Exclusion sociale liée au logement et au sans-abrisme

Les familles monoparentales représentent 3.7% de l’ensemble des ménages (soit un peu plus de 7 000 ménages). La partde la population du Luxembourg vivant dans ce type de ménage atteint 4.1% (soit un peu moins de 20 000 personnes).En 2011, la personne de référence de 84,2 % (2010 : 86,4% /2009 :89,4%) des ménages monoparentaux est une femme.Pour 60.3 % en 2011 l’emploi à temps plein est la forme d’activité la plus largement répandue (2010 : 60,9% / 2009 : 58,8%)dans les ménages de 2 adultes avec enfants dépendants, tandis que le pourcentage du temps plein dans les ménagesmonoparentaux n’est que de 44,4 % (2010 : 51,7% / 2009 :43,2%.).En ce qui concerne le temps partiel, il concerne 29,9 % en 2011 (2010 : 28,7% / 2009 : 23,7%) des ménagesmonoparentaux, contre seulement 20,9% % (2010 : 18,5% / 2009 : 17,4%) des ménages de 2 adultes avec enfants àcharge et 4,3 % des ménages isolés (personnes vivant seules) (2010 : 5% / 2009 : 4,4%).Dans les ménages monoparentaux, la proportion des personnes vivant dans des ménages à très faible intensité de travailatteint près de 16% en 2011 (2010 : 14,5 % / 2009 : 25 %), alors que pour l’ensemble des ménages avec enfants elle n’estque de 3,2 % (2010 : 3,3% / 2009 : 5%.).En comparant le taux de pauvreté des ménages monoparentaux luxembourgeois aux autres pays de l’UE, il ressort bienclairement que les familles constituées d’un parent avec enfants à charge sont plus exposées au risque d’être touchées parla pauvreté.Le taux de risque de pauvreté est de 25,7 % en 2011 et pour les ménages de deux adultes avec plus de 2 enfants à charge.En tout, il faut retenir que ce sont les familles nombreuses et les familles monoparentales à faible revenu qui sont lespremières à être exposées au risque de pauvreté et pour lesquelles il faudrait envisager des aides plus consistantes en vued’accéder à des logements bon marché ou de pouvoir bénéficier d’aides étatiques au logement.1.5. Les sortants d’institutionsIl nous importe également de relever le sort des personnes qui sortent de diverses institutions comme les hôpitaux, lescentres de cure, les centres pénitentiaires et correctionnels dans lesquelles ces personnes ont séjourné pendant unecertaine période et qui, suite à ce séjour prolongé, ont été rayées d’office par les services communaux et perdu leur domicilelégal. Suite à la perte, ces personnes, en sortant de ces institutions, se voient confrontées à une perte du domicile légal etdonc des divers droits sociaux qu’ouvre un domicile légal (RMG, sécurité sociale, droit de vote, etc.). Il s’agit de relever que9