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Appréciation de l'effet mécanique des réajustements ... - Epsilon

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Monsieur Jean-Pierre Dubarry<strong>Appréciation</strong> <strong>de</strong> <strong>l'effet</strong> <strong>mécanique</strong> <strong>de</strong>s <strong>réajustements</strong> monétairessur les prix relatifsIn: Economie et statistique, N°53, Février 1974. pp. 53-59.Citer ce document / Cite this document :Dubarry Jean-Pierre. <strong>Appréciation</strong> <strong>de</strong> <strong>l'effet</strong> <strong>mécanique</strong> <strong>de</strong>s <strong>réajustements</strong> monétaires sur les prix relatifs. In: Economie etstatistique, N°53, Février 1974. pp. 53-59.doi : 10.3406/estat.1974.1610http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1974_num_53_1_1610


<strong>Appréciation</strong> <strong>de</strong> <strong>l'effet</strong> <strong>mécanique</strong><strong>de</strong>s <strong>réajustements</strong> monétairessur les prix relatifsQ Depuis 1971, et surtout <strong>de</strong>puis le premier trimestre <strong>de</strong> 1973, les relations monétaires internationales sont réglées <strong>de</strong> fait par un systèmequi s'apparente plus aux « changes flottants » qu'aux « parités fixes » ajustements sur les possibilités d'exqui prévalaient jusqu'alors. Dans ce <strong>de</strong>rnier système, les taux <strong>de</strong> changeportations et en particulier en ce quientre monnaies étaient constants (ou ne variaient que dans d'étroites concerne les produits manufacturés,limites), et n'étaient modifiés que rarement par <strong>de</strong>s dévaluations ou principale production <strong>de</strong>s pays déveréévaluations <strong>de</strong> telle ou telle monnaie. Dans le système <strong>de</strong>s « changes loppés faisant l'objet d'une concurflottants » en revanche, chaque monnaie fait l'objet d'un marché, avec rence internationale véritable. Aussi,une offre et une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, et son cours varie chaque jour par rapport à dans ce qui suit, l'indice synthétiquechacune <strong>de</strong>s autres. Cette transformation est à la fois la cause et la consé utilisé a été établi à partir <strong>de</strong>s monnaiesquence <strong>de</strong>s variations dans les taux <strong>de</strong> change, qui par leur nombre et <strong>de</strong> 11 pays dont les ventes <strong>de</strong> produitsleur ampleur tranchent avec la stabilité maintenue, à quelques excep manufacturés sont régulièrement suitions près, <strong>de</strong>puis la remise en ordre <strong>de</strong>s parités monétaires consécutive vies dans les statistiques <strong>de</strong> l'ONU 4,à la dévaluation <strong>de</strong> la livre du 18 septembre 1949.et les pondérations sont proportionnA l'ai<strong>de</strong> d'un indice synthétique du cours <strong>de</strong>s monnaies, nous nous pro elles aux exportations <strong>de</strong> produitsposons <strong>de</strong> mesurer l'ampleur moyenne <strong>de</strong> ces variations, que nous com manufactures faites par chacun <strong>de</strong> cesparerons ensuite aux modifications <strong>de</strong> prix relatifs entre pays observées pays (encadré, page 51 relatif au<strong>de</strong>puis 1963.mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong> l'indice synthétIl ressort que les variations <strong>de</strong> prix relatifs, et, partant, celle <strong>de</strong> la ique).compétitivité <strong>de</strong>s diverses industries, sont surtout déterminées <strong>de</strong>puis Le choix <strong>de</strong> ces pondérations sedécembre 1971, par les changements <strong>de</strong> parités monétaires, alors que justifie par <strong>de</strong>ux considérations. L'unejusqu'à cette date, c'étaient les évolutions différentes <strong>de</strong>s prix exprimésen chacune <strong>de</strong>s monnaies nationales qui expliquaient ces variations <strong>de</strong>prix relatifs.est pratique : cette pondération, à laÉvolution d'une monnaiepar rapport à un indicesynthétiqueDans un système <strong>de</strong> changes fixe?,par définition, la valeur d'une monnaiepar rapport aux autres monnaiesrestait invariable *. Lorsque, par exception, une monnaie changeait <strong>de</strong> valeur,ce changement était facile à mesurer,puisqu'il était le même par rapportà toutes les autres monnaies.Avec la pratique actuelle, la valeurd'une monnaie, calculée par référenceaux." autres monnaies, connaît <strong>de</strong>schangements fréquents, <strong>de</strong> sens etd'ampleur différents suivant la référence prise. S'il est toujours possibled'apprécier cette valeur par rapport àune référence unique servant d'étalon,cette pratique est <strong>de</strong> peu d'intérêt et ilsemble préférable d'établir, par moyenne pondérée, un « indice synthétique ducours <strong>de</strong>s monnaies » (encadré,page 54) et <strong>de</strong> repérer par rapport à cetindice l'appréciation <strong>de</strong> chaque monnaie 2; on résume ainsi à l'ai<strong>de</strong> d'unnombre unique la position d'unemonnaie par rapport à l'ensemble <strong>de</strong>sautres, ce « résumé » est parfois appelétaux <strong>de</strong> change effectif.• L'indice synthétique retenuprivilégie <strong>de</strong>s effetssur le commerce extérieur...Comme lors <strong>de</strong> tout recours à unindice synthétique, le caractère plusou moins arbitraire <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong>tient au choix <strong>de</strong>s pondérationstées à chaque indice élémentaire (tableau 1). Selon le domaine étudié lespondérations utilisées peuvent êtredifférentes, ou, plus exactement, teljeu <strong>de</strong> pondérations bien adapté pourtraiter un problème donné, peut êtreinadéquat dans un autre domaine 3.Un objectif essentiel <strong>de</strong> l'appréciation<strong>de</strong> l'ampleur moyenne <strong>de</strong>s changements<strong>de</strong> parité est d'éclairer <strong>l'effet</strong> <strong>de</strong> cesdifférence <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux autres utiliséespour établir le tableau 1, ne privilégiepas la structure du commerce extérieurd'un pays particulier, en l'occurrence laFrance. Aussi l'indice synthétique permet d'apprécier la situation relativenon seulement du franc, mais <strong>de</strong> n'importe quelle monnaie, y compris cellesqui n'entrent pas dans le calcul <strong>de</strong>l'indice synthétique. L'autre raisonest plus économique. Cette pondération fait référence à l'idée d'un1. Sous réserve <strong>de</strong> variations


54CALCULDE L'INDICE SYNTHÉTIQUEDU COURS DES MONNAIESL'indice synthétique du cours <strong>de</strong>smonnaies est obtenu en pondérantles indices élémentaires <strong>de</strong> chaquepays par la structure du commercemondial <strong>de</strong> produits manufacturés,les parités officielles <strong>de</strong> 1963 servant<strong>de</strong> référence. Afin <strong>de</strong> tenir compte<strong>de</strong> la déformation du commercemondial, les pondérations ont étémodifiées <strong>de</strong> pério<strong>de</strong> en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>manière à toujours refléter lastructure <strong>de</strong>s échanges. Cette manière <strong>de</strong> définir la référence mondialene donne pas un indice au senstraditionnel; cependant il est possible <strong>de</strong> fournir une interprétationsimple du résultat obtenu : si l'onconsidère la valeur <strong>de</strong> l'indicesynthétique l'année t, elle traduitla variation <strong>de</strong> pouvoir d'achat enmonnaie <strong>de</strong> compte invariante,survenue entre 1963 et l'année t,d'un capital constitué dans lesmonnaies <strong>de</strong>s onze pays considérésproportionnellement à l'importance,à la date t, <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> ces paysdans le commerce mondial <strong>de</strong> produits manufacturés. Les donnéesutilisées sur le commerce mondialétant annuelles, les pondérationsont été adaptées <strong>de</strong> manière àéviter les ruptures brutales.L'indice élémentaire relatif à chaquemonnaie est obtenu en rapportant lecours pratiqué en fin <strong>de</strong> mois àNew-York (Sources OCDE : Principaux indicateurs économiques) autaux <strong>de</strong> change officiel, pratiquélors <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong> base, entre lamonnaie considérée et le dollar.Ces différents indices, y compriscelui relatif au dollar, égal à 100,sont alors corrigés pour tenir compte<strong>de</strong> la dévaluation du dollar (multiplication par 0,829 <strong>de</strong>puis février1973). On obtient ainsi <strong>de</strong>s indicespar rapport à une monnaie <strong>de</strong>compte invariante, DTS actuels ouUC européenne. .En pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> flottement généralisé<strong>de</strong>s monnaies, le rôle joué par ledollar dans le calcul introduit unenouvelle part d'arbitraire, puisquecela revient à admettre qu'exceptéen cas <strong>de</strong> dévaluation officielle ledollar reste dans un rapport constantavec la monnaie <strong>de</strong> compte.Cependant le rapport <strong>de</strong> chaqueindice élémentaire à l'indice synthétiqueest. indépendant <strong>de</strong> cetteconvention et mesure bien l'appré- .■ dation ■ relative moyenne <strong>de</strong> lamonnaie considérée.TABLEAU 1. Évolution du franc par rapport à Vindice synthétique,selon la pondération utilisée pour le calcul <strong>de</strong> cet indice25 décembre 1970.23 juin 197131 décembre 1971.30 juin 197227 décembre 1972.28 mars 1973 ....27 juin 197326 septembre 197331 octobre 1973 . .28 novembre 197326 décembre 1973.Structuredumondialcommerce<strong>de</strong>s produitsmanufacturés99,798,7.98,6100,899,9101,8106,8105,710 M102,999,9Base 100 : Parités <strong>de</strong> décembre 1969Pondération choisieStructure Structure -<strong>de</strong>sgéographiqueexportations d esgéographiqueimportationsfrançaises françaises *100,198,698,2100,299,2103,2101,4102,2102,3101,398,2100,198,998,6100,999,8104,5105.9103,7103,8102,599,41. Les États-Unis reçoivent un poids majoré pour tenir compte <strong>de</strong>s pays dont la monnaie n'intervient pas dans lo calcul <strong>de</strong> l'indice, mais s'aligne généralement sur le cours du dollar. Le commerceavec les pays <strong>de</strong> la zone franc et Ips pays socialistes n'est pas pris en compte.« marché mondial » <strong>de</strong>s produitsmanufacturés : lors d'une analysemacro-économique du commerce international, il semble que l'on .puisseutiliser la notion <strong>de</strong> « niveau général<strong>de</strong>s prix mondiaux » 5. Sous l'hypothèsesimplificatrice que chaque exportateurlaisse inchangés ses prix exprimés en samonnaie nationale, les pondérationsutilisées sont celles qui traduisent l'influence <strong>de</strong>s changements <strong>de</strong> paritésur ce niveau général <strong>de</strong>s prix. L'appréciation <strong>de</strong> chaque monnaie par rapportà l'indice synthétique traduit la hausserelative <strong>de</strong>s prix, c'est-à-dire la perte <strong>de</strong>compétitivité qui en résulte pour lepays considéré.• ...mais n'est utilisable que pour<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s macroéconomiquesSoulignons que c'est principalementà un niveau suffisant d'agrégation quele recours à un tel « indice synthétiquedu cours <strong>de</strong>s monnaies » permetd'apprécier les conséquences possibles<strong>de</strong>s changements <strong>de</strong> parité. Au contraire, lors d'étu<strong>de</strong>s concernant unproduit spécifique sur un marchédéterminé, une telle approche est <strong>de</strong>peu d'intérêt. En effet, autant quela concurrence entre exportations enprovenance <strong>de</strong> différents pays, intervient pour chaque produit, l'action<strong>de</strong>s producteurs nationaux du paysimportateur. Lorsqu'on considère l'ensemble du commerce mondial, onpeut admettre, qu'à court terme, lesajustements monétaires ne modifientpas les flux d'échanges <strong>de</strong> manièretelle que la référence à la structure <strong>de</strong>ces échanges enlève tout intérêt àl'indice synthétique calculé. Mais iln'en va pas <strong>de</strong> même lorsqu'il s'agitdu commerce <strong>de</strong> certains produits.• D'autre part, on n'apprécie ainsi queles effets immédiats <strong>de</strong>s changements<strong>de</strong> parité, alors que ceux-ci agissentaussi <strong>de</strong> manière indirecte : ainsi lesmodifications dans les perspectives<strong>de</strong> rentabilité à long terme peuventaffecter les objectifs d'implantation<strong>de</strong>s entreprises ou les possibilitésd'investissement.• Certaines monnaies font l'objet d'undouble marché <strong>de</strong>s changes, ainsi lebesoin5. En<strong>de</strong>fait,mesurerdansl'évolutionce type d'étu<strong>de</strong>s,du « niveauil n'estgénéralpas<strong>de</strong>s prix mondiaux », seuls interviennent les écartspardonnérapportparàchaquelui <strong>de</strong>spays.prix pratiquésCependantà ununemomenttellemesure serait possible en prenant pour référenceune monnaie <strong>de</strong> compte; le niveau générai <strong>de</strong>sprixprixmondiaux<strong>de</strong>s diversapparaîtproduitscommeéchangés,unecesmoyenneprix étant<strong>de</strong>sexprimés en monnaie <strong>de</strong> compte et leurs variationsdépendant à la fois <strong>de</strong> l'évolution <strong>de</strong>s prix libellésenaiesmonnaiesnationalesnationaleset monnaieet du<strong>de</strong>rapportcompte.entreJusqu'enmonn1971, le dollar pouvait jouer ce rôle <strong>de</strong> monnaie<strong>de</strong> compte et l'évolution <strong>de</strong>s prix en dollars mesurait les -variations du niveau général <strong>de</strong>s prix.


franc pour lequel un marché financiercoexiste avec le marché officiel6 (graphique I). Le désir <strong>de</strong> privilégierl'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'influence <strong>de</strong>s modifications<strong>de</strong> cours sur les possibilités d'exportations conduit à retenir les coursdu marché <strong>de</strong>stiné au règlement <strong>de</strong>stransactions commerciales.L'ampleur <strong>de</strong>s ajustementsrécentsLe graphique II donne l'évolution<strong>de</strong> 1' « indice synthétique du cours <strong>de</strong>smonnaies », base 100 en 1963, <strong>de</strong>puis1955 en termes d'une monnaie invariante7, par exemple l'unité <strong>de</strong> compteeuropéenne 8. La faible ampleur <strong>de</strong>svariations <strong>de</strong> l'indice synthétique traduit le fait que les ajustements monétaires se sont jusqu'à maintenanteffectués autant par réévaluation quepar dévaluation 9. Cependant il convient <strong>de</strong> ne pas attacher trop d'importance à ces évolutions qui résultent <strong>de</strong>la définition par rapport à une référencefixe, or ou DTS, <strong>de</strong>s monnaies servantau calcul <strong>de</strong> l'indice synthétique : Untel mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> définition est un procédécommo<strong>de</strong> mais dont on peut se passer(encadré ci-contre). L'essentiel rési<strong>de</strong>dans la modification <strong>de</strong>s taux auxquelsles monnaies s'échangent entre elles.L'effet moyen <strong>de</strong> ces modificationspeut être apprécié à partir du graphique III qui retrace l'évolution <strong>de</strong>sprincipales monnaies par rapport àl'indice synthétique; ce graphique faitnettement apparaître combien la pratique actuelle aboutissant à <strong>de</strong>s variations constantes <strong>de</strong>s cours, trancheavec la stabilité antérieure.Les données du tableau 2, calculéesselon la même métho<strong>de</strong> que cellesreprésentées sur le graphique III,mais par référence aux parités officielles <strong>de</strong> décembre 1969, et non plus<strong>de</strong> 1963, permettent <strong>de</strong> mieux apprécier l'ampleur <strong>de</strong>s ajustements récents.On peut, fin décembre 1973, classerles grands pays industriels en troisgroupes :• L'Allemagne, l'Autriche, la Suisse,et les Pays-Bas connaissent une appréciation <strong>de</strong> leur monnaie supérieure, etparfois notablement, à 10 %, acquisepour l'essentiel en 1973. Le francsuisse a joué en début d'année un rôleprécurseur dans le mouvement d'ensemble, alors que c'est principalementau 2e trimestre que le <strong>de</strong>utschemarks'est revalorisé;• Les . États-Unis, le Canada, laGran<strong>de</strong>-Bretagne et l'Italie ont vu leursEn règle générale, les monnaiessont définies directement ou indirectement par rapport à une base fixe :quantité d'or correspondant à uneunité monétaire ou rapport avec unemonnaie <strong>de</strong> compte (DTS actuels);cependant une telle pratique n'estpas obligatoire puisque seuls importentles taux auxquels les monnaies s'échangent entre elles.Considérons trois monnaies A, Bet C dont on désire que les paritésrespectent A\C = 0,4 et B',C = 0,8,d'où il découle B/A = 2. Il suffirait<strong>de</strong> fixer ces trois taux <strong>de</strong> changes.Le désir d'éviter une enumerationconduirait même à ne fixer que A\Cet BJC en accordant un rôle pivot à C,mais dès lors les autorités monétaires émettrices <strong>de</strong> C perdraient lamaîtrise <strong>de</strong> leur taux <strong>de</strong> change ;si A et B sont définies par rapportà C : A = 0,4 C et B = 0,8 C, lepays émetteur <strong>de</strong> C ne peut modifierla valeur relative <strong>de</strong> sa monnaie,que s'il obtient <strong>de</strong>s pays émetteurs<strong>de</strong> A et B une modification <strong>de</strong> ladéfinition <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux monnaies.Pour éviter cet « inconvénient »,les autorités monétaires pourraientavoir recours à une unité <strong>de</strong> compte,mélange composite <strong>de</strong> monnaies,qui servirait <strong>de</strong> référence. Ainsi lesjeux <strong>de</strong> parités souhaitées ci-<strong>de</strong>ssuspourraient être définis par :UC = 0,6 + 0,2 B + 0,4 C etA 0,50 UCB 1,00 UCC = 1,25 UCNaturellement il y a <strong>de</strong> multiplesfaçons <strong>de</strong> définir l'unité <strong>de</strong> compte,les pondérations peuvent être arbitraires ou être le reflet <strong>de</strong>s situations<strong>de</strong>s divers pays dans un ou plusieursdomaines, tout cela résultant <strong>de</strong>négociations entre pays.monnaies se déprécier <strong>de</strong> 10 à 15 %,mais cette dépréciation était réaliséepour moitié dès le début <strong>de</strong> 1973 en cequi concerne les États-Unis et laGran<strong>de</strong>-Bretagne. Outre les effets <strong>de</strong> la<strong>de</strong>rnière dévaluation du dollar enfévrier 1973, les faits marquants sontla chute brutale <strong>de</strong> ces monnaies entremai et juillet, et la reprise du dollar àpartir <strong>de</strong> l'automne;• Les autres pays connaissent <strong>de</strong>smouvements <strong>de</strong> moindre ampleur, et lecours relatif <strong>de</strong> leur monnaie s'établitgénéralement fin décembre à un niveauvoisin <strong>de</strong> celui du début <strong>de</strong> l'année.du6.francSur lecommercial,marché officielsont<strong>de</strong>sréaliséschanges,lesditpaiementsmarchérésultant d'importations et d'exportations <strong>de</strong> marchandises et <strong>de</strong>s frais accessoires, <strong>de</strong>DÉFINITIONDES PARITÉS MONÉTAIRESCette définition <strong>de</strong>s monnaies parrapport à une unité <strong>de</strong> compte est,en fait, formellement i<strong>de</strong>ntique àl'énumération <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> changes<strong>de</strong>s monnaies prises <strong>de</strong>ux à <strong>de</strong>ux.A =0,5 UC—>0,7 A -0,1 B-0,2C = 0[l]0,8B-0,4C =C = 1,25 UC —+0,75 A — 0,25 B + 0,5C = 0 [3]L'équation [3] peut être obtenuepar combinaison linéaire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxpremières : [3] = — [/] X 1,5 +[2] x 0,5.On dispose <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux équations indépendantes qui permettent d'exprimerla valeur <strong>de</strong> 2 monnaies en fonction<strong>de</strong> la troisième.Considérons le cas où les troismonnaies sont définies par rapport àl'unité <strong>de</strong> compte ci-<strong>de</strong>ssus, et supposons que le pays émetteur <strong>de</strong> lamonnaie B, veuille dévaluer <strong>de</strong>50 %, <strong>de</strong> manière à obtenir les taux<strong>de</strong> change B\A = 1 et B',C = 0,4,il lui suffit <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r que B ne vautplus que 0,5 unité <strong>de</strong> compte dont ladéfinition reste invariante.Un résultat i<strong>de</strong>ntique aurait étéobtenu si les monnaies avaient étédéfinies par rapport à une base fixe,par exemple A = 200 mg d'or,B = 400 mg d'or et C = 500 mgd'or, en dévaluant B <strong>de</strong> 55 % etA et C <strong>de</strong> 10 %. La base fixe n'ayantd'ailleurs pas besoin d'avoir uneexistence physique et pouvait êtreune simple monnaie <strong>de</strong> compte.Mais quel que soit le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong>définition <strong>de</strong>s parités, sauf existenced'in<strong>de</strong>xation sur la base fixe,seule sera perçue les variations <strong>de</strong>parités entre B et les <strong>de</strong>ux autresmonnaies.ment <strong>de</strong> crédits commerciaux afférents aux importopérationsations et exportations<strong>de</strong> négoce international,<strong>de</strong> biens et servicesles paiementset aux■ esultant <strong>de</strong> l'exécution <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong>s serviceset revenus <strong>de</strong> la propriété industrielle, ainsi que lespaiements courants avec l'étranger effectués oureçusçaises.par l'État et les collectivités publiques fran7. Traditionnellement on considère que la monnaie<strong>de</strong> laremplitvaleurtrois(monnaiefonctions<strong>de</strong>:compte),instrumentintermédiaire<strong>de</strong> mesuredans les échanges (monnaie <strong>de</strong> circulation) et élément constitutif du patrimoine. Dans la pratiqueactuelle il est difficile <strong>de</strong> distinguer les <strong>de</strong>ux premièrescas; ainsifonctions,avant lamaisRévolutiontel n'afrançaisepas toujoursles contratsété leétaient libellés eu livres tournois, monnaie <strong>de</strong>compte dépourvue <strong>de</strong> matérialisation physique, etles paiements s'effectuaient en louis d'or et éensd'argent,monnaie <strong>de</strong>espècescomptemétalliquesdépendaitdontd'uneladécisionvaleur en<strong>de</strong>l'autorité régalienne.8. La valeur <strong>de</strong> l'unité <strong>de</strong> compte européenneétant avant décembre 1971 égale à celle du dollar,etionstetteduvaleurdollarn'a:pas1étédollarmodifiéeUS =lors0,829<strong>de</strong>s dévaluatUC, endécembre 1973.synthétique9. L'évolutionreposeauencourspartie<strong>de</strong>sur1973<strong>de</strong>s conventions<strong>de</strong> l'indice(encadré, page 54) en particulier cela revientà admettre que ce sont les monnaies européennesqui flottent vis-à-vis du dollar et non l'inverse.CHRONIQUES 55


GRAPHIQUE I. Évolution du franc financier par rapport au franc commercialLe rapport du cours du dollar sur le marché financier au cours du dollar sur le marché commercial retrace la différence d'appréciation du francselon le type <strong>de</strong> transaction considéré. Le marché du franc financier étant en principe régi par la loi <strong>de</strong> l'offre et <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> alors que lesautorités monétaires contrôlent le marché du franc commercial, l'évolution du franc financier est un indicateur <strong>de</strong> la pression sur le franc.108106104102100989694F-\s(12. 30, 4. 2. 31 1 2, 30/ 4, X 29, 2, 30, 4 8, 6, 3. 7 7 4. 2. 6/ 4, 1, 5. 3. 7 S, 2. 6,'9 /g -Tl 02 H2 'è '3 3 '5 '6 '6 '8 '8 ^10 '11 02 '1 '2 '3 ^ 'S- '6 '7 '8 '9 '10 '11 H2 'l '21971 1972L-19731. Fermetures <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> changesGRAPHIQUE II. Indice synthétique du cours <strong>de</strong>s principales monnaies(Pondérations proportionnelles aux échanges mondiaux <strong>de</strong> produits manufacturés)Base 100 = parités <strong>de</strong> 1963110— \— w"-Ê=— A \1001955 I960 1965 1970 1974SOGRAPHIQUE III. Cours par rapport à Vindice synthétique du cours <strong>de</strong>s principales monnaiesen fin <strong>de</strong> moismise â jour fin Décembre: cours sur te marché du franc commercial le 26 Décembre 1973 1963 = 100FRANC)£UTSCHE MARKLIVREI9SS I960 IS6S 1370 137356


TABLEAU 2. Cours <strong>de</strong>s diverses monnaies exprimées en termes d*un indice synthétiqueBase 100 : parités <strong>de</strong> décembre 1969DollarUSDollarCanadienYenJaponaisCouronneSuédoiseFrancSuisseLivreFrancBelgeFlorinMarkLireFrancfrançais25 décembre 1970.25 juin 197131 décembre 1971 .30 juin 197227 décembre 1972 .28 mars 197327 juin 197325 juillet 197329 août 197326 septembre 197331 octobre 1973 . . .28 novembre 1973.26 décembre 1973 .99,398,292,490,491,583,479,977,580,079,380,083,985,0105,6103,799,899,599,391,286,983,886,384,986,890,892,0100,099,1105,8108,2110,0114,8109,9105,3108,8107,7108,1108,4109,499,698,698,099,499,997,1101,199,798,898,198,897,896,199,4103,6101,7104,1105,1112,7113,9118,9114,1113,6111,5113,1115,399,299,098,292,989,587,286,181,482,280,180,981,682,0100,198,9103,9103,0103,5106,0108,7110,9106,8108,5107,8106,0104,1100,199,8102,9103,0102,4104,9108,7109,1108,1113,8113,7110,2109,899,8102,7103,5104,9104,4108,9116,2123,3119,5120,4119,3116,8115,999,598,297,097,198,091,785,283,089,687,987,386,689,099,898,998,2100,199,2103,3105,5106,1102,9104,6104,4102,999,9TABLEAU 3. Évolution relative <strong>de</strong>s coûts et <strong>de</strong>s prix entre 1963 et 1971ÉtatsUnisCanadaJaponSuè<strong>de</strong>SuisseRoyaumeUniBelgiquePays-BasemagneItalieFrancePrix du produit national brutPrix à l'exportation <strong>de</strong>s produits ma-Coûts salariaux <strong>de</strong>s industries manu-93,1102,692,8100,6105,0105,0104,695,395,4103,4105,893,9107,5111,493,391,1102,693,4101,992,1100,3115,5 110,5 109,6 All87,2 100,5115,298,294,5103,288,096,983,9Ces indices ne repèrent pas pas l'évolution <strong>de</strong>s prix dans chaque pays mais la déformation <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong>s prix, c'est-à-dire la différenceentre l'évolution enregistrée dans chaque piys et l'évolution moyenne obscvée dms les il pays intervenant dans le calcul <strong>de</strong> l'indice synthétique du cours <strong>de</strong>s monnaies.TABLEAU 4. Variation du cours par rapport à Vindice synthétique, pour les diverses monnaiesÉtatsUnisCanadaJaponSuè<strong>de</strong>SuisseRoyaumeUniBelgiquePays-BasemagneItalieFranceCours moyen 1972Cours moyen 1971, Cours moyen 1973Cours moyen 1972Cours moyen 1974 1Cours moyen 1973j Cours moyen 1974 xCours moyen 197293,291,1102,293,195,190,3102,392,41. En supposant que les cours <strong>de</strong> fin décembre 1973 se consoli<strong>de</strong>ront et seront pratiqués jusqu'à la fin <strong>de</strong> 1974.106,7101,699,4101,0100,099,398,197,4100,7110,3101,5111,995,389,696,486,4103,0102,997,5100,3101,6 102,0106,5 All104,9 109,1101,6101,4110,698,891,599,891,3101,8103,096,599,4CHRONIQUES 57


TABLEAU 5. Évolution <strong>de</strong>s prix relatifs entre 1971 et 1972En %États Unis Canada Japon Suè<strong>de</strong> Suisse Royaume Uni Belgique Pays-Bas Allemagne Italie FranceA. EFFET DES AJUSTEMENTS MONÉTAIRESRésultats du tableau 4-a (rappel) — 6,8 -4,9 + 6,7 + 0,7 4,7 + 3,0 + 1,6 2,0 -1,2B. DÉFORMATION DE LA STRUCTURE DES PRIX DUE AUX DIFFÉRENCES D'ÉVOLUTION MESURÉESEN MONNAIE NATIONALE (1)Prix du PNBPrix à l'exportation <strong>de</strong>s produitsfacturés .Coûts salariaux industries manufacturières— 2,0+ 1,2-1,7— 0,6+ 2,2-1,8-0,1— 3,5-0,4+ 1,5+ 3,4+ 1,0+ 1,3+ 4,1+ 1,0+ 1,4+ 6,5+ 1,0+ 0,4-2,0C. ÉVOLUTION RELATIVE DES COUTS ET DES PRIX ENTRE 1963 ET 1972,résultant <strong>de</strong>s effets combinés <strong>de</strong>s différences d'évolution mesurées en monnaies nationales et <strong>de</strong>s ajustements monétairesPrix du PNB.Prix à l'exportation <strong>de</strong>s produitsfacturés .Coûts salariaux industriesrières .85,096,885,095,1102,098,0111,598,2101,4105,0109,494,9109,7116,994,988,0104,289,9+ 1,4105,493,0104,8+ 2,3+ 5,8-1,8120,183,4110,7+ 0,7+ 0,60,1112,6103,5117,6+ 0,7+ 1,2+ 4,497,792,3106,4+ 1,8+ 0,5-1,1+ 1,190,097,586,31. En raison <strong>de</strong> la non transitivité <strong>de</strong>s indices synthétiques les effets <strong>de</strong>s différences d'évolution mesurées en monnaie nationale n'ont pas été calculésdirectement. Les données du tableau 5 B assurent le passage entre les tableaux 3 et 4 et le tableau 5 C. Ainsi en ce qui concerne les prix du PNB américain : 92,8 x93,2 X 98,3 =85,0. L'effet <strong>de</strong> l'évolution <strong>de</strong>s prix hors modification <strong>de</strong> parité est estimé par [98,3 — 100J = — 1,7 %.TABLEAU 6. Évolution <strong>de</strong>s prix et <strong>de</strong>s coûts relatifs corrigés<strong>de</strong> <strong>l'effet</strong> <strong>de</strong>s ajustements monétaires intervenus <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> 1972Base 100 en 1963ÉtatsUnis Canada Japon Sué<strong>de</strong> Suisse Royaume Uni Belgique Pays-Das emagne AllItalieFranceA. 1973. — Données du tableau 5 multipliées par ligne b du tableau 4Prix du PNBPrix à l'exportation manufacturière . . .Coûts salariaux industriesrières .77,488,277,485,992,188,5113,399,8103,0104,3108,694,2121,0128,9104,778,893,480,6108,595,7107,8126,087,5116,1122,8112,9128,389,484,597,492,7100,488,9B. 1974. — Données du tableau 5 multipliées par ligne d du tableau 4ou i données du tableau 6 A multipliées par ligne c du tableau 4Prix du PNBPrix à l'exportation manufacturière.. .Coûts salariaux industriesrières .79,190,179,187,994,290,6122,7108,0111,5102,3106,692,4122,8130,8106,276,090,077,7105,793,3105,1127,988,8117,9124,5114,5130,189,284,397,189,596,985,858Ces données repèrent <strong>l'effet</strong> sur la structure <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s évolutions enregistrées, en monnaie nationale, entre 1963 et 1972, et <strong>de</strong>s ajustementsmonétaires intervenus entre 1963 et 1972 et <strong>de</strong>puis 1972. Elles mesurent <strong>de</strong>s différences d'évolutions et non <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> prix.


On notera que le yen, qui, en 1971pendant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> flottement, et audébut <strong>de</strong> 1973 faisait l'objet d'uneforte appréciation, figure dans cegroupe.Des effets <strong>mécanique</strong>ssur les coûtset les prix relatifsSi l'on exprime les prix pratiquéspar les différents pays en une mêmeunité monétaire, la déformation <strong>de</strong> lastructure <strong>de</strong>s prix relatifs que l'onobserve jusqu'en 1971 est due pourl'essentiel à <strong>de</strong>s évolutions différentesdans les prix exprimés en monnaienationale. Tel n'est plus le cas à partir<strong>de</strong>s ajustements monétaires <strong>de</strong> décembre 1971 et il <strong>de</strong>vient intéressant <strong>de</strong>distinguer ce qui traduit les changements <strong>de</strong> parité et ce qui résulte <strong>de</strong>sdifférences d'évolution nationale.C'est ce qui a été fait en ce qui concerne les prix du produit national brut,ceux <strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> produits manufacturés et les coûts salariaux dansl'industrie manufacturière.Le tableau 3 permet d'apprécier ladéformation <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong>s prixentre 1963 et 1971 ; on n'a pas distinguéce qui, dans cette évolution, résultait<strong>de</strong>s quelques modifications <strong>de</strong> paritésantérieures à 1971 10. Les donnéesfigurant dans ce tableau ont été obtenues en faisant, dans chacun <strong>de</strong>s troisdomaines étudiés, le rapport <strong>de</strong> l'indicepropre à chaque pays, base 100 en1963, et d'un indice représentatifd'une évolution moyenne <strong>de</strong>s prixconsidéré u pour l'ensemble <strong>de</strong>s 11pays servant <strong>de</strong> référence; ainsi entre1963 et 1971, la hausse <strong>de</strong>s prix àl'exportation <strong>de</strong>s produits manufacturésaméricains a été supérieure <strong>de</strong> 2,6 %à la hausse moyenne enregistrée. Sousune autre forme : les prix relatifsaméricains sont à l'indice 102,6, base100 en 1963.Le tableau 4 permet d'apprécier leseffets, sur la structure <strong>de</strong>s prix relatifs,<strong>de</strong>s ajustements monétaires intervenusen 1971 et <strong>de</strong>puis. Les données figurantdans ce tableau sont calculées enfaisant les rapports <strong>de</strong> moyennes annuelles <strong>de</strong>s indices <strong>de</strong> « cours <strong>de</strong>smonnaies en termes d'un indice synthétique <strong>de</strong>s cours » représentées augraphique III.Le tableau 5 donne la structure <strong>de</strong>sprix relatifs en 1972, et distingue cequi, dans l'évolution par rapport à1971, résulte <strong>de</strong>s modifications <strong>de</strong>parité (et du flottement <strong>de</strong> la livre)et <strong>de</strong> la différence d'évolution, en 1972,<strong>de</strong>s prix mesurés en monnaie mondiale.La structure <strong>de</strong>s prixrésultant<strong>de</strong>s ajustements <strong>de</strong> 1973Si l'on admet, ce qui semble raisonnable et est confirmé par les prévisionsfaites par chaque pays, que les différences d'évolution, d'un pays à l'autre,<strong>de</strong>s prix et <strong>de</strong>s coûts exprimés enmonnaies nationales ne seront pas plusfortes en 1973 et 1974 qu'elles ne l'ontété en moyenne <strong>de</strong>puis 1930, le tableau6A qui résulte <strong>de</strong> la multiplication<strong>de</strong>s indices du tableau 5 par ceux dutableau 4, donne une idée <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong>s prix relatifs en 1973 par référence à 1963.De même, le tableau 6B indique ceque serait la structure <strong>de</strong>s prix en 1974,si les cours observés fin décembre 1973étaient en moyenne maintenus aucours <strong>de</strong> 1974.Du tableau 5, il ressort que la déformation <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong>s prix mesurésdans une même unité monétaire, a étéen 1972 provoquée pour l'essentielpar les ajustements <strong>de</strong> parité décidésen décembre 1971. Les confrontations<strong>de</strong>s prévisions nationales actuellementconnues font penser qu'il en sera <strong>de</strong>même au cours <strong>de</strong>s années 1973 et1974, c'est dire que, pour importantesque soient les hausses, mesurées enmonnaie nationale dans chaque pays,elles n'ont, à l'heure actuelle, qu'uneinfluence minime sur la position relative<strong>de</strong> chacun.Par ailleurs si les tableaux 5 et 6 nepermettent pas d'apprécier le bienfondé <strong>de</strong>s ajustements <strong>de</strong> parité intervenus, ils mesurent <strong>de</strong>s évolutions<strong>de</strong>puis 1963 et non <strong>de</strong>s niveauxabsolus, ils mettent en évi<strong>de</strong>nce que cesmodifications sont <strong>de</strong> beaucoup plusgran<strong>de</strong>s ampleurs que ce que justifiela déformation <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong>s prixau cours <strong>de</strong>s dix <strong>de</strong>rnières années.Jean-Pierre DUBARRY E310. On raisonne en moyenne annuelle, aussi leseffetsajustementsdu flottementre19

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