n° 16 - Chambre régionale d'agriculture Midi-Pyrénées

gggggggggggggggObservations des semaines 31 et 32Tableau 2 : Pourcentages de pédoncules des pousses foliaires, involucres et coques atteints sur les parcelles deréférenceVariétésPédoncules des pousses Involucres (%) Coques (%)foliaires atteints (%)Ennis (Beauregard, 47) 62,5 87,5 12,5Ennis (Beaugas, 47) 5 75 5Pauetet (Cancon, 47) 25 7,5 0Pauetet (Pessoulens, 32) 12,5 32,5 2,5Ennis (Garlandes, 82) 25 42,5 0Les parcelles d’Ennis sont touchées sur les pédoncules et les involucres. Cela peut poser des problèmes dequalité esthétique des involucres. Les parcelles de Pauetet sont peu touchées. Les coques des deux variétés sontpeu touchées pour le moment.Analyse du risqueLe risque de taches sur les involucres et les coques d’Ennis est élevé si des épisodes pluvieux se produisent.• PuceronsProtocole d’observationsPlusieurs contrôles de présence/absence de pucerons verts et jaunes sont réalisés sur les parcelles deréférence. Une note de 0 à 3 est attribuée à chaque parcelle pour estimer les populations présentes.La correspondance des notes est la suivante :- 0 : moins de 10% d’arbres touchés- 1 : de 10 à 30% d’arbres touchés- 2 : de 30 à 80% d’arbres touchés- 3 : plus de 80% des arbres touchésObservations des semaines 31 et 32Aucun puceron vert ou jaune n’a été observé sur les parcelles de référence en Aquitaine et en Midi-Pyrénées.Analyse du risqueLes populations de pucerons sont nulles. Plus aucune parcelle ne présente de miellat. La présence de nombreuxauxiliaires (syrphes, coccinelles, cantharides, chrysopes et hyménoptères parasitoïdes) a sans doute conduit à uneautorégulation de ces ravageurs. Le risque pucerons est donc nul à l’heure actuelle." Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques,par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018 ".Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut-êtretransposée telle quelle à la parcelle. La CRAA dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les arboriculteurs pour laprotection de leurs noisetiers et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles.Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Noisette N°16 – 10 août 2012 5