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Fr-30-04-2013

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A L A U N E3T. Doudou/D. NewsViolence dans les stadesUne seconde natureIl faut dire que le fléau trouve ses racines les plus profondes dans ce malaisesocial et culturel dont souffrent les jeunes de toutes les régions du pays.Le grand derby de demain, entre les deux frères ennemisalgérois, en l’occurrence l’USMA et le MCA, s’annoncedéjà très houleux Le pire a été évité de justesse dimanche àl’occasion de la vente des billets de Dame Coupe, qui a étéémaillée malheureusement par des scènes de violences entre lessupporters et la police. On déplore aussi des blessés du côté dessupporters. Selon un bilan provisoire, 13 supporters ont étéblessés ainsi que huit policiers dont trois grièvement. Une situationqui incombe, selon les supporters, aux responsables del’OCO Mohamed-Boudiaf, qui ont ouvert seulement trois guichetspour accueillir les milliers de supporters qui voulaientavoir coûte que coûte ce sésame pour assister à cette fête footballistique,malheureusement gâchée par ce désolant incident.Mais la question qui taraude les esprits, pourquoi, sur les trenteet un guichets que compte ce complexe, seulement trois ont étéouverts ? On aurait pu éviter ces événements dramatiques enouvrant une dizaine ! Il convient de rappeler que ce genre dedécision se dégénère souvent en scènes de violence. Plusieursrencontres footballistiques ont payé les frais pour les mêmes raisons! Il en est de même pour la direction générale de la Sûreténationale qui a considéré que la décision de n’ouvrir que troisguichets pour des milliers de supporters chauvins et fanatiquesétait une grave erreur. Cette grossière erreur doit, selon eux, êtreentièrement assumée par les responsables de l’OCO. Même lesservices de l’ordre ont fait les frais de cette gestion chaotiqueavec près d’une dizaine de blessés. Dans le but de contenir cettefoule en délire, la police a arrêté plusieurs supporters jugés violentset dangereux. Ainsi, selon un bilan provisoire, 15 au totalLes violences qui ont marqué,avant-hier, la vente de ticketspour la finale de la Couped’Algérie prévue demain au stadedu 5-Juillet, relance, une fois de plus, ledébat sur ce phénomène, qui a fait fuirdes stades les vrais amoureux de la balleronde.Selon les chiffres officiels, pas moinsde treize personnes, dont deux policiers,ont été blessées dans les affrontementsqui ont opposé supporters furieux den’avoir pas pu s’offrir le fameux sésame,aux services de l’ordre intervenus pourempêcher les actes de saccages. Tous lesalentours du complexe olympique ontété transformés, au bout de quelquesminutes, en de véritables champs debataille, auxquels sont ajoutés les actes deracket et d’agression d’automobilistes.À qui la faute ? Aux supporters del’USMA ? du MCA ? Aux services de l’ordre,aux responsables du stade ou encoreà ceux de la LFP et de la FAF ? La questionse pose à chaque fois que des incidentssont signalés ici et là. Mais, forceest de constater qu’en Algérie, on n’apprendjamais des expériences du passépour éradiquer un problème quel qu’ilsoit. Les graves incidents qui ont émaillé,en mars 2005 à Boussaâda, la fin de larencontre A Bou Saâda-Paradou AC,lorsque des supporters de la formationlocale avaient envahi le terrain et commisdes actes de violence, agressé l'arbitreinternational Haïmoudi et contraint ladélégation du Paradou à se réfugier aucommissariat, n’a pas servi de leçon. 21blessés parmi les forces de sécurité, 4dirigeants de l'équipe visiteuse,5 supporters, 2 pompiers, c’était le bilande cet incident qui venait d’entacher lefootball algérien. Les responsables, encharge du sport en général, ne sont pasallés à la recherche de solutions. L’on secontentait de faire des journées de sensibilisationqui n’ont rien apporté. Pis, lasituation n’a fait qu’empirer.Devant l’impunité dans certains cas,et le laxisme des responsables dans d’autres,les stades sont devenus, au fil desannées, des arènes pour les voyous etautres malfrats qui agissent mêmedevant les éléments des services de l’ordre.Le fléau de la violence devient récurrent.L’exemple du stade du Premier-Novembre de Tizi Ouzou où les supportersse font racketer régulièrement parune poignée de brigands est édifiant.Conséquences : La JSK joue devant destribunes presque vides !Le bilan de la DGSN fait ressortir deschiffres qui font peur. Rien que pour lasaison sportive 2010- 2011, pas moins de900 blessés ont été déplorés sur l'ensembledu territoire national à cause de cesactes de violence qui ont émaillé denombreuses rencontres de football. 200policiers ont été blessés également dansdes affrontements avec les supportersalors que pour les actes de vandalisme auniveau des stades, les chiffres sont encoreplus effrayants. On a recensé pas moinsde 116 véhicules saccagés dont 66 appartenantaux services de police ! 580 personnesont été arrêtées dont 82 mineurs.Alors que la police annonce le retraitde ses éléments de l’organisation des rencontresde football, d’autres incidentsgraves surviennent en avril 2012 lors dela rencontre opposant MC Saïda à l’USMAlger. Les dirigeants, les joueurs et lessupporters du club algérois avaient vécuun véritable enfer, faut-il le rappeler.L’acte, pourtant, ne peut être classé dansles cas isolés, comme avaient tenté de leprésenter les responsables. Le fléautrouve ses racines dans ce malaise socialet culturel dont souffrent les jeunes, àtravers toutes les régions du pays. C’estdire qu’à défaut d’une politique et d’unevéritable stratégie de lutte contre ce phénomène,il en sera ainsi. Il faut reconnaîtreque, jusque-là, les responsables, encharge de trouver des solutions, ontéchoué dans leur mission. L’implicationde plusieurs secteurs, outre celui de lajeunesse et des sports, est peut être plusqu’indispensable.Aïssa MoussiFinale de la Coupe d’Algérie entre le MCA et l’USMAUn rendez-vous sous haute tensionsont sous les verrous. Ils seront poursuivis pour outrage à corpsconstitué, violence et agression aggravée et troubles à l’ordrepublic. Les suspects seront présentés devant le procureur de laRépublique prochainement. Ce qui s’est passé dimanche austade du 5-Juillet est très grave, la violence qui ne cesse de prendrede l’ampleur dans nos stades s’est étendue même à l’extérieur.Une question taraude les esprits, que se passera-t-il le jour‘’J’’ avec la présence de plus de 50 000 supporters ? En dépit dela mobilisation d’un dispositif sécuritaire énorme, la situationpeut se dégénérer si des dispositions draconiennes ne seront pasprises. D’ailleurs, certaines voix s’élèvent déjà pour demander ladélocalisation de cette rencontre pour éviter toute mauvaise surprise.Comment en est-on arrivé là ?La violence est devenue monnaie courante dans nos stades.Un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur, en dépitde certaines mesures pour l’endiguer. Pourtant, au niveau desquartiers, l’ambiance est très conviviale entre les supporters desdeux clubs. La preuve, des quartiers populaires ont été ornés cesderniers jours de banderoles des deux clubs, sans enregistreraucun incident. Ainsi, selon un ancien ex-joueur des Verts, lasituation actuelle dans laquelle s’enlise le football algérienincombe aux dirigeants et aux responsables des clubs qui nesont pas, selon lui, à la hauteur de leur responsabilité. Devantcette situation, notre interlocuteur appelle pour l’implicationdes comités des supporters et des agents stadiers.Yahia MaouchiLakhdar Belloumi« Les dirigeants desclubs responsablesde la violence »Pour Lakhdar Belloumi (Ballon d'or africainen 1980) avec l'Equipe nationale, estimeque la violence dans les stades est laresponsabilité des dirigeants des clubs quine sont pas à la hauteur. Dans cetentretien, l’ex-meneur de jeu des Verts,estime que les stadiers peuvent remplacerles agents de l’ordre dans les stades « maisdes gens qui donnent l’exemple ».Algérie News : Vous ne pensez pas qu’il est nécessairede délocaliser la finale de la Coupe d’Algérie,pour éviter toute dérive, sachant que ce rendezvoussera marqué par l’absence du chef de l’Etat ?Lakhdar Belloumi : Non. Je pense que sa délocalisationou son report ne sont pas nécessaires. Maison aimerait bien que le Président soit présent àcette fête footballistique. Mais je pense que le plusimportant, c’est que la finale soit bien organisée.Certes, les joueurs seront frustrés devant l’absencedu Président, mais ce sont des choses qui arrivent,alors je souhaite que cette finale se passera dans lesmeilleures conditions.Vous qui étiez l’un des meilleurs footballeurs enAfrique dans les années 1980, comment vous expliquezl’ampleur de la violence aujourd’hui dans nosstades, une chose qui n’existait pas à votre époque ?Oui c’est vrai. c’est un phénomène qui n’existaitpas à notre époque, mais je pense que cette situationest due en premier lieu aux dirigeants desclubs qui ne sont pas à la hauteur de gérer leursclubs respectifs. En plus, je dirai que notre périodea été exceptionnelle, soit sur le plan des performancesdes joueurs, soit sur la qualité de gestion de nosdirigeants. L’environnement du sport était sain, ceque n’est pas le cas actuellement.Alors selon vous, la situation incombe aux dirigeantsactuels ?Bien sûr, ce sont les premiers responsables decette situation. Il faut qu’il y ait un respect mutuelentre les dirigeants et les supporters, une chose quin’existe pas aujourd’hui. En plus je me souviens, ànotre époque, il y avait des comités de supportersqui jouaient un grand rôle dans l’organisation desmatches. Toutefois, c’est aux dirigeants et responsablesdes clubs d’engager ce genre d’initiatives afinde redorer le blason de notre football.Le ministère de la Jeunesse et des Sports envisagede remplacer prochainement, les agents de l'ordrepar des stadiers pour encadrer les rencontres sportives...Qu’en pensez-vous ?Je pense que c’est une bonne démarche.D’ailleurs, tout récemment, une réunion a eu lieuentre le ministre et les autres acteurs concernéspour débattre de cette mesure, et qui sera appliquéeincessamment. Mais le plus important dans tout ça,c’est que les agents stadiers qui devront veiller surle bon déroulement des matches soient des gensrespectueux, professionnels et sportifs. Le professionnalismeexige déjà la substitution des policierspar des stadiers. Le rôle de la police n’est pas à l’intérieurdes stades mais bien à l’extérieur. A l’intérieur,ce sont les stadiers qui doivent s’occuper del’organisation. Pour cela, j’estime qu’il faut créerdes centres de formation spéciaux, pour la formationde ces stadiers.Entretien réalisé par Yahia MaouchiALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


4 > A C T ULancement d’une pétition citoyenne contre la corruptionÀ défaut de la justice,la société civile s’impliqueAu moment où les scandales de corruption se multiplient, notamment avec l’éclatement de l’affaire dite Sonatrach II,et face à la lenteur de la machine judiciaire à traduire les responsables devant les tribunaux, les citoyens semobilisent afin de stopper un phénomène qui fait de l’Algérie l’un des pays les plus corrompus au monde.Une pétition citoyennecontre la corruptionvient d’être lancée parplusieurs militantsreprésentant différentes frangesde la société. De simples citoyens,des militants des droits del’homme, des journalistes, dessyndicalistes, des enseignants ethommes de culture se sont rassemblésautour d’un seul objectif,dénoncer les scandales de corruptionqui « passent sous silencedevant la justice algérienne », et«déposer cette pétition, pour peuqu’elle atteigne un chiffre significatif,auprès des instancesconcernées », lit-on dans l’appel àsignature, dont nous détenonsune copie. Réunis samedi dernierau siège du Syndicat nationalautonome des personnels de l’administrationpublique (Snapap/aile Rachid Malaoui), les présentsont insisté sur l’importance d’unengagement citoyen pour, disentils,« empêcher la banalisation desscandales parus dans la presse,accompagnés par le silence del’instance judiciaire dans certainesaffaires alors que d’autres, instruites,se terminent par l’impunitédes premiers responsables».Selon Yacine Zaïd, militant desdroits de l’homme et un des initiateursde l’action, « c’est unengagement de toute la sociétécivile à s’impliquer davantagedans la lutte contre la corruption.Les signataires devront impérativementmentionner leurs noms etprénoms, suivis des coordonnéesde la pièce d’identité nationale,pour que cela soit crédible ». Pasmoins de 323 acteurs de la sociétécivile ont signé, jusque-là, la pétition.Parmi les premiers signatairesfigurent Rachid Malaoui(Snapap), Yacine Zaïd (LADDH),Kadour Chouicha (Syndicat desenseignants du supérieur solidaires,non agréé), AbdelkaderKherba (militant des droits del’homme), Mourad Dhina (exdirigeantdu FIS dissous), Lyes«La grève observée hier parles travailleurs des communesa été largementsuivie dans de nombreuses communesd’Algérie », a déclaré M.Azeddine Aït Khlifa, porte-paroledu Collectif des travailleurs desAPC. « Nous avions l’intention degeler cette grève si le ministère del’Intérieur nous contacte, maisrien n’a été fait ! Notre but n’étaitpas de faire une grève pour paralyserle travail des APC, mais pour sefaire entendre et faire valoir nosdroits », a-t-il expliqué dans unGrève des travailleurs des communesSuivi mitigé à Algerentretien téléphonique avecAlgérie News. Au premier jour, ledébrayage des communaux a euun écho favorable, notammentdans les wilayas d’Alger, Laghouat,Ghardaïa, Bordj Bou-Arréridj,Sétif, Bouira, Tizi Ouzou,Boumerdès, Blida,... le mouvementde protestation des travailleursdes APC s’étalera sur troisjours et touchera près de 40wilayas. « On n’a pas les moyenspour le moment pour pouvoir saisirtoutes les wilayas du pays carnous sommes encore un collectifMerabet (SNPSP), Ali Brahimi(ex-cadre du RCD), AhmedBadaoui (syndicaliste) et NacerBoudiaf (fils du président défuntMohamed Boudiaf).Des avocats victimes « de tentativesde musellement de leurdroit à la défense », des journalistesqui disent travailler « sous lamenace de procès en diffamationà chaque fois qu’ils tentent demener sereinement leur missiond’information », des militantsassociatifs et activistes sur le terrainet sur la Toile que « l’ontraîne rapidement en justice pouratteinte aux symboles de l’Etat ;aux corps constitués et pour diffamation».Des dénonciateurs d’actesde corruption vivant « sous lamenace », et des chômeurs quis’estiment « marginalisés», expliquentqu’il est de leur «devoir decitoyens» de réagir pour un sursautnational afin de sauver lanation même si la réglementationalgérienne, pour lutter contre laprédation des biens publics, neleur permet pas de se constituerpartie civile ». Pour KadourChouicha, du Syndicat des enseignantsdu supérieur solidaires ,«quelle que soit la teneur de laréglementation, nous cherchons,avec les avocats, les meilleursmoyens d’aboutir à se constituerpartie civile dans certaines affairesde corruption », « nous ne comptonspas laisser passer sous silencela prédation organisée du pays »,a-t-il déclaré, hier au téléphone.Ainsi au moment où les scandalesde corruption se multiplient,notamment avec l’éclatementde l’affaire dite Sonatrach II,et face à la lenteur de la machinejudiciaire à traduire les responsablesdevant les tribunaux, lesen attendant la création de notresyndicat », souligne M. Aït Khlifa.Les communaux revendiquent lapromulgation de la loi portantmodalités de bénéfice des indemnitéspour délégation de signature,pour les employés à l’état civil,ainsi que la révision des statuts destravailleurs des APC. Les grévistesappellent également à l’abrogationde l’article 87 bis du code du travail,la mise en place d’une primede mise à la retraite équivalant à<strong>30</strong> mois de salaire et la révision dela prime de restauration et deALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>citoyens se mobilisent afin destopper un phénomène qui fait del’Algérie l’un des pays les plus corrompusau monde. Il a été décidé,selon le communiqué des initiateurs,de confectionner un pressbookqui regroupera toutes lesaffaires de corruption citées par lapresse pour en faire un document,lequel sera déposé auprès des instancesjudiciaires pour les interpeller.« Il est clair pour nous quec’est parce que les choix faitsdepuis longtemps par le pouvoiralgérien en matière de politiqueéconomique ont mis au centre laquestion du profit que la prédations’est organisée et répandue,quelquefois sous l’habit de laréglementation et, le plus souvent,impunité oblige, dans l’illégalitétotale », estiment les rédacteurs del’appel. Ces derniers s’appuienttransport. Quant au corps les plustouchés par cette grève, notreinterlocuteur affirme que pratiquementtous les services desAPC : service des eaux, urbanisme,administratif, état civil, ainsi queles éboueurs ont suivi cette grève à100%. Néanmoins, sur le terrainde nombreux travailleurs des APCse disent « ne pas être au courantde cette grève », a-t-on relevé lorsd’une virée qui nous a menésdans quelques communes d’Algercomme Sidi M’hamed, Kouba etEl-Biar. Les APC sus-citées sontsur un certain nombre d’articlesde la Constitution (8, 21, 66, 141),ainsi que la loi du 20-02-2006pour la prévention et la luttecontre la corruption issue de laCNUCC (Convention des Nationsunies contre la corruption), pour,disent-ils, « obliger les pouvoirpublics à incriminer les véritablesauteurs de la corruption ».Bien que la pétition soit lancéeà travers Internet, les initiateursont décidé d’animer des rencontresrégionales et nationales afinde coordonner la démarche etsensibiliser le maximum decitoyens à cette action. En toutétat de cause, la pétition reste uneaction pacifique qui peut faire«trembler » les plus hautes sphèreset les pousser à faire le ménagepour tirer au clair toutes les affairesliées à la corruption.Aïssa Moussiaffiliées notamment à l’UGTA etau Snapap, nous font savoir lestravailleurs. Interrogé sur le manquede coordination dans cettegrève annoncée, M. Aït Khlifa soulignequ’une réunion avait précédéce débrayage, et qui a vu la participationde représentants de l’exsyndicatdes travailleurs des communesaffilié à l’UGTA. Un syndicatqui a été dissout suite à la grèvedes communaux observée finmars dernier dans la wilayad’Alger.Hasna Zobiri


Paramédicaux en grève illimitéeUne actionet des désagrémentsLes paramédicaux ont entamé, hier, leur grève illimitée. A cet effet, une dizained’interventions chirurgicales ont été reportées, et ce, au niveau de chaqueétablissement de santé du pays.Développement de l’agriculture saharienneUne feuille de route en coursde préparationDans l’objectif de consolider leplan d’action visant le développementdans la région saharienne,le ministre de l’Agriculture, RachidBenaïssa, s’est réuni avec son homologuedes Ressources en eaux, M. Hocine Necib.En présence des directeurs des servicesagricoles des wilayas sahariennes, les deuxdépartements se sont accordés pour lamise en place d’une feuille de route quisera préparée par les directions deswilayas concernées et approuvé, dans undélai de quinze jours.Dans ce contexte, les régions du Sudmalgré un potentiel hydraulique conséquent,l’exploitation des eaux fossiles ourenouvelables reste inaccessible pour lesLe Syndicat algériendes paramédicaux(SAP) a entamé, hier,le premier jour de sagrève illimitée. Selon les estimationsdu porte-parole duSAP, Lounès Gachi, le taux desuivi a atteint, hier, au premierjour de leur grève illimitée,90% à l’échelle nationale.Joint, hier, par téléphone, leporte-parole du Syndicat algériendes paramédicaux (SAP),Lounès Gachi, avait affirmédans une déclaration à AlgérieNews que la quasi-totalité desétablissements de santé, surtout le territoire national sontparalysés, et ce, suite au mouvementde grève enclenché parleur syndicat. « Au premierjour de notre grève illimitée,toutes les infrastructures desanté du pays sont paralysées.La preuve : le taux de suivi estestimé pour aujourd’hui (hierndlr) à 90% à l’échelle nationale», a-t-il indiqué. Selonnotre interlocuteur, le taux desuivi a atteint un record danscertaines wilayas. « Nousavons enregistré dans la matinéed’aujourd’hui (hier ndlr),un taux de suivi de 100% dansla capitale, Tizi Ouzou, Béjaïaet Blida. » Quant aux autreswilayas, le pourcentage varieentre 80 jusqu’à 85%. « AGhardaïa, Saïda et Illizi, nousavons enregistré un taux desuivi estimé à 85% », a-t-ilnoté. A savoir, enchaîne t-il,que « dans chaque établissementhospitalier, une dizained’interventions chirurgicalesont été reportées durant cettepremière journée de notregrève illimitée ». M. Gachi s’estmontré confiant pour ce premierjour de débrayage, paralysantainsi tous les établissementsde santé du pays.Notons que le service minimuma été assuré à traversagriculteurs par le fait des moyens qu’ellenécessite et les coûts qu’elle génère.Cependant, la consommation «demeureinférieure à 2 000 milliards de m 3 » aajouté le ministre des Ressources en eaux.Or par manque de moyens, les agriculteursde la région font souvent appel à dessources phréatiques pour l’irrigation deleur production. Pour rappel, la surfaceirriguée dans le sud du pays avoisine les<strong>30</strong>0 000 hectares l’année dernière. Eneffet, la synergie entre les deux secteurspar la mise en place de ce plan permettrade répondre aux grands besoins de larégion du Sud dans le domaine de l’irrigation.«Il est nécessaire de sauvegarderles oasis et les foggaras de la région» atoutes les infrastructures desanté. M. Gachi a affirmé parailleurs, qu’après la tenue deplusieurs mouvements «vains»de contestation organisés parles paramédicaux, le SAP adécidé de faire une grève illimitée.L’objectif est de fairepression sur le département deZiari pour répondre favorablementà leurs préoccupations.«Après quatre mois d’attentepour la prise en considérationnos préoccupations par ledépartement de Ziari, nousavons décidé de renouer avecla protesta. Mais cette fois-ci,ce sera une grève illimitée.Ziari est en train de gagner dutemps à notre égard et rien deplus ». Avant d’ajouter : « Nousexigeons l’application concrètedu statut particulier des paramédicauxqui a été décrété en2008 et l’installation d’unecommission pour préparer leplan de carrière des paramédicaux.Nous avons sollicité plusieursfois le ministre de laSanté, de la Population et de laRéforme hospitalière,Abdelaziz Ziari, mais ce derniercontinue de faire lasourde oreille quant à nosrevendications. Nous sommesconscients que la tutelle estderrière ce blocage de l’applicationde ce décret». Interrogési les membres du SAP ont euune invitation de la part duministère de la Santé, Gachidira : « A cet instant, nousn’avons reçu aucune invitationpar le département de Ziari ».Mais ce qui est sûr, les 90 000paramédicaux protestatairesne baisseront pas les brasjusqu’à la concrétisation totalede leur plateforme de revendications.« Nous allons hausserle ton jusqu’à la satisfaction denos revendications », a-t-ilinsisté.Zohra Chenderinsisté le ministre de l’Agriculture.Ce dernier a précisé que l’objectif dece plan «ne se limite pas seulement àassurer l’irrigation mais au mêmemoment, il va permettre la préservationdes emplois et surtout la culture de l’agriculturesaharienne qui augmentera laproduction agricole dans le Sud».Celle-ci est attendue à être à «<strong>30</strong>% dela production nationale» estime Benaïssa.Cette décision vient suite aux mesuresprises ces dernières années afin d’accompagnertechniquement et financièrementl’émergence d’un développement durableet équilibré dans ces régions.Khelifa Litamine> A C T U5Réalisation de laTranssaharienneImportant effortfinancier de l’AlgérieL’Algérie a consacré 150 milliards de dinars(environ 2 milliards de dollars) pour sesprojets routiers entrant dans le cadre de laroute transsaharienne (Alger-Tamanrasset)pour le quinquennat 2010-2014, a annoncélundi à Alger le ministre des Travaux publics,Amar Ghoul. « Uniquement pour la période2010-2014, l’Algérie a alloué une enveloppede l’ordre de 150 milliards DA, soit environ 2mds de dollars pour aménager en autoroutele tronçon de la transsaharienne sur l’axeAlger-Ghardaia, et la réalisation du tronçonTamanrasset-frontière malienne», a-t-ilindiqué lors des travaux de la 58 e session ducomité de liaison de la Transsaharienne(CLRT). Cette réunion se pencheranotamment sur l’examen de l’avancementdes travaux de ce projet commun etl’élaboration d’un plan d’action de mise enchantier de deux tronçons au Niger et auTchad. Soulignant l’impact de cette routecontinentale sur le développement deséconomies des pays traversés et sur lerenforcement de la paix et la stabilité de larégion, Ghoul a affirmé que l’Algérie a déjàinitié plusieurs projets routiers reliant seszones frontalières à la Mauritanie, au Mali,au Niger, au Tchad et à la Tunisie. D’unelongueur totale de 9 000 km, avec un axecentral reliant Alger à Lagos sur 4 600 km, laTranssaharienne avait été lancée en travauxdans les années 1970. Elle compte plusieursbranches qui vont jusqu’à la Tunisie et auTchad.R. A.TramwayUne ligne de tramwayà BécharLes études de faisabilité d’une ligne detramway à Béchar viennent d’être lancées, a-t-on appris lundi auprès des responsablesdu secteur des transports de cette wilaya. Lelancement de ces études, confiées à unbureau d’études français Systra et dont lecoût n’a pas été communiqué, vient dans lecadre du développement du transport urbainpar tramway dans neuf wilayas du pays,dont celle de Béchar, a-t-on signalé. Cetimportant projet, retenu dans le cadre duprogramme de développement quinquennal2010-2014, vise la modernisation et ledéveloppement du transport urbain à traverscette ville du sud-ouest du pays, selon lamême source. La ville de Béchar, qui s’étendsur une longueur de plus de 17 km, estdisposée à être équipée de ce type detransport en raison de son statut de pôlerégional du sud-ouest du pays, a-t-onsouligné à la direction des transports de lawilaya.KhenchelaDes certificatsde qualificationpour 150 artisansAu moins 150 artisans porteurs de projetsdans le secteur de l’artisanat et des métiersont reçu, samedi, leurs certificats dequalification obtenus au terme d’un stagebloqué encadré par quatre experts rattachésau Bureau international du travail (BIT) enAlgérie. La cérémonie de remise a étéorganisée au centre des loisirs scientifiquespar la Chambre d’artisanat et des métiers(CAM) dont le directeur, Kamel Siad, aindiqué, dimanche à l’APS, que le stage a étéorganisé en février à la Maison del’Enseignant de Khenchela sous l’égide duministère du Tourisme et de l’artisanat, avecle concours de la Chambre nationaled’artisanat et des métiers. Le stage anotamment porté sur l’initiation auxtechniques de création et de managementd’une entreprise artisanale, a ajouté lemême responsable, soulignant que lesrécipiendaires formeront à leur tour d’autresjeunes, notamment ceux qui sortent descentres de formation professionnelle.ALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


6 > A C T UInfractionsau codedu commerceLéger reculau 1 er trimestre44 702 infractions liées àl’activité commerciale enAlgérie ont été enregistréesau premier trimestre <strong>2013</strong>,en recul de 2,9% parrapport à la même période2012, a indiqué unresponsable du ministèredu Commerce. Lesopérations de contrôle ontdonné lieu à la fermeturede près de 2 500 locauxcommerciaux et la saisiede marchandises pour unmontant de 94,51 millionsDA, a précisé le directeurgénéral du contrôleéconomique et derépression de la fraude auministère du Commerce,Abdelhamid Boukahnoune.Les mêmes services ontsaisi aux frontières desmarchandises pour nonconformitéaux normesd’un montant de 2,2milliards DA, en recul de29,6% par rapport à lamême période 2012 (3,2milliards DA). La moyenned’intervention des servicesde contrôle relevant duministère a grimpé de10,8% durant le premiertrimestre <strong>2013</strong> par rapportà la même période 2012.Pour Boukahnoune, lesrésultats réalisés pendantce trimestre sont «positifs»car la baisse desinfractions signifie unemaîtrise du contrôle dumarché, et ce, grâce à undéploiement importantd’agents de contrôleactuellement sur le terrain(6 000 agents). Le succèsde l’opération de contrôleet l’éradication de la fraudene sauraient se réalisersans la conjugaison desefforts entreconsommateurs etopérateurs économiquesainsi que les services ducommerce d’autant plusque ces derniers nepeuvent à eux seulsmaîtriser un marché oùplus de 1,6 million decommerçants exercent. Unprogramme pour la saisonestivale et le mois deRamadhan est en coursd’élaboration, a fait savoirle même responsable,précisant qu’il sera axé surles points de distribution,les marchés et les unitésde production, notammentdes produits périssablesqui présentent un dangersur la santé duconsommateur tels lesviandes, le lait et sesdérivés, les boissons, lesdétergents et produitscosmétiques. Quelque7 000 agents serontmobilisés à cet effet sur leterrain en plus del’encadrement de plus de3 000 autres, a-t-il ajouté.Par ailleurs, des journéesd’études et des rencontresde sensibilisation auxintoxications alimentairesen coordination avec lesassociations de protectiondu consommateur serontorganisées.R. A.Education à Tizi OuzouLe nombre d’élèvesen régression45 480 élèves, tous cycles confondus, sont appelés à passer les examens de fin de cycles, dèsla fin mai prochain, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Un nombre en net recul comparativement àla session précédente, lors de laquelle, ils étaient un peu plus de 51 400 à passer les troisépreuves d’entrée en 1 e AM, BEM et bac, soit 5 923 élèves de moins.Pour le baccalauréat, ilsseront ainsi 15 547lycéens des classes determinale à se soumettreaux épreuves à partir du 2 juinprochain, alors qu’ils bénéficieront,dès mercredi prochain,d’une longue trêve pour s’y préparer.Une trêve qui est ramenée àprès de quatre semaines, aprèsqu’elle était seulement de deuxsemaines durant les années 1980et 1990, avant de passer à troissemaines plus récemment.Les candidats libres au bacdevront atteindre également unchiffre inférieur à celui de la ses-Béton prêt à l’emploiOnze stations opérationnellesen décembresion précédente, a affirmé hier lechargé de la communication de ladirection de l’éducation de TiziOuzou, Mohamed Tachabount.Celui-ci a annoncé 3 946 candidatslibres, contre 4 447 la sessionprécédente. Il a aussi indiqué quela DE a, d’ores et déjà, réservé 58centres d’examen, 17 centres dediffusion des sujets d’examens etdeux centres de corrections, soitpareillement à l’an dernier. Pourcet examen, la direction de l’éducationa aussi mobilisé 5 7<strong>30</strong> surveillants,selon M. Tachabount, et610 encadreurs. Concernant lesexamens de fin de cycle moyen,Onze stations de fabrication de bétonprêt à l’emploi (BPE), implantéesdans différentes wilayas du pays,seront opérationnelles au plus tard en décembre<strong>2013</strong>, a indiqué lundi le P-DG du Groupeindustriel des ciments d’Algérie (Gica).Sur une quinzaine de stations de (BPE) inscritesdans le programme de développementdu groupe Gica, 11 stations seront opérationnellesau plus tard en décembre <strong>2013</strong>, alorsque les 4 autres seront réalisées dès l’obtentiond’assiettes de terrains", a déclaré à l’APS YahiaBachir. Ce dernier a précisé que la capacité deproduction de chacune de ces stations sera de120 m 3 de BPE par heure. Le même responsablea fait savoir également que le choix desconstructeurs d’équipements nécessaires pourle fonctionnement des stations d’Annaba, deMila, d’Oum El-Bouaghi et de Biskra a été fait,ajoutant que l’entrée en service de ces stationsest prévue pour décembre prochain.Concernant les stations de Meftah (Blida), deBouira et de Blida, qui seront également opérationnellesen décembre <strong>2013</strong>, les offres techniqueset financières pour le choix des fournisseursdes machines de production sont enphase d’évaluation, a-t-il ajouté. En juin prochain,les contrats seront signés avec les fournisseursqui ont été retenus, a précisé M.Bachir. Le P-DG de GICA a indiqué égalementque les offres techniques et financières pour lasélection des sociétés pour l’équipement desstations de Mascara, d’Aïn Témouchent, deSidi Bel-Abbès et de Mostaganem étaient àl’étude. La signature des contrats avec lessociétés choisies est prévue pour fin juin prochain.Ces stations seront mises en service ennovembre <strong>2013</strong>, a-t-il ajouté. L’avantage de laproduction du BPE dans des stations est degarantir une meilleure qualité de ce produit,selon Bachir. « Le BPE fabriqué dans une stationest contrôlé qualitativement et répondaux normes, alors que le dosage et le choix duciment approprié à la production de ce matériaupeuvent ne pas être respectés par les artisanssur les chantiers », a-t-il noté. De même,la production du BPE dans des stations vise àéviter le déplacement des camions de gravier,de sable et de ciment sur les chantiers, ce quicrée de l’encombrement dans les rues et de laALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>BEM, devant avoir lieu les 9, 10 et11 juin, le nombre de candidats adiminué de 4 850, puisqu’ils neseront que 15 955 contre plus de20 800 l’an dernier. Alors que 51centres d’examens y sont prévus,la DE a aussi mobilisé 3 371 enseignantspour encadrer cette session.Les examens d’entrée en 1eAM, anciennement de 6e, aurontlieu le mardi 28 mai prochain, etconcerneront un nombre aussi enrecul, puisqu’ils sont moins de14 000 élèves, inscrits en classe defin de cycle primaire sur l’ensembledu territoire de la wilaya. Lerecul en nombre de candidats auxexamens de 1 er A.M., de l’ordre de573 élèves par rapport à la sessionprécédente, a contraint la directionde l’éducation à réduire dedeux le nombre de centres d’examens,qui ne seront que 82 cettefois-ci. Pour le chargé de la communicationde la DE, tous lesmoyens humains et matériels sontmobilisés sur l’ensemble des établissementsscolaires de la wilaya.La direction du pénitencier deTizi Ouzou a présenté 98 candidatsau baccalauréat parmi sespensionnaires et 107 pour la sessiondu BEM.M. A. T.diffusion des poussières autour des zonesd’habitation, a-t-il ajouté. Avant de s’engagerdans la production du BPE, le groupe GICA alancé la réalisation de stations de granulats(constitué de 60% de sable concassé et de 40%de gravier), un produit nécessaire pour lafabrication du BPE, a expliqué M. Bachir. Lesstations d’Oum El-Bouaghi et de Mila sontdéjà opérationnelles, alors que celle deKhenchela est à période l’essais ayant sa miseen service. Cette station entrera en productionen juin <strong>2013</strong>, a indiqué le P-DG de Gica. Laproduction de chacune de ces stations est de600.000 tonnes de granulats par an. Un projetde réalisation d’une seconde station à Oum El-Bouaghi avec la même capacité de productionque la première, « est bloqué, en attendant l’attributiondu titre minier d’exploitation par lawilaya", a-t-il précisé. La station de granulat deBoussaâda (M’sila), qui assure une productiond’un million de tonnes/an, est en exploitation,alors que celle de Mascara sera mise en serviceen juin <strong>2013</strong> et devrait produire la mêmequantité.Mohamed B.


8 > P U B L I C I T EAlgérie News <strong>30</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2013</strong>Anep 519 93545/<strong>2013</strong>5MoisAlgérie News <strong>30</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2013</strong>Anep 519 025Algérie News <strong>30</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2013</strong>Anep 520 093ALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE En hausse9Aboudjerra SoltaniBien qu’il ait des divergences avec leprésident de la République, le leader duMouvement de la société pour la paix afait montre d’une extrême diplomatie ensouhaitant tout simplement un promptrétablissement à Bouteflika.Abdelmalek Sellal>>Djallit Mostafa« Sans exagérer, elle est formidable. Noussommes déterminés et hypermotivés àremporter ce trophée qui nous tient à c?urafin de faire plaisir à nos milliers desupporteurs. C’est vraiment excitant. Nousn’avons jamais été aussi solidaires.»Djilali Sofiane« Le quatrième mandat est définitivementdélégitimé. Le malaise dont a été victime lePrésident apporte un élémentfondamental, qui est l’enterrement duprojet d’un quatrième mandat. cet accidentvient montrer aux Algériens qu’il fautdésormais une génération nouvelle pourprendre en main l’avenir de l’Algérie.»Le monde de l’insoliteAbderrezak Mokri« Nous n’avons pas assez de détails sur laquestion pour pouvoir apporter uneanalyse palpable. Les médecins disent queson état ne suscite pas d’inquiétude, nousl’espérons. »L’opinion publique a salué la méthode duPremier ministre dans la communicationaprès que le président de la Républiqueeut été transféré à Paris. La diffusion desinformations a mis un terme à l’intox etaux rumeurs.En baisseMoussa BenhamadiLes abeilles sont arrivéesau « Palais Bourdon»Trois essaims d'abeilles ont pris jeudi leursquartiers d'été dans trois ruches installées sur lestoits de l'Assemblée nationale, rebaptisée pourl'occasion « Palais Bourdon ». Les soixante millebutineuses ont attendu l'arrivée du soleil sur lacapitale pour prendre possession de leursnouveaux locaux installés le 3 avril dernier, la pluieet la fraîcheur du printemps étant peu propices àce genre d'opération. Aidé de trois apiculteurs entenue, le président de l'Assemblée, ClaudeBartolone a procédé à la mise en place desessaims dans les ruches où les abeilles imiterontcelles qui sont installées depuis 150 ans sur lestoits du Sénat. Il avait pour l'occasion enfilé luiaussi une combinaison et un masque pour seprotéger de l'agressivité des abeilles, usant d'unenfumoir pour repousser les plus récalcitrantes. «C'est un petit clin d'oeil de l'Assemblée nationaleen direction de la loi-cadre sur la biodiversité », quidevrait être prochainement débattue par lesdéputés, a-t-il déclaré ensuite au milieu desparterres de fleurs et des arbres en fleur del'Assemblée, où les abeilles pourront butiner etpolleniser. « J'espère que ce sera aussi un symbolepour l'ensemble des parlementaires pour à la foisêtre aussi actifs que ces abeilles et réussir à faireeux aussi le miel du vote de la loi », a-t-il poursuiviaux côtés de la député écologiste Laurence Abeille.Claude Bartolone a précisé que le miel produitserait vendu à la boutique de l'Assemblée et il aproposé que les recettes soient distribuées auxassociations de protection des abeilles. Plusieursdéputés, a-t-il dit, ont proposé que ce miel porte ladénomination « miel du palais Bourdon ».Le voleurrend l'urne,mais gardeles pierresUn voleur qui, après avoircambriolé une camionnettedans l'Etat de Washington,avait retrouvé parmi sonbutin une urne funéraire arenvoyé les cendres dudéfunt à sa famille. Lemalfaiteur s'était introduitdans le véhicule alors queson propriétaire jouait augolf, dans la banlieue deTacoma, et était reparti avecdeux valises.L'une d'ellerenfermait 3 000 pierresprécieuses et une trentainede bijoux en or et en argent.A l'intérieur de la secondese trouvait une urnefunéraire contenant lescendres du fils dupropriétaire de lacamionnette.« C'est une affaireexceptionnelle pour deuxraisons : d'abord au regardde la grande valeur despierres dérobées mais aussiparce qu'on a affaire à unvoleur qui semble avoir ducœur», a déclaré Ed Troyer,porte-parole du shérif ducomté de Pierce, précisantqu'on ignorait à ce stade sile malfaiteur avait agi seulou avec des complices.Pour Justin Bieber,Anne <strong>Fr</strong>ank auraitpu être une de sesfansJustin Bieber, en tournée en Europe, faitune nouvelle fois parler de lui, après unevisite qu'il a effectuée vendredi soir aumusée Anne <strong>Fr</strong>ank d'Amsterdam. « Anneétait une fille formidable. Elle aurait puêtre une « belieber», a écrit le jeunechanteur canadien sur le livre d'or dumusée, installé dans la maison où lafamille de l'adolescente juive s'estcachée pendant la guerre, avant d'êtredénoncée et déportée en août 1944 dansles camps nazis. « Belieber" est le nomque se donnent les admiratrices de JustinBieber. Le musée a posté samedi sur sapage Facebook le curieux mot laissé parle chanteur de 19 ans et qui a aussitôtsuscité des réactions gênées, voireoutrées, sur internet. Nombreux sont lescommentateurs qui dénoncent lenombrilisme de la pop-star.Anne <strong>Fr</strong>ank, qui avait rédigé pendantqu'elle se cachait à Amsterdam un journalpublié après la guerre, est morte en mars1945 dans le camp de concentration deBergen-Belsen, à l'âge de 15 ans. Lesfrasques de Justin Bieber ont émaillé satournée européenne. Le mois dernier, parun froid de -10°C, il s'est promené torsenu dans un aéroport polonais. A Londres,le jeune homme a été vu la nuit dans lesrues affublé d'un masque à gaz. Toujoursdans la capitale anglaise, il est arrivé trèsen retard à un concert et s'est effondrésur scène lors d'un autre.> >Tandis que la téléphonie mobile de 3 egénération fait polémique, certainsexperts remettent en cause l’opportunitémême de lancer cette technologie. Ilspensent que la 4G serait la plus indiquée.Mais, il semblerait que du côté dudépartement de Benhamadi on refuse lesdeux G.AbdelatifBaba-AhmedDe nombreux enseignants regrettent déjàl’ère Benbouzid. L’actuel ministreAbdelatif Baba Ahmed ne veut pas lâcherprise. Les différentes réunions n’ontdonné aucun résultat positif.ALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


10 > P U B L I C I T EAlgérie News <strong>30</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2013</strong>Anep 520 092-CODE 2184- -Etude de Maître Kaddour MERAD- -Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GHKomatsu, Siège social : 06 avenue du Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'AlgerCapital Social 824.000.000 DA-DEPOT DE PROCES- VERBAL DES DELIBERATIONS DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE -Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 10FEVRIER et le 10 MARS <strong>2013</strong>, en coursd'Enregistrement : A été déposer un procès-verbalde la réunion de l’assemblée générale ordinaire du25 octobre 2012, dont l’objet est :PREMIERE RESOLUTION : L'assemblée généraleordinaire, sur la base du rapport du conseil d'administrationet après avoir pris connaissance de lanomination de Monsieur Sefiane HASNAOUI,action du Conseil d'Administration, décide enconséquence de ratifier cette nomination avec effetrétroactif à compter de la date de sa nominationsans que la durée de son mandat ne dépasse 6ans.DEUXIEME RESOLUTION : L'assemblée généraleordinaire, sur la base du rapport du conseil d'administrationet après avoir pris connaissance de lasortie de Monsieur FUMIHIKO Waku du fait de lacession de la totalité de ces actions, est réputédémissionnaire depuis le 10 mars et 13 septembre2011 date de l'acte établi auprès de maîtreAMRANI, notaire à bordj El Kiffan.TROISIEME RESOLUTION :En conséquence de ce qui précède, l'assembléegénérale ordinaire, décide de ratifier la nouvellecomposition du Conseil d'Administration commesuit :M. Abdellah HASNAOUI, Président du Conseild'Administration ,Mme Feriel HASNAOUI, membredu Conseil d'Administration, M. Sefiane HAS-NAOUI, membre du Conseil d'Administration.QUATRIEME RESOLUTION :L'Assemblée Générale Ordinaire confère tous pouvoirsà M. Hasnaoui Sefiane avec faculté de sesubstituer tout mandataire de son choix, à l'effetde faire accomplir toutes formalités de dépôt,notamment au Centre National du Registre duCommerce, et de publicité prévues par la législationen vigueur.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C dela Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.PenséeTriste fut le jour où nous a quittes à jamais notrepèreKhemacheBoutouchentCela fait sept ans depuis sa disparition tragique, laissant un videimmense et des séquelles incommensurables. Aucun mot ne pourraexprimer notre douleur ni apaiser nos larmes et notre tristesse. Chacunde nous garde un peu de toi, un regard, un sourire, une parole, ungeste.En se douloureux souvenir, ses enfants, particulièrement sa bienaiméepetite fille « Anissa Khemache » prient le Tout-Puissant et demandentà tous ceux l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée en samémoire, repose en paix.Algérie News <strong>30</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2013</strong>Anep 519 791ALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'Algérie News propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : ayachinews@yahoo.fr11Chine-Afrique (suite et fin)Le franchissementdu Rubiconsur l’IfriqiyaPar René NabaDes trois pays du Maghreb central (Algérie, Marocet Tunisie), l’Algérie occupe et de loin la positionde partenaire privilégié de la Chine, tant pourdes raisons historiques que pour des affinitéspolitiques.Lire > pages 12 et 13Ça va se savoirSes mursont des oreillesParMassinissaBoudaoudII n’y a pasl'ombre d’undoute, MarcZuckenberg est un magicien. Plusfort que Merlin l’enchanteur de lamythologie brittonique, il a, en l’espaced’une décennie, réussi à hypnotiserles plus incrédules et les plusnovices en informatique. Dans leTiers-Monde, il est parvenu à fairecourir des vieilles en quête d’unbonheur perdu et des jeunes à larecherche d’un Eldorado virtuel.Quelle force a-t-il ce sortilège quipeut rapprocher un Juif d’uneIranienne, un musulman d’unechrétienne, une athée d’un déiste etun carnivore d’un herbivore. Il aréussi, avouons-le, à changer lemonde au sens propre et figuré. Il aréussi là où la puissance militaire desbonnets de ce monde a échoué. Il estparvenu par un clic à redessiner lesfrontières du monde et les contoursde la planète. Il a contribué àdéchoir les Moubarak et ses semblablesdans un monde plus sombre,celui des Arabes. Mais, comme toutenouvelle invention, des lacunes subsistent.La machine de Zuckenbergest à la fois bénéfique et maléfique.Cet ange démoniaque était pourtantun simple étudiant qui passait inaperçudans une ruelle vide. Il estdevenu le plus jeune milliardaire desa génération. A 28 ans, sa fortune aété évaluée à 20 milliards de dollars.Il est considéré, selon une étude dela revue américaine Time commel’une des personnalités les plusinfluentes de la planète, à travers latoile qu’il a tissée. Cependant derrièreles murs et des pages, là où l’on« tague » et on « étoffe » il y a unmonde qui rassemble toute l’espècehumaine et même des humanoïdescherchant une terre d'asile, à encroire la théorie du complot. Et cesont là des faits avérés, vérifiés etconstatés quotidiennement. Ceréceptacle du genre humain neregroupe pas uniquement des fousde Dieu, des érudits irréductibles,des citoyens lambda, des sportifset/ou des étudiants, mais aussi desmilitaires, des espions et des fanatiques.Tout ce bon monde trouve soncompte. Il suffit de créer son comptequi sera filtré, surveillé et contrôlé.L’équipe à Zuckenberg mettra uneoreille derrière chaque mur. C’estpour cela qu’il est différemmentapprécié par les uns et les autres.Dans l’île persique, Facebook à encroire une dépêche d’information,serait la cause d’un divorce sur troisen Iran. C’est du moins ce qu’ontaffirmé les autorités de laRépublique islamique. PourAhmadnejad, le réseau social estégalement le moyen d’espionnage leplus dangereux et le plus répugnantdes Etats-Unis dans les pays islamistes.Le Centre français interarméesde concept, de doctrines et d’expérimentations(CICDE) a édité uneréflexion intéressante sur la natureet les conséquences des réseauxsociaux, rapporte le site françaisinfos défense Facebook, Twitter,autant de relais pour la communicationque les armées du monde ontmaintenant intégrés. En termes decommunication, le bond est effectivementimportant depuis quelquesannées et même quelques mois. Oncompresse le temps, on contracte del’espace et on invente l’interactivité.L’information circule désormais différemment– plus rapidement surtout– et les internautes exercent unréel pouvoir d’influence sur l’image.La gazette de Zuckenberg rapportequotidiennement des faits divers, deQuelle force a-t-il cesortilège qui peutrapprocher un Juifd’une Iranienne, unmusulman d’unechrétienne, une athéed’un déiste et uncarnivore d’unherbivore.la fiction, des nouvelles, des coupsd’Etat, des traîtrises et des coups bas.C’est aussi un tremplin de qualitépour la bêtise humaine. Une dépêchede la très sérieuse AFP rapportequ’une dame avait mobilisé des élémentsde l’armée et ceux de laProtection civile dans La Meuse, undépartement français de l'ouest de larégion Lorraine. La raison de tout ceremue-ménage, c’est que la jeunefemme n’a pas gobé qu’un de sescontacts sur Facebook l’avait suppriméede sa liste d’amis. Elle a faitcroire aux secouristes que l’infortunéinternaute allait attenter à savie. Les facebookistes de métier ne seposent même pas la question decelui qui se cache derrière le mur.Des miracles se sont produits d’unsimple clic, des images truquées ontfait tomber des régimes et des vidéosconfectionnées ont arraché des vies.L’Algérie n’est pas à l’abri et les moisprochains dévoileront l’étendue dela puissance de la Toile. Et ça… ça vase savoir.M. B.ALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesChine-Afrique (suite et fin)Le franchissementdu Rubicon sur l’Ifriqiyade l’islam commearme de combat politique,tant qu’antidoteau nationalisme L’instrumentalisationarabe anti-américain, dans la fouléede l’incendie de la Mosquée de Al-Aqsa (1969), a entraîné un basculementdu centre de gravité du Mondearabe de la rive méditerranéenne versle Golfe, c’est-à-dire des pays duchamp de bataille vers la zone pétrolifèresous protectorat anglo-américaine.Avec pour conséquence, lasubstitution du mot d’ordre de solidaritéislamique à celui mobilisateurd’unité arabe ainsi que le dévoiementde la cause arabe, particulièrement laquestion palestinienne, vers des combatspériphériques (guerred’Afghanistan, guerre des contras duNicaragua contre les sandinistes), àdes milliers de kilomètres de laPalestine, et dans l’époque contemporaineà des guerres contre les paysarabes, eux-mêmes, (Libye, Syrie) oudes pays africains (Nord-Mali). Souscouvert de guerre « préemptive» contre la « terreur », les Etats-Unis mènent en fait, dans l’ordresubliminal, une guerre «préventive»contre une menace chinoise autrementplus terrible. « C’est en poursuivantun islamisme radical humiliéavec constance pour en faire unméchant présentable, que lesAméricains mettent en place le dispositifmilitaire et stratégique nécessaireà l’affrontement inévitable avec laChine », soutient Jean-<strong>Fr</strong>ançoisSusbielle, dans son ouvrage « Chine-Etats-Unis, la guerre programmée »,First Edition-2006. «L’installation debases militaires permanentes aupourtour de la Chine et les initiativesgéopolitiques américaines à l’égarddu Moyen-Orient, s’inscrivent dansles préparatifs d’une logistique deguerre contre Pékin. Les Etats-Unis etla Chine ont bientôt rendez-vousavec l’histoire», prédit Jean-<strong>Fr</strong>ançoisSusbielle. La déstabilisation del’Algérie a figuré, à nouveau, à l’ordredu jour du «Printemps arabe des paysoccidentaux» en ce qu’elle était prévuedans la foulée de la mainmiseoccidentale sur la Libye, à en jugerpar les prédictions de NicolasSarkozy, avant son trépassement politique,s’exclamant par répétitionponctuée de sauts de cabri «dans unan l’Algérie, et dans trois ans l’Iran».L’Algérie, tout comme l’Iran et laSyrie, figurent dans le nouvel axe dumal profilé par les stratèges occidentauxpour maintenir sous pression lespays émergents, situés hors de l’orbiteoccidentale. Mais le positionnementalgérien vis-à-vis de l’opérationServal, l’expédition française au Mali,pourrait avoir infléchi la donne.«Qui tient l ’Afriquetient l’Europe», disaitKarl MarxL’axe Chine-Europe constitue lesdeux extrémités de la vaste étenduecontinentale euro-asiatique, le centrede gravité pérenne de la géostratégiede l’Histoire de la planète, matérialiséepar la route de la soie, du parfum,de l’encens et tout dernièrement, dela route de la drogue. L’Afrique duNord en constitue le segment sud.Terre d’élection de la sous-traitancede l’industrie européenne, la Tunisieabrite près de deux mille entreprisesdélocalisées dans le domaine de l’industriemécanique et électronique, letextile et l’habillement. Employantdeux cent mille ouvriers et ouvrières,il exporte 97% de sa production versl’Union européenne. Une situationidentique pour le Maroc. Le Maghrebcentral constitue un ensemble régionalde plus de trois millions de kilomètres,avec quatre-vingt millionsd’habitants, avec en perspective uneprojection d’une augmentation de sapopulation d’un tiers pour atteindreles cent vingt millions à l’horizon del’an 2020. Ce partenaire de premierplan de l’Europe, dont il borde leflanc méridional, à la jonction dumonde arabo-berbère et africain, a vuson économie sinistrée par la kleptocratie,le népotisme, la prédation deson économie, les tares propres auxdictatures, et dans un contexte demondialisation accélérée et deconcurrence exacerbée, par la prépondérancedes échanges avec l’anciennemétropole sur la coopérationSud-Sud et les échanges interarabeset arabo-africains. A l’instar desautres pays arabes, le Maghreb souffrede l’absence d’un projet viable desociété, d’une déperdition d’énergieet d’un autoritarisme bureaucratique.Un quart de siècle après le ventde fronde qui a soufflé sur leMaghreb (1984), alimenté par unmécontentement populaire diffus etpar le marasme économique mondial,dans un monde arabo-musulmanen crise d’identité, un nouvelélan populaire est en train de mettreà bas le savant édifice mis sur pied surla rive sud de la Méditerranée en vued’y pérenniser l’hégémonie occidentalesur la zone. En contrecoup, cetédifice a maintenu le Maghreb ensituation de marché captif, pour enfaire un défouloir de la société occidentalepour son tourisme de masse,son atelier au rabais pour le maintiende la compétitivité internationale del’Europe, le refuge de ses retraités enfin de vie, le glacis stratégique dupacte atlantique face à la percée chinoiseen Afrique et son arrière-couréconomique et sa basse-cour politique.Ce Maghreb-là constitue précisémentla dernière digue avant lecontournement complet de l’Europepar l’Afrique, selon le vieux principemaoïste d’encercler les villes par lescampagnes. Si la Chine sortait vainqueurde son jeu de go, la <strong>Fr</strong>ance, lemaillon faible du dispositif du blocatlantiste dans le secteur, seraimmanquablement vouée au rôle demaillon manquant du directoiremondial de la planète en ce que leMaghreb, longtemps sa zone d’influenceprivilégiée, représente le principalgisement de la francophonie etla zone de sous-traitance de l’économiefrançaise, gage du maintien de sacompétitivité.«Pour gagner une guerre, il s’agitde ne pas la faire et, si possible, d’enmener en réalité une autre, dissimuléeet farouchement niée. L’art de laguerre est de mener dans le brouillardl’adversaire au point où, à la limite dudéclenchement du conflit, il s’aperçoitque le combat est devenu inutileparce qu’il a déjà perdu. Le vrai stratègeconstruit sa politique (car c’estde politique qu’il s’agit) par tous lesmoyens, en fonction du traité qu’ilimposera à son adversaire, en lui laissantla «face sauve» et même en allantjusqu’à lui représenter qu’il y trouveson compte, recommandait Sun Tzu,le grand stratège chinois du IVe siècleavant notre ère dans son célèbre livre«L’Art de la guerre». Une spirale paranoïde: la Chine plus importantcréancier des Etats-Unis, détentriced’un consistant matelas de bons deTrésor de l’ordre de 1 800 milliards dedollars, perçoit annuellement près de50 milliards de dollars au titre desintérêts de la dette, qu’elle s’empressede réinvestir en Afrique en une spiraleparanoïde qui aboutit à ce quel’Amérique finance l’expansion chinoiseen Afrique, qu’elle entend combattre.Même pulsion paranoïde dela part de la <strong>Fr</strong>ance qui s’acquitteannuellement de 50 milliards d’eurosau titre des intérêts de la dette colossale,tout en se refusant à effacer lefardeau de la dette africaine. Auterme d’une navigation centenaire,réplique lointaine de la «guerre del’Opium», en 1840, qui a contraint laChine à s’ouvrir au commerce européen,la flotte du Grand Timonier,bravant tempêtes et écueils, est parvenueenfin à bon port. Abordant victorieusementles « Marches del’Empire ». A la vitesse d’une tortue.Six siècles après Vasco de Gama, parvenuen Chine grâce au concours deson guide, le navigateur arabe AhmadIbn Majid, six siècles après le débarquementde Marco Polo, qui força laChine à adopter les normes occidentales,l’empire du Milieu se vit et seveut désormais comme le centre dumonde. Ses descendants, en moins dedeux décennies, ont lavé l’humiliationnationale délogeant les anciennespuissances coloniales de leurmarché captif de l’Afrique, faisant dela Chine la 2e puissance économiquedu continent. La façon chinoise derendre la monnaie de leur pièce à sesrivaux occidentaux.Aux extrémités du Mare Nostrum,une ligne médiane va d’Alger au portgrec du Pirée, la place forte chinoisepour le commerce européen. Uneligne perçue par l’ensemble de la planètecomme la nouvelle ligne dedémarcation des nouveaux rapportsde force mondiaux. Une ligne tracée àl’encre de Chine. Une encre indélébile.A quelques encablures duColosse de Rhodes. Hic Rhodus HicSalta : le passage du Rubicon se feraaussi par la Méditerranée occidentale,l’Afrique du Nord, le Maghreb, leponant du Monde arabe, l’ancienneIfriqiya de l’époque romaine.R. N.Yahiade l’ePar Slemnia BendaoudJuillet 2010. Je metrouvais sur les had’Alger. Prenant det de l’altitude à mtour, tout près desomptueuses demde la haute cour dpouvoir. Mon portafourmille en silencprends l’appel, c’eKader qui me télépIl me dit : « J’ai ungrande surprise poil faut passer cheztout à l’heure ! »Je continue à vaquer àtions, cherchant aprèsde cet appel. Kader escamarade de classe,installé à son compte. Dques années déjà, il aimait beanir sur son passé, ou sur ncommune. Il vivait bien ce grdifféré des évènements marqtendre enfance ou vaillante jeuA chaque rencontre, il meun bout de ces films que sa mélible allait souvent chercher trle temps. Il aimait beaucoupavec ou parmi ses anciens caclasse ou vieilles amitiés, touembobiner à nouveau le tout pAinsi était sa nature, fouindans les méandres de la vie, ledu passé ou les poubelles deexpurgeant ou déterrant souhasard des êtres encore bien vJe réglais mon temps de mchez lui aux environs de midi.raire habituel de nos fréquentres. Seulement, j’avais des doude la surprise qu’il me réservaiqui enveloppait ses paroles aconfusion à l’annonce plutôt tson invitation.Le connaissant avoir toutnez fouinant dans les ml’Histoire, je pouvais donc cepermettre qu’il allât encoresortir une ancienne ou biende notre tendre jeunesse, lui qtout le temps les rendre, que dn’est qu’à titre de mémoire répérennes.C’étaient juste des sucomme toujours ou de coutumréflexion y était bien branchéevais donc m’intéresser à autredu pli qu’il aura pris depuis pAvec Kader, je vivais à répdans le feu de l’action de cesséquences de l’ancienne émissintitulée alors «Perdu de vie»toute récente, de la chaîneNesma, dénommée « Djak El-Mmessager est arrivé !).Pour lui, ces retours fréquepassé, c’était surtout des vl’Histoire, matière qui le fascin’y était pas très doué dans snesse. Qu’à cela ne tienne ! Apfait appel qu’à cette introspecouvre cette fenêtre sur un pasveut plus s’en passer, le considcomme cette expérience de laforgé son avenir et tracé son dC’était ainsi, à chacune deALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


Décryptage13Nafis, ce Ben Badisx-Duperré !uteurse l’aironceseuresublee. Jesthone.e trèsur toi,moimes occupal’objetprécist un ancienaujourd’huiepuis quelucoupreveotrehistoireand écart ouuants de sanesse.faisait passermoire infailèsloin dansse retrouvermarades det juste pourrochain.ant toujourss décombresl’Histoire. Yvent à toutivants.anière à êtreC’était l’hotesrencontesà propost. Le fou rirejoutait de larès rapide dele temps leéandres dependant meune fois mevieille figureui activait àe besoin si ceactivée, bienpputations,e. Mais ma. Je ne pouchoseau vueu de temps.étition maistroublantesion françaiseou celle, latunisienneersoul » (lents au vif duoyages dansne bien qu’ila prime jeurèstout, il netion qui luisé dont il neérant plutôtvie qui lui aestin.nos rencontres.Et comment pouvait-elle en être bienautrement, me dis-je, en arpentant les dernièresmarches du long escalier qui mène àson bureau du deuxième étage d’unvétuste mais bien aménagé immeuble ducentre-ville ?Le temps de reprendre mon souffle, unefois le bon palier enfin atteint, je sonne pardeux fois en deux temps intermittentscomme pour l’aviser de mon arrivée. Sonsubalterne m’ouvre et me salut, me recommandantde refermer la porte de l’extérieurtout en regagnant son bureau.Je passais donc à la salle d’attente, dansl’intervalle qu’il m’annonce à son patron. Ilétait midi passé de quelques poussières. Siminutieux dans mes calculs que je fus, j’aidû essuyer les revers de la circulation, moiqui pensais, en fait, y être ou m’y rendre unpeu plus tôt. A peine assis sur le fauteuil,que c’est le même Monsieur qui meconduit au bureau de son patron. Là,encore debout, je fixe un visage qui m’estfamilier. Je teste mes connaissances, enactionnant ma mémoire. Je tente de l’identifierprogressivement, mais les rides quis’y sont mêlées pour partiellement le nervurerm’en empêchent vraiment.J’essaie de le reprendre de profil, dans saposition silencieuse, immobile et assise. Cen’était encore que peine perdue ! Je passede l’autre côté, l’ausculte au détail et aucentimètre près, pendant toute une brochettede seconde. En vain !Je m’assois donc côte à côte avec lui surle même fauteuil. Et c’est donc cette imagetrès ancienne qui me revient soudainementde loin, et avec elle, le nom de la personneau travers de la mèche rebelle d’antan,aujourd’hui très éparse et bien rabougrie,virant plutôt vers le gris-argent !Je reconnus donc sans grande peinecelui qui fut dans les années soixante monprofesseur de langue arabe. Je l’ai embrasséde nouveau mais très fort cette fois-ci, lesyeux embués de joie de retrouver près d’undemi-siècle, plus tard, celui qui sut nousapprendre les règles de base de notre languematernelle.Très vite, je m’installais dans l’espace oul’époque de ma tendre jeunesse, laissantdéfiler sous mes yeux la corpulence d’unsolide roc, un vrai taureau bien râblé, taillédans un moule d’acier, les épaules bien largeset le buste volumineux malgré unetaille plutôt très moyenne, bien mis et soigneusementcoiffé, transportant sous lebras sa serviette qui contenait nos copies etleur carnet de notes.Avec son teint européen, un blond auxcontours de la coiffure assez discrets, il nefaisait pas Algérien. Pas même Arabe nonplus, avec ses yeux gris-verts. Yahia Nafistrimballait la silhouette d’un très grandsportif, agile sur ses pieds, tant sa tenueétait bien droite, le corps toujours rectiligne,sa démarche cadencée, imprimant aubruit de ses pas une discipline de caserneau travers des refrains continus de sa marchebien calculée.L’homme était bien différent de tous lesautres professeurs. Il avait un sourire assezparticulier qui ne le quittait jamais. Il luiarrivait quand il était contrarié de rougircomme une très frileuse demoiselle, pourchanger rapidement de teint, de tactique etde couleur de peau, s’imposant à nous àtravers tous ses arguments sans le moindreappel au poids de sa grosse carrure et forcephysique, afin de nous démontrer qu’iln’avait justement pas tort.Il était déjà notre Ben Badis, à nous,nous enseignant à l’envi ses nombreux texteslittéraires, tant dans le domaine de latoute dosée et osée prose que dans celuipropre à cette courageuse et très belle poésie.Le Syrien avait souvent le souffle et lecœur qui vibraient au rythme des vershabilement agencés et astucieusement prononcésdes merveilleux textes littéraires dece grand penseur contemporain de la villedes Ponts suspendus et du Monde arabe.Connu pour être un homme très fort decaractère, il était vraiment impressionnépar le sens emprunté à ces phrases volées àl’idylle de la littérature par cette plumeérudite et très savante qui ne connut dansson domaine ni lassitude ni servitude,comme à son habitude.Il lui arrivait de longtemps s’attardersur des expressions-types dignes de cesformules idiomatiques qu’il se croyait dansl’obligation de nous les faire ancrer dansnotre assez vierge cervelle, nous poussantalors à apprendre par cœur les premierscouplets de tous les poèmes étudiés enclasse.Ce fut probablement cette bonnemanière à lui de nous faire aimer cette languedu Coran, enseignée alors juste enappoint de la langue de base qui n’étaitautre que le français. Il nous y intéressaitdu mieux qu’il pouvait le faire, utilisanttous les moyens : ceux permis et ceux égalementnon permis. Son châtiment préférépour ramener les cancres à la raison ou deles réveiller de leur long et continu sommeilétait : « Inzil Tayara ! » (Rabaisse tanuque afin de recevoir un coup sec avec laplante de la main !).Ce fut comme l’atterrissage d’un avionsur le tarmac de l’aérodrome, les pneusécrasés sur l’asphalte. Ça faisait plus peurque mal, en fait. L’écolier, en récréation,avait honte de montrer son cou rougeoyantaux autres élèves. C’était synonymede punition. Le cachet faisant foi !Ce professeur de lettres arabes était égalementnotre professeur de sport à ses heuresperdues ou de repos. Il aimait beaucoupl’acrobatie pour nous l’apprendreavec les menus détails d’un vrai spécialistede métier. On s’y régalait. Bien mieux quelors de ses durs cours de littérature arabe.Lui également le savait, cherchant plutôt àdétendre une atmosphère délétère.Surpris par l’imposante créaturehumaine qui me tient alors bonne compagnie,je reviens donc à moi-même, questionnantabondamment mon ex-professeuret lui demandant de ses nouvelles sursa santé, sur sa vie actuelle, sa famille, saprofession, son devenir…Ensuite, ce fut à son tour de m’imposerson propre interrogatoire. Néanmoins, fortpourtant de tous ces arguments, il ne pouvaitme situer dans le concert des nombreusesfiles des classes d’élèves qu’il a eu àleur prodiguer le savoir durant plusieursdécennies.Et tous les indices que je lui avais fournisne pouvaient malheureusement pasaboutir au résultat escompté, mettant monprofesseur dans le parfait désarroi. Il eutfallu, pour clore la question identitaireposée, lui sortir une anecdote assez singulièrequi lui rappela l’élève d’autrefois, sonniveau, son classement, sa place dans laclasse et ses menues particularités…L’émotion fut très forte. Chose paradoxale: il pleurait de joie ! Les yeux encoresubmergés de petites gouttes de larmes,perlant lentement sur ses joues creuses, ilcontinuait à rire comme un véritable fou.L’heure était à l’expression caricaturaledes sentiments. A l’externalisation de leurssignes de distinction. L’image était de forteteneur. Elle symbolisait ces retrouvaillesrendues enfin possibles après une séparationde près de cinq longues décennies.Le temps aura eu raison de l’élève d’autrefois,prenant à son tour un coup devieillesse. Il est donc maintenant assez âgé.Aussi âgé que ceux qui s’apprêtent à prendreleur retraite. Ce temps-là en était laprincipale cause. Cela fait tout de mêmeune bien longue période. Toute une vie, ensomme !En guise de récompense pour tout cequ’il aura fait pour ma génération dontcertains auront eu à occuper les plus hautesfonctions de l’Etat et de la nation, ensus de ceux devenus d’incontestables artistesde la plume ou de la parole, grâce justementau précieux concours de cet éminentprofesseur de lettres arabes, je lui offris unde mes livres que j’avais dans ma sacoche.Il en fut très ému, complètement perduentre le rêve d’autrefois et le fruit du purproduit de son temps présent. Il le feuilletaun bon moment avant de le refermer surun long sourire qui exprima toute sagrande satisfaction.Il me répliqua tout de go en ces termes: «C’est le meilleur cadeau qui puisse offrirun ancien élève à son maître. Il est celui-làque même mon propre fils ne peut m’offrir.Mais sachez que je vous ai tous considéréscomme mes propres fils.Aujourd’hui, je déborde encore d’allégresse,baignant dans cette formidableliesse qui me lie à jamais à mes anciens élèves.»Procurer de la joie à l’un de mes meilleursprofesseurs de tous les temps me rendaitencore plus heureux. Je ne pouvaisdonc contenir toute cette satisfaction dudevoir accompli. J’étais aux anges, volanttrès haut sur mon nuage dans cet universde mirages !J’avais perdu les mots, la voix, le sens decommuniquer. Je restais perplexe, sans lemoindre réflexe, complètement immobile,absorbé par l’événement et sa grande émotion.Mon ex-professeur était rentré d’Alepen Algérie afin de rendre visite à sa bellefamillepour quelques jours seulement. Ildevait repartir aussitôt leur fête terminée.Mais depuis, il y eut cette guerre civile enSyrie qui nous a contraints à cette séparationforcée.Sachant qu’il avait ses deux fils engagésdans l’armée syrienne, je ne pouvais supportersa position très délicate et inconfortable,eu égard à sa grande considérationen faveur de la démocratie et de la libertédes personnes, lui qui avait énormémentsouffert de la répression et des nombreusesexactions de ce régime dictateur.Depuis 2011, il hantait mes nuits etoccupait mes pensées. Il lui arrivait de faireces fréquentes intrusions au travers de mesrêves qui se terminaient toujours par uneinsomnie. J’ai très peur pour lui, et surtoutpour ses propres fils que je ne connaismême pas.Je restais toujours inquiet de leur sort etcelui de la Syrie, en tant que pays frère etami. Mes jours s’égrenaient ainsi : entrehantise et inquiétude, entre la peur etl’anxiété… Des jours passèrent, charriantdes semaines, ensuite des mois dans leursillage, lorsque par pure coïncidence, jerencontrais à nouveau Kader. Il me parutcette fois-ci un peu désemparé, plutôt bouleversé.Abattu. Je devinais qu’il voulaitm’annoncer quelque chose qui allait medéplaire. J’en étais presque convaincu decela. C’est son teint blême qui me l’indiquait.Bien avant même qu’il me parlât desa mort, j’ai aussitôt compris qu’il s’agissaitbel et bien de lui. Je pensais à une balle perdue,à un attentat, à un assassinat, à dequelconques représailles, à une exécutionsommaire, à une zélée exaction, à uneextermination… à une erreur monumentale…!Il n’en fut rien de tout cela ! Le pauvreavait succombé, il y avait juste deux semaines,à une sérieuse opération chirurgicalequi n’avait rien à voir avec la guerre.Et dire qu’il avait en main, juste quelquesjours plus tôt, son billet d’avion pourl’Algérie ! Ce fut un autre Ben Badis quidisparaît à jamais. L’ex-Duperré est endeuil. Tout comme l’Algérie, et en particulier,la ville de Constantine qui avait perdu,elle aussi, depuis longtemps déjà le sien.L’ami de l’Algérie aura rejoint l’idole detous les Algériens.En l’honneur de ce parfait expert del’orthographe et de la grammaire, sans leconcours duquel je n’aurais probablementjamais écrit le moindre des textes, je luidédie ces quelques mots. Du fond de moncœur !ALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


14 dclgé a a eKiosque internationalAnalyses &DécryptagesCette gauche si... gauche !Par Gérald Andrieu etNicolas Domenach :MariannePrise dans letourbillon deséchecsgouvernementaux,menée par unprésident qui ne ditpas où il va, lagauche a fini parperdre touteconfiance en elle.Et les <strong>Fr</strong>ançaisaussi.Ce serait le momentd'avoir du talent ! Dugénie même ! Sous lapluie des contrariétés -pour rester poli -, on aimerait lavoir enfin se sublimer. Etre à lahauteur des crises. Se montrerune gauche point trop gauchemais adroite sans être de droite !Comment qualifier en effet cespectacle d'une majorité qui travailleouvertement à sa propreperte alors même que la financeet l'économie y concourent déjà silargement ? Prenons, pour commencer,l'«opération transparencedivine», décidée au plushaut des cieux élyséens, afin decontrer l'effet dévastateur de l'affaireCahuzac. La man?uvreparaissait habile, puisque la droitemenaçait de se trouver piégée parcette entreprise de moralisationqu'elle était obligée d'approuver,sauf à passer pour complice de lacorruption. Quelques élus dedroite fillonistes - et Fillon luimême- volaient au secours de lagauche en dévoilant leur patrimoinepour mieux soulignerl'opacité de l'ineffable Copé. Etvoilà le président de l'Assemblée,Claude Bartolone, du haut de sonperchoir, balayant d'un revers demots «la démocratie paparazzi»engagée par le chef de l'Etat.Ovationné par les élus de tous lespartis, mais d'abord par les socialistes,il stigmatisait le «voyeurisme»d'une transparence inadaptéeaux malversations typeCahuzac comme... aux préoccupationsdes <strong>Fr</strong>ançais tournées versl'emploi et le pouvoir d'achat.L'autorité suprême qui auraitpourtant bien besoin d'être renforcéese retrouve une nouvellefois piétinée. Hollande commenceà ressembler à BérengerIer, le héros malheureux de lapièce d'Ionesco Le roi se meurt :quand cette majesté déclinanteordonne aux gardes «d'arrêter unhomme», ils s'arrêtent euxmêmes...Un présidentmaraboutéCertes, la décrépitude n'a pasatteint le Château. Mais tout ceque touche le souverain en <strong>Fr</strong>ancese transforme en plomb.Petroplus devient Petromoins ;Armor Lux, l'entreprise bretonnevantée par Montebourg, est arrêtéepar la police - du moins, lemarché des uniformes qu'elledétenait ; le Haut Conseil desfinances publiques présidé parl'ex-député socialiste DidierMigaud dément les prévisions decroissance économique pourtanta minima, et le FMI vient confirmerle pire ! Il n'y a qu'au Mali oùsa magie a opéré. En <strong>Fr</strong>ance, lechef de l'Etat semble avoir étémarabouté. Au point que, mêmeau cœur du cœur de son parti, leconseil national, ça bat le désarroi,la rébellion même ! Ce quis'est passé samedi 13 avril en cecénacle socialo-socialiste fut eneffet surréaliste. Le député deSeine-Maritime GuillaumeBachelay était en train de prononcerun discours roboratif, offensifmême, sur la nécessité de mobiliserla <strong>Fr</strong>ance, l'Europe, voire lemonde entier, contre l'austéritédictée par Berlin et pour unepolitique de relance. «L'heure del'explication fraternelle maisfranche est venue, trompetait-il.Sa politique menace l'Allemagneelle-même : 16 % de sa populationvit sous le seuil de pauvreté.»Soudain, une rumeur sourdedevenant grondement le forçait às'interrompre. Une cinquantained'ouvriers de PSA-Aulnay - dontdes trotskistes, mais pas que -s'invitaient en force et en rage à latribune en scandant : «Aucuneusine ne doit fermer !Interdiction des licenciements !Le changement, c'est maintenant!» Une intrusion qui démontraitdéjà plus que de l'amateurisme dela part des socialistes : on n'ajamais vu des perturbateurs s'imposerpar exemple à une réunionde Lutte ouvrière... Mais le plusstupéfiant restait à venir. Pourque le conseil national puisse sedérouler normalement, HarlemDésir laissait s'exprimer le leaderCGT d'Aulnay, Jean-PierreMercier, qui dénonçait ni plus nimoins que «la trahison» d'ungouvernement dont la plupart desministres étaient à ses pieds, puisqueseul le chef du gouvernementavait réussi à être exfiltré ! Et unebonne partie du conseil nationalsocialiste applaudissait la dénonciationdes leurs en se félicitant de«cette irruption du réel» ! Quelfiasco ! Tout avait été pourtantprévu pour offrir aux médias laplus belle des images : l'arrivée duPremier ministre au grand raoutPS, côte à côte avec Harlem Désir,entourés de jeunes cadres duparti, marchant tous d'un mêmepas de modernité décidée sur unelongue passerelle avec, en arrièreplan,l'imposante Géode du parcde la Villette. Tel était le messagearrangé : malgré la crise, le chômageendémique et Cahuzacl'embarrassant, cette gauche-là vade l'avant, franchit les précipices,affronte l'avenir...Cette séquence catastrophiqueque grossiront les journaux téléviséséclaire d'une lumière cruelleles contradictions, les atermoiementset les renoncements de lagauche au pouvoir. Plus efficacequ'un passage aux rayons X, plustraumatisante qu'une coloscopie,ce raid rugissant des grévistes duLion révélait un grand corpsmalade, celui du Parti socialiste.Un PS paumé, écartelé, ulcéré. Etc'est la tête d'abord qui faitdéfaut. Alors que la droite devientfolle, la gauche vire dingue.Schizo, même ! En Europe, elle aentrepris de faire la leçon au cousingermain. Mais en <strong>Fr</strong>ance ?Non. La redistribution, ce serapour plus tard («Quand la croissancesera là») ! En attendant, ilfaut se serrer la vis budgétaire. Al'heure même où les autoritésinternationales les plus libéralesreviennent sur leur credo austéritaire,le pouvoir socialiste opposeà ceux qui doutent un niet, un«Tina» (pour «There is no alternative»)aussi démocratique etcivilisé qu'un bras d'honneur.Bref, nous avons un commandementqui ne dit pas où il va etréfute toute discussion sur lesdécisions à prendre. Jamais lessocialistes n'ont en outre connucette maladie de langueur qui lesaccable, ce «baby Bourget blues».Ils avaient cru à l'envol d'un héroslors de ce meeting de début decampagne.Ils n'ont désormais à l'Elyséequ'un souverain à la fois trop peumajestueux et trop peu présent.Silencieux. Infichu de mettre desmots sur sa partition politique.Incapable de se hisser au-dessusde ce qu'il était, cet arrangeur qui,à Solferino, pouvait tout harmoniser,sans jamais bousculer.Infoutu de s'imposer en monarquede la Ve République. Maiscomment devenir un capitaine<strong>Fr</strong>acasse anticrise quand on a,ainsi que le relève un très proche,«la phobie du conflit» ?Les godillotstraînent despiedsPourtant, des conflits, il y en apartout. Des grands, sociaux,sociétaux, économiques, politiques,internationaux. Et des petitsaussi, susceptibles de lui boufferla vie. Ça remue, ça renâcle dansles tréfonds du parti. Et pas seulementdu côté de la gauche de lagauche. Trois ministres (Hamon,Duflot, Montebourg) qui mettentpubliquement en cause le tropgrand sérieux budgétaire, aupoint de fâcher Jean-MarcAyrault, mais sans qu'ils encourentquelque sanction que ce soit.Pas moins de 41 députés socialistesqui ont voté contre ou se sontabstenus sur le projet de loi sur laprétendue «sécurisation de l'emploi».Les godillots traînent despieds même pour voter laréforme du mode de scrutindépartemental, qui est passée dejustesse à l'Assemblée. La majoritédéprimée n'est plus guidée nigérée, car la plupart des relais etdes émetteurs du pouvoir sontgrillés ou parasités. On dirait lesanimaux malades de la peste et dela paranoïa. Quand, par exemple,le bruit court les rédactions queLaurent Fabius aurait dissimulélui aussi de l'argent de l'autre côtédu lac Léman, certains de ses prochesn'essaient même pas dedémentir. «Plus rien nem'étonne...» lâche alors l'und'eux, éc?uré. Quand les grévistesde PSA s'infiltrent en commandoau conseil national du PS, il estdes socialistes pour expliquerqu'ils sont entrés dans la sallegrâce à des complicités internes...Tel est le problème avec la gauchesans repères, en voie de dinguerieaccélérée. Déprimée, elle n'amême plus confiance en elle.Pourquoi, dès lors, les <strong>Fr</strong>ançais luiaccorderaient la leur ?ALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


Kiosque international dclgéa aAnalyses &Décryptagese15Vis ma vie d'immigré duSahel en <strong>Fr</strong>ancePar Nadéra Bouazza : SlateAfriqueDans son dernierouvrage «En terreétrangère», le sociologueHugues Lagrangerassemble les histoires personnellesd'immigrés sahéliens regroupésdans la vallée de la Seine.Entretien. Son ouvrage précédent,Le Déni des cultures, avaitsuscité un malaise. HuguesLagrange, sociologue rattaché auCNRS et à Science-Po révélait,statistiques à l'appui, la surreprésentationdes enfants d'Africainsoriginaires du Sahel dans la délinquance.Paru en 2010, ce livreavait été critiqué par une partiede la gauche qui dénonçait unretour à l'essentialisme et aux culturalismes.Au contraire, pour ladroite nationaliste, l'ouvraged'Hugues Lagrange corroboraitleur credo. Trois ans plus tard, lesociologue revient avec unouvrage beaucoup moins analytique.Il retrace les vies singulièresde femmes et d'hommes venusdes pays du Sahel, comme leSénégal. Par leurs témoignages, ilcomprend comment le poids destraditions pèse sur eux dès leurarrivée en <strong>Fr</strong>ance. Quand les femmesrejoignent leur mari, ellespartent souvent pleines de rêves.Mais, très vite, c'est la désillusion,la solitude et la violence. A celas'ajoute une société française,prise dans la spirale du chomâgede masse, qui n'offre plus de perspectivespour ces immigrés.Entretien.Slate Afrique -Pourquoi avez-voustravaillé toutparticulièrementsur la communautésahélienne?Hugues Lagrange - Ce sont lescirconstances du lieu. J’avais reçuune commande de l’établissementpublic de Mantes qui s’occupaitdu développement des quartiers,de l’amélioration de l’habitat lelong de la Seine. Il m’avaitdemandé de travailler sur ledécrochage scolaire des adolescents.Et je me suis vite renducompte qu’en dehors desMaghrébins, il y avait un grandnombre de Sahéliens parmi lesenfants en difficulté. A cette époque,je ne savais pas à quoi celarenvoyait. En rencontrant les adolescents,je me suis vite aperçuqu’ils ne m’aideraient pas à comprendrele cadre éducatif et familialdans lequel ils ont grandi. J’aidonc décidé d’aller à la rencontredes parents. En <strong>Fr</strong>ance, on pourraitpenser que l’école de laRépublique comble les différences.C’est loin d’être le cas. Lemilieu social est le facteur le plusprédictif de la réussite scolaire desenfants. Et cela dès la petite école.C’est là que l’effet du milieu marquele plus. Selon un certainaveuglement en <strong>Fr</strong>ance, l’effet dumilieu est toujours traduit en termesde milieu social. Il est vrai,pour l’essentiel, que le milieusocial est l’explication, mais il y aune dimension du milieu éducatifqui est marqué par les habitusfamiliaux, la taille des fratries,l’histoire migratoire, le bagagescolaire des parents. Le sentimentde ne pas être bien accueilli influesur le travail des enfants et leurengagement à l’école.Slate Afrique - Nepourrait-on pasfaire les mêmesobservations pourun immigré turc oumarocain qui habitedans l’immeubled’en face?H.L - Les immigrés de Turquien’étaient pas très nombreux dansles quartiers que j’ai fréquentésdans le début des années 2000. Ilsle sont devenus par la suite. Cesimmigrés de Turquie, souventkurdes, a beaucoup d’égard, ressemblentaux Sahéliens. C’estmoins vrai pour les Marocains. Atravers les entretiens, je ne peuxpas prétendre tirer un tableaureprésentatif des immigrésSahéliens en <strong>Fr</strong>ance. Le recoupementdes récits me conduit àénoncer avec prudence l’idée quefaute d’être représentatifs, cestémoignages sont symptomatiquesd’une réalité.Slate Afrique - Votreposition d’hommeblanc chercheur a-tellerésonné aucours de vosrencontres?H.L - Au départ, on pourraitpenser qu’un homme blanc richeest bien mal placé pour parler dessouffrances des femmes noirespauvres. D’une certaine façon,c’était le cas. Mais les femmes quej’ai pu rencontrer à travers desassociations étaient pour la pluparten rupture de ban. Souvent,elles étaient seules, divorcées. J’airencontré des femmes qui avaientbeaucoup à dire. Devant moi,elles se posent d’emblée commenarratrice d’une histoire. Ellesreviennent sur leurs combats,leurs difficultés dans la sociétéd’accueil, mais également au seinde leur propre communauté. Je lerappelle dès l’introduction: cesfemmes ne sont pas représentativesdes femmes sahéliennes. Jen’ai pu rencontrer qu’un échantillon.Slate Afrique - Votreouvrage brosse leportrait de terresétrangères, situéesà quelqueskilomètres de Paris.La ségrégationspatiale etculturelle sevérifient-elles dansle comportementdes personnes quevous avezrencontrées?H.L - Sur le plan historique,vous évoquez le principal aspect.Dans les années 1980, il y a trèspeu de Sahéliens dans la vallée dela Seine. Dans les années 1990,elle est plus importante. Mais il ya encore un certain mélange dansles quartiers. Cette ségrégationprend de l’ampleur à partir desannées 1990 et se maintient dansles années 2000. Elle résulte dudépart des classes moyennes blanchesdans les années 1980. Lesdéparts se sont succédé: départdes familles de cadres autochtones,des familles populaires, desfamilles issues de l’immigrationeuropéennes, des familles maghrébinesqui réussissent. J’airemarqué une évaporation par lehaut. Ces quartiers pauvresconcentrent une population sansélite, sans exemple de réussite.Il y a également un processusde mise à distance de la part desautochtones ou des franges del’immigration plus aisées vis-àvisdes immigrés les plus pauvres.Ce mépris est déterminant dansles constructions identitaires.Ceux qui restent dans ces quartiersse sentent relégués, marginalisés.Slate Afrique - Vousportez une grandeimportance à lacrise économiquedont les premierssignaux remontentaux années 1970.Quelle est sonimpact sur lesimmigrés sahéliens?Sur leurintégration? Leurengagement social?H.L - La croissance économique,comme le mariage, est le pluspuissant intégrateur. Ce moteurest en panne depuis le début desannées 1990. Et le mariage? Unecommunauté méprisée a tendanceà se replier sur elle-même.A plus d’un titre, les ségrégationsspatiales ne favorisent pas les rencontressur les bancs de l’université,au travail…A cela, s’ajoute l’évolution del’islam dans les quartiers populaires.Ces dix dernières années, onobserve la prise de pouvoir de l’islamwahhabite. Lors de mesentretiens, j’ai rencontré un jeuneSahélien qui a adhéré à ce courantde l’islam rigoriste. Il rompt ainsiavec l’islam confrérique de sesparents. De son côté, la sociétéhôte regarde avec méfiance cesphénomènes et légifère.Slate Afrique - Au filde votre livre, onrencontre desfemmes souventcombatives, qui soitse résignent à laviolence et lasoumission, soitrésistent avec uncourageremarquable.H.L - Je ne veux pas qu’on voitdans ces femmes une pure résignation.A travers des reconstructionsd’elles-mêmes dans l’adversité,certaines femmes ontretrouvé un autre équilibre.Parfois difficile. Les femmes sontplus partagées que les hommes.Elles sont ici, rattachées auxenfants, et là-bas, liées à leursracines; les hommes, eux, repartirontdans tous les cas après laretraite. Au début de l’enquête, jen’avais pas conscience de l’enjeude l’articulation des sexes et desgénérations. J’ai vu combienl’éducation dans nos sociétésactuelles fait articuler les deux.Celles qui ont voulu s’éloignertrop rapidement de la tradition,se sont trouvées en porte-à-faux.Comme si elles avaient misé tropvite sur ce que pouvait leurapporter la société française. Et àcontretemps. L’Europe représentaitpour ces femmes l’eldorado.Donc leurs familles au pays nepeuvent pas comprendre qu’ellesveuillent rentrer au pays. Piredemander le divorce.Dans la génération suivante,les cartes seront rebattues. Lesfratries sont plus réduites, lesfemmes plus éduquées.Finalement, les observations faîtespour la génération desmigrants ne se retrouvent paschez la nouvelle. A chaque génération,ses peines.Propos recueillis parNadéra BouazzaALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELes gensLe photographe de l'AFP sur place avu plusieurs véhicules calcinés,dont un autobus, et plusieursautres voitures garées aux vitresbrisées. Les services de sécurité ont boucléle secteur. Selon la télévision d'Etat, l'attentats'est produit près d'un jardin public etd'une école à Mazzé, quartier ultra-sécurisédu centre-ouest de la capitale syrienneabritant de nombreuses ambassades, desbâtiments gouvernementaux et des siègesdes services de renseignement et où résidentde nombreux responsables politiques.« Je marchais dans la rue, quand soudainune explosion très forte s'est produite, etj'ai vu une voiture brûler et des gens courir.J'ai entendu le bruit de vitres voler enéclats», a raconté un jeune homme . "Je mesuis hâté de me mettre à l'abri car je craignaisqu'une autre explosion n'aitLes derniers employés sud-coréens dusite industriel intercoréen de Kaesongdevaient rentrer chez eux lundi, undépart inédit qui fait planer la menaced'une fermeture définitive du complexedevenu le reliquat d'une diplomatie économiquesacrifiée aux tensions militaires.Séoul a décidé d'évacuer Kaesong, situé enterritoire nord-coréen à 10 kilomètres de lafrontière, après le rejet par la Corée duNord d'une offre de dialogue destinée àsortir de l'impasse et à sauver des dizainesde milliers d'emplois. Un premier contingentde 126 personnes, dont un Chinois, afranchi samedi le point de contrôle de Paju,sur la ligne de démarcation entre les deuxCorées, à bord de véhicules chargés d'équipementsdivers. La cinquantaine de personnesencore présentes sur ce site - principalementdes fonctionnaires qui le gèrentainsi que des ingénieurs en télécoms et enélectricité - devaient rentrer vers 17H00lundi (08H00 GMT), mais leur retour étaitretardé par des discussions de dernièreminute sur des questions administratives,selon le ministère de l'Unification. Nousavons notifié à la Corée du Nord le retourprévu de 50 personnes aujourd'hui (lundi)mais nous n'avons toujours pas reçu sonaccord, a indiqué le porte-parole du ministère,Kim Hyun-Seok. Samedi, le feu vertShinzo AbeLe Premier ministre japonais Shinzo Abe effectue lundi la première visite officielle en dix ans d'un chef degouvernement de ce pays en Russie, qui devrait être dominée par le conflit territorial des îles Kouriles,annexées en 1945 et toujours revendiquées par le Japon. « Au cours de cette visite, je veux établir desrelations personnelles de confiance, je veux que nous nous mettions d'accord sur la relance despourparlers concernant la signature d'un traité de paix", a déclaré M. Abe à l'agence Itar-Tass, en référenceau différend des Kouriles. Moscou et Tokyo se disputent quatre îles de l'archipel des Kouriles du Sud,appelées Territoires du Nord au Japon, et annexées par les Soviétiques à la fin de la Seconde Guerremondiale. Ce différend empêche depuis lors la signature d'un traité de paix entre les deux pays. ShinzoAbe a dit espérer que sa visite prévue jusqu'à mardi donnerait "une nouvelle impulsion au développementà long terme des relations russo-japonaises".Selon une source gouvernementale au Japon, citée parl'agence Kyodo News, MM. Abe et Poutine devraient signer un communiqué commun, confirmant larelance des pourparlers sur leur différend territorial.Crise syrienneLe Premier ministreéchappe à un attentatà DamasLe Premier ministre syrien, Waël al-Halaqi, est sorti indemne d'un attentat à Damas, arapporté la télévision officielle Al-Ikhbariya, une ONG syrienne rapportant que son gardedu corps a été tué.lieu".L'Observatoire syrien des droits del'Homme (OSDH) rapporte de son côtéque le garde du corps du Premier ministrea été tué. "Un deuxième garde du corps et lechauffeur se trouvent dans un état critique",a précisé à l'AFP Rami Abdeldes Nord-Coréens leur était parvenu <strong>30</strong>minutes avant l'heure prévue du départ. LeNord a une nouvelle fois lundi imputé laresponsabilité de la Crise à la Corée du Suden la mettant en garde contre des mesuresdécisives et cruciales s'il continue d'essayerd'aggraver la situation. Après le gel desrelations bilatérales en 2010, Kaesong esttoujours resté ouvert, à de rares et brèvesexceptions près. Mais depuis le 3 avril, leNord interdit aux Sud-Coréens l'accès à cecomplexe, pourtant source essentielle dedevises pour le régime isolé de Kim Jong-Un. Le 8 avril, il en a retiré ses 53.000employés à un moment où les tensionsétaient très vives sur la péninsule et oùPyongyang multipliait les menaces d'attaquesnucléaires contre la Corée du Sud etson allié clé, les Etats-Unis. Le ministresud-coréen des Affaires étrangères YunByung-Se a assuré lundi que la fenêtre dedialogue restait ouverte au sujet deKaesong mais il faudra faire vite, nombred'observeurs considérant que Kaesong risquede ne pas se relever d'un abandon prolongédes machines et de la perte desclients. Une fois que le complexe sera mort,le Nord va évidemment y redéployer sestroupes et on sera de retour à la situationmilitaire qui prévalait avant la création deKaesong, avec des batteries d'artillerieALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>Rahmane, directeur de l'OSDH qui s'appuiesur un large réseau de militants et desources médicales et militaires à travers laSyrie."L'explosion semble avoir été télécommandée",a-t-il précisé. M. Halaqi avaitété nommé le 9 août 2012, après la défectionde son prédécesseur Riad Hijab quiprotestait contre la répression sanglantepar le régime de la révolte déclenchée enmars 2011. Le dernier attentat à Damasremonte au 9 avril dernier, faisant aumoins 15 morts selon les médias officiels,la première attaque du genre en plein centrede la capitale.Le régime avait alors accusé des "terroristes",terme par lequel les autoritéssyriennes désignent les rebelles aidés dansleur combat contre l'armée par des jihadistesqui ont revendiqué de nombreux attentatssuicide, en particulier à Damas.Corée du NordLes derniers Sud-Coréens doiventquitter Kaesongmenaçant Séoul, estime Yang Moo-Jin, professeurà l'université des études nordcoréennesde Séoul. Le site est né dans lesillage de la diplomatie du rayon de soleil,menée par la Corée du Sud de 1998 à 2008aux fins d'encourager les contacts entre lesdeux frères ennemis qui restent techniquementen guerre puisque la Guerre de Corée(1950-53) s'est terminée par un armisticeet non par un traité de paix. Pyongyangs'est engagé dans une logique de confrontationavec Séoul et Washington après le voteà l'ONU d'un nouveau train de sanctionsrépondant au troisième essai nucléaireeffectué par la Corée du Nord en févrierdernier en dépit de ses obligations internationales.Kaesong reste ainsi fermé etmenacé de faillite alors que, avec un chiffred'affaires de 469,5 millions de dollars USen 2012 (360 millions d'euros), il constitueune manne en termes d'emploi, d'impôts etd'apport en devises étrangères pour laCorée du Nord où tout manque. La Coréedu Nord connaît des pénuries alimentaireschroniques en raison d'une très mauvaisegestion agricole, des intempéries, d'unralentissement de l'aide internationale etdes importantes dépenses militaires. Aumilieu des années 90, une famine avaitentraîné la mort de jusqu'à deux millionsde personnes, selon les ONG et l'ONU.Sur le filIrakAu moins neuf personnes ont ététuées et plus de 50 blessées lundidans l'explosion de trois voiturespiégées, deux à Al-Amara et une àDiwaniya, deux villes au sud deBagdad, selon des sourcesmédicales et de sécurité Selon cessources, sept personnes, dont desfemmes, ont été tuées et 34blessées dans l'explosion d'unevoiture piégée près d'un marchépopulaire à Al-Amara (<strong>30</strong>5 km ausud de Bagdad). Deux personnesont péri et 20 autres ont étéblessées dans un autre attentat àDiwaniya, à 160 km au sud de lacapitale.EspagneLe rythme de l'inflation enEspagne a nettement ralenti aumois d'avril, à 1,5% contre 2,6%en mars, selon les chiffresprovisoires publiés lundi parl'Institut national de la statistique(Ine). Le ralentissement s'expliqueprincipalement par la baisse desprix des carburants et del'électricité, explique l'Ine dans uncommuniqué. Sur un mois, les prixn'ont augmenté que de 0,1%,ajoute l'institut. La hausse desprix à la consommation dans laquatrième économie de la zoneeuro avait déjà légèrement ralentiau cours des derniers mois, aprèsavoir dépassé les 3% au cours desderniers mois de 2012, sous l'effetnotamment de l'augmentation dutaux de TVA. De 3% en novembreet décembre, l'inflation avait ainsireflué à 2,8% en janvier et février,puis 2,6% en mars. Ces chiffressont en glissement annuel etcorrigés des variationssaisonnières.RusseLa banque russe VTB a annoncélundi le lancement d'uneaugmentation de capital de 2,5milliards d'euros, qui doitpermettre à l'Etat russe de réduiresa part dans le capital del'établissement de 75,5% à 60,9%.L'opération, approuvée vendredipar le conseil de surveillance deVTB, a déjà reçu le soutien defonds souverains de Norvège, duQatar et d'Azerbaïdjan, a précisédans un communiqué la deuxièmebanque russe par les actifs. Autotal, la banque va mettre sur lemarché à la Bourse de Moscou2.500 milliards de titres au prixunitaire de 4,1 kopecks, soit autotal 102,5 milliards de roubles(2,5 milliards d'euros).VTB prévoitque l'agence fédérale pour lagestion des biens publics(Rosimouchtchestvo) neparticipera pas à l'augmentationde capital, à l'issue de laquelle lapart de Rosimouchtchestvo,actuellement de 75,5%, pourradescendre à 60,93%, précise labanque. L'opération visenotamment à renforcer le capitalde la banque et à faire passer sonratio de capital à 11,9%. L'offre,avec des engagements fermesreçus d'importants investisseursinternationaux, nous permetd'atteindre nos objectifs entermes de fonds que noussouhaitons lever pour le capital dela banque, a souligné le présidentde VTB Andreï Kostine, cité dans lecommuniqué. Prévue sur la Boursede Moscou, elle correspond à lapolitique du gouvernement, a-t-ilajouté. Vladimir Poutine a exigédébut 2012 que les privatisationsse déroulent sur la Bourse deMoscou afin de soutenir le rôle dela capitale russe comme centrefinancier international.


Les gensMohamed AbdelazizTripoli a reçu denouvellesassurances de lapart d’Oman sur lefait que lesmembres de lafamille de l’exdirigeantMaâmarKadhafi réfugiés àOman resteraient àl’écart de lapolitique libyenne,a indiqué leministre libyen desAffaires étrangères. « Le sultanat d’Oman aaccepté de les traiter comme des réfugiéspolitiques et cela est juste », a indiquéMohamed Abdelaziz. « Notre préoccupationc’est qu’ils ne mènent aucune activité politiquecontre la révolte du 17 février » qui a abouti à lachute du régime de Mammar kadhafi et à lamort de l’ex-dirigeant libyen en octobre 2011. «Nous avons reçu des assurances, à plusieursreprises, des Omanais que cela (cettepréoccupation) sera respecté », a indiquéAbdelaziz.LibyeLes autorités affirmentn'abriter aucunopposant tchadienLe porte-parole du ministère libyen de laDéfense, Adel al-Barissi, a catégoriquementdémenti les déclarations du présidenttchadien, Idriss Deby selon lesquelles la Libye'accueille et forme des opposants dans descasernes sur son sol'.M. Al-Barissi répondait àl'accusation faite samedi par le présidenttchadien, indiquant que des mercenairestchadiens, qui se déplacent en toute libertédans les environs de la ville de Benghazi, àl'est de la Libye, sont en formation dans uncamp militaire en Libye d'où ils pourraientêtre tentés de déstabiliser son pays. Pour leporte-parole libyen, « le nouvel Etat libyen estpréoccupé d'avoir de bonnes et profondesrelations avec tous les pays voisins », tandisque le ministère libyen de la Défense « s'attèleà la reconstruction de l'armée libyenne et audéveloppement de l'institution militaire pourassurer la souveraineté du pays». De son coté,le vice-président de la commission de lasécurité nationale au Congrès national générallibyen, Salah Jaada, un élu de Benghazi, adémenti l'existence de mercenaires tchadiensen Libye, affirmant que la Libye ne permettrapas l'instauration de camps militaires pouraccueillir des étrangers et ne s'immiscera pasdans la politique intérieure de ses voisins.Esclavage en MauritanieUne ONG réclame unlarge débatL’Initiative de résurgence du mouvementabolitionniste (IRA), une ONG antiesclavagistemauritanienne, a réclamé samedi un largedébat national sur la question de l’esclavageimpliquant de tous les segments de lasociété.??A l’occasion de la célébration dupremier anniversaire de l’autodafés sur desécrits du rite musulman malékite, le leader del’IRA, Birame Ould Dah Ould Abeid, et deplusieurs militants de l’association avaient étéarrêtés à la suite de cet acte fortementdénoncé par une frange de l’opinionmauritanienne. « Nous entendons démontrerque les manuels que nous avonssymboliquement incinéré le 28 avril 2012 sontà l’origine du malheur de millions d’individusréduits à l’état de sous hommes à travers dessiècles. Une injustice et un arbitraire dont sontencore victimes les membres de toute unecommunauté nationale', a déclaré le présidentde l'IRA. » Nous réclamons une révision desprogrammes d’éducation et une nouvellejurisprudence ayant pour base le Coran et laSunna qui doivent être les seules sources dedroit à l’exclusion des autres manuelssecondaires, surtout ceux qui détaillent lesmodalités de vente d’un esclave », a-t-il ajouté.En Mauritanie, rappelle-t-on, une loi adoptéeen 2007 criminalise la pratique de l’esclavage.?> N O T R E V I S I O N D U M A G H R E BSyndicats-gouvernement marocainLe dialogue dessourdsALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>Aquatre jours de lafête du travail, célébréele 1er mai, legouvernementmarocain a annulé samedi leround du dialogue socialprévu avec des représentantsdes cinq centrales syndicalesles plus représentatives auMaroc, à savoir l'Union marocainedu travail (UMT), laConfédération démocratiquedu travail (CDT), laFédération démocratique dutravail (FDT), l'Union généraledes travailleurs du Maroc(UGTM) et l'Union nationaledu travail au Maroc (UNTM).Certaines centrales syndicalesont refusé d'y prendre part. Uncommuniqué de la présidencedu gouvernement marocainexplique : "Suite au refus decertaines centrales syndicales,pour diverses considérations,de prendre part au round dudialogue social, qui était prévuce samedi 27 avril <strong>2013</strong>, il a étédécidé d' annuler la réunion."??Rappelonsqu' après lapremière réunion, en janvierdernier, de la haute commissionde concertation, chargéede superviser le dialoguesocial, les centrales syndicalesont accusé le chef du gouvernementmarocain, AbdelilahBenkirane, de tergiversation etd' atermoiement. Les secrétairesgénéraux des syndicats ontété surpris quand M.Benkirane leur a demandé delui soumettre deux documents:le premier concernantles revendications urgentes etle deuxième portant sur lesdifférends en suspens. Les syndicatsont estimé qu'il s'agissaitlà d' « une manière de fuirle dialogue et les négociationssur les revendications des centralessyndicales» et d' «unetentative de gagner plus detemps». Dénonçant le blocagedu dialogue social et l'applicationdes ponctions sur lessalaires des grévistes, la directionde la CDT et de la FDT17Rien ne va plus entre les travailleurs et leurs représentants et le gouvernement dirigépar l’islamiste Benkirane.TunisieDissolution d'Al-Aridha et Démissionde Hachmi HamdiLe Conseil constitutif de la « Pétitionpopulaire pour la liberté, la justiceet le développement » (Al-Aridha) adécidé, dimanche, la dissolution du partipour protester contre son « avilissement». ?« Les sympathisants d'Al-Aridha refusentcatégoriquement d'être des citoyensde seconde zone », lit-on dans une déclarationrendue publique par le Conseilconstitutif d'Al- Aridha, à l'issue de saréunion, samedi, à Tunis.??Dans ce mêmedocument, il annonce, également, avoiraccepté la démission du président duparti Mohamed Hachmi Hamdi et sonrenoncement à toute activité politique enTunisie, précisant que Al-Aridha partageles mêmes arguments avancés parHachmi Hamdi et décide, en conséquencede boycotter les prochaines législatives». Ces décisions, explique Al-Aridha, sont motivées par l'interdictionaux détenteurs de la double nationalité dese porter candidat à la prochaine présidentielleainsi que par le refus de laCommission mixte de coordination et derédaction de la Constitution de fairemention de l'interdiction de la migrationdes élus d'un parti à un autre (Tourismepartisan) dans l'avant-projet de laConstitution. Al-Aridha justifie, également,ses décisions, par son exclusion dela scène politique et médiatique. Leretour du Président et des dirigeants duparti à leurs activités politiques passeimpérativement par la levée des restrictionssur la candidature de HachmiHamdi à l'élection présidentielle etl'adoption d'une loi interdisant le tourismepartisan, avise Al-Aridha. ?Il s'agit,également, lit-on dans la déclaration, deporter l'administration de l'Etablissementde la télévision nationale et les instancesgouvernementales à respecter le parti Al-Aridha, son président, ses dirigeants et sespartisans et à les traiter sur le même piedd'égalité que les autres partis et citoyenstunisiens.avait à plusieurs reprises promisun planning de protestationélaboré en fonction de laprogression de la situation. Le1er avril dernier, des milliersde personnes ont participé àRabat, à une marche organiséepar les deux syndicats, lors delaquelle a été dénoncée l'actuelle politique gouvernementale.Dans une déclarationcommune, les deux centralessyndicales ont alors estimé quele gouvernement « persiste àprendre des décisions unilatéralescontre les syndicats etque la classe ouvrière se trouveactuellement dans une nouvellesituation marquée par lerecul, la violation des libertéssociales et collectives et larépression des manifestationset mouvements de protestationsociaux légitimes ». Selonles organisateurs, « la marchesera suivie par d'autres formesde manifestation pour protestercontre les agissements dugouvernement qui s'est désengagéde certaines dispositionsde l'accord de 26 avril 2011 et avidé le dialogue social de sasubstance, et pour défendre ladignité et les droits de la classeouvrière".R. M.Sahara occidentalL’ONU appeléeà garantir laprotection des droitsde l’hommeLe président sahraoui, MohamedAbdelaziz, a appelé l’organisation desNations unies (ONU) à garantir laprotection et le contrôle des droits del’Homme dans les territoires sahraouisoccupés, suite à la répression violente parles forces marocaines d’une manifestationpacifique organisée vendredi dernier pardes citoyens sahraouis. « Nous insistonssur la responsabilité des Nations uniesdans la protection et le contrôle des droitsde l’Homme dans un territoire relevant del’ONU », a souligné le président Abdelazizdans un message adressé au secrétairegénéral de l’ONU, Ban Ki-moon, reproduitpar l’agence de presse sahraouie (SPS). Ila insisté sur l’urgence de prendre lesmesures nécessaires pour permettre auxcitoyens sahraouis d’exercer tous leursdroits élémentaires « à la sécurité, à lalibre expression, au rassemblement et à lamanifestation pacifique », appelant à"mettre fin à la répression brutale desSahraouis par les forces d’occupationmarocaines". Le président Abdelaziz asouligné que « l’occupant marocaincommet ces graves violations des droitsde l’Homme dans un territoire sur lequel iln’a aucune souveraineté », rappelant que« le Sahara occidental est inscrit sur laliste des territoires non autonomes etdonc éligible à l’application de larésolution 1514 de l’Assemblée généralede l’ONU portant déclaration sur l’octroide l’indépendance aux pays et peuplescoloniaux».


18> S P O R T SPremier LeagueArsenal glissederrièreChelseaLes gensChristophe GaltierSaint-Etienne a peut-être perdu dimanche une occasion de monter sur le podium de la Ligue 1, mais l'entraîneurChristophe Galtier conserve encore l'espoir de damer le pion à Lyon voire à Marseille au cours des quatredernières journées de la saison. Après leur match nul 1-1 contre l'OL à Gerland, les Verts restent coincés à laquatrième place, avec deux points de retard sur leurs adversaires du jour et six sur l'OM. Mais il leur reste quatrematches, dont un à domicile contre les Marseillais, pour arracher la troisième place, qualificative pour lesbarrages de la Ligue des champions, source de prestige et de substantiels revenus. « Bah oui, (c'est) jouable », arépondu Christophe Galtier aux journalistes lors de la conférence de presse d'après-match. « On va bienrécupérer, préparer le match face à Bordeaux (ndlr, vendredi) comme d'habitude avec beaucoup de sérieux », a-tilajouté. « Et si vendredi soir, on a le bonheur de battre Bordeaux, ce qui ne sera pas simple, on se mettratranquillement dans les canapés tout le week-end, pour voir ce que vont faire les concurrents.»Chelsea a repris dimanche latroisième place de la PremierLeague à Arsenal, tenu enéchec par Manchester United(1-1) qui a égalisé sur un butde l'ancienne idole del'Emirates Stadium, Robinvan Persie. Les Gunners ontdû réserver une haied'honneur aux nouveauxchampions, sacrés lundi àl'issue de leur victoire 3-0contre Aston Villa. Mais lesregards se sont surtoutbraqués sur Robin vanPersie, conspué pendanttoute la rencontre par dessupporters qui le portaientaux nues jusqu'à sontransfert chez les Red Devilsl'été dernier.Pas intimidé par l'hostilitégénérale, l'attaquantnéerlandais a lui-mêmeconverti un pénalty sifflépour une faute du défenseurfrançais Bacary Sagna sur luijuste avant la pause (44e).Il a ainsi remis les deuxéquipes à égalité aprèsl'ouverture du score de TheoWalcott pour Arsenal dès ladeuxième minute de jeu.Au classement, les Gunnersretombent à la quatrièmeplace, avec 64 points, soit unde moins que Chelsea. LesBlues ont battu 2-0 Swanseaà domicile grâce à des butsd'Oscar (43e) et <strong>Fr</strong>ankLampard (45e+2).Le suspense a en revanchepris fin pour Reading et lesQueens Park Rangers,relégués en deuxièmedivision après avoir faitmatch nul 0-0 sur le terrainde Reading. Les deux clubsavaient besoin d'une victoirepour garder un espoir demaintien. Le milieu de terrainde Tottenham Gareth Bale aété désigné dimanchemeilleur joueur de PremierLeague par le Syndicat desfootballeurs professionnels(PFA), un prix qu'il cumuleavec celui de meilleur jeune.Le Gallois de 23 ans, déjàdistingué en 2011, a inscritpour l'instant 19 buts cettesaison et occupe avec lesSpurs la cinquième place duchampionnat d'Angleterre.Il a été préféré aux joueursde Manchester United Robinvan Persie et Michael Carrick,à l'attaquant de LiverpoolLuis Suarez, et aux milieuxde terrain de Chelsea EdenHazard et Juan Mata. L'ailierfait aussi bien que CristianoRonaldo, Thierry Henry, AlanShearer et Mark Hughes, quiont eux aussi étérécompensés deux fois. Ildevient par ailleurs letroisième homme à faire ledoublé meilleur joueur -meilleur jeune.Ligue 1Victoire houleuse du PSGLe Paris Saint-Germain s'est rapproché dimanche du titre de champion de <strong>Fr</strong>ance au prix d'unevictoire 1-0 contre Evian acquise dans des conditions houleuses qui ont abouti à une pluie decartons rouges.Les milieux de terrain duPSG Marco Verratti etDavid Beckham ont chacunété exclu en fin dematch, quitte à rendre furieux l'entraîneurCarlo Ancelotti, avant unebrève altercation générale après lecoup de sifflet final. Ces incidentsont valu à l'attaquant d'Evian SaberKhlifa un carton rouge après lematch, en attendant un carton de lamême couleur probablementadressé au gardien du PSG,Salvatore Sirigu, partie prenantedes échauffourées. Ces exclusionsen série ont quelque peu éclipsél'excellente opération des Parisiens,qui ont pris leur revanche sur desjoueurs d'Evian qui les avaient éliminésla semaine dernière enCoupe de <strong>Fr</strong>ance. Car les joueursde Carlo Ancelotti ont conservéune avance de neuf points surl'Olympique de Marseille grâce àun but de Javier Pastore sur un centrede l'arrière droit ChristopheJallet (50e). Autrement dit, ilspourront être sacrés dès la semaineprochaine au Parc des Princes.Pour ce faire, ils devront fairemieux que l'OM, qui jouera samedicontre Bastia, à la veille du matchPSG-Valenciennes.En comparaison, le 106e derbydu Rhône entre Lyon et Saint-Etienne s'est déroulé de façon trèspacifique, même si le match nul 1-1 ne fait les affaires d'aucune desdeux équipes, à la lutte pour uneplace en Ligue des champions.Dans un stade de Gerland à guichetsfermés, Saint-Etienne aouvert le score sur une belle têtedécroisée du défenseur central KurtZouma à la demi-heure de jeu.Lyon a égalisé à la 54e minute parYoann Gourcuff sur un tir en pivotdans la surface détourné par lemême Kurt Zouma après unetalonnade de Clément Grenier. Lemilieu de terrain de l'équipe de<strong>Fr</strong>ance n'avait plus marqué enchampionnat depuis la premièrejournée, au mois d'août.L'ambition européenne de ces deuxrivaux historiques, encore en pistepour une qualification en Ligue deschampions, avait donné un peuplus de piment que d'habitude à cederby.«Se battrejusqu’au bout»Grâce à ce point arraché àdomicile, l'OL reste sur le podiumavec 60 points. Saint-Etienne suit àdeux points tandis que Lille etNice, qui a battu Troyes en find'après-midi (3-1), sont à troispoints des Lyonnais. « Quand onregarde la physionomie du match,on peut s'estimer heureux de cepoint, même si on a fait une bonnedeuxième période », a reconnu lecapitaine lyonnais, MaximeGonalons, tout en regrettantd'avoir laissé filer des points. « Onsait que ce championnat est compliqué.Pour aller chercher la Liguedes Champions, il va falloir se battrejusqu'au bout. Marseille est costauden ce moment », a-t-il ajouté.Un peu plus d'une semaineaprès avoir remporté leur premiertrophée depuis 1981 lors de lafinale de la Coupe de la Ligue, lesVerts ont été à l'origine des premièresactions dangereuses.A la troisièmeminute, Pierre-EmerickAubameyang a accéléré sur le flancdroit et a centré en direction deBrandao mais Bakary Koné et legardien novice Anthony Lopes ontenrayé l'action. Trois minutes plustard, les deux mêmes Stéphanoisont lancé un nouveau raid, sur lagauche cette fois et c'est Brandaoqui a centré pour Aubameyangmais Anthony Lopes a repoussé ladéviation de l'international gabonais.R. S.Serie ALa Juventus plus près que jamaisdu scudettoLa Juventus Turina fait dimancheun pas de plusvers le titre de championd'Italie en s'offrantle derby contre leTorino (2-0) et peut désormaisespérer décrocher le"scudetto" dès la semaine prochaine.La Juventus a attendu deuxbuts en fin de match, signés ArturoVidal d'une frappe des 25 mètres (86e)et Claudio Marchisio (90e+2) pour scellerce précieux résultat. A quatre journéesde la fin de la saison, les Bianconeri ontonze points d'avance sur le Napoli, qui avaitentretenu samedi un suspense ténu enécrasant Pescara 3-0. Ils pourront êtresacrés le week-end prochain devantleur public, à condition de faire unbon résultat contre Palerme. Lematch a semble-t-il donné lieu à unéchange fleuri entre RiccardoMeggiorini du Torino et PaulPogba, le milieu de terrain françaisde la Juventus. "Il y a eu une insulte, mais cen'était pas raciste", s'est défendu Meggiorini,selon le journal la Gazzetta dello Sport, pourdémentir des accusations qui pesaient sur lui. LeMilan AC a conservé sa troisième place, qualificativepour les barrages de la Ligue des champions,grâce à une victoire laborieuse à domicilecontre Catane (4-2).Menés deux fois au score, les Lombards ontgagné grâce à des buts du milieu de terrain françaisMathieu Flamini (45e) - son troisième enquatre matches -, de Giampaolo Pazzini (74e,77e) et de Mario Balotelli sur pénalty (90e+2).La Fiorentina a elle aussi gagné, sur la pelousede la Sampdoria Gênes (3-0). Un point séparetoujours le Milan, troisième avec 62 points, et laViola, quatrième. Contrairement à leurs voisinsdu Nord, les joueurs de l'Inter Milan se sontéloignés de l'Europe, la faute à une défaite 1-0 àPalerme. Autre mauvaise nouvelle: le capitaineJavier Zanetti a dû être évacué sur blessure(17e). L'AS Rome a signé contre Sienne le cartonde la journée (4-0) avec trois buts pour leseul Pablo Osvaldo. La Lazio Rome a fait matchnul 0-0 sur le terrain de Parme.ALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


Alcatel-LucentNouvelle perted'exploitationAlcatel-Lucent a accusé hier unenouvelle perte d'exploitation au titredu premier trimestre, malgré unenette reprise de son activité enAmérique du Nord, l'équipementiertélécoms restant confronté à uneconsommation de trésorerieimportante. Le groupe francoaméricaina accusé pour le premiertrimestre une perte d'exploitationajustée de 179 millions d'euros,contre un résultat d'exploitationpositif de 222 millions au premiertrimestre 2012. Son chiffre d'affairess'est par ailleurs établi à 3,226milliards d'euros, en hausse de0,6%, tandis que sa perte nettepubliée est ressortie à 353 millionsd'euros. Les analystes interrogés parThomson Reuters I/B/E/Sattendaient en moyenne un chiffred'affaires de 3,182 milliards d'euroset une perte nette de 239,83 millionsd'euros. Le nouveau directeurgénéral Michel Combes, qui asuccédé début avril à BenVerwaayen, note dans uncommuniqué que le premiertrimestre reflète « des tendances demarché encourageantes». La divisionde réseaux et plates-formes,principale activité d'Alcatel-Lucent, aainsi vu son chiffre d'affairesprogresser de 4,2% au premiertrimestre, tiré par un bond de 15,1%de l'activité du groupe en Amériquedu Nord. Son concurrent Ericssonavait déjà fait état mercredi d'uneaugmentation de ses ventesd'équipements de réseaux aupremier trimestre grâce auxinvestissements des opérateursaméricains dans les infrastructuresmobiles de quatrième génération(4G). « Nous avions déjà indiqué que<strong>2013</strong> serait légèrement meilleure que2012», a déclaré le directeur financierPaul Tufano lors d'une conférencetéléphonique. Le groupe francoaméricaina toutefois brûlé 533millions d'euros de cash au premiertrimestre, soit bien plus que les 162millions d'euros consommés aupremier trimestre 2012. Cettedégradation de la trésorerie, unproblème récurrent pour Alcatel-Lucent, s'explique par un calendrierdéfavorable lié au paiement descontrats, a expliqué le directeurfinancier de l'équipementier. « C'estjuste une question de calendrier ence qui concerne le cash. Celareprésente quelques 100 millionsd'euros de consommation detrésorerie qui ont été plus prononcésau premier trimestre que l'an dernier», a déclaré Paul Tufano. « Cela nereprésente pas une dégradation entermes de consommation de cash »,a-t-il ajouté. En 2012, Alcatel-Lucentavait consommé 679 millions d'eurosde trésorerie. « Un accent toutparticulier va être mis sur la gestiondu besoin de fonds de roulementpour inverser une partie de sonimpact négatif au premier trimestre», a déclaré Michel Combes cité dansle communiqué, qualifiant lasituation du free cash flow de"challenge". Le directeur général aégalement indiqué vendredi quel'équipementier était "en train derevoir activement les activités dugroupe". Fin mars, il avait indiquéqu'il dévoilerait en juin son plan pourles trois années à venir pourredresser l'équipementier télécomslancé depuis l'an dernier dans unvaste plan de restructurationimpliquant la suppression d'environ5.500 emplois. A la Bourse de Paris,le titre Alcatel-Lucent affichait desvariations contrastées en début deséance, hésitant entre hausse etbaisse. Vers 9h15%, le titre cédait0,18% à 1,086 euro.Avant le lancement du Galaxy S4Bond desrésultats pourSamsungSamsung Electronics a fait état vendredi d'une sixième haussetrimestrielle de ses bénéfices alors même que la dernièreversion de son smartphone Galaxy, qui taille des croupières àl'iPhone d'Apple, n'a pas encore été lancée.En commençant lacommercialisation duGalaxy S4 samedi auxEtats-Unis, le géantsud-coréen vient défier Applesur son marché domestique aumoment où le groupe américain,après des années de croissancevertigineuse, semble àbout de souffle. Mardi, Apple aainsi annoncé une premièrebaisse trimestrielle de sonbénéfice en 10 ans, tout endisant qu'il n'y aurait aucunlancement de produit phareavant l'automne. Enfonçant leclou, le cabinet d'études IDCrapporte ce vendredi queSamsung a écoulé 70,7 millionsde smartphones sur les troispremiers mois de l'année, cequi a porte sa part de marchéau niveau record de 32,7%contre 28,8% il y a un an. LesGemaltoDes ambitionset des objectifsGemalto a annoncéque la vigueur deson activité au premiertrimestre le mettaiten bonne position pourréaliser ses objectifs <strong>2013</strong>de croissance à deux chiffresdu résultat opérationnelet du chiffre d'affaire (àtaux de change constants).Le titre du fabricant decartes à puces, entré fin2012 dans le CAC 40,accuse la plus forte baissede l'indice et abandonne3,<strong>04</strong>% tandis que l'indicerecule de 0,28%. Depuis ledébut de l'année, il perd9,5% après un gain de80,95% l'année dernière.Dans un communiqué, lefabricant de cartes à puce aannoncé une progressionde 9% à 518 millions d'eurosde son chiffre d'affairesau premier trimestre (àtaux de change constants).Le pôle transactions sécuriséesenregistre une progressiontrimestrielle de13% et le pôle Sécurité unecroissance de 21%.« Les programmesd'identité électroniquedéployés par les Etats quimodernisent leurs servicespublics poursuivent leurremarquable développement,portant la croissancedu segment Sécurité», a ditOlivier Piou, directeurgénéral de Gemalto, citédans le communiqué. Lesegment téléphoniemobile a moins progressé(+4%). Mais, Olivier Piouestime que "les ventes deproduits haut de gammeaux opérateurs de réseauxmobiles continuent decroître et devraient s'accélérerau cours de l'exerciceavec le lancement de nouvellessolutions LTE (quasi4G, ndlr) et services depaiement mobile." Dansune note, Natixis relèveque le chiffre d'affaires dupremier trimestre « est 3%en dessous des attentes enraison d'un impact dechange d'environ 10 millionsd'euros et d'une divisiontélécoms un peu faible». Mais le broker maintientson conseil d'achatcompte tenu des perspectivesde croissance deGemalto en <strong>2013</strong>.> M E D I A N E Tventes de smartphones d'Appleont certes augmenté de 6,6%sur la période, à 37,4 millionsd'unités, mais la part de marchédu groupe américain est passéede 23% à 17,3%.Le bénéfice de la divisionmobile de Samsung a augmentéde 56% sur le premier trimestre<strong>2013</strong>, à 6.510 milliards de wons(4,5 milliards de wons), unniveau qui représente près detrois quarts du bénéfice opérationneltotal de Samsung. Cedernier a augmenté de 54% parrapport à il y a un an, à 8.800milliards de wons. Avec le S4,Samsung devrait à nouveauenchaîner les bénéfices trimestrielsrecord, après une pauseobservée sur les trois premiersmois de l'année. Le nouvelappareil, qui sera commercialisédans 155 pays via 327 opérateursmobiles, a toutefois à cejour été l'objet de comptes-rendusmitigés.Piratage desites américains50 millionsde comptesde clientsviolésDes pirates informatiquesont attaqué un sited'achats discount en lignecautionné par ledistributeur américainAmazon.com et ont violéles comptes de 50 millionsde ses membres, aannoncé vendredi le sitespécialisé All ThingsDigital. Les noms, dates denaissance, ainsi que desmots de passe cryptés ontété dérobés lors d'unecyberattaque du siteLivingSocial, selon AllThings Digital. Aucunecarte de crédit ni aucuneinformation financièren'ont été volées pendantl'attaque, a cependantprécisé AllThings Digital,citant un courriel adressépar le directeur deLivingSocial à sesemployés. LivingSocial estune firme basée àWashington qui fournit desremises commerciales àquelque 70 millions declients dans le monde,notamment aux États-Unis,en Asie, en Europe et enAmérique latine.Bouygues TelecomBientôt unréseau 4GBo u y g u e sTelecom aannoncé lundil'ouverture commercialede son réseaumobile à très hautdébit (4G) le 6 mai àLyon, Strasbourg, Issyles-Moulineaux,Vanves, Malakoff etToulouse, puis en juinà Lille, Douai, Lens etsur la côte basque. Unedizaine de villes serontcouvertes en 4G parBouygues TelecomLes gens19Marc ZuckenbergLe P-DG de Facebook, MarkZuckerberg, a touché unerémunération totale de 1,99 millionde dollars au titre de l'année 2012,en augmentation de 16% comparé à2011, selon un document boursierpublié vendredi par le réseau socialsur internet. Le plus gros de cetteenveloppe (1,22 million) secomposait de rémunérations ennature, correspondant à des voyagesen avion privé réalisés pour desraisons personnelles, mais queFacebook a payé, car ils étaientjustifiés pour garantir la sécurité deson patron-fondateur, détaille ledocument. Le salaire de base deMark Zuckerberg s'est évalué l'andernier à 503 205 dollars (+4%). Sursa propre proposition, il sera ramenécette année à 1 dollar symbolique, àl'image de ce qui se pratique parexemple pour le directeur général deGoogle Larry Page.avant l'été et plus de100 villes à partir du1er octobre. Dans uncommuniqué, la filialedu groupe Bouyguesprécise qu'à cette dateelle sera en mesure decouvrir 40% de lapopulation françaiseen 4G. En Bourse, letitre Bouygues gagne0,9% à 22,225 euros à11h<strong>30</strong>, contre unehausse de 0,6% pourl'indice CAC 40.ALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


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22> C U L T U R ECD en folie«Rock in Casbah»Chez un disquaire algérien, on trouve de tout. Et pas uniquement de la musique algérienne. D’ailleurs, lesmélomanes de la capitale puisent dans du chaabi comme dans du rock « indé ». Avec frénésie. Petit focus sur troisnouveaux albums indispensables et accessibles (en vente ou sur Internet).Yeah Yeah Yeahs - Mosquito çadébute fort, très fort ! 4e albumpour un groupe qui n’en finit plusde casser la baraque. ça déglingue,ça brise (jamais les bonbons), ça éructeparfois, et au final, le tournis prend placedans notre intimité. Et c’est mieux ainsi.On raconte ailleurs, qu’à l’écoute de « SisterRay » légendaire musique du VelvetUnderground, le critique Lester Bangscassa son armoire. Il est probable, quarante-cinqans plus tard, que des futurs critiquesrock du pays démolissent leurschambres après avoir écouté des titresfurieux tels que « Mosquito », « Area 52 » etl’incroyable « Sacrilège » qui se termine parun gospel tellement inattendu chez cegroupe, enclin à des variations punk etbluesy. Au final, un album remarquable,qui continue de hisser un groupe, désireuxdevenir le plus grand au monde, vers dessentiers jamais en perdition. Et the last butnot the least, faut voir la pochette, où unAGENDA CULTURELmoustique joue savamment avec un nourrisson…faut voir pour le croire !Jean-LouisMurat - TobogganDans l’un de ses précédents albums,Mockba, Murat balançait dès le premiermorceau, « La Fille d’un capitaine », sesvers grisonnants : « J'aime la fille d'un capitaine; Et je dors dans un buisson de clous ;Je pense à cette antre vermeille où l'art n'ajamais pénétré ».Tout le romantisme (le vrai, celui quitire sa force dans la noirceur des mots) seterre dans ce compartiment pour mélomanestueurs. Tout, car cette entièreté mélodique,n’est jamais à cours de rimes, à défautde vouloir faire pleurer dans les chaumières.Murat a toujours évité la grisaille de la« variétoche », juste serrer la ceinture, etemprunter des textes anciens, nouveaux,personnels et comprendre, un peu, beaucoup,passionnément, sa « fucking » placedans cette société souvent aseptisée. «Toboggan », 25e album pour un sexagénairequi s’invite dans un espace où seretrouvent Baudelaire, Anne Sylvestre, unpeu de bluegrass, de country, de Lady Gaga,de Bowie, tout un monde qui l’accompagne,qu’il heurte au mur de ses propreslamentations. Avec toujours cette idée decréer une belle chanson, un peu d’amourparfois : « Au lycée, si une fille me plaisait,je lui donnais chaque matin un poème.Souvent, elles le refilaient aux autres mecsqui, du coup, se foutaient de ma gueule ».Un artiste, je vous dis !Marcos Valle – rééditionsIl avait le physique de Björn Borg, tennismansuédois ou bien serait-ce Borg quiavait la carrure de Marcos Valle ? Tant pis,cet artisan de la « zik », originaire du Brésil,était de ceux qui firent un tabac au seind’un microcosme bien limité, sans jamaisréellement convaincre une masse de mélomanes.Tant pis, une fois de plus, rien n’estjamais acquis, surtout que la musiquecontinue de soulever, encore et toujours,des pépites produites dans un pays (très)lointain. Seventies, flow doux berçantl’oreille, et musicalité mi-rock, mi-bossa,avec parfois des égarements heureux vers lasoul voire la samba. C’est frais, effrayantparfois, mais jamais redondant. 4 de sesanciens albums sont réédités et accessiblessur le net, donc chez les disquaires d’Alger(et du territoire, bien évidemment). 4albums, Marcos Valle (1970), Garra (1971),Vento Sul (1972), Previsão do Tempo(1973), qu’il faudra prendre le temps deréévaluer tant le rock continue de se déclineren virtuosité lo-fi, allant jusqu’à du «easy-listening », bien avant Peter VonPoehl, Keren Ann et autres Sarah Vaughan.A écouter donc d’urgence !Samir ArdjoumThéâtre régionale Constantine11e édition du Festival international Dimajazz. Cesoir à partir de 19h<strong>30</strong> : Le saxophoniste RandyBrecker suivi du guitariste Aldi Meola.Chapiteau HiltonDu <strong>30</strong> avril au 4 mai : Festival international du rired’Alger « Algérire ». Ce soir à 20h<strong>30</strong> : Smaïn, Ramzy,Wahid, Abdelkader Secteur et bien d’autreshumoristes.Ibn ZeydounJeudi 2 mai à 20h : récital de musique andalouse deNassima Chaâbane.ALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>


P A R T E N A R I A T 23«Neruda : la voix de son peuple»Hommage au poète militantPour ceux qui ne l’ont pas encore visitée, il ne reste plus que quatre jours avant la clôture de la grande expositiondédiée au poète chilien Pablo Neruda, au Musée national des beaux-arts.Visible jusqu’au 4 mai prochain,cette exposition internationale intitulée« Neruda : la voix de son peuple», qui a déjà fait le tour de nombreuxpays, regroupe un ensemble hétéroclited’œuvres artistiques, entre photographies,peintures, sculptures et gravures, descorrespondances, 11 éditions rares de livreset de poèmes ainsi que des coupures depresse.Parmi les œuvres exposées, on apprécieraun portrait en gravure du poète, réalisé parl’artiste peintre chilien José Balmes, qui futun ami du président Allende, et a reçu lePrix national d’art du Chili ; il a égalementoccupé le poste de directeur de l’Ecole desbeaux-arts de Santago avant de s’exiler en<strong>Fr</strong>ance où il enseigna à la Sorbonne.Plusieurs photographies en noir et blancretracent les différentes étapes du parcoursde Neruda, du Chili jusqu’en Espagne, enpassant par la <strong>Fr</strong>ance et son passage àStockholm où il reçut le prix Nobel de littératureen 1971.Des œuvres plastiques rendent égalementhommage au poète militant. Parmielles, une gravure en cuivre de l’artiste chilienneMedina Guzman Claudio. Plus loin,un poème inédit de Neruda dédié à MiguelHernandez, poète espagnol assassiné dansles prisons franquistes. Traduit parMohamed Dib et par E. Cardenas, il est parudans le journal Alger Républicain le 10 mai1950, dont l’archive est exposée à l’occasion.Aussi, « La voix de son peuple » revientellesur l’exposition internationale « L’art etla révolution algérienne » organisée en 1964,à laquelle ont participé une centaine d’artistescontemporains à l’occasion de la commémorationdu 1 er Novembre 1954. Parmieux, Roberto Matta qui fit don à l’Algérie deson tableau « Si Cuba, Si Argelia tambien »ainsi que l’artiste chilien Nemesio AntunezZanartu. Et pour la première fois, l’œuvre deMohamed Khadda « Banderole pour leChili », est exposée avec l’autorisation deson épouse Naget Khadda.L’exposition laisse également découvrirdes donations des artistes algériens aumusée Allende de Santiago, en 1983. Lamême année, une exposition réunissant desartistes algériens et chiliens au siège del’Union nationale des artistes plasticiens àAlger, commémore le 10 e anniversaire del’assassinat de Salvador Allende. Parmi lesexposants : Denis Martinez, Fatiha Bisker,Ali El Hadj-Tahar, Mustapha Goudjil, AliSilem, etc. Et dix ans plus tard, les œuvres duFonds Allende sont exposées au Musée desbeaux-arts aux côtés d’œuvres d’artistes chiliensreprésentant la jeune peinture, telsPaula Dunner, Marina Da Silva, AntonioGuzman, etc. Au lendemain de cette nouvelleexposition, le Fonds quitte l’Algériepour le Chili.En somme, l’exposition est subdivisée ensept sections : « Portraits de Neruda » quiregroupe quelques portraits en peintures,photographies et gravures, signés par desartistes des 4 continents, à l’instar duChilien Sergio Montecinos, le <strong>Fr</strong>ançais MarcDesarme, le Hongrois Varady, etc. A ladeuxième étape, on découvre « L’universnérudien » qui montre un aspect moinsconnu de la vie du poète au travers d’objetsinsolites tels que les figures de proue et lesbouteilles à siphon, qui ont peuplé sa viequotidienne et nourri son imaginaire ; puisdans « Hauteurs du Macchu-Picchu », ons’imprègne du site inca du Pérou, patrimoinemondial, que le poète avait visité etqui symbolise pour lui la reconnaissance dupeuple et de l’héritage ancestraux, égalementthème majeur du long poème épique« Canto General » ; « De la poétique à lapolitique » qui réunit des œuvres évoquantla relation hautement engagée de Nerudaavec Allende ; « L’Espagne au cœur », paysoù le poète était diplomate au moment del’avènement du franquisme et où il procédaau sauvetage d’un grand nombre d’antifranquistes,on voit dans cette section letableau « Winnipeg » évoquant cet épisodemilitant. La sixième section, « Toros Picasso-Neruda », montre une vingtaine de lithographiesautour du thème de la corrida intitulée« A los toros », qui traduit le goût del’évocation qui unit le poète et le plasticien,une sorte de dialogue entre deux grandsartistes du XX e siècle. Enfin, le 7 e chapitrerassemble les livres du poète, dont plusieurséditions rares sont exposées dans les vitrines(livres de première édition de 1983 à 1960 ;livres de luxe ; éditions dans plusieurs languesde « Vingt poèmes d’amour et unechanson désespérée » ; et livres édités enfrançais).S. H.ALGERIE NEWS Mardi <strong>30</strong> avril <strong>2013</strong>

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