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Février 11 - BECI

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dossierimmobilier & Bâtiments30n° 2 - Février 20<strong>11</strong> - EntrEprEndrEla revente ) ainsi que des économiesd’impôt. Un beau pactole aux dires decertains, trop beau sans doute pourne pas avoir amené des spéculateurs,moins spécialisés, à faire miroiter unrendement financier pour vendre unproduit ressemblant parfois de loinà un bon système PV. Le produit estnouveau et a besoin pour performerAvec un prix moyen de 6 000 €/kWc,le marché bruxellois représente unde 24 millions d’euros, devrait avoirgénéré quelques 150 emplois chez lesinstallateurs et attiré quelques 70entreprises.et être durable (30 ans environ) d’unbon onduleur (ou convertisseur decircuit alternatif en circuit continu),de bons câbles et de mains de spécialistepour être installé de manièreoptimale.Cultiver nos différencesrégionalesLa même année, en 2009, la Flandreinstalle pour 400, la Wallonie pour 40et Bruxelles pour 4 MWc (Méga wattcrète, unité de compte des panneauxPV). Même en retrait avec ses 4 MWcet en dépit d’une politique de permisjugée inadéquate pour les zoningspar ex., la Région de Bruxelles-Capitalefait bonne figure parmi lesautres villes européennes. Ramenéepar km2 de superficie, sa productionla classe dans le top 2 européen. LaFlandre qui compte 52 installationsde plus d’1 MWc, a déjà changé sapolitique de certificats verts, ce quia eu pour conséquence en 2010, dedescendre à un volume de 90 MWccontre 400 en en 2009. En Wallonie,les installations sont de moinsgrande taille (sous 5kg) et la législationdevrait changer en septembre20<strong>11</strong>.acteursAvec un prix moyen de 6 000 €/kWc,le marché bruxellois représente unde 24 millions d’euros, devrait avoirgénéré quelques 150 emplois chez lesinstallateurs et attiré quelques 70entreprises, nouvelles ou reconverties; Renove electric, Sunswitch, Soltis,Ekowatt, Green et Belpower sontles principales, avec Sunworks, épingléepar Evelyne Huytebroeck entant que modèle d’économie socialefavorisant l’insertion et la formationde jeunes demandeurs d’emploi nonqualifiés.A côté des installateurs avec quiils collaborent, Quant aux distributeurs,ils font le tour du marchéet proposent le meilleur choix entermes de panneaux, systèmes etonduleurs pour une productivité etune durée de vie maximale. Elsingoren fait partie. Sa politique ? S’engagersur un choix restreint de fabricantsde panneaux et d’onduleurs,ce qui l’amène à s’investir dansla formation des installateurs. Ontrouve aussi Carbomat qui travailleavec un choix plus large, Ecostal,ou encore Enfinity, un développeurde projets qui a réussi à vendre enpeu de temps à de nombreux clientsdu Nord du pays le matériel qu’ilimporte de Chine. «Nous sommesdirectement concernés par la qualitétechnique de nos produits»,argumente Pierre Verhoogen, Responsabled’Elsingor : «Comparez unsystème PV à une voiture de F1 ; quefaites-vous d’une belle carrosserie etd’un bon moteur su vous n’avez pasles pneus (les onduleurs) ni le bontechnicien qui évitera à la voiture defaire des sorties de route ?»valeur sûre malgré des coûtsLa valeur est sûre malgré des coûtsqui varient de 7 € à 3.5 €/Wc en 2ans. L’électricité reste un produitdont le besoin est irrépressible ; fautede pouvoir produire en suffisance,la France a d’ailleurs récemmentfrôlé le black out. «Pour autant queles équipements et les installationssoient de qualité, c’est un placementsûr. Même avec des subsides quidiminuent sous l’effet de la baissedes prix. Et vu les 50 à 60 milliardsd’euros que le marché à maturitédevrait représenter, soit d’euros), ilattire aussi des fonds de pension desbanques et des assurances soucieuxd’investir dans du sécurisé», se prononcePierre Verhoogen (Elsingor).Ces grands écarts rendent le travaildu gouvernement peu aisé ; affluxde demandes et besoin d’adapter enconséquence les aides, pour offrir àla filière un déploiement serein etstable dans le temps.Des orages grondentnéanmoinsEn Flandres, des acteurs se sontmobilisés autour du PV contre lenouveau décret du gouvernement(12/2010) impactant la valeur descertificats verts. «Le secteur n’estpas contre une révision en raison dugain de productivité et du coût dégressif,mais d’une manière concertéeavec le secteur, basée sur la réalitéet en phase avec les exigencesdu secteur bancaire», plaide JurgenVan Damme (Enfinity), représentantl’initiative www.laatdezonschijnen.be qui craint que les systèmes nesoient plus rentables dès 2012 et quel’emploi du jeune secteur ne soitmenacé.La France a décidé de stopper toutnouveau dossier entrant, en raisondu succès. C’est une menace pour lesecteur : 3 à 4000 emplois perdus depuisdécembre, des investissementsgelés, des engagements en attente”,nous confie Pierre Verhoogen (Elsingor)qui souligne l’avantage desplans dégressifs pratiqués par l’Allemagne.«Pérenniser son entreprise»Pérenniser le coût de l’électricité estun argument primordial pour lesentreprises. FIB (le Four IndustrielBelge), leader mondial, a pu investiren PV pour la ½ de sa consommationd’électricité. Pour Mr Brandersle patron de FIB, les certificats verts,certes non négligeables, ne sontpas l’argument principal : « Je veuxavant tout garantir la continuité del’entreprise, et sécuriser le prix del’énergie pour les 20 ans à venir ; sidéjà 50% de mes coûts peuvent êtremis à l’abri des soubresauts des prixde l’électricité, c’est rassurant…»Sylvie Cousin

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