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l'établissement demandé par Joseph Froc, mis en ... - CCI Rennes

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03juin-juillet 2008Le magazine <strong>en</strong> direct des <strong>en</strong>treprisesCCi R<strong>en</strong>nes bretagneDossierL’innovation,un état d’esprità cultiverPages 10-13p<strong>en</strong>’roc,une cessiond’<strong>en</strong>trepriseréussiePage 6 Page 4R<strong>en</strong>nes c<strong>en</strong>tre,animer pourrecréer l’achatplaisirwww.r<strong>en</strong>nes.cci.fr


03Le magazine <strong>en</strong> direct des <strong>en</strong>treprisesÉDITOAnticiper et innoverL’innovation est le fruit d’une démarche globale commune àtoutes les <strong>en</strong>treprises. Si ce terme est presque banalisé dans lesgrands groupes dotés de services recherche et développem<strong>en</strong>t,il n’<strong>en</strong> concerne pas moins toutes les <strong>en</strong>treprises, quelle quesoit leur taille, dès lors qu’elles doiv<strong>en</strong>t s’adapter sans cesse àleur <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t changeant, pour être performantes.C’est sur cette démarche d’innovation dans les PME que nousvous proposons d’ouvrir notre dossier c<strong>en</strong>tral…Il sera égalem<strong>en</strong>t question d’innovation managériale dans c<strong>en</strong>ouveau numéro du magazine EKO. Proposer des formationsadaptées aux besoins émerg<strong>en</strong>ts et continuellem<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>ouvelés de vos collaborateurs, mettre au point desformations sur mesure, s’accord<strong>en</strong>t avec notre souhaitd’accompagner vos <strong>en</strong>treprises dans une performanceglobale qui doit considérer toutes les fonctions de vosorganisations.La <strong>CCI</strong> R<strong>en</strong>nes Bretagne est <strong>par</strong>tie pr<strong>en</strong>ante dans cettedémarche, nous avons donc choisi de nous adapter auxnouvelles donnes du marché, <strong>en</strong>tre autres, <strong>en</strong> favorisant latrans<strong>mis</strong>sion et la reprise d’<strong>en</strong>treprise et aussi <strong>en</strong> proposant<strong>en</strong> ce début de période estivale une grande animation dans lesrues commerçantes de R<strong>en</strong>nes pour dyna<strong>mis</strong>er le commercede proximité…Nous vous proposons donc au fil de ces pages de faireconnaissance avec ces <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs, qui chaque jour, àtravers leurs actions, leur investissem<strong>en</strong>t et forts de leur espritd’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre et de leurs idées novatrices, contribu<strong>en</strong>t àtransformer les richesses de notre territoire <strong>en</strong> une économieprospère et maîtrisée…Guy Canu - Présid<strong>en</strong>t


juin-juillet 2008 03SommaireInitiativesr<strong>en</strong>nes c<strong>en</strong>tre,Animer pour recréer l’achat plaisirZoom surarc’emploi,faciliter le recrutem<strong>en</strong>tRéseauxPages 4-5Baromètre &ActualitésPages 14-15Baromètrela logistique <strong>en</strong> ille-et-vilaineActualitésMarchésPages 6-7trans<strong>mis</strong>sionp<strong>en</strong>’Roc,une cession d’<strong>en</strong>treprise réussietransportR<strong>en</strong>nes,plate-forme fret express de l’ouestMétiers & Compét<strong>en</strong>cesPages 8-9Parcoursinstitut du managem<strong>en</strong>t,quand le savoir-être s’ajoute au savoir-faireLogistiquel’esli,à l’heure de la logistique internationaleCCi R<strong>en</strong>nes bretagne<strong>CCI</strong> R<strong>en</strong>nes Bretagne2, av<strong>en</strong>ue de la Préfecture - CS 64204 - 35042 R<strong>en</strong>nes cedexTél. : 02 99 33 66 66 - Fax : 02 99 33 24 28infoplus@r<strong>en</strong>nes.cci.frwww.r<strong>en</strong>nes.cci.frDossierPages 10-13L’innovation,un état d’esprità cultiverÉditeur : <strong>CCI</strong> R<strong>en</strong>nes BretagneDirecteur de la publication : Guy CanuRédacteur <strong>en</strong> chef : Jean-Pierre AppertRédaction : Xavier Debontride - Anne-Laure Grosmolard -Stéphanie Huss<strong>en</strong>ot-GuillouxPhotos : Gw<strong>en</strong>aël Saliou - Photo de couverture : MasterfileConception/Réalisation : Potion Magique - R<strong>en</strong>nesNuméro ISSN : 0987-3678Régie publicitaire : Potion Magique 0 811 60 23 20Imprimé à 26 000 exemplaires sur papier recycléEKO Juin-Juillet 2008 | Page 3


RéseauxINITIATIVESBretagne > Ille-et-Vilaine > Pays de R<strong>en</strong>nesR<strong>en</strong>nes C<strong>en</strong>tre,animer pourrecréerl’achat plaisirÀ l’occasion de l’ouverture de l’exposition événem<strong>en</strong>t« le Roi Arthur, une lég<strong>en</strong>de <strong>en</strong> dev<strong>en</strong>ir », la <strong>CCI</strong>R<strong>en</strong>nes Bretagne organise le mercredi 16 juillet desspectacles déambulatoires dans le c<strong>en</strong>tre-ville.Laur<strong>en</strong>ce Taillandier <strong>en</strong> est persuadée. Quand le c<strong>en</strong>trevilles’anime, le consommateur achète… pour sonplaisir. « L’animation du c<strong>en</strong>tre-ville est indisp<strong>en</strong>sablepour les commerçants, insiste l’optici<strong>en</strong>ne. Le c<strong>en</strong>tre-ville estune imm<strong>en</strong>se galerie marchande à ciel ouvert où l’on doit créerdes festivités, inviter les g<strong>en</strong>s à déambuler. L’offre variée, mêmesi elle est large, ne suffit plus. Il faut réintégrer une notion deplaisir, pour que nos cli<strong>en</strong>ts puiss<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>ir ici et céder à l’achatcompulsif. »Depuis 1989 qu’elle a repris la boutique, ouverte rue Lafayette<strong>en</strong> 1923, Laur<strong>en</strong>ce Taillandier a su créer une décoration à sonimage. Colorée, pétillante et nullem<strong>en</strong>t monotone. Selon elle,les spectacles déambulatoires du 16 juillet, sur le thème duRoi Arthur, vont donc « dans le bon s<strong>en</strong>s ». « Quand nous nousmettons <strong>en</strong>semble - commerçants, équipem<strong>en</strong>ts, institutionsLaur<strong>en</strong>ce Taillandier - Optici<strong>en</strong>ne- autour d’une table pour créer des événem<strong>en</strong>ts, les synergiesdégagées ne peuv<strong>en</strong>t être que bénéfiques. Nous avons unc<strong>en</strong>tre-ville magnifique qui, malheureusem<strong>en</strong>t, ne sait pastoujours se mettre <strong>en</strong> valeur. En organisant des temps fortsavec les R<strong>en</strong>nais, nous les aidons à se le réapproprier. »Créative, Laur<strong>en</strong>ce Taillandier imagine aller <strong>en</strong>core plus loin.« J’aimerais que les événem<strong>en</strong>ts ne soi<strong>en</strong>t pas uniquem<strong>en</strong>tponctuels, que, tout au long de l’année, les R<strong>en</strong>nais puiss<strong>en</strong>ttrouver <strong>en</strong> ville autre chose que des magasins, poursuit-elle.Créer des r<strong>en</strong>dez-vous autour d’animations culturelles certes,mais aussi aménager des prom<strong>en</strong>ades thématiques, imaginer des<strong>par</strong>cours liés à l’architecture, faciliter les accès… Les possibilitéssont imm<strong>en</strong>ses, il suffit de s’<strong>en</strong> donner les moy<strong>en</strong>s ! »A-LG3 questions à Rémy Langlois, vice-présid<strong>en</strong>t commerce ettourisme CCi R<strong>en</strong>nes BretagneRémy LangloisVice-Présid<strong>en</strong>t <strong>CCI</strong>et Dirigeant Super U R<strong>en</strong>nesEn quoi consiste l’animation du Roi Arthur du 16 juillet ?Il s’agit d’une manifestation créée dans le cadre de notre <strong>par</strong>t<strong>en</strong>ariatavec les Champs Libres. Plusieurs compagnies offriront au publicdiffér<strong>en</strong>tes animations pour conforter l’attractivité commerciale duc<strong>en</strong>tre-ville de R<strong>en</strong>nes. Au programme la «Compagnie Amarok»et son cortège d’échassiers, la troupe de musici<strong>en</strong>s «Gueule deloup» avec un concert <strong>en</strong> plein air <strong>en</strong> début de soirée et la«compagnie Machtiern» avec le plus grand chevalier du monde.Bestiaires et percussions déclineront l’imaginaire arthuri<strong>en</strong> toutl’après-midi dans les rues du c<strong>en</strong>tre jusqu’aux Champs Libres.Pourquoi est-ce si important d’animer ainsi le c<strong>en</strong>tre deR<strong>en</strong>nes ?L’offre commerciale du c<strong>en</strong>tre-ville est importante. En créant desévénem<strong>en</strong>ts autour des commerces et boutiques, on mainti<strong>en</strong>t ladynamique, et chacun peut v<strong>en</strong>ir faire un tour tout <strong>en</strong> s’amusant.Surtout à une période, mi-juillet, où les soldes se poursuiv<strong>en</strong>t et oùles commerçants ont peu de latitude pour décorer leurs vitrines.C’est important de créer des r<strong>en</strong>dez-vous <strong>en</strong>tre commerçants etconsommateurs.Envisagez-vous d’autres animations ?Évidemm<strong>en</strong>t car nous ne souhaitons pas <strong>en</strong> rester là ! Pour lafin de l’année, nous organisons l’opération Conflu<strong>en</strong>ces. Un projet<strong>en</strong>tre la <strong>CCI</strong>, la Ville de R<strong>en</strong>nes, R<strong>en</strong>nes Métropole, la Chambre deMétiers et de l’Artisanat, le Carré r<strong>en</strong>nais. Conflu<strong>en</strong>ces se dérouleradu 19 au 29 novembre et se répétera sur trois années. L’opérationest née de l’idée d’animations régulières proposéesaux R<strong>en</strong>nais. Autour des nouvelles t<strong>en</strong>dances, ellepermettra aux consommateurs de pré<strong>par</strong>er leursachats de Noël dans une ambiance festive.A-LGR<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts auprès de Corinne Saura✆ 02 99 33 66 66 U csaura@r<strong>en</strong>nes.cci.frPage 4 | EKO Juin-Juillet 2008


Bretagne > Ille-et-VilaineZoom surFaciliter lerecrutem<strong>en</strong>t…Nouveau groupem<strong>en</strong>t d’employeurs, Arc’emploise positionne sur deux axes, la formation et lerecrutem<strong>en</strong>t des métiers <strong>en</strong> t<strong>en</strong>sion.En adhérant à Arc’emploi, jeune groupem<strong>en</strong>td’employeurs pour l’insertion et la qualification (Geiq)né fin 2007, Magali Quéré, Directrice du Super U deMelesse depuis 2002, espère faciliter ses recrutem<strong>en</strong>ts. « Nousr<strong>en</strong>controns de grosses difficultés à recruter sur l’<strong>en</strong>semble de nosmétiers, regrette-t-elle. Avec Arc’emploi, nous allons toucherun plus large public, principalem<strong>en</strong>t des jeunes <strong>en</strong> contrat dequalification. Là, nous pourrons aller vers des personnes aux<strong>par</strong>cours différ<strong>en</strong>ts et nous les informerons dès le début surles avantages et les inconvéni<strong>en</strong>ts de nos métiers afin qu’ils sedirig<strong>en</strong>t <strong>en</strong> terrain connu. »Avec 130 salariés, Magali Quéré sait que la formation estdéterminante pour l’intégration de ses collaborateurs. Selon elle,Arc’emploi profitera de la mutualisation des compét<strong>en</strong>ces dechaque <strong>en</strong>treprise adhér<strong>en</strong>te. « Avec le groupem<strong>en</strong>t d’employeurs,notre connaissance du terrain est une valeur ajoutée. Nos besoins sonta fortiori bi<strong>en</strong> id<strong>en</strong>tifiés et définis. Notre discours sera donc porteuret nous pourrons, je l’espère, susciter de nouvelles vocations. J’y croisbeaucoup », ajoute la jeune Directrice. D’ores et déjà, Magali Quéréespère recruter un(e) employé(e) commercial(e) via Arc’emploi.« Si cela fonctionne bi<strong>en</strong>, je <strong>par</strong>ie que la demande va exploser... carje n’hésiterai pas à utiliser ce canal pour recruter l’<strong>en</strong>semble de mescollaborateurs », promet-elle, confiante.“L’idée est de répondreaux besoins des<strong>en</strong>treprises quipein<strong>en</strong>t à trouver dessalariés”... grâce à la mutualisationdes coûts et des ressourcesArc’emploi se veut le <strong>par</strong>t<strong>en</strong>aire privilégié des <strong>en</strong>treprisesadhér<strong>en</strong>tes pour lesquelles il sert de « service de ressourceshumaines gérant à la fois l’embauche du personnel, la formationet le financem<strong>en</strong>t ainsi que l’administration des emplois ».« L’idée est de répondre aux besoins des <strong>en</strong>treprises qui pein<strong>en</strong>tà recruter des salariés pour leurs métiers <strong>en</strong> t<strong>en</strong>sion, expliqueGuillaume Thomas, Vice-Présid<strong>en</strong>t du Geiq et Directeur dumagasin Champion à La Poterie, à R<strong>en</strong>nes. En se rapprochantdes structures d’insertion et de formation, le Geiq touche unpublic éloigné de l’emploi et le forme à un métier via un contratde professionnalisation. »Magali Quéré - Directrice du Super U de MelessePour sa première année d’exercice, le Geiq s’est fixé un objectifde 20 contrats. Volontairem<strong>en</strong>t multi-sectoriel, il compr<strong>en</strong>ddéjà plusieurs commerces, des transporteurs et une société deservices à la personne. « Le Geiq <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>d les démarches deprospection et de suivi de formation, c’est important pour unePME, poursuit Guillaume Thomas. Et pour le futur salarié, c’estla promesse qu’il n’intègre pas là une énième formation mais qu’ildébute une nouvelle carrière, avec un salaire dès le premier jouret la promesse d’être embauché au final. C’est très motivant. »A-LGGuillaume Thomas - Vice-Présid<strong>en</strong>t du Geiq et Directeurdu magasin Champion à La PoterieAdhésion : 200 euros <strong>par</strong> anR<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts auprès de Philippe Rajalu✆ 02 99 05 46 28 U philippe.rajalu@fac-metiers.frEKO Juin-Juillet 2008 | Page 5


Marchéstrans<strong>mis</strong>sionBretagne > Ille-et-Vilaine > Pays de VitréP<strong>en</strong>’Roc, une cessiond’<strong>en</strong>treprise réussieSelon une étude réalisée <strong>en</strong> 2005 <strong>par</strong> la région Bretagne, 17 500 <strong>en</strong>treprisesseront à céder dans les 10 ans à v<strong>en</strong>ir dans notre région. Témoignages deGrégory Troley, repr<strong>en</strong>eur de l’hôtel-restaurant P<strong>en</strong>’Roc situé à St Didier, et de<strong>Joseph</strong> <strong>Froc</strong>, anci<strong>en</strong> propriétaire.<strong>Joseph</strong> <strong>Froc</strong> et Grégory TroleyGrégory TroleyQuel a été votre <strong>par</strong>courset pourquoi avoir reprisP<strong>en</strong>’Roc ?Mes <strong>par</strong><strong>en</strong>ts me voyai<strong>en</strong>tmédecin ou ingénieur maisje passais mon temps à cuisiner. J’ai arrêté l’école à 16 ans et j’aicherché ma voie. Et puis un jour, j’ai dit à mon épouse, alorsinfirmière, «et si nous <strong>en</strong>visagions un projet ?». À 25 ans, nousavons ouvert notre brasserie <strong>en</strong> Haute-Normandie. PourquoiP<strong>en</strong>’Roc ? Séduits <strong>par</strong> la Bretagne et sa côte, nous souhaitionsv<strong>en</strong>ir nous y installer et ouvrir un hôtel. En bord de mer, les prixsont inaccessibles, mais la campagne a aussi ses atouts et P<strong>en</strong>’Rocse situe dans un cadre agréable et attractif. Le 1 er mai 2007, nousétions dans nos murs.Quel rôle a joué la <strong>CCI</strong> dans cette av<strong>en</strong>ture ?J’ai bénéficié via ORATEL*, d’un diagnostic complet del’établissem<strong>en</strong>t demandé <strong>par</strong> <strong>Joseph</strong> <strong>Froc</strong>, <strong>mis</strong> <strong>en</strong> œuvre <strong>par</strong>la <strong>CCI</strong> R<strong>en</strong>nes Bretagne avec le souti<strong>en</strong> du Conseil Régional, etaussi d’une avance remboursable plafonnée à 20% du montantde la transaction. Ce diagnostic <strong>par</strong>ticulièrem<strong>en</strong>t rassurantnous a per<strong>mis</strong> d’<strong>en</strong>trer dans un dispositif sécurisé, r<strong>en</strong>forcé <strong>par</strong>un suivi de gestion p<strong>en</strong>dant 3 ans.Comm<strong>en</strong>t s’est déroulé le passage du flambeau avec lecédant?D’une manière très conviviale. <strong>Joseph</strong> <strong>Froc</strong> et sa femme nous ontaccompagnés p<strong>en</strong>dant <strong>en</strong>viron trois mois, le temps pour nousde trouver nos marques. Ils nous ont prés<strong>en</strong>tés à l’<strong>en</strong>semble deleurs fournisseurs et de leur réseau.Vous avez <strong>en</strong>trepris de nombreux travaux depuis votrearrivée. Pourquoi ?Il y avait besoin de travaux, de r<strong>en</strong>ouveau. Nous v<strong>en</strong>ons d’ouvrir un SPAavec piscine chauffée intérieure et sportive. Nous avons transformé deschambres <strong>en</strong> suites avec terrasse, changé le mobilier et la décoration.Le tout est accessible aux personnes à mobilité réduite. Notreobjectif : <strong>en</strong>trer dans de nouveaux guides d’hôtellerie-restauration.<strong>Joseph</strong> <strong>Froc</strong>Quel a été votre <strong>par</strong>cours et pourquoi avoir cédé votreétablissem<strong>en</strong>t ?Je suis né dans les murs de P<strong>en</strong>’Roc. Mes <strong>par</strong><strong>en</strong>ts y t<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t unrestaurant. J’ai repris l’établissem<strong>en</strong>t avec ma femme <strong>en</strong> 1974. Nousavons alors ouvert la <strong>par</strong>tie hôtellerie. Poussés <strong>par</strong> nos cli<strong>en</strong>ts, noussommes montés <strong>en</strong> gamme pour atteindre les 3 étoiles. En 2005,j’ai <strong>mis</strong> <strong>par</strong> curiosité mon affaire <strong>en</strong> v<strong>en</strong>te auprès d’une ag<strong>en</strong>ceimmobilière. Puis, M. et Mme Troley se sont portés acquéreurs.Pour moi, cette <strong>en</strong>treprise ne pouvait marcher qu’<strong>en</strong> couple !Comm<strong>en</strong>t avez-vous fait pour évaluer votre <strong>en</strong>treprise ?Je me suis non seulem<strong>en</strong>t appuyé sur l’estimation réalisée <strong>par</strong>l’ag<strong>en</strong>ce immobilière mais aussi sur les services d’ORATEL.Un diagnostic a été réalisé : évaluation de la valeur du fondsde commerce et des murs, bilan commercial, analyse desressources humaines, plan d’action stratégique <strong>en</strong> vue de lacession… S’inscrire dans ce dispositif nous a per<strong>mis</strong> d’aller aubout de la démarche de cession de l’établissem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong>visagéedepuis quelque temps.Comm<strong>en</strong>t avez-vous accompagné les repr<strong>en</strong>eurs ? Quellea été la réaction de vos salariés ?Ma femme est restée salariée quelque temps, et moi je leur aiouvert mon réseau. P<strong>en</strong>dant un an, je me suis égalem<strong>en</strong>t t<strong>en</strong>uà leur disposition. Les salariés ? Ils ont très bi<strong>en</strong> réagi. «C’estnormal, depuis le temps que vous travaillez!», m’ont-ils dit. Ilssont quasim<strong>en</strong>t tous restés.Propos recueillis <strong>par</strong> SH-G*ORATEL : Opération Régionale d’Accompagnem<strong>en</strong>t à la Trans<strong>mis</strong>sionet à la reprise des Entreprises hôtelièresSuivez le guideLa <strong>CCI</strong> R<strong>en</strong>nes Bretagne propose un dispositif completd’accompagnem<strong>en</strong>t à la cession et à la reprise d’<strong>en</strong>treprise.Pour anticiper votre projet et disposer d’une première information :- les après-midis de la reprise- les soirées de la Trans<strong>mis</strong>sionPour étudier et valider votre projet :- les r<strong>en</strong>dez-vous d’experts à la <strong>CCI</strong> (conseillers <strong>CCI</strong>, experts-comptables, avocats, notaires)- les r<strong>en</strong>dez-vous individuels de pré-diagnosticsPour accéder à des offres d’<strong>en</strong>treprises à repr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> Bretagnewww.repr<strong>en</strong>dre.bretagne.orgPour repérer les financem<strong>en</strong>ts spécifiques repr<strong>en</strong>eursR<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts auprès de Isabelle Granger✆ 02 99 33 66 66 U i.granger@r<strong>en</strong>nes.cci.fr www.r<strong>en</strong>nes.cci.frPage 6 | EKO Juin-Juillet 2008


Bretagne > Ille-et-Vilaine > Pays de R<strong>en</strong>nestransportR<strong>en</strong>nes, la plate-formede fret express de l’OuestUPS double ses capacités sur la région Ouest et agrém<strong>en</strong>teson nouveau c<strong>en</strong>tre d’un pôle formation, unique <strong>en</strong>France. TNT, quant à lui, vi<strong>en</strong>t de lancer une plate-formede correspondance europé<strong>en</strong>ne, à Liège, <strong>en</strong> Belgique.Tonnage <strong>en</strong> hausse à l’aéroport de R<strong>en</strong>nes. Avec 12 542 tonnesde marchandises transportées <strong>en</strong> 2007, l’activité globale dela plate-forme de fret a progressé de 9,9 % <strong>par</strong> rapport à 2006.Une belle performance due <strong>en</strong> grande <strong>par</strong>tie à l’activité fretexpress. « Le fret express, qui représ<strong>en</strong>te 66 % du trafic de laplate-forme, a affiché l’an dernier un bond de 16 % <strong>par</strong> rapportà 2006 », indique Daniel Lambert, Directeur de l’aéroport.R<strong>en</strong>nes occupe ainsi la neuvième place du classem<strong>en</strong>t desaéroports fret français (hors Paris), et se positionne commela plate-forme la plus importante du Grand Ouest <strong>en</strong> matièrede messagerie et fret express, grâce notamm<strong>en</strong>t à la prés<strong>en</strong>ced’opérateurs majeurs comme UPS, TNT et Chronopost.D’autres pourrai<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>ir s’y installer très prochainem<strong>en</strong>tpuisque les dix derniers hectares de l’ext<strong>en</strong>sion de la zonede fret, réalisée ces dernières années, sont <strong>en</strong> cours decommercialisation.Un c<strong>en</strong>tre flambant neuf pour UPSPremier cli<strong>en</strong>t de l’aéroport avec une croissance de 25 % de sonvolume export <strong>en</strong> 2007, UPS <strong>mis</strong>e plus que jamais sur R<strong>en</strong>nes.Le spécialiste mondial de la livraison de colis, prés<strong>en</strong>t dans lacapitale bretonne depuis 1991, vi<strong>en</strong>t d’y ouvrir son nouveauc<strong>en</strong>tre : 2 400 m 2 de surface utile situés sur la zone d’activitéprès de l’aéroport. « Ce bâtim<strong>en</strong>t accompagne la croissance queconnaît UPS sur la région bretonne, tant au niveau de l’activité(+30 % à R<strong>en</strong>nes), des effectifs, que de l’évolution du marché. Ilfait écho à la croissance des exportations de la région », expliqueClaude Thomas, Directeur de larégion Ouest d’UPS. « Ce c<strong>en</strong>treest exceptionnel. Il est le seul àregrouper l’<strong>en</strong>semble des activitésclés d’UPS. Il est de plus équipé des toutes dernières technologiesUPS, notamm<strong>en</strong>t d’une chaîne de tri <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t automatisée,ce qui permet de doubler le volume de tri des colis, soit 1 900 colis<strong>par</strong> heure ». Mais le site r<strong>en</strong>nais n’est plus seulem<strong>en</strong>t une plateformede tri et de transit. C’est dans ce c<strong>en</strong>tre flambant neufqu’UPS a ouvert mi-avril son « Academy ». Unique <strong>en</strong> France,elle a pour vocation de former <strong>en</strong> deux semaines les futursmanagers du groupe aux procédures et technologies propresau géant du fret express. « S’il répond aux att<strong>en</strong>tes du groupe,et pour l’instant le retour est plutôt positif, le modèle sera<strong>en</strong>suite dupliqué aux Pays-Bas et <strong>en</strong> Belgique », confie ClaudeThomas. Eu égard à son essor dans la région, l’opérateurse pré<strong>par</strong>e à augm<strong>en</strong>ter considérablem<strong>en</strong>t ses capacitésaéri<strong>en</strong>nes sur sa ligne qui relie 5 fois <strong>par</strong> semaine R<strong>en</strong>nes à saplate-forme de correspondance de Cologne. Dès septembreprochain, le Boeing 737 actuellem<strong>en</strong>t exploité pour la liaisonsera remplacé <strong>par</strong> un ap<strong>par</strong>eil de plus grande taille. Avecune capacité d’emport passant ainsi de 11,5 tonnes à plus de50 tonnes.TNT r<strong>en</strong>force sa plate-forme r<strong>en</strong>naiseC’est dans ce c<strong>en</strong>tre flambant neufqu’UPS a ouvert mi-avril son «Academy»Le nouveau site d’UPS confirme bi<strong>en</strong> l’attrait que suscite lebassin r<strong>en</strong>nais pour les <strong>en</strong>treprises de logistique. Le c<strong>en</strong>treTNT est aussi <strong>en</strong> plein essor. Le groupe a agrandi sa plateforme,portant la surface totale de 1 700 m 2 à 4 500 m 2 . Deuxmillions d’euros d’investissem<strong>en</strong>ts ont été nécessaires. Fortde son développem<strong>en</strong>t, le transporteur express a égalem<strong>en</strong>touvert <strong>en</strong> octobre dernier une deuxième ligne aéri<strong>en</strong>nequotidi<strong>en</strong>ne vers son hub TNT de Liège, <strong>en</strong> Belgique. Cetteliaison, assurée au<strong>par</strong>avant au dé<strong>par</strong>t de Nantes, est v<strong>en</strong>uecompléter la ligne R<strong>en</strong>nes/Marseille. Elle r<strong>en</strong>force ladim<strong>en</strong>sion internationale de la plate-forme bretonne avec unréseau couvrant plus de 200 pays. Une bonne nouvelle pourles <strong>en</strong>treprises du dé<strong>par</strong>tem<strong>en</strong>t :ces liaisons représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t de réellesopportunités pour conforter leurdéveloppem<strong>en</strong>t.Avec l’ouverture de la nouvelle ligne TNT <strong>en</strong>tre R<strong>en</strong>nes et Liège,l’augm<strong>en</strong>tation des volumes traités <strong>par</strong> UPS et les résultatspositifs affichés <strong>par</strong> Chronopost depuis le début de l’année,2008 démarre plutôt bi<strong>en</strong>. « Nous tablons sur 14 800 tonnesde fret pour cette année », anticipe Isabelle Péan-Métaireau,Responsable fret de l’aéroport de R<strong>en</strong>nes.R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts auprès de Isabelle Péan-Métairau✆ 02 99 29 60 05 U ipean-metaireau@r<strong>en</strong>nes.cci.frwww.r<strong>en</strong>nes.aeroport.frS-GHEKO Juin-Juillet 2008 | Page 7


Bretagne > Ille-et-Vilaine > Pays des vallons de VilaineMétiers & Compét<strong>en</strong>ces<strong>par</strong>coursQuand le savoir-êtres’ajoute au savoir-faireL’institut du managem<strong>en</strong>t a formé 36 personnes <strong>en</strong> 5 sessions. Une formationutile permettant aux <strong>en</strong>treprises de r<strong>en</strong>forcer les compét<strong>en</strong>ces managérialesde leur <strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t intermédiaire.Dominique GrimaultResponsable productionde MC Syncro Franceà Guich<strong>en</strong>Initié <strong>en</strong> 2006 <strong>par</strong> lesclubs d’<strong>en</strong>treprisesCape 137 et l’ADPEde Redon, l’Institut dumanagem<strong>en</strong>t du Paysdes vallons de Vilainetermine ce mois de juinsa cinquième session.« Au fur et à mesureque les collaborateurspr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t du galondans leur <strong>en</strong>treprise,ils sont am<strong>en</strong>és à piloter des équipes, animer des réunions,communiquer, explique Jacky Geffroy, son Présid<strong>en</strong>t.Pour assumer ces responsabilités les nouveaux managerssont am<strong>en</strong>és à se former. Le pôle formation de la <strong>CCI</strong>R<strong>en</strong>nes Bretagne répond à ces besoins. Il permet égalem<strong>en</strong>taux dirigeants de PME de s’appuyer sur un <strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>tintermédiaire compét<strong>en</strong>t. »Pour la troisième année consécutive, Dominique Grimault,Responsable production et formation du site r<strong>en</strong>nais deMC Syncro France, à Guich<strong>en</strong>, a décidé d’<strong>en</strong>voyer un de sescollaborateurs suivre la formation de l’institut. Convaincu qu’ildoit aider ses salariés à évoluer au sein de son <strong>en</strong>treprise, il trouvelà les élém<strong>en</strong>ts ess<strong>en</strong>tiels à leur promotion. « Nos chefs d’équipe,qui <strong>en</strong>cadr<strong>en</strong>t une quinzaine de personnes, ont pour point fortd’être de formidables technici<strong>en</strong>s. Mais il leur manque souv<strong>en</strong>tdes notions de managem<strong>en</strong>t indisp<strong>en</strong>sables à l’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>td’équipes. J’<strong>en</strong> suis d’autant plus convaincu que je me suis trouvémoi aussi, il y a plusieurs années de cela, dans cette position. »Étalée sur un semestre, la formation de 13 jours se dérouledeux fois <strong>par</strong> mois.Pour bi<strong>en</strong> maîtriser ses atouts, chaquestagiaire doit, les deux premiers jours de la formation, fairepreuve de recul pour mieux appréh<strong>en</strong>der son positionnem<strong>en</strong>tdans l’<strong>en</strong>treprise. Selon Dominique Grimault, ces premiersjours sont déterminants. « En demandant à chaque <strong>par</strong>ticipantde prés<strong>en</strong>ter ses défauts et qualités, conclut-il, la formationl’amène à mieux se connaître et, ainsi, à s’appuyer sur sesatoutspour se faire reconnaître et se faire apprécier de sescollaborateurs. Tout <strong>en</strong> lui permettant, bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, de corrigerses défauts. Les clés de la réussite sont alors à sa portée. Cetteauto-évaluation obligatoire est une véritable valeur ajoutée. »Cette formation permet au salarié de mettre rapidem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>pratique les <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts théoriques. « C’est très important,affirme pour sa <strong>par</strong>t Thibaut Lagrange, Responsable logistiquequi vi<strong>en</strong>t de terminer sa formation. Nous avons le tempsd’assimiler, et de t<strong>en</strong>ter de mettre <strong>en</strong> oeuvre ce que l’on a appris,ou de rev<strong>en</strong>ir dessus au courssuivant. Ces différ<strong>en</strong>tes étapes nouspermett<strong>en</strong>t d’avancer sereinem<strong>en</strong>t etd’assurer un suivi. » À tout juste 23ans, le jeune salarié de l’<strong>en</strong>trepriseKervern située au Grand Fougeray,18 employés, se s<strong>en</strong>t aujourd’huimieux armé pour <strong>en</strong>cadrer sonéquipe de 6 personnes. « Ce n’est pastoujours facile de s’imposer face à desg<strong>en</strong>s qui ont tr<strong>en</strong>te ans de plus et quiconnaiss<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>treprise aussi bi<strong>en</strong>que moi, assure-t-il. Axée sur lemanagem<strong>en</strong>t et la communicationinterne, la formation m’a donné lesoutils nécessaires pour asseoir malégitimité sans bousculer les habitudesde mes collaborateurs. »A-LGL’institut du managem<strong>en</strong>t est prés<strong>en</strong>tsur le pays de Vitré et le pays des vallons de Vilaine.R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts auprès de Marie-Sophie Codet✆ 02 99 05 45 35 U mscodet@fac-metiers.fr«Créateurs de tal<strong>en</strong>ts», bloggerpour booster son managem<strong>en</strong>tDepuis le 2 avril, «Créateurs de tal<strong>en</strong>ts» est <strong>en</strong> ligne afin d’échanger sur le managem<strong>en</strong>tet les ressources humaines des <strong>en</strong>treprises. Partage d’expéri<strong>en</strong>ces, confrontationdes méthodes, ce blog se veut un moy<strong>en</strong> innovant pour permettre aux dirigeantset salariés de valoriser leurs tal<strong>en</strong>ts et le capital humain qui constitue le socle de leurréussite. Chaque thème est illustré <strong>par</strong> plusieurs billets, témoignages d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs,événem<strong>en</strong>ts et boîte à outils, complétés et r<strong>en</strong>ouvelés toutes les semaines. N’hésitezpas, donc, à v<strong>en</strong>ir le découvrir, y piocher des idées et <strong>par</strong>tager les vôtres !Thibaut LagrangeResponsabe logistique de Kervernwww.r<strong>en</strong>nes.cci.fr/blogPage 8 | EKO Juin-Juillet 2008


Bretagne > Ille-et-Vilaine > Pays de RedonL’Esli à l’heure de lalogistique internationaleLOGISTIQUEAvec sa formation <strong>en</strong> logistique internationale,l’Esli veut doter les technici<strong>en</strong>s de compét<strong>en</strong>cesindisp<strong>en</strong>sables à la mondialisation de l’économie.En collaboration avec le Cnam Bretagne (ConservatoireNational des Arts et Métiers), l’Esli (École Supérieure deLogistique Industrielle) place la logistique internationaleau coeur des <strong>en</strong>jeux économiques de demain. Dès septembre,l’Itip (Institut national des Transports Internationaux et desPorts) pr<strong>en</strong>dra son <strong>en</strong>vol. « La formation <strong>en</strong> transports etéchanges internationaux forme des technici<strong>en</strong>s supérieurs<strong>en</strong> transport international, précise Serge Rambault, Présid<strong>en</strong>tde l’Esli. Elle est ouverte aux bacheliers et aux bac+2 quisouhait<strong>en</strong>t se spécialiser. Le Cnam apporte l’<strong>en</strong>semble ducont<strong>en</strong>u pédagogique et nous, notre expertise logistique. »À l’heure où l’économie s’internationalise, il <strong>par</strong>aît primordialà l’école de répondre aux besoins des <strong>en</strong>treprises. « Lesquellesdélocalis<strong>en</strong>t de plus <strong>en</strong> plus leurs productions, complète SergeRambault. Et ce <strong>en</strong> dehors de l’Europe des 27. Or, elles manqu<strong>en</strong>tsouv<strong>en</strong>t de compét<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> interne dans les domaines ayant traitaux modes de financem<strong>en</strong>t, aux différ<strong>en</strong>ts types de transports,aux droits de douanes, etc. À la fin de la formation, l’étudiantaura <strong>en</strong> sa possession l’<strong>en</strong>semble des outils et méthodes pourorganiser les flux internationaux extra-europé<strong>en</strong>s quels quesoi<strong>en</strong>t les secteurs d’activités. »La formation comporte une longue période de stage, « de 6semaines la première année et de 4 mois la seconde, indiqueStev<strong>en</strong> Gérard, Directeur de l’école basée à Redon. Et, si possible,dans deux <strong>en</strong>treprises différ<strong>en</strong>tes ». Pour Serge Rambault, cescompét<strong>en</strong>ces profiteront aussi aux PME qui souhait<strong>en</strong>t exporteret hésit<strong>en</strong>t <strong>par</strong>fois à se jeter à l’eau, faute de connaissances duterrain international. « Si elles n’ont pas besoin forcém<strong>en</strong>t deces compét<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> interne, elles pourront les développer <strong>en</strong>groupem<strong>en</strong>t d’employeurs <strong>par</strong> exemple. Elles seront égalem<strong>en</strong>trassurées de voir que leur transporteur maîtrise ces questions.Avec l’Itip, l’Esli pr<strong>en</strong>d une ori<strong>en</strong>tation internationale et s’adapteà la mondialisation de l’économie », conclut Serge Rambault.« Une dim<strong>en</strong>sion opérationnelleet transversale »Directeur supply chain de Legris, Philippe Belhomme se félicitede l’initiative de l’Esli et du Cnam. « Elle vi<strong>en</strong>t compléter laformation de nos employés qui possèd<strong>en</strong>t un bagage logistiqueassez généraliste, précise-t-il. Notre organisation transversaleSerge Rambault - Présid<strong>en</strong>t de L’Eslinécessite ce g<strong>en</strong>re de formation pluridisciplinaire. La maîtrisede l’anglais est indisp<strong>en</strong>sable à des groupes comme le nôtrequi export<strong>en</strong>t 75 % de leur chiffre d’affaires. Dans un contexteinternational, nos technici<strong>en</strong>s logistiques, spécialisés sur lagestion de production, peuv<strong>en</strong>t ainsi acquérir de nouvellescompét<strong>en</strong>ces ». Pour Legris, dont la logistique représ<strong>en</strong>tequelque 120 personnes sur 2 000 employés, Philippe Belhommechiffre à 2 ou 3 personnes son besoin <strong>en</strong> technici<strong>en</strong>s de trèshaut niveau « <strong>en</strong> logistique internationale, flux de transport etgestion des douanes ».<strong>en</strong> savoir plusLe programme de l’ITIP porte notamm<strong>en</strong>t sur les modulessuivants : anglais, modes de transports, échanges internationaux,géographie des flux, réglem<strong>en</strong>tation du commerce international,organisation des ports, etc.R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts auprès de Françoise Febvre✆ 02 99 71 60 20 U ffebvre@r<strong>en</strong>nes.cci.fr - www.esli.frA-LGEKO Juin-Juillet 2008 | Page 9


DOSSIER DOSSIER DOSSIER DOSSIERL’innovation,un état d’esprità cultiverContrairem<strong>en</strong>t aux idées reçues, l’innovation n’est pas l’apanage des grandsgroupes aux services de recherche et développem<strong>en</strong>t surpuissants. Elle nese limite pas non plus à la technologie. Il s’agit davantage d’une démarche àadopter à tous les niveaux de l’<strong>en</strong>treprise.Les chefs d’<strong>en</strong>treprises bretons avai<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>dez-vous avec la semaine de l’innovationdu 23 au 27 juin. Pour la deuxièmeannée consécutive, ils ont pu découvrir ouapprofondir cette notion ess<strong>en</strong>tielle pourla compétitivité économique, à traversdes r<strong>en</strong>contres, des visites, des <strong>par</strong>tagesd’expéri<strong>en</strong>ces. Et pour beaucoup, cela étaitl’occasion de vérifier que l’innovation n’estpas réservée aux grands groupes ni auxchampions de la high tech. « L’innovationn’est pas seulem<strong>en</strong>t technologique : ellerecouvre tout ce qui permet à l’<strong>en</strong>treprise des’adapter à son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t. Il existe uneréelle dynamique de l’innovation globale.L’<strong>en</strong>treprise évolue au sein d’un écosystèmevivant qui vi<strong>en</strong>t l’impacter <strong>en</strong> perman<strong>en</strong>ce.Il faut t<strong>en</strong>ir compte des donneurs d’ordres,des consommateurs, des actionnaires… »,énumère avec passion Hervé Daniel,Directeur de Créativ, qui accompagnedepuis quinze ans les PME bretonnes surce chemin escarpé de l’anticipation et del’intellig<strong>en</strong>ce économique.De fait, l’<strong>en</strong>treprise, quelle que soit sa tailleou son secteur d’activité, est sou<strong>mis</strong>e <strong>en</strong>perman<strong>en</strong>ce à un flux croissant d’influ<strong>en</strong>cesextérieures qui modifi<strong>en</strong>t sa stratégie etcontrari<strong>en</strong>t ses projets (voir <strong>en</strong>cadré sur lesdéterminants de l’innovation). Pour résisteret progresser, un seul mot d’ordre : anticiper<strong>en</strong> se remettant <strong>en</strong> cause <strong>en</strong> perman<strong>en</strong>ce !Cette démarche, Alexandre Gailly larev<strong>en</strong>dique pleinem<strong>en</strong>t. A 38 ans, il dirigeavec son associé Juli<strong>en</strong> Anton-Rioja unePME spécialisée dans l’éclairage scénique,Chromlech, créée <strong>en</strong> 1994 à Thorigné-Fouillard (voir photo). « Nous sommes face àune concurr<strong>en</strong>ce low cost, nous sommes t<strong>en</strong>usd’innover régulièrem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> proposant d<strong>en</strong>ouveaux produits. Nous sommes <strong>en</strong> contactétroit avec nos cli<strong>en</strong>ts pour être à leur écouteet leur proposer des solutions qui répond<strong>en</strong>t àleurs att<strong>en</strong>tes, <strong>en</strong> compr<strong>en</strong>ant leurs besoins »,explique le jeune chef d’<strong>en</strong>treprise, dontles spots éclair<strong>en</strong>t les plateaux de grandesé<strong>mis</strong>sions TV, de tournées d’artistes et defestivals internationaux.Courir viteAvec huit salariés et un chiffre d’affaires de520 Keuros <strong>en</strong> 2007, réalisé à 70% à l’export,Chromlech a su innover <strong>en</strong> mariant deuxapproches souv<strong>en</strong>t antagonistes : uneécoute artistique qui se traduit <strong>en</strong>suite <strong>en</strong>solutions technologiques. Pour concevoirleurs produits, Alexandre et Juli<strong>en</strong> détourn<strong>en</strong>tdes matériaux (tissus, plexiglas…),s’inspir<strong>en</strong>t de l’univers automobile, font de laveille tous azimuts. Et cet état d’esprit s’avèrePage 10 | EKO Juin-Juillet Avril-Mai 2008 2008


l’innovation, un état d’esprit à cultiver“ Face à une concurr<strong>en</strong>celow cost, nous sommes t<strong>en</strong>usd’innover régulièrem<strong>en</strong>t,<strong>en</strong> proposantde nouveaux produits ”gagnant : deux ou trois nouveaux produitsinédits seront commercialisés cette année.« Nous essayons de courir vite, c’est le premiermoy<strong>en</strong> de déf<strong>en</strong>se chez l’humain ! », résume<strong>en</strong> souriant Alexandre Gailly.Intellig<strong>en</strong>ce collectiveCet état d’esprit se retrouve chez Novincie.Cette association a été créée <strong>en</strong> juin 2006pour développer la notion d’intellig<strong>en</strong>ceéconomique, qui recouvre tout ce quipermet à l’<strong>en</strong>treprise de se situer dansson <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t actuel ou futur, etde pr<strong>en</strong>dre ainsi une longueur d’avance<strong>par</strong> rapport à ses concurr<strong>en</strong>ts. Ses cinqmembres fondateurs - la <strong>CCI</strong> R<strong>en</strong>nes Bretagne,l’IGR-IAE, l’Union des <strong>en</strong>treprises 35,le réseau REPI (réseau <strong>en</strong>treprise propriétéindustrielle) et l’association régionaleHaute Bretagne de l’IHEDN- organis<strong>en</strong>trégulièrem<strong>en</strong>t des r<strong>en</strong>contres et des<strong>par</strong>tages d’expéri<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> sollicitant deschefs d’<strong>en</strong>treprises qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t témoignerde leur <strong>par</strong>cours. « Nous sommes dans ladémarche APM (Association pour le progrèsdu managem<strong>en</strong>t), qui consiste à faire direles choses <strong>par</strong> les pairs, afin de mieux seréinterroger <strong>en</strong>suite sur son propre métier »,souligne Christian Le R<strong>en</strong>ard, Présid<strong>en</strong>t deNovincie. Dernière initiative <strong>en</strong> date, pourle moins originale, le 16 mai : une r<strong>en</strong>contreavec le staff du Football Club de Lori<strong>en</strong>t,afin de dégager les troublantes similitudesqui exist<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre ce sport dont chacunAlexandre Gailly - Directeur Associé de Chromlechcroit <strong>par</strong>faitem<strong>en</strong>t connaître les règles,et la compétition économique : dans lesdeux cas, c’est l’intellig<strong>en</strong>ce collective quimarque des buts !À l’image de Sodicome qui fait de l’innovationle fer de lance de sa croissance (voirarticle p.12), les <strong>en</strong>treprises de toute tailleet de tout secteur ont intérêt à aborder cequestionnem<strong>en</strong>t stratégique. Désormais,des <strong>par</strong>cours et des formations spécifiquesexist<strong>en</strong>t, comme le master « Innovationet intellig<strong>en</strong>ce économique », <strong>mis</strong> sur pied<strong>en</strong> février à l’IGR et destiné à des professionnelschevronnés (voir <strong>en</strong>cadré). Etcomme le dit Woody All<strong>en</strong>, « il est tempsde s’intéresser au futur : c’est d’ailleurs làque j’ai l’int<strong>en</strong>tion de passer les années quivi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t ». Pas vous ?Le programme IE-PME monte <strong>en</strong> puissanceXDcréativ au servicede l’innovationCréativ (C<strong>en</strong>tre Europé<strong>en</strong> d’Entreprise etd’Innovation) vous accompagne dans laconstruction de votre projet de création oude développem<strong>en</strong>t d’<strong>en</strong>treprise, <strong>en</strong> id<strong>en</strong>tifiantles facteurs innovants sur le marché, ainsique la concurr<strong>en</strong>ce. Le réseau de <strong>par</strong>t<strong>en</strong>aireset d’experts de Créativ permet d’analyseravec efficacité l’offre et la demande. Cetaccompagnem<strong>en</strong>t des <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs bretonsest le meilleur moy<strong>en</strong> pour réussir un projetd’<strong>en</strong>treprise.Plusieurs déterminants peuv<strong>en</strong>tdécl<strong>en</strong>cher l’innovation :La rupture démographique : le marché deshappy-boomers est une véritable opportunitéà saisir.La globalisation des échanges : les marchésoccid<strong>en</strong>taux sont des marchés de r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t.La croissance véritable est à chercher dans lespays du Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine).Le coût de l’énergie et des matièrespremières : les process de production et deconsommation sont directem<strong>en</strong>t impactés <strong>par</strong>ces facteurs exogènes qui remett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> causeles modèles économiques fondés sur l’énergieà bon marché.La diffusion des nouvelles technologies :elles impact<strong>en</strong>t directem<strong>en</strong>t les métierstraditionnels avec le développem<strong>en</strong>t desobjets communiquants.L’évolution de la réglem<strong>en</strong>tation : lespréconisations du Gr<strong>en</strong>elle de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t,les nouvelles normes énergétiques, vontcontraindre de nombreux industriels àrep<strong>en</strong>ser leurs produits et leurs marchés.R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts auprès de Hervé Daniel✆ 02 99 23 79 00U contact@ceei-creativ.asso.frwww.ceei-creativ.asso.frAprès l’Ille-et-Vilaine, cap sur toute la Bretagne : le programme IE-PME, destiné à s<strong>en</strong>sibiliser les PMEà l’intellig<strong>en</strong>ce économique, s’ét<strong>en</strong>d désormais à l’<strong>en</strong>semble de la région. Jusqu’<strong>en</strong> mai 2010, il devraitpermettre de s<strong>en</strong>sibiliser 240 <strong>en</strong>treprises bretonnes, à travers des réunions de proximité. Et pour allerplus loin, soixante d’<strong>en</strong>tre elles bénéficieront d’un accompagnem<strong>en</strong>t personnalisé afin d’<strong>en</strong>gager desactions concrètes. « Il s’agit d’interpeller les <strong>en</strong>treprises pour qu’elles se pos<strong>en</strong>t la question de leurav<strong>en</strong>ir à moy<strong>en</strong> terme. Il y a de réels risques de fragilisation du tissu économique si cette démarch<strong>en</strong>’est pas <strong>en</strong>gagée », prévi<strong>en</strong>t Guy Canu, Présid<strong>en</strong>t de la <strong>CCI</strong> R<strong>en</strong>nes Bretagne. Une « boîte à outils »et un guide des bonnes pratiques seront disponibles sur Internet via le nouveau portail de l’intellig<strong>en</strong>ceéconomique, piloté <strong>par</strong> l’Ag<strong>en</strong>ce économique de Bretagne. Fruit d’un <strong>par</strong>t<strong>en</strong>ariat <strong>en</strong>tre l’État, le conseilrégional de Bretagne et le réseauconsulaire, ce programme bénéficied’un budget de près de 500 Keuros.R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts après de Isabelle RODRIGUEZ✆ 02 99 33 66 66 ou U irodriguez@r<strong>en</strong>nes.cci.frEKO Juin-Juillet 2008 | Page 11


l’innovation, un état d’esprit à cultiverDOSSIER DOSSIER DOSSIER DOSSIERÀ l’IGR, l’innovations’appr<strong>en</strong>d avec méthodeLe master « Innovation et intellig<strong>en</strong>ce économique » de l’IGR propose uneformation sur mesure pour les cadres d’<strong>en</strong>treprises. Point fort : la méthode.Ils sont une quinzaine de professionnels de tous horizonsà se retrouver chaque fin de semaine depuis février àl’Institut de gestion de R<strong>en</strong>nes (IGR) pour suivre uneformation inédite sur l’innovation et l’intellig<strong>en</strong>ceéconomique. « La <strong>mis</strong>e au point de ce programmeuniversitaire sur mesure a nécessité deux ans detravail », rappelle Jean-Luc Hannequin, Directeurdélégué à la stratégie et à l’innovation à la <strong>CCI</strong>, initiateurde la démarche. Sanctionné <strong>par</strong> un diplôme universitaire(master) <strong>en</strong> juillet, ce cursus vise à s<strong>en</strong>sibiliser lescadres à la culture de l’intellig<strong>en</strong>ce économique (IE).Non pas de manière théorique, mais <strong>en</strong> multipliantles <strong>mis</strong>es <strong>en</strong> situation concrètes, à <strong>par</strong>tir de casréels. Point fort de la démarche : elle établit un li<strong>en</strong>perman<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre l’innovation et l’IE, dans le cadred’une approche globale.Anticipation perman<strong>en</strong>tePierre-Alain Gachard peut <strong>en</strong> témoigner. Le Directeurdu développem<strong>en</strong>t de Bretagne Ateliers, qui fait <strong>par</strong>tiede la première promotion, apprécie la rigueur des<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts proposés. « De <strong>par</strong> mes fonctions,je me dois d’être <strong>en</strong> anticipation perman<strong>en</strong>te etj’étais déjà dans cette dynamique, mais le masterm’apporte une méthode de travail plus formalisée.Dans le cadre du projet personnel du diplôme,j’ai travaillé sur le développem<strong>en</strong>t d’un nouveauproduit qui pourrait nous permettre de diversifiernotre cli<strong>en</strong>tèle, <strong>en</strong>core à 70 % dans l’automobile »,explique Le Directeur du développem<strong>en</strong>t de cette<strong>en</strong>treprise de sous-traitance industrielle qui emploieess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t des personnes handicapées.Carole Lossouarn, Responsable du service industrieà la <strong>CCI</strong> R<strong>en</strong>nes Bretagne, qui suit aussi laformation, avec quatre autres collègues, soulignela qualité des travaux collectifs. « Nous travaillons<strong>en</strong> petits groupes <strong>en</strong> testant notre capacité àaborder le changem<strong>en</strong>t et à nous adapter face àdes situations imprévues », explique-t-elle. Plus quejamais, innovation rime avec anticipation.Sodicomesuit lesdéchets àla traceSpécialisée à l’origine dans lacollecte de déchets hospitaliers,la PME de Saint-Gilles diversifieses prestations et <strong>mis</strong>e sur latraçabilité électronique pour élargirses débouchés.Des compresses usagées, des seringuesutilisées, des doses de médicam<strong>en</strong>tsvides… Encore appelés Dasri (déchetsd’activités de soins à risques infectieux…),ces produits peu <strong>en</strong>gageants sont au cœurde l’activité de Sodicome, une PME créée àSaint-Gilles <strong>en</strong> 1994. Son métier : la collectede ces déchets hospitaliers, auprès deplus de 12 000 professionnels de santé. Enraison de risques sanitaires évid<strong>en</strong>ts, leursuivi fait l’objet d’un contrôle rigoureux.La réglem<strong>en</strong>tation impose que chaque lotcollecté soit consigné dans un formulaireadministratif <strong>en</strong> quatre exemplaires. Unprocédé très lourd, qui nécessite de vastesespaces de stockage physique, et quin’est pas à l’abri d’erreurs de saisie. Pour“ Nous avons développé unsystème électronique qui assurela traçabilité des déchets ”Philippe Le Hannier - PDG de Sodicomeaméliorer l’efficacité de ses prestations ets’ouvrir à de nouveaux marchés, le PDG deSodicome, Philippe Le Hannier, a très tôt<strong>mis</strong>é sur l’innovation. « Nous avons développéun système électronique qui assure latraçabilité des déchets. Nos cli<strong>en</strong>ts peuv<strong>en</strong>tmaint<strong>en</strong>ant suivre <strong>en</strong> temps réel <strong>par</strong> Internetle circuit de leurs déchets, de la collecteà l’élimination », explique-t-il.Page 10 12 | EKO Avril-Mai Juin-Juillet 2008 2008


l’innovation, un état d’esprit à cultiverGéo-localisationLe système ret<strong>en</strong>u consiste à équiper chaquechauffeur-livreur d’un ordinateur personnelde type PDA, et d’une imprimante. Les codesbarres des emballages sont flashés chez lecli<strong>en</strong>t, ce qui accroît la fiabilité des saisies,et grâce à l’<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t des données GPSdu point de collecte, le système autorise unegéo-localisation <strong>en</strong> temps réel.Cette innovation majeure, qui devraitêtre pleinem<strong>en</strong>t opérationnelle <strong>en</strong> janvier2009, répond aux att<strong>en</strong>tes de la cli<strong>en</strong>tèle,soucieuse de sécurité. Elle a aussi per<strong>mis</strong>de développer l’activité de Sodicome sur unautre marché : celui des D3E (déchets d’équipem<strong>en</strong>tsélectriques et électroniques).Crédibilité r<strong>en</strong>forcéeL’<strong>en</strong>treprise assure ainsi depuis quelquesmois la logistique de deux éco-organismes :Scrélec pour la collecte de piles et d’accumulateurs,et Récyclum pour les lampeset néons. Elle r<strong>en</strong>force ainsi sa crédibilitésur un marché dominé <strong>par</strong> de grandsacteurs de dim<strong>en</strong>sion internationale. LeCHU de R<strong>en</strong>nes ne s’y est pas trompé :il vi<strong>en</strong>t de lui confier la collecte des déchetsde ses quatre sites, soit près de 750 tonnes<strong>par</strong> an.XDFiche d’id<strong>en</strong>titéde Sodicome- Siège à Saint-Gilles- CA : 2,6 M euros att<strong>en</strong>dus <strong>en</strong> 2008. 80% del’activité réalisée dans les déchets médicaux- 30 salariés, dont 13 chauffeurs- 12 000 cli<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> France.interviewJean-Marc Gandon,Présid<strong>en</strong>t de Bretagne Innovation“ L’innovationdoit dev<strong>en</strong>irl’affaire de tous ! ”Vous avez <strong>par</strong>ticipé à l’organisation de la 2 ème Semaine del’innovation <strong>en</strong> Bretagne. De quoi s’agit-il ?L’objectif de cette manifestation consiste à démystifierl’innovation <strong>en</strong> faisant sa promotion <strong>par</strong> l’exemple. Ils’agit d’inciter les PME bretonnes à innover <strong>en</strong> utilisantles ressources disponibles <strong>en</strong> région. La première édition,<strong>en</strong> 2007, avait mobilisé une cinquantaine de <strong>par</strong>t<strong>en</strong>aireset accueilli 1 500 visiteurs dans 40 manifestations.Cette année, 60 <strong>par</strong>t<strong>en</strong>aires ont proposé 80 opérationsdans toute la Bretagne : confér<strong>en</strong>ces, portes ouvertes,expositions…. Il s’agit de donner une impulsion pour quel’innovation devi<strong>en</strong>ne l’affaire de tous. C’est un vecteur decroissance ouvert à tous les métiers, pas seulem<strong>en</strong>t aux<strong>en</strong>treprises technologiques ou aux grands groupes. Onl’oublie <strong>par</strong>fois, mais l’innovation peut aussi concernerl’ingénierie financière, <strong>par</strong> exemple.Quels ont été les thèmes majeurs de cette édition ?Un seul mot d’ordre : l’innovation, ça se cultive !Notre objectif est d’aider les <strong>en</strong>treprises à lever lesfreins au changem<strong>en</strong>t, qui ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t à desidées reçues. Le mot même d’innovation ne doitpas faire peur. Demain sera fondam<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>tJean-Marc GandonDirigeant de Biotrialdiffér<strong>en</strong>t d’aujourd’hui, c’est le message à faire passer dansl’<strong>en</strong>treprise. Nous avons égalem<strong>en</strong>t insisté sur le marketingde l’innovation : il faut se poser <strong>en</strong> perman<strong>en</strong>ce la question dumarché pour adapter les produits à ses att<strong>en</strong>tes et le faire savoir.Fondateur et dirigeant du laboratoire Biotrial, vousprésidez égalem<strong>en</strong>t l’ag<strong>en</strong>ce régionale Bretagne Innovation.Quels sont ses objectifs ?Nous fédérons et animons les réseaux d’appui à l’innovation.La Bretagne est la cinquième région française <strong>en</strong> matièrede recherche et développem<strong>en</strong>t, avec 4 500 chercheurs dansle secteur public et 6 000 dans le privé. Pourtant, à l’échelleeuropé<strong>en</strong>ne, nous ne sommes pas assez structurés. Il fautdonc travailler davantage <strong>en</strong> réseau, dans une logique decluster. C’est bi<strong>en</strong> l’objectif de la Semaine de l’innovation :souffler sur la braise pour transformer l’étincelle de l’idéeinitiale <strong>en</strong> produit accepté <strong>par</strong> le marchéPropos recueillis <strong>par</strong> XDEKO Juin-Juillet 2008 | Page 13


BaromètreBretagne > Ille-et-Vilainela logistique <strong>en</strong> ille-et-vilaine29 000c’est le nombre d’emplois dans le secteurde la logistique <strong>en</strong> Ille-et-Vilaine.+65 %De croissance de l’emploidans la logistique dé<strong>par</strong>tem<strong>en</strong>tale, surles 20 dernières années.37 %C’est la <strong>par</strong>t de l’ille-et-Vilainedans l’emploi logistiquede la région bretagne.47 %c’est la <strong>par</strong>t du dé<strong>par</strong>tem<strong>en</strong>t dansla surface totale de bâtim<strong>en</strong>tslogistiques <strong>mis</strong> <strong>en</strong> chantier auniveau régional.273hectaresC’est la superficie du futur pôlelogistique à l’est de R<strong>en</strong>nes. Ce projetpermettra de r<strong>en</strong>forcer la vocationlogistique interrégionale du bassinr<strong>en</strong>nais et de répondre à la pénuriede bâtim<strong>en</strong>ts logistiques.150 000c’est le nombre de mètres carrés de bâtim<strong>en</strong>ts de stockagerecherchés auprès des ag<strong>en</strong>ces immobilières de lamétropole r<strong>en</strong>naise. Cette demande se heurte à un déficitd’offre d’<strong>en</strong>viron 100 000 m². Preuve que la construction deplates-formes logistiques à R<strong>en</strong>nes a un bel av<strong>en</strong>ir.Page 14 | EKO Juin-Juillet 2008


ActualitésC<strong>en</strong>tre d’arbitrage de Bretagneéviter la judiciarisation des litiges commerciauxEn matière de litiges commerciaux, les chefs d’<strong>en</strong>treprises préfèr<strong>en</strong>t une solution rapide avec le moinsd’aléas possibles. La conciliation, la médiation et l’arbitrage répond<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t à cette att<strong>en</strong>te. En effet,ces modes alternatifs favoris<strong>en</strong>t la compréh<strong>en</strong>sion mutuelle <strong>en</strong> faisant appel à des médiateurs au fait duproblème et permett<strong>en</strong>t de trancher vite et définitivem<strong>en</strong>t.Pour répondre à ce besoin, l’Union des <strong>en</strong>treprises 35, les <strong>CCI</strong> d’Ille-et-Vilaine, l’Ordre des Avocats deR<strong>en</strong>nes, l’Ordre des Experts comptables Bretagne et la Chambre dé<strong>par</strong>tem<strong>en</strong>tale des notaires se sontassociés dans le cadre du C<strong>en</strong>tre d’arbitrage de Bretagne pour proposer de nouveaux modes de règlem<strong>en</strong>tdes litiges <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec le C<strong>en</strong>tre de médiation de R<strong>en</strong>nes.Le Salon Interoute et Ville met à l’honneur “lesvoies de demain” pour sa troisième édition, les23, 24 et 25 septembre prochains, au Parc desExpositions de R<strong>en</strong>nes.Ce r<strong>en</strong>dez-vous, qui réunit l’<strong>en</strong>semble des acteurs dela communauté routière et urbaine, aura pour thèmefédérateur “la voirie <strong>par</strong>tagée”. Services d’Etat, collectivitésterritoriales et <strong>en</strong>treprises privées auront l’occasiond’échanger avec des experts sur les <strong>en</strong>jeux nationaux,locaux, urbains et ruraux, les techniques éprouvées, lesinnovations, les aspects <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux du secteur,mais aussi les matériaux, les ouvrages d’art, les réseaux.Nouveauté 2008, le salon-congrès prés<strong>en</strong>tera la “Placede l’Innovation”, un espace extérieur inédit de 1 500 m 2reconstituant l’espace public d’une ville, une véritable<strong>mis</strong>e <strong>en</strong> scène où seront prés<strong>en</strong>tés matériels et produits.Info Plus – <strong>CCI</strong> R<strong>en</strong>nes Bretagne✆ 02 99 33 66 66 ou U infoplus@r<strong>en</strong>nes.cci.frPour <strong>en</strong> savoir plus : www.arbitrage-bretagne.comVols vacances : tout l’étéau dé<strong>par</strong>t de R<strong>en</strong>nesLes vols vacances décoll<strong>en</strong>tde R<strong>en</strong>nes tout l’été !D’ici octobre, vous avez la possibilité de vous<strong>en</strong>voler toutes les semaines vers la Crète, la Corse,l’Espagne, l’Irlande et la Tunisie.En septembre, découvrez aussi la Croatie (R<strong>en</strong>nes/Dubrovnik, les 15 et 19 septembre)ou l’Italie (R<strong>en</strong>nes/Vérone, le 23 septembre).Informations : www.r<strong>en</strong>nes.aeroport.frRéservations : <strong>en</strong> ag<strong>en</strong>ces de voyagesCeci n’est pas une place de <strong>par</strong>kingc’est une date anniversaire<strong>CCI</strong> RENNES BRETAGNEP<strong>en</strong>sez à réserver votre soirée…NOUVEAU !!!Dirigeants, cadres et collaborateurs,vous êtes invités à vous abonnergratuitem<strong>en</strong>t à la newsletterde la <strong>CCI</strong>, EKOzine.Tous les deux mois,une newsletterrepr<strong>en</strong>ant l’actualité,les nouveautés desTPE PME ou <strong>en</strong>coreles r<strong>en</strong>dez-vous à nepas manquer vous<strong>par</strong>vi<strong>en</strong>dra dans votreboîte mail. Inscription<strong>en</strong> ligne surwww.r<strong>en</strong>nes.cci.frou <strong>par</strong> faxau 02 99 33 24 28Nouvelle accréditationpour l’ESC R<strong>en</strong>nesSchool of BusinessL’organisme europé<strong>en</strong> d’accréditation EFMD(European Foundation for Managem<strong>en</strong>tDevelopm<strong>en</strong>t) vi<strong>en</strong>t de décerner à l’ESC R<strong>en</strong>nesSchool of Business le label EPAS pour sonProgramme Grande Ecole, pour une période de5 ans. Cette accréditation s’inscrit dans le planstratégique 2007-2011, adopté il y a un an <strong>par</strong>l’école de managem<strong>en</strong>t de R<strong>en</strong>nes.Déjà accréditée <strong>par</strong> la Confér<strong>en</strong>ce des GrandesEcoles et l’Op<strong>en</strong> University anglaise, l’ESC R<strong>en</strong>nesSchool of Business poursuit ainsi la reconnaissancede sa qualité académique <strong>par</strong> les grands systèmesd’accréditation internationaux. L’école poursuivracette démarche au cours des prochaines annéesafin de permettre à ses étudiants de bénéficierdes avantages des grands standards académiquesmondiaux.R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts auprès deAndrea Stephan-Blondel - ✆ 02 99 54 63 63U andrea.stephan-blondel@esc-r<strong>en</strong>nes.frwww.esc-r<strong>en</strong>nes.frEKO Juin-Juillet 2008 | Page 15


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