Procès-verbal - Site officiel de la ville d'Aubagne en Provence

26Mme HEUMANN : Je crois que nous n’habitons pas la même ville, mais c’estrécurrent dans nos propos et dans notre vision de la ville que ce soit entre l’Oppositionet la Majorité. J’ai cru un moment, M. GAZAY, que vous parliez, dans le cadre desaffaires, de la transparence des ministres des gouvernements passés ou actuels. J’aidû rêver. Mais là n’est pas le propos ce soir.Je suis là pour parler des questions de développement durable et desactions que nous travaillons au sein de la fonction qui est « bien vivre par ledéveloppement durable », où vous pouvez siéger et sur laquelle vous siégez quelquesfois et vous nous faites part quand il le faut et nous tenons compte aussi d’un certainnombre de vos remarques ; donc dans ce sens là, je pense que l’on peut parler ausside participation.Je vais tenir quelques propos qui ne vous conviendront pas parce que jecrois que nous n’avons pas la même vision.Je voulais simplement rappeler lors de la séance des vœux à la populationdu 7 Janvier que Madame L’Ambassadrice de Bolivie a évoqué les changementsclimatiques et les conséquences qu’ils auraient sur la vie des populations indigènes. Lanature s’adaptera à tous les changements qu’on lui fait subir, mais qu’en sera-t-il del’humanité, de la possibilité de vivre, des femmes et des hommes dans unenvironnement hostile ou si leur territoire disparaît sous les eaux ou se désertifie ?En termes simples, elle a parlé de la terre mère, de l’attachement despeuples d’Amazonie. C’est ce même attachement qui liait les paysans du nord qui sebattent actuellement pour défendre une certaine forme d’agriculture, et des paysansdu sud que j’ai pu rencontrer dans les forums mondiaux, que ce soit à Belém et àDakar cette année.Vous décriez la possibilité d’élus à participer à ces rencontresinternationales, moi je crois qu’au contraire, c’est une forte et grande opportunité. J’ysuis allée à titre d’élue, j’y suis allée cette année à titre personnel, mais je crois que ceje peux tirer de ces rencontres, c’est que nous n’avons pas la même vision de ce quepeut être la politique et comment on doit répondre pour le bien des populations et nonpas pour développer un certain nombre d’avantages aux plus riches et à un certainnombre réduit des gens qui habitent cette planète.Vis-à-vis de la terre nourricière, nous, élus de cette majorité, nous avonsdes responsabilités pour être solidaires des peuples de l’ensemble de cette planète, etc’est dans ce sens que s’inscrit notre majorité et nos politiques et nos actions.Nous avons un devoir de préserver par des actions et des engagementsvolontaristes, non pas parce qu’il est de bon ton de nos jours de décliner le motécologie à toutes les sauces, non pas sous forme d’annonce publicitaire, non pas pourles BOBO ou une catégorie de personnes qui pourraient se payer un certain nombred’avantages et répondre à des besoins nécessaires, ni pour les actionnaires desgrandes multinationales.L’écologie, l’environnement, ne sont pas une marchandise. Parler dedéveloppement durable, c’est parler du droit, du droit à l’école, à la santé, à.../...