CHAPITRE V ANALYSE DES PERFORMANCES ... - Comores-online
CHAPITRE V ANALYSE DES PERFORMANCES ... - Comores-online CHAPITRE V ANALYSE DES PERFORMANCES ... - Comores-online
La très grande majorité de ces entreprises évolue dans le secteur informel ou semi-formel. Celapose un problème car ces activités échappent aux statistiques, ce qui rend l’appréciation de leurcontribution à l’économie plus difficile. Ces entreprises échappent également aux règles fiscalescontrairement au secteur formel fortement taxé. Malgré cela‚ ces petites entreprises offrent toutde même une gamme importante de biens et de services qui contribuent au bien-être desménages‚ notamment les plus pauvres :Le secteur privé formel manque de dynamisme dans le formel, en partie à cause des multiplesproblèmes auxquels est confrontée l’économie nationale dans ses divers secteurs :• Le secteur primaire, regroupe les activités du secteur agro-alimentaire au sens large etl’exploitation des ressources naturelles, est le plus important représentant plus de la moitié dela contribution du secteur privé au PIB;• Le secteur secondaire inclut les activités industrielles et artisanales reliées à la production debiens. Le secteur secondaire est marginal‚ représentant bon an mal an moins de 4% de lacontribution du secteur privé au PIB. Le secteur industriel comorien est donc embryonnaire et,malheureusement‚ il a perdu de son importance suite à la fermeture de nombreuses entreprisesmanufacturières aux cours des dernières années. Cette contraction s’explique en bonne partiepar la crise politique‚ mais aussi par les multiples entraves qui le rendent peut compétitif parrapport aux importations;• Le secteur tertiaire regroupe principalement les activités reliées au commerce et à l’offre deservices. Le secteur commercial est particulièrement important et a connu un développementrapide au cours des années‚ notamment au niveau de la vente de biens importés. Le secteurtertiaire représente environ 46% de la contribution du secteur privé au PIB.Performances du secteur privéLe secteur privé comorien est en général intensif en main d’œuvre, générant ainsi des revenuspour un nombre important de personnes. Par contre, les produits locaux sont fortementconcurrencés par les biens importés qui offrent souvent un meilleur rapport qualité/prix auxconsommateurs.76
Forces et faiblesses du secteur privéLe secteur privé informel fait montre d’un certain dynamisme, mais il se caractérise par un faibleniveau de développement technologique. Les produits fabriqués localement sont souvent dequalité moyenne et inégale.Opportunités et contraintes du secteur privéLe secteur privé fait face à de nombreuses contraintes d’ordre technique et institutionnel. Parmicelles-ci, on compte, pour la très grande majorité des opérateurs privés notamment‚ les difficultésd’accès aux services financiers (voir section sur la microfinance), les contraintes liées àl’environnement macroéconomique et le cadre juridique‚ administratif et réglementaire.Un nombre considérable d’organisations professionnelles et de programmes de soutien au secteurprivé existe et constitue une base sur laquelle certaines interventions peuvent s’appuyer (ADPE‚APSP‚ AMIE‚ PRIDE‚ AIEB‚ FADC‚ UCCIA‚ OPACO‚ OCOVA‚ ASAVIC‚ APEC‚SARUMAYA‚ VOUNA DJEMA‚ UPEC‚ etc.). Cependant, les programmes d’appui au secteurprivé enregistrent des performances en deça des attentes en raison des contraintes liées àl’environnement macroéconomique et notamment, le financement de l’économie.Les premiers États Généraux sur le Secteur Privé organisés en 1994 avaient permis d’identifierde nombreuses pistes pour assurer la relance du secteur privé. Plusieurs recommandationsconcrètes visant la levée des obstacles qui entravent l’investissement et la création d’entreprisesavaient été adoptées à l’issue de cette rencontre. Déjà‚ la révision du code des investissements‚l’allégement des procédures de création d’entreprises‚ l’instauration d’un guichet unique deservices d’appui et la mise en place de fonds de soutien aux entreprises pour palier auxcontraintes d’accès au capital financier faisaient partie des priorités. Malheureusement‚ aprèspratiquement une décennie d’interventions‚ on constate qu’il y a encore de nombreusescontraintes à l’ordre du jour même si plusieurs projets travaillent pour trouver des solutionsdurables à ces questions.Parmi les secteurs les plus porteurs figurent le tourisme. D’abord, il existe une demandeimportante et croissante au niveau mondial pour le tourisme. Entre autres, de nombreuxEuropéens disposent de temps de vacances et des moyens financiers pour se payer des vacancessous les tropiques loin de chez eux. Maurice a su exploiter habilement ce marché. Les Sud-Africains représentent un deuxième créneau intéressant à cause de leur pouvoir d’achat et de leur77
- Page 1 and 2: CHAPITRE VANALYSE DES PERFORMANCES
- Page 3 and 4: Malgré l’importance du secteur a
- Page 5 and 6: les terres encore disponibles néce
- Page 7 and 8: Le cas des cultures vivrièresLes c
- Page 9: Le secteur de la pêche figure pour
- Page 12 and 13: Figure 5.3 : Evolution de la produc
- Page 14 and 15: Bitumée en terre Bitumée en terre
- Page 16 and 17: • Le Port de Moroni dans l’île
- Page 18 and 19: Tableau 5.4 : Répartition des abon
- Page 20 and 21: vraiment offrir de nouveaux prêts
- Page 24 and 25: proximité. Enfin, le tourisme asia
- Page 26 and 27: • Plusieurs cadres expérimentés
- Page 28 and 29: de Vérification des Comptes a cons
- Page 30 and 31: de travail ; des conditions minimal
- Page 32 and 33: Atouts et contraintes du secteurLes
- Page 34 and 35: niveau bas (tableau 6). Une fois en
- Page 36 and 37: la pauvreté. Non seulement la pauv
- Page 38 and 39: Tableau 5.8 : Distribution de forma
- Page 40 and 41: qualité en rapport avec leur situa
- Page 42 and 43: • Les nombreux programmes et proj
- Page 44 and 45: Tableau 5.10 : Évolution des taux
- Page 46 and 47: des parents à priver les enfants d
- Page 48 and 49: Grande ComoreL’île de la Grande
- Page 50 and 51: Environ 20% des ménages possèdent
La très grande majorité de ces entreprises évolue dans le secteur informel ou semi-formel. Celapose un problème car ces activités échappent aux statistiques, ce qui rend l’appréciation de leurcontribution à l’économie plus difficile. Ces entreprises échappent également aux règles fiscalescontrairement au secteur formel fortement taxé. Malgré cela‚ ces petites entreprises offrent toutde même une gamme importante de biens et de services qui contribuent au bien-être desménages‚ notamment les plus pauvres :Le secteur privé formel manque de dynamisme dans le formel, en partie à cause des multiplesproblèmes auxquels est confrontée l’économie nationale dans ses divers secteurs :• Le secteur primaire, regroupe les activités du secteur agro-alimentaire au sens large etl’exploitation des ressources naturelles, est le plus important représentant plus de la moitié dela contribution du secteur privé au PIB;• Le secteur secondaire inclut les activités industrielles et artisanales reliées à la production debiens. Le secteur secondaire est marginal‚ représentant bon an mal an moins de 4% de lacontribution du secteur privé au PIB. Le secteur industriel comorien est donc embryonnaire et,malheureusement‚ il a perdu de son importance suite à la fermeture de nombreuses entreprisesmanufacturières aux cours des dernières années. Cette contraction s’explique en bonne partiepar la crise politique‚ mais aussi par les multiples entraves qui le rendent peut compétitif parrapport aux importations;• Le secteur tertiaire regroupe principalement les activités reliées au commerce et à l’offre deservices. Le secteur commercial est particulièrement important et a connu un développementrapide au cours des années‚ notamment au niveau de la vente de biens importés. Le secteurtertiaire représente environ 46% de la contribution du secteur privé au PIB.Performances du secteur privéLe secteur privé comorien est en général intensif en main d’œuvre, générant ainsi des revenuspour un nombre important de personnes. Par contre, les produits locaux sont fortementconcurrencés par les biens importés qui offrent souvent un meilleur rapport qualité/prix auxconsommateurs.76