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Procès-verbal - Site officiel de la ville d'Aubagne en Provence

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18Cet été, c'est un bi<strong>la</strong>n plus que mitigé qui a été fait sur Aubagne. Leschiffres parl<strong>en</strong>t d'eux-mêmes : une baisse <strong>de</strong> fréqu<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> 25 % sur notre <strong>ville</strong>.Parce que nous ne savons pas mettre <strong>en</strong> œuvre et <strong>en</strong> avant une véritable politiquepour attirer les touristes.On nous avait annoncé <strong>en</strong> gran<strong>de</strong> pompe <strong>la</strong> v<strong>en</strong>ue <strong>de</strong>s croisiéristes. Il y <strong>en</strong>a eu 400 sur les 700.000 qui ont débarqué à Marseille. Moins <strong>de</strong> 0,2 %. Nous lesavons : le bouche à oreille va très vite dans ce milieu. Si les croisiéristes ne vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tpas ou rest<strong>en</strong>t peu <strong>de</strong> temps sur Aubagne, c'est qu'ils ne trouv<strong>en</strong>t pas ici une offre <strong>de</strong>services et un attrait suffisant.Et pourtant, nous avons un véritable pot<strong>en</strong>tiel et un véritable patrimoineavec Pagnol, le Gar<strong>la</strong>ban, les santons, les céramistes, les A.T.N. Ne pas se remettre <strong>en</strong>cause sur ces sujets, c'est simplem<strong>en</strong>t ne pas remplir sa mission d’élu.Et pour les touristes qui aim<strong>en</strong>t passer par Aubagne, vu <strong>la</strong> situationgéographique que nous avons <strong>en</strong>tre mer, <strong>ville</strong> et campagne, ils y rest<strong>en</strong>t moinslongtemps qu'avant. C’est aussi là un échec notable <strong>de</strong> votre politique.Plusieurs facteurs, me semble-t-il, <strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ligne <strong>de</strong> compte dans l'échec<strong>de</strong> cette politique. Peut-être faut-il y voir un effet <strong>de</strong> votre politique <strong>en</strong> matière <strong>de</strong>sécurité. Puisque vous évoquez le mieux vivre. Parlons-<strong>en</strong>.Alors que <strong>la</strong> quasi-totalité <strong>de</strong>s communes, <strong>de</strong> Droite comme <strong>de</strong> Gauche,s'équip<strong>en</strong>t <strong>en</strong> vidéo protection, Aubagne par l'idéologie <strong>de</strong> son Maire continue à faire<strong>la</strong> sour<strong>de</strong> oreille aux injonctions <strong>de</strong> notre popu<strong>la</strong>tion qui réc<strong>la</strong>me cet outil <strong>de</strong>prév<strong>en</strong>tion. Vous nous dites M. Le Maire : « Non, je ne crois pas à l'efficacité <strong>de</strong> <strong>la</strong>vidéosurveil<strong>la</strong>nce ».20 caméras à Auriol, chez votre amie Mme GARCIA, 23 caméras installéesdans le c<strong>en</strong>tre <strong>ville</strong> <strong>de</strong> CAVAILLON, 32 caméras à SETE, 15 dans un vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>4.000 âmes qui est Le Cheval-B<strong>la</strong>nc dans le Vaucluse, 18 à l'Isle-sur-Sorgues, 85 àPERTUIS, on pourrait multiplier les exemples <strong>de</strong> <strong>ville</strong>s et <strong>de</strong> vil<strong>la</strong>ges régionaux qui ontchoisi cet outil <strong>de</strong> prév<strong>en</strong>tion, <strong>de</strong> gestion et d'ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> résolution <strong>de</strong>s <strong>en</strong>quêtes.M. Le Maire : Une petite remarque M. GAZAY. Si tous les Conseillers Municipaux iciparl<strong>en</strong>t le tiers du temps <strong>de</strong> votre interv<strong>en</strong>tion, nous totaliserons <strong>en</strong>semble 11 heures<strong>de</strong> débat pour <strong>la</strong> question n° 01. Je p<strong>en</strong>se que l’abus finit par <strong>la</strong>sser et qu’il y a uneatteinte à <strong>la</strong> démocratie. Certes, dans notre règlem<strong>en</strong>t, le temps n’est pas minuté,aussi vous <strong>en</strong> abusez, je p<strong>en</strong>se que tout le mon<strong>de</strong> ici pourra p<strong>en</strong>ser ce qu’il veut <strong>de</strong>votre comportem<strong>en</strong>t. Maint<strong>en</strong>ant, vous pouvez effectivem<strong>en</strong>t continuer à parler dansl’indiffér<strong>en</strong>ce générale.M. GAZAY : M. GAZAY : M. Le Maire, je représ<strong>en</strong>te un groupe au niveau du ConseilMunicipal.M. Le Maire : Monsieur, vous représ<strong>en</strong>tez un groupe mais je peux p<strong>en</strong>ser que voscollègues, sauf si vous ne respectez pas <strong>la</strong> démocratie, ont peut-être aussi un mot àdire. Donc, c’est <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelle je me permets <strong>de</strong> dire qu’il existe ici <strong>de</strong>sgroupes mais aussi <strong>de</strong>s individus et que ma multiplication n’est pas fausse. Donc, nouspouvons p<strong>en</strong>ser que le petit déjeuner <strong>de</strong>vra nous être livré au mom<strong>en</strong>t <strong>de</strong> <strong>la</strong>.../...

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