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AUTOROUTE DE MENTON

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Pour les autres types de matériaux, le pourcentaged'éléments fins étant inférieur à 40 %, sa teneur eneau a moins d'influence.Cependant, en onsultant le tableau IX, on constateque la moyenne des teneurs en eau des élémentsfins est toujours inférieure à la teneur en eau del'O.P.N.De plus, nous avons observé, qu'en hiver, à teneuren eau voisine de l'O.P.N., le compactage des matériauxétait rendu impossible par le phénomène de« coussin élastique », phénomène que l'on peut expliquerpar la chute des courbes C.B.R. des élémentsfins au voisinage de la teneur en eau de l'O.P.N., etpar une fluidification du mortier sous vibration.A l'inverse du compactage statique, le compactagepar vibrations semble peu sensible aux variations deteneurs en eau des éléments fins (lorsqu'elles sontinférieures à l'O.P.N.), et plus facile à faibles teneursen eau des éléments fins.4 - Etude de la corrélation. Densités en place/tassements dans le cas du flysch (tableau VI jIl n'y a pas de corrélation significative entre cesdeux facteurs. Cependant, l'équation de la droite(pratiquement horizontale) montre que la valeur dutassement, en fonction de la granularité, est telleque l'on obtient toujours une densité voisine del'O.P.N. Il y a donc compactage au refus.ConclusionsgénéralesElles sont au nombre de cinq :1. L'exécution de remblais rocheux, à forte proportionde blocs, en couche épaisse, nécessite descompacteurs puissants type ABG 10,5 t.L'exécution de remblais en matériaux fins (flysch) encouche épaisse, nécessite des compacteurs moinspuissants type Bomag BW 200.Des étalonnages préalables, prévus au C.P.S. sontnécessaires pour déterminer :- la profondeur d'influence,- le nombre de passes (Nb),- le tassement t.De même que pour le compactage statique, iln'existe pas de rouleau vibrant à usages multiples.En fonction de leur puissance, de leur conceptionet de leur principe de vibration leur utilisation estréservée aux couches épaisses ou minces, aux matériauxrocheux ou aux matériaux d'assises à fortcoefficient de frottement interne. Cette déterminationne pouvant être qu'empirique ou précisée par étalonnage.2. Il faut lier, au type de compacteur, la notion depuissance du répandeur, de façon à en augmenterl'efficacité. En fonction de la dimension des plusgros blocs et de l'épaisseur des couches, il estnécessaire de prévoir au C.P.S., une puissance derépandeur minimale. Nous pourrions conseiller, parexemple, pour des matériaux de 0,60 à 0,80 m dediamètre répandus en couche de 1 m, le D7 Caterpillar(195 CV).3. Pour les matériaux que nous avons utilisés, lateneur en eau des éléments fins semble jouer unfaible rôle dans le compactage par vibration. Lesmeilleurs résultats ont été obtenus à des teneurs eneau comprises entre 40 et 80 % de la teneur eneau de l'O.P.N. Aux teneurs en eau voisines de lateneur en eau de l'0:P.N., nous avons constaté lephénomène de « coussin de caoutchouc » empêchantde poursuivre le compactage. Cette observation estvalable pour les matériaux qui ont une courbe C.B.R.pointue et dont l'indice C.B.R. chute rapidement unpeu avant la teneur en eau de l'O.P.N. (Cf. tableauVIII, les deux dernières lignes).4. Dans le cas du flysch, seul matériau sur lequelnous avons pu faire, simultanément, des mesures dedensités et de tassement, nous avons constaté qu'ilétait facile d'obtenir, par compactage, au rouleauvibrant, des densités finales voisines de l'O.P.N. etce, quels que soient la granularité, l'état de foisonnementinitial et la teneur en eau des éléments0/12,5 mm, sous réserve que celle-ci soit inférieureà la teneur en eau de l'O.P.N.5. Les étalonnages préalables que nous avons utiliséset qui -définissent les modalités de mise enœuvre et les méthodes de contrôle en cours d'exécutionpar mesures rapides de tassement et à tempsde réponse nul, sont certainement incomplets et fontabstraction de plusieurs paramètres.Cependant, en l'absence, à notre connaissance,d'autres procédés, il nous a été possible de suivrede près l'exécution de 1 600 000 m 3 de remblaisrocheux et de préciser l'influence de deux types decompacteurs vibrants et des répandeurs.BIBLIOGRAPHIE[1] <strong>DE</strong>LAHAYE D. et <strong>DE</strong>LOBEU.E T., l'éleclrotassomètre,Bull. Liaison des Labo. Routiers P. et Ch.,30, (1968), p. 177-188.[2] Communication de LESAVRE J. Compte rendu duxvi° Congrès de Chimie pure et appliquée. Colloquesur les bases scientifiques des essais relatifsaux élastomères, aux fibres et aux plastiques.[3] VENUAT M. et PAPAOAKIS M., Contrôles et essaisde ciments, mortiers et bétons, Ed. Eyrolles(1961), p. 414.[4] ARQUIÉ G., Le compactaye routes et pistes, préfacede DREYFUS G., Ed.* Eyrolles (1970).49

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