Les autres possibilités d'extension du centre-ville imposerait une coupure, soit en raison <strong>de</strong>srisques naturels, soit en raison <strong>de</strong> la présence d'une voie routière à gran<strong>de</strong> circulation. Ainsi,en toute logique, l'urbanisation <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> Chateau Vert et <strong>La</strong> Cheylane s'impose. Toutefoiscette urbanisation ne <strong>de</strong>vrait intervenir qu'après une certaine <strong>de</strong>nsification <strong>de</strong> l'existant etsans nécessaire concomitance sur <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux sites. Dans ces secteurs il est prévu <strong>de</strong> réserver20% <strong>de</strong> la capacité d'habitat à <strong>de</strong>s logements locatifs sociaux (LLS).L'ouverture à l'urbanisation <strong>de</strong> ces secteurs nécessitera une révision du PLU.Les autres centralités (Les Bormettes et Valcros) pourraient offrir <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong>logements au profit <strong>de</strong>s actifs à condition <strong>de</strong> renoncer aux logements individuels (quasiexclusifs sur ces sites) au profit <strong>de</strong> petits collectifs. Ces sites sont également marqués parune forte proportion <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nces secondaires.- le maintien <strong>de</strong>s commerces dans <strong>les</strong> centralités : la <strong>de</strong>nsification <strong>de</strong>s espaces urbainsvoulue dans le PLU entrainera une attractivité accrue pour <strong>les</strong> petits commerçants parl'augmentation du nombre <strong>de</strong>s chalands.- le développement économique <strong>de</strong> la commune : le projet <strong>de</strong> PLU prend en compte ledéveloppement économique futur <strong>de</strong> la commune par :- l'extension <strong>de</strong>s zones agrico<strong>les</strong> (prés <strong>de</strong> 50 hectares). Lors <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong>concertation avec <strong>les</strong> agriculteurs, leurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'extension ont été prises encompte lorsqu'el<strong>les</strong> ne portaient pas atteintes aux espaces protégés au titre <strong>de</strong>sdiverses réglementations.- la confirmation ou l'extension <strong>de</strong> zones à vocation artisanale ou industriel<strong>les</strong>(UE) située principalement aux entrées Ouest et Est <strong>de</strong> la ville, ainsi qu'au Norddu centre-ville.- la création <strong>de</strong> zones 1AU <strong>de</strong>stinées aux activités commercia<strong>les</strong>, industriel<strong>les</strong>,artisana<strong>les</strong>, touristiques, d'hôtellerie, <strong>de</strong> bureaux et <strong>de</strong> services. Ces zones, bordantla RD 98, se situent aux entrées Ouest et Est <strong>de</strong> la ville.- la création d'une zone 3AU, dans le quartier <strong>de</strong>s Bormettes, <strong>de</strong>stinée à recevoirun pôle d'activités à vocation touristique, nautique, industrielle, commerciale, <strong>de</strong>bureaux, <strong>de</strong> services et d'habitat. L'ouverture à l'urbanisation <strong>de</strong> cette zonenécessitera une révision ou modification du PLU.- la protection du patrimoine naturel ou urbain : par la prise en compte <strong>de</strong> ce patrimoinedans le projet <strong>de</strong> PLU- le patrimoine naturel : la commune possè<strong>de</strong> un patrimoine naturel importantavec le Massif <strong>de</strong>s <strong>Maures</strong>, <strong>les</strong> vallons du Pansard et du Maravenne, <strong>de</strong> Tamary et<strong>de</strong> Valcros, la Pinè<strong>de</strong> du Bastidon, <strong>les</strong> espaces boisés du Pellegrin, <strong>les</strong> sentiers dulittoral, la promena<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Annamites, le sentier <strong>de</strong> la Garenne et <strong>les</strong> plages duPellegrin, <strong>de</strong> l'Argentiére, <strong>de</strong> Tamaris et <strong>de</strong> Miramar. Ce patrimoine naturel faitl'objet <strong>de</strong> diverses protections soit foncières soit par le classement dans le projet<strong>de</strong> PLU en zonage Nl ou en EBC.- le patrimoine bâti, soit archéologique, religieux, minier, agricole ouhistorique.- l'amélioration <strong>de</strong>s déplacements : par la création ou le maintien d'emplacementsréservés. Le projet <strong>de</strong> PLU prévoit un certain nombre d'emplacements réservés afin <strong>de</strong>faciliter <strong>les</strong> déplacements dans la commune, qu'ils soient routiers (emplacements réservés n°1 à 10, 12 à 14, 19 à 25, 35, 42 et 43) ou alternatifs (emplacements réservés n° 28 à 32bis).L'accès à la mer, au profit <strong>de</strong> tous, <strong>de</strong>vrait en être facilité.Enquête «Projet <strong>de</strong> PLU arrêté<strong>de</strong> <strong>La</strong> Lon<strong>de</strong>-<strong>les</strong>-<strong>Maures</strong>» 8 commissaire enquêteur Yves DevauxEnquête n° E12000113/83
- une meilleure protection contre <strong>les</strong> incendies <strong>de</strong> foret : en refusant <strong>les</strong> projetsimmobiliers qui placeraient <strong>de</strong>s populations en situation <strong>de</strong> péril en cas <strong>de</strong> sinistre :habitations diffuses en milieu forestier ou garrigue.4.2- INCONVENIENTS DU PROJETLes principaux inconvénients du projet <strong>de</strong> PLU mis à l'enquête publique me semblent être :- concernant Chateau Vert et <strong>La</strong> Cheylanne : si ces sites me paraissent être <strong>les</strong> mieuxplacés, compte tenu <strong>de</strong> la configuration géographique <strong>de</strong> la commune et <strong>de</strong>s risques naturelscités dans le dossier <strong>de</strong> PLU, pour renforcer le taux d'urbanisation <strong>de</strong> la commune et fournir<strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> logements selon <strong>les</strong> projections démographiques indiquées, je n'ai pastrouvé dans ce dossier d'indications sur le <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s domaines en cause et leur possibilité<strong>de</strong> maintenir une activité agricole rentable : pas d'indication <strong>de</strong>s limites <strong>de</strong>s domaines,possè<strong>de</strong>nt-ils <strong>de</strong>s terres situées dans un autre quartier <strong>de</strong> la commune, etc... Le fait que laperte <strong>de</strong> 42 hectares dans ce quartier soit compensée par la création au PLU <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 90hectares supplémentaires <strong>de</strong> terres agrico<strong>les</strong> n'assure en rien la possibilité <strong>de</strong> maintien <strong>de</strong> ces<strong>de</strong>ux domaines.- l'absence d'étu<strong>de</strong> naturaliste récente : pour étayer <strong>les</strong> arguments contre certains projetsenvisagés par <strong>les</strong> promoteurs dans <strong>de</strong>s zones sensib<strong>les</strong>. Si je prends l'exemple <strong>de</strong> la tortued'Hermann, nulle indication sur la présence réelle <strong>de</strong> cet animal sur le territoire communal.Or sachant qu'un adulte a besoin d'un hectare pour assurer son développement et sa survie,que la commune comprend plus <strong>de</strong> 5 000 hectares <strong>de</strong> zones naturel<strong>les</strong>, il y a une potentialité<strong>de</strong> plusieurs milliers d'adultes sur ce territoire. Qu'en est-il ? Cela se répète à l'envie pour <strong>les</strong>espèces floristiques et faunistiques.- <strong>les</strong> corridors écologiques : il a longtemps été admis que la protection d'un massif ou d'unsite sensible par un classement réglementaire était suffisant. Cette vision ne tenait pascompte d'un nécessaire renouvellement génétique <strong>de</strong>s espèces. Il convient donc <strong>de</strong> ne pasisoler <strong>les</strong> massifs, mais <strong>de</strong> <strong>les</strong> relier entre eux, éventuellement par l'intermédiaire <strong>de</strong> terresagrico<strong>les</strong>. Malheureusement <strong>les</strong> pratiques agrico<strong>les</strong> dans notre région (monoculture, activitésmécanisées, traitements chimiques, suppression <strong>de</strong>s haies vives,...) sont autant d'obstac<strong>les</strong>aux possibilités <strong>de</strong> cheminement et au maintien <strong>de</strong> la biodiversité.voir en annexe l'article <strong>de</strong> Monsieur Jean-Pierre GRENIER concernant <strong>les</strong> haies.Enquête «Projet <strong>de</strong> PLU arrêté<strong>de</strong> <strong>La</strong> Lon<strong>de</strong>-<strong>les</strong>-<strong>Maures</strong>» 9 commissaire enquêteur Yves DevauxEnquête n° E12000113/83