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Février 11 - BECI

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enjeuxENTRETIEN AVEC BENOîT CERExEhE, MINISTRE DE L’ECONOMIE« La barre des 700.000 postesde travail a été franchie »Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé del'Economie, de l'Emploi, de la Recherche scientifique et du Commerce extérieur,Benoît Cerexhe travaille à accroître l’attractivité et l’accessibilité des zoneséconomiques bruxelloises.8n° 2 - Février 20<strong>11</strong> - EntrEprEndrEles Pme qui quittent bruxellesévoquent comme principalesraisons de leur départ le manquede terrain, le prix élevé de ceuxciainsi que de l'immobilier engénéral, les difficultés d'accèset les problèmes de mobilitéainsi que la lenteur à obtenir despermis de bâtir. quelles solutionscomptez-vous apporter?Il y a certes des PME qui quittent Bruxelles, mais aussi d'autres,beaucoup d'autres, qui s'y installent ou réinstallent. Pour lesentreprises, le choix d'une implantation plutôt qu'une autreest la résultante de très nombreux facteurs. Bruxelles disposede très nombreux atouts. Pour n'en citer que quelques-uns : saposition centrale dans le pays, son statut de neutralité linguistique,la présence immédiate des institutions internationales,une accessibilité par transports en commun hors normes, sonrégimes d'aides aux entreprises particulièrement performant,un environnement urbain bien plus "humain" que celui deszonings d'entreprises situés en périphérie, ... Nous travaillonsdepuis six ans pour renforcer ces forces d'attractions; nousnous efforçons aussi de réduire, voire de supprimer, les situationsqui peuvent être jugées trop disconcurrentielles par rapportà une implantation en périphérie ; c'est ainsi que nousavons travaillé et continuons de travailler sur la réduction dudifférentiel fiscal entre la Région bruxelloise et la périphérie :après avoir supprimé la taxe sur l'informatique et la taxe surla force motrice, après avoir gelé le précompte immobiliersur le matériel et l'outillage, le gouvernement régional vientd'approuver le principe de suppression de la taxe bureau dansla Zone de Développement, lorsque la fonction "bureau" estaccessoire à l'activité principale de l'entreprise. Pour simplifierla vie des entreprises, nous avons aussi considérablementraccourci les délais de réponse dans les octrois d'aideset primes diverses relatives à l'expansion économique. Quantau problème de mobilité que vous évoquez, nous travaillons àaccroître l'accessibilité des zones économiques, soit par la voiture,soit par les transports en commun. C'est pour nous unepriorité et une urgence.© Reportersquelle est la réelle ampleur de ce phénomène(départ des Pme bruxelloises)?Il n'existe pas de statistiques sur les mouvements d'entreprises.Toutefois, si des PME s'en vont, d'autres PME arrivent.Et d'autres reviennent aussi. Certaines se créent; d'autresmettent la clé sous le paillasson. Le meilleur indice pour uneRégion est de voir comment évolue le volume d'emploi sur sonterritoire, à savoir combien de postes de travail sont occupéschaque jour à Bruxelles, tout en sachant, dans le cas précis,que Bruxelles est une Région dont le tissu économique estcomposé à plus de 95 pc par des petites et moyennes entreprises? Les indicateurs sont, en la matière, particulièrementpositifs, puisque entre 2004 et 2009, plus de 50.000 postes detravail supplémentaires, chiffres nets, sont occupés tous lesjours à Bruxelles. Pour la première fois au premier semestre2010, la barre des 700.000 postes de travail à Bruxelles a étéfranchie. C'est là un indice de la bonne santé économique dela Région bruxelloise ainsi que celle de son large tissu de PME.quels sont les moyens dont vous disposez pourconvaincre une entreprise qui souhaite partir dedemeurer à bruxelles?Le meilleur moyen de garder une entreprise en Région bruxelloiseest de la convaincre, par les faits, de la qualité des servicesprestés par nos outils au service du développement économique.Nonobstant ceci, dès que nous sommes alertés d'uneéventualité de départ, nous prenons contact avec la sociétépour déterminer avec elle ce que nous pouvons faire pour offrirune réponse permettant de maintenir l'activité soit sur lesite initial, soit sur un autre site sur le territoire de la Région.C'est là notamment une des missions de l'Agence bruxelloisepour l'Entreprise. De même, j'essaie aussi de mobiliser tous lesoutils publics à ma disposition (SDRB, SRIB, Fonds de garantie,...) pour voir comment dégager une proposition qui permetde maintenir l'activité d'une entreprise à Bruxelles, Par ailleurs,afin d'être alertés le plus tôt possible d'une possibilitéde problème, j'ai mis sur pied, sous la législature précédente,le Conseil de Coordination Economique, qui rassemble autourd'une même table l'ensemble des acteurs publics ayant unecompétence de type économique. Cette mise en commund'informations venues d'acteurs différents permet de détectertrès rapidement, bien en amont, les entreprises qui pourraientéventuellement envisager une localisation hors Région.vous menez également une politique destinée àattirer des entreprises à bruxelles. Privilégiez-vouscertains secteurs ou activités?Toutes les entreprises sont les bienvenues à Bruxelles. Je mesoucie cependant de leur intégration correcte au cœur dezones urbanisées.(GVdN)

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