AUTOROUTE DE MENTON
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Fig. 15 - Prétranchée de Ruffa.Flysch à stratification verticale. Dans le fond, masse jurassique.pressions appliquées par les fondations profondesn'excèdent pas la portance du flysch. Une tentativedans les éboulis de Vigna I n'a pu aboutir en raisondes difficultés de forage.REMARQUESOn constate l'importance de la reconnaissance spécifiquequi souvent fut presque contemporaine destravaux, à tel point qu'il fut parfois délicat de ladifférencier des contrôles. Les connaissances géologiqueset géotechniques du tracé n'ont pas cesséde progresser en précision jusqu'à la fin des travaux.On peut se demander s'il n'eut pas été utileet possible d'atteindre cette précision avant l'exécution.Il est certain que beaucoup de résultats auraientété valorisés par un plus grand décalage par rapportaux travaux.Il faut cependant considérer :— qu'au moment de la reconnaissance, peu d'exemplesde travaux de cette sorte existaient en Franceet que l'on était assez désarmé pour les aborder ;— que les difficultés d'accès rendaient beaucoupde travaux prohibitifs avant l'exécution des cheminsde chantiers (qui apportèrent eux-mêmes nombred'Informations) ;— que, compte tenu d'une campagne spécifique tardive,avant l'exécution des travaux, 0,1 à 0,15 %seulement du montant total avait été dépensé eninvestigations (signalons que le montant total desétudes géologiques et géotechniques, campagne spécifiquecomprise, correspond à 1,3 % environ dessommes engagées).La reconnaissance des sites de viaducs peut paraîtreun peu privilégiée par rapport à celle desterrassements et surtout à celle des tunnels. Lenombre des sondages carottés intéressant les fondationsaurait pu être réduit, en recourant davantageaux essais en place.Il est certain que la géophysique aurait pu êtreemployée plus largement ; l'électrique aurait certainementaidé à préciser les zones raillées et permisde détecter, avant les prétranchées, les zones ébouleusesisolées qui posent un problème de reconnaissanceen l'absence d'une densité de sondageprohibitive.La sismique réfraction à plus grande échelle auraitpermis des études de structure. Mais ces étudesposaient un problème d'appareillage (multitrace pourla sismique, plus puissant pour l'électrique).La diagraphie gamma ray s'est révélée un moyenbien adapté à la prospection des éboulis à conditionde disposer d'une méthode de sondage suffisammentrapide et économique.ConclusionOn pourrait donc conclure que, si l'ouvrage était àrefaire, maintenant que les difficultés des travauxet les conditions géologiques et géotechniques sontbien connues, on saurait exactement dans quellesdirections orienter les recherches.Cela apparaît comme une évidence mais les autoroutesen site montagneux ne feront que se développerau cours des années à venir. Si le mot« problèmes » est l'un des plus employés de cetexte, c'est que ceux-ci n'ont manqué à aucun stadede travail. Et si quelques éléments de solutions apparaissentà la fin des travaux, il faut verser à l'actifde cette autoroute le champ d'expérience qu'elle afourni.32
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Fig. 15 - Prétranchée de Ruffa.Flysch à stratification verticale. Dans le fond, masse jurassique.pressions appliquées par les fondations profondesn'excèdent pas la portance du flysch. Une tentativedans les éboulis de Vigna I n'a pu aboutir en raisondes difficultés de forage.REMARQUESOn constate l'importance de la reconnaissance spécifiquequi souvent fut presque contemporaine destravaux, à tel point qu'il fut parfois délicat de ladifférencier des contrôles. Les connaissances géologiqueset géotechniques du tracé n'ont pas cesséde progresser en précision jusqu'à la fin des travaux.On peut se demander s'il n'eut pas été utileet possible d'atteindre cette précision avant l'exécution.Il est certain que beaucoup de résultats auraientété valorisés par un plus grand décalage par rapportaux travaux.Il faut cependant considérer :— qu'au moment de la reconnaissance, peu d'exemplesde travaux de cette sorte existaient en Franceet que l'on était assez désarmé pour les aborder ;— que les difficultés d'accès rendaient beaucoupde travaux prohibitifs avant l'exécution des cheminsde chantiers (qui apportèrent eux-mêmes nombred'Informations) ;— que, compte tenu d'une campagne spécifique tardive,avant l'exécution des travaux, 0,1 à 0,15 %seulement du montant total avait été dépensé eninvestigations (signalons que le montant total desétudes géologiques et géotechniques, campagne spécifiquecomprise, correspond à 1,3 % environ dessommes engagées).La reconnaissance des sites de viaducs peut paraîtreun peu privilégiée par rapport à celle desterrassements et surtout à celle des tunnels. Lenombre des sondages carottés intéressant les fondationsaurait pu être réduit, en recourant davantageaux essais en place.Il est certain que la géophysique aurait pu êtreemployée plus largement ; l'électrique aurait certainementaidé à préciser les zones raillées et permisde détecter, avant les prétranchées, les zones ébouleusesisolées qui posent un problème de reconnaissanceen l'absence d'une densité de sondageprohibitive.La sismique réfraction à plus grande échelle auraitpermis des études de structure. Mais ces étudesposaient un problème d'appareillage (multitrace pourla sismique, plus puissant pour l'électrique).La diagraphie gamma ray s'est révélée un moyenbien adapté à la prospection des éboulis à conditionde disposer d'une méthode de sondage suffisammentrapide et économique.ConclusionOn pourrait donc conclure que, si l'ouvrage était àrefaire, maintenant que les difficultés des travauxet les conditions géologiques et géotechniques sontbien connues, on saurait exactement dans quellesdirections orienter les recherches.Cela apparaît comme une évidence mais les autoroutesen site montagneux ne feront que se développerau cours des années à venir. Si le mot« problèmes » est l'un des plus employés de cetexte, c'est que ceux-ci n'ont manqué à aucun stadede travail. Et si quelques éléments de solutions apparaissentà la fin des travaux, il faut verser à l'actifde cette autoroute le champ d'expérience qu'elle afourni.32