AUTOROUTE DE MENTON

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déterminations de chaque point, ce, nous le répétons,dans le cadre de l'échelle Lambert. Ces résultatsont été acquis grâce à des observations faitesau triangulateur de premier ordre DKM 3 et aussi,par l'emploi de signaux métalliques précis, comportantun dispositif spécial pour assurer leur verticalitéet leur coïncidence parfaite avec le point matérialiséau sol.2 - Plan au 1/500Le tracé définitif de l'autoroute A 8 ayant été retenud'après les études comparatives faites sur le planau 1/2 000, nous avons levé par procédé terrestre(pour les mêmes raisons qu'indiquées pour celui au1/2 000), un plan à l'échelle du 1/500 sur une bandede terrain de 80 mètres de largeur moyenne depart et d'autre de l'axe fixé dans ses grandes lignessur le plan au 1/2 000, à l'exclusion de la zonecouverte par les tunnels de la Coupière (809 mètres)et du Castellar (570 mètres).Ce plan, rattaché à la triangulation précitée, a étéutilisé à préciser le projet et à rédiger les différentespièces de son dossier d'exécution : plangénéral, profil en long, profils en travers, plansspéciaux aux ouvrages parcellaires, etc. ainsi qu'aucalcul électronique des éléments numériques despoints particuliers dudit projet.3 - Liaison des altimétries françaiseet italienneLa concordance des altimétries française et italiennen'étant pas certaine, il y avait lieu de la vérifier.A cet effet, un nivellement de haute précision a étéeffectué (emploi de niveau à micromètre et miresinvar sur crapaudines) dans lequel ont été incorporésplusieurs repères de premier ordre du « Nivellementgénéral de la France (N.G.F.) », situés enbordure de la voie ferrée vers l'Italie, ainsi que desrepères similaires du « Nivellement fondamental italien(N.F.I.) ».Les altitudes N.G.F. que nous avons déterminéespour les repères italiens, comparées à celles duN.F.I., nous ont permis de constater que ces dernièresdifféraient de —0,032 de celles du N.G.F.D'un commun accord avec les responsables italiensde l'autoroute des Fleurs, nous avons, chacun denotre côté, déterminé par un nivellement de hauteGéodimètre AGA modèle 4 en station dans le tunnel de laCoupière.précision, l'altitude d'un repère commun matérialisésur la frontière même, à la cime de la Giraude, etavons confronté nos résultats qui ont corroborél'écart précité entre nos deux altimétries, soit :altitude française de ce repère : 325,939 ; altitudeitalienne : 325,907.4 - Procès-verbaux internationauxDes procès-verbaux internationaux détailllés, relatifsaux rattachements des triangulations et des altitudesfrançaises et italiennes, mentionnant les correctifsdivers pour transposer dans la zone frontalière lesdonnées numériques de chaque projet dans le systèmevoisin, et permettant d'en étudier et préciser leraccordement, ont été dressés en commun et signéspar les représentants des deux parties.5 - Plans au 1/200 et 1/100Pour certaines études de détail, il a été levé desplans au 1/200 et 1/100 portant sur des surfacesminimes.Travauxtopgraphiques1 - Repères de niveauSoixante-et-un repères de niveau, sur buses ou surconsoles, ont été implantés hors des emprises destravaux et au plus près des ouvrages importants :têtes des souterrains, culées des viaducs et aussidans les thalwegs à proximité des piles.L'altitude de ces repères, déterminée au millimètreprès, l'a été grâce aux procédés indiqués au débutdu paragraphe 3, ci-dessus.L'altitude maximale a été de 350 mètres, mais leprofil en long en dents de scie du terrain a conduità une dénivelée cumulée de 600 mètres environ et202

des points à implanter et des possibilités de vues(précisons que ces possibilités variaient de 30 à50 mètres en fonction de la topographie et desobstacles constitués par la végétation) d'où le nomde microtriangulation donné à cette opération, destinéeà l'application des méthodes d'implantationpréconisées par la méthode du tracé électroniqueen géométrie imposée (T.E.G.I. 3 bis).Nous signalons que certains des sommets de cettemicrotriangulation n'ayant pu être placés hors desemprises de l'autoroute, parce qu'ils n'auraient paseu les vues nécessaires aux implantations premières,ont été détruits par les travaux ; d'autres l'ont étépar l'aménagement des voies d'accès au chantier,les installations diverses, les glissements de terrain,et aussi par des causes accidentelles. Ils ont été,ensuite, replacés hors des emprises après dégagementdes obstacles naturels par l'avancement destravaux de terrassements.4 - Implantations des terrassementsElles ont été réalisées par intersection à partir detrois pôles (T.E.G.I. n" 1).5 - Travaux spéciauxBalise de 6,50 ayant servi au pilotage du viaduc du Pescaïre.a exigé 2 008 points de passages pour un parcoursmesuré sur l'axe de l'autoroute égal à 10,450 km.Outre leur destination normale qui était d'assureren altimétrie la conduite des travaux, ces repèresétaient destinés à contribuer à l'étude des mouvementsrelatifs éventuels de terrain.2 - Polygonales mesurées au géodimètreCertains sommets des polygonales de plans au1/500 étant appelés à disparaître par suite des travauxde terrassements, il y avait lieu de les compléterpar des points complémentaires situés entre eux,la position de ces derniers points étant sur la successiondes crêtes coupées par le projet, et endehors des emprises. Ces points complémentairesont été déterminés par des polygonales tendues delongueurs mesurées au géodimètre. Mais les sommetsde ces polygonales étant encore insuffisantspour implanter le tracé clothoïdé dans les partiescourantes, il y avait donc lieu de compléter ceréseau primaire par un réseau secondaire de densitésuffisante. Ce problème a été résolu par microtriangulation.3 - MicrotriangulationEntre chaque point de la triangulation primitive oucomplémentaire, ont été insérés des points secondairesdéterminés par le calcul d'une chaîne simplede triangles que ces derniers constituaient. La positionde ces points a été fixée en fonction de cellePilotage desgaleriesLes entrées des galeries ont été implantées à partirdes sommets de la microtriangulation (implantationsdes terrassements contiguës), puis ont été reliéespar une triangulation spéciale étalonnée en vraiegrandeur grâce à des mesures de bases effectuéesau géodimètre, et calculées dans le système généraldes gisements.Implantation des culéeset piles de pontEn ce qui concerne les culées et les plies (avecfruits), la tolérance en X — Y des Implantations étaitégale à ± 1 cm. Bien qu'établie avec soin, la microtriangulationportant sur un terrain He très fortesdifférences de niveau atteignant 80 mètres, risquaitde ne pas correspondre à cette tolérance, ce d'autantplus qu'elle était étalonnée en échelle Lambert(Cf. § 1. b) 2, p. 201). Aussi, il a été employé uneméthode analogue à celle décrite au sujet desgaleries, et les implantations des culées et des pilesont été faites par intersection à trois visées (pourcontrôle) à partir des points triangules spécialementdéterminés à cet effet. Le nombre total des pileset des culées distinctes a été de 128.Dans certains cas où les galeries et viaducs sesuccédaient d'une manière parfaitement contigue, lestriangulations spéciales y ayant trait ont été calculéesen bloc, assurant ainsi un raccordement parfaitdes divers ouvrages.Mouvementsde terrainEn dehors des repères de niveau dont il a étéquestion, certaines zones où des mouvements d'ensemblede terrain étalent susceptibles de se produireont été balisées et la position de ces balises203

des points à implanter et des possibilités de vues(précisons que ces possibilités variaient de 30 à50 mètres en fonction de la topographie et desobstacles constitués par la végétation) d'où le nomde microtriangulation donné à cette opération, destinéeà l'application des méthodes d'implantationpréconisées par la méthode du tracé électroniqueen géométrie imposée (T.E.G.I. 3 bis).Nous signalons que certains des sommets de cettemicrotriangulation n'ayant pu être placés hors desemprises de l'autoroute, parce qu'ils n'auraient paseu les vues nécessaires aux implantations premières,ont été détruits par les travaux ; d'autres l'ont étépar l'aménagement des voies d'accès au chantier,les installations diverses, les glissements de terrain,et aussi par des causes accidentelles. Ils ont été,ensuite, replacés hors des emprises après dégagementdes obstacles naturels par l'avancement destravaux de terrassements.4 - Implantations des terrassementsElles ont été réalisées par intersection à partir detrois pôles (T.E.G.I. n" 1).5 - Travaux spéciauxBalise de 6,50 ayant servi au pilotage du viaduc du Pescaïre.a exigé 2 008 points de passages pour un parcoursmesuré sur l'axe de l'autoroute égal à 10,450 km.Outre leur destination normale qui était d'assureren altimétrie la conduite des travaux, ces repèresétaient destinés à contribuer à l'étude des mouvementsrelatifs éventuels de terrain.2 - Polygonales mesurées au géodimètreCertains sommets des polygonales de plans au1/500 étant appelés à disparaître par suite des travauxde terrassements, il y avait lieu de les compléterpar des points complémentaires situés entre eux,la position de ces derniers points étant sur la successiondes crêtes coupées par le projet, et endehors des emprises. Ces points complémentairesont été déterminés par des polygonales tendues delongueurs mesurées au géodimètre. Mais les sommetsde ces polygonales étant encore insuffisantspour implanter le tracé clothoïdé dans les partiescourantes, il y avait donc lieu de compléter ceréseau primaire par un réseau secondaire de densitésuffisante. Ce problème a été résolu par microtriangulation.3 - MicrotriangulationEntre chaque point de la triangulation primitive oucomplémentaire, ont été insérés des points secondairesdéterminés par le calcul d'une chaîne simplede triangles que ces derniers constituaient. La positionde ces points a été fixée en fonction de cellePilotage desgaleriesLes entrées des galeries ont été implantées à partirdes sommets de la microtriangulation (implantationsdes terrassements contiguës), puis ont été reliéespar une triangulation spéciale étalonnée en vraiegrandeur grâce à des mesures de bases effectuéesau géodimètre, et calculées dans le système généraldes gisements.Implantation des culéeset piles de pontEn ce qui concerne les culées et les plies (avecfruits), la tolérance en X — Y des Implantations étaitégale à ± 1 cm. Bien qu'établie avec soin, la microtriangulationportant sur un terrain He très fortesdifférences de niveau atteignant 80 mètres, risquaitde ne pas correspondre à cette tolérance, ce d'autantplus qu'elle était étalonnée en échelle Lambert(Cf. § 1. b) 2, p. 201). Aussi, il a été employé uneméthode analogue à celle décrite au sujet desgaleries, et les implantations des culées et des pilesont été faites par intersection à trois visées (pourcontrôle) à partir des points triangules spécialementdéterminés à cet effet. Le nombre total des pileset des culées distinctes a été de 128.Dans certains cas où les galeries et viaducs sesuccédaient d'une manière parfaitement contigue, lestriangulations spéciales y ayant trait ont été calculéesen bloc, assurant ainsi un raccordement parfaitdes divers ouvrages.Mouvementsde terrainEn dehors des repères de niveau dont il a étéquestion, certaines zones où des mouvements d'ensemblede terrain étalent susceptibles de se produireont été balisées et la position de ces balises203

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