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- Pas du tout ! Regarde toi-même !Je lui ai arraché ce torchon des mains.- Montre...- Là, regarde... dominée par Vénus en Lion, je n’invente rien...- N’importe quoi...- Enfin, si j’étais toi, je me tiendrais sur mes gardes quand même...- Pfff... C’est que des conneries ces trucs-là...- Tu as raison. Voyons plutôt ce qui se passe du côté de Saint-Trop’...- Attends... Me dis pas que ce sont des vrais seins, là ?- En effet, je ne dirais pas ça.- Et t’as vu <strong>le</strong>... Hiiiii !!! Simon, dégage ou j’appel<strong>le</strong> ta femme !Les garçons étaient venus s’ébrouer contre nous.On aurait pu s’en douter... S’en sou- venir plutôt... Vincent, <strong>le</strong>s joues gonflées d’eau,s’est mis à courser Lola qui hurlait à travers champs en semant tous <strong>le</strong>s boutons desa robe.J’ai rassemblé fissa nos petites affaires et je me suis dépêchée de <strong>le</strong>s rejoindre encrachant des oust, des pfutt et des pshhhh à tous <strong>le</strong>s buissons environnants avecl’index et <strong>le</strong> petit doigt en cornes d’escargot.Arrière, Belzébuth.Vincent nous a fait visiter ses appartements privés dans <strong>le</strong>s communs.Sommaires.Il avait descendu un lit du premier étage - où il avait trop chaud - et avait établi sesquartiers dans <strong>le</strong>s écuries. Comme par hasard, il avait choisi la stal<strong>le</strong> de Joli Cœur.Entre Polka et Ouragan...Il était sapé comme un milord. Boots impeccab<strong>le</strong>ment cirées. Pur costard blanc desannées 70. Tail<strong>le</strong> basse et chemise en soie rose pâ<strong>le</strong> au col si pointu qu’il enchatouillait <strong>le</strong>s emmanchures. Sur n’importe qui c’eût été ridicu<strong>le</strong>, sur lui c’étaitclassieux.Il est passé prendre sa guitare. Simon a récupéré <strong>le</strong> cadeau dans son coffre et noussommes descendus au village.La lumière du soir était très bel<strong>le</strong>. Toute la campagne, ocre, bronze, vieil or, sereposait de sa longue journée.Vincent nous a demandé de nous retourner pour admirer son donjon.Une sp<strong>le</strong>ndeur.- Vous vous moquez...- Pas du tout, pas du tout... fit Lola, toujours soucieuse de l’HarmonieUniversel<strong>le</strong>.Simon s’est mis à entonner :- Ô mon châtôôôôô, c’est <strong>le</strong> plus bôôôô des châtôôôôôôôôô...Simon chantait, Vincent riait et Lola souriait. Nous marchions tous <strong>le</strong>s quatre au milieud’une chaussée toute chaude à l’entrée d’un petit village de l’Indre.Il flottait dans l’air une odeur de goudron, de menthe et de foin coupé. Les vachesnous admiraient et <strong>le</strong>s oiseaux s’appelaient à tab<strong>le</strong>.Quelques grammes de douceur.

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