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Prise en charge du polytraumatisé - Facultés de Médecine de ...

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a) pati<strong>en</strong>t instableParfois la cause <strong>du</strong> choc hémorragique est évid<strong>en</strong>te et isolée. Le blessé estdirectem<strong>en</strong>t admis au bloc opératoire. Le seul exam<strong>en</strong> pratiqué est ungroupage afin <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its sanguins. C’est le cas par exempled’une plaie <strong>de</strong> l’artère fémorale. Chaque minute compte. Le rôle <strong>de</strong>ssoignants <strong>du</strong> SAU est alors <strong>de</strong> faciliter le transfert vers le bloc opératoire,<strong>de</strong> gérer l’approvisionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> pro<strong>du</strong>its sanguins et d’accélérer l’admissionadministrative.Le plus souv<strong>en</strong>t un bilan minimum est réalisable sur le brancard <strong>de</strong>déchocage. Ce bilan va permettre <strong>en</strong> une quinzaine <strong>de</strong> minutes d’avoir lesélém<strong>en</strong>ts diagnostiques suffisants pour une décision thérapeutique <strong>de</strong>sauvetage.• groupe Rhésus et bilan sanguin (au moins hématocrite et biland’hémostase),• radiographie thoracique,• échographie abdominale au SAU.Ces 2 explorations simples et rapi<strong>de</strong>s ont pour but d’objectiver unpneumothorax, et/ou un hémothorax, un hémomédiastin, ou unhémopéritoine. Elles évit<strong>en</strong>t le recours à la tomod<strong>en</strong>sitométrie qui peutretar<strong>de</strong>r inutilem<strong>en</strong>t le geste chirurgical et nécessite <strong>de</strong> déplacer lepati<strong>en</strong>t.• une radiographie <strong>du</strong> bassin est pratiquée <strong>de</strong>vant un traumatisme à c<strong>en</strong>iveau. En prés<strong>en</strong>ce d’une fracture ou d’une disjonction, si laspoliation sanguine n’est pas expliquée par un hémothorax ou unhémopéritoine, le pati<strong>en</strong>t doit bénéficier d’une angiographie associéeév<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t à une embolisation. La réanimation volémique doitêtre “agressive” jusqu’à l’arrêt <strong>de</strong> l’hémorragie.• radiographie <strong>du</strong> rachis cervical <strong>de</strong> profil systématique <strong>de</strong>vant untraumatisme <strong>de</strong> l’extrémité céphalique.Après interv<strong>en</strong>tion chirurgicale ou embolisation, une fois le mala<strong>de</strong>“stabilisé”, le bilan lésionnel est impérativem<strong>en</strong>t complété.b) pati<strong>en</strong>t stabiliséLe pati<strong>en</strong>t stabilisé va pouvoir bénéficier d’une évaluation clinique etparaclinique plus complète. L’exist<strong>en</strong>ce ou la mise <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce d’une lésionrapi<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t chirurgicale fait différer les exam<strong>en</strong>s non immédiatem<strong>en</strong>tindisp<strong>en</strong>sables (petite traumatologie).16

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