12.07.2015 Views

Numéro 2/2001 (.pdf) - FOD Sociale Zekerheid

Numéro 2/2001 (.pdf) - FOD Sociale Zekerheid

Numéro 2/2001 (.pdf) - FOD Sociale Zekerheid

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

REVUE BELGE DE SECURITE SOCIALE - 2e TRIMESTRE <strong>2001</strong>Il s’agit ici d’une simple estimation statique qui mériterait d’être validée par desrecherches ultérieures. Par exemple pour la Belgique l’impact du vieillissement estbeaucoup plus important entre 2010 et 2020 (+800.000 personnes) qu’entre 2000 et2010 (+100000 pensionnés). Toutefois ces données sont déjà intégrées dans lastratégie belge de désendettement et de création d’un fonds de vieillissement. Sil’on suit le scénario Lisbonne (tel qu’interprété par le Comité de politique économique)et si les Etat membres prolongent et stabilisent pendant 20 ans les objectifs deleur plan de convergence pour 2003, les difficultés pour les finances publiques semblentdisparaître.La démonstration de la nécessité face au vieillissement et du point de vue des financespubliques de réformer dans un sens restrictif les systèmes de retraite par répartitionn'étant pas probante, la Commission et le Conseil Ecofin ajoutent maintenantles soins de santé.Ceci ne signifie pas que les systèmes de pensions et de soins de santé n’aient pasbesoin d’être réformés au cours des prochaines décennies, mais simplement qu’iln’y a ni l’urgence d’agir dans la précipitation, ni la nécessité de prendre des mesuresdrastiques. Rappelons que les réformes déjà prises dans les années 1990 n’ont pasété anodines, même si leurs impacts ne sont pas encore visibles, du fait de longsdélais de montée en charge. Ces réformes, vont avoir pour effet des baisses importantes,mais variables selon les pays, des taux de remplacement (Math, <strong>2001</strong>c). Parailleurs, les réformes réussies sont celles qui ont pu être négociées entre les différentsacteurs impliqués (BIT, 1999). Elles comprennent des échanges complexesentre différentes tables de négociations (Hassel et Ebbinghaus, 1999; Fajertag etPochet, 2000).CONCLUSIONL’intégration des politiques sociales et économiques induite par la concrétisationdes objectifs définis à Lisbonne a particulièrement mis en évidence les luttes d’influenceentre acteurs européens relevant de chacun de ces domaines, ainsi que la disproportionde leurs moyens respectifs. Les pensions en fournissent une illustration.Le groupe des « sociaux » réagissent plus qu’ils n’agissent dans ce domaine. Letempo est donné par le Conseil Ecofin qui n’appréhende la question des pensionsque comme un coût et un risque pour les finances publiques. Toutefois commenous l’avons montré ses arguments ne semblent pas étayer ses discours ce qui nesemble pas être un véritable problème tant les commentaires et les recommandationssemblent souvent avoir été écrits avant le résultat des études. Ceci nous conduità nous interroger si l’objectif principal, au delà de l’apparente scientificité destravaux présentés, n’est pas de faire accepter comme allant de soi que le systèmedes pensions doit s’appuyer sur trois piliers. Ceci est accompagné par des documentsà l’allure catastrophiste émis par différents acteurs économiques sur based’une interprétation pessimiste.360

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!