets : Pour l'année 2010-2011, outre les activités habituelles, nous espérons finir la brochure...Pour le détail des animations faites, voir la partie « Activités d'animation scientifique » page 46.Renouvellement des contenus d'enseignementGroupe « Algorithmique »Participants : Baroux Dominique ,Bonal Géraldine, Bühler Martine, Campet Pierre, Cori René,Durand Arnaud, Frateur Olivier, Guignard Marc, Hérault Françoise, Laroussinie François, MarbeufGilles, Masseron Jean-Christophe, Meyer Antoine, Muhlrad-Greif Catherine, Rozière Paul, SoturaBrigitteSite : http://iremp7.math.jussieu.fr/sections/algorithmique/Le groupe s'est mis en place parallèlement à l'arrivée dans les programmes de seconde en 2009-2010 d'une section algorithmique. Il est constitué d'enseignants du secondaire et de chercheurs dansle domaine de l'algorithmique.Nourri des premières pratiques en classe de seconde et de l'expérience d'universitaires ayant déjàenseigné l'algorithmique, le groupe a amorcé un travail autour des questions suivantes :- Comment introduire l'algorithmique ?- Comment l'inscrire dans un progression de seconde ?- Quels activités proposer ?- Quel lien entre algorithmique et programmation ?19

Le groupe a également consacré une partie de son action à l'organisation d'une demi-journée deformation destinée aux enseignants des académies de Créteil, Paris et Versailles intitulée « un aprèsmidiautour de l'algorithmique ». Il travaille à la mise en place de stages pour l'année 2010-2011.Groupe « Logique »Responsable : Zoé MesnilSite : http://iremp7.math.jussieu.fr/sections/logiqueCe groupe, en cours de constitution, est né à la suite du stage de formation proposé en février parRené Cori et Zoé Mesnil. Nous avons senti à ce moment là une double demande de la part desstagiaires. D'une part un cours de logique puisque cette branche des mathématiques est quasimentabsente de la formation des professeurs (la demande concernait des notions assez « basiques »,telles que le calcul propositionnel ou le calcul des prédicats, mais aussi des notions ou résultats pluscomplexes, par exemple en théorie des modèles ou à propos du mythique théorème de Gödel). Unaxe de travail du groupe serait donc de réfléchir à une sélection de notions « enseignées » lors decette formation, et éventuellement de proposer des ressources pour ce qui ne pourrait être évoqué.Par ailleurs les stagiaires désiraient travailler à des propositions d'activités en classe, avec ceproblème délicat du programme qui stipule que « Les concepts et méthodes relevant de la logiquemathématique ne doivent pas faire l’objet de cours spécifiques mais doivent prendre naturellementleur place dans tous les chapitres du programme ». Le groupe aurait donc comme autre tâched'étudier ce qui est proposé dans les manuels, de réfléchir aux savoirs de la logique à officialiser(dans un cours ?), de proposer des situations d'enseignement mettant en jeu ces savoirs. Bienentendu la question du langage mathématique sera présente dans toutes ces réflexions, et le groupeaura à analyser comment ces notions de logique peuvent aider les élèves à lire et à formuler desénoncés mathématiques, là encore avec un point délicat : la question de l'implication.Le groupe se réunira formellement pour la première fois le 14 juin 2010.Groupe « Mathématiques expérimentales et TICE au lycée »Responsable : Fabrice VandebrouckParticipants : Dominique Baroux, Géraldine Bonal, Suzanne Galland, Marc Guignard, FrançoiseHérault, Gilles Marbeuf, Claire Petitjean, Fabrice Vandebrouck et Brigitte YvertCe groupe IREM, initialement constitué à l’initiative de l’ADIREM suite de la mise en place del’épreuve pratique de mathématiques au baccalauréat S, a continué de fonctionner en 2009-2010quand bien même cette épreuve n’a pas été généralisée.Rebaptisé « démarche expérimentale et TICE au lycée », le groupe a travaillé sur des ressourcespour les professeurs de mathématiques du lycée, pour les classes de seconde, première et terminale.Dans l’esprit de l’épreuve pratique, ces ressources cherchent à faire développer chez les élèves unedémarche expérimentale en utilisant des TICE (logiciels de géométrie dynamique, tableur,calculatrices formelles) qui soit constitutive d’apprentissages. Il est donc attendu des élèves qu’ilsutilisent un outil informatique afin de résoudre un exercice mathématique dont le degré d’ouverturenécessite, plus ou moins selon les exercices proposés, une activité autonome de problématisation, demodélisation avec l’outil TICE, d’observation, de conjecture et de démonstration du résultatconjecturé. Ce travail sur les ressources s’accompagne d’une réflexion sur la gestion de classe àassocier à des énoncés, compte tenu des contraintes qui pèsent sur les pratiques des enseignants. Ils’agit également de réfléchir sur les progressions à mettre en place au cours des années scolairespour garantir une prise en main efficace des outils TICE, associée à une entrée non artificielle dansla démarche expérimentale.20

Le travail engagé depuis 2007 a permis de proposer un stage au PAF des trois académies d’Île deFrance en 2009-2010. Le stage est reconduit pour l’année 2010-2011 et le groupe vient de publierune brochure IREM de 68 pages intitulée « démarche expérimentale et TICE en mathématique aulycée ».Groupe « Stats »Responsable : Brigitte SoturaParticipants : Christophe Hache, Annick Quain, Jacqueline Mac Aleese, Ber nard Parzysz, BrigitteSotura, Catherine TaveauL’activité du groupe a été centrée sur l’élaboration de deux stages de 3 jours sur les trois académies,Paris, Versailles, Créteil, destinés aux professeurs de collège comme de lycée (3ème – 2nde). Lademande de formation s’est fortement accrue en raison de la place prise dans les nouveauxprogrammes, par les statistiques et les probabilités.Les aspects développés au cours de stages ont été les suivants :- analyse des textes officiels (programmes, documents ressources, y compris de lycée professionnel)- apports théoriques- mise en situation en salle informatique (simulation d’expérience aléatoire et traitement statistique)- analyse de manuels de 3ème et 2de- point de vue historique sur les probabilités (apport épistémologique)Dans le cadre de l’enseignement de la statistiques le groupe a fait des recherches d’activitéspossibles sur de vrais fichiers (INSEE, EUROSTAT, DEP...) qui permettent des traitementsstatistiques pertinents en lien avec un questionnement. Le groupe a poursuivi la réflexion amorcéeles années précédentes sur la façon d’adapter à la diversité des stagiaires les apports théoriquessous-jacents aux contenus d’enseignement du second degré .D’ici la fin juin il est prévu un article faisant état d’une activité (la bouteille de Guy Brousseau)expérimentée en classe et exploitée au cours des stages comme point de départ pour desproblématiques et des développements théoriques.Très occupé cette année par la mise en place des stages, le groupe souhaite l’an prochain dégagerdavantage de temps pour l’élaboration d’activités d’enseignement. C’est pourquoi un stage d’uneautre nature a été proposé pour l’année 2010/2011 sur les académies de Versailles, Créteil et Paris :il s’inscrit dans la durée (six demi journées réparties dans l’année) son objectif est de permettre dansle cadre d’une réflexion collective, la conception d'activités favorisant le questionnement desélèves, leur prise d’initiative puis d’expérimenter ces activités dans les classes de troisième ouseconde et d’analyser les séquences et les effets potentiels sur les apprentissages des élèves. Cesactivités seront centrées sur l’expérimentation, la simulation d’expériences aléatoires, le traitementstatistiques de données réelles à l’aide d’outils informatiques .Approche pluridisciplinaire des mathématiquesGroupe « MAG » (Mathématiques, Arts plastiques, Géographie)Responsable : Bernadette DenysParticipants : Thérèse Antoine (mathématiques), Christophe Blanc (Arts plastiques), François Col -mez (mathématiques), Bernadette Denys (mathématiques), Mireille Mandelbrot (Arts plastiques)Le groupe MAG a été créé en 1997 à l’occasion de la préparation d’un stage de formation proposé àdes enseignants de Collège des trois disciplines réunies pendant quatre années consécutives. Depuis,21

MAG a poursuivi ses travaux sur les représentations et expressions de l’espace en mathématiques eten arts plastiques.Brochure et Cdrom. Ces travaux ont donné lieu à l’élaboration d’une brochure concernant les troisdisciplines, à l’intention d’enseignants de Collège et de Lycée. Le CDrom d’illustration présenteune approche dynamique des questions abordées dans la brochure. En mathématiques notamment,on y trouve des animations CabriJava et GeoGebra destinées à favoriser l’appréhension desproblèmes de l’espace traités dans la brochure. La brochure et le CDrom seront présentés auxJournées du centenaire de l’APMEP en octobre 2010.Année 2009-2010. Le travail de l’équipe s’est axé sur deux pôles : d’une part la réalisation de labrochure et du CDrom, d’autre part la préparation et la réalisation du stage de formationd’enseignants « L’intégration des TICE dans l’enseignement de la géométrie du plan ou del’espace ».Stage de formation d’enseignants de mathématiques de Collège et de Lycée « L’intégration desTICE dans l’enseignement de la géométrie du plan ou de l’espace ». L’équipe de mathématiques,renforcée par deux collègues (Dominique Baroux et Christophe Chalons), a proposé, préparé etanimé un stage de trois journées ; de plus, elle est entrée en contact avec les stagiaires avant laformation. Ce stage, proposé dans le cadre du PAF, a regroupé 20 participants – sur les 32 inscrits –encadrés par cinq formateurs. Les différents travaux de groupes ont donné lieu à une présentation àl’ensemble des stagiaires et à un questionnement en relation avec les objectifs annoncés. Ce stage,proposé pour la troisième année consécutive dans les académies de Versailles et Paris, montre toutl’intérêt des enseignants, en particulier des enseignants de Collège, pour une utilisation raisonnéedes TICE en classe, tout en regrettant vivement la diminution cruciale du contenu de la géométriedans les programmes.Perspectives 2010-2011. Le stage de formation d’enseignants ne pourra être reconduit pour nondisponibilitédes formateurs. La brochure et le CDrom du groupe MAG seront présentés et diffuséspendant l'année.Groupe « Modélisation » (mathématiques, sciences physiques etchimiques, sciences de la vie et de la terre)Participants : Michèle Artigue, Fabien Brugier, Cécile de Hosson, Dominique Raymond-Baroux,Guy RumelhardLe groupe Modélisation de l’IREM Paris 7 a continué en 2009-2010 ses travaux menés en étroiterelation avec la préparation de thèmes de projets pour l’enseignement de modélisation du Masterprofessionnel (formation de formateurs) didactique de l’université et leur accompagnement d’unepart, l’exploitation de projets réalisés l’année précédente d’autre part (information sur le Master Propage 45).Le travail s’est ainsi poursuivi sur les articulations possibles entre mathématiques et sciences de lavie et de la terre, avec l’encadrement de deux projets, l’un portant sur la génétique et les lois deMendel, l’autre visant, en collaboration avec Dominique Barbolosi de l’université d’Aix-Marseille àmettre en place et analyser un travail de modélisation avec des élèves de seconde sur l’évolution destumeurs cancéreuses et leur traitement, adapté de celui réalisé dans les stages Hyppocampeorganisés par l’IREM d’Aix Marseille sur ce thème. Parmi les trois autres mémoires encadrés cetteannée, un se situe à l’interaction mathématiques-physique autour de la modélisation des jets d’eauet a eu comme point de départ une des activités de modélisation proposées dans le cadre du projeteuropéen LEMA, les deux autres sont en relation avec l’introduction de l’algorithmique au lycée :modélisation des feux de forêt et algorithmes de percolation d’une part à partir d’un article de larevue canadienne Accromath, décompte des scores et pronostics au tennis. Par ailleurs, un des22

projets de 2008-2009 portant sur l’exploitation du modèle de Hardy-Weinberg pour l’étude d’unemaladie rare a été mis sur le site de l’IREM.Par ailleurs, le groupe a organisé et animé un stage de formation continue de trois jours pour lesenseignants des académies de Créteil, Paris et Versailles sur le thème de la modélisation. Ce stage aaccueilli une trentaine de participants, une majorité d’enseignants de mathématiques mais aussiquelques enseignants de SVT. Il a débuté par une introduction épistémologique à la modélisation etaux rapports entre mathématiques et autres disciplines, notamment sciences physique et biologie,qu’elle met en jeu. Ensuite, pendant les deux premières journées, plusieurs thèmes complémentairesont été abordés, montrant la diversité des facettes du travail de modélisation, rappelant les outilsmathématiques élémentaires associés et proposant des pistes pour une exploitation à différentsniveaux d’enseignement, du collège au lycée, à partir de documents historiques, d’expérimentationsd’enseignants du groupe, de travaux réalisés dans le cadre de l’UE modélisation du Master Pro oude ressources issues du projet européen LEMA. Durant la quatrième demi-journée, les stagiaires onteu de plus à préparer un projet de séance de modélisation à réaliser dans leur classe. La dernièrejournée a été consacrée plus particulièrement aux interactions entre mathématiques et physique etaux retours d’expérimentation. Le stage sera reconduit en 2010-2011, avec un accent particulier missur le nouvel enseignement MPS mis en place en seconde. Le groupe envisage ainsi de reconsidérerl’ensemble des mémoires qui ont été encadrés pour l’enseignement de master professionnel depuissa création et de constituer, à partir de ces mémoires, une base de ressources pour cet enseignement.Les travaux du groupe vont faire également l’objet :– d’une conférence et d’un atelier à la journée de formation continue en pédagogie pour lesenseignants du secondaire et du supérieur en sciences organisée le 17 juin à l’universitéParis Sud sur le thème : « Rencontres entre sciences de la vie et mathématiques. Despratiques de modélisation aux dispositifs d’enseignement et de recherche »– d’un atelier aux journées nationales de l’APMEP à Paris, en octobre 2010.– Par ailleurs, l’article résultant de la contribution du groupe au colloque organisé par l’équipeDIDIREM en septembre 2008 est paru dans les actes de ce colloque.Groupe « Français et Mathématiques »Responsable : René CoriParticipants : André Deledicq (maths, université Paris 7), René Cori (maths, université Paris 7),Julie Lascar (maths, collège, Paris), Séverine Leidwanger (maths, université Paris 7), ValérieLouchart (français, collège, Lille), Marc Moyon (maths, université, Lille), Christine Proust (mathset histoire des maths, laboratoire REHSEIS, université Paris 7).Site : http://iremp7.math.jussieu.fr/sections/groupe_francais_et_mathematiques/L’objectif du groupe est de mettre en évidence les connexions entre apprentissage du français etapprentissage des mathématiques et d’organiser des activités communes aux deux enseignements enexploitant ces connexions. Les domaines concernés sont l’expression orale ou écrite,l’argumentation, le raisonnement, mais aussi l’étude du vocabulaire et des tournures de phrasesspécifiques utilisés en mathématiques. Le dispositif principalement utilisé (mais pas le seul) est lanarration de recherche. Il permet la pratique du travail en groupe, la mise en situation de recherche àpropos de problèmes de type ouvert, le débat entre élèves et la confrontation d’arguments. Laplupart des élèves produisent dans ce cadre des textes plus longs et mieux structurés que ceux qu’ilsécrivent dans le cadre des tâches plus traditionnelles.Si ces activités sont assez souvent pratiquées dans des établissements « difficiles » (ZEP ou RAR),principalement des collèges, on les retrouve aussi dans toutes sortes d’établissements, et à tous les23

niveaux (primaire, collège, lycées généraux, technologiques voire, depuis cette année,professionnels).En 2009-2010, notre groupe a eu une activité réduite, se limitant à des actions de formation et à ladiffusion de nos expériences.- Le stage de formation annuel (« Français et mathématiques : le langage et le raisonnement »),inscrit en 2009-2010 aux Plans Académiques de Formation des académies de Paris et de Versailles,mais pas à celui de l'académie de Créteil, a attiré une trentaine de stagiaires. Il s'agissait, commed'habitude, de professeurs de mathématiques et de français, mais également, et c'est une nouveautéqui nous semble très prometteuse, de professeurs de lycée professionnel enseignant soit lesmathématiques et les sciences soit le français et l'histoire et géographie.Les expérimentations menées par ces collègues dans leurs classes entre les deux phases du stage ontété très intéressantes et offrent au groupe de nouvelles pistes de réflexion.- Des membres du groupe ont continué d’intervenir ponctuellement dans des établissements où descollègues (souvent anciens stagiaires ou stagiaires en cours de formation) demandent un appui pourmettre en place des expériences analogues à celles que nous menons habituellement. Il y a eu troistelles interventions au cours de l'année scolaire 2009-2010 (René Cori à Paris et à Vélizy, ValérieLouchart et Marc Moyon à Lille).Projets :- Nous souhaitons toujours étoffer la composante littéraire du groupe en y accueillant desuniversitaires et des représentants des corps d’inspection.- Plusieurs collègues partenaires de nos expériences ou de nos formations se disent intéressés par ledéveloppement d'un travail théorique sur le langage naturel et le langage mathématique. Le retourde notions de logique dans l'enseignement des mathématiques au lycée et la création d'un groupeIREM consacré à la logique (voir page 20) pourrait être une occasion de répondre à cette demande.- Nous n'avons pas pu mener à bien notre projet d'expérimentation de la narration de recherche pourdes groupes d’étudiants en mathématiques à l’université (L1 ou L2), mais cela reste un de nosobjectifs.- Nous comptons développer des travaux dans les lycées professionnels dès l'année prochaine.- La publication d’une brochure destinée aux enseignants, décrivant les activités du groupe, esttoujours un projet en cours.- Enfin la mise en place d'un site internet permettant d’échanger des expériences sur nos travaux etde constituer une base de donnée de problèmes de mathématiques utilisables pour des narrations derecherche est toujours en chantier.La didactiqueGroupe « didactique »Participants recherche : Fabienne Cissé, Stéphanie Colin, Christine Mémier, Françoise Pillorge, EricRoditiLes recherches du groupe didactique portent sur les pratiques enseignantes en mathématiques ausecondaire. L’objectif est double. D’une part, le groupe didactique cherche, à travers l’étude decontenus spécifiques et de leur enseignement, à produire des analyses permettant d’identifiercertaines difficultés rencontrées par les professeurs et d’élaborer des moyens pour les surmonter.D’autre part, le groupe cherche à spécifier son utilisation de la double approche didactique et24

ergonomique des pratiques enseignantes élaborée par Aline Robert et Janine Rogalski du laboratoirede didactique André Revuz.Après un travail sur l’histogramme et son enseignement au collège et au lycée (travail qui a conduità des communications et à une publication dans le n°43 de la revue Spirale), le groupe a commencéun travail sur les fonctions et leur enseignement à la liaison collège - lycée. Le groupe a égalementcommencé un travail d’explicitation de ses méthodes. Ce travail a donné lieu à une communicationau colloque REF 2009 et à un article publié en 2010 dans le n°e-293 de la Revue Éducation &Formation.Séminaire du laboratoire André RevuzResponsables : Monique Charles-Pézard et Brigitte GrugeonSite : http://iremp7.math.jussieu.fr/sections/seminaires_de_didactique_recherche/Le séminaire de didactique des mathématiques est organisé tous les mois par le laboratoire deDidactique André Revuz. Il s'agit de réunir chercheurs en didactique des mathématiques, de laphysique ou de la chimie, doctorants et toute personne proche de questionnements didactiquesautour de problématiques communes : celles-ci peuvent être épistémologiques, théoriques, maisaussi plus "pragmatiques".Les organisateurs du séminaire identifient les thèmes du séminaire en fonction des préoccupationsdes recherches en cours au sein du laboratoire André Revuz, mais également en fonction desquestions vives de l'actualité. L'IREM participe à l'organisation matérielle du séminaire.Séminaire national de didactiqueResponsables : Maha Abboud-Blanchard et Annick FluckigerSite : http://ardm.eu/contenu/les-seminaires-nationauxL’IREM de Paris 7 accueille à l’Université Paris Diderot le séminaire national de didactique desmathématiques géré par l'ARDM (Association pour la Recherche en Didactique des Mathéma -tiques). L’IREM publie les actes de ce séminaire en association avec l'ARDM.Les liens ont été renforcés pour les années 2008 et 2009 par le fait qu'un des responsables duséminaire pendant cette période, Christophe Hache, était le directeur de l'IREM de Paris 7. Depuisjanvier 2010, une des nouveaux responsables, Maha Abboud-Blanchard, travaille également àl'IREM de Paris 7.Le séminaire a lieu trois fois par an, des vendredis et samedis, dans les locaux de la Halle auxFarines. Pour la séance du séminaire d’octobre 2010, l'ARDM organisera une journée de célébrationdu 30 ème anniversaire de la revue de Recherches en Didactique des Mathématiques. Plusieurs invitésde marque prendront la parole à cette occasion parmi lesquels des anciens directeurs de l’IREM deParis 7 sont pressenties : Régine Douady et Michèle Artigue.25

L'enseignement des mathématiques en France et à l'étrangerGroupe « Euromaths »Responsable : Nathalie DechezleprêtreParticipants : René Cori, Nathalie Dechezleprêtre, Catherine Muhlrad-Greif et Patrick Simonetta.Site : http://iremp7.math.jussieu.fr/calendrier/journee_euromaths/Le groupe Euromaths a comme objectif de comparer les contenus et méthodes d’enseignement desmathématiques dans différents pays. Ceux-ci sont en effet le reflet d’une conception plus généraledes mathématiques dont on s’aperçoit ainsi qu’elle n’est pas universelle. L’enseignement desmathématiques en langue étrangère dans les Sections Européennes des lycées suscite un intérêtcroissant auprès des jeunes professeurs et il paraît opportun de réfléchir à la façon dontl’enseignement peut y être dispensé.Une manière de toucher un public assez large est l’organisation, à la fin de l’année, d’une journéedite « Journée Euromaths », dont le principe est de choisir un chapitre du programme demathématiques du collège ou du lycée et de lui consacrer une série de brefs exposés faits dans lalangue et à la manière d’un certain nombre de pays. Le 19 mai 2009 s'est déroulé la quatrième« Journée Euromaths ». Elle était consacrée à « L’introduction aux suites numériques ».Contrairement aux années précédentes, les pays concernés ne sont pas tous en Europe. Si, à sacréation, le groupe Euromaths a choisi son nom en référence aux sections européennes, il est bienentendu que ce n’est pas l’esprit du groupe que de se limiter à l’Europe. On peut noter d’ailleursque l’appellation « Sections Européennes » est depuis devenu « Sections Européennes ou deLangues Orientales », ce qui prouve que cette dénomination officielle initiale et la référence àl’Europe a semblé par la suite trop restrictive. Peut-être faudrait-il envisager de changer le nom dugroupe l’année prochaine (et le nom de la journée Euromaths).Les intervenants programmés pour la journée étaient : Francesco Tolicetti (italien, Italie), EvgenyKiritchenko (rusee, Russie), Isabel Caçao (portugais, Portugal), Eric Lehman (finnois/suédois,Finlande), Raquel Barrera (espagnol, Chili), Soraya Bedja (arabe, Algérie), Amélie Di Fabio(anglais, Grande-Bretagne), Vicky Kass (allemand , Allemagne) et Elisabeth Bargaunas (roumain,Roumanie). La synthèse de la journée était confiée à Olivier Lassalle, IPR à Créteil.La plupart des intervenants ci-dessus sont professeurs dans des collèges ou lycées des académies deParis et Créteil et participent bénévolement à cette journée. Il est plus que dommage que ceux del’académie de Paris n’aient pu obtenir un ordre de mission ce qui a pu les amener à annuler leurprestation.La journée était d'abord organisée pour se dérouler à Chevaleret mais nous avons été amené àdemander une salle (et un amphithéâtre pour l'après midi) à la Halle aux Farines suite auxnombreux courriers demandant des renseignements, y compris concernant la venue de classes. Ilfaut souligner que la période était délicate car toutes les réservations étaient bloquées pour lesexamens de l'Université. Il faudrait réfléchir à ce problème si une autre Journée a lieu l’anprochain : une meilleur coordination avec les contraintes de l'Université doit être possible. La tenuede la journée le mercredi se pose aussi (notamment par rapport au samedi) : problème des examens,problème des ordres de missions pour les intervenants etc. On pourrait aussi choisir une date plustôt dans l’année, plus loin des périodes d’examen.Certains professeurs avertis de la journée ont exprimé le souhait d’y emmener des élèves. A vraidire, nous ne savons pas très bien quelle est alors notre responsabilité ou celle de l’Université quinous accueille. C'est une question à étudier pour l'an prochain.26

Stages du PAF : Par ailleurs, le groupe Euromaths est à l’origine de la création du stage « Enseignerles mathématiques en anglais » inscrit au PAF des académies de Paris-Créteil-Versailles. En fait, il ya eu deux stages identiques au lieu d’un car le nombre d’inscrits était plus important que prévu. Cesstages ont été animés par Nathalie Dechezleprêtre et Isabelle Loriaut (professeur d’anglais). L’annéeprochaine, il devrait y avoir deux stages différents : l’un analogue à ceux qui ont eu lieu cette annéeet pour tout public, l’autre destiné aux professeurs enseignant déjà en section européenne ou ayantsuivi le stage de cette année.Groupe « GREMA » (Groupe de réflexion sur l’enseignement des mathé -matiques en Afrique)Responsable : Bernadette DenysParticipants : Fiancée-Gernavey Bantaba, Bernadette Denys, Marie-Pierre Galisson, AndréGnansounou, Fernand Malonga, Ana Mesquita, Alexandre MopondiNotre groupe, constitué en septembre 2003 au sein de l’IREM Paris 7, est constitué de formateursmotivés à des titres divers par les questions concernant l’enseignement en Afrique francophone ; ilsont tous participé, à des titres divers, à des travaux de recherche en didactique des mathématiques.Durant l’année 2009-2010, notre groupe s’est centré essentiellement sur les productions en cours etla préparation de notre participation à EMF2009, où cinq membres se sont retrouvés, grâce enparticulier au soutien de l’IREM. Notre équipe vient de s’enrichir de deux nouveaux membres etnous sommes maintenant au nombre de sept, ce qui nous donne davantage de possibilités deréflexion et d’investissement.Nos orientations de EMF 2009 Dakar vers EMF 2012. La préparation de GREMA à EMF 2009avait mobilisé nos énergies en 2008-2009. La participation des cinq membres à ce congrès afavorisé la richesse des contacts et la réflexion sur les objectifs de notre groupe.• Nous avons décidé la constitution d’une liste de diffusion destinée à proposer des informationsconcernant l’enseignement des mathématiques en Afrique et à provoquer des échanges entre deséquipes existantes ou à créer.• Nous avons fait le choix d’un axe de réflexion sur la place des manuels scolaires étrangers,occidentaux en particulier, dans l’évolution de l’enseignement des mathématiques en Afrique.• Un autre axe de réflexion reste sous-jacent : un questionnement sur les apports des mathématiquesde la société africaine traditionnelle à la société africaine moderne.• GREMA propose une communication aux Journées APMEP 2010 : « L’enseignement desmathématiques en Afrique francophone subsaharienne. Évolution à travers programmes et manuelsdu premier cycle de l’enseignement secondaire ».Des sous-groupes de travail.- Un groupe prépare et modère les débuts de la liste de diffusion.- Trois membres ont préparé une communication au Congrès AFRICME3 de ICMI au Botswana enmai 2010 : « Mathematics Education and the Expectations of African Society : The search for links,the challenge of training », occasion pour GREMA de créer des liens avec l’Afrique anglophone.- Deux autres membres ont commencé à travailler sur les programmes et les manuels scolairesmaliens, à notre disposition depuis nos premières investigations en 2005.Suivi de la création de deux instituts de recherche sur l’enseignement des mathématiques. Voirpage 5. Deux nouveaux instituts sont en instance de création, l’un à l'École Normale Supérieure deBrazzaville (République du Congo) au sein de l'Université Marien Ngouabi, l’autre à l'UniversitéPédagogique Nationale de Kinshasa (R.D.C.). Les relations sont entretenues par des membres del'équipe GREMA de l'IREM de Paris 7 et sont soutenues par la direction de l'IREM et celle del’ADIREM.27

2 Activités de formationPour la plupart des formations mises en place, l'IREM bénéficie du soutien et de l'expérience du ser -vice de la formation continue et l'Université Paris Diderot (SCDFC) et du service de la formationdes maîtres (CFEED). Le CFEED gère notamment les conventions relatives aux PAF pour les troisacadémies d'île de France et assure la visibilité de ces formations (et plus globalement de l'IREM)sur le site internet de l'Université. À noter qu'en 2008-2009 le directeur de l'IREM était aussi direc -teur du CFEED.Site: http://www.univ-paris-diderot.fr/sc/site.php?bc=fmaitres&np=ACCUEILFormation initialeLicences de mathématiquesL'IREM intervient dans les licences de mathématiques de l'Université Paris Diderot sous la formed'un enseignement construit autour des conférences du « Math' Club ». Voir page 47.CAPESL'IREM est associée à la préparation au CAPES de l'UFR de mathématiques. L'éloignement dulieux des cours ne facilite pas cette coopération (le prêt des calculatrices a par exemple dû être délo -calisé sur le site des Grands Moulins) mais les étudiants sont nombreux à venir consulter les livresde la bibliothèque (entre autres pour la préparation de l'épreuve oral sur dossier).L'IREM a participé à la réflexion avec l'UFR de mathématiques autour du montage d'un Masterdans le cadre de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants. Certains desenseignements proposés pourraient l'être en partenariat avec l'IREM.Professorat des écolesL'IREM a participé, avec l'IUFM, au travail autour de la réforme sur la formation et le recrutementdes enseignants. Certaines activités de l'IREM (notamment celles du groupe « Maths fantastiques »)pourraient donner naissance à une partie d'option du Master « professeur des écoles » co-habilitépar l'IUFM et les Universités Paris 1, Paris 3, Paris 4, Paris 6 et Paris 7.Agrégation externeLa préparation à l'agrégation externe a sa propre bibliothèque mais des projets de rapprochementsont maintenant finalisés. L'IREM a investit dans l'achat de nouvelles étagères et a annexé unepartie de sa salle de réunion de façon à pouvoir insérer le fond de la bibliothèque de l'agrégationexterne (les livres entreposés dans la salle de réunion sont ceux, fond historique, étant peu consultéset empruntés, les livres de la préparation seront ainsi mêlés au fond CAPES et agrégation interne dela bibliothèque).Le contexte est plus global : rapprochement avec la bibliothèque du laboratoire André Revuz,perspective d'agrandissement de la bibliothèque dans les futurs locaux etc.28

Initiation à l'enseignement supérieurContact : Jacqueline Mac AleeseHistoriquement, les CIES (Centre d'initiation à l'enseignement supérieur), structures indépendantesdes universités, validés par le ministère, ont été créés en 1989 à l'intention des allocataires derecherche et contribuent à une formation professionnelle sur trois ans à l'enseignement supérieur.Depuis septembre 2007 l'IREM participe aux formations proposées par le CIES : les formations ontété totalement repensées, des services IREM y sont consacrées, une brochure reprenant les contenusdes enseignements a été publiée (« Proposition pour une formation des moniteurs enmathématiques. Idées directrices pour une formation des moniteurs en physique », Document pourla formation des enseignants, IREM de Paris 7, 2009).Le CIES « Jussieu » a géré jusqu'en mai 2009 les moniteurs des Universités Pierre et Maire Curie(Paris 6) et Paris Diderot (Paris 7), ainsi que d'autres établissements. L'autonomie des universités etla réalisation du site Paris Rive Gauche (site PRG de l'Université Paris Diderot) ont nécessité lacréation d'un CIES distinct, rattaché à l'Institut des Études Doctorales (IED), qui devient en 2010-2011 le CFDIP (ou centre de Formation des Doctorants à l’Insertion Professionnelle), mutualisé àl’échelle du PRES (pôles de recherche et d'enseignement supérieur, Paris Diderot est membre duPRES Sorbonne Paris Cité).En 2009-2010, le CIES-IED de l’Université Paris Diderot a proposé aux moniteurs deux formationssur l’enseignement des mathématiques en Université : l'une destinée aux moniteurs en premièreannée de monitorat, dont l’objectif général est de mettre en évidence les marges de manœuvre desenseignants et de donner aux moniteurs les moyens de les reconnaître et de les utiliser, l’autredestinée aux moniteurs de seconde année, axée sur l’utilisation de logiciels pédagogiques en ligne(UeL, BRAISE, WIMS…) avec réflexion sur leur pertinence du point de vue du travailmathématique engendré chez les étudiants.Peu de moniteurs de première année se sont inscrits à ces formations, ce n’étaient pas tous desmathématiciens (3 mathématiciens, un informaticien et une physicienne sur les 5 inscrits au premiersemestre) et trop peu en seconde année pour que la formation soit ouverte. On peut dire que cetteannée 2009-2010 a été une année expérimentale au niveau de l’Université Paris Diderot dans lagestion de la formation des moniteurs.En 2010-2011, le CIES-IED s’organise à l’intérieur du PRES et une coopération avec lesenseignants responsables des établissements partenaires (Paris 13 et Paris 5 pour lesmathématiques) est en train de se mettre en place.Recherche en didactique des mathématiques, MasterLe Master « didactique » de l'Université Paris Diderot (M2 uniquement) existe depuis septembre2005. Il compte deux parcours, le parcours « recherche » a succédé au DEA du même nom lors dela réforme LMD, le parcours « professionnel » est une formation de formateurs (voir page 45).L'IREM participe à l'organisation matérielle des enseignements de ce parcours, en collaborationavec l'UFR de mathématiques. La bibliothèque de l'IREM est une ressource essentielle pour les étu -diants du Master.Recherche en didactique des mathématiques, DoctoratDe la même façon l'IREM est un centre de ressource (et un lieu de travail) pour les étudiants en ma -thématiques de l'école doctorale de l'Université Paris Diderot « Savoirs scientifiques : épistémologie,histoire des sciences, didactique des disciplines - ED 400 » associée au laboratoire André Revuz.29

Formation continue des enseignants 2009-2010Agrégation interne de mathématiques : préparation au concours (stage annuel)Responsable : Georges SkandalisSite : http://www.math.univ-paris-diderot.fr/formations/prepa/agreg-interne.htmlDans le cadre du plan académique de formation (PAF), nous avons offert une préparation auconcours interne de l'agrégation de mathématiques. Notre formation a ouvert en septembre 2007.C'était donc notre troisième année de fonctionnement. Rappelons que ce concours a offert cetteannée 114 postes. S’y présentent à peu près 1600 candidats dont à peu près 260 sont admissibles.Notre formation a comporté :• 209 heures de cours de préparation aux écrits et oraux du concours et 8 concours blancs d'écrit.Nos cours avaient lieu le mercredi (9h30-12h30 et 14h-17h) et le samedi (cours 9h-13h ou concoursblanc 9h-15h).• En vue de l’oral, nous avons offert à nos admissibles une préparation spécifique avec 2 orauxblancs par personne et une séance d'entraînement.• Nous avons en outre proposé pour les non admis en vue de leur préparation du concours 2010– 42 heures de cours (groupes, géométrie et probabilités) ;– la correction des sujets d'écrit de la session 2010 (2 × 6 heures).Les enseignants participant à cette formation étaient :• Daniel Bennequin qui assurait un cours d'algèbre Géométrie• Catherine Gille qui assurait un cours de groupes et arithmétique• Thierry Meyre qui assurait un cours d’Intégration et probabilités• Rached Mneimné qui assurait un cours d’analyse et géométrie• Georges Skandalis qui assurait un cours d’Analyse et un peu d’algèbre linéaire.Chacun de ces cours comportait des exercices et une préparation aux leçons d’oral. Nous avions unequarantaine d’inscrits de l'académie de Paris dont une petite trentaine de vraiment assidus (et 7 quenous n’avons jamais vus...) auxquels il convient d’ajouter une trentaine d'« extérieurs » dont unevingtaine de vraiment assidus qui ont suivi notre préparation.Nous avons eu 23 admissibles et 13 admis au total de Paris dans de très bons rangs : 1er, 4e, 9e,13e, 17e, 38e, 41e, 56e, 64e, 84e, 93e, 100e et 3e sur la liste CAER. Nous détaillons ci-dessous lesrésultats par académie.Effectifs Inscrits Présents Admissibles Admis% admissiblesprésents% admisprésentsParis 42 26 8 5 30,77% 19,23%Créteil 14 11 7 5 63,64% 45,45%Versailles 11 8 4 2 50,00% 25,00%Amiens + Cherbourg 5 5 3 1 60,00% 20,00%Autres (ministère équipt) 1 1 1 0 100,00% 0,00%Total 73 51 23 13 45,10% 25,49%National (donnée 2009) 2124 1559 284 114 18,22% 7,83%30

Stage « Français et mathématiques : langage, raisonnement »Responsable : René CoriIntervenants : René Cori, Valérie Louchart, Marc MoyonDurée : 24h, 4 journéesAcadémie ayant retenu le stage : Paris, VersaillesNombre d'inscrits par académie : Paris – 10 inscrits, 9, 8, 4 et 3 présents respectivement aux quatrejournées. Répartition des 9 inscrits qui sont venus au moins une fois : Français : 2 ; Mathématiques :7. L’un des deux professeurs de lettres est venu aux deux premières journées, l’autre à la première etaux deux dernières journées. Seulement deux professeurs (de mathématiques) ont assisté aux quatreséances. Versailles – 20 inscrits, 17, 18, 13 et 12 présents respectivement aux quatre journées.Répartition des 18 inscrits qui sont venus au moins une fois : Français : 5 ; Mathématiques : 9 ;Maths-Sciences (LP) : 3 ; Lettres-Histoire (LP) : 1. Ont été présents à toutes les séances : 3professeurs de lettres sur 5, 3 professeurs de LP sur 4 et 6 professeurs de mathématiques sur 9.Objectifs annoncés : Montrer l'intérêt, pour les deux disciplines, de séquences communesd’enseignement français/maths (narrations de recherche, monitorat) : importance de l’expressionécrite et orale, rôle du discours argumentatif, exigence de rigueur, pratiques de lecture, d'écriture etd'oral.Contenu : Expériences français/maths (2 nd ou 1 er degré) : narration de recherche, monitorat, jeux delangage. Apport aux 2 disciplines. Projets avec les stagiaires. Exposés sur langage mathématique /naturel. Notion de variable. Polysémie. Discours argumentatif.Forme : 1 ère phase (octobre 2009) : présentation d'expériences, débats, analyse de copies d'élèves.Projection de films. Ateliers sur projets pour l'année en cours. Exposés théoriques sur langage etraisonnement, en mathématiques et en français. 2 ème phase (avril 2010) : bilan et évaluation, autresprojets, élaboration de sujets de narrations.Éléments de bilan stagiaires : 16 fiches d’évaluation (modèle de celles de l’académie de Paris) nousont été remises (3 Paris et 13 Versailles) ; 8 ne font que des appréciations positives. L’analyse de cesfiches donne les tableaux suivants :Les conditions matérielles et organisationnellesSatisfaisantNonsatisfaisantMatériel mis à disposition 16 0 0Durée de la formation 12 4 0Information préalable sur le contenu 10 3 3L’action de formationSatisfaisantNonsatisfaisantSatisfaction par apport à vos attentes 10 3 3Apports (contenus, méthodes) 13 2 1Échanges formateurs/stagiaires 16 0 0Échanges entre participants 16 0 0SansopinionSansopinion31

Les effets du stagePensez-vous pouvoir réinvestir les acquis de cette formationdans vos pratiques ?SatisfaisantNonsatisfaisant13 1 2Conseilleriez-vous cette formation à des collègues ? 15 1 7 0SansopinionPoints forts de l’action : les discussions approfondies entre professeurs de différents ordresd’enseignement, de différentes discipline, la part faite à l’expérimentation dans les classes, à lapratique pluridisciplinaire, au travail en groupe (élèves) et en binôme (professeurs), la présentationde notions de logique, l’élaboration d’outils pour aider les élèves en difficulté, le lieu de laformation, l’équipe de formateurs, la bonne ambiance. Points de l’action à améliorer : l’informationpréalable sur le contenu du stage, le choix du titre du stage (insuffisamment informatif), le travailthéorique (analyse de textes, notamment) en français, l’adaptation de la partie théorique aux deuxpublics, l’interactivité (à accroître encore), l’acceptation par l’académie des candidatures« couplées » maths/français (plusieurs binômes d’un même établissement n’auraient vu qu’un desdeux professeurs admis à participer au stage), un meilleur équilibre entre professeurs des deuxdisciplines, développer les liens avec d’autres disciplines, notamment la linguistique, la réflexionsur la langue maternelle, les supports écrits mis à disposition. Enfin quelques stagiaires seprononcent pour une réduction à trois jours (au lieu de quatre) de la formation.Bilan du point de vue des formateurs : nous sommes déçus de la baisse de participation constatéeentre les deux phases du stage, et du déséquilibre (croissant) entre professeurs des deux disciplines,au détriment des lettres. Nous sommes en revanche, comme d’habitude, très satisfaits de la forteimplication des participants : au moins huit d’entre eux ont expérimenté le dispositif entre les deuxphases du stage et certains d’entre eux ont prévu de renouveler l’expérience au troisième trimestre ;d’autres ont l’intention de faire cette expérimentation lors de la prochaine année scolaire. Deux desexpérimentations ont été faite avec la participation d’un des formateurs (une à Paris et une àVélizy). L’évaluation très positive faite par les participants est un autre élément de satisfaction, demême que le fort taux de participation à la première phase du stage (cette remarque est évidemmentà atténuer au regard de la baisse constatée entre octobre et avril). L’élément le plus appréciable denotre point de vue est la participation, pour la première fois, de professeurs de lycée professionnel(au nombre de quatre, tous de l’académie de Versailles). Trois d’entre eux (dont deux en binômemaths-sciences/lettres-histoire) ont fait des expérimentations avec leurs élèves et nous en ont fait uncompte rendu très positif. Cela ouvre des perspectives extrêmement intéressantes tant pour lestravaux du groupe IREM qui propose ce stage (jusqu’ici nous n’avions jamais travaillé en lycéeprofessionnel) que pour les éventuelles formations analogues des années à venir. Les collèguesprofesseurs de LP ont accueilli très favorablement la formation et ont jugé excellentes les actionsqu’elle leur a permis de conduire.Perspectives : l’équipe d’animateurs maintient son souhait de renforcer sa composante littéraire, enparticulier grâce au concours d’universitaires. Par ailleurs, comme il vient d’être dit, ledéveloppement d’actions en direction des lycées professionnels est un objectif important etprometteur.7 « oui si prof de math, non si prof de lettres »32

Stage « La démonstration dans tous ses états »Responsable : Olivier ArrouchIntervenants :Olivier Arrouch, Florian Paulou, Carlos LechevalierDurée : 24h, 4 jours (9/12/2009, 19/1/2010, 18/3/2010 et 12/4/2010)Académie ayant retenu le stage : Paris, Créteil, VersaillesNombre d'inscrits par académie : P2, C15, V10Objectifs annoncés : Approfondir les objectifs de l'enseignement de la démonstration au collège et àl'entrée du lycée. Repérer les pratiques et difficultés d'élèves dans l'apprentissage de ladémonstration, en vue de trouver des moyens adaptés pour améliorer la réussite de tous. Construire,analyser des activités visant à enseigner la démonstration.Contenu : Apports divers (théoriques, exemples d'activité ou de situations de classe) sur ladémonstration qui permettront aux enseignants : - d'envisager son enseignement dans différentsdomaines des mathématiques : géométrique, et numérico-algébrique, de la 6è me à la 3ème.-d'analyser et de construire des activités qui en permettent une mise en place progressive:expérimenter et formuler une conjecture, mobiliser des outils pour démontrer, formaliser unedémonstration. -d'analyser les productions et leurs erreurs d'élèves en vue de favoriser lesapprentissages de tous.Forme : Travaux de groupes autour d'activités ou de scénarios d'enseignement de la démonstration.Analyse et mise en œuvre de situations d'enseignement par les enseignants avec suivi par lesformateurs (construction de scénarios, gestion effective des séances correspondantes).Éléments de bilan : 22 présents sur 25, certaines absences sont dues à des chevauchements de stagesou à des périodes chargées.Le bilan des stagiaires est positif, soulignant la richesse des documents proposés et le réelquestionnement pédagogique et didactique tout au long des 4 jours de formation.Bilan des formateurs positifs. L'implication des stagiaires a été réelle et les échanges, nombreux, ontpu enrichir la formation. Le format « 4 jours non filés » semble convenir pour une telle formation. Ilpermet en particulier de tester en classe les scénarii développés durant le stage.Stage « Initiation à la logique »Responsable : René CoriIntervenants : René Cori, Zoé Mesnil.Durée : 18h sur 3 journées.Académie ayant retenu le stage : Paris, Créteil et VersaillesNombre d'inscrits par académie : P3, C26, V19Objectifs annoncés : Familiariser les participants avec quelques notions de base de logique. Cettebranche des mathématiques ne figure que rarement dans les cursus des universités françaises et celaest particulièrement regrettable pour la formation des professeurs de mathématiques. Ceux-ci sontd’ailleurs souvent conscients de cette lacune. L’initiation que nous proposons s'avérera encore plusutile s’il se confirme que quelques éléments de logique, déjà présents dans les programmes de lasection littéraire des lycées, pourraient être prochainement introduits dans toutes les classes, enmême temps que des notions d’informatique. Au-delà de l'exposé, on réfléchira à la manière deprésenter à des élèves de lycée quelques outils utiles à une meilleure appréhension du langage et duraisonnement mathématiques.33

Contenu : Langage mathématique « naïf ». Variables muettes/parlantes. Mutificationsexplicites/implicites. Connecteurs, quantificateurs. Syntaxe/sémantique. Théories axiomatiques.Preuves. Problèmes d'indécidabilité. Cardinalité. Aborder la logique au lycée ?Forme : Exposés théoriques et exercices d’application. Élaboration avec les stagiaires de scenariosutilisables au lycée pour aborder la logique. Discussions.Éléments de bilan stagiaires : 16 fiches d’évaluation (modèle de celles de l’académie de Paris) nousont été remises (9 Créteil, 1 Paris et 6 Versailles) ; 7 ne font que des appréciations positives.L’analyse de ces fiches donne les tableaux suivants :Les conditions matérielles et organisationnellesSatisfaisantNonsatisfaisantMatériel mis à disposition 16 0 0Durée de la formation 14 2 8 0Information préalable sur le contenu 10 3 3L’action de formationSatisfaisantNonsatisfaisantSatisfaction par apport à vos attentes 13 1 2Apports (contenus, méthodes) 14 1 1Échanges formateurs/stagiaires 16 0 0Échanges entre participants 13 0 3Les effets du stagePensez-vous pouvoir réinvestir les acquis de cette formationdans vos pratiques ?SatisfaisantNonsatisfaisant14 1 1Conseilleriez-vous cette formation à des collègues ? 13 0 3SansopinionSansopinionSansopinionPoints forts de l’action : les apports théoriques sur la logique, l'étude d’énoncés mathématiques, dulangage en général, les exemples d’écrits d’élèves, les remarques sur la rigueur, celles en lien avecle programme, sur la pédagogie, la mise en évidence de difficultés rencontrées dans la pratique de laclasse, les discussions stagiaires/formateurs, bon dosage entre théorie et pratique, cela donne envied’en apprendre davantage sur le sujet.Points de l’action à améliorer : un meilleur dosage entre théorie et pratique (!!!), la trop courte duréede la formation (un apport théorique plus substantiel est souhaité), l’absence de bibliographie.Bilan du point de vue des formateurs : ce nouveau stage a été pour nous un succès. Nous avons eula confirmation qu’il répondait à un besoin important des collègues. La difficulté majeure est derépondre à une double attente : d’une part des apports théoriques qui sont une nécessité pour ungrand nombre de collègues qui n’ont jamais abordé la logique au cours de leur formation (maisaussi pour les autres qui sont demandeurs de compléments sur le sujet), d’autre part des exemplesutilisables en classe dans le cadre des nouveaux programmes. Nous ne sommes pas vraimentsatisfaits de la réponse que nous avons pu donner à cette double demande. La tentation naturelle descollègues est de nous pousser à aller plus loin que prévu en matière d’apports théoriques, une foisqu’un sujet est abordé, étant donné leur intérêt personnel pour cet aspect habituellement négligé desmathématiques. Nous avons probablement suivi cette inclination, au risque de ne pas consacrer8 Auraient souhaité que ce soit plus long.34

assez de temps aux situations de classe. Il faut dire aussi que, les questions de logique ayant étépendant longtemps absentes, non seulement des programmes, mais aussi des réflexions relatives àl’enseignement des mathématiques, nous ne disposions guère d’expériences de terrain, de situationsd’enseignement à analyser. Cela devrait rapidement changer.Comme nous le prévoyions, les questions liées aux quantifications explicites ou implicites ainsiqu’à l’utilisation de l’implication ont provoqué des discussions animées mais ont été jugées trèsutiles par nos collègues. La rareté des documents sur lesquels les collègues pourraient s’appuyerpour leur enseignement en ce qui concerne la logique est un obstacle majeur. Le groupe IREM surla logique, en cours de constitution, aura comme objectif la production rapide de ressources pour lesenseignants. D’ailleurs des collègues se sont plaints de l’absence de bibliographie, mais nousn’étions pas en situation d’en fournir sérieusement une.Perspectives : les programmes à venir des classes de Première et de Terminale continueront demettre l’accent sur la logique. La réédition de ce stage est donc envisageable. Nous aurons alorsprobablement à en faire évoluer le contenu, notamment en accordant une place à l’étude desmanuels qui consacreront une place à la logique (en 2009-2010, il y avait seulement deux ou troisouvrages qui abordaient déjà ce sujet). La description de situations plus variées, en lien avec lesnouveaux programmes, où l’intervention de la logique est déterminante, est un autre enjeuimportant. Il ne suffit pas de dire, même si c’est vrai, que la logique est présente dans toute activitémathématique, encore faut-il préciser comment et dégager des outils pour étudier cette intervention.Il y a là un chantier important qui s’ouvre. Par ailleurs, l’histoire de l’enseignement de la logique enFrance est utile à examiner dans la mesure où les soubresauts auxquels elle a donné lieu expliquenten partie la situation un peu singulière de ce domaine dans le paysage de l’enseignement desmathématiques. Là encore, les documents sont rares et nous devrions essayer d’en favoriser laproduction. Enfin la question de l’étude de la logique, en tant qu’élément de la culturemathématique des enseignants, est importante et le stage se doit de lui consacrer une placesignificative.Stage « Discourir, raisonner et calculer sur le hasard »Responsable : Alain BernardIntervenants : Alain Bernard, Caroline Ehrhardt, Marie France Rossignol et Anne Sophie GeninDurée : 18h, 3 joursAcadémie ayant retenu le stage : Paris, Créteil et Versailles.Nombre d'inscrits par académie : P6, C16, V16Objectifs annoncés : Enrichir sa culture disciplinaire en s'ouvrant aux approches d'autres disciplinessur un même thème commun. Étudier les rapports entre expérience, discours et raisonnement sur lehasard et l'incertain. Proposer des supports (textes, expériences) sur d'éventuelles activitésinterdisciplinaires. Aborder l'opposition entre certitude et incertitude au travers de situationshistoriques qui la rendent problématique. En mathématiques : apprendre à raisonner sur l'aléatoiresans forcement le chiffrer, en lien avec l'approche des probabilités recommandée dans les nouveauxprogrammes. En lettres et philosophie : aborder la question de l'argumentation, de la démonstrationset de la vérité en lien à des situations concrètes, intéressant les élèves et vues dans d'autresdisciplines.Contenu : Études de textes, d'expériences, de situations impliquant l'aléatoire, le hasard, l'incertain,sous des approches qualitatives ou quantitatives.35

Forme : Lecture et étude de textes historiques (littéraires, philosophiques, mathématiques), enalternance avec des exposés permettant de les situer dans leur contexte et d'en apercevoir les enjeux.Une large place sera faite aux débats entre les participants du stage et avec les animateurs.Éléments de bilan : Le taux de fréquentation est plutôt faible par rapport à ce que nous connaissionsd’habitude, mais il faut noter qu’il était relativement bas dès la 1ère journée (2/3), et extrêmementfaible sur Paris (1 collègue présent et assidu sur les six convoqués !).Côté stagiaires, à la question « que pensez vous avoir retiré du stage? », les collègues signalentmajoritairement des connaissances historiques et littéraires substantielles, l’ouverture culturelle etréflexive sur les problèmes que posent le hasard, les références données pour approfondir lesproblématiques soulevées (8/9). Cet avis nous semble bien résumé par la réponse d’une collègue« un réel enrichissement dans toutes les directions, littéraires et philosophiques ».Plusieurs citent les exemples ou idées d’activités ou de pistes pédagogiques (5/9), notamment pourun travail interdisciplinaire possible (2). Un collègue explique qu’il compte faire « Faire des chosesplus variées, avec une participation plus importante des élèves dans le domaine probas stats »A la question « Ce stage vous incite-t-il à infléchir vos pratiques et si oui de quelle façon? Si non,pourquoi? » tous les collègues répondent oui sans exception. Plusieurs (en maths) citent qu’ilspensent à une nouvelle approche du chapitre sur les probabilités (4/9) ; plusieurs citent l’idée defaire des activités interdisciplinaires. Plusieurs enfin parlent de leur changement de posture sur lesujet ; ainsi ce collègue explique joliment qu’il en tirer « certainement une plus grande prudence etmoins grande certitude dans les affirmations en classe … l’idéal serait de pouvoir laisser plus detemps en classe pour que les idées intéressantes puissent germer sans être tout de suite radicalementcoupées par les ‘impératifs de cours’ et les diktats de ‘quelle est la probilité de..’ ». Un autre signalequ’il pourra avoir « plus de richesse dans les commentaires aux élèves »Concernant l’organisation et les contenus, ainsi que l’appréciation globale, les avis sont trèspositifs : on signale la richesse des contenus, l’ambiance agréable et le bon niveau des interventions.Un collègue regrette le manque de professeurs de lettres (3, d’ailleurs présents, sur les 37 inscrits !).Côté formateurs, le bilan est très positif, à une nuance près, de taille : le stage ayant été mal annoncé(non cloné sur le plan FRA notamment) il y avait un énorme déséquilibre entre profs de maths et defrançais, heureusement compensé par une participation de grande qualité des trois collègues delettres présents.A part cela, la préparation a été passionnante et l’ensemble nous a paru convaincre les stagiaires etles intéresser, comme en témoignent les bilans des stagiaires qui ont répondu au questionnaire. Ladifficulté principale était de maintenir le principe d’un stage interdisciplinaire pour un public qui nel’était pas vraiment, en raison de la forte majorité des professeurs de mathématiques ; mais le pari aété tenu et la démarche bien comprise de ces derniers.Nous avons proposé de reconduire le stage pour l’an prochain, sur la seule académie de Créteil pouréviter les problèmes d’effectifs (37 inscrits étaient en fait trop – il se trouve que les deux tiers desinscrits seulement se sont présentés, ce qui éliminait le problème ; mais une plus forte assiduiténous aurait posé des problèmes d’organisation) et assurer que le stage soit bien interdisciplinaire(maths-français au moins). Nous avons changé de titre pour attirer davantage les collègues de lettrespar une allusion à Mallarmé : un coup de dés abolira-t-il jamais le hasard ? Le titre laisse bienentendre par ailleurs une des problématiques du stage, qui est de ne pas réduire l’approche dessituations incertaines ou aléatoires à l’impensé d’une modélisation mathématique implicite.Il est vraiment regrettable que nous ne puissions toucher les enseignants de philosophie, quiapportaient beaucoup à la discussion, et à qui le stage offrirait des perspectives pour comprendreque plusieurs des problèmes traités en fin de cursus dans le cours de philosophie sont en faitabordées bien avant, dans les cours de sciences et de lettres et dès le collège.36

Stages « Stat. et proba., articulation 3ème–2nde générale »Responsable : Brigitte SoturaIntervenants : Christophe Hache, Jacqueline Mac Alesse, Bernard Parzysz, Brigitte Sotura,Catherine TaveauDurée : 18h sur 3 joursLa demande a été très forte (près de 80 demandes), le stage a été dédoublé : une session Versailles(16/2/2010, 1/4/2010 et 13/4/2010) et une session Paris – Créteil (8/2/2010, 23/3/2010 et30/10/2010).Académie ayant retenu le stage : Paris, Créteil et VersaillesNombre d'inscrits par académie : P12, C12 et V29Objectifs annoncés : Essayer de montrer la cohérence tout au long des programmes de collège et delycée, de manière à inciter les enseignants à s’appuyer sur les connaissances en principe acquisespar leurs élèves.Contenu : A partir des programmes de collège :– quelles statistiques descriptives tout au long des années collège et seconde– quelle sensibilisation à l'aléatoire en 3ème , comment est-elle réutilisée au lycée ?– quelles activités, avec quels outils, mettre en place en 3ème ? en seconde ? en terminale ?– quelles évaluations proposer ?Forme :– Séances TICE pour mettre en oeuvre des simulations aléatoires.– Exposés de connaissances théoriques sous-jacentes aux programmes, à partir des documentsd’accompagnement.– Ateliers à partir des activités proposées dans les manuels.Éléments de bilan : Paris-Créteil – Bon taux de présence (19 présent le premier jour, 17 le dernier,jour de grève). Point de vue des stagiaires : Bonne articulation entre théorie et pratique. Lesactivités de simulation sur ordinateur ainsi que l'exposé sur l'histoire des probabilités ont étéparticulièrment appréciés. Pour certains stagiaires, certains apports ataient trop théoriques.Point de vue des formateurs : Bon équilibre entre théorie et pratique, mais la répartition aurait puêtre meilleure sur les 3 journées. De difficultés réelles à adapterle discours théorique aux diffrentspublics (collège et lycée).Perspectives : La durée d'un tel stage ne permet pas de concevoir collectivement avec les stagiairesdes activités pour les élèves et d'expérimenter ces activités pour ensuite analyser les séquences. Seulun stage su l'année, avec une demi journée libérée, pourrait le permettre.Stage « Histoire des mathématiques au lycée »Responsable : Renaud ChorlayIntervenants : Martine Bühler, Anne Michel-Pajus, Renaud Chorlay, Catherine SinghDurée :18h, 3 jours (9/11/2009, 10/11/2009 et 11/11/2009)Académie ayant retenu le stage : Paris et CréteilNombre d'inscrits par académie : P3, C26Objectifs annoncés : Acquérir des éléments de connaissance historique sur les thèmes étudiés.Travailler à l'utilisation en classe de documents historiques originaux.37

Contenu :Cette année, nous choisirons de travailler sur des textes originaux propres à stimulerl'activité de recherche et d'exploration. Les thèmes abordés pourront être variés (algèbre, analyse,géométrie, statistiques et probabilités) et porteront sur le programme du lycée.Forme : Brefs exposés de synthèse. Travail en atelier : lectures de textes historiques, analysed'exemples d'utilisation en classe, atelier de rédaction de documents pour la classe, expérimentationavec TICE. Présentation de ressources documentaires fiables, pour l'enseignement et pour l'élève.Éléments de bilan : 85% des inscrits sont présents, baisse importante la 3ème journée (séparée).Point de vue des stagiaires : stage riche (voire un peu trop dense), utilisable en classe. Point fort :introduction de la démarche algorithmique. Point du vue des formateurs : bon déroulement, groupedynamique.Stage « Instruments mathématiques dans l'histoire »Responsable : Renaud ChorlayIntervenants : Alain Bernard, Martine Bühler, Renaud Chorlay, Anne Michel-Pajus, CatherineSinghDurée : 18h sur 3 journées.Académie ayant retenu le stage : VersaillesNombre d'inscrits par académie : V30Objectifs annoncés : Proposer aux enseignants des apports culturels et historiques sur quelquesinstruments scientifiques, dans diverses civilisations. S'appuyer sur la médiation instrumentale ethistorique pour la construction des savoirs mathématiques.Contenu : Outils de géométrie pratique (mesure de distances inaccessibles), approche historique etinstrumentale de l'astronomie (cadrans solaires etc.), dispositifs de calcul arithmétique (Inde,Chine), compas de proportion, résolution mécanique d'équations.Forme : Combiner des apports théoriques de base, des mises en perspective historiques etpédagogiques, des ateliers de constructions d'instruments (en carton !) et des lectures de textesutilisables en classes.Éléments de bilan :Bilan des stagiaires. 30 stagiaires étaient inscrits, entre 25 et 26 stagiaires étaient présents. Nousn’avons récupéré que 7 fiches d’évaluations. Sur cet échantillon les appréciations générales sontpositives (2 fiches sur 7) ou très positives (5 sur 7). Les stagiaires vantent les apports théoriques,documentaires et méthodologiques fournis par les formateurs ; ils reconnaissent souvent que cetapport ne pourra pas forcément être réinvesti à court terme, mais l’envisagent en général à plus longterme.Bilan des formateurs. le calendrier du stage a été le suivant :Lundi 18 janvier :Matin : Instruments de mesure de distances inaccessibles (Bernard, Chorlay)Après-midi : calcul instrumenté (Bernard, Singh)Jeudi 21 : journée annulée pour cause de grèveLundi 25 janvier : journée « instruments d’astronomie » (Bernard, Bühler)Le groupe était dynamique, et les conditions matérielles satisfaisantes (salle, chariot multimédia,photocopies etc.). Le retour des stagiaires (du type : super intéressant, pour utiliser en classe aprèsun temps de digestion) correspond bien à ce que nous visons.38

Le stage ne sera pas proposé en 2010-2011, pour des raisons sans lien avec son contenu ou sonformat.Stage « Modéliser en mathématiques »Responsable : Michèle ArtigueIntervenants : Michèle Artigue, Fabien Brugier, Cécile de Hosson, Dominique Raymond-Baroux,Guy RumelhardDurée : 18h, 3 journéesAcadémie ayant retenu le stage : Paris, Créteil et VersaillesNombre d'inscrits par académie : P6, C13, V8Objectifs annoncés :Réfléchir sur la notion de modèle et la démarche de modélisation. Montrerl'importance des démarches de modélisation dans les pratiques mathématiques et le potentiel de cesdémarches pour l'apprentissageContenu : Réflexion épistémologique sur les notions de modèle et de modélisation. Exemples demodélisation de phénomènes divers d'origine physique, biologique ou sociale. Exploitation pour laconception d'activités utilisables au collège et au lycée. Comptes rendus d'expérimentations etanalyse de travaux d'élèves.Forme : Exposés pour l'apport d'information. Travail en groupes sur des exemples de modélisationprécis, sur l'élaboration d'activités et sur l'analyse de réalisations effectives. Échanges et bilanscollectifs. Dates : 12/11/2009, 1/12/2009 et 28/1/2010Éléments de bilan : Très bon taux de fréquentation (mis à part la 3ème séance car le stage tombaiten même temps qu'une séance de la préparation à l'agrégation interne). Très bons bilans desstagiaires, le réalisé correspond au projet initial. Le fait qu'il y ait eu à la fois des enseignants demathématiques, de SVT et de sciences physiques a certainement contribué à cette réussite. Nousavons de plus fait un effort particulier pour proposer des activités accessibles dès le collège, etproposer des ressources facilement exploitables pour les réalisation demandées en classe. Tous lesparticipants n'ont cependant pas réalisé une expérimentation. Perspectives : prendre en compte lesdemandes résultant de la mise en place d'un enseignement d'exploration en seconde impliquant lestrois disciplines concernées par le stage.Stage « Utiliser l'outil informatique pour s'adapter aux besoins desélèves »Responsable : Michèle ArtigueIntervenants : Fabrice Vandebrouck, Brigitte Grugeon, Michèle artigue, Julia Pillet, MariamHaspekian, Claire Cazes, Françoise HeraultDurée : 18h (3 jours)Académie ayant retenu le stage : Paris, VersaillesNombre d'inscrits par académie : P6, V26Objectifs annoncés : Réfléchir sur les potentialités offertes par l'outil informatique pour différencierl'enseignement et l'adapter aux besoins différenciés des élèves. Mettre en place des moyensd'analyse des outils logiciels et de conceptionsContenu : Présentation de différents logiciels (bases d'exercices notamment) favorisant un travaildifférencié des élèves au collège et au lycée et d'instruments d'analyse de ces logiciels. Présentation39

et analyse d'exemples d'utilisation effective au collège et au lycée. Conception de séances sur unthème donné pour un niveau donné. Compte- rendus d'expérimentations, adaptation des scénariosde séances et élaboration de fiches ressources.Forme : Exposés pour l'apport d'information. Travail en groupes sur les analyses d'exemplesd'usages, la conception de séances et de ressources. Échanges et bilans collectifs.Éléments de bilan : La formation était bien rodée (3ème session). Points forts : les apports sur lesquestions de différentiation, le travail mobilisant à la fois des logiciels (tableurs, geogebra) et desressources en ligne (mathenpoche, Wimw...). L'expérimentation menée par les stagiaires et le retoursur l'expérimentation.Difficultés : localisation de la salle (au SCRIPT) lors de la première séance. Dans l'académie deParis le stage avait été renommé et la centration sur la différentiation n'était pas aussi évidente pourles stagiaires.Besoins identifiés par les formateurs : Une réflexion plus approfondie sur l un usage des TICEpermettant une réelle activité de recherche des élèves.Stage « Démarche expérimentale et TICE en mathématiques au lycée »Responsable : Fabrice VandebrouckIntervenants : Géraldine Bonal, Gilles Marboeuf, Marc Guignard, Claire Petitjean, FabriceVandebrouck, Dominique Raymond Baroux, Brigite Yvert, Françoise Hérault, Suzane Galand.Durée : 18h, 3 jours (7 et 8/12/2009, 4/2/2010)Académie ayant retenu le stage : Paris, Créteil et Versaillles.Nombre d'inscrits par académie : P5, C14, V12Objectifs annoncés :Pour tous les niveaux du lycée, proposer, analyser, faire élaborer des situationsd’enseignement utilisant les TICE et favorisant une démarche expérimentale chez les élèves.Contenu : Dans l’esprit de l'épreuve pratique au baccalauréat, les stagiaires travailleront à commentdévelopper chez leurs élèves une démarche expérimentale en utilisant des TICE (logiciels degéométrie dynamique, tableur, calculatrices formelles) qui soit constitutive d’apprentissages. Il yaura un travail à la fois sur des énoncés de situations à proposer aux élèves, dans l'esprit de certainssujets actuels de l'épreuve pratique, mais aussi sur la gestion de classe à associer, sur lesprogressions à mettre en place au cours des années scolaires pour garantir une prise en mainefficace des outils TICE associée à une entrée rapide dans la démarche expérimentale. Il devra yavoir aussi un travail sur l'articulation difficile entre observations, conjectures, expérimentations etpreuves.Forme : 2 jours consécutifs pour cerner les enjeux de l'articulation des TICE et d'une démarcheexpérimentale, préparer une séance en classe que les stagiaires devront mener dans leur classe puis1 jour pour un retour d'expérience sur l'activité des élèves pendant cette séance et sur la gestion dela séance par le professeur.Éléments de bilan : Très bon taux de participation, la quasi-totalité des stagiaires étaient présents.Les stagiaires ont apprécié : les progressions et les documents mis à disposition, la possibilitéd'échanges entre les stagiaires et avec les formateurs, et le fait que les apports soient basés surl'expérience des formateurs.Pour les formateurs il semblerait que : le temps entre les 2 première séances et la 3ème pourrait êtreallongé, un travail spécifique devrait être envisagé envers les stagiaires qui débutent vraiment avecles TICE.40

Stage « Géométrie et TICE »Responsable : Bernadette DenysIntervenants : Thérèse Antoine, Dominique Baroux, Christophe Chalons, Colmez François,Bernadette DenysDurée : 18h, 3 jours (25/3/2010, 6/4/2010, 8/4/2010)Académie ayant retenu le stage : Paris, VersaillesNombre d'inscrits par académie : P9, V23Objectifs annoncés : Explorer le fonctionnement de logiciels de géométrie et leur utilisationsraisonnées en classe. Préparer l'environnement informatique adapté à un objectif d'enseignement.S'interroger sur la pertinence de l'utilisation de l'outil informatique.Contenu : Fonctionnement des logiciels Cabri II Plus, GeoGebra, Gé oplan, Géospace, Cabri 3D.Montage d'une séquence d'enseignement par les stagiaires. Étude des contraintes des différentslogiciels et de l'environnement scolaire.Forme : Apports d'informations par les animateurs. Présentation et exploration alternées deslogiciels à partir d'un choix d'exercices (Collège et Lycées). Utilisation des logiciels : résolutiond'exercices, exploration des propriétés d'une figure. Travail en groupe de deux ou trois stagiaires.Présentation des réalisations par chacun des groupes. Analyse des réalisations.Éléments de bilan : Problèmes de communication sur le lieu du stage (sur GAIA).Les points forts de la formation étaient les suivants : alternance de présentations interactives par lesformateurs et de travaux des stagiaires (par groupe de 2 ou 3). Présence constante de tous lesformateurs (4 ou 5) qui ont pou apporter des réponses individualisées aux questions des stagiaires.Un stage plus long (5 jours au lieu de 3) permettraient une entrée plus efficace dans le sujet traité(allant jusqu'à des comparaisons entre les outils : 2D, 3D, papier crayon etc.). L'affaiblissement duprogramme de géométrie au collège est, par ailleurs, nettement un frein à l'utilisation des TICE.Voir aussi page 21 la partie consacrée au groupe « MAG ».Stage « Quelle géométrie enseigner au collège ? »Responsable : Catherine TaveauIntervenants :Catherine TaveauDurée :18h (3 jours)Académie ayant retenu le stage : Paris, Créteil, VersaillesNombre d'inscrits par académie : P2, C15, V8Objectifs annoncés : Présentation des différentes géométries existantes permettant de comprendreles difficultés rencontrées au collège par les élèves. Analyse des articulations école-collège etcollège-lycée afin de mieux gérer les rupturesContenu : Apports didactiques sur les différentes géométries. Analyse de la géométrie enseignée aucollège en lien avec les difficultés des élèves. Aborder les méthodes de démonstration en géométrieen lien avec les exigences possibles. La résolution de problèmes en géométrie.Forme : Analyse des manuels scolaires du collège. Construction de situations d'enseignementcohérente face aux objectifs d'apprentissage. Proposition d'activités d'enseignement pour gérer la41

upture entre géométrie de l'école et géométrie du collège et géométrie du lycée. Travail en intersession par les stagiaires dans leur classe.Éléments de bilan : Une bonne assiduité sur les deux premiers jours et perte de la moitié de l'effectifle 3ème jour (beaucoup de stagiaires s'étaient excusés par avance : conseils de classe). Les bilansdes stagiaires sont positifs : ils ont apprécié les activités proposées pour enrichir leurs pratiques declasse. Point de vue de la formatrice : bon groupe très coopératif et investi. Les stagiaires se sontinvestis dans les expérimentations entre session et l'analyse de retour était bien pertinente. Toujoursle problème de l'assiduité fluctuante liée aux conseils de classe.Stage « Enseigner la géométrie au cycle 3 »Responsable : Catherine TaveauIntervenants : Annie Macary, Geneviève Postel Vinay et Catherine TaveauDurée : 24h ( 2 fois 2 journées)Académie ayant retenu le stage : Paris.Nombre d'inscrits par académie : P15Objectifs annoncés : Réactualiser les connaissances en géométrie plane dans l'espace desenseignants du primaire. Élaborer de nouvelles situations d'apprentissage et de nouveaux outilspédagogiques pour permettre un réel apprentissage des élèves.Contenu : Appropriation des nouveaux programmes dans le domaine de la géométrie au cycle 3.Présentation de situations didactiques donnant du sens aux savoirs abordés en géométrie plane etgéométrie dans l'espace. Analyse des difficultés rencontrées par les élèves dans ces domaines.Construction de projets autour de la géométrie (plane et espace), articulés avec d'autres disciplines.la liaison école collège, concernant la géométrie, sera abordée. Usage des TICE au service del'enseignement de la géométrie.Éléments de bilan : Le panel des stagiaires pose question : pourquoi avoir retenu de brigades deremplacement (sensés justement remplacer les enseignants quand il partent en formation) alors queles demandes étaient nombreuses (56 demandes et 15 inscrits). Le mode de désignation desenseignants participant est à revoir.La motivation de certain des participants a cependant permis un travail conséquent. Les stagiairesétaient satisfaits.Stages « Enseigner les mathématiques en anglais »Responsable : Nathalie DechezleprêtreIntervenants : Nathalie Dechezleprêtre et Isabelle LoriautDurée : 18h, 3 joursAcadémie ayant retenu le stage : Paris, Créteil et Versailles.La demande a été très forte (près de 100 demandes d'inscription début juillet sur les troisacadémies). Le stage a été dédoublé : une session pour l'académie de Créteil (18/2/2010, 8/3/2010 t9/3/2010)), une session pour les académies de Paris et Versaillles (3/12/2009, 14/12/2009,15/12/2009).Nombre d'inscrits par académie : P16, C36 et V2242

Objectifs annoncés :Il s’agit de réunir des professeurs enseignant les mathématiques en anglais dansle cadre des sections européennes (DNL) et ceux désirant y enseigner un jour : il y en a en généralau plus un par établissement et la plupart ignorent ce que font leurs collègues. Pourraient s’yadjoindre des professeurs d’anglais intéressés par les mathématiques et par un travailinterdisciplinaire. Ce stage devrait permettre d’exposer les problèmes rencontrés, de partagersources et documents, de faire le point sur les manques en anglais, et de confronter les points de vuesur le sens qu’on entend donner à un tel enseignement. Les enseignants de mathématiques ont làl’occasion de prendre conscience de la diversité des approches pédagogiques dans divers pays, cequi enrichit aussi leur pratique « ordinaire ».Contenu : Qu’est-ce que la DNL ? Vocabulaire anglais courant et spécialisé utile pour animer unetelle classe. Manuels, programmes, esprit de l’enseignement des maths en Angleterre. Avantagespédagogiques de la DNL. Influence sur nos pratiques.Forme : Exposés théoriques suivis de débats, vidéo montrant différentes formes de pratiquespédagogiques, travaux de groupe à partir de manuels scolaires anglais conduisant à la réalisationd’exposés par les stagiaires (réutilisables dans les classes). Prolongement du stage par l’instaurationéventuelle d’un espace d’échange sur le web.Éléments de bilan : C’était la première fois qu’un stage de cette nature avait lieu (pour les 3académies). Très peu d'absents (une dizaine sur les 74 inscrits des deux stages). Parmi les présents,9 enseignent actuellement les maths en anglais (6 sur le stage PV et 3 sur le stage C). Afin defavoriser les échanges entre participants d’origines diverses, ce stage était destiné à un publichétérogène : professeurs d’anglais ou de mathématiques, professeurs de lycée ou collège, etenseignant ou non en classe européenne. Il n’y a eu malheureusement aucun professeur d’anglaisparmi les stagiaires. Certains ont d’ailleurs signalé que le stage n’était pas accessible directementdans la rubrique « professeurs de langue », et c’est certainement là qu’il faut en chercher la cause.En revanche il y avait (stage C) un professeur qui enseignait les mathématiques en espagnol etsouhaitait savoir ce que nous faisions en anglais. Ceux qui n’ont pas passé la certificationenvisagent de la passer un jour : ils aimeraient savoir à quoi ressemble un cours de maths enanglais, quelle progression peut être envisagée dans les classes, et ils veulent acquérir le vocabulairespécifique aux mathématiques ainsi que le vocabulaire courant utile au fonctionnement d’un classe.Ils souhaitent aussi avoir des références de sites Internet et de manuels scolaires anglais. Ceux quiont déjà la certification ou enseignent actuellement les maths en anglais souhaitent rencontrer descollègues qui sont dans la même situation, trouver de nouvelles ressources documentaires, améliorerleur anglais (vocabulaire, prononciation) et savoir si ce qu’ils font est effectivement ce qu’on attendd’eux.Problèmes matériels pour le stage PV : Les dates choisies convenaient peu aux stagiaires (conseilsde classes), l'écart entre le premier jour et les deux autres jours (2 semaines) a été jugé trop court,pour les mêmes raisons d'activités de fin de trimestre dans les établissements. Problèmes de sonavec le système ordinateur /vidéo projecteur (manque de puissance).Très peu de problèmes matériels pour le 2 nd stage (C). Les dates choisies pour le déroulement dustage convenaient en général aux stagiaires. Cependant le fait que les deux parties du stageencadrent les vacances scolaires ne laissait qu’un jour ouvrable à ceux des stagiaires qui voulaientmettre à profit ce qu’il avaient appris le premier jour pour faire une séance de maths en anglais dansleurs classes et la présenter ensuite aux autres lors de leur exposé (Deux ont réussi à le fairecependant). En revanche, la salle dans laquelle nous étions était grande, et les problèmes de son quenous avions eu lors du stage Paris-Versailles étaient résolus car nous disposions d’enceintes neuveset puissantes.La plupart des ouvrages empruntés par les stagiaires étaient ceux des animatrices. Si d’autres stagessur le même thème devaient avoir lieu, il serait bien que l'IREM étoffe sa bibliothèque.43

Avis des stagiaires : Les retours des stagiaires sont positifs, voire très positifs. La plupart desstagiaires ayant ou non obtenu la certification souhaitent qu’un nouveau stage leur soit proposé l’anprochain pour approfondir certains sujets.Suggestion des animatrices : Dans notre précédent rapport (faisant suite au stage similaire destinéaux professeurs de Paris/Versailles), nous suggérions l’idée de proposer l’année prochain deuxstages différents : l’un qui serait semblable à celui de cette année, l’autre qui serait destiné auxprofesseurs ayant déjà la certification. En réalité il nous paraît maintenant opportun d’ouvrir cedeuxième stage aux professeurs qui ont déjà suivi celui de cette année mais n’auront pas obtenu lacertification d’ici là car ils ne s’y sont pas inscrits cette année. Certains d’entre eux parlent très bienanglais et ont fait preuve d’un tel enthousiasme qu’il serait dommage de les exclure, d’autant plusque les professeurs ayant déjà obtenu la certification et enseignant effectivement dans des classeseuropéennes est finalement assez faible.Du calcul numérique au calcul algébriqueResponsable : Michèle ArtigueDurée : 18h, 3 joursAcadémie ayant retenu le stage : Paris, Créteil et Versailles.Le stage a été retenu dans les trois académies, mais n'a pas été ouvert compte tenu du faible nombrede demande d'inscription.Objectifs annoncés : Réfléchir sur les différentes formes du calcul numérique, exact et approché, etleur complémentarité, ainsi que sur le rôle des instruments de calcul. Réfléchir sur les continuités etdiscontinuités à l'œuvre dans la transition vers le calcul algébrique. Concevoir des progressions etles illustrer par des activités appropriées.Contenu : Les différentes formes de calcul : perspectives épistémologique et historique. Équilibreentre les différentes formes de calcul numérique au cours de la scolarité obligatoire : analyse desprogrammes et de manuels. Du calcul numérique au calcul algébrique : les difficultés des élèves.Les instruments de calcul et leur rôle dans l'apprentissage. Conception et expérimentation d'activitésde calcul numérique et algébrique s'appuyant sur les analyses effectuées. Comptes-rendusd'expérimentation.Forme : Exposés pour les apports d'information. Travail en groupes pour l'analyse de documents etde productions d'élèves et la conception d'activités. Échanges et bilans collectifs.Formation continue des enseignants, évolution et projets pour2010-2011Les stages proposés pour l'année 2010-2011 sont les suivants (entre parenthèses les académiesauxquelles sont proposés les stages, l'initiale est rayée si le stage a été refusé) :• Modélisation : mathématiques, physique, SVT, Michèle Artigue ( PV)• Un coup de dé abolira-t-il jamais le hasard ? Alain Bernard (C)• Histoire des mathématiques au lycée, Martine Bühler (PV)• Français et mathématiques : langage et raisonnement, René Cori ( PCV)• Initiation à la logique, René Cori (PCV)• Enseigner la DNL en section européenne, Nathalie Dechezlepretre ( PCV)• Enseigner les mathématiques dans une langue étrangère, Nathalie Dechezlepretre ( PCV)• Représentation graphique et monde physique, Cécile De Hosson ( PV)• Algorithmique : initiation, François Laroussinie ( PCV)• Mathématiques Master – analyse complexe, Georges Skandalis ( PCV)44

• Mathématiques Master – groupes anneaux corps, Georges Skandalis ( PCV)• Textes historiques mathématiques – initiation, Anne Michel Pajus ( PCV)• La démonstration dans tous ses états, Florian Paulou (PCV)• Faire des statistiques et des probabilités en classe de 3ème et de seconde, Brigitte Sotura(PV)• Enseigner les statistiques au lycée, Brigitte Sotura (P)• Démarche expérimentale et TICE en mathématiques au lycée, Fabrice Vandebrouck (PCV)• Agrégation interne, Georges Skandalis (P)Quelques nouveautés : deux stages se transforme pour adopter un rythme et des modalités de travaildifférentes (stats 3ème-2nde et histoire-initiation se dérouleront sur 6 ½ journées réparties dansl'année), deux stages mathématiques-Master amorcent une réflexion sur le montage d'un « Masteren formation continue ». De nouveaux stages apparaissent (Algorithmique et un stage monté enpartenariat avec l'UFR de physique), certains stages ne sont pas reproposés (essentiellement autourde la géométrie). Le stage « Enseigner les statistiques au lycée » est une commande des IPR deParis.Formation de formateurs« Master Pro »Le parcours « professionnel » du Master « didactique » est une formation de formateurs : « métierde formateur d'enseignants de mathématiques du secondaire ». L'IREM a participé à sa créationavec la mise en place de formations préfigurant les options actuelles entre 2003 et 2005 : un enseignementappuyé sur l'expérience du groupe statistique et un enseignement appuyé sur les travaux dugroupe modélisation. L’option statistique a été remplacée en 2008-2009 par une formation surl'utilisation des TICE, appuyée sur les travaux du groupe TICE (et du laboratoire André Revuz).Cette année un nouvel enseignement optionnel a été mis en place s'appuyant sur la dynamique dugroupe M:ATH. Descriptif : les nouveaux programmes d'enseignement au collège comme au lycée,ainsi que le nouveau cahier des charges de la formation des enseignants demandent d'intégrer uneapproche historique dans l'enseignement et dans la formation. D'un autre côté, l'expérience montrecette intégration ne va pas de soi et demande des savoirs et des savoirs-faire spécifiques :identifications de sources pertinentes, transposition à l'enseignement et à la formation, explicitationdes différents objectifs d'ordre pédagogiques ou culturels. Enfin et sans prendre la forme d'un coursaccéléré d'histoire des sciences, ce travail permettra à chacun d'approfondir sa connaissance del'histoire de sa discipline.Il faut souligner que, depuis quelques années, une part importante des nouveaux animateurs etformateurs de l'IREM est issue de cette formation.Séminaire « Post Master Pro »Responsable : Aline RobertChaque année (depuis 9 ans) une vingtaine de collègues, matheux et physiciens, termine le MasterPro évoqué ci-dessus (ou les diplômes précurseurs). Certains sont recrutés comme formateurs enIUFM (ou auprès des IPR), certains (assez nombreux) travaillent dans un groupe IREM (ce n'est pasexclusif bien sûr !), quoi qu'il en soit la possibilité pour eux de rester en contact avec la recherche,d'être informés des nouveautés, de se rencontrer (notamment entre formateurs expérimentés etnouveaux formateurs), de participer à des discussions sur des thèmes en prise directe avecl'enseignement des mathématiques et/ou de la physique et de la chimie nous semble être unprolongement naturel et essentiel de leur formation. Cependant l'animation d'un véritable séminaire45

Post Master Pro s'avère très lourde, d'autant plus que tous ces collègues sont très dispersés et trèsoccupés. C'est pourquoi selon les années il est seulement organisé une, deux, voire trois réunions dece type, tout en invitant systématiquement ces collègues au séminaire « Enseignement desMathématiques » de l'IREM (cf. page 46).En 2009-2010, compte tenu du travail supplémentaire sur les Masters (mise en place de la réformedite de la Masterisation), il n'y a ainsi eu qu'une réunion de bilan et perspectives fin mai. Cependantcette réunion a été préparée par un questionnaire proposé dès avril à la liste des participantspotentiels (150 personnes pour les seuls matheux) dont le dépouillement, par un petit groupe decollègues volontaires, a servi de point de départ aux discussions. Dans les perspectives pour l'annéeprochaine une réunion de travail sur socle commun de connaissances et compétences sembleincontournable.Formation de formateurs "Former à l'argumentation orale et écrite enmathématiques et en français"Animateurs: A. Bernard, F. Delzongle, J. Gérard, M.F. RossignolCe stage d'une durée de trois jours, inscrit sur le plan de formation de formateurs du rectorat del'académie de Créteil, visait à faire travailler un public mixte de stagiaires (pour moitié professeursde mathématiques, pour moitié de français) sur des activités d'enseignement et de formationtouchant aux deux disciplines. Ce stage étayait l'organisation d'un stage de formation continue(« discours sur le hasard », resp. A. Bernard) et de deux modules de formation initiale à l'IUFM.Malgré son succès, il n'a pas été possible de prolonger ce stage l'an prochain en raison descomplications induites par la réforme du recrutement des enseignants. Par contre nous comptonstirer quelques publications pour rendre compte du travail accompli par les stagiaires fidèles à cegroupe de formation qui a duré quatre ans.3 Activités d'animation scientifiqueConcours APMEP – IREM de Paris 7Le concours annuel APMEP – IREM prend une forme particulière pour l'année 2009-2010 en raisonde la tenue des journées de l 'APMEP à Paris et du centième anniversaire de l'association. Il s'agirad'un concours d'affiches, elles seront affichées lors des journées de l'APMEP.SéminairesLes programmes détaillés des séminaires évoqués ci-desso us sont donnés en annexe.Le séminaire « Enseignement des Mathématiques »Responsable : René CoriSite : http://iremp7.math.jussieu.fr/sections/enseignement_des_mathematiques/Ce séminaire s’adresse aux professeurs de mathématiques de tous niveaux. Il peut aussi intéresserles étudiants en fin de licence ou en Master, ainsi que les candidats à l’agrégation ou au CAPES.Son ambition est d’apporter aux enseignants à la fois une ouverture culturelle vers divers aspectsdes mathématiques et des éléments de réflexion sur l’exercice de leur métier. Les conférenciers ontpour consigne de présenter des exposés accessibles à tout enseignant.46

Pour sa sixième année d’existence, le séminaire a accueilli (à la date où ce rapport est établi) 8conférenciers.Les enregistrements vidéo des conférences se poursuivent et leur mise en ligne sur le site de l'IREMa pris maintenant un rythme de croisière, grâce au travail énorme accompli par François Colmez etVincent Turquin. Ces vidéos sont vues, au moins partiellement, par un grand nombre d'internautes.Rappelons qu'il est également possible d'emprunter à la bibliothèque de l'IREM des DVD de toutesles conférences enregistrées au séminaire.La fréquentation du séminaire reste assez importante (une trentaine de participants en moyenne).Le « Maths club » (« Les Maths, à quoi çà sert ? »)Responsables : Guillaume Malod, Catherine Muhlrad-Greif et Patrick SimonnettaSite : http://iremp7.math.jussieu.fr/sections/maths_club/ ou http://www.mathsclub.frHistorique : le Maths Club est un séminaire pour les étudiants en mathématiques et en informatiquede niveau L et M mais les séances sont ouvertes à tous. Le sous-titre du séminaire est « Les Maths,à quoi ça sert ? » car c’est bien la question que les étudiants se posent même après avoir entreprisdes études de mathématiques. Le but de ces conférences est de donner des exemples très concrets del’utilisation des mathématiques dans différents domaines et dans différents métiers ...Ce séminaire est organisé conjointement par l'UFR de Mathématiques de l'université Paris Diderotet par l'IREM de Paris 7. Les conférenciers sont par exemple des chercheurs, des enseignants, desindustriels. La plupart des séances sont filmées et les vidéos, éditées par Vincent Tuirquin, sontvisibles sur le site de l'IREM.Année 2009-2010 : Le Maths Club possède son propre site (pas encore achevé). Ce nouveau sitedonne sa place au mot "Club" avec un blog qui sera ouvert, sous certaines conditions, auxétudiants.Cette année, le Maths Club a été invité à participer aux enseignements de PP1 et PP2 en licence(PP=Pré-Professionalisation). Les étudiants de L1 Mass (Mathématiques et Applications auxSciences Sociales, effectif 140 étudiants) et de L2 Maths (Mathématiques, effectif 120 étudiants)devaient, dans ce cadre, assister à au moins quatre conférences du Maths Club ; ils pouvaientensuite choisir l'une de ces conférences pour en faire le sujet de leur projet Pré-Professionel. Pargroupes de trois encadrés par un moniteur, les étudiants doivent écrire un rapport et préparer unesoutenance orale sur le sujet Pré-Professionnel choisi.. La première session de ces soutenances estprévue fin mai 2010. Il y aura ainsi une cinquantaine de groupes de trois étudiants à encadrer puis àécouter et enfin à noter ! Pour les étudiants de L2 Maths Info (3ème licence de l'UFR demathématiques), l'enseignement PP2 était optionnel. Certains étudiants l'ont choisi.Diffusion des mathématiques, les activités du groupe « Les mathsfantastiques »Responsable : Séverine LeidwangerParticipants : Nicolas Bergeron, Marc Cabanes, Alexandra Claisse, Gentiana Danila, GillesGodefroy, Christophe Hache, Dominique Halperin, Juliette Genzmer, Séve rine Leidwanger,CécileOuvrier-Buffet, Frédérique Petit, Matthieu Romagny, Fabrice VandebroukSite : http://www.institut.math.jussieu.fr/~leidwang/siteirem/siteirem.htmlComme l'an passé, le groupe a eu une activité de conception (et d'amélioration) d'activitésmathématiques à destination du public. Voir la partie « Activités de recherche » page 19.47

Fête de la Science 2009En quelques chiffres: en une semaine 2100 personnes rencontrées dont 1800 scolaires de lamaternelle à la terminale...Site : http://www.institut.math.jussieu.fr/FS2009/Une grande partie des membres du groupe aidée de chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorantsde Chevaleret s'est rendue pendant la semaine de la fête de la science dans les écoles maternelles,primaires pour y proposer des animations adaptées à leurs niveaux (bulles de savon, jeux straté -giques (gloutons, phare, chasse à la bête, marelle..)). Ils sont aussi allés dans les col lèges et leslycées pour y présenter aux élèves, par un exposé oral interactif ou une projection de video, un «morceau (mathématique) choisi » pour son esthétique ou son pouvoir de questionnement.Une des nouveautés de l'édition 2009 a consisté en l'arrivée d'un informaticien dans l'équipe quinous a permis de proposer aux lycéens un nouvel exposé intitulé des « ordinateurs très limités » quia rencontré un vif succès.D'autre part, le rallye mathématique a été proposé pour la première fois aux scolaires dans le cadredu village des sciences de Paris 7 le vendredi après-midi, au grand plaisir apparemment desenseignants et de leurs élèves. Pour éviter les intempéries, la version grand public s'est dérouléedans des salles de Paris 6 sur le campus de Jussieu le samedi après-midi.Parallèlement le vendredi soir et le samedi a été proposé un cycle de 3 conférences sur 3 des 7problèmes du millénium, leurs enjeux, leurs applications:– « Le problème P=NP » : la complexité des algorithmes, par Arnaud Durand (enseignant-chercheurà l'Université Paris 7)– « Les équations de Navier-Stokes » : où en est-on après un siècle de recherche? Par IsabelleGallagher (enseignant-chercheur à l'Université Paris 7)– « La conjecture (résolue...) de Poincaré » : flots géométriques et applications , par Gérard Besson(Directeur de recherches au CNRS, Grenoble).Stages collégiensSite : http://www.math.jussieu.fr/~leidwang/siteirem/docuact/colleges.htmL'opération « Collégiens » coordonnée par Frédérique Petit a été renouvelée fin 2009 et en avril2010. Les laboratoires de mathématiques des universités Paris 6 et Paris 7 ont accueilli deux vaguesde collégiens pendant une semaine (du 14 au 18 décembre et du 12 au 17 avril) pour leur stage enentreprise (élèves de 3ème).Cette opération a été menée en partenariat avec le Rectorat de Paris et la Mairie de Paris. Pargroupes d'une dizaine, les élèves ont découvert le monde de la recherche en mathématiques et de laformation par la recherche à travers diverses activités et en visitant diverses équipes dont l'IREM.Ils ont aussi travaillé sur quelques petits problèmes amusants avec des chercheurs.Liaison primaire-collègeLe groupe a été contacté par la coordonnatrice RRS (réseau réussite scolaire) Moulin-Joly pourparticiper à une journée faisant se rencontrer des classes de CM2 et des classes de sixième débutjuin. Nous y animerons des ateliers pour des groupes mixtes (CM2-sixième).48

IV Centre de ressources1 BibliothèqueL'IREM met à disposition des étudiants, enseignants, chercheurs et formateurs une bibliothèquecomportant des ouvrages et revues de mathématiques, philosophie et histoire des sciences, didac -tique, sciences de l'éducation, psychologie et sociologie de l'éducation. Elle centralise les thèsesfrançaises en didactique des mathématiques et en actualise régulièrement la liste ainsi que toutes lespublications IREM et inter-IREM.L'ensemble du catalogue est accessible en ligne : https://biblio.irem.univ-paris-diderot.fr/L'IREM de Paris 7 assure également, pour la base de données Publimath, réalisée à l'initiative desIREM et de l'APMEP, le recensement de toutes les publications de l'IREM de Paris 7 et de l'ARDM.Cette année la bibliothèque, en plus de ses achats réguliers, a bénéficier de nombreux dons. Denombreux livres ont notamment été donnés par la famille d'André Revuz.L’UFR de mathématiques devrait rejoindre le site PRG de l’Université dans un nouveau bâtiment en2012. Dans le cadre de la confection de l’appel d’offre pour la construction de ce bâtiment il a étédemandé aux composantes concernées de se projeter dans l’avenir. L’IREM a proposé un projet am -bitieux d’agrandissement de sa bibliothèque. Il s’agit de regrouper plusieurs bibliothèques jusque làdispersées : celle de l’IREM, celle du laboratoire André Revuz (qui souhaite devenir une biblio -thèque nationale de référence concernant la recherche en didactique des mathématiques) et cellesdes préparations aux concours d’enseignement de l’UFR de mathématiques. Le projet a été validé etles projets de plan du bâtiment prévoient un agrandissement conséquent de la bibliothèque.Projet de plan du 8ème étage du futur bâtiment (novembre 2009) :Bibliothèque de l'UFR(autre partie au 9èmeétage)Locaux de l'IREM et dulaboratoire André RevuzPetite partie des bureaux del'UFR (autres bureaux dansles étages inférieurs)Dans le cadre de ce projet plusieurs réunions ont eu lieu pour anticiper la collaboration avec les dif -férentes instances concernées.La préparation à l'agrégation a accepté d'intégrer son fond à celui de l'IREM dans le courant del'année 2010-2011. La préparation de ce transfert (augmentation de la surface de la bibliothèque eninvestissant un des bureaux voisins, déplacement de livres, modifications du catalogue etc.) setermine en juin 2010.49Bibliothèque de l'IREM(140m 2 )10m

L'intégration de la bibliothèque du laboratoire André Revuz est en cours (catalogage, répartition deslivres dans les rayons...). Les étagères du bureau du laboratoire accueilleront le fond des thèses dedidactique de la bibliothèque de l'IREM.L'ARDM a validé le principe d'une bibliothèque d'envergure nationale de didactique à l'IREM deParis 7 (certains dons de livres auront lieu), un comité scientifique de la bibliothèque devrait êtremis en place rapidement.L'agrandissement de la bibliothèque, même s'il ne peut être que réduit à Chevaleret, va être anticipé(achat de nouvelle étagères et annexion d'une partie des salles 6E17 et 6E3). Le fond encore stockédans les caves de l'IREM sera catalogué.2 Ressources informatiquesL'IREM a poursuivi sa politique de modernisation en renouvelant et augmentant son équipe mentinformatique et multimédia.L'IREM a acquis puis mis en place, avec le renfort des ingénieurs informatiques de l'UFR de mathé -matiques, un gros serveur : serveur de fichiers, d'applications, potentiellement de mails etc. La miseen place progressive permet une gestion plus souple et sécurisée des machines et des données du ré -seau de l'IREM. La salle informatique a été totalement reconfigurée en conséquence. Cerenouvellement n'aurait pu avoir lieu sans le recrutement et le travail de Vincent Turquin à l'IREM.Cette année a vu aussi la mise en place d'une imprimante laser couleur à la reprographie de l'IREM(couplée à une imprimante A3 jet d'encre couleur déjà existante). Ce matériel a permis notammentune modernisation de la maquette des couvertures des publications de l'IREM.Un chariot multimédia a été acheté en début d'année universitaire pour permettre une organisationplus fluide des stages de formation continue.3 Publications et vidéosPublicationsL'IREM produit et diffuse des documents pour l'enseignement, la formation et la recherche enpartenariat avec le laboratoire André Revuz et l'ARDM, dans différentes collections : brochuresIREM, revue Mnémosyne, reproduction de textes anciens, cahiers DIDIREM, documents pour laformation des enseignants, sélection de mémoires du Master Recherche et thèses de didactique,actes de séminaires.La liste des publications pour cette année est donnée en annexe.Soulignons que la diminution des moyens attribués aux IREM sur le plan national (via lerectorat de Paris, notamment en heures), qui a été particulièrement sensible en ce quiconcerne les collègues enseignants dans le secondaire, a provoqué un ralentissement de laproduction de documents. L'écriture de textes de qualité est en effet particulièrement coûteuseen temps et les animateurs, qui sont déjà le plus souvent fortement sollicités dans leursétablissements respectifs, vu leur expertise, donnent la priorité, dans les activités IREM, auxformations qu'ils ont à assurer et aux recherches à effectuer pour nourrir ces formations. Illeur reste peu ou pas de temps pour l'écriture.50

VidéosL'IREM dispose d'un important fond d'enregistrements vidéo. Ils sont réalisés et utilisés dans lecadre des actions de formation ou pour les expérimentations menées dans les groupes de recherche.Il faut y ajouter les enregistrements intégraux des conférences données au séminaire « Enseignementdes Mathématiques » ou pour le « Maths Club » ; avec mise en ligne et production de DVD(empruntables à la bibliothèque).Le nouveau fonctionnement de la numérisation, du traitement des vidéos, de l'édition et de la miseen ligne des films donne entière satisfaction. L'ensemble de ces tâches est assuré par VincentTurquin (recruté en janvier 2009) au secrétariat de l'IREM. La mise en ligne se fait sur le serveurhttp://blip.tv/, après un premier temps d'utilisation gratuite du site un abonnement payant a été prisde façon à pouvoir augmenter la qualité des vidéos mises en ligne et le débit de transfert.Un bilan quantitatif peut être fait. Il y a actuellement (début juin 2010) 81 vidéos en ligne. Le siteblip.tv recense environ 16600 « clics » sur les vidéos de l'IREM de Paris 7. Un « clic » necorrespond bien sûr pas à un visionnage complet des vidéos, la plupart des visiteurs lancent la vidéoet ne la regarde pas entièrement : sur les 4 derniers mois (février-mai) 6% des visiteurs regardent50% du film (2% regardent 100%). Les vidéos de l'IREM sont référencées sur 32 sites.Si on ne compte que 6% des clics (les visiteurs qui regardent au moins la moitié d'une vidéo), ontrouve donc en moyenne un peu plus de 12 visionnages par vidéo (200 « clics »), environ 3,4visionnages par jour (56 « clics »).Par ailleurs les DVD correspondant sont empruntés à la bibliothèque (en moyenne 5 filmsempruntés).Au delà de l'archivage de données difficile à conserver (conférences) qui a un intérêt en soit, cetteactivité de l'IREM correspond à un besoin de son public.4 Site WebLa rénovation du site web de l'IREM (http://iremp7.math.jussieu.fr) est achevée. Le nouveau site aété mis en place par Sacha Greif qui assure le suivi et la maintenance de fond, la maintenance quoti -dienne étant assurée par Vincent Turquin.De nouvelles fonctionnalités sont mises en place petit à petit. Les groupes de travail investissentleurs pages progressivement.51

VVisibilité, communicationLes activités de l'IREM ont en général une visibilité certaine (notamment, pour les stages, grâce auxrectorats des académies d'Île de France et, pour les événements plus exceptionnels, aux IPR desacadémies), mais il nous a semblé intéressant de susciter la curiosité, l'intérêt de nouveauxcollègues. Pour la seconde année consécutive un envoi a été fait au mois de juin dans chaqueétablissement du secondaire en Île de France proposant une présentation de l'IREM, de ses stages,de ses groupes, de ses brochures ; une présentation de la régionale Île de France de l'APMEP et desjournées 2010 de l'APMEP (centenaire de l'association, à Paris) a aussi été jointe au courrier.La rénovation du site de l'IREM (voir ci-dessus) et la création d’une liste de diffusion d'informationpar mail (créée en juin 2008, elle compte 422 abonnés début juin 2010) ont aussi cet objectif :rendre les activités de l’IREM (y compris le travail des groupes) plus visibles, susciter de nouvellesopportunités d'échanges, inciter de nou veaux collègues à contribuer avec leur énergie et leurs idéesaux diverses activités de l’IREM.Site Web de l’IREM : http://iremp7.math.jussieu.fr/Inscription sur la liste de diffusion : https://mail.math.jussieu.fr/tools/mailman/listinfo/irem.activitesUne liste de diffusion d’informations et d’échanges entre les animateurs de l’IREM a aussi été miseen place. Créée en octobre 2007, elle compte 126 abonnés début juin 2010.L'IREM a organisé cette année, à la suite de la journée Euromaths (le 19 mai) et de la journéeAlgorithmique (26 mai) une réunion d'information le 2 juin sur l'IREM et ses activités et sur lesmoyens d'y participer. Pour la première édition d'une telle réunion le nombre de participants étaitmodeste (une vingtaine de personnes) mais les collègues présents étaient très motivés et descontacts sérieux ont pu être pris avec les responsables de groupes de travail.53

VIPartenariats, réseaux1 Activités menées dans le cadre du réseau des IREML'IREM de Paris 7 joue un rôle important au sein du réseau national des IREM. Il y a à cela des rai -sons historiques : Paris est, avec Lyon et Strasbourg, le plus ancien des IREM – tous trois ont étécréés en octobre 1968 ; l'IREM de Paris 7 est resté depuis toujours très actif soutenu par l'Universitéet l'UFR de mathématiques ; à cela s'ajoute évidemment sa situation géographique qui en fait le lieunaturel pour de très nombreuses manifestations du réseau des IREM ; enfin, de tout temps, desmembres de l'IREM de Paris 7 ont eu des responsabilités importantes au sein du réseau des IREM– dans les commissions nationales inter-IREM (C2I), au comité scientifique des IREM ou encore àl'Assemblée des Directeurs d'IREM (ADIREM) qui a plusieurs fois été présidée par la directrice oule directeur de l'IREM de Paris 7.En 2009-2010, l'IREM de Paris 7 était représenté dans les commissions suivantes : Épistémologie etHistoire des Mathématiques, COPIRELEM, CORFEM, Publimath, Université, Probabilités /Statistiques, Didactique. Il a participé activement au groupe de travail national sur l’épreuvepratique du baccalauréat et, plus récemment, sur l'algorithmique (2 commandes du ministère :MIVIP ou Inspection Gnénérale).Participation au comité scientifique des IREM : cela concerne actuellement trois membres de notreIREM : Catherine Taveau, Michèle Artigue et René Cori.Accueil de réunions du réseau : la quasi-totalité des C2I tiennent la plupart de leurs réunions dansles locaux de l'IREM de Paris 7 sur le site Chevaleret. L'IREM accueille régulièrement les réunionsde l'ADIREM et la plupart des réunions du comité scien tifique.L'IREM a par ailleurs la responsabilité de deux C2I : la COPIRELEM (enseignement élémentaire),et la CORFEM (formation des enseignants du secondaire).La COPIRELEMResponsables : Claire WINDER (IUFM de Draguignan, Université Nice-Sophia Antipolis, IREMde Nice), Pascale MASSELOT (IUFM de Versailles, Université de Cergy-Pontoise, LaboratoireAndré Revuz, Paris 7), Cécile OUVRIER-BUFFET (IUFM de Créteil, Université de Paris 12,Laboratoire André Revuz, Paris 7), Arnaud SIMARD (IUFM de Franche Comté, Université deFranche Comté, IREM de Franche Comté), responsable du site internet : Jean-Louis IMBERT(IUFM de Midi-Pyrénées, Université de Toulouse Le Mirail, IREM de Toulouse)Membres : AUBERTIN Jean-Claude, BATTON Agnès, DANOS Pierre, DE KOCKER Nicolas,DUPERRET Jean-Claude, EYSSERIC Pierre, GIRMENS Yves, GRISONI Pascal, HERSANTMagali, HOUDEMENT Catherine, IMBERT Jean louis, JAFFROT Michel, LEPOCHE Gaby,MAGENDIE Laurence, MASSELOT Pascale, OUVRIER-BUFFET Cécile, SIMARD Arnaud,TAVEAU Catherine, WINDER Claire, WIERUZEWSKI Patrick. Sont également membresassociés : Claude MAURIN, Louis ROYE, Joël BRIAND, Marie-Lise PELTIER et Marie-HélèneSALIN.Site : http://www.univ-irem.fr/commissions/copirelem/ et http://www.copirelem.free.fr/Contact : resp.copirelem@free.frPrésentation : La COPIRELEM, Commission Permanente des IREM sur l’EnseignementÉlémentaire, est constituée d’une vingtaine de membres issus, en 2009-2010, de 18 académiesdifférentes (voir liste des membres en annexe). La plupart d’entre eux sont chargés de la formation55

en mathématiques et en didactique des mathématiques des professeurs des écoles (formation initialeet continue) en IUFM. Tous sont investis dans des recherches en didactique des mathématiques.Ses missions : Depuis sa création, en 1975, la COPIRELEM a pour double mission :- d’une part, de regrouper et centraliser les travaux des différents groupes élémentaires des IREMsur l’enseignement des mathématiques à l’école primaire et sur la formation initiale et continue enmathématiques des enseignants du premier degré ;- d’autre part, d’impulser des recherches sur les points sensibles ou contingents liés auxchangements institutionnels (programmes, organisation de l’école, formation initiale, etc.).Ses actions : Répondant à ses missions, la COPIRELEM s’intéresse simultanément àl’enseignement des mathématiques à l’école primaire, à la formation, initiale et continue, desprofesseurs des écoles, ainsi qu’à la formation des formateurs de professeurs des écoles. Elle seréunit cinq fois par an pour mettre en œuvre et coordonner ses différentes actions.- Un colloque annuelRegroupant de 120 à 180 participants (professeurs des écoles, formateurs et chercheurs, conseillerspédagogiques et IEN), les colloques de la COPIRELEM permettent la diffusion et la vulgarisationdes recherches en didactique des mathématiques, en France et à l’étranger. Les actes sont publiéschaque année par l’IREM de l’académie d’accueil. Les derniers ont eu lieu à Auch en 2009, àBombannes en 2008. Les colloques de Bombannes et Auch se sont tenus autour d’un même thème,étant donnée la richesse de celui-ci : « Enseigner les mathématiques à l’école : où est leproblème ? ». Colloque 2008 : le colloque s’est tenu en région Aquitaine, à Bombannes, les 2, 3 et 4juin 2008. Colloque 2009 : le colloque s’est tenu en région Midi-Pyrénées, à Auch, les 3, 4 et 5 juin2009 (les actes seront disponibles en juin 2010). Colloque 2010 : il se tiendra les 9, 10 et 11 juin2010 à La Grande Motte, sur le thème : « L’évaluation dans tous ses états : quels rapports entreévaluation, apprentissages, compétences et savoirs, dans l'enseignement des mathématiques ? ».Toutes les informations (programmes, conférences, ateliers et communications, informationspratiques) sont disponibles en ligne.- Un séminaire interne annuelDe très nombreux changements se sont produits ces deux dernières années. Au vu de leur impactsur la formation, la COPIRELEM a du renoncer à s'investir dans l'organisation d'un séminaire àl'intention des nouveaux formateurs pour travailler dans le cadre de « séminaires internes ». Aucours de ces séminaires internes se déroulant sur quatre jours, la COPIRELEM se réunit pourproduire de nouvelles publications destinées aux formateurs et aux enseignants, mais aussi dans lebut d’organiser les actions à conduire par rapport à l’actualité et de proposer des réponsesargumentées à certaines injonctions. Des invités « extérieurs » prennent également part à certainesparties de ces séminaires.- Des publicationsLa COPIRELEM publie, seule ou avec d’autres instances (Commission Premier Cycle des IREM,APMEP), des documents destinés aux enseignants et/ou aux formateurs. En plus de la publicationannuelle des Actes de son colloque et des cahiers de son séminaire, elle publie chaque année lesAnnales du Concours Externe de Recrutement des Professeurs des Écoles, comprenant l’intégralitédes sujets de l’année et leurs corrigés détaillés assortis de compléments utiles à la formation enmathématiques et en didactique des futurs professeurs des écoles. Réunion d’élaboration desannales du CRPE 2009 : 18 et 19 mai 2009. Réunion d’élaboration de publication(s) en lien avec lenouveau concours PE : les 26 et 27 mai 2010. En 2003, la COPIRELEM a publié « Concertum »,ouvrage de référence pour la formation des professeurs des écoles en didactique des mathématiques.Sa traduction en espagnol est parue en mars 2006 et sa version en anglais est prête. Une brochure« calcul mental » (en cours de finalisation).56

- Des collaborations avec le Ministère de l'Éducation NationalePar la présence d’un de ses membres à la commission mathématique du CNP, la COPIRELEM aapporté sa contribution à l’élaboration des programmes 2002 de mathématiques pour l’écoleprimaire ainsi qu’à la rédaction de leurs documents d’accompagnement. Elle a été une force deproposition auprès du ministère pour la définition du contenu du programme national pour leconcours de recrutement des professeurs des écoles qui a été publié en mai 2005. La COPIRELEMa diffusé, dès juillet 2005, des propositions d’exercices correspondant à ce programme et trois deses membres participent à la commission chargée d’élaborer les sujets nationaux du CRPE. LaCOPIRELEM a également travaillé avec l'Inspection Générale de l'Enseignement Primaire : trois deses membres ont été sollicités pour la préparation d’un séminaire national de pilotage surl’enseignement des mathématiques à l’école primaire et pour l’animation d’ateliers au cours de ceséminaire qui a eu lieu à Paris en novembre 2007. Ces échanges se poursuivent, notamment pourinciter à l'élaboration de documents de cadrage des nouveaux concours, et ceci à l'intention desconcepteurs de sujets et des jurys.Ses autres travaux et projets- La COPIRELEM collabore avec la revue « Grand N » publiée par l’IREM de Grenoble et destinéeaux enseignants du primaire. Les anciens numéros de la revue font actuellement l’objet d’une miseen ligne ( http://www-irem.ujf-grenoble.fr/irem/revue_n/ ).- La COPIRELEM est également présente par ses interventions dans les colloques nationaux etinternationaux. Plusieurs de ses membres ont participé à EMF, en avril 2009, à Dakar notammentpar l’animation d’un groupe de travail intitulé : « Formation de formateurs en mathématiques pourles enseignants de l’école primaire : nos pratiques et interrogations ». Par ailleurs, la COPIRELEMa été chargée de la table ronde « Les mathématiciens face à l'Enseignement Élémentaire » auColloque ADIREM du CIRM en mars 2010.- La COPIRELEM poursuit sa réflexion générale sur la nature des mathématiques que l’on doitenseigner à l’école primaire et les moyens dont on dispose pour le faire. Travaillant plusparticulièrement sur le calcul mental et la place des problèmes dans l’enseignement, elle prépare desdocuments à l’usage des formateurs (IEN, CPC, …) : ces documents sont destinés à faciliter lacompréhension, l’appropriation et la mise en œuvre de séances dans ce champ disciplinaire.Réunions ordinaires et réunions du bureau de la commissionLes réunions ordinaires et du bureau de la commission en 2009-2010 : 11 septembre 2009 (réuniondu bureau), 18, 19, 20 et 21 novembre 2009 (séminaire interne), 8 et 9 janvier 2010 (réunionplénière), 12 et 13 mars 2010 (réunion plénière), 26 et 27 mai 2010 (réunion plénière) et 12 juin2010 (réunion plénière).La CORFEMBureau de la CORFEM : Alain Bronner (IUFM et IREM de Montpellier), Lalina Coulange (IREMBordeaux), Sylvie Coppé (IUFM et IREM de Lyon), Xavier Gauchard (IUFM de BasseNormandie), Brigitte Grugeon-Allys (IUFM d'Amiens et IREM Paris 7), Mirène Larguier (IUFM etIREM de Montpellier), Marie-Chrsitine Lévi (IUFM de Versailles), Didier Missenard (IUFM deVersailles et IREM de Paris 7), Michel Poncy (IUFM et IREM de Lyon).Site : http://www.lyon.iufm.fr/corfem/math_colloque.html (dans le courant 2010, le site seradéplacé vers le site de l’ADIREM).La CORFEM est la commission inter IREM de Recherche sur la Formation des Enseignants deMathématiques du second degré. La commission regroupe des formateurs enseignant en IUFM(quelque soit leur statut), qui souhaitent réfléchir sur les stratégies de formation, produire des57

documents pour améliorer leur action auprès des professeurs stagiaires, et mutualiser desressources. La CORFEM se donne pour but d'accompagner la formation des formateursd'enseignants de mathématiques, ainsi que d'élaborer et d'échanger un ensemble de ressources pourla formation, en particulier, via son colloque annuel qui regroupe entre 60 et 80 participants. Cescolloques donnent lieu à des publications d’actes.Les actes du colloque 2009 sont en cours de réalisation et rendront compte à la fois des conférenceset des ateliers qui ont permis des échanges riches. En particulier, la table ronde du second thème aété l'occasion d’apports riches et variés de la part d’intervenants venus de différentes institutions etayant des rôles différents dans la formation. En fin de colloque, l'ensemble des participants a décidéla rédaction d'une motion qui a été proposée aux États généraux de la formation pour défendre laformation professionnelle des enseignants du second degré dans le cadre de la création desnouveaux Masters.La responsabilité de la commission a été confiée à Sylvie Coppé.Le prochain colloque de la CORFEM aura lieu à l'IUFM de Caen les jeudi 17 et vendredi 18 juin2010. Il abordera les thèmes suivants :– L’algorithmique : introduction d’un nouvel objet d’enseignement au lycée.– Mettre les élèves en activité : quels problèmes professionnels, quels éléments de formation.2 Collaborations diversesL'IREM entretient des liens étroits avec de nombreuses institutions ou associations agissant dans ledomaine de l'enseignement des mathématiques.- L'APMEP (http://www.apmep.asso.fr/, Association des Professeurs de Mathématiques de l'Ensei -gnement Public), et plus particulièrement sa régionale Île de France. L'IREM de Paris 7 est présentchaque année aux journées nationales de l'APMEP, rassemblement très important de professeurs demathématiques (800 à 900 enseignants de la discipline). Nous y présentons nos principales produc -tions, nos animateurs interviennent dans des ateliers ou donnent des conférences.L'IREM organise cette année un concours avec l'APMEP et soutient (aide logistique, humaine etfinancière) l'organisation des journées de l'APMEP qui se tiennent en 2010 à Paris.- l'IUFM de Paris : Même si elles pourraient être plus développées, les collaborations sont trèsrégulières avec les membres du collège de mathématiques de l'UFR. Un animateur de l'IREM a étérecruté à l'IUFM de Paris, certains formateurs de l'IUFM participent aux activités de l'IREM.- L'INRP (http://www.inrp.fr/, Institut National de Recherche Pédagogique) : expérimentation de laTI-Nspire (au sein du groupe TICE, voir le descriptif du groupe).- L'ARDM (http://www.ardm.asso.fr, Association pour la Recherche en Didactique des Mathéma -tique) : organisation du séminaire national de didactique mais aussi des diverses réunions de l'asso -ciation (préparation des écoles d'été, réunion du comité de l'association etc.). Un partenariat se meten place autour de la bibliothèque.- La CFEM (http://www.cfem.asso.fr/, Commission Française pour l'Enseignement des Mathéma -tiques) est en contact avec l'IREM de Paris 7 pour l'organisation du colloquium annuel au sein duséminaire national de didactique ou des réunions de la CFEM (locaux), mais aussi pour coordonnerles financements des déplacements des animateurs de l'IREM et des chercheurs en didactique desmathématiques dans des colloques internationaux.- Les sites ENS / DGESCO, c'est-à-dire, en ce qui concerne les mathématiques, le site « culturemath» (http://www.dma.ens.fr/culturemath/), dont la responsable était jusqu'en octobre 2008Christine Proust, par ailleurs animatrice dans notre IREM et dont le nouveau responsable, Eric Van -58

dendriessche, reste en contact étroit avec nous. Destiné aux enseignants, ce site connaît une progres -sion d'audience spectaculaire. Il propose de très nombreux documents et informations concernantles mathématiques et leur enseignement. Il accorde une place importante à l'histoire des mathéma -tiques. Les activités de l'IREM de Paris 7 y sont régulièrement répertoriées et annoncées en bonneplace. Inversement, le site de l'IREM propose en permanence un lien vers celui de CultureMath.- L'association ANIMATH : chargée notamment de développer et coordonner les actions de diffu -sion des mathématiques, c'est évidemment un partenaire privilégié pour l'IREM. Le réseau desIREM est représenté au conseil d'administration d'Animath, où siègent notamment deux anima teursde l'IREM de Paris 7 (Catherine Muhlrad-Greif et René Cori).3 Collaborations internationalesL'IREM a une tradition de relations internationales et accueille régulièrement des chercheurs, for -mateurs et responsables éducatifs étrangers. En 2008-2009, l'IREM a ainsi accueilli des étudiants etchercheurs étrangers venant du Mexique, du Chili, d'Algérie, de Tunisie et de Grèce.Un stage de formation continue, qui se tiendra à Lyon, en partenariat avec les autorités Tunisiennes,la CII probabilité / Statistiques et l'IREM de Lyon est en cours en préparation pour septembre 2010.Le groupe GREMA entretient des relations privilégiées avec deux universités d’Afrique centrale :- depuis 1998 en République du Congo avec l'Ecole Normale Supérieure de Brazzaville, Institut del'Université Marien Ngouabi : Bernadette Denys et Fernand Malonga suivent les étapes de lacréation, à l'ENS, d’une Unité de Recherche pour l'Enseignement des Mathématiques (UREM) ;- de longue date en R.D.C. avec l’Université Pédagogique Nationale de Kinshasa : AlexandreMopondi est le principal acteur de la création, toute proche nous l’espérons, d’un Institut deRecherche pour l’Enseignement des Mathématiques dans cette Université.Projet CAPES-COFECUBLe projet CAPES-COFECUB est un projet franco-brésilien impliquant en France des enseignantschercheursdu laboratoire André Revuz, de l’INRP et de l’université de Grenoble 1 et, au Brésil, desenseignants-chercheurs de l’université Bandeirante à Sao Paulo qui héberge l’IREM de Sao Paulocréé en 2008 et l’université fédérale de Pernambuco à Recife. Le projet, prévu sur 3 ans a débuté en2009 et il comporte quatre axes :(1) les représentations sociales des professeurs et leur impact sur les pratiques professionnelles,(2) les décisions didactiques des professeurs et les connaissances qui les influencent,(3) l’intégration des technologies éducatives dans les pratiques des classes en lien avec le travaildocumentaire des professeurs(4) l’articulation entre l’enseignement secondaire et universitaire.L’IREM et le laboratoire André Revuz sont impliqués plus particulièrement dans l’axe 1 et dansl’axe 4 mais le travail suivant l’axe 4 comporte la production de ressources pour la transition lycéeuniversitéutilisant la technologie. Des questionnaires sur les représentations des mathématiques etles modes de travail des étudiants développés à Paris 7 vont être exploités au Brésil dans le cadre del’axe 1 et une comparaison des cultures fonctionnelles en France et au Brésil au lycée et dans latransition lycée-université est en cours pour l’axe 4, en s’appuyant sur le cadre d’analyse développépar Michèle Artigue et Carl Winslow. Dans le cadre de ce projet, Michèle Artigue a réalisé unemission à Sao Paulo du 2 au 12 décembre 2010. Cette mission a permis d’avancer dans le travail surl’axe 4 et une communication a été proposée et acceptée au colloque PME34 du groupeinternational Psychology of Mathematics Education qui se tiendra à Belo Horizonte en juillet 2010.Le travail en cours sera présenté également le 14 mai au groupe Enseignement supérieur parMichèle Artigue, Tania Campos et Ana Paula Jahn, deux chercheuses brésiliennes engagées dans ce59

travail actuellement en France. Par ailleurs, l’IREM et le laboratoire André Revuz accueillerontMarlène Alves Dias pour un séjour post-doctoral d’un an à partir de septembre 2010.Projet ComeniusLe projet Comenius EdUmatics est un projet Européen qui est piloté par l’université de Chichesteren Angleterre et regroupe 20 partenaires (10 universités et 10 établissements secondaires). Pour laFrance, les IREM de Lyon, Montpellier et Paris 7 sont partenaires prolongeant ainsi la collaborationnouée au sein du projet E-colab, et pour notre IREM, le lycée associé est le lycée Jacques Prévert àTaverny où travaillent deux animateurs IREM : Françoise Hérault et Gilles Marbeuf. Le but de ceprojet, prévu sur 3 ans (2009-2012) est de développer collaborativement des modules de formationbasés sur la recherche pour soutenir le développement professionnel des enseignants demathématiques dans l’intégration des TICE. Chaque équipe (Université et établissement secondaireassocié) est binômée avec une autre équipe et en charge de développer et effectuer les premiers testsd’un des cinq modules prévus. L’IREM Paris 7 est ainsi binômé avec l’université Karlova v Praze àPrague et en charge du module sur modélisation et fonctions. Les modules seront accessibles pourdes formations combinant formation à distance et en présentiel sur la plateforme internet du projetqui inclura également des vidéos de classes, des aplets interactives utilisant une variété de logicielset des ressources diverses. Ils pourront ensuite servir de base à des certifications. L’avancée duprojet est décrite dans le rapport du groupe TICE.60

VIIAnnexesAnnexe 1 : Animateurs IREM............................................................................................................61Annexe 2 : Publications 2009-2010 de l'IREM..................................................................................64Annexe 3 : Séminaires et colloques organisés ou co-organisés par l'IREM .......................................65Annexe 4 : Animateurs IREM : principales publications et participations à des séminaires, colloquesou congrès...........................................................................................................................................691 Animateurs IREMNOM Prénom Grade 9 Établissement AcadémieABBOUD BLANCHARD Maha MCFIUFM Nord Pas de Calais (Univ.d'Artois)LILLEANTOINE Thérèse Agr. Retraitée -ARTIGUE Michèle PU Université Paris Diderot Paris 7 PARISCollège Roger Martin du Gard, Épinaysur-SeineARROUCH OlivierPRAG(93), IUFM de Créteil (Univ. CRETEILParis 12)BAROUX-RAYMONDDominiqueCer. Lycée d'Arsonval, Saint-Maur (94) CRETEILBASCAULES FOUQUETMarie-PierreAgr. Lycée Racine, Paris 8 ème PARISBENNEQUIN Daniel PU Université Paris Diderot PARISBERNARD Alain MCF IUFM de Créteil (Univ. Paris 12) CRETEILBERGERON Nicolas PU Université P. et M. Curie Paris 6 PARISBLANC Christophe Agr. IUT A, Université Lille1 LILLEBONNAL Géraldine Cer. Lycée Eugène Delacroix, Drancy (94) CRETEILBRUGIER FabienCer.Collège Nicolas Boileau, ChennevieresCRETEILsur Marne (94)BÜHLER Martine Agr. Lycée F. Tristan, Noisy le grand (93) CRETEILCABANES Marc CR CNRS PARISCAMPET PierreCer.Collège Jean Baptiste Clément,Colombes (92)VERSAILLESCAZES Claire MCF Université P. et M. Curie Paris 6 PARISCHALONS ChristopheCer.Lycée la folie Saint James, Neuilly surseine (92)VERSAILLES9 Liste des sigles utilisés dans ce tableau : AE : assistant d'éducation, Agr. : professeur agrégé, ATER : attachétemporaire d'enseignement et de recherche (Universités et IUFM), Cer. : professeur certifié, Ch. Sup. : professeuragrégé chaire supérieur, CPAIEN : conseiller pédagogique auprès d'un IEN (inspecteur de l'éducation nationale),CR : chargé de recherche (CNRS), DR : directeur de recherche (CNRS), IMFIEN : instituteur maître formateurauprès d'un inspecteur de l'éducation nationale, MCF : maître de conférences, Mon. : moniteur (doctorant allocataireenseignant à l'Université), PE : professeur des écoles, PRAG : professeur agrégé enseignant dans le supérieur (IUFMou Université), PRCE : professeur certifié enseignant dans le supérieur (IUFM ou Université), PU : professeurd'université61

NOM Prénom Grade Établissement AcadémieCHORLAY RenaudAgr.Post-doc ANR, Université ParisDiderot Paris 7PARISCISSE FabienneCer.Lycée Guillaume Apollinaire, Thiais(94)CRETEILCLAISSE Alexandra -Doctorante, Université P. et M. CurieParis 6PARISCOLIN StéphanieCer.Collège Jean-Baptiste Clément, Paris20 ème PARISCOLMEZ François MCF Retraité -COPPE Sylvie MCFIUFM de Lyon (Univ. C. Bernard,Lyon 1)LYONCORI René MCF Université Paris Diderot Paris 7 PARISDANILA Gentiana MCF Université Paris Diderot Paris 7 PARISDECHEZLEPRETRE Nathalie Agr. Lycée H. Berlioz, Vincennes (94) CRETEILDELEDICQ André MCF Retraité -DELZONGLE Françoise PRAG IUFM de Créteil (Univ. Paris 12) CRETEILDURAND Arnaud PU Université Paris Diderot Paris 7 PARISDENYS Bernadette Agr. Retraitée -EHRHARDT Caroline PRAG Détachée à l'INRP CRETEILFRATEUR Olivier Lycée Louis Armand, Eaubonne (95) VERSAILLESFIANCE GERNAVEY Bantaba Cer.Collège St Paul Bourdon Blanc, ORLEANS-Orléans (45)TOURSFLUCKIGER Annick - Université de Genève, Genève SUISSEGALAND Suzanne Agr. Lycée Langevin, Suresnes (92) VERSAILLESGALISSON Marie Pierre MCFIUFM Nord Pas de Calais (Univ.d'Artois)LILLEGENIN Anne Sophie MCF IUFM de Créteil (Univ. Paris 12) CRETEILGENZMER Juliette ATER Université P. et M. Curie Paris 6 PARISGERARD Jacqueline PRAG IUFM de Créteil (Univ. Paris 12) CRETEILGILLE Catherine MCF Université Paris Diderot Paris 7 PARISGINOUILLAC Stéphane MCF Université de Versailles St Quentin VERSAILLESGNANSOUNOU André Cer. Lycée Carcado-Saisseval, Paris 6 ème PARISGODEFROY Gilles DR CNRS PARISGRUGEON Brigitte MCF IUFM d'Amiens, Beauvais AMIENSGUIGNARD Marc PRCE IUFM de Créteil (Univ. Paris 12) CRETEILHACHE Christophe MCF Université Paris Diderot Paris 7 PARISHALPERIN Dominique Cer. Collège F. Couperin, Paris PARISHASPEKIAN Mariam MCF IUFM de Versailles (Univ. de Cergy) VERSAILLESHERAULT Françoise Cer. Lycée Prévert, Taverny (95) et IUFM VERSAILLESDe HOSSON Cécile MCF Université Paris Diderot Paris 7 PARISLAROUSSINIE François PU Université Paris Diderot Paris 7 PARISLASCAR Julie Agr. College Lucie Faure, Paris 20 ème PARIS62

NOM Prénom Grade Établissement AcadémieLECHEVALIER Carlos Cer. Collège G. Monod, Vitry sur Seine (94) CRETEILLEIDWANGER Séverine MCF Université Paris Diderot Paris 7 PARISLOBO DE MESQUITA Ana MCFIUFM Nord Pas de Calais (Univ.d'Artois)LILLELORIAUT Isabelle Agr. Retraitée -LOUCHART Valérie Cer. Collège Mme de Staël, Lille (59) LILLEMAC ALEESE Jacqueline MCF Université Paris Diderot Paris 7 PARISMADEC Gwenola PRAG Université Paris 13 CRETEILMACARY AnnieInspection de la circonscription ParisCPAIEN7 ème – Paris 8 ème PARISMALOD Guillaume MCF Université Paris Diderot PARISMALONGA Fernand Cer. Institut Les Cours Galien, Grenoble GRENOBLEMANDELBROT Mireille Cer. Collège J. de la Fontaine, Paris 16 ème PARISMARBEUF Gilles Cer. Lycée Jacques Prévert, Taverny (95) VERSAILLESMASSELOT PascaleIUFM de Versailles (Univ. de Cergy-Pontoise)VERSAILLESMASSERON Jean ChristopheMEMIER Christine Cer. Collège Octave Gréard, Paris 8 ème PARISMESNIL Zoé - Ecole de la Neuville, Chalmaison (77) CRETEILMEYER Antoine - Université de Paris Est CRETEILMEYRE Thierry MCF Université Paris Diderot PARISMICHEL-PAJUS Anne Ch. sup. Lycée C. Bernard, Paris 16 ème PARISMNEIMNE Rached MCF Université Paris Diderot Paris 7 PARISMOPONDI AlexandreUniversité Pédagogique Nationale deKinshasaRDCMOYON Marc Cer. Collège Van der Meersch, Roubaix (59) LILLEMULHRAD-GREIF Catherine MCF Retraitée -OUVRIER BUFFET Cécile MCF IUFM de Créteil (Univ. Paris 12) CRETEILPARZYSZ Bernard PU Émérite ORLEANSPAULOU FlorianCer.Collège Roger Martin du Gard, EpinayCRETEILsur Seine (94)PETIT Frédérique MCF Université P. et M. Curie, Paris 6 PARISPETITJEAN Claire Agr. Lycée Buffon, Paris 15 ème PARISPEZARD Monique MCF IUFM de Créteil (Univ. Paris 12) CRETEILPILET Julia Mon. Université Paris Diderot Paris 7 PARISPILORGE FrançoiseAgr.Collège-lycée Claude Monet, ParisPARIS13 èmePOSTEL VINAY Geneviève PE Paris 15 ème PARISPROUST Christine PRAG CNRS PARISQUAIN Anninck Cer. Collège H. Cahn, Bry sur Marne (94) CRETEILROBERT Aline PU IUFM de Versailles (Univ. Cergy) PARIS63

NOM Prénom Grade Établissement AcadémieRODITI Eric MCF Université R. Descartes Paris 5 PARISROSSIGNOL Marie France PRAG IUFM de Créteil (Univ. Paris 12) CRETEILROZIERE Paul MCF Université Paris Diderot Paris 7 PARISROMAGNY Matthieu MCF Université P. et M. Curie Paris 6 PARISRUMELHARD Guy Agr. retraité -SIMARD ArnaudIUFM de Franche Comté (Univ. deFranche Comté)STAROSWIECKI Catherine Agr. Lycée Charlemagne, Paris 4ème PARISSERFATI Michel Ch.sup. Retraité -SIMONETTA Patrick MCF Université Paris Diderot Paris 7 PARISSINGH Catherine Cer. Lycée J. Ferry, Paris 9 ème PARISSKANDALIS Georges PU Université Paris Diderot Paris 7 PARISSOTURA Brigitte Agr. Lycée Michelet, Vanves (92) VERSAILLESTAVEAU Catherine PRCE IUFM de Paris (Univ. Paris 4) PARISVANDEBROUCK Fabrice MCF Université Paris Diderot Paris 7 PARISVIARD Alexis PE Paris 16 ème PARISWINDER ClaireIUFM de Draguignan (Univ. Nice-Sophia Antipolis)NICEYVERT BrigitteAgr.Lycée polyvalent Louis Armand,Eaubonne (95)VERSAILLES2 Publications 2009-2010 de l'IREMBrochure IREMBrochure IREM n° 94F. Vandebrouck, D. Baroux, G. Bonal, S. Galland, M. Guignard, F. Herault, G. Marbeuf, C.Petitjean, B. Yvert, Démarche expérimentale et TICE en classe de mathématiques au lycée, mai2010Cahiers de DIDIREMCahier de DIDIREM n° 59N. Grenier-Boley, Un exemple d’étude de gestion des déroulements en travaux dirigés deMathématiques à l'Université, 2009, 63pCahier de DIDIREM n° 60F. Tempier, Mémoire de Master, L'enseignement de la numération décimale de position au CE2 :étude des relations entre contraintes et libertés institutionnelles et pratiques des ensignants, 2009,193p64

Cahiers du laboratoire de didactique André RevuzCahier n°1M. Haspekian et J. Horoks, Exemples de recherches en didactique des mathématiques sur laformation des enseignants (premier et second degrés), 2010, 84pThèses de didactiques des mathématiquesAvenilde Romo (septembre 2009)La formation mathématique de futurs ingénieurs.Jean-Philippe Georget (septembre 2009)Activités de recherche et de preuve entre pairs à l'école élémentaire : perspectives ouvertes par lescommunautés de pratique d'enseignants.Laurent Souchard (octobre 2009)Les logiciels Tuteurs Fermés : institutions d'apprentissage et d'enseignement des mathématiques ? lecas du début du secondaire.Bernard Blochs (novembre 2009)La place du cahier de cours dans les apprentissages mathématiques en classe de 4ème. Pratiques etconceptions de professeurs et d'élèves.Aurélie Chesnais (décembre 2009)L'enseignement de la symétrie axiale en 6ème dans les contextes différents : les pratiques de deuxenseignants et les activités des élèves.ActesActes 2009 du séminaire national de didactique des mathématiques (en collaboration avecl'ARDM).3 Séminaires et colloques organisés ou co-organisés par l'IREMGroupe de lectures de textes M:A.T.H.Lundi 14 septembreTextes sur le compas de proportion.Lundi 23 novembreTextes de Léon d’Anvers.Lundi 7 décembreLa cisterna fulcronica.65

Lundi 8 févrierForcadel et la règle de trois (aspects arithmétique et géométrique)Lundi 15 marsSuite du texte de Forcadel. Les règles de Compagnies chez Fulconis.Séminaire Épistémologie et Histoire des idées MathématiquesUn mercredi après midi sur deux ou trois à l'IHP. Responsable : Michel SerfatiMercredi 21 octobre 2009Michel SERFATI, IREM-Université Paris VII«L'algébrisation des logiques à plusieurs valeurs de Post (1920-1970). Les origines, de Boole,Sheffer, et Post, à Rosenbloom»Mercredi 18 novembre 2009Philippe SEGUIN, IREM-Université Paris VII«"Pour l'honneur de l'esprit humain". Nombre et liberté dans les mathématiques allemandes deGauss à Hilbert»Mercredi 2 décembre 2009Michel SERFATI, IREM-Université Paris VII«La pensée mathématique de Descartes. I- Mathématiques et Règles pour la Direction de l'Esprit»Mercredi 16 décembre 2009Séance 'Leibniz mathématicien' (II)Herbert BREGER, Archives Leibniz (Hanovre)«Method, Calculus, Theory: Leibniz's Infinitesimal Analysis»Michel SERFATI, IREM-Université Paris VII«Le principe de continuité dans les mathématiques de Leibniz»Mercredi 20 janvier 2010Pierre LOCHAK, Institut Mathématique de Jussieu«Grothendieck, une occasion... à ne pas manquer»Mercredi 3 février 2010Jean-Pierre KAHANE, Académie des Sciences« Le mouvement brownien, carrefour de disciplines »Mercredi 17 février 2010Régine DOUADY, IREM-Université Paris VII«Jeux de cadres en didactique des mathématiques»Mercredi 17 marsMaurice NIVAT, Academia Europea«Algorithmique et programmation»Mercredi 31 mars 2010Michel SERFATI, IREM-Université Paris VIIMichel WALDSCHMIDT, Institut Mathématique de Jussieu«L'irrationalité de nombres transcendants»Mercredi 14 avril 2010Rached MNEIMNE, Institut Mathématique de Jussieu«La géométrie affine, une géométrie à la généalogie évasive»Mercredi 19 mai 2010Dirk SCHLIMM, McGill University66

«Pasch and Klein on intuition and proof»Mercredi 26 mai2010Christian BRACCO, Université de Nice«Poincaré et la relativité en 1905 : un pionnier de la physique théorique du 20e siècle»Mercredi 16 juin2010Michel SERFATI, IREM-Université Paris VII«L'algébrisation des logiques à plusieurs valeurs de Post (1920-1970) (2° partie). Des algèbres auxtreillis, de Rosenbloom à Epstein »Séminaire de didactique du laboratoire André RevuzUn mercredi par mois de 14h à 17h30, à l'IREM. Responsables : C. Ouvrier-Buffet et M. PézardVendredi 27 novembre 2009Alain Finkel et Laure ZagoNeurosciences et éducationVendredi 22 janvier 2010Dominique BuchetonLes gestes professionnelsVendredi 19 mars 2010Maryline Coquidé et Corinne FortinThéorie de l'évolutionVendredi 21 mai 2010Christine Vidal et Claire TourmenLes compétences professionnellesSéminaire Enseignement des mathématiquesLe mercredi à 16 heures 45 sur le site Chevaleret. Responsable : René CORILe mercredi à 17h00 à Chevaleret, salle 0C0214 octobre 2009Daniel Perrin, IUFM de Versailles – Université de Cergy-PontoiseAires et volumes : découpage et recollement4 novembre 2009Dominique Barbolosi, Université Paul Cézanne (Aix-Marseille III)Doit-on encore enseigner la géométrie ?18 novembre 2009Guy-Hervé Deproit, Ingénieur et enseignantDe la géométrie à la géographie ou des polyèdres au globe terrestre9 décembre 2009Jean-Louis Boursin, Institut d'Études PolitiquesEnseigner les maths : l’arme de l’humour20 janvier 2010André Bellaïche, Université Paris DiderotLes mathématiques, c'est d'abord à ça que ça sert[Cette séance n'a pas été filmée]67

3 février 2010Rached Mneimné, Université Paris DiderotLes annales du bac 201210 Mars 2010Jean-Pierre Vial, Professeur honoraire de mathématiques spécialesFondements mathématiques de la thermodynamique24 Mars 2010Yves Martin, Université de la RéunionGéométrie dynamique et programmationLe Maths ClubResponsables : Catherine Muhlrad-Greif et Patrick SimonettaLe Maths Club n'a pas pu être très actif en 2008-2009 étant donné les multiples grèves. Voici tout demême la trace de son activité.5 octobre 2009Dominique Barbolosi, université Paul CézanneMathématiques et Sciences de la Santé19 ocotbre 2009Mathilde Mougeot, Université Paris DiderotApplications de la statistique au monde de l'entreprise26 octobre 2009Michel Waldschmidt, Université Pierre et Marie CurieCryptographie, une introduction élémentaire23 novembre 2009Thomas Hélie, CNRS et IRCAMDes mathématiques pour le son : analyse, traitement, synthèse7 décembre 2009Emmanuel Temam, Université Paris DiderotLes Mathématiques financières1 février 2010Stéphane Loisel, Laboratoire de Science Actuarielle et FinancièreMathématiques et Actuariat22 février 2010Nicolas Bacaër, Institut de Recherche pour le DéveloppementMathématiques et Epidémies29 mars 2010Phillippe Robert, INRIA et XAlgorithmes et modèles probabilistes dans les réseaux de communication12 avril 2010Pascal Monasse, Laboratoire IMAGINE - Ecole des Ponts ParisTechLes mathématiques dans le traitement d'images et la vision tridimensionnelle10 mai 2010Quel L3 ? Quel M1 ? Quel M2 ? La réunion annuelle d'information sur les différents cursus68

4 Animateurs IREM : principales publications et participations à desséminaires, colloques ou congrèsPrincipales publications des animateurs liées à leurs activités àl’IREMArtigue M., Dartois Y., Pouyanne N., Rumelhard G. (2009). Modélisation et interactions entremathématiques et biologie : l’expérience du Master professionnel « Didactique » à l’universitéParis-Diderot –Paris 7. In, Ouvrier-Buffet C. & Perrin-Glorian M.J. (éd.) Approches plurielles endidactique des mathématiques. Laboratoire de didactique André Revuz, Université Paris Diderot.pp. 277-293.Artigue M. (2010). The Future of Teaching and Learning Mathematics with Digital Technologies.In, C. Hoyles, J.B. Lagrange (Eds.) Mathematics Education and Technology – Rethinking theTerrain. The 17 th ICMI Study, pp. 463-476. Springer.Artigue M. (2010). Préface. In, Groupe Didactique des Mathématiques (ed.), Algèbre 4 ème . Unenchaînement de situations d’enseignement . IREM d’Aquitaine.Artigue M. (2010). Technologies numériques et enseignement des mathématiques. In, F. Colmez,C ? de Hosson, J. Pichaud , A. Robert (eds.), Hommage à André Revuz. L’engagementuniversitaire. L’héritage didactique. pp. 94-102. Université Paris 7 : Laboratoire de DidactiqueAndré Revuz.Chorlay R. (2010) in De grands défis mathématiques : D’Euclide à Condorcet. Publication de lacommission inter IREM d’histoire et épistémologie des mathématiquesCopirelem (2009) Concours de recrutement des Professeurs des Écoles Annales 2009 - Sujets etcorrigés, proposition d’exercices avec corrigés – Ouvrage collectif : A. Batton, N. De Kocker, P.Danos, P. Eysseric, P. Masselot, G. Le Poche, L. Magendie, C. Ouvrier-Buffet, A. Simard, C.Taveau, P. Wieruszewski, C. Winder, – ARPEMECopirelem (2010), Actes du 36è colloque de la COPIRELEM 2009 - Auch, édités par P. Danos et lecomité scientifique du colloque.Parzysz, B. (2010) Simulating random experiments in the classroom: indispensable but not sosimple (refereed contribution) . Proceedings of the 9th International Conference on Technology inMathematics Teaching. Université de Metz (CD-rom)Parzysz, B. (2009) Des expériences aléatoires au modèle, via la simulation. Repères-IREM 74, 91-103.Rumelhard G. (2009) Le concept darwinien de sélection en relation avec le modèle de Hardy-Weinberg et le principe de la dérive de S. Wright. Biologie-Géologie (APBG) n°4 p. 121-133Serfati M. (2010) The principle of continuity and the 'paradox' of Leibnizian mathematics' , in ThePractice of Reason: Leibniz and his Controversies. (M. Dascal (ed.) Benjamins. Amsterdam.(Controversies, volume 7), 1-32.Serfai M. (2010) André Revuz et l'épistémologie des mathématiques, in Hommage à André Revuz.Publication du Laboratoire de Didactique André Revuz. Paris. 2010. 150-154.Vandebrouck F. (2009) Démarche expérimentale et technologie : le point de vue du chercheur,Ecole Numérique 2, pp26-2769

Vandebrouck F. (2009) TICE et activité mathématique des élèves, Bulletin de l'Association desProfesseurs de Mathématiques de l'Enseignement Public, n°483 pp 505-515 (c'était peut-être dans lerapport précédent, c'est les actes correspondant à la conf déclarée l'année dernière)Vandebrouck F. (2010) Ressources et documents : le cas de la démarche expérimentale enmathématiques, in G. Gueudet et L. Trouche (dir.), /Ressources vives, le travail documentaire desprofesseurs, le cas des mathématiques/. Presses Universitaires de Rennes et Institut National deRecherche PédagogiqueAOUTPrincipales communications des animateurs liées à leurs activitésà l’IREMMesquita A., avec la participation de Nathalie Pasquet-Fortuné, Reducing the Intergenerational Gapthrough the Interaction with Urbain and Cultural Grounds at School : A exploraty study with French2nd graders in Mathematics, Colloque ERNAPE 2009, 7th International Conference of theEuropean Research Network About Parents in Education, Lieu : Malmö University, SwedenSEPTEMBREArtigue M., 9 septembre : Evaluation in mathematics. Contribution from a French perspective.Seminar on Russian School Mathematics, Saint Petersbourg, septembre 2009.OCTOBREArtigue M., 3 octobre : Functions and Analysis : Elements of reflection within the perspective of theFelix Klein project. Conférence au Colloque Didactics of Mathematics as a MathematicalDiscipline, Madeira, Portugal.Serfati M., «L'algébrisation des logiques à plusieurs valeurs de Post (1920-1970). Les origines, deBoole, Sheffer, et Post, à Rosenbloom». Conférence au séminaire IREM à l'IHP (21 octobre 2009)Artigue M., 23 octobre : Sharing Educational Experiences: An ICMI Perspective. Conférence auColloque Paradigms in Mathematical Education for the XXIst Century, Valencia, Espagne.Bühler M., Atelier « Sur le compas de proportion », Journées Nationales de l’APMEP à Rouen (24-25-26 octobre 2009) :DECEMBREArtigue M., 2 décembre : Participation à la table ronde : Formation par les maths, métiers desmaths. Colloque Maths Avenir 2009, Paris.Serfati M., «La pensée mathématique de Descartes. I- Mathématiques et Règles pour la Direction del'Esprit». Conférence au séminaire IREM à l'IHP (2 décembre 2009).Artigue M., 3-12 décembre : mission à l’université UNIBAN, Sao Paulo, dans le cadre du projetCAPES-COFECUB et participation à la table ronde organisée le 11 décembre sur le thème : Currentchallenges for Mathematics Education.JANVIERSerfati M., «Descartes, Van Schooten, and algebraic extensions of fields». Conférence au NationalAnnual Meeting de l'American Mathematical Society. San Francisco. (8 Janvier 2010)Artigue M., 11 janvier : Tecnología y enseñanza de las matemáticas. Conférence à l’ UniversitéComplutense, Madrid.70

Artigue M., 13-15 janvier : Didactique de l’analyse. Cours de master et doctorat. UniversitéComplutense, Madrid.Artigue M., 16 janvier (avec C. Cazes, J.M. Gélis, J.B. Lagrange et F. Présentation des travaux duprojet européen ReMath. Exposé au Séminaire National de Didactique des Mathématiques, Paris.Artigue M., 20 janvier : La transition lycée – université :le cas des fonctions et de l’analyse. Exposéà l’Université Jules Vernes, IUFM de Picardie, Amiens.Artigue M., 26 janvier : (avec M. Bosch et J. Gascon) : La TAD ante el problema de la interacciónentre marcos de investigación en didáctica de las matemáticas. Conférence au 3ème congrès de laTAD, – Sant Hilari Sacalm, Espagne.Serfati M., «Le principe de continuité dans les mathématiques de Leibniz» Conférence au séminaireIREM à l'IHP dans le cadre d'une après-midi (avec Herbert Breger) consacrée à 'Leibnizmathématicien' (II) (28 janvier 2010).FEVRIERArtigue M., 3 février : Apports des TICE dans l’enseignement des fonctions. Exposé à l’IUFM deMontpellier, Montpellier.MARSSerfati M., «Mathematics, metaphysics, and symbolism in Leibniz : the principle of continuity».Conférence au Leibniz Workshop "Mathesis metaphysica quadam". Paris. Ecole NormaleSupérieure (8 mars 2010).Artigue M., 19 mars : Penser les relations entre mathématiciens, enseignement et recherche sur etpour l’enseignement des mathématiques : l'expérience de la CIEM et des IREM, conférence aucolloque « Les mathématiciens face à l’enseignement de leur discipline » organisé par l’ADIREMpour les 20 ans de la revue Repères, CIRM, Marseille.Artigue M., 26 mars : Technologies numériques et enseignement des mathématiques, conférence àla Journée d’hommage à André Revuz, Université Paris Diderot, Paris.AVRILArtigue M., 8 avril : The School University Interface, exposé au Colloquium de mathématiques etéducation mathématiques, Université d’Auckland, Auckland.Serfati M., « Conférence au séminaire IREM à l'IHP dans le cadre d'une après-midi (avec M.Waldschmidt) consacrée à «L'irrationalité de nombres transcendants» (14 avril 2010).MAIMorice-Singh C., Participation à l’Après-midi d’étude : Sciences indiennes (BnF), Nombres etprocédures dans les textes mathématiques de l’Inde médiévale, 5 mai 2010Michel-Pajus A., Participation au Colloque History of Science in Practice, ATHENES (Grèce), 6 au9 mai 2010Artigue M., 18 mai : Les défis de l’enseignement des mathématiques dans la scolarité de base.Conférence à la rencontre du réseau SEMEP (South Eastern Mediterranean Science andEnvironmental Education Project), UNESCO, Paris.Serfati M., «Irrationality of pi, Squaring the circle, and establishment of the concept oftranscendence in Lambert's report (1761)»). Conférence au National Annual Meeting de laCanadian Society for Philosophy anf History of Mathematics.. Montreal (31 mai 2010).Colloque de la Commission Inter-IREM d’histoire et épistémologie des mathématiques (28-29 mai2010) à Caen :71

- Atelier « Une arithmétique pratique niçoise de 1562 » (Anne Michel-Pajus, Martine Bühler)- Exposé « Un enseignement d’histoire des sciences en Master Pro de didactique : premier bilan »(Renaud Chorlay)- Atelier « Les Arithmétiques de Diophante : la cohérence d'un projet ancré dans différentestraditions antiques » (Alain Bernard)JUINArtigue M., 4 juin : Funciones y análisis. Qué evoluciones desde Felix Klein y cómo hacerlasaccesibles a profesores de liceo ?, Conférence à la Klein Conférence, Castro Urdiales, Espagne.Serfati M., «La révolution symbolique. La constitution de l'écriture symbolique mathématique».Conférence à la Journée d'Etudes "Affinités d'écriture-notations entre musique et mathématiques ?Comparaison Europe-Chine". ENS-IRCAM. Maison de la Recherche (15 juin 2010)Serfati M., «L'algébrisation des logiques à plusieurs valeurs de Post (1920-1970) (2° partie). Desalgèbres aux treillis, de Rosenbloom à Epstein». Conférence au séminaire IREM à l'IHP (16 juin2010).Artigue M., 16 juin : Penser l'enseignement des fonctions aujourd'hui du collège à l'université : lesapports de la recherche didactique, Conférence à la Journée de l’IREM d’Aquitaine, Bordeaux.Artigue M., 17 juin (avec G. Rumelhard) : Potentialités d’interactions entre mathématiques etbiologie dans l’enseignement secondaire, Conférence aux Rencontres entre sciences de la vie etmathématiques, Université Paris Sud, Orsay.Artigue M., 17 juin (avec G. Rumelhard, D. Raymond-Baroux, C. Rousse) : Modélisation etinteractions entre mathématiques et biologie : exemples précis de travaux expérimentés en classeau collège et en lycée, réalisés dans le cadre du master professionnel Didactique de Paris 7. Atelieraux Rencontres entre sciences de la vie et mathématiques, Université Paris Sud, Orsay.JUILLETAnimation d’ateliers et présentations à la 6th European University On the History andEpistemology in Mathematics Education, Vienne (Autriche) 19-23 Juillet 2010- Atelier « Around Diophantus’s Arithmetica, the exact nature of his project and its interest formathematics teaching today” ( Alain Bernard)- Atelier “What can we learn from a 16th Occitan Treatise of Arithmetics ? (Renaud Chorlay, AnneMichel-Pajus)- Atelier « About standard proportion rules for commercial transactions in medieval India”(Catherine Morice-Singh, Alain Bernard)- Présentation « Teaching history of science to future teacher-trainers: first report ” (RenaudChorlay)72

IREM de Paris 7 – Université Paris DiderotDirecteur de publication Christophe Hache – Reprographie Nadine Locufierwww.iremp7.math.jussieu.fr