Montpellier notre ville • mai 2012 - Ird

34 /Vies dequartierMontpellier notre ville • mai 2012 • N° 368Présd’arènesSaint-Martin - Aiguerelles -Cité Mion - La Rauze -TournezyLe comité de quartier Saint-Martin, qui s’est investi lors de laphase de concertation de la ligne 4 du tramway, était présentpour l’ inauguration à la station Saint Martin, le 6 avril.Annie Bénézech,adjointe déléguée au quartierle billet devotre élue« Grâce au tramway, notrequartier se rapproche des autresquartiers de Montpellier »Aujourd’hui, le tramway est en service, et grâce à cetéquipement, notre quartier se rapproche non seulementdu centre-ville, mais aussi de tous les autresquartiers de Montpellier, pour une meilleure qualité de la vie.Le nouveau et grand club Âge d’or Jacqueline-Begin, situéboulevard Maréchal-Leclerc, a été inauguré le 27 avril devantun public nombreux. Notre quartier s’enrichit grâce àcet équipement, ouvert en après-midi aux plus âgés d’entrenous, avec un programme ambitieux d’animations convivialeset inter-générationnelles prévues sur l’année.Le grand Tournoi de Pâques du club de foot Saint Martin-Gazelec a été, comme chaque année, un franc succès.Enfin, après une passe délicate, et avec le retour des beauxjours, le marché du mail Bashung reprend toutes ses couleurset accueillera le 3 juin un moment important pour laconvivialité citoyenne, avec le vide-grenier du comité dequartier À l’écoute Saint-Martin.ContactAnnie BénézechMaison pour tous l’Escoutaïre67 rue des RazeteursTél. 04 67 65 59 99Saint-Martin. Lucie Pechoux a la chance de connaître ses arrière arrièqu’ils ne l’oublient pas.La longue histoireLucie s’est toujoursbattue pour ne passombrer, dit-elle.À 104 ans, elle jette sursa vie un regard apaisé.« J’ai toujours travaillé. Jen’en suis pas mécontente.J’ai appris ». Cela fait 35ans qu’elle est installée àMontpellier. Dans le quartierSaint-Martin, nonloin de l’église. Pour cettecatholique pratiquante,la présence de ce lieu deculte est un réconfort.Sa longévité lui permet deconnaître ses arrière arrièrepetits-enfants. La dernière,Cassandre, vient de fêterson premier anniversaire,quelques jours après celuide Lucie. « Je suis née le 13avril 1908. C’était un vendredi» aime-t-elle répéter,préférant insister sur leschances que la vie lui aoffertes plutôt que s’appesantirsur les épreuves.Mitraillage à AlgerC’est à l’une de sespetites-filles, Bernadette,qu’elle confie en 2006 lesoin de recueillir l’histoirede sa vie. L’ouvraged’une trentaine de pagesest uniquement destiné àla famille. Lucie s’y livre,de façon franche, n’hésitantpas à évoquer sa nuitde noce ou ses coups decœur de vieille dame.Lucie Buonomano a vu lejour en Algérie et a longtempsvécu au Kroubs,un village situé non loinde Constantine. D’origineitalienne, ses parentsétaient ouvriers et onteu six enfants. Lucie, lacadette, quitte l’école àonze ans et travaille pourles commerçants du village.Le dimanche, sesparents la conduisent aubal. C’est là qu’elle fait laconnaissance de MauriceRoche, un veuf de quinzeans son aîné, père de troisenfants et forgeron de sonétat. Malgré son handicap(il est borgne), Mauriceaime plaire et surtoutdéteste qu’on lui résiste.Durant deux ans, il faitune cour assidue à Lucie,qui finit par l’épouser endépit des réticences deLes cinq générations réunies le 13 avril, jour annivLes éducateurs sportifs de la Ville ont mis en place l’activité “Bikeinitiative éco-citoyenne et pédagogique.Acquérir l’équilibreL’initiative en revient à PhilippePanetta et Antoine Ivent. Les deuxéducateurs sportifs de la Ville ont montéun projet destiné aux enfants et validépar le Rectorat. « Le principe du “Bike& Run” est d’alterner course à pied etVTT, expliquent-ils. Par exemple, surune équipe de deux personnes, l’unepart sur un VTT et est suivie par sonéquipier à pied. Au bout d’une certainedistance, le vététiste descend du vélotandis que l’autre monte dessus, sans quele vélo s’arrête ».Cet automne, l’école élémentaire Diderota été la première du quartier à pratiquerl’activité. De son côté, Colas Didier,le maître des CM2 de l’école Jean-Macéa, lui aussi, été intéressé. À présent quele cycle des séances se termine, il est trèssatisfait. « C’est une façon ludique dedévelopper l’esprit d’équipe et de renforcerla cohésion. Chaque coéquipierdoit faire attention à l’autre, gérer soneffort et prendre des risques mesurés ».Une des surprises que révèle cet atelier aété la découverte que peu d’enfants fontdu vélo. « Sur mes 28 élèves, constateColas Didier, seuls quatre possèdent unebicyclette. Ce qui est étonnant alors quela plupart d’entre eux habitent près duparc de la Rauze ». Cette activité a doncl’avantage d’initier les enfants à l’équilibremais aussi à l’éco-mobilité. « Levélo est un mode de transport de plusen plus pratiqué à Montpellier, poursuitPhilippe Panetta. Leur apprendre à fairedu vélo permet de les rendre plus autonomes».