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CHAPITRE V ANALYSE DES PERFORMANCES ... - Comores-online

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les terres encore disponibles nécessitent un travail d’épierrage important, de fertilisation et demise en place de dispositifs anti-érosifs.• On dénombre entre 40 000 et 50 000 exploitations agricoles réparties à raison de 60% enNgazidja‚ 35% à Ndzuwani et 5% à Mwali. La taille des exploitations agricoles est d’environ1 à 2 ha en moyenne pour une famille de 7 à 8 personnes. La taille moyenne des exploitationscache cependant des disparités importantes à l’intérieur de chaque île dans la mesure où ondénombre quelques grands propriétaires alors que certains ménages n’ont pas accès à la terre.Sur l’île de Ndzuwani‚ on estime que 20 % des ménages sont sans terre cultivable.• De plus, les parcelles sont très morcelées. On compte environ 3 à 4 parcelles par exploitationagricole d’une superficie unitaire moyenne de 60 ares chacune. La taille réduite et lemorcellement des exploitations sont liés d’une part‚ à la forte densité de la population etd’autre part‚ à la forte croissance démographique que connaît les <strong>Comores</strong> (2,7 %). Cettesituation est particulièrement aiguë sur l’île de Ndzuwani où l’on recense plus de 450habitants au km 2 .• Les problèmes de débouchés sont particulièrement importants et limitent grandement lacroissance du secteur.Le cas des cultures de renteLes cultures de rente (vanille, ylang-ylang et girofle) génèrent environ 98 % de la valeur desexportations comoriennes.La production des cultures de rente fluctue de manière importante d’une année à l’autre en raisondes techniques de production et des cours mondiaux. Cela a des répercussions importantes sur lesrecettes d’exportation‚ la balance commerciale et les revenus des producteurs.On observe également une baisse des rendements en raison des méthodes culturales basées sur laproduction extensive ainsi qu’une baisse dans la qualité des produits suite au non respect destechniques de production et de transformation primaire avant exportationLes faiblesses au niveau des cultures de rente sont les suivantes :• Non appropriation des innovations par les producteurs ;• Organisations professionnelles pas encore représentatives ;• Système de contrôle de la qualité déficient ;• Manque de données statistiques fiables.Les faiblesses spécifiques à la production d’ylang-ylang sont les suivantes :59

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