Tome II - Partie 7 - Ville de Bruxelles

octobre - 588 —Sociétés postscolaires.DésignationNombre de membresPrésences aux réunionsde l'écoleNoseffectifsprotecteursouhonorairesmaximum minimum moyenne21631648480713854552113218266981784528357381625172210566402028142021561017302512191890358030422316414811268325451831276610664860322001007412183320346353381535voir ée.34371604154233938120437122539VOT éc.384048403437Totaux : 1.256 440 712 336 480

( j? octobre 1049.) — 590 —Cérémonies de fin d'année.Remise des diplômes de fin d'étudeset prix spéciaux aux élèves des 4 m e s degrés.Le programme qui s'établissait comme suit avait pourthème « Le Manoir enchante ».1. La Brabançonne. Van Campenhout.2. Remise des diplômes et des prix spéciaux.3. Chants et danses sur le thème « Le Manoir enchanté ».Après avoir joué dans la campagne, des enfantsdécouvrent un vieux manoir et l'explorent.Deux d'entre eux s'égarent et, harassés de fatigue,s'endorment et rêvent...En songe, ils entendent :Nuit d'azur, de Beethoven.Avondlied, de Maeck.Un extrait du Prince Igor, deBorodine.Et voient :Une danse de sorcières.Des évolutions de phalènes.Une ronde de petits lapins etUn bal de sylphides.Un ballet de fleurs.d'écureuils.4. Discours de M. Robert Catteau, Echevin de l'Instructionpublique et des Beaux-Arts de la Ville de Bruxelles.331 élèves des 4 m e s degrés reçurent leur diplôme de find'études.

— 591 —(2 octobre îq.10. )§ 3. — EDUCATION DE PLEIN AIR.Vers 1874, M. Campion, alors directeur d'une école primaireà Bruxelles, inaugura avec un groupe d'élèves desvoyages de plusieurs jours. A ce moment, il eut peu d'imitateurs.La véritable initiatrice, en Belgique, du voyage et del'excursion scolaires est l'Ecole modèle, appelée aujourd'hui« Ecole Normale Charles Buis ». Cette initiative datede 1875.Le 21 mai 1877. sur proposition de l'Echevin ErnestAllard, le Conseil communal de Bruxelles votait les dispositionsréglementaires des voyages et excursions scolaireset le premier crédit, qui s'élevait à 8,170 francs.Le premier voyage des enfants de Bruxelles fut celui de-Bruxelles-An vers.En 1886, sur la proposition de M. Kops, Conseiller communalet président du Comité Scolaire de l'Ecole n" 4,l'excursion annuelle pour les élèves des classes supérieuresfut transformée en un séjour à la campagne, d'une quinzainede jours; premier essai de colonies scolaires tenté enBelgique.La Ville a continué à développer ce qui avait si bienréussi. Elle possède actuellement cinq écoles de plein air;quatre sont situées à la campagne, la cinquième à la mer.Ces écoles sont transformées, pendant les vacances d'été,en colonies scolaires.Dans le domaine de l'éducation de plein air, la Villea également prévu, dans le programme de l'éducation physique,une demi-journée obligatoire par semaine de jeux deplein air.Les jeux sont dirigés par les professeurs d'éducation physique.La Ville dispose de cinq plaines de jeux, d'une superficietotale de 10 Ha. environ, toutes situées en dehors de l'agglomération.** *

Jt octobre tp4ç.) — 592 —Les excursions scolaires furent introduites dans les écolesde la Ville de Bruxelles, comme moyen d'éducation, en1877, sous la présidence de M. Ernest Allard, Echevin de1 Instruction publique.La Ville de Bruxelles a fait éditer, au cours de cette année,une nouvelle brochure concernant les instructions relativesaux excursions et voyages scolaires. Le recueil traiteprincipalement du but des excursions et voyages scolairesdans leurs rapports avec l'éducation physique, l'éducationintellectuelle, morale, civique et esthétique.* *La Ville de Bruxelles a participé officiellement au quatrièmeCongrès international de l'Education de Plein air,qui s'est tenu à Rome.Nos écoles ont également participé à l'Exposition deFlorence, ouverte à l'occasion de ce Congrès.Le quatrième Congrès international de l'Education dePlein air s'est tenu en Italie, du 5 au 12 mai 1949. Denombreux pays y étaient représentés, notamment : l'Italie,la France, la Suisse, la Hollande, l'Angleterre, l'Espagne etla Belgique par des délégués de l'Œuvre nationale de l'Enfance,du Ministère de la Santé publique, des Villes d'Anvers,Gand, Liège, Bruxelles, etc.L'U.N.E.S.C.O. était également représentée.Les congressistes ont été reçus chaleureusement à Rome,à Naples, à Florence, à Milan et à Turin.Les exposés relatifs à la manière de concilier la vie enplein air avec l'étude ont été nombreux.La plupart des orateurs ont insisté sur la nécessité d'établirune étroite collaboration entre les médecins et les maîtresd'école.Les hommes d'enseignement ont parlé surtout de la créationde l'école « intégrale », réunissant pour toute la journéeles enfants bien portants dans des bâtiments construits suivantdes systèmes nouveaux, avec un programme scolaireà caractère expérimental, intuitif et actif.D'autres orateurs, plus prévoyants et sans doute plus

— 593 — ($ octobre 1949. >prudents, voudraient voir préciser avec clarté l'orientationdidactique de l'éducation de plein air.Le professeur Alberici, de Milan, a dit notamment « que» seule l'école de plein air peut répondre aux besoins de> N l'enfant, que l'éducation doit avoir un caractère global,» unitaire, intégral; ce n'est pas la classe qui doit s'ouvrir» à l'air, mais l'âme de. l'enfant et l'esprit du maître qui» doivent s'ouvrir sur le monde. »Une suggestion, qui n'est pas nouvelle, a également étésoumise au Congrès, relative au commencement et à la finde l'année scolaire. Elle a été émise par M. le ProfesseurFerruzzi, qui demande de faire coïncider l'année scolaireavec l'année solaire et l'organisation des examens en automne.En Italie, comme chez nous, abstraction faite des courtesvacances correspondant traditionnellement aux grandesfêtes chrétiennes (Noël et Pâques), les grandes vacances sontfixées nécessairement pendant les mois les plus chauds del'année.Suivant le Professeur Ferruzzi, cette innovation, qui peuts'adapter à toutes les écoles primaires et moyennes, offriraitdes aspects particulièrement favorables aux écoles de pleinair, en donnant aux élèves, pendant les mois de mai à juillet,une plus grande liberté, sans avoir la préoccupationdes examens et des récapitulations de fin d'année. Au fond,les formules sont les mêmes partout, elle diffèrent par l'interprétationsuivant la nationalité, le tempérament personnelde l'orateur; ce qui unit, c'est le désir de construire,d'être utile à l'enfance, de servir un idéal. Et dans ce paysmagnifique la nature conseille le courage et l'espoir.Les réunions plénières des Congressistes ont été heureusementsuivies par la visite de quelques écoles de plein airde Rome, de Naples. de Milan et de Turin.Chacune de ces écoles bénéficie d'avantages particulièrementintéressants, grâce au climat du pays. Nous avonspu. notamment, admirer une organisation parfaite à Milan,où un ancien hippodrome a été transformé en école de pleinair qui abrite 800 élèves, y compris 160 internes.M. le Directeur général Tits, dès son retour à Bruxelles,a réuni à l'Ecole de plein air de Rixcnsart, les Directeurs

(3 octobre 1040.) 594 —Directrices de toutes les écoles gardiennes et primaires eta exposé, au cours d'une causerie tout ce qui a été réalisédans le domaine du plein air, en Italie.Une exposition des œuvres de plein air eut lieu à Florence.La Ville de Bruxelles y figurait en bonne place :grandes photographies de nos plaines de jeux, leçons degymnastique, fêtes d'éducation physique et de plein air etun album contenant les diverses activités des stations deplein air.Pour les délégués de la Ville de Bruxelles à ce congrès,une conclusion s'impose, c'est que dans le domaine des réalisationspratiques notre enseignement communal a peu dechose à apprendre en Italie, en ce qui concerne l'éducationde plein air.Considérée à l'échelon communal, nous pouvons affirmerque l'existence de 5 écoles de plein air et de plus de1 0 Ha. de plaines de jeux constitue une étape que l'on peutsignaler avec quelque fierté.Des vœux émis dans les précédents congrès et repris encoreaprès le Congrès de Rome, plusieurs sont réalisés enentier ou sont en voie de réalisation à Bruxelles. Citons :les Ecoles de plein air, l'adaptation du mobilier à la tailledes élèves, l'application des méthodes actives, la réformedu programme de l'éducation physique, le contrôle médical,l'organisation des jeux de plein air et la nomination d'aumoins un professeur d'éducation physique dans chacune desécoles primaires, moyennes, normales et professionnelles,l'extension d'un contrôle médical dans l'enseignementmoyen et la désignation de licenciés en éducation physique,l'organisation des colonies de vacances, des stations de pleinair. celles-ci étendues à tous les enfants de 3 à 18 ans.A la suite de ce congrès, le Comité Belge a émis lesvœux suivants :Le 3 m,J Congrès, organisé en 1934, avait pour la premièrefois émis le vœu :« Que les principes et les méthodes de l'Ecole de PleinAir soient appliqués le plus largement possible à tous lesenfants des deux sexes, jusqu'à l'âge de 18 ans, dans toutesles écoles, et servent de base à une réforme générale de'"Education scolaire. »

— 595 — (j octobre 194.0.)Installations scolaires.Le 4 m e Congrès réitère, avec insistance, les vœux duCongrès précédent et demande que les écoles (externats etinternats) soient construites dans les espaces aérés, autantque possible près de terrains boisés. Que les écoles disposentd'une plaine de jeux, d'un jardin ou d'un parc où les enfantspourront faire, sous la direction de professeurs compétents,des exercices physiques, des observations, des études,des expériences, suivant leur âge et le degré de leursétudes.Les autorités scolaires responsables, après étude et accordpréalable entre médecins, pédagogues et architectes, prendronttoutes mesures pour améliorer les bâtiments, aérer etchauffer les classes d'une manière rationnelle, faire disparaîtreles locaux vétustés et tout ce qui donne à l'école un aspecttriste et délabré et pour utiliser plus judicieusementtous les locaux.Le Congrès constate que les règlements pour la constructiondes centres d'éducation doivent être revus et adaptésaux nécessités nouvelles, aux découvertes scientifiques quantau chauffage, à l'éclairage, à la ventilation, aux possibilitésde construire suivant des méthodes plus rapides et pluséconomiques.Les Comités nationaux étudieront dans chaque pays, encollaboration avec les architectes, les pédagogues et les hygiénistes,la construction des écoles de plein air, suivantl'orientation, la nature du sol et les facteurs climatiques propresà chaque contrée.On renoncera définitivement à la construction d'écoles-: nés, pour donner la préférence au système de pavillons.Collaboration du médecin et du pédagogue.L'Etat et la société obligent l'individu, dans son intérêtcomme dans l'intérêt général, à fréquenter l'école et à participerà l'organisation sociale moderne.Des problèmes nouveaux se posent au médecin-hygiénisteet à l'éducateur.Il importe de créer des services médico-pédagogiques sco-

(i octobre IOJQ.) — 596 —1 aires, chargés de réunir les informations indispensables pouréclairer la personnalité physique, psychique, morale et intellectuellede l'enfant.L'inspection médicale scolaire apportera une large contributionà la connaissance des individus. Elle accomplirasa tâche en collaboration étroite avec le pédagogue, l'éducateur,l'infirmière scolaire et les parents.A côté de l'inspection générale à l'école, elle disposera decentres de santé bien outillés, où toutes les anomalies serontdépistées et signalées au médecin traitant.Vœux pédagogiques.Bien qu'une réaction se soit produite, le rendement del'école n'est pas suffisant et la préparation à la vie sous tousses aspects, santé, caractère, culture générale, vie civique,professionnelle, familiale et sociale, laisse encore à désirer.L'école de plein air est la seule capable de donner uneéducation intégrale, évocatrice de soleil, de joie, de liberté:où les meilleurs moyens didactiques sont constitués par toutce qui entoure l'enfant : les hommes au travail, les arbres,les oiseaux, l'eau; où les méthodes sont basées sur l'activitésensorielle, l'observation et l'expérimentation; où l'enfantse pénètre de la beauté de la nature, apprend à respecterla terre natale.Le Congrès émet le vœu de voir créer dans chaque écoleou chaque groupe scolaire une ou plusieurs classes expérimentalesconfiées à des éducateurs spécialement préparés àla tâche nouvelle, d'indiquer les procédés et les méthodesqui doivent donner le meilleur rendement.Il serait souhaitable que toutes les écoles normales et lesuniversités s'inspirent dans leur enseignement de la pédagogienouvelle et d'une méthodologie basée sur les principesde l'éducation rénovée.Le Congrès dénonce l'enseignement dogmatique et livresque,parmi les causes principales du malmenage et du surmenagedes écoliers.Chaque classe d'école de plein air constitue un petitmonde indépendant, et l'esprit d'union, fondé sur la camaraderiede classe, y guide le professeur et les élèves.

— 597 — (3 octobre 194c.)Ecoles de plein air et Colonies scolaires(internats).Pendant l'année scolaire 1948-1949, les Ecoles de pleinair ont été fréquentées par 1,624 élèves, totalisant 74,603journées de présences.Ces enfants ont été répartis entre les Ecoles de plein airde Nil-Saint-Vincent, Vlesenbeek, Rixensart, Eppeghem etMariakerke.Les classes gardiennes des Ecoles de plein air de Mariakerkeet Rixensart ont pu être maintenues grâce à la généreuseintervention du journal « Le Soir », qui a pris à sacharge tous les frais d'entretien des enfants pendant l'annéescolaire. La générosité bien connue des services sociauxde ce journal s'est également manifestée en faveur des enfantsde nos écoles, par l'envoi de 26 fillettes et 9 garçonsà la villa « Les Glaieuls », à Coxyde.L'Œuvre royale philanthropique Roger de Grimberghe,renouvelant le geste généreux des années précédentes, a contribuéà assurer le bien-être aux enfants de chacune de noscolonies, par de larges distributions de jouets et de friandisesà l'occasion de la Saint-Nicolas, par la création debibliothèques pour les enfants des écoles de plein air et parl'achat de draps de lit pour la colonie de Nil-Saint-Vincent.Pendant les années précédentes, le Cercle a dépensé environ500.000 francs pour contribuer à l'amélioration et àla transformation des locaux de l'Ecole de plein air deRixensart. pour l'achat de lits, couvertures, draps de lit,matelas dans les écoles qui en avaient le plus pressant besoin.Nous prions le Cercle royal Roger de Grimberghe detrouver ici l'hommage de nos vifs remerciements, de nosfélicitations chaleureuses et de nos plus sincères sentimentsde reconnaissance.

octobre tÇ4ç.) — 598 —Stations de plein air (cures de jour).Les Stations de plein air se sont ouvertes le 1 1 juilletspour tous les enfants de l'enseignement gardien et de l'enseignementprimaire.Y étaient également admis les élèves des écoles moyenneset des écoles normales, jusqu'à l'âge de 18 ans.Nous avons compté 2,53 5 inscriptions dès le premierjour :1,462 pour les écoles primaires,1,073 pour les écoles gardiennes.Trois plaines expérimentales ont été ouvertes :pour les écoles primaires de garçons : à la Station d'Uccle-Calevoet,pour les écoles gardiennes : à la Station d'Uccle-Calevoet,pour les écoles primaires de filles : à la Station de Vlesenbeek.Tous les moniteurs et monitrices de ces plaines ont étéchoisis parmi les normaliens et normaliennes, ainsi que lesinstituteurs et institutrices ayant réussi !es examens de sortieen 1949.Le but de l'expérience est d'appliquer les méthodes nouvellesà la gestion des plaines de jeux et de se rendre comptedes techniques à utiliser ultérieurement pour la formationdu personnel en fonction de l'enseignement et de l'éducationde plein air.Un rapport spécial sera présenté à la fin des cures dejour, par les trois directions de nos écoles normales.Afin de bien faire connaître le but éducatif de l'Œuvredes Stations de plein air, notre Administration a fait éditerune brochure spéciale, destinée aux Directeurs et Moniteursdes plaines de jeux et donnant les conseils et instructionsnécessaires à l'organisation générale.***

— 599 — (j octobre 1040.)Camps scolaires.Les camps scolaires de la Ville de Bruxelles ont rencontreces dernières années un succès de plus en plus marqué,succès dû principalement à la qualité et à la perfection dumatériel.En effet, 15 tentes-dortoirs pour six personnes, deuxtentes-réfectoires avec bancs et tables pour 40 personneschacune, deux tentes-lavoirs avec bassins, un baraquementde cuisine avec deux foyers, une tente-cuisine, des marmitesen aluminium, des seaux, des cruches, etc., des bols, desassiettes, des couverts, des caisses-armoires forment un toutassurant aux enfants un maximum de confort et d'hygièneet la possibilité de leur préparer des repas complets, variés,sains, abondants.Les campeurs n'ont à se munir que de leurs objets personnels,étant donné qu'ils trouvent au camp des couvertures(trois par personne), des oreillers, des sacs de couchage.Cette année, près de 400 élèves de nos écoles, garçons etfilles, passèrent six jours à Nadrin-sur-Ourthc, une descontrées les plus pittoresques de notre pays.Ce fut un enchantement pour chacun et l'occasion de seretremper une semaine dans un air vivifiant, de faire connaissanceavec les beautés du Hérou et toutes les joies ducamping.Comme les années précédentes, les campeurs ne se direntpas « Adieu ! », mais « Au revoir ! ».Des projets pour 1950 sont déjà élaborés en vue d'uncamp au littoral.

(3 octobre iofo.) — 600 —§ 4. — EDUCATION PHYSIQUE.L'éducation physique.Il n'est pas inutile de rappeler que c'est à Bruxelles quefut créé, il y a plus de 100 ans, le premier cours de gymnastique;que c'est à l'Ecole normale Charles Buis, qu'en1882 fut créé le premier cours de natation et plus tard lecours de gymnastique de Ling.Que c'est Bruxelles encore qui introduisit la natationdans les écoles primaires, en 1889, et l'étendit aux écolesde filles dès 1892.De nombreuses réformes furent réalisées dont l'aboutissementa été l'élaboration du programme et des horairesde 1934.Cet horaire a prévu, par semaine :pour les enfants de 6 à 10 ans : 5 leçons de gymnastiquepar semaine, d'une durée d'une demi-heure;— une séance de bain-douche d'une demi-heure;— une après-midi de jeux de plein air.gym­pour les enfants de plus de 10 ans : 4 leçons denastique de ^4 d'heure;— 1 leçon de natation;—• jeux de plein air : une demi-journée par semaine.La séance de jeux de plein air a lieu chaque semaine,à des jours différents, afin d'éviter que les mêmes branchesd'enseignement n'aient à souffrir de la suppression des leçonsoccasionnée par les séances de jeux.Les élèves de toutes les écoles fréquententles plaines de jeux mises à leur disposition.régulièrementUn inspecteur de l'éducation physique a été nommé depuis1947, pour surveiller et coordonner les efforts des73 professeurs de gymnastique actuellement en fonctions.

— 601 — (3 octobre 1949.)Afin d'améliorer les méthodes d'enseignement et la formationpédagogique des professeurs, des séances de perfectionnementont été organisées.Au cours de ces séances, les notions suivantes furent examinées: les jeux éducatifs, la gymnastique en Suède, lesdanses et les rondes, l'étude du rythme.Ces réunions, auxquelles assistaient les Directrices, lesDirecteurs et le personnel des écoles, étaient complétées par.les leçons de pratique illustrant l'application des pointsdéveloppés.Le projet élaboré en 1934 pour promouvoir l'éducationphysique ayant reçu une complète application, M. l'EchevinRobert Catteau a pensé qu'une nouvelle tâche s'imposaitaux autorités communales.Sur sa proposition, il a été créé des cours de gymnastiqueorthopédique.Ces cours ont été institués, à titre d'essai, dans plusieursécoles de la Ville. Des salles de gymnastique médicale ontété aménagées et des professeurs spécialistes ont été désignés.

($ octobre 1040.) — 602 —Expérience de gymnastique rééducative.PREMIEREPARTIEHistorique.Instauration de l'expérience.La dernière année de son mandat, M. le Dr Nyns, surproposition de M. Leclercq, CL, Inspecteur de l'Educationphysique, résolut d'entreprendre, avec l'autorisation de M.Catteau, Echevin de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, une expérience de gymnastique de rééducation, dansdeux écoles : l'Ecole normale Charles Buis et le Lycée EmileJacqmain. Le présent rapport ne s'intéresse qu'à l'expériencetentée à l'Ecole normale Charles Buis.BUT.Les statistiques établies à l'Ecole normale Charles Buisprouvent l'existence d'un grand nombre de déviations de lacolonne vertébrale dues à des causes scolaires, ainsi qu'ungrand nombre de malformations acquises de l'ossature despieds.Ces statistiques décèlent trois périodes. Au cours d'uneobservation portant sur trois années, on peut affirmer leschiffres suivants :1. de 6 à 12 ans : 18 à 19 % de déviations osseusesde la colonne vertébrale;2. de 12 à 15 ans : entre 40 et 50 % certaines années;3. de 15 à 19 ans : de 18 à 19 %.Cette observation porte sur une époque où aucun servicede gymnastique rééducative n'existe. Si un tel service doitêtre créé, son effort doit porter sur les deux premières périodes.La différence entre la 2 m e et la 3 m e indique que lapuberté accuse les déviations, qu'à son issue un certain nom-

— 603 — (3 octobre 1949.)bre de cas sont naturellement résorbés et d'autres définitivementfixés. En outre, étant donné qu'un nombre déjà importantde malformations sont établies à l'âge de 12 ans,on peut craindre que ce soient celles-ci qui traversent l'adolescencepour s'étaler irrémédiablement à partir de 15 ans.Il en résulte que l'effort de rééducation doit porter inégalementsur deux périodes, et qu'il serait désastreux de lalimiter à une seule.Ces considérations ont dicté les modalités de l'expériencetentée à l'Ecole normale Charles Buis.REUNIONSPREPARATOIRESLe principe de l'expérience ayant été acquis, deux réunionseurent lieu au bureau de la direction de l'Ecole normaleCharles Buis.DECISIONSPRISES1. Examen de tous les élèves de l'Ecole pour le diagnosticde départ;2. Installation et équipement d'une salle spéciale;3. Rattachement du cours créé au Service social del'Ecole;4. Etablissement du cours de gymnastique de rééducationproprement dite, pour les enfants de 11 ans et plus;5. Etablissement d'un enseignement de gymnastique demaintien pour les enfants de 6 à 11 ans;6. Intégration de ces enseignements dans l'éducationphysique proprement dite;7. Contrôle régulier des résultats;8. Rédaction, par la Direction de l'Ecole normale CharlesBuis, d'un rapport annuel objectif concernant l'expérience.Ces décisions furent immédiatement mises à exécution.REUNION DE CONTROLEAu mois de mai de l'année 1949, une nouvelle réunioneut lieu : la situation fut revue à la lumière de l'expérience;

(3 éclobre 1049.) — 604 —des décisions furent prises quant à sa poursuite (extensionaux soins à donner à l'ossature du pied), des exercices nouveauxfurent introduits dans le programme des cours degymnastique.Le présent rapport comporte, outre ces indications liminaires.1") un rapport sur le cours de gymnastique de maintien16 à 11 ans), par M. Neefs, à l'Ecole d'application;2°) un rapport sur le cours de gymnastique de rééducationproprement dite (11 à 18 ans), par M. Jouret, dans lesautres sections de l'Ecole.DEUXIEMEPARTIEGymnastique de maintien.(Monsieur Neefs).1. — FREQUENTATIONa) Statistiques relatives à la l rr période (14 septembreau 20 novembre).Inscrits: 3 (1 erdegré); 11 (2 me ) ; 12 (3 me ). Total:26.Nombre de séances: 18 (1 er ); 19 (2 me ) ; 16 (3 me ).Total : 53.Nombre de présences : 45; 117; 154; Total : 316.Moyenne des présences : 2,5; 6,2; 9,6.Pourcentage des présences : 83 %: 56 % ; 80 %. Pourles trois degrés : 73 %.b) Statistiques relatives à la 2 me période (22 novembreau 19 mars).Inscrits : 5, 11, 12. Total : 28.Nombre de séances : 30; 29; 30. Total : 89.Nombre de présences : 65; 115; 175. Total : 345.Moyenne des présences : 2,2; 4; 5,9.Pourcentage des présences : 44 % ; 35 % ; 50 %. Pourles 3 degrés : 43 %.

— 605 — (j octobre 1949.)c) Statistiques relatives à la 3 mr période (21 mars au14 mai).Nombre d'inscrits : 6; 14; 16. Total : 36.Nombre de séances : 12: 12; 11. Total : 35.Nombre de présences : 62; 142; 160. Total : 364.Moyenne des présences : 5,2; 11,9; 14,6.Pourcentage des présences : 87 %; 85 %; 91 %. Pourles 3 degrés : 88 %.d) Statistiques générales (les 3 périodes).1. Nombre d'inscrits au 14 mai 1949 : 36 (ce qui représente24 % de la population de l'Ecole d'application.2. Nombre de séances :1 er degré : 60.2 m e degré : 60.3 m e degré : 57.Au total : 177.3. Nombre total de présences : 1,035 (172 au 1 er degré:374. au 2 m e : 489, au 3 r a e ).4. Moyenne du nombre d'élèves par séances : 7,3.5. Pourcentage moyen de fréquentation : 68 %.e) Commentaires.1. Pour les deux premières périodes, les inscriptions aucours se sont faites suivant les conseils du médecin scolaireet de l'infirmière, ainsi que d'après les renseignements figurantsur les cartes sanitaires. Les parents sont avisés, maisnon consultés.2. Pour la 3 m e période, un rappel fut envoyé aux parentset ils furent invités à marquer leur accord éventuel. Cettefaçon de procéder fut couronnée de succès.3. Pendant la 2 m e période, un sérieux fléchissement futconstaté dans la fréquentation (43 %). Cet état fut principalementdû à trois causes : 1°) le trajet matinal de lamaison à l'école, dans une demi-obscurité (7 h. 45) ; 2°) latempérature; 3°) le cours de religion en vue de la premièrecommunion.

(3 octobre 1040.) — 606 —2. - MOTIFS DE FREQUENTATIONDéformation ou malformation de la colonne vertébrale •22 cas.Ptôse abdominale : 5 cas.Pieds plats : 4 cas.Atonie musculaire : 3 cas.Raideur articulaire prononcée : 2 cas.3. — RESULTATSLes résultats détaillés et définitifs ne seront connusqu'après l'examen médical. Cependant, dans l'ensemble descas, une sérieuse amélioration du maintien des élèves ayantsuivi le cours est nettement apparente.4. — CONCLUSIONSa) Maintenant que la période de « rodage » du laboratoirede kinésithérapie de l'Ecole normale Charles Buis estlargement dépassée, un contact très étroit devra être maintenuentre celui-ci et le cours de gymnastique de maintiende l'Ecole d'application : choix d'exercices, méthodes d'application,contrôle des résultats.b) II est fort probable qu'à l'avenir le fléchissement dansla fréquentation, qui se produisit pendant la période d'hiver,pourra être minimisé en consultant les parents, en lesintéressant plus activement aux cours et en leur demandantde marquer leur accord par écrit.Il avait semblé que le déplacement de ces cours dans lajournée aurait pu avoir un heureux effet sur l'assiduité,mais à l'examen il apparaît que la chose serait très difficileà appliquer. En effet, plusieurs solutions furent envisagées :— placer les cours dans l'horaire scolaire. Effets : pertede leçons d'éducation intellectuelle, d'où trouble dans laclasse.— placer les cours après l'horaire scolaire. Effets : pourles élèves du 1 erdegré, peu de goût à cause de la fatigueaprès le travail scolaire de la journée (les résultats seraient

607 — (3 octobre 1949.)médiocres) : pour les élèves des 2" R>et 3""' degrés, impossibilitéde faire les devoirs scolaires à 1' « étude ».— envoyer les élèves au laboratoire de kinésithérapie del'Ecole normale Charles Buis, pendant deux de leurs leçonsde gymnastique éducative. Effets : surcroît de travail pourle professeur chargé du cours de gymnastique médicale; remaniementde l'horaire de gymnastique de l'Ecole d'application:faussement des vœux des promoteurs de la gymnastiquede maintien, ceux-ci établissant une différence entrela gymnastique médicale et la gymnastique de maintien.Il apparaît donc que la meilleure solution soit de garderl'horaire actuel, c'est-à-dire de 7 h. 45 à 8 h. 30.ci Les résultats apparents, qui seront certainement confirméspar l'examen médical prochain, engagent à poursuivrecette expérience pour le plus grand bien-être des élèveset pour la réputation de l'Ecole normale Charles Buis.TROISIEMEPARTIEGymnastique rééducative.(MonsieurJouret).1. _ INTRODUCTIONLa Société médicale belge d'Education physique a recueillipour différents pays d'Europe 20 à 35 % de cas de scoliosesparmi la jeunesse. Le Dr René Delanne a observé, dans unclub sportif de l'agglomération, environ 50 % de déformésparmi les cadets et les scolaires. Ces quelques données montrentdéjà toute l'importance du problème.D'autre part, le Dr R. Ledent écrivait dans un articleau sujet de la Scoliose à l'Ecole : « Depuis 30 ans que jepratique des examens répétés dans les écoles, j'ai pu constaterque c'est une erreur de croire et de déclarer : Cecin'est qu'une attitude ! L'an suivant, l'on éprouve la désagréablesurprise de constater l'évolution sérieuse d'une déviationcaractérisée, dont les degrés successifs sont bien con-

5 octobre 194.0.) — 608nus. Au début, la correction par la flexion du tronc enavant s'opère facilement. Puis la rotation costale s'accentueet les monstruosités évoluent pour aboutir à notre désespoir.»Le Dr A. Govaerts signale dans un de ses ouvrages :« L'éducation physique à l'école doit être hygiénique, maisaussi orthopédique quand elle est possible. » « C'est uneerreur de croire que la gymnastique scolaire ordinaire et l'essports vont redresser les déviations de la colonne vertébrale.» « C'est une erreur de croire que la pratique des sportset des exercices relativement intenses de gymnastique vontrétablir l'état physiologique normal du déficient respiratoire.»2. — TRAVAIL EFFECTUEdonnées en trois gran­Nous avons classé les différentesdes catégories :— de 11 à 14 ans : période prépubertaire,— de 14 à 16 ans : période pubertaire,— de 16 à 18 ans : période postpubertaire.PREMIERE CATEGORIE: il A 14 ANS.Nombre de cas traités : septembre : 19 ; février : 2 2;mai : 22. Total : 23.Abandon du traitement : 1 (motif : suivant avis dumédecin de famille).A. — Taille : quoique la poussée de croissance en cettepériode se fasse surtout aux membres inférieurs, on constateune notable augmentation générale de la taille assise. .Poids : malgré le ralentissement de la croissance en poidsordinairement observé, ici il y a normalisation dans laplupart des cas où celui-ci était déficitaire.Périmètre thoracique : la cage thoracique étantToutefois, nous nous permettons de rappeler que l'âgeauquel débutent ou s'achèvent ces périodes peuvent varierselon les individus et, d'autre part, qu'il n'y a presque jamaisconcordance entre l'âge physiologique et l'âge chronologique.générale-

- 609 — (3 octobre IQ4Q.)ment très étroite à cet âge, nous constatons que le périmètreest devenu normal dans l'ensemble.Diamètres thoraciques antéro-postérieur et transverse :très nette augmentation des diamètres, où plus de 65 °/odes élèves dépassent la normale.Spirométrie : bien que l'appareil cardio-pulmonaire ne sedéveloppe pas en harmonie avec les proportions corporellesà cette période, 16 sur 20 dépassent la norme de 1 ou2 sigmas.Ampliations: (à rapprocher du point précédent).— en septembre : de 3 l? cm. à 6 cm.— en mai : de 5 cm. à 10 cm.Conclusion : très nette influence au point de vue du développementde la cage thoracique et de la capacité respiratoire.B. — Déformation de la colonne vertébrale. Examinonsla régression des courbures exagérées que nous évaluons enmillimètres.Scolioses (g. ou dr.) : régression de 2 à 5 mm : 10;de 5 à 10 mm. : 7; plus de 10 mm. : 3.Scolioses en S évoluéesen C : 2 cas.Cyphoses et lordoses : régression évaluée de 7 à 9 mm.Traitements presque terminés : 7.Traitements terminés : néant.DEUXIEME CATEGORIE : 14 A 16 ANS.Nombre de cas traités : septembre : 17 ; février : 18 ;mai : 18. Total : 20.Abandon du traitement : 2 cas.du médecin scolaire; élève sorti).(Motifs : suivant avisA. — Taille : malgré le ralentissement brusque de lacroissance en hauteur à cette période, on constate, dansl'ensemble, que la taille debout et la taille assise sont devenuesnormales.Poids : malgré une notable augmentation de poids observéeordinairement à cet âge, les données indiquent que

6 1 0le poids est resté presque stationnaire dans la plupart descas.Périmètre thoracique : l'accroissement des dimensionstransversales, caractéristique à cette période, se constate àl'augmentation du nombre de cas classés parmi les normaux( 12 sur 18 étaient déficitaires).Diamètres antéro-postérieur et transverse : ici cependant,on note que les % des cas sont au-dessus de la normale.Spirométrie : En septembre : 1 1 cas sur 18 étaient audessousde la moyenne ou normaux. En mai; aucun casen dessous: 2 cas normaux; 16 cas au-dessus de la moyenne.Ampliation : En septembre : de 3 cm. à 6 ^ cm.En mai : de 5 3^2 c m - a 9 cm.: nette augmentation au point de vue respi­Conclusionratoire.B. — Déformations de la colonne vertébrale. Régressiondes courbures exagérées, évaluée en mm.Scolioses (g. ou dr.) : régression de 2 à 5 mm : 4; de5 à 10 mm. : 7; plus de 10 mm. : 0.Scolioses en S évoluées en C : 1 cas.Cyphoses et lordoses : régression évaluée de 5 à 20 mm.Traitements presque terminés : 5.Traitements terminés : néant.TROISIEME CATEGORIE : PLUS DE 16 ANS.Nombre de cas traités : 17 (au cours de toute l'année).Abandon de traitement : néant.A. — Taille : augmentation de la taille debout qui dans50 % des cas dépasse la moyenne; surtout accroissementde la taille assise, ce qui est normal à cet âge.Poids: augmentation générale du poids (normal).Périmètre thoracique : a tendance à devenir normal dansl'ensemble des cas.Diamètres antéro-postérieur et transverse : tendance marquéeà dépasser la ^orme chez plus de 50 % des élèves.

— 611 — (S octobre 1949.)Spirométrie : En septembre : 15 cas sur 17 au-dessousde la moyenne ou normaux. En mai : 5 sur 1 7 au-dessousde la moyenne ou normaux (12 dépassent donc la normede 1 ou 2 sigmas).Amphation thoracique : En septembre : de 3 cm. à6 Yi -cmEn mai : de 6 cm. à 11 cm.Conclusion : Donc développement très marqué de laeage thoracique et accroissement de la capacité respiratoire.B. — Déformations de la colonne vertébrale : évaluationen mm. de la régression des courbures exagérées.Scolioses (g. ou dr.J : régression de 2 à 5 mm. : 5 ; de5 à 10 mm. : 8; plus de 10 mm. : néant.Scolioses en S évoluées en C : 2 cas.Cyphoses et lordoses : régression évaluée de 5 à 17 mm.Traitements presque terminés : 4.Traitement terminé : néant.Nombre total des cas traités pendant l'année scolaire1948-1949 : 60.3. — CONCLUSIONSL'utilisation des moyens que procure la gymnastique médicalenous a permis d'observer :a) des gains respiratoires importants et relativement rapides.b) des augmentations appréciables du périmètre et desdiamètres thoraciques.c) des améliorations des malformations thoraciques.d) une régression notable dans les divers degrés de déviationsde la colonne vertébrale, soit dans le sens antéropostérieur,soit dans le sens latéral.e) une amélioration sensible dans les cas d'affaissementde la voûte plantaire, moindre cependant dans les « genuvalgum ».Telles sont les indications que nous croyons devoir donnerau sujet de l'organisation du cours de gymnastique rééducativeà l'Ecole normale Charles Buis, et à ses résultats.

Gymnastique Rééducative, ((uns de M Jourct)I. — Taille et Poids.Taille debout Taille assise Poids2 1 0+1+2 2 1 0+1+2 —2 —1 0+1+211 à14 ansseptembremai2 6 5 2 31 2 6 3 62 4 7 4 10 2 5 9 20 7 8 1 20 3 10 2 314-16 ansseptembremai0 7 7 3 10 1 10 4 31 6 7 4 00 2 11 5 00 8 9 1 00 4 9 5 01 6 anset plusseptembremai1 2 10 4 00 1 7 9 01 3 8 4 10 3 5 8 10 4 8 3 20 3 6 6 2IL — Périmètre et diamètres thoraciques. Spirométnc.Périmètre thoracique Spirométrie Diamètre ant-post Diam. transv.2 1 0+1+2 2 1 0+1+2 2 1 0+1+2 2 1 0+1+2s.M.1 12 2 1 20 6 8 2 20 0 1 2 3 30 0 2 8 81 3 3 4 70 1 5 2 100 4 5 6 30 0 7 5 6TS.M.1 11 5 1 00 . 5 1 1 2 01 4 6 6 10 0 2 9 70 3 9 3 30 1 4.10 30 2 6 9 10 1 4 10 38.M.1 5 8 2 10 4 9 3 11 5 9 1 10 1 4 9 31 2 5 6 30 1 7 4 50 3 3 8 30 2 2 5 8

Ampliation en cm. 3 3 1/2 4 1/2 5 5 1/2 6 ,0 1/2, 7 7 1/2' 8 8 1/2: 9 9 1/2 10 101/2 n1 1 à 14ansseptembremai212232 614 à 16septembre521ansmai113 'Aplus deseptembre21 6 ansmai11 2IV. — Régression des déformations de la colonne vertébrale.Régression en mm. 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 1511 à 14 ansScolioses g.Scolioses dr.Scolioses en Cévoluées en S :2 cas.1221201111111 1 1 314 à 16 ansScolioses g.Scolioses dr.Scolioses en Sévoluées en C :1 cas.—311 2 2 1 1plus de I16 ansScolioses g.Scolioses dr.Scolioses en Sévoluées en C :2 cas.2 2 12312-

f 3 octobre to fp. ) — 614 —CONCLUSION.L'expérience tentée à l'Ecole normale Charles Buis mented'être poursuivie. L'espace de temps qui lui a été consacréne permet point encore des résultats définitifs. D'oreset déjà, l'utilité de ses enseignements ne peut être mise endoute, tant par sa nécessité théorique que par ses résultatspratiques.

— 615 — (3 octobre 1949.)§ 5. _ SERVICE SOCIAL SCOLAIRE .Dans tous les pays, des hommes d'oeuvre, les autoritésscolaires ont cherché à entourer l'école d'institutions annexes,qui sont nécessaires. Elles forment autour de l'écoleun réseau bienfaisant. C'était à l'origine un devoir de charitépour veiller sur les enfants pauvres, les infirmes. Dansle monde actuel, la charité ne consiste plus à laisser tomberdans la main tendue du mendiant, une aumône, si largelie; il s'agit d'arracher le pauvre à la mendicité.Les conditions de vie des diverses classes sociales ont étéétudiées: les causes de déficience physique, mentale ou moralesont connues : la sous-alimentation, le chômage, causesoccasionnelles, l'indifférence ou l'incompétence des parents,causes permanentes, ont fait l'objet d'enquêtes, de statistiqueset de rapports copieux.Tous ceux qui vivent de près la vie de la jeunesse scolairetouchent ces problèmes du doigt, journellement.La question n'est plus de savoir s'il faut créer un servicesocial scolaire, mais de savoir comment il faut le faire.En 1874, la Ville de Bruxelles créait un service de médicationpréventive en faveur des enfants débiles.En 1876, cinq médecins et cinq adjoints étaient chargésde l'inspection hebdomadaire des écoles.Dès 1877, des œuvres s'occupèrent de procurer des vêtementsaux enfants pauvres.Leur action s'étend, en 1879, à l'alimentation des enfantset en 1888 c'est l'ouverture de la première coloniescolaire pour enfants des Ecoles de Bruxelles.On peut dire que le germe du service social scolaire enBelgique se trouve dans les lois, les traditions, les œuvreset dans le travail des aînés.La loi sur la protection de l'enfance — loi du 15 mai1912 — avait élargi le domaine judiciaire de la protectionde l'enfant et s'était orientée vers le système préventif etéducatif.

f octobre 1049. ) — 616 —La loi organique de l'enseignement primaire — 15 mai1914 — a prévu une intervention des Pouvoirs publicsdans le domaine de l'assistance scolaire et médicale.Enfin, la loi du 5 septembre 1919, créant l'Œuvre nationalede l'Enfance, a consacré l'intervention officielledans les œuvres d'assistance scolaire.Depuis une quinzaine d'années, des tendances se sontrévélées tendant à étendre davantage les bienfaits de l'assistanceaux enfants, déjà consacrés par les lois Belges.Il est un fait que le souci de plus en plus grand de l'améliorationde l'enfance inspire toujours des moyens nouveaux.Les plaines de jeux, les stations de plein air, les garderiessont des formes diverses de l'assistance scolaire, les effetsde ces initiatives se traduisant par un accroissement de santégénéral chez les enfants.La notion de l'assistance scolaire a évolué profondément.Le cadre de l'assistance scolaire prévu par la loi a étéélargi et dépassé dans beaucoup de communes belges.En effet, les dispositions de la loi organique de l'enseignementprimaire constituaient un minimum d'organisation.Une première étape était atteinte à Bruxelles et mêmedépassée déjà en 1914.Cette évolution de la notion d'assistance est apparuedans la loi du 10 mars 1925 sur l'Assistance publiquedont l'une des principales tendances a été l'introduction duprincipe de l'assistance préventive dans les institutions officielles.Dans plusieurs écoles de Bruxelles, un service social a étéébauché depuis plusieurs années déjà, notamment à l'Institutdes Arts et Métiers, grâce à la généreuse interventionde M I u e J. E. Solvay qui, en 1941, créa un véritable servicesocial comprenant un service du goûter, un vestiaire,un service de colonies scolaires, avec intervention dans lepaiement des salaires, afin de permettre à des jeunes gensdébiles de séjourner dans les colonies de vacances, un servicemédical y compris l'examen dentaire et l'examen radiophotographique.C'est à l'Ecole normale Charles Buis qu'une organisationcomplète et rationnelle a été mise sur pied depuis 1946.

— 617 — (3 octobre 1040.)Le service social scolaire y a été intégré dans l'école ellemême,pour y constituer un organisme régulateur qui tendà réaliser l'intégrité physique, morale et sociale des élèveset h coordination des efforts de l'orientation scolaire, duprofesseur, du médecin, de l'assistante sociale. Il tend enplus à réaliser une collaboration réelle et plus efficiente entreparents et maîtres d'école.l'enseigne­C est une œuvre éducative au même titre quement lui-même.Toute l'organisation est placée sous la responsabilité duDirecteur de l'Institution.Le service n'a pas été créé de toutes pièces. Il a été basésur l'inspection médicale scolaire, laquelle, grâce à ses qualitésde prévention et de soins, est à même de connaître lemilieu scolaire selon les curiosités autres que celles de lapédagogie.II permet de joindre par une technique particulière, lesrenseignements venus de sources différentes, de manière àmettre à la disposition des directions d'école des connaissancesprécises au sujet des élèves soumis à leur garde.Le but essentiel du service social scolaire, tel qu'il estcompris à l'Ecole normale Charles Buis, tentera d'assurerà tous les élèves l'équilibre de leur personnalité, en groupantd'une part les inadaptés et les insuffisants fonciers et enprocédant au réajustement constant des autres à leur milieuscolaire.L'examen physiologique, l'examen pédagogique, l'examenpsychologique et une enquête sociale à domicile permettentde reunir une documentation généralisée, qui possèdeles avantages suivants :1) Connaissance précise de chaque élève:1 Détermination des cas où l'intervention s'impose;3) Prévoir un certain nombre d'interventions à longterme:4) Le calcul statistique sur des groupes;5) De prévenir des perturbations de l'équilibre généraldes élèves, dans les cas de crise d'adolescence.6) De réajuster à leur milieu scolaire les élèves momentanémentdéficients.

(3 octobre IQ./O. I 618Un tel service est viable. L'expérience conduite sous ladirection de M. Sylvain Decoster, Directeur de l'Ecole normaleCharles Buis, l'a démontré. L'activité de ce servicependant l'année scolaire 1948-49 se trouve exposée au chapitredes écoles normales.Inspection médicale scolaire.M. le docteur Adrien Nyns, médecin principal ayant demandésa mise à la retraite a été remplacé par M. le docteurHarold Mertens. M l l e le docteur Jacqueline Devogel et M.le docteur Jean Brihaye, ont été nommés médecins-inspecteurs,respectivement en remplacement de M m e le docteurWeill-Guyot, admise à la retraite, et de M. le docteurHarold Mertens, promu médecin principal.Le travail des médecins-inspecteurs et des spécialistess'est effectué normalement; les cartes sanitaires scolaires éditéespar la Ville de Bruxelles et les carnets sanitaires imposéspar l'arrêté royal du 12 septembre 1938, ont étérégulièrement tenus à jour. En outre les examens des enfantssont pratiqués avant leur départ en colonie scolaireet dès leur retour.Les médecins chargés de l'inspection médicale des enfantsanormaux qui peuplent les classes d'enseignement spécial,consignent en outre leurs observations, dans le dossier médico-pédagogiquequi est la propriété de l'école et reste confidentiel.Les affections épidémiques suivantes ont été signalées :varicelle, oreillons, coqueluche, rougeole, scarlatine, diphtérieet un cas de teigne. Les trois premières citées ont seulescréé des foyers de quelque importance.De même que les années antérieures, les élèves de toutesles écoles primaires ont subi, au cours du premier trimestre,l'examen radiophotographique. Au début du troisième trimestreles élèves de l'enseignement secondaire, y comprisceux de l'Institut des Arts et Métiers et de l'Académie desBeaux-Arts, ont subi le même examen. Tous les enfantsdont les clichés présentaient des anom.-^ies. ont été convoquéspar les soins de la Ligue nationale Belge de Défensecontre la Tuberculose.

— 619 — (3 octobre 1949.JL'extension à l'enseignement secondaire de l'inspectionmédicale scolaire, telle que la préconise M. l'Echevin Catteaua reçu un commencement d'exécution.Le rapport de M. De Coster, Directeur de l'Ecole normale.Charles Buis, concernant le cours de gymnastiquerééducative créé dans cette école, à l'initiative de M. le docteurNyns, mérite de retenir l'attention. Les résultats obtenusvalent d'être soulignés et il y a lieu d'envisager l'organisationde cours semblables dans d'autres écoles, de manièreà faire bénéficier de cette méthode tous les enfantsprésentant des déformations squelettiques.Une organisation scientifique et autonome de l'inspectionmédicale scolaire est à l'étude. Un centre de santé,d'une conception nouvelle, doit permettre un examen médico-socialcomplet de tous les élèves à tous les degrés del'enseignement.Le docteur Mertens après s'être rendu dans plusieursfaubourgs de Bruxelles et à Liège, pour y étudier le fonctionnementde l'inspection médicale scolaire, met actuellementau point, en collaboration avec le Service de l'Assistancepublique et des Œuvres sociales de la Ville de Bruxellesd'une part et avec le Ministère de la Santé d'autrepart, l'organisation du futur Centre de Santé de la Villede Bruxelles.Fonds communal des Mieux Doués.Année scolaire : 1948-1°49Le Comité de Sélection adjoint au Fonds communal desMieux Doués a examiné 100 candidats :22 âgés de moins de 13 ans.38 âgés de 13 à 15 ans,40 âgés de plus de 15 ans.

(3 octobre /0./0. ) 620 —Sur proposition du Comité, le Collège échevinal a alloué :70 bourses d'études dont 53 renouvellements de l'aideaccordée l'année scolaire précédente.Le montant des bourses d études allouées pour l'annéescolaire 1948-1949 s'élève à 245,500 francs.Le compte du Fonds communal des Mieux Doués s'établitcomme suit pour l'exercice scolaire 1948-1949 (quatrièmetrimestre de 1948 et trois premiers trimestres de1949.Recettes.Quote part de la Ville 112.224Quote part de la Province 37,408Quote part de l'Etat 112,224Reliquat exercice précédent —Remboursements bourses 2,500Montant général des ressources 264,356Total général des Ressources 264,356Montant général des prêts accordés . 245,500Comité de Sélection (jetons de présence)6,500Affiches 440— 252.440Reliquat du présent exercice 11.916

ombre de Prêts d'Etudes d'après tes écolesfréquentées*ElBbliaeementapublicsE1 ablissements privésTotalGenre d'étudesNombre

$ octobre iQ.jo. ) — 622 —Repas scolaires.Pendant l'année scolaire 1948-1949, il a été distribué-392,700 litres de soupe et 173,002 repas aux enfants detoutes les écoles de la Ville, tant officielles que libres.En 1948, les dépenses se sont élevées à fr. 3,226.472.02,soit :Pommes de terre fr. 206,56250Légumes frais et conservés fr. 373,304 50Viande fr. 609,646 90Pois, haricots, aliments divers . . . . fr. 341,410 65Transports fr. 187,223 82Eclairage, chauffage, gaz fr. 146,282 85Locaux, matériel, entretien fr. 82,057 60Salaires, assurances et assurances sociales: fr. 1,279,983 20Les recettes se sont élevées à fr. 3,262,521.75, soit :Subside de la Ville :2,000,000 en 1948250,000 en 1949. Ex. 1948 fr. 2,250,000 »Cotisations des élèves fr. 576,792 30Fourniture de soupe aux écoles de Koekelberget Evere. Cession de marchandisesaux Ecoles de plein air, transports pourcompte d'autres services, divers . . fr. 435,729 45Boni reporté en 1949 fr. 36,049 73-

gS•r->wT3^0>ow*i2£ a-s «o Ç so5 fiVêtementsdistribuéso •«•«>eowwa»"0.2T3DONATEURS2 F3 G4 G5 r6 G7 G9 G10 G216135772507080115Pics d'un millierDivers : 11921445090126350pièces65.00010.00011.22075.0008.00010.0009.775Ville de Bruxelles. — Comité Scolaire. — Membres du personnel. —Amis de l'Ecole 2. — Journal « Le Soir ». — Maisons : Corné,Vanderspek, Hélène et Cavenaile. — Ecoles professionnelles Couvreuret Bischoffsheim. — Ecole normale E. André. — Lycée E.Jacqmain. — Ecoles moyennes A et B. — Cours du Soir pourAdultes. — Firmes : Delhaize, Sarma, Bon Marché, Bazar Anspach,Vandcrborght. Liétard.Comité Scolaire. — Ville de Bruxelles. — Œuvre « Le Mérite ». •—Journal « Le Soir ». — Sommes recueillies par le Directeur (organisationde fêtes, listes de souscription).Ville de Bruxelles. — Journal « Le Soir ». — Les « Réunions Amicales». — « L'Amicale 4 ».Voir Ecole 18.M. l'Echevin Catteau. — « L'Adoption ». — « Le Soir ». — « LesRéunions Amicales ». — Les Lycées L.-E. Carter et E. Jacqmain. •—Les Athénées R. Catteau. L. Lepage, Ad. Max. — Les Ecoles professionnellesCouvreur. Bischoffsheim. — L'Ecole des Tailleurs. -—Le Cercle postscolaire « Les Semailles ».M. l'Echevin Catteau. — Fédération Postscolaire. — Ecole Bischoffsheim.— « Amateur Athlétic Club ». — Maison Franchomme. —Ecole normale E. André. — Cercle « Fleur Bleue ». Maison Kamette.— « Zig-Zag Club ». — « Anciens VII ». — Journal « LeSoir ». — Nombreux donateurs particuliers.Comité Scolaire. — Lycée L.-E. Carter. Ville de Bruxelles.Cercle «. Apollon ». — Journal « Le Soir ». — Dons en nature des. commerçants du quartier.

coeur—Oc 3I g 8z-F SVêtements distribuésen> Xtl • «-«M 0>taLDONATEURS11 F12 G14 F15 F17 F18 G19 F20 F21 F23 F24 G11872145223273887016022583102510125Pièces diverses89294725031545257233212315.5007.50025.00050.00012.00020.0009.25016.00025.59225.00010.540Comité Scolaire. — Ecoles professionnelles, moyennes, normales. «—Lycée E. Jacqmain. — Membres du personnel. — Grands magasins.— Œuvres philanthropiques. — Donateurs particuliers.Ville de Bruxelles « L'Adoption ». — « Le Soir ». — Postscolaires. —Firmes : Franchomme, Destrooper, Van Goidsenhoven.M m e Lefebvre-Bidart. — Comité Scolaire. — Personnel de l'Ecole.Ecole normale E. André. — Ecoles professionnelles Couvreur etBischoffsheim. — Lycée Em. Jacqmain.Comité Scolaire. — Baronne Louis Steens. — Personnel. Ecole normale.— Ecoles professionnelles. — Lycée L.-E. Carter. — Athénée R.Catteau. — Cours supérieurs d'Adultes.Comité Scolaire. — Personnel. — Parents des élèves. — Ecole Couvreur.—- Ecole normale Em. André. — Lycée Dachsbeck. — AthénéeR. Catteau. — Anciennes élèves.Comité Scolaire. — Amis de l'Ecole. — Amicale 18. — Société debienfaisance. — Ville de Bruxelles.M. l'Echevin Catteau. — Comité Scolaire. — Athénée Ad. Max. —Lycée Em. Jacqmain. — Journal « Le Soir ». •— Personnel del'école.Ecole normale E. André. — Ecoles Couvreur et Bischoffsheim.Personnel. — Comité Scolaire. — Ecole Funck. — Ecole normaleE. André. — Athénée R. Catteau. — Lycée Carter. — Ecole Couvreur.— Postscolaire Ecole 6. — C.P.D.E.O. — Amis de l'Ecole. —Journal « Le Soir ». •— « L'Adoption ». — Maisons : GaleriesAnspach, Maison de Blanc, Franchomme, Persil. — M. Catteau.Les Amis de l'Ecole. — Journal « Le Soir ». — Ecoles normaleset professionnelles de la Ville.Legs Weber. — Les Amis de l'Ecole. — « Le Soir ». Personnel. —Ville de Bruxelles. Maison Defise. Donateurs particuliers.G)4^

153 Vêlements divers 14.8503211719411689123420243162325108 15862139891055005407.08217.00029.30025.00013.00016.00015.00012.93810.00010.00025.000Les Amis de l'Ecole. — « Le Soir ». - Ecoles professionnelles. —Lycée Carter. — Maison Defise. — « L'Adoption ». — ONT. —Comité Scolaire. •— Donateurs particuliers.M. l'Echevin Catteau. — Les Amis des Ecoles. — Comité Scolaire. —Postscolaire « Elan ». — Visserie Belge.Ville de Bruxelles. — Ecoles professionnelles. — Comité Scolaire. —« Le Soir ». — Les Amis des Ecoles du Heyscl.Comité Scolaire. — Amis de l'Ecole. — Ecoles professionnelles etAthénées. •—- Ecole des Tailleurs. — Visserie Belge.Ville de Bruxelles. — Legs Weber. — « Le Mérite ». — « Le Soir ».— Comité Scolaire et Postscolairc.M. l'Echevin Catteau. — Comité Scolaire. — Personnel. — « LeSoir ». — Legs Weber. — Ecoles professionnelles.Initiative privée.Id.MM. les Echevins Catteau et Verheven. — MM. les Conseillers Demuyteret De Boeck. — Ville de Bruxelles. — Les Amis des Ecolesde N.-O.-H. — Meuneries Bruxelloises. — Cokeries et Produitschimiques du Marly. — Produits Chimiques de Laeken. — VisserieBelge. — Maison Franchomme et La Vierge Noire. — M. Moeys.Postscolaire. — « Le Soir ». — Comité Scolaire. — Ecole Bischoffsheim.— Athénée R. Catteau.« Le Soir ». — Les Amis de l'Ecole. — Les Ecoles professionnelles. —Lycée Em. Jacqmain. — Denier des Ecoles.Ville de Bruxelles. — M. l'Echevin Catteau. — Legs Weber. — Viceprésidentet membres du Comité Scolaire. •— Personnel enseignant.

( j! octobre IOJQ. ) ~ 626 —Total des versements faits à la Caisse d'Epargnependant l'année 1948-1949.GARÇONS FILLESNombre de garçons— .DésignationNombre de fillesde l'écolesommesperçuesN " spendantl'annéequi sont enpossessiond'un livretqui épargnent 'mais n'ont pasencore de livretquin'épargnentpasqui sont en |possessiond'un livret 1qui épargnentmais n'ont pas|encore de livret Jquin'épargnentpas ||sommesperçuespendantl'année2 F3 G4 G5 F6 G7 G9 G10 G11 F12 G14 F15 F17 F18 G19 F20 F21 F23 F24 G25 F26 G27 F28 G29 F32 G33 F34 G35 F37 G38 G39 F40 F831681401269512917519496760143921141804531035331489325367129116123162101123651181316116372555940.279138.861110.099137.06969.51853.928123.98810.94830.00962.46559.324142.90064.52947.782112.8217840626911313613015499661091085314680704224295010325331502118073114506577818022111110426441164380645744106.65427.84135.67364.948123.100153.701153.987193.85799.29718.66658.443104.72955.10192.17664.82092.07131.865Totaux : 1 .640 228 1.485 1.204.520 1.555 391 1.395 1.476.929

— 627 — (S octobre 104.0.)§ 6. — ENSEIGNEMENT NORMAL.Ecole normale Charles Buis.(Instituteurs).Boulevard Maurice Lemonnier, 110.Population de l'Ecole.1 er sept. 1948 31 juin 1949Ecole d'application. 138 139Section normale primaire Française.198 199Répartition :Cours préparatoire 111 112Cours normal 87 87Section normale primaire Flamande.98 96Répartition :Cours préparatoire 53 52Cours normal 45 44Total 434 434Section normale Moyenne. 45 48Auditrices (Ecole Funck). 6 6Total général 485 488En 1945-1946. le total était de 426.En 1946-1947, le total était de 460.En 1947-1948. le total était de 463.ACTIVITEPEDAGOGIQUE.I» La section préparatoire, langues modernes d'une part,et latin-sciences d'autre part, est étendue à la 9 m e annéed études. L'exercice 1949-1950 verra cette section prolongéejusqu'en l r *' année normale.

(j octobre HJMJ. ) — 628 —2) Le programme expérimental de l'école d'applicationfrançaise est étendu à la 6 nieprimaire.3) Le régime de la section normale moyenne a été consolidé;une organisation prévoyant l'individualisation del'enseignement a été préparée par le corps professoral.4) Le régime de l'école d'application flamande (situéeà Molenbeek), a été consolidé.5 ) Divers essais méthodologiques (travaux manuels, histoirede l'art, utilisation de l'appareil Sonofil, etc.), ontété entrepris.6) Un laboratoire de photographie a été créé, pour laconfection, par l'Ecole, de matériel didactique.INSPECTIONS.1) L'école d'application a été inspectée à plusieurs reprisespar l'inspecteur de l'Etat et par celui de la Ville. Danschaque cas, ces instances ont exprimé leur plus vive satisfaction.2) L'Ecole normale primaire (sections française et flamande)a été inspectée 14 fois :1. M. Ruchard, le 11 octobre 1948.2. M. Ravet, le 12 octobre 1948.3. M. Lienaux, le 15 octobre 1948.4. M. Puttemans, le 20 octobre 1948.5. M. Gérard, le 13 novembre 1948.6. M. Pirotte, le 14 décembre 1948.7. M. Mussche, le 15 janvier 1949.8. M. Pouillard, les 19 et 20 janvier 1949.9. M M . les Inspecteurs linguistiques, le 10 janvier 1949.10. M. Carrière, le 21 janvier 1949.11. M. Ruchard, le 7 février 1949.12. M. Ducazu, le 10 février 1949.13. M. Lankneus, le 11 mars 1949.14. M. Verstraeten, le 28 mai 1949.Un grand nombre de professeurs ont obtenu la cote« hors ligne ». •

— 629 — (S octobre 1049.)Conférences aux Normaliens.1. Le vendredi 29 octobre 1948.Sujet : Les parcs nationaux dans le monde.Conférencier : M. Cosyns.2. Le lundi 22 novembre 1948.Sujet : Historique de l'Evolution économique et socialede l'aveugle, et les instruments de son émancipationintellectuelle.Conférencier : M. Wicket.3. Le lundi 24 janvier 1949.Sujet : La Psychologie du Dr Langeveld.Conférencier : M. VanGompel.4. Le vendredi 25 février 1949.Séance au Palais des Beaux-Arts : Tournée P. Painlevé.Films scientifiques.5. Le jeudi 24 février 1949.Sujet : Monsieur Herman Teirlinck (en l'honneur du70 im ' anniversaire de l'illustre écrivain flamand).Conférencier : M. De Pauw.6. Mois d'avril.Visite du stand de l'Ecole d'application, àscolaire de Forest.l'ExpositionExcursions. — Voyages.Comme les années précédentes, le mardi après-midi aété consacré à des excursions (histoire, sciences, géographie,histoire de l'art, technologie, etc.).Voyages organisés d'après un plan bien établi.1 ,) Ecole d'application :Trois régions caractéristiquescamping).(un essai d'utilisation du

( $ octobre io jo. I — 630 —2) Ecole normale :7- ABC : Gand, Bruges, Littoral. 3 jours.8- AB : Anvers. Campine anversoise. 3 jours.9- AB : Dinant, Hermeton, Lesse. 3 jours.8C-9C : La Hollande.3 jours.l r e normale : Entre-Sambre-ct-Meuse. 4 jours.2""' normale : Liège. Vesdre. Amblève, Cantonsrédimés.4 jours.3""' normale : Ourthe, Semois.5 jours.4""' normale : Grand-Duché de Luxembourg. 5 jours.Section normale moyenne : La Suisse (Oberlandbernois).7 jours.Conférences cantonales.L'Ecole d'application a participé aux conférences suivantes:1. Le 18 décembre 1948.Sujet : Principes de l'enseignement du calcul.Exposé par M. l'inspecteur Claes.Sujets traités et leçons :L'initiation au calcul élémentaire.Exercices et problèmes.2. Le 4 avril 1949.Sujet : Acquisition des automatismes en calcul.Exposé par M. l'InspecteurHumblet.Leçons : L'étude des tables de multiplication.Les opérations écrites.3. Le 22 mai 1949.Sujet : Distinctions à établir entre motivation et prétextedans l'enseignement du calcul (exposé par M.l'Inspecteur Humblet) .

— 631 — (3 octobre 194Q.)Réunions du Comité Scolaire de l'Ecoled'Application.Le Comité scolaire de l'Ecole d'Application s'est réunide nombreuses fois. Son travail, résumé plus loin, a étédes plus fructueux.Publications desProfesseurs.M. Catrysse. A propos de l'enseignement du latin aux débutants.(Prométhée, décembre 1948, n° 9).M. Dons. Histoire de Bruxelles. Série de 8 plans muets.(De Boeck.Bruxelles).Musée communal de Bruxelles. Guide du Visiteur.Boeck.Bruxelles).(Y)eM. Rousseau. Chroniques régulières dans « Prométhée ».M. Vander Auwera. Chroniques régulières dans « Prométhée».M. Vande Velde. Chroniques régulières dans « Prométhée ».Etude expérimentale des problèmes d'arithmétique. (Revuedes Sciences pédagogiques. Sept. 1948).Rentrée des Classes (Prométhée, octobre 1948).A propos du Bulletin du B.I.E. (1948).M. Vanhamme. Les Périls de l'histoire enseignée. (Prométhée,octobre 1948).Bibliographie de l'Histoire (nouvelle édition, revue etcomplétée au cours provincial pour bibliothécaire;1948).Quelques notes relatives aux maîtres d'école bruxellois,à la fin de l'Ancien Régime (Folklore brabançon, t.XX).Dix promenades dans le passé (Bruxelles. Office de Publicité)(sous presse).De l'Education en Belgique à la fin du XVlH m > siècle.(Revue des Sciences pédagogiques) (sous presse).

Ktobte 10-19.) — 632 —Activités extra-scolaires desProfesseurs.M. DE CRAECKER. R.1 i Professeur au Cours normal pour Educateurs de laProvince de Brabant (cours de psychologie de l'enfant etde l'adolescent).2 ) Professeur au Cours normal de l'Etat pour l'enseignementcommercial (cours de méthodologie générale, théoriqueet pratique, en section flamande).3 ) Membre du Comité et conférencier au « Comité pourl'orientation et la formation des cadres de l'Economie »(C.O.F.C.E. Bruxelles).Directeur des conférences sur les devoirs des cadres dansleur vie professionnelle, et sur la psychologie du commandement.4) Conférence sur la psychologie générale, sur la psychotechnique,sur la formation des cadres, à l'Associationdes licenciés en sciences commerciales de l'Université de Liège,aux Cercles d'étude des ingénieurs de Charleroi, etc.M. GOOSENS, G.1 ) Certificat d'aptitude aux fonctions de conseillerd'orientation professionnelle (Institut des Hautes Etudes deBelgique).2 ) Lauréat du Concours des Bourses de Voyage du Gouvernement.M. TORDEUR, W.1 ) Au Ministère du Travail : mise au point du projetde création de 13 services d'O. P. à annexer aux servicesde placement (Flandre).2) Participation habituelle aux activités du C.O.F.C.E.(jeunes ingénieurs et personnel du cadre).3 ! Participation aux journées de la sécurité.4) Délégué de la Province de Brabant près de la Commissionadministrative du service d'O.P. de l'I.A.M.5) Elaboration d'un rapport pour le Conseil de perfectionnementde l'enseignement technique du Brabant, en vuede la création d'un Service de recherche de psychologie appliquéedu Brabant (projet accepté à l'unanimité; mais

— 633 — f j octobre iQ-jç.Jl'exécution a été remise sine die pour des raisons budgétaires).M. VANDERSANDE, E.1 ) Comédiens normaliens : — Tournée sur la côte basqueen août 48. — Tournée dans les Ecoles normales dupays. — Participation aux travaux du jury du Tournoid'art dramatique et de la Commission nationale des expertsdu théâtre. — Installation d'un local, rue de la Paille.2) Cours pour Educateurs. — Cours donnés à Genève(juillet 48). — Projet de réforme.3) Cours spécial pour le personnel des orphelinats.M. VANDE VELDE. R.1 ) Lauréat des concours interuniversitaires, et octroid'une bourse de voyage.2) Aide à l'enfance débile « Les Glaïeuls ».Cérémonies et fêtes scolaires.1. Le 25 septembre 1948 : Réception à l'Ecole des enfantsde Stavelot.2. Le 26 septembre 1948 : Cérémonie de la place desMartyrs.3. Le 1,0 novembre 1948 : Inauguration du Mémorialdes Anciens Elèves morts pour la Patrie (14-18 et 40-45).4. Le 4 décembre 1948 : Bal des Ecoles normales.5. Le 6 décembre 1948 : Fête de Saint-Nicolas f Ecoled'application).6. Le 24 décembre 1948 : Réunion de fin de trimestre,au préau. Exécution de chants.7. Le 1 er février 1949 : Journée de la Paix : réuniondes élèves au préau (allocution de M. le Directeur De Coster).8. Le 2 avril 1949 : Journée des Ecoles communales etFête du Printemps.9. Le 7 avril 1949 : Réunion de fin de trimestre, augymnase. — Finale du Tournoi interclasses de basketball(challenge de l'Ecole normale).

(3 octobrt IOJQ. > — 634 —10. Le 22 mai 1949 : Fête cinématographique (Comitéscolaire de l'Ecole d'application). Projection du film « Bambi».11. Le 28 mai 1949 : Réception de la promotion 1919.12. Le 26 juin 1949 : Remise des certificats et diplômes(Ecole d'application et cours préparatoire), au préaude l'Ecole normale Charles Buis.Activités du Comité Scolaire de l'Ecoled'Application.1. Tournoi de bridge, organisé au Cercle Belgo-Américain,le 18 décembre 1948.2. Saint-Nicolas. Intervention dans l'achat de jouetspour les élèves de l'Ecole. Versement d'une somme de3.000 francs.Réunion chez M m e De Bock, le 16 mai 1949. Organisationd'une conférence de l'E.N.C.B.3. Laboratoire de photographie : don de 1,000 francspour la mise en activité du laboratoire.4. Conférence de M n i e Betty Barzin, le 7 avril 1949.5. Organisation d'une séance cinématographique (le22 mai 1949) : location gratuite du film « Bambi ».6. Don de 3,000 francs à diverses oeuvres de l'Ecole.7. Prix pour la distribution des certificats.Activités du Cercle« Les Amis de l'Ecole Normale Charles Buis »./. Action philanthropique.a) Prêt de livres classiques : toutes les demandes ont étésatisfaites.b) Interventions pécuniaires auprès des élèves :— remboursement de frais d'abonnement aux tramways,—- paiement de la rétribution scolaire,— prêts d'honneur.

— 635 — (3 octobre 194g.)IL Action auprès de l'Ecole normale.a) Plaque commémorative des Anciens Elèves tués parfaits de guerre (10,859 francs).b) Centre de Jeunesse : 20,000 francs.///. Propagande.Journal « Prométhée ». 5 numéros (bi-mestriel) :19,495 francs.IV.Manifestations.a) Séance cinématographique, le 17 octobre 1948.b) Bal des Ecoles normales, le 4 décembre 1948.ci Bal des Promotions « 9 », le 10 avril 1949.d) Séance cinématographique, le 8 mai 1949.Activité de l'A. S. B. L.Centre de Jeunesse Henri Rymers.Honorée de la présence de M. le Sénateur Catteau, Echevinde l'Instruction publique et des Beaux-Arts de la Villede Bruxelles, la première réunion du Centre de Jeunessese tint à l'Ecole normale Charles Buis, le lundi 19 janvier1948. à 15 heures.L'assemblée unanime marqua son accord sur la fusionde deux Comités, savoir : celui qui avait été constitué parM. Vandersande d'une part, d'autre part celui qu'avaientcréé quelques professeurs de l'E.N.C.B.Suite à la décision prise en la même assemblée, M. l'EchevinCatteau, M. le Directeur De Coster, MM. les professeursLeclercq, Samyn, Vandersande, Boeckx et Rousseau,ont signé devant le notaire Nols, Raoul, le 5 mai 1948, àBruxelles, l'acte des statuts d'un: A.S.B.L. sous la dénominationde « Centre de Jeunesse de l'E.N.C.B. de la Villede Bruxelles ».Les signataires de cet acte r ort nommés pour la premièrefois en qualité de membres du Conseil d'administration.

t 10 41).) 636 —Principales activités de l'Association pendant l'annéeécoulée.I. Réunions de l'assemblée générale et du Comité d'action.— L'A. G. s'est réunie les 19 janvier et 24 novembre1948 à 14 h. 15; le C. A., les 5 mai, 15 juin et 5 octobre1948.II. Réalisations.Après réunion préalable du C.A., une fermette, siseà Onoz-Spy, dans la vallée de l'Orneau, a été acquise le15 juin 1948, au prix de 115,000 francs. Il a été décidéde l'appeler « Centre de Jeunesse Henri Rymers ».b j Cette maison sera aménagée en un home spacieuxet confortable.Pour pouvoir passer à la réalisation de ce projet, diversessuggestions ont été émises en A.G. et en C.A., afin deréunir les fonds nécessaires.Les moyens suivants ont été mis en œuvre :a 1 envoi de lettres à des personnes susceptibles de nousaider;b ) listes de souscription remises à nos élèves;ci carnets de sympathisants mis à la disposition dèsprofesseurs.Par ailleurs, une séance cinématographique est projetéeau cinéma « Eldorado ».Activité du Cercle d'éducation physiqueCharles Buis.Ce cercle fut fondé en 1928 par les élèves des 4 m e sAet B (promotion 1928), mais dut interrompre ses activitésen 1940. En janvier 1949, grâce à trois membres fondateursépaulés par des jeunes gens sortis de l'E.N.C.B. etpar quelques élèves, ce cercle a repris vie. Il est devenu uncercle scolaire et postscolaire.N'ayant reçu aucune autorisation quant à l'occupationd'un gymnase, il doit se contenter actuellement du petitgymnase de l'Ecole n° 10, mis gracieusement à sa disposi-

— 637 — (3 octobre 1040.)tion par le cercle de basket-ball Squelets Evere, groupantdes anciens élèves de l'Ecole. Il a été demandé de pouvoirdisposer du gymnase de l'E.N.C.B., le jeudi de 14 heuresà 22 heures.Les premières leçons, en janvier et février 1949, furentdonnées par M. Vander Stock (moyenne des présences :21 gymnastes, comprenant des élèves et anciens élèves del'Ecole). Depuis mars, les leçons sont données par M. Otten,professeur de gymnastique à Bruxelles et ancien élèvede l'E.N.C.B., à raison d'une leçon par semaine (lundi,de 19 h. 30 à 20 h. 30). Dès que le cercle disposera d'ungymnase, des cours différents seront créés, selon la forcedes gymnastes.Premières preuves de vitalitédu Cercle.1) Sept élèves de l'Ecole, membres du cercle, font partiede l'équipe de masse de la Fédération belge de Gymnastiqueéducative, qui se rendra à Stockholm, en juillet prochain,à l'occasion de la 2 m e Lingiade, pour y faire une démonstration.2) Deux élèves, membres du Cercle, ont obtenu le brevetd aspirant-gymnaste de la Fédération belge de Gymnastiqueéducative;3) Une équipe de douze élèves de l'Ecole, membres duCercle, a été choisie par la Fédération belge de Gymnastiqueéducative pour représenter celle-ci à la fête organisée le14 mai prochain à Saint-Gilles, par l'Union des Fédérationsbelles de Gymnastique.D'autre part, grâce au concours du cercle de basket-ballsusnommé, des entraînements de basket-ball sont organisés,cinq jours par semaine, à l'Ecole.Projetsd'avenir.Grouper tous les cercles d'éducation physique et de sportsdes Ecoles normales Emile André, Emile Demot et CharlesBuis en un? -eule Association sportive des Ecoles normalesoffici Iles d: Bruxelles.

ACTIVITE DU CERCLE DES ETUDIANTS DE LASECTION NORMALE MOYENNELes étudiants de la section normale moyenne ont fondéun cercle appelé C.E.S. (Cercle des Etudiants de la Section).qui a révélé une activité féconde, si l'on tient comptequ'il s'agit d'une création récente entreprise par des élèves.Voici quelques preuves de la vitalité de cet organisme :— achat d'une machine à ronéotyper:— impression des cours donnés à la section normalemoyenne:— aide à des élèves nécessiteux;— don de 1,500 francs à l'élève qui, dans la section,s'est révélé comme le plus dévoué à l'Ecole:— don de 1,000 francs pour aider à constituer la bibliothèquede l'individualisation de l'enseignement pour la méthodologieet l'histoire de la pédagogie (cours de M. DeVreught).SERVICE MEDICAL ET SOCIALLes services médical et social ont été revisés et fondus enun seul organisme. La doctrine d'organisation a été exposéedans la brochure de la Ville de Bruxelles : Du Servicesocial scolaire (Projet De Coster-Weber).Ce service unique comporte 4 sections :l re section : Service médico-social proprement dit.Examen médical de chaque élève et enquête sociale auprèsde la famille de chaque élève. Après le diagnostic, viennentles interventions (prêts de livres; bourses d'études et devoyage; dons de vêtements : 80 costumes complets ont étédistribués cette année; aide intellectuelle : leçons particulièresgratuites, aide morale et sociale; etc.).2 mt section : Gymnastique rééducative.L'examen médical ayant révélé entre 11 et 16 ans ungrand nombre de malformations scolaires de l'ossature, uncours de gymnastique rééducative a été créé, sous surveillancemédicale, à titre expérimental. Le matériel gymnas-

— 639 — (3 octobre 1949.)tique nécessaire à cette activité à été acquis par les soins del'Ecole.3"" section : Centre de deunesse Henri Rymers.Une Association sans but lucratif a été créée en vue de1 érection d'un Centre de Jeunesse. Une fermette avec50 ares de terrain a été acquise à Onoz-Spy, dans la valléede 1 Orneau. Dès l'année prochaine, une aile de ce Centrede Jeunesse sera construite.4"" section : Recherches.Le service médico-social constitue un organisme régulateurqui permet de faire des études scientifiques sur la populationscolaire de l'Ecole. Plusieurs travaux ont été publiés.On a rendu, à plusieurs reprises, compte du service médico-socialde l'Ecole normale Charles Buis dans les journauxbelges et les revues étrangères. Plus de cent visiteursétrangers sont venus l'examiner.offi­Dépenses consenties par l'Ecole, sans interventioncielle : environ 250,000 francs.ECOLERéunions du personnel.D'APPLICATION.Dix réunions consacrées à des questions diverses.ECOLE NORMALE.1. le 15 septembre 1948.Réunion du corps professoral de la S.N. moyenne.Ordre du jour : .4a seuil de la nouvelle année2. le 13 octobre 1948.scolaire.Remise en activité du Comité scolaire de l'Ecole d'application,ainsi que du Comité pour l'érection duC. de J.3. le 20 octobre 1948 : Réunion plénièrc.Ordre du jour : Communications générales; exposé parM. De Vreught du programme expérimental del'Ecole d'Application.

($ octobre 10 ^).) — 640 —4. le 30 novembre 1948.Réunion des professeurs de la S.N.M.Ordre du jour : Enseignement et méthodes; programme:divers.5. le 9 février 1949.Réunion des professeurs de la S.N.M.Ordre du jour : IndividualisationS.N.M.6. le I e r mars 1949.Réunionplénière.de l'enseignement enOrdre du jour : Résultats des examens et dispositionspour la fin de l'année; recrutement des élèves; transformationdes études en S.N. primaire; divers.7. le 23 mars 1949.Réunion des professeurs de la S.N. primaire.Ordre du jour : Dispositions pour l'année scolaire prochaine(transformation du régime des études normales).8. le 28 mars 1949.Réunion des professeurs d'éducation physique.de gymnastique rééduca­Ordre du jour : L'expériencetive.9. le 5 avril 1949.Réunion des professeurs du cours préparatoire.Ordre du jour : Dispositions pour l'année scolaire prochaine(transformation du régime des études).10. le 31 mai 1949.Réunion des professeurs de la section flamande.Ordre du jour : La deuxième phase de l'existence del'E.N.C.B.11. le 28 juin 1949.Réunion plénière du corps professoral, toutes sections.Ordre du jour : Lecture du rapport annuel.

— 641 — ($ octobre iç4ç.)Accroissements. —Transformations.a) BATIMENT.Peinture de plusieurs classes, bâtiment B.Peinture du bâtiment C.Peinture du bâtiment D.Mise en état par l'Ecole de la nouvelle infirmerie et duService social.entière­Mise sur pied d'un laboratoire de photographié,ment équipé aux frais de l'Ecole normale.b) MOBILIER.Reéquipement en bancs en chaises et en tables de quatreclasses de la section normale primaire, et des classes de lasection normale moyenne.Fourniture de plusieurs armoires ayant permis la réorganisationdes bibliothèques spéciales, et l'organisation desbibliothèques pour l'individualisation de l'enseignement ensection normale moyenne.a MATERIEL DIDACTIQUE.Acquisition de plusieurs appareils pour les cours de physiqueet de biologie (appareils de physique, microscopes,terrariums, aquariums, caissettes à collections, etc.).Acquisition d'un appareil du type « sonofil ».Acquisition d'une scie mécanique(salle de menuiserie).dBIBLIOTHEQUES.Bibliothèque générale : acquisitions nouvelles (100 volumes). Fréquentée par des élèves de toutes les classes normales(section française, section flamande, section normalemoyenne).Bibliothèques spéciales de la section normale primaire :accroissements plus ou moins importants.Bibliothèques spéciales de la section normale moyenne :création des bibliothèques de français, de flamand, d'anglais,d'allemand, de méthodologie et pédagogie, de mathé-

($ octobre lO-lo. ) — 642 —matiques, on vue de l'individualisation deen section normale moyenne.l'enseignementN. B. — Des dons ont été faits par des membres dupersonnel et par d'anciens élèves.Conclusions générales.Les renseignements précédents n'offrent qu'un tableauimparfait de l'intense activité de l'Ecole normale CharlesBuis. En toutes sections, l'on travaille avec une vive ardeuret les résultats intérieurs et extérieurs nous paraissent satisfaisants.Citons, pour illustrer cette conclusion, les faits suivants :1) plus de 100 personnes étrangères (Américains, Anglais,Français, Hollandais, Suisses et Belges) , ont demandéà visiter l'Ecole;2) dans les revues étrangères, l'activité de l'Ecole normaleCharles Buis est de plus en plus citée;3) aux Journées des Ecoles Officielles, les visiteurs sontnombreux. Voici ce que l'un d'entre eux (M. Graux),écrit à M. l'Echevin de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, après sa visite à l'Ecole :« Mon cher Echevin et ami,» N'ayant pas eu le plaisir de vous toucher samedi après-» midi lorsque je suis allé à l'Ecole normale Charles Buis,» je tiens à vous dire combien j'ai été frappé par le perfec-» tionnement de l'Ecole... »4) des étrangers demandent à suivre — comme auditeursou élèves libres — les cours donnés à l'Ecole normale.C'est donc avec confiance que nous attendons le travailde l'année scolaire prochaine, toutes dispositions ayant étéprises pour débuter dès le 1 erseptembre.

— 643 — (S octobre 194c.)Ecole normale Emile André.(Institutrices primaires).Rue des Capucins, 58.1. — Population de l'école.Septembre 1948 : Section normale 128 — Section préparatoire149 = 277.Juin 1949 : Section normale 126 — Section préparatoire151 = 277.Elèves ayant quitté l'école en cours d'année : 2.Justification des départs :1 pour raison de famille.1 pour raison de santé.Elèves incrites en cours d'année : 2.31 élèves se présentent :2. — Examen de sortie.30 ont satisfait aux épreuves.2 avec grande distinction.22 avec distinction.6 avec satisfaction.Examen d'entrée en section normale.37 élèves se présentent.32 élèves sont admises à entrer en section normale-3. — Personnel enseignant.Publications : M l k ' Sulzberger : Le langage pictural.4. — Activité pédagogique.Modification de structure : La section préparatoire, languesmodernes, est étendue à la 9 m eannée. Elle forme doncà présent un cycle complet d'études moyennes du degré inférieur,à double section, latine et moderne.

Bibliothèques : acquisition de 500 volumes environ, répartisdans les différentes disciplines.Formation de bibliothèquesspéciales.Abonnements à de nombreuses revues mises à la dispositiondes professeurs et des élèves.5. — Service médical et social.Envoi à la campagne, à la mer, en Suisse, d'élèves momentanémentdéficientes.Soins donnés à l'école. Elèves dirigées vers l'hôpital Saint-Pierre pour traitements.6. — Activités des œuvres post-scolairesUnion des Anciennes.Nombreuses conférences et visites guidées.Aide aux élèves de l'Ecole :Prêt de livres classiques.Dons en espèces,vêtements.Séjours à la campagne.Fondation du Cinquantenaire :Aide pécuniaire aux anciennes.Voyages en Suisse.Aide aux élèves : Dîners; Frais de voyages scolaires; Aide•vestimentaire; Bourses d'études; Bourses pour séjour à lamer et à la campagne.7. — Accroissement matériel de l'Ecole.Aménagement moderne du laboratoire de chimie.Aménagement moderne du laboratoire de botanique etbiologie.Le chiffre de la population s'est maintenu malgré la crisede recrutement que subissent la plupart des écoles normales.Le niveau des études est particulièrement élevé. Les élèvesqui se présentent aux examens universitaires remportentdes succès très remarqués.

- 645 — (3 octobre 1949.Ecole normale Emile Demot.(Institutrices gardiennes).Rue Blaes, 47.Septembre 1948 :1. — Population.Section normale gardienne :Section normale d'éducatrices et Cours préparatoirey annexé :Section de pré-nursing :44 élèves.20 élèves.30 élèves.Total : 94 élèves.Juin 1949 :Section normale gardienne : 45 élèves.Section normale d'éducatrices et Cours préparatoire: 22 élèves.Section de pré-nursing : 28 élèves.Total : 95 élèves.5 élèves quittent l'Ecole : 3 abandonnent leurs étudespour des raisons de santé; 1 israélite part en Palestine; 1 élèvede la Section d'éducatrices, nantie du diplôme d'institutricegardienne, est appelée en intérim.6 élèves sont acceptées en cours d'année : 1 venant del'Ecole normale gardienne de Mons, est admise en l r e annéeavec autorisation du Ministère.A la Section de pré-nursing, une élève s'ajoute; 4 s'inscriventau Cours préparatoire où elles peuvent entrer sansexamen parce que ayant terminé les études de lycée.La population scolaire est passée de 83 élèves en juin1948 à 95 en juin 1949.

— 640 -2. — Examens de sortie.Section normale d'éducatrices : 9 élèves se présentent auxexamens de sortie et obtiennent le diplôme d'éducatrice -2, ayant bénéficié à l'entrée d'une dispense d'âge, doublerontTannée scolaire.Grades obtenus :Distinction : V.Satisfaction : ~ .Section normale gardienne : Diplômes : S élèves se présententet réussissent.Grades obtenus :Distinction : 4.Satisfaction : 4.Certificat : 16 élèves se présentent —réussissent.2 élèves doubleront la 2N pour raisons de santé).Grades obtenus :Distinction : 5.Satisfaction : 10.Section de pré-nursing : En septembre 1948, les jeunesfilles du pré-nursing réussissent les épreuves imposées auxexamens d'entrée dans les écoles d'infirmières de Saint-Pierre.Brugmann et Ixelles.3. — Modifications de structure.1 La Section de Pré-nursing est complètement constituée;ta création de la 2 m eannée est accomplie en septembre1948. La population y passe de 18 élèves en 1947-1948. en 1948-1949. Ce succès prouve de façon péremptoireque l'hiatus existant entre la fin de l'école moyenne et les1 8 ans exigés à l'entrée aux écoles d'infirmières devait êtrecomblé pour les jeunes filles ne pouvant terminer les étudesde lycée. La Section assure un recrutement sérieux aux écolesd'infirmières; les écoles d'accoucheuses, de puéricultrices,de garde-malades accueillent les élèves moins douées. En

— 647 — (3 octobre 104.0.)août prochain. 14 jeunes filles vont se présenter soit à Saint-Pieru. Brugmann ou Ixelles: 3 d'entre elles s'orienterontvers l'Institut Baron Lambert.Le manque d'internat nous oblige à refuser de nombreusesjeunes filles de province._ Les élèves terminant le 4"" Jdegré à 14 ans et passiblesde poursuivre leurs études à la Section normale gardienneseront dorénavant incorporées à la l r e pré-nursing. Des horairesspéciaux leur permettront de suivre les cours de géoalgèbre,dessin, musique et rythmique aux heuresoù :es élèves du pré-nursing seront en stages.3 U Les mardis après-midi, réservés uniquement aux plainesde jeux jusqu'en juillet 1947, sont, à cause de l'accroissementde la population scolaire, partagés alternativemententre des séances d'étude du piano, des excursions géographiqueset scientifiques, des visites d'établissements etles plaines de jeux. Cette répartition permet un travail plusjudicieux parce qu'il s'adresse à un nombre plus restreintd'élèves: elle multiplie les possibilités de culture pour nosjeunes filles.4. — Activités pédagogiques et sociales.1. Conférences : sur « La Malibran », avec audition, parM * Della-Santa.* Les jardins d'enfants en Amérique », par M m e Jadot-Decroly.Au Conservatoire : remise de la coupe de Tournoi choral— l'Ecole normale Emile Demot a obtenu un prix d'excellenceà ce tournoi.Aux Beaux-Arts : 25"" anniversaire de la Sabena.2. Films : « Rubens »;« L'Ecole buissonnière »;« Quelque part en Europe ».3. Visites : Jardin d'enfants de la Cité-jardin à Boitsfort.Ecole de service familial.Ferme-école de Waterloo.

(3 octobre 1049.) 648 —EcoleInstitutDecroly.météorologique.Ecoles d'infirmières de Saint-Pierre, Brugmann, Ixelles,Cavell, Institut Baron Lambert, crèche d'Anderlecht.4. Excursions aux environs de Bruxelles (extra-muros).Voyages : Tirlemont (la Hesbaye) —Quenast(carrières).Anvers et le Pays de Waes.sucreries.Voyages de fin d'année : à la Semois, en Campine, auGrand-Duché pour les classessupérieures.5. Stages : Des organismes de plus en plus nombreuxs'adressent à nous pour bénéficier du travail de nos stagiaires.Cette année nos jeunes filles sont dispensées des stagesdans les écoles de plein air de la Ville de Bruxelles afin depouvoir répondre aux demandes introduites par les organismesprivés notamment par le docteur Dubois pour les servicesde médecine infantile à Saint-Pierre, par les directeursde homes pour les Enfants de la Patrie à Tourneppe etJodoigne, de l'Ecole de plein air d'Itterbeek, des crèchesde Forest, Moîenbeek et Anvers, du Home Dennenhuispour les enfants des jardins d'enfants d'Anvers, de l'InstitutDecroly à Uccle. Stages dans les crèches, consultationsde nourrissons, bibliothèques enfantines scolaires, infirmeries,pour les élèves du pré-nursing.6. Fêtes, cérémonies, démonstrations.Fête de Noël : Les poètes belges contemporains — Représentationpar les jeunes filles de la 3 m enormale d'unepièce inédite « Noël en Ardenne », composé à l'intentionde nos élèves par Joseph Delmelle, président des Jeunesécrivains belges.Le rythme : causerie donnée par M. Tits, directeur généralde l'Instruction publique de la Ville de Bruxelles illustréepar une démonstration de rythmique dirigée parMm eDe Genst-Van Tilborgh.Bal des Ecoles normales.Inauguration de la plaine des jeux de la rue des Visitandines— démonstrations pratiques en rapport avec le

— 649 — (3 octobre 104.Q.)travail des éducatrices à la crèche, au jardin d'enfants,l'école primaire (visite des Femmes Coloniales).Participation à la Fête de la Jeunesse.àService social.Le Service social a été sérieusementrenforcé1 grâce au dévouement de M 1 "" Berrewaerts, doctoressequi surveille de très près l'état de santé de nos jeunes filles:2 grâce à la confiance que les parents nous manifestentquant aux difficultés morales et matérielles auxquelles ilsse heurtent:;surtout, grâce aux possibilités qui nous ont été offertespar les bénéfices apportés par le Bal des Ecoles normaleset la Fête de la Jeunesse.-8 élèves participent au prêt de livres; des atlas, dictionnaires,flores, cartes routières, recueils de musique qui resterontpropriété de l'Ecole, ont été achetés en nombre suffisantpour permettre un travail d'équipe des plus favorables;des voyages scolaires ont été offerts en tout ou en partieà des jeunes filles nécessiteuses; 1 élève affaiblie est envoyéeen vacances à la mer; 2 autres, très fatiguées, jouiront d'unséjour de plusieurs semaines au camp de l'Y.W.C.A. àLouette-Saint-Pierre.De nombreux prix seront, cette année, offerts aux jeunesfilles lors de la cérémonie de la remise des diplômes.Le Service social de l'Ecole s'est étendu jusqu'aux Jardinsd'enfants et Ecoles de plein air où jouets, vêtements,chaussettes, théâtre de marionnettes, ont été envoyés à l'occasionde la Saint-Nicolas.Les dépenses consenties jusqu'au 30 juin 1949à fr. 17,650.90.s'élèventConclusion.La valeur de l'Ecole normale Emile Demot s'affirme parl'enthousiasme et l'activité qui régnent dans les diverses sections.Les élèves diplômées de la Section normale gardien-

\3 octobre H) jo. I — 650 —ne ont été appelées non seulement à la Ville de Bruxelles:mais aussi dans les faubourgs: une d'elles donne toute satisfactionà l'Institut De Kerchove à Gand. Nos éducatricessont casées: celles de la promotion 1949, encore en stages,sont pressenties pour des situations définitives dans les organismesprivés; sur 35 candidates une d'entre elles s'est,à Anvers, classée l r e au cours d'un examen auquel bon nombred'institutrices prenaient part. Les jeunes filles qui, enaoût dernier, se sont présentées aux écoles d'infirmières yont été acceptées et ont réussi l'épreuve imposée par l'Etat.Les inspecteurs de l'enseignement normal reconnaissentla suprématie de nos programmes; l'un d'eux a affirmé quel'Ecole normale Emile Demot peut se considérer commequalitativement la meilleure parmi les Ecoles normales gardiennesde la partie française du pays.

— 651 — (3 octobre 104.0.)§ 7. — ENSEIGNEMENT MOYEN.Depuis une dizaine d'années, la Ville de Bruxelles, suivanten cela l'Etat et la plupart des communes, a ajouté àses Ecoles moyennes des sections d'athénée, les transformantd'année en année en athénées complets.La dénomination ancienne « Ecole moyenne » ne corresîdaitdonc plus à la destination de ces écoles. Le Collègea, en conséquence, en séance du 10 décembre 1948, décidéde modifier comme suit la dénomination de nos écolesmoyennes et de nos cours d'éducation :« Athénée Robert Catteau », ancienne Ecole moyenne A,rue Ernest Allard.« Athénée Adolphe Max », ancienne Ecole moyenne C,boulevard Clovis.« Lycée et Cours d'éducation Henriette Dachsbeek », ancienCours d'éducation B, rue de la Paille.v Lycée commercial et Cours d'éducation L. E. Carter »,ancien Cours d'éducation C, rue de Gravelines.Population.La population des différents établissements se trouve consignéedans le tableau, page 111.Personnel.Le personnel enseignant de l'enseignement moyen comprend:6 préfets et préfètes,129 professeurs,27 régents et régentes,38 maîtres spéciaux,48 instituteurs et institutrices primaires,6 institutrices gardiennes,9 secrétaires.

octobre lo-fo.) — 652 —Sanction des études.Il a été délivré, cette année, dans les classes supérieuresdes athénées. 96 diplômes de sortie, se répartissant commesuit :Division greco-latine : 60.— latine : 1.— latine-mathématiques : 14.— latine-sciences : 0.— moderne : 21.Les classes de nos athénées ont été régulièrement inspectéespar M n ° C. Préaux, M. F. Van Kalken et M. R. Godeau,professeurs d'université.Les inspecteurs n'ont eu qu'à se louer de la manière dontl'enseignement est dirigé : l'enseignement est excellent, lesprogrammes sont généralement bien respectés, tous les professeursaccomplissent leur tâche avec zèle.Au cours de ces inspections, il a été recommandé auxprofesseurs de réaliser la coordination toujours plus grandeentre les différents enseignements et, plus particulièrement,entre les mathématiques et la physique. Il a été insisté surla prédominance du caractère formatif de l'enseignement dessciences, sur la quantité des connaissances exigées. Il a étéconseillé aux professeurs d'exiger de leurs élèves une collaborationactive, en leur faisant construire des modèles defigures géométriques qu'ils étudient.Certains professeurs ont réorganisé leur enseignement ens'inspirant des discussions avec les membres de l'inspection.Au début de la prochaine année scolaire, M. le professeurGodeau réunira les professeurs de mathématiques, afin dediscuter avec eux du programme des cours, des méthodes àemployer, des manuels à recommander et afin aussi de lesfaire bénéficier tous des résultats d'expériences pédagogiquesréalisées par certains d'entre eux.Par des entretiens avec les préfets et les professeurs, l'inspectiona préparé la création de 6 ni,snouvelles. Une expérienceintéressante a déjà été entreprise au Lycée E. Jacq-

— 653 — (3 octobre 1949.)main do coordination des cours, de travail en équipe quidonne d'excellents résultats.Les inspecteurs signalent aussi que les professeurs de toutesles classes rivalisent d'initiatives destinées à renforcerla formation littéraire et culturelle, qu'il faut atteindre parles cours de langues anciennes.A l'initiative de M , l c l'Inspectrice Préaux, la question dela création d'une bibliothèque d'antiquité sera mise à l'étudeau cours de la prochaine année scolaire.A l'Athénée R. Catteau, la Section latine-sciences en,està sa deuxième année d'existence et son succès montre quecette création était une nécessité. L'esprit qui préside, danscette section, à l'enseignement des sciences, aura une répercussionheureuse sur la formation des jeunes gens qui y sontinscrits.L'Ecole moyenne L. Lepage a, au début de l'année scolaire,changé de physionomie, en raison de l'application decertaines réformes approuvées dès juin 1948 par le Conseilcommunal. La section d'athénée a vu disparaître sa divisiongréco-latine. En revanche, une troisième scientifique etlatine-mathématique a été créée et le cycle d'humanités seraprogressivement complété au cours des années 1949-1950et 1950-1951. Cette transformation a reçu de la part desparents un accueil extrêmement favorable, au point quecertains élèves qui avaient quitté l'école, y sont revenuss'inscrire et que d'autres ont changé de section pour pouvoircontinuer à fréquenter l'établissement. La populationde la 3 I,J,Ja atteint le chiffre de 1 1 unités, ce qui constitueun excellent encouragement pour l'avenir. Ces élémentstriés ont obtenu dès les premières compositions des résultatsdont les professeurs sont très contents.L'Ecole de Commerce a également été remaniée. L'horairea été définitivement mis en conformité avec la grille imposéepar l'Etat et approuvé par les autorités compétentes duMinistère de l'Instruction publique. De plus, afin de rendrele cycle des humanités techniques indépendant, une l r ecommerciale correspondant à la 6 niemoderne a été ouverteet une 2'"" commerciale le sera en 1949-1950. Là aussil'évolution a semblé répondre à une nécessité puisque 23 inscriptionsont été enregistrées. Il appert que certains parents

( 5 octobre /o/o. ) — 654 —décides à faire faire à leurs enfants des études techniquescommerciales préfèrent les orienter au plus tôt dans la voiequ'ils ont choisie.Le mouvement de population a été très satisfaisant. S'ily a eu assez bien de départs dus à des causes diverses, ily a plus de 110 entrées. Le nombre des élèves fréquentanteffectivement l'école a passé de 461 à 515 unités. L'augmentationdes effectifs se répartit dans des proportions àpeu près égales dans toutes les sections. Il est à remarquertoutefois que l'école de commerce a vu ses rangs se grossird'une manière assez sensible. En cours d'année, il y a eurelativement peu de changement et la tenue générale desclasses a beaucoup gagné en stabilité.

Jardinsd'enfantsPréparatoireMoyenneinférieureMoyennecommercialeMoyennesupérieureHumanitésmodernesSc-ientif.AthénéePré-UniversitaireLatineGrée. lat.Lat. math.Lat.sciences2>—>TotalPopulationtotale>33

ctobre 10 fo. ) — 656 —s 8. — ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL.Ecole professionnelle de Menuiserie-Ebénisrerieer Professions connexes.I. — Population.Cours du jour Cours du soirAu début de l'année scolaire 147 222 369A la fin de l'année scolaire 131 185 316II. —Personnel.Cours du jour Cours du soirDirecteur 1 1Professeurs 4 8Chefs d'atelier 5 3III. —Activités pédagogiques.Une impulsion nouvelle a été donnée, cette année, auxactivités extra-muros.Les élèves ont visité les expositions organisées au Palaisdes Beaux-Arts: ils ont assisté à la projection des filmsréalisés par Jean Painlevé.Le professeur d'histoire de l'art a donné des leçons devantl'église de la Chapelle (architecture romano-ogivale), à laMaison d'Erasme (mobilier de la Renaissance flamande),à la Grand'Place de Bruxelles (architecture baroque).Un soin tout particulier a été donné à l'illustration descours de technologie des diverses années d'études. Les élèvesont travaillé sur documents puisés dans la bibliothèquescientifique de l'Ecole, sous la direction des professeurs.Comme chaque année, une exposition de l'école au travaila été organisée. Un nombreux public a visité les atelierset suivi les exercices.

— 657 — (j octobre 1940. fIV. — Accroissement matériel de l'Ecole.La population de l'Ecole croît sans cesse et pose un problèmetrès sérieux d'organisation et de rendement, étantdonné que l'espace disponible est trop réduit.Si le mouvement se poursuivait, des mesures de sélectionplus sévères devraient être prises à l'entrée.L'éclairage artificiel a été notablement amélioré par l'usagede lampes plus puissantes et de réflecteurs appropriés.L'outillage général a été complété par des acquisitionsnouvelles.Un très gros effort reste néanmoins à faire pourporter l'équipement au niveau des nécessités.La réserve de bois a été partiellementreconstituée.Une sérieuse économie a été réalisée par le recours à destravaux d'entreprise exécutée pour le compte de particuliersfournissant la matière première.V. — Situation morale de l'Ecole.Des spécialistes étrangers ont visité l'école à diverses repriseset se sont plu à reconnaître l'excellence des méthodesemployées et la qualité des travaux.Les services d'inspection de l'Etat ont également émis desappréciations très favorables.VI. — Résultats des examens de sortie.Ont obtenu le diplôme d'études professionnelles :a) Division du jour.I. Section de menuiserieIL Section d'ébénisterie.b) Division du soir.. — 9 élèves.— 13 élèves.I. Section d'ébénisterie. — 11 élèves.II. Section de chaiserie. — 1 élève.III. Section de composition du meuble. — 2 élèves

octobre 1049.) — 658 —Institut des Arts et Métiers.Au cours de l'année scolaire 1948-1949, l'Institut desArts et Métiers a perdu M. Marius Renard, un des membresles plus actifs de son Conseil d'administration.M. M. Renard tenait en haute estime l'Institut des Artset Métiers, auquel il a légué une partie de sa bibliothèque.M. l'Echevin Catteau, en ouvrant la séance du Conseild'administration, le 9 novembre 1948, a rendu hommageà la mémoire de feu M. Renard, dont il a évoqué les qualitéset les services éminents rendus à l'enseignement technique.M. Hespel, Maurice, nommé à titre provisoire, depuisle 1 eravril 1947, en qualité de Directeur de l'I. A. M., aété confirmé à titre définitif dans ces fonctions, par décisiondu Conseil communal du 1 er février 1949.L'année scolaire 1948-1949 a enregistré une augmentationdu nombre d'élèves : le total des inscriptions prisess'est élevé à 5.754, contre 5,603 en 1947-1948, soit 151unités de plus.A la fin de l'année scolaire, 4,658 élèves restaient présents,ce qui représente 80,95 % du chiffre initial, soit2,45 % de plus que pour l'exercice précédent.Cette progression témoigne de l'excellent renom dontjouissent les écoles de l'I. A. M.La proportion de Bruxellois est restée à peu près la même: 15,27 % au lieu de 15,28 % ; celle des faubouriensmarque une légère diminution : 58 % au lieu de 59,13 %,tandis que le pourcentage de provinciaux passe de 25,59à 26,73.Service social.Le Service dentaire de l'Œuvre sociale Charles VanderPutten a fonctionné durant 36 séances de consultation.62 élèves ont été examinés;60 ont été retenus en traitement.

— 659 — (S octobre 1949.)La plupart des malades sont pourvus de caries nombreuseset profondes, nécessitant des interventions multiples.Ont été effectuées les opérations suivantes :111 obturations;16 extractions;9 détartrages;1 radiographie;2 prothèses.Prêts.Bibliothèque.Du 1 er juin 1948 au 31 mai 1949, soit pendant299 jours d'ouverture de la bibliothèque, 2,281 ouvragesont été donnés en lecture :884 prêtés dans la salle;1,397 prêtés à domicile:Moyenne journalière : 7 contre 8 en 1947-1948.Accroissements.La bibliothèque s'est accrue, pendant l'exercice écoulé,de 44 ouvrages, comprenant : 45 volumes, 7 brochures ouplaquettes, 8 atlas. Parmi ces ouvrages, 22 ont été acquissur les crédits de 1948 pour la somme de fr. 1,781.70.Les autres ouvrages ont été offerts à la bibliothèque.En outre, l'Œuvre sociale Ch. Vander Putten a accordédes secours à deux élèves dont la situation était digne d'intérêt.Il faut y ajouter le legs important fait par feu M. MariusRenard, qui comprend 224 volumes reliés, plus 66 fasciculesnon reliés, soit au total 290 volumes.Périodiques.48 abonnements sont en cours à l'heure actuelle. LaVille vient d'autoriser un nouvel abonnement au « Courrierde l'U.N.E.S.C.O. ».

(3 octobre 1040.) — 660 —30 revues, éditées par divers organismes ou firmes industriellessont envoyées régulièrement et gratuitement.Reliures.Une bonne centaine de livres ont pu être reliés par lesélèves de l'Ecole de Reliure.Officed'orientation professionnelle.L'exercice se caractérise par une amélioration importantedes techniques, grâce à l'apport des techniques étrangères,notamment américaines, lesquelles, après adaptation, ontfourni des résultats encourageants.Une méthode, propre à l'Office de Bruxelles, la méthodedite clinique, entre dans sa période d'application, grâce àl'introduction de techniques intéressant la personnalité.Quant au champ d'activité de l'Office, il s'est élargi parl'examen généralisé des élèves des 4 m e sdegrés de la Ville.1947-48 1948-49Nombre de consultations pour information201 258Nombre d'examens partiels . . . . 1,420 1,634Nombre de sujets auxquels correspondentces examens partiels . . . . 568 809Enseignement d'origine des sujets.primaire 405 448moyen 253 417professionnel 72 147divers 39 55Origine des sujets :Bruxelles 206 * 302Agglomération 451 644Brabant 95 102Autres provinces 17 19

— 661 — (S octobre 1949.)Langue véhiculaire :français 721 997flamand 48 68divers 2Renseignements statistiques pour l'année scolaire1948-1949.N. B. — Chaque élève, même s'il a fréquenté deux ou plusieurs cours,n esccompté qu'une seule fois.ECOLESA. — Enseignement du jour.PopulationinscriteMécanique et Electricité :1°) Subdivision technique secondaire . . . . 932°) Subdivision professionnelle 889Travail des Métaux 153Tailleurs 436B. — Enseignement du soir.Industrielle 615Mécanique et Electricité 810Travail des Métaux 234Plomberie 204Tapissiers-Garnisseurs 182Peinture Bâtiment 142Tailleurs 403Fourrure 81Lingerie-Chemiserie 130Chaussure-Maroquinerie-Ganterie 290Bijouterie 1453 1 0CoiffureTypographie 385Lithographie 139Reliure-Dorure d'art 113Total . . 5,754

(j octobre 1940.) - 662 —Ecole Industrielle.Comité de surveillance.Un Comité Technique a été créé. Il comprend des membres-patronset des membres-ouvriers qui seront appelés àdonner leur avis chaque fois qu'une proposition concernantleur spécialité sera faite par le Comité administratif.Personnel.1 Directeur;32 professeurs, en section « moyenne » (B2) ;21 professeurs, en section « supérieure » (Bl).Diplômes.Les diplômes suivants ont été délivrés :1948-1949 1947-1948Filles Garçons Filles GarçonsSection moyenne — 40 1 40Section supérieure — 16 1 13Au total : — 56 2 53Organisation de l'Enseignement.Cette année, la réforme imposée par l'Etat a été appliquéeà la 2 m e année de la Section moyenne ainsi qu'à lal r e année de la Section supérieure.

— 663 — (3 octobre 1040.)Ecole « Joseph Marchai »pour le travail des métaux.Personnel.1 Directeur;13 professeurs aux cours du jour;18 professeurs aux cours du soir.Diplômes.Les certificats suivants ont été délivrés :1948-1949 1947-194!Jour : 15 —Soir : 33 18Au total : 48 18Organisation del'Enseignement.Le titre de l'Ecole « Ecole professionnelle de Serrurerie,Poëlerie, Tôlerie, Ferronnerie et Petites Constructions MétalliquesJoseph Marchai », est devenu « Ecole professionnellepour le Travail des Métaux Joseph Marchai », pardécision du Conseil communal, en date du 7 mars 1949.La division du jour est agréée pour une période de troisans, prenant cours le 15 septembre 1948 — catégorie A3 —n° matricule 702 (arrêté du Régent du 5 février 1949).Une classe de la section des Constructions et une autrede la section Tôlerie, ont été créées en cours d'année, à ladivision du jour, à partir de la 2 m eannée d'études, par décisiondu Collège du 17 décembre 1948.La classe de la 3 meannée d'études de la division du joura été ouverte à partir du 1 er septembre 1948, par décisiondu Collège du 27 août 1948. Le cycle des études du jourest donc complet.

(3 octobre 1040.) — 664 —Au cours de l'année scolaire 1948-1949, le matériel des'est enrichi de postes de soudure autogène, foreuse,etc., acquis au moyen de crédits extraordinaires, avecl'interventionde l'Etat.En outre, diverses personnes s'intéressant à l'Ecole, luiont fait don de :— 1 poste complet, y compris chalumeau-coupeur, desoudure autogène, marque « L'Oxydrique Internationale »:Union Belge des Installateurs de Chauffage;— 1 petite foreuse d'établi sensitive ; Union Patronaledes Métiers du Fer deBruxelles;—- 4 mano-détendeurs pour oxygène et 5 mano-détendeurspour acétylène, et 6 chalumeaux « Piccard », marque« L'Air Liquide » : M. Albert Carion:— 1 petite foreuse d'établi usagée : Maison GustaveStaar.Ecole de Mécanique etd'Electricité.Personnel :1 Directeur;1 Chef de section pour la Mécanique;1 Chef de section pour l'Electricité;1 Chef de section pour la Fine Mécanique-Electricitéet Mécanographie;1 Chef de section pour la Mécanique dentaire;2 Secrétaires;15 professeurs à la Subdivision technique;54 professeurs en Subdivision professionnelle du jour;39 professeurs aux Sections professionnelles du soir.

(3 octobre 1049.) — 666 —— 1 moteur « Zeppelin » (Maybach) incomplet (donde M. de la Santa) ;— 1 appareil à affûter les mèches (don du « ProgrèsIndustriel ») ;— 1 additionneuse à main (Alfa) ;— 1 machine à calculer Brunswica.Ecole de Plomberie, d'Installations de Gazet Zinguerie.1 Directeur ;Personnel :19 professeurs et moniteurs;1 surveillant-appariteur.Population :204 inscriptions ont été prises contre 210 en 1947-1948.Diplômes :L'Ecole a délivré cette année 56 diplômes de sortie, contre39 en 1947-1948.Matériel :Au cours de l'année scolaire 1948-1949, le matériel del'Ecole s'est enrichi de :— 2 foyers à 2 feux avec ventilateurs électriques (forge);— 1 machine à mandriner les tubes en cuivre;— 1 meule à main;

— 667 — (3 octobre 1040.)— 2 postes soudure autogène du cuivre, comportant :2 mano oxygène — 2 mano acétylène — 2 chalumeauxsoudeurs;— 3 postes soudure autogène du fer, comportant :3 mano oxygène —• 3 mano acétylène — 3 chalumeauxH.P.I. — tuyauteries en caoutchouc -)- accessoires.Ecole des Tapissiers-Garnisseurs.1 directeur;7 professeurs;1 surveillant-économe.Personnel :Population :182 inscriptions ont été enregistrées, contre 171 en 1947-1948.Diplômes :8 certificats de fin d'études ont été délivrés, contre 3 en1947-1948.Organisation de l'Enseignement :Depuis le 15 septembre 1948, le programme imposé parl'Etat a été mis en application.

— 669 — (3 octobre IÇJQ.)Population :Les inscriptions suivantes ont été enregistrées :1948-1949 1947-1948Jour Soir Jour SoirFilles 105 269 93 269Garçons 331 134 258 123Au total 436 403 351 392Diplômes :Les certificats suivants ont été délivrés :1948-1949 1947-1948Jour Soir Jour SoirFilles 11 25 10 19Garçons 23 14 17 18Au total 34 39 27 37Organisation de l'Enseignement :Le nouveau régime imposé par l'Etat a été mis en applicationintégralement dans les 4 années d'études.Matériel :En 1948-1949, l'Ecole a acquis des machines à coudre,fers à repasser électriques, bustes pour hommes et dames, desétablis de tailleurs, des ciseaux de coupeur, des penderies.Ces achats sont couverts par les crédits extraordinairesprévus par la Ville et par la subvention de l'Etat.

t lU.ji.). ) — 670 —Ecole de la Fourrure.Personnel :1 Directeur,10 professeurs.Population81 inscriptions ont été prises en 1948-1949, contre 87en 1947-1948.Diplômes :Les certificats de fin d'études suivants ont été délivrés :1948-1949 1947-1948Filles 2 —Garçons •— 5Au total 2 5Les cours ont fonctionné régulièrement et, d'après lesstatistiques, il y a lieu d'être satisfait des résultats de cetteannée.Sans la stagnation des affaires, la fréquentation auraitvraisemblablement été meilleure bien que les absences n'atteignentpas en moyenne le chiffre 3 par élève; et les inscriptionsauraient été plus nombreuses, surtout dans la sectiondes jeunes filles.Ce nombre restreint d'élèves féminins a pour effet demettre en difficulté l'achèvement des travaux des jeunes gens,notamment en ce qui concerne les travaux de couture mécanique.

— 671 — (3 octobre 194c. jEcole de Lingerie-Chemiserie.1 Directeur:7 professeurs.Personnel :Population :Les inscriptions suivantes ont été prises :1948-1949 1947-1948Filles 99 106Garçons 31 43130 149Diplômes :Les certificats de fin d'études suivants ont été délivrés :1948-1949 1947-1948Filles 2 1Garçons 7 3Au total : 9 4Organisation de l'Enseignement :La première année de la section de Lingerie-Confectiona été dédoublée.

($ octobre iç4p.) — 672 —Ecole de Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie,Gravure, Ciselure et Email.Personnel :1 Directeur:9 professeurs ;1 moniteur-surveillant.Population :145 inscriptions ont été prises, contre 179 en 19471948.Diplômes :L'Ecole ne délivre pas de diplôme, l'enseignementillimité.étantEcole de Coiffure.Personnel :1 Directeur;19 professeurs.Population :Les inscriptions suivantes ont été enregistrées :1948-1949 1947-1948Filles 182 234Garçons 128 132Au total.: 310 366

— 673 — (3 octobre 194Q.Diplômes :Les certificats de fin d'études suivants ont été délivrés1948-1949 1947-1948Filles 47 41Garçons 24 20Au total : 71 61Ecole de la Chaussure-Maroquinerie-Ganrerie.Personnel :; Directeur;1 5 professeurs.Population :Les inscriptions suivantes ont été prises :1948-1949 1947-1948Filles 37 36Garçons 253 269Au total : 290 305Diplômes :Les certificats de fin d'études suivants ont été délivrés1948-1949 1947-1948Filles 5 2Garçons 60 40Au total : 65 42

(5 octobre 1949.) — 674 —1 Directeur;21 professeurs ;1 aide aux machines.Ecole de Typographie.Personnel :Population :385 inscriptions ont été prises, contre 404 en 1947-1948.Diplômes :Les certificats de fin d'études suivants ont été délivrés :1948-1949 1947-1948Compositeurs 7 10Imprimeurs 8 6Compositionmécanique 10 925 25Fêtes du GQF 16 anniversaire :Le LX" 1 0 anniversaire de l'Ecole de Typographie a étéfêté avec éclat. L'Exposition Internationale du Livre et desArts Graphiques organisée à cette occasion, était due à l'initiativede la Direction et du Cercle des Professeurs, puissammentaidés par MM. Desmedt et Odry, respectivementPrésident du Comité de Surveillance et Délégué de la Ville,et par l'appui bienveillant de la Ville et de la Direction del'Institut. Ce fut une des plus belles manifestations organiséesjusqu'à ce jour en ce domaine et qui eut un retentissementmême à l'étranger.Plusieurs constructeurs de machines d'imprimerie se sontintéressés à l'Ecole à l'occasion de l'Exposition précitée. Des

— 675 —- (3 octobre 1949.)fir­prêts importants de matériel ont été consentis par desmes belges et étrangères.Déjà la Maisonépreuves.Plantin a prêté à l'Ecole une presse àGrâce à ce matériel, l'enseignement pourra être maintenuau niveau des plus récents progrès.Ecole de Lithographie.Personnel :1 Directeur;13 professeurs;2 ponceurs.Population :139 inscriptions ont été prises, contre 135 en 1947-1948.Diplômes :11 certificats ont été délivrés, contre 6 en 1947-1948.Enseignement :Par décision du Conseil communal en date du 4 avril1949, le cours de dessinateurs-lithographes, organisé à titred'essai sous les auspices et aux frais de la Chambre Syndicaledes Maîtres Imprimeurs, a été agréé par la Ville à partirdu Î5 septembre 1949.Matériel :M. Goossens, Président du Comité de Surveillance, a faitdon à l'Ecole d'une presse à bras, format double-raisin.

'tobte 1049.) - 676 —Ecole de Reliure et Dorure d'art.Personnel :1 Directeur:9 professeurs.PopulationLes inscriptions suivantes ont été enregistrées :1948-1 949 1947-1948Filles 3 3Garçons 110 93Au total : 113 96Diplômes :Les certificats de fin d'études suivants ont été délivrés1948-1949 1947-1948Filles 1 —Garçons 3 4Au total : 4 4Matériel :Quatre tables de travail ont été acquises en 1948-1949au moyen des crédits extraordinaires avec intervention del'Etat.En outre, la Maison J. et J. Ledeuil de Paris a prêté,pour deux ans, une machine à relier universelle.

— 677 — (S octobre 1949.}•Ecole Bischoffsheim.Rue du Marais, 94.Population :a) Nombre d'élèves inscrites pendant l'année scolaire : 476.b) Population présente à la fin de l'année scolaire : 446.Personnel :Directrice : 1.Professeurs : 47.Enseignement :ORGANISATION DE L'ECOLE - PROGRAMMES -CORPSPROFESSORALa) Application, dans la mesure des possibilités, de larépartition des cours préconisée par le Ministère de l'Instructionpublique (nouvelles grilles). Cette réforme a été réaliséesans nouvelles désignations de professeurs. Les horairesdes professeurs ont été portés au maximum. Les coursménagers ont été développés. L'organisation des cours généraux,qui a toujours donné de bons résultats, a été maintenue(une certaine indépendance entre les cours générauxet les cours professionnels permet de placer l'élève dans laclasse qui correspond à son degré d'avancement pour chacundes cours).b) Cours d'art.1°) Dans le cadre des cours d'initiation technique, unexcellent cours de présentation des objets (en 10 séances),a été donné par M m e Kiere-Lutgen.2°) Mise au point du cours de décoration dans les classesinférieures (préparatoire et l r e année) d'après des documentsfournis par M. Marcel Wolfers, membre du Conseild'administration de l'Ecole.

octobre /o/a ) — 678 —c) Sélection professionnelle.Les élèves ont été soumises à leur entrée à l'école à unexamen de sélection professionnelle. (Examen des aptitudesintellectuelles et des aptitudes professionnelles)but : 1")ayant pourde contrôler et de rectifier éventuellement l'orientationprofessionnelle; 2°) de grouper les élèves dans desclasses aussi homogènes quepossible.Ce travail a été réalisé en collaboration avec l'Officed'Orientation professionnelle de la Ville de Bruxelles.d ) Perfectionnementtechnique des professeurs.Les professeurs des cours techniques sont restés en rapportrégulier avec les ateliers.Les élèves diplômées (section normale) ont accompli lestage obligatoire d'un an dans un atelier sous le contrôle dela direction de l'école.Les élèves de section normale ont fait des stages dans desateliers de couture, de broderie d'art et de céramique.Voyages d'études à Paris des professeurs et des élèvesde la section professionnelle. (Visite des ateliers de courure.)Séjour de 15 jours à Paris (futurs professeurs de dessin): visite des écoles de dessin. Rapport présenté devantle jury des examens de sortie.Les professeursde dessin ont visité l'exposition internationaledu dessin à Liège.e) Travaux réalisés en dehors du cadre scolaire régulier.1°) Fancy-fair (nombreux travaux) — Vêtements pourles pauvres.2°) Affiches exécutées dans le cours de dessin professionnelspécialisé. (Bal du Cercle Bischoffsheim — Fancyfairdu groupe scolaire de la place E. Bockstael.)3°) Drapeau de la police bruxelloise exécuté dans lecours de broderie d'art.

— 679 — ($ octobre 1949.)r i Service social.Le Service social fonctionne toujours sans assistante. Iln'a donc pas été possible d'organiser rationnellement la surveillancemédicale et l'action sociale. De nombreuses élèvesont néanmoins été assistées (achat de fournitures classiques;bourses d'études; repas de midi; voyages scolaires). — Leservice du repas complet de midi a été rétabli.La caisse du Service social a été alimentée par les bénéficesde la fancy-fair.Examens de fin d'année.CERTIFICATSD'ETUDESSection professionnelle 52DIPLOMESSection professionnelle :Confection 39Lingerie 1Modes 9Dessin professionnel 9Dessin industriel 8Broderie artistique 1Céramique 2Section normale :Confection 6Lingerie 1Dessin professionnel 2Broderie de confection 1Perfectionnement technique :Certificats : Confection 2Broderie de confection 1

fj? octobre io jç. ) — 680 —Post scolaire.Les statuts du Cercle Bischoffsheim ont été élaborés parle Comité de Gestion et soumis à l'examen de M. Baugniet,avocat, recteur de l'Université de Bruxelles.Us ont été ensuite soumis à l'approbation des membresréunis en assemblée générale extraordinaire le 28 février1949.Leur publication au Moniteur aura lieu incessamment.Le Cercle Bischoffsheim a organisé cette année :Conférences et réunions :— Dans le cadre de la fancy-fair : séances données parle Guignol Bonzo — spectacles pour grands et petits.— Conférence avec projections lumineuses, donnée parM. Claude Didier: Les coutumes matrimoniales au Kwango.— Conférence donnée par M. A. Pasquier, avocat à laCour d'appel de Bruxelles : Maurice Maeterlinck, avec récitationde poèmes et lecture d'un acte de Péléas et Mélisandepar les élèves de la classe d'art dramatique du Conservatoirede Bruxelles (professeur : M. Gobert).— Visite au studio du Théâtre National. — Représentationde deux pièces par un groupe du Théâtre National.— Thé dansant en la salle des Arts Décoratifs au Palaisdes Beaux-Arts.— Bal travesti en la même salle. — Tournoi de bridge.Visites :Au Musée Ancien : « Des primitifs flamands à Breughel», sous la conduite de M l l e Sulzberger.Au Palais des Beaux-Arts : Les chefs-d'œuvre des Musées,allemands.Cours :Cours de gymnastique.Cours mixte de danses modernes.