12.07.2015 Views

Volume 7 no 1 - Hôpital Rivière-des-Prairies

Volume 7 no 1 - Hôpital Rivière-des-Prairies

Volume 7 no 1 - Hôpital Rivière-des-Prairies

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

l’Inter-missionest publié 4 fois l'an par leService <strong>des</strong> communications del'<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>7070, BOUL. PERRASMONTRÉAL (QUÉBEC)H1E 1A4514 323-7260 poste 2088www.hrdp.qc.caRédactrice en chefJohanne Gag<strong>no</strong>nRédacteursFarnel FleurantStéphane TrépanierCollaboration à la rédactionFrance BeaudoinLine BellavanceJacques BlaisTommy ChevretteCarole LangloisLucie LaurentRévision correctionFrance BeaudoinConception graphiqueJohane RoyImpressionImprimerie Héon & Nadeau ltéeDépôt légal :Bibliothèque nationale du QuébecISSN : 1705-4575Les opinions émisesdans L'Inter-mission n'engagent en rienle Conseil d'administration del'<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>.L’art, un moyen d’expression vibrant!Émile Nelligan, par sa fragile santé mentale, a su exprimer ses états d’âmepar une poésie fascinante qu’il <strong>no</strong>us a laissée en héritage. L’art est le don <strong>des</strong>gens qui laissent émerger l’artiste en eux; Émile Nelligan était de ceux-là, toutcomme les artistes peintres et écrivains de la grande famille du centreLes Impatients.Les Impatients, dont la mission est l’offrir un lieu d’expression artistique auxpersonnes souffrant de problèmes de santé mentale et de favoriser leséchanges avec la communauté par la diffusion de leurs réalisations, s’est faitconnaître via plusieurs vernissages et expositions itinérantes. Depuisquelques années, la production du coffret « Mille mots d’amour » lui a conféréune reconnaissance artistique et un rayonnement à la hauteur <strong>des</strong> talents<strong>des</strong> artistes qu’il représente.À l’instar de ses partenaires, l’<strong>Hôpital</strong> Louis H. Lafontaine, l’Institut Philippe-Pinel et l’Institut Douglas, l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> croit à ce mode d’expressionlibérateur qu’est l’art. En ce sens, depuis près de 5 ans, il contribueau financement de l’organisme Les Impatients. Cette année, l’appui <strong>des</strong> centreshospitaliers de soins psychiatriques (CHSP) s’est traduit par une collaborationà une magnifique œuvre collective. Les patients qui souhaitaient participerà l’œuvre étaient invités à peindre sur <strong>des</strong> panneaux de bois mesurant1,35 m, devenant les pièces d’un immense casse-tête. Sous le thème« Un embarquement pour l’amour fou », l’œuvre a pris la forme d’un immensebateau accosté dans le hall d’entrée de la Place <strong>des</strong> Arts. Il est demeuré ence port dans l’attente de votre visite du 5 février au 18 mars. Nombreux ontété les visiteurs à apprécier le talent de <strong>no</strong>s artistes <strong>des</strong> Programmes depédopsychiatrie et <strong>des</strong> troubles neurodéveloppementaux. Qui sait, cettevisite aura peut-être fait émerger l’artiste en eux!Au <strong>no</strong>m de la Direction de l’établissement et du Conseil d’administration,merci aux intervenants qui ont cru en ce projet majeur; grâce à votre détermination,vous avez contribué à faire de <strong>no</strong>s jeunes <strong>des</strong> artistes dont l’œuvres’est avérée splendide!À vous tous, chers lecteurs, bonne promenade au gré <strong>des</strong> pages de ce tout<strong>no</strong>uvel Inter-Mission haut en couleur!INTER-mission PAGE 3


L’infrarouge, UNE TECHNOLOGIE PROMETTEUSEEMPLOYÉE POUR LA TOUTE PREMIÈRE FOISAUPRÈS DES PATIENTS TEDPar Stéphane TrépanierLes patients aux prises avec un trouble envahissant du développement (TED)avec déficience intellectuelle sont souvent incapables de parler de la douleurqu’ils ressentent. Pire, il leur arrive de ne manifester aucun signe de souffrance.Dans ces cas, il faut chercher à tâtons, si<strong>no</strong>n deviner ce qui se passe. L’infrarougepourrait aider à y voir plus clair et à comprendre les malaises qui se cachentderrière le mur du silence. Depuis décembre dernier, un projet de recherche entrel’Université Carleton et l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> vient donner de l’espoir à cespatients qui ont mal. Grâce à cette tech<strong>no</strong>logie <strong>no</strong>n invasive, le voile pourraitenfin se lever sur quelques douleurs sour<strong>des</strong>.Le 13 décembre 2007, se signait leprotocole d’entente de recherchessur l’utilisation de l’infrarouge pourla détection de la douleur entrel’Université Carleton et l’<strong>Hôpital</strong><strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>. Une signaturequi pavait la voie à l’utilisation pour lapremière fois d’une camérainfrarouge de troisième génération<strong>des</strong>tinée à identifier les sourcespotentielles de la douleur chez laclientèle TED.Cartographier la chaleur du corpspour détecter la douleurCouplé à un logiciel de visualisation,ce « thermomètre à distance » permetde distinguer les zones froi<strong>des</strong> etchau<strong>des</strong> du corps humain, un indicateur<strong>des</strong> sites de la douleur. Ainsi, encomparant les zones particulièrementchau<strong>des</strong> ou froi<strong>des</strong> ou en constatantune asymétrie calorique surl’image produite, on peut confirmerou émettre une hypothèse deINTER-mission PAGE 4douleur. Comme le souligne MichelRolland, chef d’unité au Programme<strong>des</strong> troubles neurodéveloppementaux,« cette méthode est appropriéepour détecter les douleurs musculairesou articulaires, les tumeurs <strong>des</strong>urface, les problèmes cutanés, lesmigraines, les maux de dents, lesotites et certaines douleurs neurogènes». L’infrarouge n’est toutefoispas en mesure de sonder le corpsen profondeur, ce qui restreint son


emploi aux maux plus en surface. Seslimites ne diminuent cependant enrien les attentes optimistes que cettetech<strong>no</strong>logie suscite, ne serait-ce queparce qu’elle élargit les horizonsd’une clientèle pour laquelle il est difficilede trouver <strong>des</strong> solutions.Une technique sans contrainteet sans douleur pour le patientL’avantage de cette tech<strong>no</strong>logieréside dans le fait qu’elle n’est pasinvasive, qu’elle scrute le patient sansle toucher ni le contraindre, et qu’elleest suffisamment souple et légèrepour être transportée dans l’environnementdu patient, si nécessaire.Dans le cas d’un patient TED qui estsouvent rébarbatif aux contacts, c’estun atout certain. De plus, elle peutêtre utilisée avec une personne enmouvement, ce qui évite d’immobilisercontre son gré un client pourqui la contrainte est pénible.Un protocole à bâtir etun logiciel à raffinerParce que c’est la toute première foisqu’on l’utilise auprès de la clientèleTED, cette tech<strong>no</strong>logie aura à s’arrimeraux outils diag<strong>no</strong>stiques déjàexistants pour trouver la place qui luirevient à l’HRDP. Il faudra bâtir unprotocole d’utilisation, standardiserl’examen, se familiariser avec lamanipulation de la caméra et l’interprétation<strong>des</strong> images recueillies,définir et réajuster les critères d’admissibilité,etc. De beaux défis. Unesalle d’examen sera aussi spécialementaménagée. Pour sa part,l’Université Carleton travaillera deconcert avec l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> dans le but de développer unlogiciel pour faciliter l’identification<strong>des</strong> zones sensibles. On espère ainsidévelopper un programme qui viendrasoutenir les professionnels etmédecins dans l’interprétation <strong>des</strong>images produites. Et sous l’égide duComité d’éthique de la recherche, onconstituera une base de données quiservira la recherche clinique.Comprendre ce qui induit larupture de fonctionnementLa clientèle TED ciblée pour l’infrarougeprésente habituellement <strong>des</strong>modifications dans son comportement.Ce peut être un signal d’alarme.On peut soupçonner que ladouleur est en cause. Il peut s’agir dechangements qui se manifestent par<strong>des</strong> réveils la nuit, une hausse del’agressivité, <strong>des</strong> refus répétés etinhabituels aux consignes, <strong>des</strong>épiso<strong>des</strong> d’automutilation, etc. Dansles cas d’automutilation, l’infrarougepourrait être utile pour vérifier unehypothèse de renforcement sensoriel.Par exemple, il arrive qu’un patients’inflige <strong>des</strong> blessures pour « distraire» sa souffrance. En se frappant,il s’administre en quelque sorteune dose d’endorphine pour engourdirson mal. En l’absence de résultatsprobants aux investigations courantes,l’infrarouge pourrait aider à identifierl’origine du problème et conduireéventuellement à un traitementde choix.INTER-mission PAGE 5La caméra infrarouge ne remplacetoutefois pas les examens habituels.Complémentaire, elle s’y ajoute.Avant d’y avoir recours, il faut nécessairementprocéder au préalable àune analyse fonctionnelle et psychophysiologique,une évaluation enphysiothérapie et administrer unquestionnaire spécialement conçupour les jeunes qui présentent<strong>des</strong> difficultés de communication(l’échelle d’évaluation NCCPC-RNon-communicating Children’s PainChecklist-Revised). Un passage obligépour s’assurer que la requête estjustifiée et bien documentée.Enthousiasme et espoirComme le souligne Michel Rolland,« cela <strong>no</strong>us permet d’aller voir sous lecapot, de briser la barrière du langageet de proposer <strong>des</strong> pistes à explorerpour <strong>des</strong> patients pour lesquels <strong>no</strong>ussommes incapables de trouver lacause de leurs maux ». Le projet suscitebeaucoup d’espoir et d’enthousiasme.Les champs d’exploration sontprometteurs. La tech<strong>no</strong>logie ouvreaussi la voie à <strong>des</strong> domaines derecherche qui restent à explorer,comme les problèmes de thermorégulation,un phé<strong>no</strong>mène parfoisremarqué chez les autistes.L’infrarouge pourrait aider à en comprendrel’origine.L’entente entre l’Université Carletonet l’HRDP est re<strong>no</strong>uvelable annuellement.On souhaite qu’elle se prolongepour de <strong>no</strong>mbreuses années.Déjà, l’expérimentation préliminaireest encourageante. Pour un « patienttémoin », la caméra infrarouge a permisde localiser une zone sensible.Quelque temps après, le patient s’estplaint d’une douleur exactement aumême endroit. La tech<strong>no</strong>logie a doncpermis de devancer le délai de communication.Dans le même ordred’idées, au hasard <strong>des</strong> mouvements etessais de caméra, une employée estpointée. On remarque une asymétriethermique. On venait d’identifierson mal de tête… Preuve que leprojet commence déjà à tenir sespromesses.


Le protocole d’ententeavec l’Université CarletonLe protocole d’entente est proposé dans une perspective dedévelopper une étroite collaboration dans le cadre dudéveloppement du potentiel de recherches associées àl’utilisation de l’infrarouge pour la détection de la douleurchez une clientèle présentant <strong>des</strong> troubles envahissants dudéveloppement.OBJECTIFSFormaliser une entente de collaborationpar les établissements partenairesdans le cadre de travaux conjointsmenant à une utilisation optimalede la détection de la douleurpar <strong>des</strong> équipements infrarougesd’une part, et de l’élaboration etl’actualisation de projets derecherche en découlant d’autre part.Favoriser <strong>des</strong> activités scientifiquesconjointes <strong>des</strong> établissements partenairesafin de permettre l’accroissementde l’intérêt scientifiqueet <strong>des</strong> recherches multidisciplinaireset multiméthodologiques conséquentes.Renforcer les indicateurs de performance(meilleures pratiques, subventions,bourses, publications).Inciter à la transmission <strong>des</strong> connaissances,répondre aux besoins en formation<strong>des</strong> professionnels de lasanté <strong>des</strong> établissements partenaires,encourager le partenariat entrechercheurs et cliniciens, contribuer àla formation de la relève enrecherche.LES PARTICIPANTSAU PROJETResponsables administratifsLYNN GRÉGOIREDirectrice administrative duProgramme <strong>des</strong> troubles neurodéveloppementauxde l’<strong>Hôpital</strong><strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>DARLENE GILSONDirectrice du Service de larecherche de l’Université CarletonResponsables de rechercheMICHEL ROLLANDChef de l’unité 104 duProgramme <strong>des</strong> troubles neurodéveloppementauxde l’<strong>Hôpital</strong><strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>MONIQUE FRIZEProfesseur « Systems andComputer Engineering » del’Université CarletonDans le cadre de la Semaine nationale de préventiondu suicide, le Service de recherche del’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> a tenu, le 8 février2008, un colloque scientifique sur les conduitessuicidaires chez les jeunes. Près de 300 personnes,principalement <strong>des</strong> professionnels de la santé et<strong>des</strong> services sociaux, ont répondu à l’invitation. Àcette occasion, huit conférenciers de réputationinternationale ont fait état <strong>des</strong> dernières avancéesconcernant les facteurs de risque, les facteurs deprotection et les interventions liées auphé<strong>no</strong>mène du suicide chez les jeunes. Le succèsde l’événement ouvre la voie à l’organisation d’uncolloque thématique annuel par le Service de recherche de l’HRDP. L’an<strong>no</strong>nce du prochain colloque et de son sujetest donc à surveiller dans les numéros à venir de l’Inter-Mission. PRÉPAREZ VOS AGENDAS!INTER-mission PAGE 6


UNE SALLE DE CONDITIONNEMENT PHYSIQUE FLAMBANT NEUVECHRONIQUE DES SAINES HABITUDES DE VIEPar Stéphane TrépanierLa rumeur l’an<strong>no</strong>nçait depuis déjà un certain temps. La voilà enfin arrivée. Plus belle, plusgrande et mieux équipée que jamais. Vous l’aurez deviné, il s’agit de la fameuse et toute<strong>no</strong>uvelle salle de conditionnement physique de l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>. L’incontournablelieu où les résolutions santé pourront désormais se réaliser... à peu de frais!Ce local vaste, climatisé et bienéclairé est rempli de tout ce qu’il fautpour combler l’amateur de pulsationset l’adepte de la bonne forme. Vélosstationnaires, elliptiques, tapisroulants, rameur, poids et altères,équipements de musculation, ballonsd’exercice et accessoires d’entraînementn’attendent que les <strong>no</strong>uveauxabonnés pour dispenser leurs bienfaitsphysiologiques.Sur la planche à <strong>des</strong>sin depuis l’automne2006, le projet est issu duComité paritaire qualité de vie au travail,lui-même né de la volonté conjointe<strong>des</strong> instances syndicales etpatronales de doter l’<strong>Hôpital</strong> d’unmoyen pour améliorer le bien-être dupersonnel et promouvoir les saineshabitu<strong>des</strong> de vie. Conçue pourrépondre aux besoins de chacun,cette salle devrait satisfaire autant lesambitions du muscle relâché quidésire se raffermir, que du fervent del’effort cardiovasculaire intense, enpassant par celles plus mo<strong>des</strong>tes dusédentaire qui souhaite doucementaméliorer sa condition physique.L’HRDP a investi 30 000 $ pourl’aménagement de cette toute <strong>no</strong>uvellesalle située au sous-sol. Outrel’ajout d’équipements, le lieu bénéficie<strong>des</strong> avantages d’une grande fenestration,d’un abreuvoir, de la climatisation,d’un revêtement de sol ainsique de la présence d’un téléviseur etd’un système de son. Bref, l’effortpourra s’accomplir en tout confort.INTER-mission PAGE 10Un projet auquel s’associela FondationLa Fondation les petits trésors estpartenaire du projet. Pour l’occasion,elle a créé un fonds <strong>des</strong>tiné à la qualitéde vie où les membres du centredéposeront leur contribution, à raisonde… 2 $ par paie, soit à peine52 $ par année. La Fondation a déjàinvesti plus de 3600 $ pour l’achatd’équipements.Ouvert 7 jours sur 7, 24 heures parjour, la salle est à même de recevoirl’ensemble du personnel et de luioffrir une plage horaire d’exerciceadaptée à la réalité de la conciliationtravail/famille. L’abonnement comprendégalement une séance d’initiationà l’utilisation <strong>des</strong> appareils, his-


Nouveaux partenairesPOUR LA FondationPAR JACQUES BLAISLors de la remise de la bourse à l’heureuse récipiendaire.De gauche à droite :André Vachon, directeur général de la Fondation les petits trésors,Michel Lapointe, directeur général de l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>,Sylvie Fortin de la Fondation André Dédé Fortin, Lyne Desrosiers <strong>no</strong>trerécipiendaire et chercheuse à la Clinique <strong>des</strong> troubles de l’humeur du Programme depédopsychiatrie de l’HRDP, Hélène Fortin de la Fondation André Dédé Fortin,Roger Godbout, chef du Service de recherche de l’HRDP et Jean-Jacques Breton,pédopsychiatre et responsable de la Clinique <strong>des</strong> troubles de l’humeur du Programmede pédopsychiatrie de l’HRDP.Grâce à la contribution de <strong>no</strong>uveaux partenaires, la Fondation les petitstrésors permet à l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> d’amorcer la réalisationde grands projets.D’abord, la famille De Serres, représentée par M. Marc De Serres, aremis la somme de 5500 $ pour le réaménagement d’un local sensoriel.En lien avec la clientèle issue <strong>des</strong> communautés culturelles diverses, laFondation EJLB, par l’entremise de son directeur général M. RobertAlain, a permis de débuter la traduction de documents en anglais,espag<strong>no</strong>l, italien, créole, arabe, tamoul et vietnamien. Un montant de25 000 $ a été octroyé pour faciliter la compréhension <strong>des</strong> élémentsprésentés par les cliniciens.Concernant la prévention du suicide chez les jeunes, une alliance a étécréée avec la Fondation André « Dédé » Fortin. Cette dernière, conjointementavec la Fondation les petits trésors de l’HRDP, a offert unebourse d’étude de 5 000 $ lors du colloque scientifique sur les conduitessuicidaire qui se tenait le 8 février dernier. Cette initiative avait pour butde consolider les efforts avec les organismes qui partagent les mêmespréoccupations.Soulig<strong>no</strong>ns de plus la générosité de six autres partenaires qui, au cours<strong>des</strong> dernières semaines, ont cumulé un appui financier de l’ordre de12 000 $, soit : Cogeco, Janssen Ortho, la Fondation communautaireCanadienne-Italienne, la Fondation Céline Dion, laFondation de la famille J.W. McConnell, la Fondation LuigiLiberatore, la Fondation Ultramar et L’Industrielle Alliance.L’année 2008 s’avère prometteuse puisque parmi les fondations privées,les fondations corporatives et le milieu <strong>des</strong> affaires, plus de 40 partenairesont déjà exprimé la volonté de poursuivre les discussions et ainsiavoir l’occasion d’inscrire la cause de la santé mentale <strong>des</strong> jeunes à leuragenda sociétal.C’ÉTAIT LE LUNDI 26 NOVEMBRE AUCABARET DU CASINO DE MONTRÉAL ETLE MARDI 27 NOVEMBRE 2007 AUTHÉÂTRE PETIT CHAMPLAIN DE QUÉBECQU’A EU LIEU LA TROISIÈME ÉDITION DELA GRANDE DÉGUSTATION, ACTIVITÉBÉNÉFICE MAJEURE DE LA FONDATIONLES PETITS TRÉSORS. EN TOUT,PLUS DE 400 INVITÉS SE SONTRASSEMBLÉS POUR AMASSER150 000 $ DE PROFIT POUR LASANTÉ MENTALE DESENFANTS DU QUÉBEC.Le succès qu’a connu cette activité bénéficea été rendu possible grâce aux présidentsd’honneur, M. Yves Devin, directeurgénéral de la Société de transport deMontréal, M. Louis Massicotte, Fondateurde Medical Intelligence et Mme ClaudeThibault, journaliste et animatrice au réseauTVA-Québec ainsi qu’aux commanditairesde l’évènement : Alcoa Canada Premièrefusion, Auto<strong>des</strong>k Canada, Casi<strong>no</strong> de Montréal,Centre Bell, CGI, Desjardins Sécurité financière,GM Développement, HKDP-Communications etaffaires publiques, Horizons Enfance Air Canada,Lindsay Internationale, Medical Intelligence,Mercer, Quebecor Inc., Société <strong>des</strong> alcools duQuébec, Société de transport de Montréal, ThéâtrePetit Champlain, Zone 3. Un merci tout particulierà M. Yvon Deschamps ainsi qu’auxpartenaires, bénévoles, donateurs etparticipants!INTER-mission PAGE 14


La Grande dégustation troisième éditionLa Fondation les petits trésors de l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> recueille 150 000 $ net.CASINO, 26 NOVEMBRE 2007Paul Dupont-Hébert, membre du Conseil d’administrationde la Fondation et vice-président Spectacles et créationà Zone 3, remet le cadeau au président d’honneurde La Grande dégustation à Montréal, Yves Devin, aussimembre du Conseil d’administration de la Fondation etdirecteur général de la Société de transport de Montréal.Un cadeau bien spécial puisque c’est une œuvreréalisée par un jeune patient de l’HRDP.Notre président d’honneur, Yves Devin a parlé decette cause de façon très touchante. Le voici en compagniede Marie Grégoire, vice-présidente de laFondation, Matthieu Cosse, œ<strong>no</strong>logue et invitéd’honneur, Yves Devin, président d’honneur etdirecteur général de la STM et Philippe Cabrel,vigneron et frère de Francis Cabrel.CRÉDIT PHOTO LOUIS-ÉTIENNE DORÉDeux <strong>des</strong> trois marraines de la Fondation, SophiePrégent, maître de cérémonie, et Patricia Paquin,posent pour l’occasion en compagniede Paul Dupont-Hébert.Une soirée haute en émotion où Patrick Bruel et ClaudeDubois étaient visiblement heureux de se revoir.L’encan silencieux a permisd’ajouter près de 5 000 $ aumontant total amassé grâce à lagénérosité <strong>des</strong> participants.THÉÂTRE PETIT CHAMPLAIN, 27 NOVEMBRE 2007CRÉDIT PHOTO SIMON CLARKPaul Dupont-Hébert, membre duConseil d’administration de laFondation et vice-présidentSpectacles et création à Zone 3,présente un cadeau auxcoprésidents d’honneur de La Grande dégustation à Québec.Encore une fois, le cadeau remis est une œuvre d’un jeunepatient de l’HRDP.Nos coprésidents d’honneur àQuébec, Louis Massicotte, fondateurde Medical Intelligence et ClaudeThibault, journalisteet animatrice au réseauTVA-Québec, ont parlé avec éloquence <strong>des</strong> enfants auxprises avec <strong>des</strong> problèmes de santé mentale ainsi que de l’importance et dupouvoir de faire une différence pour ces petits trésors.Notre encanteur pour l’occasion,le chanteur Martin« Elvis » Fontaine, s’est donnéun malin plaisir à interpréterquelques succès avecPatrick Bruel.En fin de soirée, <strong>no</strong>s marraines de laFondation ont le sourire aux lèvrespour une dernière photo. SophiePrégent et Sylvie Lauzon, encompagnie de Martin Fontaine.Après La Grande dégustation, les « VIP » étaient conviés auFoyer supérieur du Théâtre Petit Champlain afin de dégusterchampagne et fines bouchées. De gauche à droite, LouisMassicotte et Claude Thibault, coprésidents d’honneur, AndréVachon, directeur général de la Fondation, Geneviève Marcon,membre du Conseil d’administration de la Fondation et copropriétaireavec Jean Campeau de GM Développement à Québec.INTER-mission PAGE 15


PARTAGEONS NOTRE SAVOIR suite(TDAH) et les résultats suggèrent un déficit central dela propension au sommeil. De plus, Younez Zeroualiet les coauteurs Roger Godbout et Boutheina Jemelont présenté une affiche qui montrait que le sommeilparadoxal est nécessaire à la restauration <strong>des</strong> mécanismesde l’attention dite « automatique». Finalement,Roger Godbout a offert une session sur l’accréditationet la certification en sommeil pour les tech<strong>no</strong>logistesen électrophysiologie médicale.Ce déplacement de près de 30 heures d’avion a e<strong>no</strong>utre été rentabilisé par différents contacts formels etrencontres que j’ai pu établir « Down Under ». Je mesuis rendu à Sydney (3800 km au sud de Cairns) afinde rencontrer les chercheurs et cliniciens du Centre derecherche sur l’anxiété de l’Université Macquarie, dontle Dr Ron Rapee (directeur du Centre de recherche),Dr Jennifer L. Hudson (Senior Lecturer & ResearchFellow, Dept. of Psychology), Dr Carolyn Schniering(Clinical Psychologist & Lecturer, Dept. ofPsychology), Dr Jonathan Gascon et Dr Gamble.Plusieurs sujets ont été discutés dont le traitement del’anxiété chez les enfants et adolescents, le traitementde l’anxiété avec <strong>des</strong> éléments dépressifs, l’inclusion<strong>des</strong> parents dans le traitement <strong>des</strong> enfants, les problèmesliés au sommeil chez les adolescents et enfantsanxieux et finalement l’approche psychophysiologiquecomme traitement chez les enfants présentant untrouble anxieux.Le congrès aura permis à certains d’entre <strong>no</strong>us d’apprendrede <strong>no</strong>uvelles stratégies d’intervention et d’évaluation.D’autres ont établi <strong>des</strong> échanges qui ontpermis de discuter sur certaines interventions uniquesau Programme de pédopsychiatrie de l’HRDP, soit lathérapie d’autorégulation par les activités d’aventure(T3A pour les intimes!) en plus de les comparer auxdonnées probantes <strong>des</strong> chercheurs internationauxreconnus. Les échanges ont été fructueux et ont déjàinfluencé l’approche physiologique dans les évaluations<strong>des</strong> patients. Le prochain congrès sera présentéau Japon en 2011. Préparez-vous, l’HRDP arrive…Depuis les débuts de sa carrière,Jocelyne Grenier est spécialement concernéepar le travail du pharmacien en équipe <strong>des</strong>oins tant en milieu psychiatrique qu’enmédecine physique.Sous la supervision deM. Marc Labonté,chef <strong>des</strong> unités 106 et 206,mesdames Katy Lévesqueet Annick Gauthier agissentà titre de chef adjointe cliniqueà ces unités.INTER-mission PAGE 18


Bienvenue chez <strong>no</strong>usL’équipe de la pharmacie accueille Mme Jocelyne GrenierLe chef du Département de pharmacie, M. Gilles Trottier, ainsi que les membres de sonéquipe sont heureux d’accueillir Mme Jocelyne Grenier à titre de pharmacienne.Graduée de l’Université de Montréal en 1976 (baccalauréaten pharmacie) et en 1977 (diplôme en pharmacied’hôpital), Jocelyne Grenier possède plus de 25 annéesd’expérience. Après avoir effectué sa résidence en pharmacieà l’<strong>Hôpital</strong> Notre-Dame de Montréal et travaillé àla Cité de la Santé, Mme Grenier a œuvré à l’<strong>Hôpital</strong> duSacré-Cœur où elle a d’ailleurs passé la majeure partie <strong>des</strong>a carrière, puis au CSSS d’Ahuntsic et Montréal-Nord,site Fleury. C’est avec enthousiasme qu’elle a choisi demettre à profit son expertise en psychiatrie à l’HRDP.Depuis les débuts de sa carrière, Mme Grenier est spécialementconcernée par le travail du pharmacien enmilieu psychiatrique. Elle a été impliquée pendant de<strong>no</strong>mbreuses années au Pavillon Albert-Prévost et a<strong>no</strong>tamment offert <strong>des</strong> cours de groupe sur la médicationaux patients en hôpital de jour et sur les unités de soinsprincipalement en psychogériatrie, et à ceux atteints dedépression, de schizophrénie et de troubles de la personnalité.Depuis son arrivée à l’HRDP, Jocelyne Grenier s’estengagée dans les Comités Soins infirmiers-pharmacie etPharmacologie et thérapeutique où elle travaille à développerdivers outils pour encadrer la pratique. L’implicationclinique du pharmacien auprès <strong>des</strong> équipes soignantes,la formation et l’encadrement de la relève figurent parmises préoccupations. Somme toute, la <strong>no</strong>uvelle pharmaciennecompte bien participer au déploiement de laressource pharmaceutique au sein <strong>des</strong> équipes de soinsde l’HRDP.Deux <strong>no</strong>uvelles chefs adjointes cliniques en pédopsychiatrieC’est avec grand plaisir que l’HRDP accueille Mmes Annick Gauthier et Katy Lévesqueà titre de chefs adjointes cliniques aux unités 106 et 206.C’est en <strong>no</strong>vembre dernier que Mme Gauthier intégraitses <strong>no</strong>uvelles fonctions. Infirmière de formation,Annick Gauthier joue un rôle de soutien clinique etadministratif au sein <strong>des</strong> unités. Elle se dit ravie de pouvoirexercer cette fonction qui lui permet de relever de<strong>no</strong>uveaux défis tout en demeurant près de la clientèle :« J’adore la pédopsychiatrie et j’aime <strong>no</strong>s patients. J’ai l’impressiond’en faire un peu plus à chaque jour pour contribuer à leurmieux-être », de souligner la <strong>no</strong>uvelle gestionnaire.Avant d’être <strong>no</strong>mmée chef adjointe clinique, AnnickGauthier a travaillé à l’unité d’admission à titre d’infirmière(de jour) ainsi qu’à la Clinique d’interventionauprès <strong>des</strong> jeunes ayant un trouble anxieux (CITA).L’expérience clinique de Mme Gauthier lui permettracertainement d’assister les équipes soignantes et deprendre <strong>des</strong> décisions éclairées au quotidien.Sous la supervision de M. Marc Labonté, chef <strong>des</strong>unités 106 et 206, Mme Katy Lévesque agit également àtitre de chef adjointe clinique aux unités 106 et 206.Katy Lévesque s’est jointe à l’HRDP en janvier dernieraprès avoir travaillé au Centre Miriam à titre d’infirmièrependant près de 20 ans. Mme Lévesque a occupé lespostes de gestionnaire de cas, responsable <strong>des</strong> soins <strong>des</strong>anté, responsable du transfert <strong>des</strong> usagers de l’HRDP(lors de la désinstitutionnalisation) et chef du service àl’Internat Perras. L’infirmière, qui a longtemps travaillédans la communauté, est très appréciée <strong>des</strong> usagers et deleur famille. Elle a également démarré une clinique psychiatriqueavec le Dr Goineau et œuvré auprès de laclientèle adolescente : « L’appui et les encouragements duDr Goineau ont <strong>no</strong>urri ma passion pour la santé mentale et lesjeunes, ce qui m’a incitée à persévérer dans cette voie et à joindrel’équipe de l’HRDP », de conclure Katy Lévesque.INTER-mission PAGE 19


Amar Tadjine,Ronald Girard,Luc Rouleau,Johanne Gag<strong>no</strong>n,Christine Cotineau.par Johanne Gag<strong>no</strong>nServeurs, logiciels, accès courriel,branchements en réseau, migration… peu importel’origine et la complexité d’un problème informatique,l’essentiel c’est de lui trouver une solution!Depuis quelques décennies, l’informatique s’est tailléeune place au sein de la pyramide <strong>des</strong> besoins primaires,comme manger, boire et dormir! Partie intégrante duquotidien, elle est même pour plusieurs d’entre vous l’ultimeoutil de travail! Mais, <strong>no</strong>us le savons tous, et particulièrementdepuis le spectre du bogue de l’an 2000, lessystèmes informatiques ne sont pas pour autant infaillibles.Lorsqu’en arrivant au bureau, le seul signe de collaborationde votre ordinateur se résume en un bref messagede type : « Le serveur ne répond pas », avouezqu’une panique teintée de colère se loge au creux de votreestomac. Comment allez-vous pouvoir remettre à tempsvotre document si ce (L&?/&?N%/ L) système ne fonctionnepas? Votre vie professionnelle risque de s’effondrer!L’heure est grave, il vous faut de l’aide maintenant!Le GUI à votre serviceINTER-mission PAGE 20Mais à tout problème, il y a une solution! Le 2095, postetéléphonique du guichet unique en informatique (GUI),permet aux employés de l’HRDP d’avoir accès à l’expertised’un technicien spécialisé qui mettra tout en œuvrepour régler le problème et apaiser les angoisses!Ils sont quatre techniciens spécialisés au Service informatiquede l’HRDP : Christine Cotineau, chef d’équipe; LucRouleau, spécialiste de la réseautique; Ronald Girard, spécialiste<strong>des</strong> logiciels cliniques; et finalement AmarTadjine, le spécialiste polyvalent qui touche à tout! Bienqu’ils aient un champ d’expertise propre, ils peuvent toutfaire! C’est ainsi qu’à tour de rôle, ils sont attitrés auGUI.


Instauré il y a quelques mois, le GUI permet de centraliserles deman<strong>des</strong>, de leur donner une priorité et de répondreplus rapidement aux clients. Selon les besoins, deuxportes d’entrée pour le GUI s’offrent aux utilisateurs :le poste téléphonique 2095 ou l’adresse courriel« hrdp informatique ».Les problèmes ponctuels, tels que <strong>des</strong> logiciels qui nefonctionnent pas, <strong>des</strong> rapports qui ne s’impriment plus,<strong>des</strong> fichiers perdus, <strong>des</strong> lenteurs inhabituelles ou toutsimplement un ordinateur défectueux, doivent être signalésau poste téléphonique 2095. Tout comme les systèmesde service à la clientèle <strong>des</strong> entreprises privées, letechnicien du GUI inscrit les deman<strong>des</strong> dans le systèmede gestion d’appels. Puis, il tente de régler le problèmesur le champ ou transfère l’appel à la personne toutedésignée pour aider le client. Autant que faire se peut, leproblème sera réglé dans la minute, mais selon l’ampleurde celui-ci ou la disponibilité du personnel, il est possibleque la demande soit traitée avec un certain délai. Près de30 appels sont traités quotidiennement au GUI. Il va sansdire que le poste 2095 est doté d’une boîte vocale où il nefaut surtout pas hésiter à laisser un message détaillé; leclient aura un retour d’appel rapide, c’est l’engagement del’équipe informatique!Toutes les deman<strong>des</strong> d’accès au réseau, à une adressecourriel, à un logiciel existant ou toute demande pourcesser ou donner <strong>des</strong> droits d’accès à une personnedoivent être acheminées par courriel à HRDPinformatique. Les deman<strong>des</strong> sont transmises autechnicien concerné qui communiquera avecle demandeur soit pour obtenir <strong>des</strong> informationssupplémentaires ou tout simplementpour lui confirmer qu’il a donné suite à sademande.Les deman<strong>des</strong> d’équipements ou delogiciels doivent être faites par écritvia le formulaire « Requête auService informatique » (disponiblesur le répertoire « Partages »pour tous les détenteurs d’unposte informatique àl’HRDP), approuvées par undirecteur, puis acheminées au Serviceinformatique.Le fonctionnement du GUI s’avère un succès.En un mois, il a reçu 500 d’appels, 125 courriels et prèsd’une dizaine de deman<strong>des</strong> d’équipement. Toutes cesdeman<strong>des</strong> ont été traitées en moyenne en moins de 30minutes.Mais encoreLes techniciens spécialisés sont également chargés deprojets, et <strong>des</strong> projets à l’informatique, il y en a! Que l’onpense à la migration du système Lotus vers le Web, cellede la suite Office 2007, au plan directeur de la sécurité<strong>des</strong> ressources informationnelles, aux entrepôts de données,aux différents logiciels à implanter pour n’en <strong>no</strong>mmerque quelques-uns. Et que dire de la vitesse à laquellese développe la tech<strong>no</strong>logie? Il n’est pas toujours possibled’en suivre l’évolution. Bien qu’il soit fort agréabled’imaginer avoir accès aux derniers gadgets sophistiquésou au tout <strong>no</strong>uveau logiciel super performant dont lesvertus sont infinies, il faut d’abord analyser l’impact deces <strong>no</strong>uvelles tech<strong>no</strong>logies sur l’organisation du travail<strong>des</strong> employés de l’établissement! Il faut en analyser lescoûts réels : les frais d’achat, d’installation et les coûtsrécurrents d’entretien et de mise à jour. En informatique,il faut savoir faire preuve de sagesse et attendre que les<strong>no</strong>uvelles tech<strong>no</strong>logies aient démontré leur efficacitéavant d’en faire l’acquisition.L’informatique offre ses services spécialisés à quelque500 clients bien « branchés ». Au fait <strong>des</strong> dernièrestech<strong>no</strong>logies, ils formulent <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> toutes plusintéressantes les unes que les autres. Certaines sontSELON LES BESOINS,DEUX PORTESD’ENTRÉE POUR LE GUIS’OFFRENT AUXUTILISATEURS :LE POSTETÉLÉPHONIQUE2095OU L’ADRESSECOURRIEL« HRDP INFORMATIQUE »INTER-mission PAGE 21soumises au Comité de direction lorsqu’elles ontun impact sur l’ensemble de l’établissement.D’autres sont autorisées etquelques-unes doivent êtrerefusées. Le gestionnaire intervientalors pour rationaliser certainesdeman<strong>des</strong> et parfois pour justifier certainsrefus.Sécurité informationnelle, maintien <strong>des</strong>ressources informatiques, implantation de<strong>no</strong>uveaux logiciels… autant de priorités quegère l’équipe du Service informatique qui sefait d’ailleurs un point d’honneur d’offrir, dansla mesure du possible, un service à la clientèlesans faille!


Le françaisDE FRANCEPar France BeaudoinLa féminisationPlusieurs s’interrogent sur laféminisation lors de la rédaction :Pourquoi utiliser les <strong>no</strong>msféminins dans les textes et est-ceobligatoire? Peut-on utiliser les parenthèses, le trait d’union ou la barreoblique pour montrer que l’on parle aussi <strong>des</strong> femmes? Comment écrire untexte qui intègre les <strong>no</strong>ms féminins mais qui ne soit pas trop lourd?Dans les lignes qui suivent, je tenterai donc de répondre à ces questions et à vouséclairer sur le sujet.Pourquoi utiliser les <strong>no</strong>ms fémininsdans les textes et est-ce obligatoire?L’emploi <strong>des</strong> <strong>no</strong>ms féminins coordonnés aux <strong>no</strong>ms masculinsdans les textes vise avant tout à refléter la place <strong>des</strong>femmes dans la société. L’emploi du féminin n’est pasobligatoire en ce sens que l’omission <strong>des</strong> <strong>no</strong>ms fémininsne constitue pas une erreur de vocabulaire ou de grammaire.Par contre, leur emploi est souhaité et encouragési l’on veut rendre visible la présence <strong>des</strong> femmes dans lestextes et, par ricochet, dans la société.Peut-on mettre en début de texte une <strong>no</strong>teexplicative qui justifie l’emploi du masculin pouralléger le texte?L’emploi d’une <strong>no</strong>te explicative du genre « Dans cedocument, le masculin englobe les deux genres et est utilisépour alléger le texte », ne permet pas l’emploi <strong>des</strong> <strong>no</strong>msféminins et empêche par le fait même d’accorder une certainevisibilité aux femmes dans les textes. Il n’est doncpas encouragé.Peut-on écrire un texte uniquement au féminin?Dans certains contextes de travail bien particuliers, pensonspar exemple aux services de garde à l’enfance, lepersonnel est constitué d’une immense majorité defemmes. Il peut être alors approprié de rédiger <strong>des</strong> textesuniquement au féminin. Cependant, si le <strong>no</strong>mbred’hommes n’est pas négligeable, il est préférable d’écrireen s’adressant aussi bien aux hommes qu’aux femmes enemployant les <strong>no</strong>ms masculins et les <strong>no</strong>ms féminins.Le masculin « l’emporte-t-il »toujours sur le féminin?Si la société a changé, les règles grammaticales sont quantà elles demeurées les mêmes. Le masculin est encore legenre générique, c’est-à-dire le genre utilisé pour désignerl’espèce sans distinction de sexe. On comprendra toutefoisque l’emploi exclusif du masculin générique ne contribuepas à donner de la visibilité aux femmes dans lestextes.Le masculin est également toujours de mise dans l’accordde l’adjectif lorsque sont coordonnés un <strong>no</strong>m masculinet un <strong>no</strong>m féminin, comme dans les politiciennes et lespoliticiens étrangers.Peut-on utiliser les parenthèses, le trait d’unio<strong>no</strong>u la barre oblique pour montrer que l’on parleaussi <strong>des</strong> femmes?L’emploi <strong>des</strong> parenthèses, du trait d’union et de la barreoblique pour introduire la finale <strong>des</strong> <strong>no</strong>ms féminins estfortement déconseillé. Cette façon de faire rend la lecturedifficile et nuit à la compréhension du texte. Il faut doncécrire les <strong>no</strong>ms masculin et féminin dans leur totalité…INTER-mission PAGE 22


Les parenthèses servent essentiellement à intercaler dansun texte, en les détachant, un élément accessoire, uneprécision. On évitera donc d’écrire : les agent(e)sadministratif(ives)s, etc.Le trait d’union sert principalement à unir <strong>des</strong> élémentsformant un mot composé et <strong>no</strong>n à distinguer <strong>des</strong> partiesde mots. On évitera donc d’écrire : les citoyen-ne-sâgé-e-s, etc.La barre oblique sert surtout à marquer un rapportd’opposition entre deux mots ou deux idées, par exempleouvert/fermé. On évitera donc d’écrire : les étudiant/e/sinscrit/e/s, etc.Peut-on féminiser les titres d’emploiqui se terminent en -e u r ?Il faut être prudent dans l’emploi<strong>des</strong> <strong>no</strong>ms se terminant en-eure. En effet, certains <strong>no</strong>msféminins en -eure ont été crééspar l’ajout du -e final au <strong>no</strong>mmasculin pour pallier l’absencede <strong>no</strong>m féminin correspondant;on a ainsi créé par exemple professeure,docteure, gouverneure.L’emploi de ces <strong>no</strong>uvellesformes est tout à fait justifié etencouragé, puisque ces <strong>no</strong>mspermettent maintenant de <strong>no</strong>mmerles femmes dans leur fonction.Par contre, d’autres <strong>no</strong>msen -eure sont à éviter puisqu’ilsviennent concurrencer inutilement<strong>des</strong> <strong>no</strong>ms correctementformés et déjà bien établis.Saviez-vous que…« Aiguiser un crayon »est une impropriété… En effet,on aiguise le métal,mais on taille un crayon.« À prime abord » est aussiune impropriété…On devrait plutôt dire« de prime abord »ou « au premier abord ».EN VOULEZ-VOUS UNE TROISIÈME?« Lever l’assemblée »en est une aussi, car on doit direou écrire « Lever la séance ».Voici quelques <strong>no</strong>ms en –eure qui sont retenus : auteure,docteure, entrepreneure, gouverneure, ingénieure, pasteure,prédécesseure, procureure, professeure, successeure,vainqueure.Les <strong>no</strong>ms qui n’ont pas été retenus parce qu’ils concurrencentindûment <strong>des</strong> formes régulières déjà existantes: acupuncteure (acupunctrice), administrateure(administratrice), chauffeure (chauffeuse), chercheure(chercheuse), chroniqueure (chroniqueuse), contrôleure(contrôleuse), directeure (directrice), entraîneure(entraîneuse).Dans un petit <strong>no</strong>mbre de cas, deux <strong>no</strong>ms fémininsrivalisent; c’est la forme régulière en -euse qui est toutefoisà privilégier : an<strong>no</strong>nceuse et an<strong>no</strong>nceure, assureuseINTER-mission PAGE 23et assureure, metteuse en scène et metteure en scène,réviseuse et réviseure, sculptrice et sculpteure, superviseuseet superviseure.Est-ce possible d’écrire un texte intégrantles <strong>no</strong>ms féminins sans qu’il ne soit trop lourd?Il est vrai que les textes féminisés sont parfois jugésinutilement lourds et redondants. Cela est souvent dû aufait que les <strong>no</strong>ms féminins sont ajoutés après que larédaction a été faite seulement au masculin. Concevoirdès le départ le texte en ayant la préoccupation de donnerune égale visibilité aux femmes permet une rédaction« épicène » de qualité. Il existe <strong>des</strong> procédés d’écriturequi permettent une féminisation légère ou encore uneformulation neutre.Épicène vous dites?et pis quoi encore!…L’adjectif épicène se dit d’un mot (<strong>no</strong>m,adjectif, pro<strong>no</strong>m) dont la forme nevarie pas selon le genre. Par exemple,les <strong>no</strong>ms enfant, collègue et artiste, lesadjectifs brave, agréable et magnifique,et les pro<strong>no</strong>ms <strong>no</strong>us, on et qui sont tousépicènes. Ils pourront donc désigner oucaractériser aussi bien les hommes queles femmes. De même, les termes rédactionépicène et texte épicène font référenceà une pratique d’écriture quiassure un équilibre dans la représentation<strong>des</strong> hommes et <strong>des</strong> femmes. Cetéquilibre se manifeste, entre autres, parl’emploi de mots épicènes et de motsqui désignent explicitement les hommeset les femmes.En conclusion…La féminisation <strong>des</strong> <strong>no</strong>ms de métiers, de professions etde fonctions est un mouvement qui touche l’ensemble<strong>des</strong> pays francophones. C’est cependant au Québecqu’existe la plus riche expertise en matière de féminisationlinguistique et que l’emploi <strong>des</strong> <strong>no</strong>ms féminins est leplus entré dans l’usage.Dans un prochain numéro, vous aurez plus d’informationsur la rédaction de phrases épicènes. C’est donc àsuivre.Toutes les informations transmises dans cet articleont été puisées sur le site Internet de l’Office québécoisde la langue française (OQLF).


La santé et la sécuritéau travail,c’est l’affaire de tous!CPSSTComité paritaireen santé et sécuritédu travailPar Stéphane TRÉPANIERen collaboration avec le COMITÉ PARITAIREEN SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAILL’AVERTISSEUR D’URGENCE :DE L’AIDE AU BOUT DES DOIGTSL’émetteur personnel est un outil qui gagne à être connu et…plus largement utilisé. En situation d’urgence, il peut faire la différenceentre un incident malheureux et un évènement tragique. Pour un intervenant,le porter à la ceinture peut lui éviter le pire ou même sauver un collègue.Il y a quelques années, l’utilisation de l’émetteur personnel était peu répandue,sans doute en raison du type de clientèle que l’établissement étaitalors appelé à traiter. On considère qu’il n’était porté que par 20 % <strong>des</strong>employés qui en auraient eu besoin. Une situation à haut risque.Heureusement, les statistiques ont tendance à changer. On estime maintenantque près de 70 % du personnel <strong>des</strong> unités désignées l’utilise. Un netprogrès. Mais le travail de sensibilisation est loin d’être terminé; 70 %d’adeptes, ce n’est pas encore assez. Parce que les conséquences d’uneagression peuvent être tout simplement dramatiques.Suite à un accident survenu en 2006, la Direction de l’HRDP s’est renduecompte que le port de l’émetteur personnel n’était pas entré dans lesmœurs et que le système avait ses failles. Il existait bel et bien une politiqueet procédures émise par la DDOGRH concernant l’utilisation de cetéquipement, mais il y avait lieu d’améliorer son application. Les procéduresétaient visiblement moins bien adaptées à la <strong>no</strong>uvelle réalité de l’organisation,la clientèle et la constitution <strong>des</strong> groupes ayant changé au fil du temps.Bref, il a fallu s’atteler à la tâche et réviser l’ensemble du fonctionnement.Aujourd’hui, cet outil de prévention secondaire est désormais solidementimplanté et son emploi rigoureusement balisé, <strong>no</strong>tamment grâce à l’introductiond’un registre d’utilisation et de vérification périodique <strong>des</strong>équipements. L’usage de l’émetteur personnel s’est aussi généralisé àpresque l’ensemble <strong>des</strong> secteurs de l’<strong>Hôpital</strong>, autant dans les unités <strong>des</strong>oins que dans les bureaux de consultation.INTER-mission PAGE 24


Un appel à l’aide entenduToute personne qui a une présencesignificative dans un groupe a l’obligationde porter l’avertisseur d’urgence.On cible naturellement lesintervenants de toutes professions,mais également certains employés <strong>des</strong>outien, comme le personnel d’entretienménager qui peut être en contactdirect et prolongé avec la clientèle.Lorsque déclenchée, l’alarme initiedeux actions : elle retentit simultanémentdans l’unité la plus proche et auService de la sécurité. Confrères etagents de sécurité accourent alorsafin de porter secours rapidementaux gens en danger. Entre le 3 août etla fin décembre 2007, l’alarme arésonné… 93 fois. Dans 37 % <strong>des</strong>cas, l’alerte était parfaitement justifiéeet l’intervention nécessaire. Grâce àcet outil, de <strong>no</strong>mbreuses situations àhaut risque ont pu être évitées.Un outil qui s’adapteDans certains cas, pour ne pas jeterde l’huile sur le feu d’une situationexplosive, mieux vaut appeler à l’ai<strong>des</strong>ans faire de bruit. Il est donc possibled’opter pour un émetteur qui nedéclenchera pas une puissante sonnerie.Mais attention, il faut choisircette option silencieuse avec discernement,au bon moment et dansle bon contexte, car elle peut exposerson utilisateur à un plus grand risque.Il est alors recommandé de procéderà une étude de cas en équipe avantd’opter pour cet équipement plusdiscret.Il est également possible, en soiréeou la nuit, de privilégier une « alerte àtonalité réduite et à signal lumineux »,histoire de ne pas susciter un sentimentde panique au milieu du calme<strong>no</strong>cturne de l’unité endormie. Bref,l’outil offre une bonne flexibilitéd’utilisation.La prévention avant toutEn matière de sécurité, rien ne remplacela prévention primaire. Avanttoute chose, il faut mettre en place lesconditions pour éviter qu’une situationne dégénère. En premier lieu, ilfaut d’abord évaluer le risque, s’assurerd’être en contrôle de la situation,s’entourer de collègues et aviser lasécurité à l’avance lorsqu’on prévoitune réaction agressive, aménager unenvironnement sécuritaire, prévoirun plan de fuite, choisir son momentpour an<strong>no</strong>ncer une mauvaise <strong>no</strong>uvelle,etc. Mais si, malgré toutes lesprécautions prises, un évènementdangereux survenait, l’émetteur personnelpourrait faire la différence.On aurait tort de se priver de ce filetde sécurité complémentaire.L’intrépidité au vestiaire s.v.p.Reste qu’il y a encore matière àamélioration et un travail de sensibilisationà faire. Malgré leur expertiseà gérer les situations de crise, lesintervenants ne doivent jamaishésiter à porter l’avertisseur d’urgence.Surtout considérant qu’il faitpartie d’un chaîne d’entraide oùchaque maillon est essentiel et nécessairementlié aux autres. Surestimerses capacités individuelles place lapersonne et son entourage dans uneposition de vulnérabilité. Par exemple,en cas d’agression, un collèguesans avertisseur qui porte secours àun pair se trouvera dans l’incapacitéd’appeler illico la sécurité pourobtenir du renfort. Une situation àtout le moins périlleuse qui, de surcroît,aurait pu facilement être évitée.L’émetteur d’urgence n’est donc pasqu’un outil individuel de protection.C’est un système collectif de sécuritéefficace, en autant que l’ensemble <strong>des</strong>intervenants y adhère. Pour cette raison,tout un chacun devrait se faireun point d’honneur de l’adopter et derespecter la politique en vigueur.Prochain sujetde la chroniqueET SI UNACCIDENTDE TRAVAILSURVENAIT?On ne le souhaite jamais,mais lorsqu’un accident survient au travail,savoir quoi faire accélère et facilitegrandement le traitement d’une demande.La prochaine chroniquetraitera donc de la politique et <strong>des</strong> procéduresconcernant les accidentsde travail et les maladiesprofessionnelles, plus spécifiquementdans le contexte d’une ressource detroisième ligne. Un rappel qui se veututile et instructif.INTER-mission PAGE 25


méliméloCe n’est pas la générosité qui manque àl’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>. Grâce à elle, lavie de plusieurs ne s’en portera que mieux.Pour l’édition 2007-2008, la campagneEntraide a généré <strong>des</strong> dons s’élevant à 6149 $,une hausse de… 70 % par rapport à la campagne2006-2007. Félicitations à Mario Scaliqui est l’heureux gagnant du tirage d’unchèque cadeau dans un centre de santé, offertpar la Direction générale de l’HRDP parmiles donateurs.Au <strong>no</strong>m de tous ceux qui bénéficieront de cegeste de solidarité, un immense merci !Farnel Fleurant,du Service <strong>des</strong> communicationset du partenariat,remet le prix departicipation de lacampagne Entraide àl’heureux gagnant,Mario Scali.Cette année encore, afin de protégerle plus grand <strong>no</strong>mbre possiblede gens contre le virus de lagrippe, le Service <strong>des</strong> activités ensanté et sécurité du travail del’HRDP a mis en place une cliniquede vaccination durantplusieurs semaines afin de permettreà tous les employés de seLes 20 et 21 septembre 2007 avait lieu le 5 e symposium sur l’approcheS<strong>no</strong>ezelen. Pour l’occasion, chercheurs, in<strong>no</strong>vateurs et professionnels d’ici et del’étranger ont eu l’occasion de découvrir ou d’approfondir leurs connaissancessur cette approche. Aux dires <strong>des</strong> participants, les très <strong>no</strong>mbreux ateliers etconférences furent grandement appréciés, tant pour leur pertinence que pourleur potentiel d’actualisation dans l’intervention <strong>des</strong> professionnels représentés.Bref, un événement fertile en idées qui avait l’avantage de proposer <strong>des</strong> outilscréatifs, stimulants et accessibles, au service du lien thérapeutique.MERCI au comité organisateur, à Pierre Robillard, ainsi qu’aux collaborateursdynamiques qui ont su rendre cette expérience <strong>des</strong> plus enrichissantes. Unmerci tout spécial à Michel Théroux et à Claudette Larocque pour avoirinstauré cette approche à l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>.INTER-mission PAGE 26CAMPAGNE DE VACCINATION 2007Le réseau de la santé s’investit depuis quelque temps déjàdans la prévention d’une éventuelle pandémie de grippeaviaire. Un <strong>des</strong> gestes de prévention les plus importantsà poser en ce sens est la vaccination contre le virus de lagrippe (influenza).REPAS DES FÊTES DES EMPLOYÉS5 e SYMPOSIUM INTERNATIONAL S<strong>no</strong>ezelenprévaloir gratuitement de cevaccin.Le Service <strong>des</strong> activités en santéet sécurité du travail remercietous les employés qui ont participéà cette campagne deprévention; votre collaborationest importante. Merci et à l’annéeprochaine.Le traditionnel repas de Noël <strong>des</strong> employés de l’HRDP s’est déroulé le13 décembre dernier dans une agréable ambiance de fête!Pour l’occasion, un menu exquis a été offert à la cafétéria en présence d’unexcellent trio de jazz, d’ailleurs fort apprécié par le personnel. Un tirage aégalement été effectué parmi les employés présents lors du repas du dîner oudu souper.La Direction générale tient à remercier l’équipe du Service <strong>des</strong> activitésd’alimentation pour leur excellent travail et la qualité exceptionnelle du repas.Propos recueillis auprès de François Côté,spécialiste en activités cliniques, et GenevièveDavid, psychoéducatricePierre Robillard est technicien en loisirClaudette Larocque est ergothérapeute auProgramme de pédopsychiatrieMichel Théroux, récemment retraité, est récréologueet occupait la fonction de chef du Service<strong>des</strong> bénévoles et responsable <strong>des</strong> activitésS<strong>no</strong>ezelen à l’HRDP


CONNAISSEZ VOUSM. ZOËL RICHARD?par Carole LangloisChef d’équipe au magasinService <strong>des</strong> approvisionnementsVous ne le connaissez probablementpas. Normal, M. Richard estun homme effacé et discret quitravaille, sans faire de bruit, à lacentrale thermique. En tant quemécanicien de machines fixes,son quotidien se déroule surtoutau sous-sol, loin <strong>des</strong> regards. Maisil gagne à être connu.Avant d’arriver parmi <strong>no</strong>us, il alongtemps travaillé à la marinemarchande. Il a fait le tour dumonde à quelques reprises. Il aété mécanicien pour l’ambassaded’Australie à Washington, à l’arméeaméricaine dans le GrandNord canadien, pour l’aviationaméricaine au Labrador, et j’enpasse.Ceux qui travaillent avec lui seconsidèrent privilégiés de lecôtoyer. Zoël est un rayon <strong>des</strong>oleil dans le quotidien. Il est dotéd’un grand sens de l’humour.C’est un homme vrai, entier etpassionné! Il « craque » pour lesmontres anciennes, la photographie,la musique et évidemmentles voyages. Ses passions, il lespartage généreusement avec sescollègues, pour leur plus grandplaisir.Mais ce que vous ne savez sansdoute pas, c’est que cet hommeénergisant a été embauché àtemps complet à l’<strong>Hôpital</strong><strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> à l’âge de…74 ans! Et qu’il vient tout juste defêter ses 80 ans! Preuve que lajeunesse n’a pas d’âge. Mercimonsieur Richard !Chaque année,la créativité <strong>des</strong>gens d’ici estinvitée à serévéler au grandjour. L’Expo-Art2007 s’est donctenue les 22 et23 <strong>no</strong>vembrederniers pour leplus grandbonheur <strong>des</strong>amateurs d’artqui, en prévisiondu temps <strong>des</strong>Fêtes, pouvaientdénicher lecadeau unique etoriginal tant convoité,ou simplementmettre unpeu de beautédans leurjournée. Commeà l’habitude, lesœuvres variées<strong>des</strong> artistes etartisans del’HRDP ont suéblouir, séduireet intriguer les<strong>no</strong>mbreux visiteursprésents.Un gros merci àMme SusanneCoutu, organisatricede l’évènement,à la Fondationles petitstrésors et àJacques Carond’Accès Plein airpour leurs commandites,et évidemmentà tousles exposants quiont rendu possiblece rendezvousannuelattendu.INTER-mission PAGE 27


LeCECOMPRÉSENTELa collection L’AUTISME, VU DEL’INTÉRIEUR comprend <strong>des</strong> documentsvidéo, <strong>des</strong> livres ainsi que <strong>des</strong>témoignages qui donnent la paroleaux autistes. Toujours fascinant, leurtémoignage <strong>no</strong>us oblige, que l’on soitclinicien, chercheur ou tout simplementintéressé par la question, à poserun <strong>no</strong>uveau regard sur l’autisme, àquestionner les approches et àredéfinir le rapport entre les personnesautistes et <strong>no</strong>n autistes. LeCECOM de l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> est fier de présenter le quatrièmedocument vidéo de cette collection,L’autiste <strong>des</strong>sinateur, De la perceptionà l’art.Au-delà <strong>des</strong> autistes prodiges dont onparle souvent dans les médias, onretrouve de <strong>no</strong>mbreux autistes <strong>des</strong>sinateursdont les œuvres interpellent.Qu’est-ce qui caractérise leur travail?Qu’est-ce qui les différencie <strong>des</strong> autres<strong>des</strong>sinateurs? Reproduisent-ils toutsimplement, mais avec talent, ce qu’ilsvoient ou sont-ils de véritablesartistes?Ce <strong>no</strong>uveau document met à l’avantplantrois autistes <strong>des</strong>sinateursextrêmement doués : Pierre Godefroyde Valognes en France, Miguel Malode Montréal et le jeune Jules Guermonprez,âgé d’à peine 11 ans, de Gre<strong>no</strong>ble. Ils parlentde leur travail : thèmes, inspirations, motivations,techniques, devenir de leurs œuvres…Pour <strong>no</strong>us aider à mieux comprendre les relationsentre l’art, la perception et l’autisme, lepsychiatre et chercheur Laurent Mottron dulaboratoire de cognition de l’autisme del’HRDP, professeur titulaire au Départementde psychiatrie de l’Université de Montréal, etchercheur national au fonds de recherche ensanté du Québec (FRSQ) commente leursœuvres et ce qu’ils en disent. « La richesse de cedocument et de la collection entière se traduit par lefait que les autistes parlent eux-mêmes <strong>des</strong> choses quiles concernent. Nous insistons sur la différencehumaine <strong>des</strong> autistes, <strong>no</strong>us ne nions pas leur particularitéet, curieusement, <strong>no</strong>us mettons en relief lessimilitu<strong>des</strong> entre les artistes autistes et les artistes <strong>no</strong>nautistes. Il y a un paradoxe entre la pathologie etl’humanité de ces personnes », de dire leDr Mottron.Ces autistes <strong>des</strong>sinateurs ont en effet <strong>des</strong> particularitésperceptives qui leur permettent detransposer très précisément ce qu’ils voientou imaginent, maîtrisant <strong>no</strong>tamment, trèsjeunes et avec talent, la perspective. Commele font tous les artistes, ils interprètent ettransforment la réalité en développant unstyle pictural qui leur est propre, combinantformes et couleurs, et ils se servent de leur artpour communiquer et prendre leur placedans la société. L’autiste <strong>des</strong>sinateur, De la perceptionà l’art, un document à consulter.DR LAURENT MOTTRON JULES GUERMONPREZ MIGUEL MALO PIERRE GODEFROYTOUS LES DOCUMENTS PRODUITS OU DISTRIBUÉS PAR LE CECOM SONTRÉPERTORIÉS SUR NOTRE SITE INTERNET : WWW.CECOM.QC.CAILS SONT AUSSI DISPONIBLES POUR LE PRÊT À LA BIBLIOTHÈQUE DE L'HÔPITAL.VOUS DÉSIREZ PLUS D'INFORMATION SUR NOS DOCUMENTS?N'HÉSITEZ PAS À NOUS CONTACTER : 514 328-3503

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!