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COMORESDes tortues, des dugongs et des danses à IconiLe 13 novembre 2008, une journée de sensibilisation a étéorganisée à Iconi en Grande Comores, le village d'accueil deC3. La journée s’est orientée sur l'importance de l'environnementnaturel comorien ainsi que sur les menaces auxquelles sont confrontéescertaines espèces menacées telles que la tortue marine et le dugong.Plus d’une centaine de personnes ont assisté à l'évènement, parmilesquelles se trouvaient des notables d'Iconi, des étudiants, d'autresmembres divers de la communauté locale, les sponsors de C3, ainsiqu'une délégation de la Haute Commission Britannique basée à l'îleMaurice comprenant le Vice Haut Commissaire Britannique EwenOrmiston et Officier en Charge des Projets Jean-Philippe l'Eveque. Legroupe environnemental local ADELEC et Djabal TV ont égalementparticipé à l'organisation de cette journée.Un Petit Ecogarde figure dans un sketch desensibilisation aux tortues marinesAu programme: des présentations en français et en comorien par lepersonnel et les stagiaires de C3 au sujet des travaux achevés et encours, ainsi que des projets à venir. Une autre présentation a été donnée, cette fois-ci par ADELEC, sur leurs projetseffectués l'an passé. Des divertissements étaient aussi prévus, sous forme de danses et chants comoriens traditionnelsdirigés par l'Association des Femmes d'Iconi et d’autres troupes locales de danse. Les Petits Ecogardes de Grande Comoreont à leur tour présenté deux sketches abordant une grande variété de sujets allant du braconnage des tortues jusqu’à laprotection des herbiers marins en passant par la protection des récifs coralliens. Oumar Ali Sambi, un membre des PetitsEcogardes de Mohéli, a présenté le travail de protection des tortues marines effectué par son groupe ainsi que le voyage enSuède qui s’en est ensuivi pour lequel le groupe a obtenu le 3e prix de la compétition internationale pour jeunes leadersenvironnementaux (Volvo Adventure International Award 2008). La journée s’est conclue avec des jeux sur l'environnementpour les enfants et les adolescents, suivis d'un quizz. L’évènement a été couronné de succès, avec une participationimportante de tous les groupes d’âge de la communauté. C3 est reconnaissant envers Le bureau britannique des affairesétrangères et du Commonwealth pour avoir financé notre travail pour resolver du conflit sur l’emploi des ressourcesEtat des Tortues Marinesdu Monde (State of theWorld’s Sea Turtles -SWOT)En 2007, C3 a collaboré avec l'universitéaméricaine Duke University, l'Universitédes Comores, Hoani Uni Pour LaProtection de la Environnement (HUPPE)et le Département de la Pêche dugouvernement comorien afin d’évaluerles menaces de la pêche accidentelle detortues marines et de mammifèresmarins aux Comores. Des interviewsavaient étés effectués auprès depêcheurs de 25 villages de GrandeComore et de 5 villages de Mohéli. Lesrésultats de cette étude révèlent que latortue verte et la tortue imbriquée sontgravement menacées par la pêcheaccidentelle et intentionnelle auxComores.Cette année C3 a été financée par leState of the World’s Sea Turtles (SWOT)afin de présenter les résultats de cetteétude aux pêcheurs de Grande Comore etdans le but de sensibiliser les villageoisdésignés par l'étude comme ayant lesplus hauts niveaux de captureaccidentelle de tortues marines. Ceprogramme de sensibilisation cible cinqcommunautés de pêcheurs sur GrandeComore: Foumbouni, Hantsambou, Iconi,Chindini et Mitsamiouli. Le programme enquestion comporte une présentationPowerPoint de 30 minutes, suivie d'unediscussion sur la pêche accidentelle et lesproblèmes liés à la conservation destortues marines aux Comores.Les différentes prestations ont attiré plusd’une centaine de personnes danschaque village. Les villageois et lespêcheurs ont été très attentifs etvivement intéressés à en apprendredavantage sur les alternatives à la chairede tortue, sur les opportunités d'emploisassociées à la conservation des tortues etsur le cycle de vie de celles-ci. Pour deplus ample informations concernantSWOT veuillez vous référez àwww.seaturtlestatus.org.Etude PiloteSocMonC3 collabore depuis 2007avec CORDIO East Africa etun certain nombre departenaires locaux afind’instaurer un réseaud’évaluationsocioéconomique SocMonaux Comores. Ce projet,financé par NOAA, a pour butde mieux appréhender les2dimensions humaines desressources côtières afin defournir des recommandationsessentielles à l’implémentation d’AMPs etautres outils de gestion.Au cours du mois de décembre, desquestionnaires préliminaires, développéspour des informateurs clés ainsi que pourdes enquêtes de ménages, ont été testéslors d'une étude pilote dans le villaged'Iconi le but étant de déterminer lavalidité des méthodes d'interview et derésoudre tout problème pouvant survenirlors de la récolte des données. Parmi lespersonnes interviewées ont pouvaitcompter des pêcheurs, des agriculteurs,des anciens du village, des représentantsdes autorités et des chefs de ménage. Larécolte de données débutera sur GrandeComore en janvier, lorsque lesajustements nécessaires auront étéeffectués.Enquête pilote SocMon
La Journée Mondiale duContrôle de l’Eauarrive lesComores !!Des randonnées au pied du plusimpressionnant volcan actif au monde, desUn étudiant de Grande Comoreessaie un kit expérimentalL’ILE MAURICEEtude de l’exploitation etdu déclin de la mégafaunemarineC3 a récemment remué l’histoire afin deretrouver d’intéressantes référencesprovenant des ères colonialesnéerlandaise, française et anglaise etd’anciens journaux de bords marins defaçon a retracer l’histoire du déclin desdugongs et tortues marines de l’IleMaurice.Depuis les 50 dernières années, seuls deuxévènements de ponte de tortues marinesont été recensés sur les plages de l’îleMaurice, reflétant la presque extinction despopulations de ponte de tortues verte etimbriqué. Comment et sur quelle périodede temps cette extinction est-ellesurvenue ? La recherche pour lareconstruction d’habitats et de populationsde tortues marines au cours des premierscontacts avec les humains est essentielleafin de proposer et mettre sur pied desobjectifs de conservation applicable.Il semble que ces animaux marins aientsouffert du même tragique destin queleurs compatriotes terrestres, le fameuxdodo, le solitaire et la tortue de terregéante. Contrairement à ces organismesterrestres, ces êtres marins n’ont pashérité de la même popularité étant donnéleur existence sous-marine plutôt queterrestre à la vue de tous. Une lettrereprésentations devant des centainesd’étudiants ou bien même des visites ausein de villages reculés ne constituentqu’une infime partie des activitésorganisées lors du mois attribué del’évaluation mondiale de l’eau auxComores.La Journée Mondiale du Contrôle de l’Eau,coordonnée par la Fédération pourl’Environnement Aquatique (WaterEnvironment Federation - WEF) etl’Association Internationale de l’Eau(International Water Association - IWA),est une initiative qui vise à évaluer laqualité de l’eau dans le monde entier àl’aide de simples kits de contrôle mesurantla turbidité, la température, l’oxygènedissout ainsi que le pH. Ces kits ontnotamment été développés pour les jeunesdes communautés locales afin de lessensibiliser au travers de leur participationactive.D'octobre à novembre 2008, des stagiairesde C3 se sont rendus dans cinq écoles àIconi et Moroni afin d’y introduire le travaileffectué par C3, de présenter la JournéeMondiale Du Contrôle de l'Eau (WorldWater Monitoring Day) et de sensibiliserles élèves à l'importance del'environnement. Les écoles en questionétaient l'Ecole Privée Le Gymnase, Lerédigée par Charles Darwin au milieu du19e siècle prie l’administration colonialeanglaise de bien vouloir protéger lesquelques tortues de terre géantesrestantes avant qu’elles ne disparaissent.Malheureusement, lui comme bien d’autrespersonnes de son temps, n’était pasconscient du tragique destin de leurscousins marins.À l’arrivée des commerçants néerlandaisau cours du 17e siècle, les dugongs ettortues marines étaient si inoffensifs et ensi grand nombre qu’ils étaient aisémentexploités et transportés par bateaux parcentaine. Vers la fin du 18e siècle cesespèces marines étaient déjà en déclin et àl’arrivée du 19e siècle elles étaientdevenues rares. Les modificationssubséquentes des écosystèmes côtiers etmarins depuis la révolution industriellesemblait vouloir prétendre que les habitatsdisponibles pour ces êtres tels que lesherbiers marins et les plages de pontesnon perturbées avaient dors et déjàdisparus.Les tortues marines de ponte ainsi que lesdugongs sont aujourd’hui éteint bien quedes fantômes d’une ère passée aient puêtre observés (un mammalogiste marinprétend avoir aperçu un dugong au débutdu 20e siècle ; une tortue verte est venuepondre ses œufs en novembre 2007, 30ans après la dernière émergence).Comment pouvons-nous 3 nous concentrersur la restauration des populations au seind’habitats hautement dégradés qui neProgrès, Univers, le Groupe Scolaire Aveniret l'Ecole Muigni Baraka.Les élèves ont assisté a un exposé sur laJournée Mondiale du Contrôle de l'Eau,suivie d'une présentation sur l'importancede l'environnement marin. Chaque visites'est achevée par une discussion sur lesdifférentes maladies pouvant survenir sil'eau n'est pas bien traitée et par unedémonstration sur l’utilisation des kits decontrôle de l'eau. Ces visites ont été trèsbien accueillies, avec 50 à 100 élèves aurendez-vous à chaque présentation. C3prévoit poursuivre ces visites scolairesdans le futur dans le but de continuer àtravailler avec la nouvelle génération decomoriens.Les Petits Ecogardes de Grande Comoreont collaboré avec C3 afin de visiterdifférents sites à travers l'île. Au total, 23sites ont été évalués, comprenant deseaux côtières, des mangroves, ainsi quedes citernes d’eau potable. Étant donné lepeu de cours d'eau douce en GrandeComore, un seul ruisseau souterrain a puêtre contrôlé. Les données ont dès àprésent été soumises pour être incluses àla base de données internationaledisponible au l’adresse suivante :www.worldwatermonitoringday.org.peuvent offrir des zones de nutrition et desaires de reproduction suffisantes ?Cette étude tire la sonnette d’alarmeenvers la protection des terresd’appartenance mauricienne telles queRodrigues, St. Brandon et Agalega, pourlesquelles l’impact de l’exploitationhumaine a été moins dévastateur.Promotion des étudesinterdisciplinaires au seind’une nouvelle générationde chercheursC3 a récemment travaillé, en étroitecollaboration avec le Département desSciences Sociales de l’Université deMaurice, afin d’instaurer un intérêt et uneappréciation pour la recherche intégréedans les domaines ou l’écologie et lasociologie s’entremêle.Certains étudiants ont été formés sur lestechniques de recherches contemporainesafin d’explorer les implicationséconomiques et culturelles de la gestiondes ressources marines. Quelques projetsmenés par les étudiants ont permis demettre en évidence de fascinantes vuessur les problèmes actuels de la gestioncôtière et ont fourni des recommandationspertinentes pour l’amélioration du succèsdes aires protégées à travers l’implicationdes acteurs locaux dans les étapes deplanification et d’implémentation.
Page 1: LOCAL CAUSESGLOBAL EFFECTSLe journa

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