Graphique 6 : Répartition <strong>de</strong>s ménages selonles types <strong>de</strong> latrines utilisées par milieud’habitation (en %)Graphique 7 : Répartition <strong>de</strong>s ménages selon lestypes <strong>de</strong> latrines utilisées par zone <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce(en %)0,7 13,7 7,50,919,07,587,072,9 79,689,163,1 79,612,3 13,4 12,910,017,9 12,9Urbain Rural EnsembleLatrine amélioréeLatrine traditionnelle avec dalle en béton+SanPlatLatrine traditionnelle sans dalle en bétonZone lotie Zone non lotie EnsembleLatrine amélioréeLatrine traditionnelle avec dalle en béton+SanPlatLatrine traditionnelle sans dalle en bétonDans la région, en moyenne, 13 ménagessur 100 parmi ceux qui défèquent dans unouvrage, utilisent <strong>de</strong>s latrines améliorées.Ce qui classe la région <strong>au</strong> 4e rang parrapport <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres. Cette moyennerégionale cache quelques disparités àl’échelle provinciale.En effet, les provinces <strong>de</strong> la Komondjari,<strong>du</strong> Gourma et <strong>de</strong> la Gnagna ont <strong>de</strong>sproportions similaires, légèrementsupérieures à la moyenne régionale. LaTapoa et la Kompienga ont par contre <strong>de</strong>sproportions en retrait par rapport <strong>au</strong>xpremières provinces citées. Celle <strong>de</strong> laKompienga, la plus faible, est <strong>de</strong>ux foismoins élevée qu’<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> régional.Graphique 8 : Proportion <strong>de</strong> ménages utilisant<strong>de</strong>s latrines améliorées par province (en %)EstKomondjariGourmaGnagnaTapoaKompienga5,97,612,916,015,614,8Selon le milieu d’habitation <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> provincial, l’utilisation <strong>de</strong> latrines améliorées en milieuurbain est disparate. Sans surprise, la proportion <strong>de</strong> ménages qui y ont recours est la plusélevée dans le Gourma qui abrite Fada N’Gourma la capitale régionale, où cela concerne15,5% <strong>de</strong> ménages. Viennent ensuite la Gnagna et la Tapoa où la proportion <strong>de</strong> ménagesutilisant <strong>de</strong>s latrines améliorées est 3 à 4 fois plus faible que dans le Gourma. Enfin, il y a laKompienga et la Komondjari où cette proportion est nulle. Dans ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières provincesdonc, on ne rencontre presque pas <strong>de</strong> ménages utilisant <strong>de</strong>s latrines améliorées en milieuurbain.En milieu rural, la Komondjari a la plus forte proportion <strong>de</strong> ménages utilisant <strong>de</strong>s latrinesaméliorées approchant 1/4 <strong>de</strong>s ménages utilisant un ouvrage. Cette constatation contraste unpeu avec le fort t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> défécation dans la nature observé pour cette province. Après laKomondjari, la Gnagna et le Gourma suivent avec <strong>de</strong>s proportions <strong>de</strong> ménages rur<strong>au</strong>xutilisant <strong>de</strong>s ouvrages améliorés environ 2 fois plus élevées que celles <strong>de</strong> la Tapoa et <strong>de</strong> laKompienga qui ferment la marche (Voir Annexe 1).ENA 2010 – Monographie régionale <strong>de</strong> l’Est 29
I.3. T<strong>au</strong>x d’accès à l’assainissement familialLe t<strong>au</strong>x d’accès à l’assainissement familial est le nombre <strong>de</strong> ménages ayant accès àl’assainissement familial rapporté <strong>au</strong> nombre total <strong>de</strong> ménages. Selon le PN-AEPA, unménage a accès à l’assainissement familial s’il utilise une latrine améliorée (qu’elle soitpartagée avec d’<strong>au</strong>tres ménages ou non) et dont le nombre total d’utilisateurs quotidiens estinférieur ou égal à 10.Sur cette base, le t<strong>au</strong>x d’accès à l’assainissement familial dans la région <strong>de</strong> l’Est est <strong>de</strong> 0,8%.Autrement dit, seulement près <strong>de</strong> 1 ménage sur 100a accès à l’assainissement familial dans larégion. Ce t<strong>au</strong>x est 3,9 fois moins élevé que le t<strong>au</strong>x national et la région se classe 10 e sur 13.Le t<strong>au</strong>x d’accès à l’assainissement familial est nettement diffèrent selon le milieud’habitation. En milieu urbain, il est <strong>de</strong> 5,4%, soit presque 2 fois inférieur à celui <strong>du</strong> milieuurbain national qui est <strong>de</strong> 9,6%. Il est <strong>de</strong> 0,4% en milieu rural. C’est 2 fois moins élevé qu’<strong>au</strong>nive<strong>au</strong> <strong>du</strong> milieu rural national, ce qui classe la région parmi les <strong>de</strong>rnières par rapport à cetindicateur. Ce très faible t<strong>au</strong>x interpelle et montre la nécessité <strong>de</strong> promouvoir l’accès àl’assainissement familial <strong>au</strong>x ménages dans cette région.Graphique 9 : T<strong>au</strong>x d’accès à l’assainissementfamilial selon le milieu d’habitation (en %)Graphique 10 : T<strong>au</strong>x d’accès à l’assainissementfamilial selon la zone <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce (en %)5,44,10,40,80,40,8Urbain Rural EnsembleZone lotie Zone non lotie EnsembleENA 2010 – Monographie régionale <strong>de</strong> l’Est 30