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S - Catalogue en ligne Centre de Documentation - RATP

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aussi bi<strong>en</strong> <strong>de</strong>s micro-associationslocales (<strong>en</strong>treprise d’insertion,régies <strong>de</strong> quartier…) ou petitescoopératives assurant <strong>de</strong>s services<strong>de</strong> proximité que <strong>de</strong> vastes<strong>en</strong>treprises comme les mutuellesd’assurance ou les banques coopératives.Le paysage <strong>de</strong> l’économiesociale est donc riche etcomplexe (3) , d’autant que son périmètre,défini exclusivem<strong>en</strong>t parl’appart<strong>en</strong>ance aux quatre familles,ne r<strong>en</strong>voie pas à la réalité.En effet, une partie <strong>de</strong>s mutuelles,beaucoup <strong>de</strong> coopératives etmême un certain nombre d’associations(par exemple dans lechamp sportif) ne se rev<strong>en</strong>diqu<strong>en</strong>tpas forcém<strong>en</strong>t d’elle. A l’inverse<strong>de</strong>s structures, qui sereconnaiss<strong>en</strong>t dans ses valeurscommunes et qui peuv<strong>en</strong>t doncprét<strong>en</strong>dre à une légitimité <strong>en</strong> sonsein, ne relèv<strong>en</strong>t pas du statut juridiqueret<strong>en</strong>u (sociétés d’économiemixte, coopératives <strong>de</strong>production agricole, syndicats <strong>de</strong>salariés, organisations politiquesou religieuses…). C’est le cas notamm<strong>en</strong>t<strong>de</strong>s comités d’<strong>en</strong>treprise(CE) qui sont pourtantconsidérés comme partie pr<strong>en</strong>ante<strong>de</strong> l’économie sociale. Ilsgèr<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> effet, <strong>de</strong> manière démocratiqueet désintéressée, lesœuvres sociales (restauration collective,vacances, culture…). Onpeut objecter que les CE ne sontpas fondés sur la libre adhésion etne dispos<strong>en</strong>t pas d’une réelle autonomie<strong>de</strong> gestion étant donnéque l’employeur occupe <strong>de</strong> droitle poste <strong>de</strong> présid<strong>en</strong>t et que le financem<strong>en</strong>t<strong>de</strong> la gestion socialedép<strong>en</strong>d directem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la subv<strong>en</strong>tionperçue. Pourtant avec unpouvoir <strong>de</strong> redistribution <strong>de</strong>s CEqui est estimé à 15 milliards d’euros,les CE constitu<strong>en</strong>t un espaceéconomique susceptible <strong>de</strong> drainer<strong>de</strong> nombreuses <strong>en</strong>treprises <strong>de</strong>l’économie sociale. Or l’offre78,5 % <strong>de</strong>s salariés <strong>de</strong> l’ESsont employés dans <strong>de</strong>sassociationsNombre <strong>de</strong> salariés <strong>de</strong> l’ES par famille juridiqueAssociations1 763 420Source : INSEE, Clap.Mutuelles119 840Ensemble2 245 730c : données confid<strong>en</strong>tielles.Coopératives300 240Répartition <strong>de</strong>s salariés <strong>de</strong> l’ES par secteur d’activité et familles <strong>en</strong> 2007Secteurs d'activitéLecture Source : Insee, Clap.Dans le secteur "éducation, santé, action sociale", les 1 352 485 salariés <strong>de</strong> l’économie sociale sont employés pour 93,4 % d’<strong>en</strong>treeux par <strong>de</strong>s associations, pour 4 % par <strong>de</strong>s fondations, et pour 2,4 % par <strong>de</strong>s mutuelles.Fondations62 230Ensemble ESémane pour l’ess<strong>en</strong>tiel <strong>de</strong> prestatairescommerciaux dont l’objectifest surtout <strong>de</strong> maximiserles profits. A cet égard, la Caissec<strong>en</strong>trale <strong>de</strong>s activités sociales(CCAS), qui gère les activités socialesdu personnel <strong>de</strong>s industriesélectrique et gazière, est le premierCE à avoir dégagé une<strong>ligne</strong> stratégique rev<strong>en</strong>diquantsa place d’<strong>en</strong>treprise <strong>de</strong> l’économiesociale et à avoir posécomme priorité le développem<strong>en</strong>t<strong>de</strong>s relations <strong>en</strong>tre les structuresqui s’<strong>en</strong> réclam<strong>en</strong>t .Un acteur <strong>de</strong>poidsAvec ces mo<strong>de</strong>s d’organisationsdiverg<strong>en</strong>ts et les différ<strong>en</strong>ces <strong>de</strong>tailles considérables qui exist<strong>en</strong>t<strong>en</strong>tre toutes ses composantes,l'économie sociale ti<strong>en</strong>t uneplace importante dans l'économiefrançaise. Ce secteur quiemploie plus d’un salarié sur dix(12 %), représ<strong>en</strong>te un peu moins<strong>de</strong> 10 % <strong>de</strong>s établissem<strong>en</strong>ts dusecteur concurr<strong>en</strong>tiel et 9,5 %<strong>de</strong> la masse salariale. On dénombre<strong>en</strong>viron 21 000 <strong>en</strong>treprisescoopératives dont quatre groupesbancaires (Banque populaire,Crédit agricole, Caisse d'épargne,Répartition <strong>en</strong>tre les familles juridiques (%)Coopératives Mutuelles Associations FondationsIndustrie 42 137 92,9 0,0 6,7 0,0dont Industries agricoleset alim<strong>en</strong>taires26 670 99,8 0,0 0,2 0,0Énergie 320 c 0,0 c 0,0Construction 12 408 89,8 0,0 10,2Commerce 61 606 90,7 6,9 2,4 0,0Transports 14 871 c 0,0 58,3 cActivités financières 252 562 66,1 32,6 1,3 0,0Activités immobilières 2 721 63,5 c 33,7 cServices aux <strong>en</strong>treprises 107 733 13,0 0,3 82,1 4,6Services aux particuliers 164 284 1,3 0,1 98,0 0,7Éducation, santé, action sociale 1 352 485 0,2 2,4 93,4 4,0Administration 234 601 c 0,0 99,3 cTotal 2 245 728 13,4 5,3 78,5 2,8Crédit mutuel), 43 mutuellesd’assurances, plus <strong>de</strong> 2 000mutuelles <strong>de</strong> santé, près <strong>de</strong> 1 500fondations et plus d’un milliond’associations. L’économie socialeemploie près <strong>de</strong> 2 245 700 salariés<strong>en</strong> 2007 contre près <strong>de</strong> 1 240 000<strong>en</strong> 1984 soit une augm<strong>en</strong>tation<strong>de</strong> + 81 % sur un peu plus <strong>de</strong>vingt ans (2) . Ses salariés seconc<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t dans les associations(78,5 %). Ils exerc<strong>en</strong>t leur activitésurtout le secteur <strong>de</strong> l'éducation,la santé et l’action sociale(60,2 %) dans <strong>de</strong>s structuresassociatives pour l’ess<strong>en</strong>tiel. Ilssont égalem<strong>en</strong>t très prés<strong>en</strong>tsdans les activités financières etdans l'assurance (11,3 %) au seind’<strong>en</strong>treprises coopératives etmutualistes. Rapportée à l’<strong>en</strong>semble<strong>de</strong>s salariés, la contribution<strong>de</strong> l’économie sociale dansl’emploi <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux secteurs esttrès nette (respectivem<strong>en</strong>t 29,5 %et 34 % <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong>s salariés).Au total, l’économie socialefait preuve <strong>de</strong> dynamisme etpèse d'un poids significatif. Cesorganisations font la preuvequ’<strong>en</strong> matière économique, uneautre façon efficace d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dreest possible : leur part dansle produit intérieur brut estestimé à 10 %. Rappelons qu’unFrançais sur <strong>de</strong>ux est sociétaire <strong>de</strong>mutuelle d’assurances ou <strong>de</strong> santé.•••CONNEXIONS _ août/septembre 2009 5


[D o ss i e r]L’économie sociale,<strong>en</strong>tre utopie et réalité•••Mais peuv<strong>en</strong>t-elles pour autant seprés<strong>en</strong>ter comme une véritablealternative au capitalisme ?Une réalité pluscontrastéeLe point faible <strong>de</strong> l’économiesociale est son manque <strong>de</strong> visibilitéqui traduit sa difficulté à seplacer comme une force <strong>de</strong>transformation sociale. Le mouvem<strong>en</strong>ta longtemps écopé d’uneimage brouillée par la coexist<strong>en</strong>ce<strong>de</strong> modèles antagonistes.D’un côté, <strong>de</strong>s associations ou<strong>de</strong>s <strong>en</strong>treprises coopératives <strong>de</strong>petites tailles et par nature dispersées,qui milit<strong>en</strong>t pour unidéal <strong>de</strong> démocratie et un droit<strong>de</strong> produire autrem<strong>en</strong>t. De l’autre,<strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s banques etmutuelles nationales t<strong>en</strong>tées parun fonctionnem<strong>en</strong>t qui se rapprochedu modèle dominant. Ilpeut sembler paradoxal <strong>de</strong> voirces <strong>de</strong>rnières, qui souti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tpar ailleurs l’épargne solidaire,<strong>de</strong>v<strong>en</strong>ir d’importants interv<strong>en</strong>antssur les marchés financiers (*)et rechercher, pour leurs cli<strong>en</strong>ts,les placem<strong>en</strong>ts les plus lucratifs(60 % <strong>de</strong>s dépôts bancaires sontdans les banques mutualistes oucoopératives). Même les associationsdont l’activité ne s’opposepas toujours à une participationaux marrchés, peuv<strong>en</strong>t être traverséespar <strong>de</strong>s logiques contradictoires.C’est le cas notamm<strong>en</strong>t<strong>de</strong> celles qui œuvr<strong>en</strong>t pour les servicesà la personne ou pour l’insertionprofessionnelle. En adoptantun managem<strong>en</strong>t proche dusecteur marchand, la question <strong>de</strong>leur capacité à expérim<strong>en</strong>ter uneautre façon <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> l’économie,est posée. En même temps,les <strong>en</strong>treprises cotées <strong>en</strong> bourseaffich<strong>en</strong>t la volonté <strong>de</strong> pr<strong>en</strong>dre<strong>en</strong> compte le social et l’humainpour donner une morale au capitalismeresponsable <strong>de</strong>s lic<strong>en</strong>ciem<strong>en</strong>ts,<strong>de</strong>s dégâts écologiques et<strong>de</strong>s scandales financiers. Cettedynamique impulsée par les discours<strong>de</strong> l’<strong>en</strong>treprise citoy<strong>en</strong>ne(responsabilité sociale, développem<strong>en</strong>tdurable) contribue àbrouiller les différ<strong>en</strong>ces <strong>de</strong> statuts<strong>en</strong>tre la société <strong>de</strong> capitauxet l’<strong>en</strong>treprise d’économie sociale.Ces <strong>de</strong>rnières, qui sont soumises à<strong>de</strong>s pressions très fortes <strong>de</strong>smarchés, sont sommées <strong>de</strong> sefondre dans l’économie libérale (4) .Par ailleurs le recul <strong>de</strong> l’Etatprovid<strong>en</strong>ceconduit à un transfertvers l’économie sociale <strong>de</strong>certaines missions qui ne sontplus assumées par l’interv<strong>en</strong>tionpublique (insertion, logem<strong>en</strong>t,actions sociales et sanitaires, éducation…).Le secteur fait <strong>de</strong> plus<strong>en</strong> plus office d’ «infra-servicepublic» chargé <strong>de</strong> pallier lescar<strong>en</strong>ces d’un Etat se repliant surses fonctions régali<strong>en</strong>nes. Lapolitique dominante aujourd’huidans l’Union europé<strong>en</strong>ne cherche,d’une part, à confiner le champ <strong>de</strong>l’économie sociale à celui du nonr<strong>en</strong>table, <strong>de</strong> l’expérim<strong>en</strong>tation, ducaritatif. Elle intervi<strong>en</strong>drait <strong>en</strong>complém<strong>en</strong>t ou <strong>en</strong> remplacem<strong>en</strong>t<strong>de</strong>s services publics m<strong>en</strong>acés.D’autre part, les coopératives,les mutuelles ou les associations<strong>de</strong>vrai<strong>en</strong>t plier sous <strong>de</strong>srègles faites pour les <strong>en</strong>trepriseslibérales (performance gestionnaire,respect du droit commercial).Sans invali<strong>de</strong>r les expéri<strong>en</strong>cesm<strong>en</strong>ées, le risque est réelque ces structures soi<strong>en</strong>t réduitesà « un rôle <strong>de</strong> béquille <strong>de</strong> l’Etatsocial et d’alibi moral du nouvelesprit du capitalisme » (5) .[Laur<strong>en</strong>t Larnicol](*)Les Banques populaires et les Caissesd’Épargne ont créé une filiale non coopérativeNatixis qui a été l’établissem<strong>en</strong>t le plus touchépar la crise <strong>de</strong>s subprimes, accusant une pert<strong>en</strong>ette <strong>de</strong> 2,8 milliards d’euros <strong>en</strong> 2008.(1) «Economie sociale et mouvem<strong>en</strong>t syndical»,Jean-Philippe Milésy, Alternatives Economiques,janvier 2009(2) Insee Première, N° 1224 février 2009(3) «Economie sociale», Thierry Jeantet, LaDocum<strong>en</strong>tation Française, juillet 2009(4) «Alibis ou solutions <strong>de</strong> rechange au libéralisme»,Jean-Loup Motchane, Le Mon<strong>de</strong>Diplomatique, juillet 2000(5) «L’économie sociale et solidaire n’existe pas»,Matthieu Hély, lavie<strong>de</strong>si<strong>de</strong>es.fr, février 2008Charte <strong>de</strong> l’économie socialeArticle 1 : Les <strong>en</strong>treprises <strong>de</strong> l’économie sociale fonctionn<strong>en</strong>t <strong>de</strong> manière démocratique, elles sont constituées<strong>de</strong> sociétaires solidaires et égaux <strong>en</strong> <strong>de</strong>voirs et <strong>en</strong> droits.Article 2 : Les sociétaires, consommateurs ou producteurs membres <strong>de</strong>s <strong>en</strong>treprises <strong>de</strong> l’économie sociale s’<strong>en</strong>gag<strong>en</strong>tlibrem<strong>en</strong>t suivant les formes d’action choisies (coopératives, mutualistes ou associatives), à pr<strong>en</strong>dre lesresponsabilités qui leur incomb<strong>en</strong>t <strong>en</strong> tant que membres à part <strong>en</strong>tière <strong>de</strong>s dites <strong>en</strong>treprises.Article 3 : Tous les sociétaires étant au même titre propriétaires <strong>de</strong>s moy<strong>en</strong>s <strong>de</strong> production, les <strong>en</strong>treprises <strong>de</strong>l’économie sociale s’efforc<strong>en</strong>t <strong>de</strong> créer, dans les relations sociales internes, <strong>de</strong>s li<strong>en</strong>s nouveaux par une actionperman<strong>en</strong>te <strong>de</strong> formation et d’information dans la confiance réciproque et la considération.Article 4 : Les <strong>en</strong>treprises <strong>de</strong> l’économie sociale :- rev<strong>en</strong>diqu<strong>en</strong>t l’égalité <strong>de</strong>s chances pour chacune d’elles,- affirm<strong>en</strong>t leur droit au développem<strong>en</strong>t dans le respect <strong>de</strong> leur totale liberté d’action.Article 5 : Les <strong>en</strong>treprises <strong>de</strong> l’économie sociale se situ<strong>en</strong>t dans le cadre d’un régime particulier d’appropriation<strong>de</strong> distribution ou <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong>s gains. Les excéd<strong>en</strong>ts d’exercice ne peuv<strong>en</strong>t être utilisés que pour leur croissanceet pour r<strong>en</strong>dre un meilleur service aux sociétaires qui <strong>en</strong> assur<strong>en</strong>t seuls le contrôle.Article 6 : Les <strong>en</strong>treprises <strong>de</strong> l’économie sociale s’efforc<strong>en</strong>t par la promotion <strong>de</strong> la recherche et l’expérim<strong>en</strong>tationperman<strong>en</strong>te dans tous les domaines <strong>de</strong> l’activité humaine, <strong>de</strong> participer au développem<strong>en</strong>t harmonieux <strong>de</strong> lasociété dans une perspective <strong>de</strong> promotion individuelle et collective.Article 7 : Les <strong>en</strong>treprises <strong>de</strong> l’économie sociale proclam<strong>en</strong>t que leur finalité est le service <strong>de</strong> l’homme.6 CONNEXIONS _ août/septembre 2009


[À l ’ o rd re d u j o u r]DernièresséancesDSC (9 juillet)Tél. : 01 40 33 57 70• Avis concernant le projet d’évolution <strong>de</strong> l’organisationdu départem<strong>en</strong>t MOT• Information sur le projet <strong>de</strong> réorganisation <strong>de</strong> laMission Intellig<strong>en</strong>ce Economique et Prév<strong>en</strong>tion au seindu départem<strong>en</strong>t SEC• Bilan et prés<strong>en</strong>tation <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> RatpDéveloppem<strong>en</strong>t• Prés<strong>en</strong>tation du rapport 2008 <strong>de</strong>s activités du médiateur,délégué aux victimes, <strong>de</strong> la <strong>RATP</strong>METRO (9 juillet)Tél. : 01 58 76 57 10• Avis sur le projet <strong>de</strong> prolongation <strong>de</strong> service le 14 juilletau départem<strong>en</strong>t MTS : av<strong>en</strong>ant n°1 au protocole d’accordsur l’amélioration <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> service les v<strong>en</strong>dredis,samedis et veilles <strong>de</strong> fête• Avis sur le projet « Adaptation <strong>de</strong> l’organisation dutransport sur la <strong>ligne</strong> 6 »• Avis sur le projet <strong>de</strong> protocole d’accord sur l’accompagnem<strong>en</strong>tdu PCC Bourdon aux actions <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation• Information sur les effectifs• Information sur le rapport annuel 2008 et le programme2009 sur l’hygiène, la sécurité et les conditions<strong>de</strong> travail <strong>de</strong> l’UO <strong>ligne</strong> 14• Information sur le rapport annuel 2008 et le programme2009 sur l’hygiène, la sécurité et les conditions<strong>de</strong> travail <strong>de</strong> l’établissem<strong>en</strong>t Métro• Information sur le projet <strong>de</strong> protocole d’accord« Metroservice »• Information sur le projet d’expérim<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> roulem<strong>en</strong>tà plat sur la <strong>ligne</strong> 11GIS (9 juillet)Tél. : 01 53 09 21 92• Avis sur la mise <strong>en</strong> œuvre <strong>de</strong> l’étape 1 du projetMIAMI (Mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l'informatique <strong>de</strong> l'assurancemaladie et infogérance)• Information sur l’étape 2 du projet MIAMIBUS (8 juillet)Tél. : 01 53 09 21 53• Bilan du contrat <strong>de</strong> performance d’unité (CPU) pour2008 et point sur son évolution pour 2009• Ouverture d’un PCC à Flandre• Bilan à un an du compte écart généralisé• Prés<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> la note <strong>de</strong> cadrage sur la vidéoprotection• Point sur la prév<strong>en</strong>tion et la sécurité à BUS• Bilan annuel <strong>de</strong>s accid<strong>en</strong>ts du réseau <strong>de</strong> surface• Avis sur le c<strong>en</strong>tre bus provisoire <strong>de</strong> Lagny• Compte-r<strong>en</strong>du <strong>de</strong> la commission médico-sociale sur laprés<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> l’accord local sur les types <strong>de</strong> services auc<strong>en</strong>tre bus d’AsnièresM2E (23 juillet)Tél. : 01 53 09 59 83• Pré cadrage du plan <strong>de</strong> formation 2010• Suivi <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong> l’année 2009 – bilan à 6 mois• REX – Maint<strong>en</strong>ance EEM (Électricité et électromécanique)<strong>de</strong>s bâtim<strong>en</strong>ts industriels• Avis sur la reprise d’activité « restauration <strong>de</strong>s <strong>en</strong>touragesGuimard »SIT/ING (9 juillet)Tél. : 01 45 92 42 63• Avis sur le déménagem<strong>en</strong>t SIT/IST/IRF Châtelet• Prés<strong>en</strong>tation et avis sur la lettre d’ori<strong>en</strong>tation formationdu départem<strong>en</strong>t ING pour 2010• Evolution du départem<strong>en</strong>t ING• Informations sur l’évolution du départem<strong>en</strong>t SITMRB (23 juillet)Tél. : 01 53 09 50 17• Avis sur la remise à niveau du système anti-intrusiondans le c<strong>en</strong>tre bus <strong>de</strong> Créteil Saint-Maur• Information sur les résultats 2009 à mi-année (exploitation,investissem<strong>en</strong>t et indicateurs du contrat d’objectifs)EST (10 juillet)Tél. : 01 53 09 13 64• Indicateurs STIF pour lesquels EST est contributeur• Situation <strong>de</strong>s effectifs (2 ème trimestre 2009)• Point sur le recrutem<strong>en</strong>tMRF (16 juillet)Tél. : 01 58 76 77 51• Prés<strong>en</strong>tation du bilan 2008 <strong>de</strong> l’expression directe etcollective <strong>de</strong>s ag<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> MRF• Information trimestrielle sur les mesures <strong>de</strong> taux d’activitéau départem<strong>en</strong>t MRF ainsi que leurs conséqu<strong>en</strong>ceséconomiques• Prés<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> l’adaptation <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> lamaint<strong>en</strong>ance <strong>de</strong> l’atelier <strong>de</strong> Massy dans le cadre <strong>de</strong> larénovation du MI 79• Point sur les contrats <strong>de</strong> professionnalisation : bilan session2007-2009 (BEP, BAC PRO et BTS), point sur lasession 2008-2010 et prévisions 2009-2011RER (10 juillet)Tél. : 01 58 77 38 52• Bilan d’activité 2008 Hygiène et sécurité du départem<strong>en</strong>tRER et programme annuel 2009 <strong>de</strong> prév<strong>en</strong>tion<strong>de</strong>s risques professionnels et d’amélioration <strong>de</strong>s conditions<strong>de</strong> travail du départem<strong>en</strong>t RERCONNEXIONS _ août/septembre 2009 7


[E c h o d e s C D E P]L’objectif <strong>de</strong> r<strong>en</strong>forcer les synergies pour améliorerl’information aux voyageurs, ou résoudreau mieux les incid<strong>en</strong>ts peut être partagé. Maisles conditions proposées pour la création <strong>de</strong>l’unité opérationnelle « Perman<strong>en</strong>ce générale »conduis<strong>en</strong>t les élus dans les CDEP et au CREà rejeter ce dossier. Motif : beaucoup tropd’incertitu<strong>de</strong>s pour certains postes.Dossier Perman<strong>en</strong>ce générale :<strong>de</strong>s synergies<strong>en</strong> manque <strong>de</strong> cohér<strong>en</strong>ceLa Perman<strong>en</strong>ce générale <strong>de</strong> la<strong>RATP</strong> est actuellem<strong>en</strong>t composée<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux perman<strong>en</strong>ces <strong>de</strong>réseaux routiers et ferrés et <strong>de</strong> laperman<strong>en</strong>ce <strong>de</strong>s services techniques.Quatre structures sont répartiesselon leur rattachem<strong>en</strong>t :Bus-Tram, Metro-RER (MTS),technique (EST), et Informationvoyageurs multimodale (Métro etEspaces).La création <strong>de</strong> l’unité opérationnelle« perman<strong>en</strong>ce générale » viseà réunir ces différ<strong>en</strong>ts secteurssous une même responsabilité,dans les services <strong>de</strong> la directiongénérale SDG. L’objectif est <strong>de</strong>promouvoir la circulation <strong>de</strong> l’informationpour assurer les missionsd’alerte et <strong>de</strong> mobilisation.La direction <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>treprise veutainsi pouvoir afficher une réellecomplém<strong>en</strong>tarité dans l’<strong>en</strong>treprisepour, <strong>en</strong> résumé, améliorerla communication avec les voyageurset avec les autorités <strong>de</strong>contrôle : STIF, collectivités locales,préfectures.Des postes<strong>en</strong> susp<strong>en</strong>sIl est dès lors <strong>en</strong>visagé <strong>de</strong> regrouperles fonctions <strong>de</strong> perman<strong>en</strong>ceopérationnelle au sein d’unemême unité à vocation multimodale,le fonctionnem<strong>en</strong>t et la localisationactuels ne permettantpas <strong>de</strong> développer toutes lessynergies nécessaires (un mêmesite, mais cinq départem<strong>en</strong>ts référ<strong>en</strong>tsau travers <strong>de</strong> 5 unités ougroupes <strong>de</strong> souti<strong>en</strong>…).La nouvelle « Perman<strong>en</strong>ce générale» regrouperait les missions actuelles<strong>de</strong>s trois perman<strong>en</strong>ces. Elleconstituerait le point d’<strong>en</strong>tréeunique <strong>de</strong> la <strong>RATP</strong> pour la gestion<strong>de</strong>s évènem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> tempsréel : informations, consignes,mobilisation <strong>de</strong>s personnels d’interv<strong>en</strong>tion,application <strong>de</strong>s instructionsgénérales (organisation<strong>de</strong>s astreintes, <strong>de</strong>s plans particuliers,canicules, etc..). Elle repr<strong>en</strong>draitégalem<strong>en</strong>t les missionsd’étu<strong>de</strong> et d’organisation pour lapréparation d’événem<strong>en</strong>ts. Elleserait ainsi <strong>en</strong> capacité <strong>de</strong> définir<strong>de</strong>s procédures et <strong>de</strong>s bonnes pratiquestransversales.Actuellem<strong>en</strong>t, 71 personnes sontaffectées au fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>ces trois perman<strong>en</strong>ces. L’impact8 CONNEXIONS _ août/septembre 2009


départem<strong>en</strong>tSDGActuellem<strong>en</strong>t 71 personnes sont affectées au fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s trois perman<strong>en</strong>ces : 1 cadre supérieur, 29 cadres, 31 ag<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> maîtrise ettechnici<strong>en</strong>s supérieurs, 5 technici<strong>en</strong>s, 5 opérateurs qualifiés <strong>de</strong> développem<strong>en</strong>t. Le projet <strong>de</strong> regroupem<strong>en</strong>t prévoit 60 postes, 11 ag<strong>en</strong>ts <strong>de</strong>maîtrise pupitres resteront dans l’unité GTRS au départem<strong>en</strong>t Bus.« Sur quelle cohér<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> travail pourra-t-on <strong>en</strong> effet s’appuyer quand les ag<strong>en</strong>ts<strong>de</strong> maîtrise et les cadres traitant <strong>de</strong>s mêmes problèmes ne seront pas <strong>en</strong> relationdirecte dans la même unité ? »<strong>de</strong> cette réorganisation sur les effectifsn’est pas négligeable : <strong>de</strong>71 personnes on passerait à un effectif<strong>de</strong> 60 personnes. Il ne resterait<strong>en</strong> effet plus que 20 ag<strong>en</strong>ts<strong>de</strong> maîtrise et technici<strong>en</strong>s supérieursdans cette nouvelle configuration.11 ag<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> maîtrisepupitres <strong>de</strong>vront rester au GTRS(gestion <strong>en</strong> temps réel <strong>de</strong>s servicesspéciaux) intégré au départem<strong>en</strong>tBus. Les représ<strong>en</strong>tants <strong>de</strong>ssalariés s’interrog<strong>en</strong>t sérieusem<strong>en</strong>tsur leur <strong>de</strong>v<strong>en</strong>ir.Tant à la séance du CRE que danscelles <strong>de</strong>s CDEP concernés parce sujet, les critiques ont portéprincipalem<strong>en</strong>t sur cette question.Sur quelle cohér<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> travailpourra-t-on <strong>en</strong> effets’appuyer quand les ag<strong>en</strong>ts <strong>de</strong>maîtrise et les cadres traitant <strong>de</strong>smêmes problèmes ne seront pas<strong>en</strong> relation directe dans la mêmeunité ? Ces mêmes ag<strong>en</strong>ts n’auront-ilsplus qu’à assurer <strong>de</strong>sfonctions <strong>de</strong> régulation au détrim<strong>en</strong>t<strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> perman<strong>en</strong>cegénérale ? Au départem<strong>en</strong>tBus, quelles seront les conditionsd’exercice <strong>de</strong> la régulation <strong>de</strong>s3000 autobus qui circul<strong>en</strong>t <strong>en</strong>coreaprès 20 h 30 lorsque les terminussont fermés ? Cela rejointl’inquiétu<strong>de</strong> quant au futur <strong>de</strong>sactivités <strong>de</strong>s ag<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> maîtrisepupitres <strong>de</strong> GTRS : elles pourrai<strong>en</strong>têtre mises <strong>en</strong> cause par ledéveloppem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s PCC dans lesc<strong>en</strong>tres bus, qui seront ouvertsaprès 20h30 et aptes à pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong>charge la gestion <strong>de</strong> leurs <strong>ligne</strong>s.5 PCC sont déjà opérationnels et7 sont <strong>en</strong> projet.Si l’objectif <strong>de</strong> transversalité peutêtre partagé, tel que le soulign<strong>en</strong>tles interv<strong>en</strong>ants au cours <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>tesséances: « r<strong>en</strong>forcer la synergie<strong>en</strong>tre exploitation et maint<strong>en</strong>ancepour une meilleure réactivité dans lagestion <strong>de</strong>s incid<strong>en</strong>ts », la réponseapportée ne résout pas celle dumanque criant <strong>de</strong> personnel. Lesreprés<strong>en</strong>tants <strong>de</strong>s personnelsconstat<strong>en</strong>t la croissance rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>sincid<strong>en</strong>ts techniques ou voyageurssur le réseau ferré et un r<strong>en</strong>fortd’offres sur le réseau <strong>de</strong>surface qui n’est pas accompagné<strong>de</strong> moy<strong>en</strong>s adéquats.Par ailleurs les questions relativesau déroulem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> carrière <strong>de</strong>sag<strong>en</strong>ts intéressés et aux conditionset organisations du travail ne sontpas clairem<strong>en</strong>t précisées. La représ<strong>en</strong>tationdu personnel (CDEP,DP, commission <strong>de</strong> classem<strong>en</strong>t,conseil <strong>de</strong> discipline) n’est pasabordée. Les élus du CDEP ESTrelèv<strong>en</strong>t cette lacune dans leurjournal « info-séance » d’avril2009 : « Si l’on suit l’expéri<strong>en</strong>ce<strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> mutualisation ces<strong>de</strong>rnières années, on peut observerqu’elles ont toutes conduit à <strong>de</strong>s opérations<strong>de</strong> productivité ». Ils <strong>de</strong>mand<strong>en</strong>tnotamm<strong>en</strong>t que lesfiches <strong>de</strong> postes concernant lesag<strong>en</strong>ts actuellem<strong>en</strong>t à EST et impliquésdans cette réorganisationsoi<strong>en</strong>t établies. Enfin, ce dossiern’a pas vraim<strong>en</strong>t fait l’objet d’undialogue social véritable puisquedans les CDEP respectifs, il n’y apas eu <strong>de</strong> négociation mais <strong>de</strong>ssimples concertations sur cetteréorganisation.[Nicole Ron<strong>de</strong>au ]CONNEXIONS _ août/septembre 2009 9


[T E N D A N C E S]L’emploi<strong>en</strong> berneCONJONCTURE : une reprise timi<strong>de</strong> et limitée+24 %<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi <strong>en</strong>tre juin2008 et juin 2009 (inscrits dans lescatégories 1 et 6).La production industrielle connaît une faible hausse <strong>en</strong> juin (+0,4 %), après un mois <strong>de</strong> mai plus dynamique (+2,4 %). Sur un an, elle a toutefois diminué <strong>de</strong> -14,4 %. L’indiceest tiré sur les <strong>de</strong>rniers mois par la production <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong> transport, <strong>en</strong> hausse <strong>de</strong> +7,4 % <strong>en</strong> mai et +3,6 % <strong>en</strong> juin (dont +5,3 % dans l’automobile et +2 % dans la constructionnavale, l’aéronautique et le ferroviaire). La consommation <strong>de</strong>s ménages <strong>en</strong> produits manufacturés, dont la progression est erratique <strong>de</strong>puis quelques mois, connaît un rebondplus affirmé (+1,4 %), permettant une hausse trimestrielle <strong>de</strong> +0,7 %, inédite <strong>de</strong>puis fin 2007.INSEEUnitéou basePériodicitéjanvierfévriermarsavrilmaijuinVariationsur 1 anVariationsur 1 moisProduction industriellesans énergie et IAA* (cvs)100 <strong>en</strong> 2005m<strong>en</strong>suel85,385,183,783,485,485,7-14,4% +0,4%Productionconstruction (cvs)100 <strong>en</strong> 2005m<strong>en</strong>suel96,997,197,697,296,596,3-5,2% -0,2%Consommation <strong>de</strong>s ménagesMilliards €base 2000m<strong>en</strong>suel21,921,421,621,721,722,0+1,4% +1,4%* y compris industries agro-alim<strong>en</strong>tairesEMPLOI : une dégradation persistanteLe taux <strong>de</strong> chômage du <strong>de</strong>uxième trimestre 2009 reste ori<strong>en</strong>té à la hausse : il atteindrait selon l’Insee 9,1% <strong>en</strong> France métropolitaine, contre 8,7 au premier trimestre2008, connaissant une progression sans précéd<strong>en</strong>t <strong>de</strong>puis 1975. Le taux <strong>de</strong> chômage est ainsi remonté au niveau atteint début 2006 et touche 2,6 millions <strong>de</strong> personnes.Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi rec<strong>en</strong>sés dans les catégories 1 et 6 par Pôle emploi continu<strong>en</strong>t à croître au mois <strong>de</strong> juillet (+38 000 personnes). Sur un an, oncompte dans ces catégories 570 200 chômeurs supplém<strong>en</strong>taires, soit une hausse <strong>de</strong> +24,1 %.DARESUnité<strong>de</strong> basePériodicitéfévriermarsavrilmaijuinjuilletVariationsur 1 anVariationsur 1 moisDeman<strong>de</strong> d'emploi<strong>en</strong> fin <strong>de</strong> mois(cat. 1 et 6) cvsmilliersm<strong>en</strong>suel2 696,32 762,52 844,42 894,02 905,22 931,724,1% +0,9%Offres d'emploiau cours du mois(cat. A)milliersm<strong>en</strong>suel97,895,392,196,7103,8101,1-22,5% -2,6%Taux <strong>de</strong> chômage%trimestriel8,7 non paru9,1+1,7 pt +0,4 pt(cat 1 : <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi inscrits à l’ANPE pour un emploi à durée indéterminée et à temps plein et ayant travaillé moins <strong>de</strong> 78 H dans le mois ; cat 6 : <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi ayant travaillé plus <strong>de</strong> 78 H dans le mois).PRIX : troisième mois <strong>de</strong> repliLes prix à la consommation, qui recul<strong>en</strong>t <strong>en</strong> variation annuelle pour le troisième mois consécutif, ont diminué <strong>de</strong> -1,5 % au mois <strong>de</strong> juillet et <strong>de</strong> -1,4 % par rapport au mois<strong>de</strong> juin. Cette baisse m<strong>en</strong>suelle est <strong>en</strong> bonne part liée aux sol<strong>de</strong>s d’été et au recul <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> l’énergie et <strong>de</strong>s produits frais (saisonnière pour ces <strong>de</strong>rniers, cette diminution estr<strong>en</strong>forcée par une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> atone). Cette t<strong>en</strong>dance baissière est partiellem<strong>en</strong>t comp<strong>en</strong>sée par le r<strong>en</strong>chérissem<strong>en</strong>t, lui aussi saisonnier, <strong>de</strong>s services et par celui <strong>de</strong> l’alim<strong>en</strong>tationhors produits frais.INSEEUnitéou basePériodicitéfévriermarsavrilmaijuinjuilletVariationsur 1 anVariationsur 1 moisIndice <strong>de</strong>s prix àla consommation d'<strong>en</strong>semble100 <strong>en</strong> 1998m<strong>en</strong>suel118,8119,1119,3119,4119,6119,1-1,5% -1,4%Indice <strong>de</strong>s prix àla consommation <strong>de</strong>sménages urbainsemployés ou ouvriers(hors tabac)100 <strong>en</strong> 1998m<strong>en</strong>suel117,6117,8118,0118,2118,3117,7-0,7% -0,5%Indice <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s transportscombinés <strong>de</strong> voyageurs100 <strong>en</strong> 1998m<strong>en</strong>suel128,2128,2128,2128,3128,2129,6+2,2% +1,1%Indice <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>scarburants100 <strong>en</strong> 1998m<strong>en</strong>suel138,2135,1138,7139,8147,1144,8-24,6% -1,6%10 CONNEXIONS _ août/septembre 2009


[TA B L E A U D E B O R D]Trafic : 1,5% <strong>en</strong> <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’objectifLe niveau <strong>de</strong> fréqu<strong>en</strong>tation t<strong>en</strong>d à se resserrer au fil <strong>de</strong>s mois <strong>de</strong>s prévisions budgétaires. Il restait toutefois à fin juillet, inférieur <strong>de</strong> 1,5 point à l’objectif, soit un manque <strong>de</strong>près <strong>de</strong> 28 millions <strong>de</strong> voyages. Le métro tire seul son épingle du jeu avec une fréqu<strong>en</strong>tation qui <strong>de</strong>meure sout<strong>en</strong>ue (+1,9% CVS <strong>en</strong> juillet) tandis que le RER et le réseau <strong>de</strong>surface n’arriv<strong>en</strong>t toujours pas à r<strong>en</strong>ouer avec les performances <strong>de</strong> l’an passé (-0,9% et -2,4% CVS respectivem<strong>en</strong>t). A noter, la quasi stabilité du taux d’occupation moy<strong>en</strong> <strong>de</strong>shôtels <strong>de</strong> Paris (- 2 points à 80,7 %), alors que les hôtels d’Ile-<strong>de</strong>-France (hors Paris) ont connu une baisse importante (- 7,7 % à 65,6 %).<strong>RATP</strong>Unité <strong>de</strong> basefévriermarsavrilmaijuinjuilletVariation cumulsur 1 an 09/08Trafic <strong>RATP</strong> ferré*Milliard <strong>de</strong> voyages0,1540,1750,1630,1590,1700,152- 0,5% - 0,4%Trafic <strong>RATP</strong> routier(Bus, T1, T2, TVM)*Milliard <strong>de</strong> voyages0,0840,1000,0920,0920,0960,080- 3,0% - 1,7%Service offert <strong>RATP</strong> routier(<strong>ligne</strong>s <strong>RATP</strong> seules)Milliard <strong>de</strong> PKO 4p/m 20,9941,1321,0671,0611,0870,9463,0% 2,6%Service offert <strong>RATP</strong> métroMillion <strong>de</strong> voyageurs/km19,43621,72220,89620,93320,62219,1933,1% 2,1%Service offert <strong>RATP</strong> RERMillion <strong>de</strong> voyageurs/km8,0148,9668,8238,7128,6557,3820,3% - 2,7%Non réalisation ferrés <strong>RATP</strong>Millier <strong>de</strong> VK commerciaux516613416255512165- 74,5% 19,1%Non réalisation routiers <strong>RATP</strong>Millier <strong>de</strong> VK commerciaux3133662793104393199,8% 4,4%* : données brutes, non corrigées <strong>de</strong>s effets cal<strong>en</strong>daires et <strong>de</strong>s grèvesEffectif <strong>RATP</strong> : 43 632 ag<strong>en</strong>tsL’effectif moy<strong>en</strong> mis à disposition croît <strong>de</strong> +0,2 % (+ 78 personnes) <strong>en</strong>tre juillet 2008 et juillet 2009.<strong>RATP</strong>juillet 2008juillet 2009juin 2009 évolution sur un an différ<strong>en</strong>ceRERMTSMESFERRE3 1094 9335 12413 1673 1624 8425 05113 0552 9214 8214 83712 578-6,1%-2,3%-5,6%-4,5%-189-112-288-588BUSMOTINGSITESTM2EMRBMRFMAINTENANCE INGENIERIECOMJURDATSDGHALCGFESPCMLGISSEC15 4532359261 8862 0752 7063 24611 074701181751842402284142436891 23215 7842489927121 5351 9702 6723 26011 388671191751802312304002477111 18115 0182489897091 5111 9582 6683 24811 331691181742432342264081 3397041 188-2,8%5,8%n.s.-23,4%-19,9%-5,7%-1,4%0,0%2,3%-1,0%0,5%-0,1%32,4%-2,6%-0,7%-1,6%451,3%2,2%-3,5%-43514989-217-375-117-382257-11059-6-2-71 09615-43FONCTIONNELSTotal3 5923 5414 70431,0%1 11343 555 43 768 43 632 0,2% 78Note : Les créations <strong>de</strong> l’unité Service contrôle cli<strong>en</strong>ts (ex SCOR) au sein du départem<strong>en</strong>t CML et <strong>de</strong> la Perman<strong>en</strong>ce Générale se traduis<strong>en</strong>t par d’importantesmigrations du personnel au sein <strong>de</strong>s départem<strong>en</strong>ts (déplacem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong>s ag<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> BUS, MES, RER; regroupem<strong>en</strong>t au sein <strong>de</strong> SDG <strong>de</strong>s ag<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> EST,MES, MTS et (sous réserve) <strong>de</strong> BUS travaillant pour la Perman<strong>en</strong>ce Générale.CONNEXIONS _ août/septembre 2009 11


[L e s a v i e z - v o u s ?]#Travail dominical :pas plus <strong>de</strong> consommationAprès <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> bataille législative, la loi autorisant le travail ledimanche pour les commerçants a été adoptée le 23 juillet 2009d’une courte majorité. Le texte, validé quinze jours plus tard par leConseil constitutionnel, <strong>en</strong>trera bi<strong>en</strong>tôt <strong>en</strong> vigueur. Il assouplit lerégime existant tout <strong>en</strong> réaffirmant l’ess<strong>en</strong>tiel <strong>de</strong>s dispositionsprécéd<strong>en</strong>tes. Une aubaine pour l’économie déclare le ministère dutravail qui y voit un moy<strong>en</strong> <strong>de</strong> relancer la consommation et donc lacroissance. Or, selon une <strong>en</strong>quête réalisée fin 2008 par le C<strong>en</strong>tre <strong>de</strong>recherche pour l’étu<strong>de</strong> et l’observation <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> vie(Credoc), l’ouverture dominicale ne <strong>de</strong>vrait avoir qu’un effetmodéré sur le montant <strong>de</strong> la consommation commercialisable,puisque les consommateurs n’augm<strong>en</strong>terai<strong>en</strong>t pas nécessairem<strong>en</strong>tleurs dép<strong>en</strong>ses ce jour-là. Plus grave, il estime que cela conduiraità la <strong>de</strong>struction d’emplois, notamm<strong>en</strong>t dans le commerce alim<strong>en</strong>taire.En fait, les bénéfices d’une ouverture le dimanche ne profiterai<strong>en</strong>tqu’à certains types <strong>de</strong> commerces et à certaines zones.Environnem<strong>en</strong>t :490 millions d’eurosEnfin lancé, le second plan national santé <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t(PNSE) doté d’unbudget <strong>de</strong> 490 millionsd’euros s’a<strong>ligne</strong> sur lesdouze axes prioritaires<strong>de</strong>s ministères <strong>de</strong> la Santéet <strong>de</strong> l’Ecologie. AssociantEtat, collectivités territoriales,associations, organisationssyndicales et<strong>en</strong>treprises, ce dispositifa pour principaux objectifs<strong>de</strong> lutter contre lespollutions. Une att<strong>en</strong>tionparticulière porte sur laréduction <strong>de</strong>s substanceschimiques et biologiquesportant atteinte à la population, notamm<strong>en</strong>t les femmes <strong>en</strong>ceinteset les <strong>en</strong>fants via l’air, l’eau, l’alim<strong>en</strong>tation et les sols.50 millions d’euros <strong>de</strong>vrai<strong>en</strong>t permettre <strong>de</strong> financer la surveillance<strong>de</strong> l’air dans les écoles maternelles et les crèches.Croissance : nouveaux indicateurs à l’étu<strong>de</strong>La commission europé<strong>en</strong>ne passe comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> travaux pour la création d<strong>en</strong>ouveaux indicateurs <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux et sociaux afin <strong>de</strong> mesurer la prospéritéet le bi<strong>en</strong> être <strong>de</strong>s Etats, <strong>de</strong>s indicateurs alternatifs au PIB (produit intérieurbrut). Incluront-ils <strong>de</strong>s critères sociaux <strong>de</strong> développem<strong>en</strong>t humain, <strong>de</strong> conditionsd’accès à l’innovation et aux connaissances ?29/07/09 ■25/08/09 ■ Part<strong>en</strong>ariat STIF et RFFAlors Réforme du régime <strong>de</strong>retraite <strong>RATP</strong> :approuvée par Bruxelles12,5 %qu’il <strong>en</strong> est à plusieurs collaborations avec la <strong>RATP</strong>et la SNCF, le Syndicat <strong>de</strong>s transports d’Ile-<strong>de</strong>-France(STIF) coopère pour la première fois avec RFF (Réseauferré <strong>de</strong> France). En cause : l’état <strong>de</strong>s infrastructures ; beaucoupd’irrégularités y serai<strong>en</strong>t directem<strong>en</strong>t imputables, notamm<strong>en</strong>t20 % <strong>de</strong>s incid<strong>en</strong>ts. RFF s’<strong>en</strong>gage donc dans unvéritable contrat l’impliquant financièrem<strong>en</strong>t. Jusqu’à prés<strong>en</strong>t,l’autorité organisatrice et le gestionnaire d’infrastructuresétai<strong>en</strong>t liés par un processus d’information mutuelle.983 millions d’euros sont prévus <strong>en</strong>tre 2009 et 2012 soit uneaugm<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> 50% par rapport aux années 2005-2008,pour le r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t et la mo<strong>de</strong>rnisation du réseau.16/07/09 ■22/07/09 ■ <strong>de</strong>s nouveauxLa Commission europé<strong>en</strong>ne vi<strong>en</strong>t <strong>de</strong> donner son feuvert pour l’adossem<strong>en</strong>t du régime <strong>de</strong>s retraites <strong>de</strong> la<strong>RATP</strong> au régime général <strong>de</strong>s salariés du privé.Autorisation nécessaire puisque l’Etat apporte une ai<strong>de</strong>évaluée il y a trois ans à <strong>en</strong>viron 600 millions d’eurosqu’il <strong>de</strong>vra verser à la CNAV (Caisse nationale d’assurancevieillesse) <strong>en</strong> lieu et place <strong>de</strong> la <strong>RATP</strong>. La direction <strong>de</strong>l’<strong>en</strong>treprise sou<strong>ligne</strong> que cette décision <strong>de</strong> la Commissionapporte la garantie que l’<strong>en</strong>treprise se trouve dans unesituation compatible avec l’ouverture du marché à laconcurr<strong>en</strong>ce. Dans les faits, cet adossem<strong>en</strong>t est conçupour améliorer l’assise financière du régime <strong>de</strong> la <strong>RATP</strong>très déficitaire parce qu’il compte autant <strong>de</strong> retraités que<strong>de</strong> cotisants. Des négociations doiv<strong>en</strong>t à prés<strong>en</strong>t s’amorcer<strong>en</strong>tre la CNAV et le gouvernem<strong>en</strong>t pour fixer le montantexact du versem<strong>en</strong>t. La partie n’est pas <strong>en</strong>core gagnéepuisque à l’heure actuelle, les budgets <strong>de</strong> l’Etat et <strong>de</strong> labranche vieillesse <strong>de</strong> la Sécurité sociale sont déficitaires.28/08/09 ■Dès 2003, le gouvernem<strong>en</strong>ta mis <strong>en</strong> place un système<strong>de</strong> majoration <strong>de</strong> la p<strong>en</strong>sion <strong>de</strong>ceux qui poursuivai<strong>en</strong>t au-<strong>de</strong>là<strong>de</strong> l’âge légal <strong>de</strong> départ <strong>en</strong>retraite pour bénéficier d’une01/09/09 ■ retraite à taux plein ; ceci pourretraitésbénéfici<strong>en</strong>td’une surcôteinciter les s<strong>en</strong>iors à prolongerleur activité. Des résultatsapparaiss<strong>en</strong>t. Le taux <strong>de</strong> lasurcote est passé <strong>de</strong> 3 % à 5 %par an <strong>de</strong>puis le 1 er janvier2009 et cette mesure s’appliquedésormais aux bénéficiairesdu minimum contributif.C’est ainsi que plus <strong>de</strong>21 000 personnes ou 12,5 %<strong>de</strong>s nouveaux retraités ontcette surcote. Le pourc<strong>en</strong>tageétait <strong>de</strong> 5 <strong>en</strong> 2006, <strong>de</strong> 7,6 <strong>en</strong>2007 et <strong>de</strong> 9,5 <strong>en</strong> 2008. La faiblesse<strong>de</strong>s p<strong>en</strong>sions pourraitaccroître ce pourc<strong>en</strong>tage… <strong>en</strong>même temps que le chômage<strong>de</strong>s jeunes.12 CONNEXIONS _ août/septembre 2009


27/08/08 ■Ferroviaire : la SNCF <strong>en</strong>perte <strong>de</strong> vitesseLe groupe, victime <strong>de</strong> lacrise économique et <strong>de</strong> sespropres faiblesses structurellesconnaît un déficitimportant <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 500millions d’euros. Le secteurle plus touché est le fret,responsable à lui seul <strong>de</strong>323 millions d’euros <strong>de</strong>pertes avec un chiffre d’affaires reculant <strong>de</strong> 250 millions d’euros.Les autres composantes du groupe telles que SNCF Geodis regroupantle transport routier et la logistique sont dans une situationcritique égalem<strong>en</strong>t avec une perte opérationnelle <strong>de</strong> 61 millionsd’euros pour un chiffre d’affaires <strong>en</strong> baisse <strong>de</strong> 15,6%. La brancheSNCF Voyages souffre aussi avec <strong>de</strong>s TGV qui rapport<strong>en</strong>t moins. Sile chiffre d’affaires <strong>de</strong> la branche SNCF Proximités a progressé <strong>de</strong>2,3 %, grâce à l’augm<strong>en</strong>tation <strong>de</strong>s prestations v<strong>en</strong>dues aux régions,sa r<strong>en</strong>tabilité a chuté <strong>de</strong> 58 % <strong>en</strong> raison d’une fréqu<strong>en</strong>tation insuffisante.Enfin SNCF Infra qui <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>t le réseau ferré pour lecompte <strong>de</strong> RFF a aussi creusé sa perte opérationnelle.Taxe carbone : les foyersmo<strong>de</strong>stes à contributionLe rapport du groupe d’experts chargé <strong>de</strong> réfléchir à l’instaurationd’une fiscalité <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale propose la mise<strong>en</strong> place d’une taxe carbone : une taxe ajoutée au prix <strong>de</strong>v<strong>en</strong>te <strong>de</strong> produits ou <strong>de</strong> services <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> la quantité<strong>de</strong> gaz à effets <strong>de</strong> serre, comme le CO2, émis lors <strong>de</strong>leur utilisation. Elle doit toucher notamm<strong>en</strong>t les carburantsfossiles (ess<strong>en</strong>ce, gaz, charbon). Le rapport préconiseun taux <strong>de</strong> base à 32€ la tonne <strong>en</strong> 2010 (pouvant atteindre100€ <strong>en</strong> 2030). Moitié moins, dit la ministre <strong>de</strong>sFinances voulant rassurer les citoy<strong>en</strong>s, affirmant que cettecontribution « énergie-climat » sera redistribuée. Pourrat-elleêtre introduite sans une refonte d’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong> la fiscalité,sachant l’injustice pot<strong>en</strong>tielle d’une telle taxe ? Eneffet, le rapport sou<strong>ligne</strong> que les populations concernéespar cette taxe sont celles <strong>de</strong>s zones rurales qui utilis<strong>en</strong>t leplus leur véhicule individuel, les ménages dont les équipem<strong>en</strong>ts<strong>de</strong> leur logem<strong>en</strong>t sont polluants et les foyers auxrev<strong>en</strong>us les plus mo<strong>de</strong>stes.L’investissem<strong>en</strong>t manufacturier<strong>en</strong> chute libreLes estimations effectuées par l’Observatoire <strong>de</strong> l’investissem<strong>en</strong>tannonc<strong>en</strong>t une chute <strong>de</strong> l’investissem<strong>en</strong>t dans l’industrie<strong>de</strong> 23% <strong>en</strong> 2009. La dégradation touche notamm<strong>en</strong>t lessecteurs <strong>de</strong>s bi<strong>en</strong>s d’équipem<strong>en</strong>t (- 9%), et <strong>de</strong>s bi<strong>en</strong>s intermédiaires(- 33%). L’industrie automobile prévoit une chute<strong>de</strong> 18%, tout <strong>en</strong> annonçant une hausse à v<strong>en</strong>ir suite aux mesuresdu plan <strong>de</strong> relance telles que la prime à la casse. Au total,la perte nette est <strong>de</strong> 55 021 emplois.>21/08/09>08/07/09>Retour surl’info05/08/09 ■ L31/08/09 ■Plan <strong>de</strong> relance :où <strong>en</strong> est-on côté <strong>en</strong>treprises ?Ami-année 2009,Patrick Devedjianannonçait que 13,4 milliardsd’euros sur les26 milliards annoncéspar le gouvernem<strong>en</strong>tau titre du plan <strong>de</strong>relance étai<strong>en</strong>t d’ores et déjà injectés dans l’économie. L’objectif affichépar le gouvernem<strong>en</strong>t est <strong>de</strong> réaliser fin 2009 les trois quarts <strong>de</strong>sdép<strong>en</strong>ses programmées sur <strong>de</strong>ux ans. 550 chantiers aurai<strong>en</strong>t été<strong>en</strong>gagés à la mi-août sur les 1 000 qui ont été définis. Mais la moitié<strong>de</strong>s 13,4 Md€ dép<strong>en</strong>sés constitue un souti<strong>en</strong> à la trésorerie <strong>de</strong>s<strong>en</strong>treprises via les remboursem<strong>en</strong>ts anticipés d'impôts, qui représ<strong>en</strong>tai<strong>en</strong>t6,8 milliards d’euros, seuls 3,7 Md€ étant dédiés à ceschantiers. Quant aux 8,3 milliards d’euros programmés pour lesinfrastructures, les équipem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> déf<strong>en</strong>se, l’immobilier et lesinvestissem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong>s <strong>en</strong>treprises publiques, seul 1,2 aurait été misà disposition à mi-année. 526 millions concern<strong>en</strong>t ces <strong>de</strong>rnièressur un total <strong>de</strong> 4,1 Md€ <strong>de</strong> dép<strong>en</strong>ses : 365 M€ pour EDF, 108 M€pour la SNCF, 41 M€ pour la <strong>RATP</strong>, 12 M€ pour La Poste. PatrickDevedjian, ministre <strong>de</strong> la Relance, a indiqué le 26 août que ces<strong>en</strong>treprises s’étai<strong>en</strong>t acquittées d’1,2 milliard d'euros - soit <strong>en</strong>viron30 % du total - auprès <strong>de</strong>s prestataires chargés <strong>de</strong> réaliser cestravaux d'infrastructures. Dans le détail, la SNCF aurait déjà régléla moitié <strong>de</strong>s montants sur lesquels elle s’est <strong>en</strong>gagée (150 millionsd'euros sur 300), EDF et la <strong>RATP</strong> <strong>en</strong>viron un tiers (soit respectivem<strong>en</strong>t865 et 148 millions d'euros), GDF Suez et La Poste moins <strong>de</strong>10 % <strong>de</strong> leur <strong>en</strong>veloppe (soit 16 et 53 millions d'euros). ■Le schéma directeur d’accessibilitéadopté par le STIFe schéma directeur d’accessibilitéadopté le 8 juillet <strong>de</strong>rnier par le STIFprévoit <strong>de</strong> constituer un réseau <strong>de</strong> 258gares accessibles d’ici 2018, sur les 266 initialem<strong>en</strong>tdéfinies (les 9 gares restantesétant frappées d’impossibilité technique).En raison du cal<strong>en</strong>drier <strong>de</strong> r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t<strong>de</strong>s matériels roulants, l’accessibilité nepourra d’ici 2015 être effective sur certaines<strong>ligne</strong>s du réseau ferré qu’avec une assistance<strong>en</strong> gare pour les usagers <strong>en</strong> fauteuil roulant. Soit un total <strong>de</strong> 143gares qui rest<strong>en</strong>t à aménager à l’horizon 2018, pour un coûtestimé à 1,472 milliard d’euros. L’autorité organisatrice s’<strong>en</strong>gageà pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> charge la moitié <strong>de</strong> ce financem<strong>en</strong>t et <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d quela SNCF et RFF s’acquitt<strong>en</strong>t du sol<strong>de</strong>. Concernant le réseau <strong>de</strong>surface, le STIF s’<strong>en</strong>gage à contribuer à hauteur <strong>de</strong> 100 M€ àl’achèvem<strong>en</strong>t, d’ici 2015, <strong>de</strong> la mise <strong>en</strong> accessibilité <strong>de</strong>s <strong>ligne</strong>s <strong>de</strong>Paris et petite couronne et <strong>de</strong> 450 <strong>ligne</strong>s <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> couronne,pr<strong>en</strong>ant à son compte le coût <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s et la moitié <strong>de</strong>s travauxsur les points d’arrêt qui relèv<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s collectivités locales. Les<strong>ligne</strong>s concernées <strong>en</strong> gran<strong>de</strong> couronne seront définies, dans lecadre <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> type 2 conclus <strong>en</strong>tre les transporteurs et lescollectivités, <strong>en</strong>tre 2009 et 2010. ■CONNEXIONS _ août/septembre 2009 13


[R e p è re s]Les autobus hybri<strong>de</strong>sDevant une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> croissante <strong>de</strong> mobilité et face à une raréfaction <strong>de</strong>s ressources naturelles,les transports urbains se doiv<strong>en</strong>t d’innover. Soucieux d’avancer dans <strong>de</strong>s solutions<strong>de</strong> mobilité durable, les autorités publiques au premier rang <strong>de</strong>squelles, l’Europe, <strong>en</strong>courag<strong>en</strong>t<strong>de</strong>puis 20 ans les investissem<strong>en</strong>ts dans les « énergies propres ». Après la promotion<strong>de</strong>s véhicules GPL, puis <strong>de</strong>s biocarburants, une nouvelle page semble toute prête <strong>de</strong> s’ouvrirpour les véhicules hybri<strong>de</strong>s.Si la contribution <strong>de</strong>s transportsurbains au réchauffem<strong>en</strong>tclimatique peut paraîtrelimitée au regard du transportdans son <strong>en</strong>semble 1 et <strong>de</strong>s autressecteurs d’activité émetteurs <strong>de</strong>gaz à effet <strong>de</strong> serre (c<strong>en</strong>trales énergétiques,industries, bâtim<strong>en</strong>t,agriculture…), la responsabilitédu secteur <strong>de</strong>meure <strong>en</strong>gagée dansla production d’un service <strong>de</strong>qualité respectueux au possible<strong>de</strong> l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t. L’image <strong>de</strong>marque <strong>de</strong>s transports <strong>en</strong> commun<strong>en</strong> est dép<strong>en</strong>dante et <strong>de</strong>rrièreelle, celles <strong>de</strong>s opérateurs,<strong>de</strong>s autorités organisatrices délégataireset du service public. Larecherche <strong>de</strong> performance <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taleconc<strong>en</strong>tre aujourd’huiles efforts d’innovation« Selon les constructeurs, le bus hybri<strong>de</strong>permettrait <strong>de</strong> réduire la consommation <strong>de</strong>carburant <strong>de</strong> 15 à 25%. »du secteur. Dans un contextemarqué par une plus dure compétitionéconomique, elle revêtune importance stratégique. Ainsila <strong>RATP</strong>, <strong>en</strong>gagée <strong>de</strong>puis 1998dans un programme <strong>de</strong> rechercheet d’expérim<strong>en</strong>tations <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales,inscrit aujourd’huitoute innovation dans une stratégie<strong>de</strong> développem<strong>en</strong>t durable. Ala suite <strong>de</strong>s expéri<strong>en</strong>ces m<strong>en</strong>éessur les véhicules GPL (gaz <strong>de</strong> pétroleliquéfiés) et GNV (gaz naturelvéhicule) et sur l’utilisation<strong>de</strong> biocarburant, l’<strong>en</strong>treprise testaitau printemps 2009 un nouveaubus hybri<strong>de</strong>. Point sur cett<strong>en</strong>ouvelle technologie et retourd’expéri<strong>en</strong>ce.Vers unerupturetechnologiqueEspoirs d’hier, les véhicules à gaz(GPL et GNV) ont déçu. Un bilanréalisé <strong>en</strong> 2007 par l’IAURIF 2pointait la régression <strong>de</strong> leur performanceéconomique et <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taleà mesure dudéveloppem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s nouvellesnormes euros et <strong>de</strong> l’utilisation<strong>de</strong>s filtres à particules pour lesmotorisations diesel (cf. graphique).Ne contribuant pas oupeu à la réduction <strong>de</strong>s émissions<strong>de</strong> CO2 (<strong>en</strong> particulier pour leGPL), le surcoût <strong>de</strong> 20% à l’achat<strong>de</strong> ces véhicules et les contraintesd’exploitation supplém<strong>en</strong>tairesassociées <strong>en</strong> matière <strong>de</strong> sécurité,ont limité au fil du temps leur intérêt.Loin <strong>de</strong> faire l’unanimité ausein <strong>de</strong> l’Union Europé<strong>en</strong>ne, lapromotion <strong>de</strong>s biocarburantssemble à son tour <strong>en</strong> perte <strong>de</strong> vitesse.M<strong>en</strong>açant les équilibres alim<strong>en</strong>taireset la biodiversité, laproduction agricole <strong>de</strong> biocarburants<strong>de</strong> première génération n’estplus <strong>en</strong>couragée tandis que sepoursuiv<strong>en</strong>t les recherches et lesétu<strong>de</strong>s pour les biocarburants dits<strong>de</strong> secon<strong>de</strong> génération, plus respectueux<strong>de</strong> l’écosystème. Le paqueténergie-climat adopté <strong>en</strong>décembre 2008 a infléchi les objectifsd’utilisation <strong>de</strong> biocarburantsformulés initialem<strong>en</strong>t par laCommission europé<strong>en</strong>ne <strong>en</strong> proposantdésormais que 10% <strong>de</strong>l’énergie utilisée dans les transportssoi<strong>en</strong>t issus d’énergie r<strong>en</strong>ouvelable(et non plus <strong>de</strong>biocarburants). Les sourcesd’énergie comme l’hydrogène oul’électricité pourrai<strong>en</strong>t ainsi êtrecomptabilisées dans l’objectif. Al’heure actuelle, ces technologies<strong>en</strong>core <strong>en</strong> phase d’expérim<strong>en</strong>tation,rest<strong>en</strong>t d’un coût élevé pourComposition <strong>de</strong> la flotte bus<strong>RATP</strong> selon les technologieset les normes euros(au 1 er janvier 2009)Electrique 12 0,3%GPL 24 0,6%GNV 53 1,3%GNV (Euro 3) 37 0,9%Diester (Euro 1) + FAP 37 0,9%Diester (Euro 3) + FAP 263 6,3%Diester (Euro 4) 4 0,1%Diester (Euro 5) 5 0,1%Bus Euro 3 sans FAP 468 11,2%Bus Euro 4 sans FAP 131 3,1%Bus Euro 5 et EEVsans FAP432 10,3%Diesel + FAP 2715 64,9%Source : <strong>RATP</strong>,FAP : Filtre à particules / EEV : Enhanced <strong>en</strong>vironm<strong>en</strong>tallyfri<strong>en</strong>dly vehicles (véhicules plus respectueux <strong>de</strong>l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t)14 CONNEXIONS _ août/septembre 2009


un r<strong>en</strong><strong>de</strong>m<strong>en</strong>t et une autonomie<strong>de</strong> marche qui ne parvi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t àégaler les véhicules diesels classiques.La production <strong>de</strong> véhiculesélectriques se limite ainsiaux véhicules <strong>de</strong> petits gabaritscompte t<strong>en</strong>u <strong>de</strong> la faible autonomie<strong>de</strong>s batteries et <strong>de</strong> leur coût.L’utilisation <strong>de</strong> minibus électriquesnécessite <strong>de</strong> surcroît ou<strong>de</strong>s aménagem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> voiries(installation <strong>de</strong> charge rapi<strong>de</strong>) oule remplacem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la batteriep<strong>en</strong>dant l’exploitation et n’est aujourd’huiviable que sur <strong>de</strong> petitsparcours (<strong>de</strong>ssertes <strong>de</strong> quartier).Dans l’att<strong>en</strong>te d’une rupturetechnologique dans le domaine<strong>de</strong>s batteries ou <strong>de</strong> la motorisation(pile à combustible), la solutionintermédiaire du bus hybri<strong>de</strong>diesel/électrique <strong>de</strong>vrait ainsi sedévelopper.L’hybri<strong>de</strong> :état <strong>de</strong>s lieuxLe bus hybri<strong>de</strong> est un véhicule àmoteur thermique dont le r<strong>en</strong><strong>de</strong>m<strong>en</strong>test amélioré par un moteurélectrique. Une partie <strong>de</strong> l’énergie<strong>de</strong> freinage est récupéréepour recharger la batterie électrique.Equipé du système Stop& Start, 3le moteur est coupé <strong>en</strong>cas d’immobilité limitant ainsi laconsommation inutile <strong>de</strong> carburant.Selon les constructeurs, le bushybri<strong>de</strong> permettrait <strong>de</strong> réduire laconsommation <strong>de</strong> carburant <strong>de</strong>15 à 25% (- 20 à 25% <strong>de</strong> rejets <strong>de</strong>CO2) par rapport aux modèlesdiesels actuels. Le moteur thermiquepeut par ailleurs êtreéquipé d’un filtre à particules ouêtre alim<strong>en</strong>té <strong>en</strong> biocarburant.Mais ces avancées affichées <strong>en</strong>terme <strong>de</strong> consommation énergétiqueont un prix : un surcoûtd’<strong>en</strong>viron 100K€ à l’achat (coûtfixe quel que soit le modèle duvéhicule), soit <strong>en</strong>tre 30 et 50% <strong>de</strong>plus qu’un modèle classique suivantla gamme. Les composantspropres à l’hybridation (batterie,surcapacités) prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>tles inconvéni<strong>en</strong>ts d’êtrelourds et <strong>de</strong> courte durée <strong>de</strong> vie<strong>en</strong>traînant <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> maint<strong>en</strong>anceimportants. L’évolution duprix du pétrole et les gains économiques<strong>en</strong>g<strong>en</strong>drés par uneproduction à gran<strong>de</strong> échelleseront ainsi les principaux facteurs<strong>de</strong> viabilité économique<strong>de</strong>s bus hybri<strong>de</strong>s à moy<strong>en</strong> terme.L’application <strong>de</strong> la nouvelle directiveeuropé<strong>en</strong>ne « Véhicules propres» (cf. <strong>en</strong>cadré) pourrait inciterau développem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> ces nouvellestechnologies <strong>en</strong> obligeantles acheteurs à raisonner lors <strong>de</strong>sappels d’offres d’autobus <strong>en</strong> coûtscomplets sur toute la durée <strong>de</strong> viedu véhicule (incluant les dép<strong>en</strong>ses<strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> carburants etle coût <strong>de</strong>s émissions polluantes).Retourd’expéri<strong>en</strong>ce<strong>de</strong> la <strong>RATP</strong>Au printemps 2009, la <strong>RATP</strong> atesté <strong>en</strong> exploitation simulée(sans voyageur mais lesté) un prototypehybri<strong>de</strong> prêté par leconstructeur MAN sur quatre<strong>ligne</strong>s (21, 91, 147 et TVM) <strong>de</strong>caractéristiques différ<strong>en</strong>tes (circulationurbaine, <strong>ligne</strong> <strong>de</strong> banlieue,<strong>ligne</strong> parisi<strong>en</strong>ne <strong>en</strong> site proprepartiel, site propre intégral etcontraintes <strong>de</strong> relief sur le TVM).Différ<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts ont pu<strong>en</strong> être tirés. Les résultats <strong>en</strong>terme <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> carburantont été <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 10 à15%, soit un niveau plus faibleque les taux annoncés. Le profil<strong>de</strong> la <strong>ligne</strong> prédétermine l’efficacitédu bus hybri<strong>de</strong> avec unecapacité <strong>de</strong> stockage d’énergier<strong>en</strong>forcée sur les <strong>ligne</strong>s urbainesdures et les <strong>ligne</strong>s avec relief <strong>en</strong>raison <strong>de</strong>s nombreuses phases <strong>de</strong>freinage. Le départem<strong>en</strong>t MRBestime « qu’il ne sera possible <strong>de</strong>conclure sur la viabilité économique<strong>de</strong> la filière qu’<strong>en</strong> testant<strong>de</strong>s véhicules proches <strong>de</strong>série et sur une plus gran<strong>de</strong>pério<strong>de</strong> d’essai, à l’instar <strong>de</strong> ceque fait le réseau <strong>de</strong> Londres »(Test d’une soixantaine <strong>de</strong>véhicules d’origines diverses).L’<strong>en</strong>treprise <strong>de</strong>vrait lancer d’icila fin <strong>de</strong> l’année un appel d’offressur une cinquantaine <strong>de</strong> bus(2 ou 3 <strong>ligne</strong>s serai<strong>en</strong>t équipées)afin <strong>de</strong> tester <strong>en</strong> gran<strong>de</strong>ur réellela qualité <strong>de</strong>s véhicules prés<strong>en</strong>tssur le marché (Iribus, Man,Evolution <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre(<strong>en</strong> équival<strong>en</strong>ce CO2)E m i ss i o n s ( e n é q .C O / k m )2000180014001200100080060040020001 898 1 898Source : IAURIF, 20071 4201 502Diesel Euro 1Diesel Euro 1 + FAPDiesel Euro 2Diesel Euro 2 + FAPDiesel Euro 2 + B 30Diesel Euro 2 + B 30 + FAPDiesel Euro 3Diesel Euro 3 + FAPEvobus, Solaris, Volvo…).Soucieuse <strong>de</strong> ne tomber ni dans lephénomène <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>, ni dansl’excès <strong>de</strong> prud<strong>en</strong>ce, la <strong>RATP</strong>souhaite ainsi inciter les constructeursà développer leur offreindustrielle davantage tournéeaujourd’hui - compte t<strong>en</strong>u <strong>de</strong> leurpoids économique - vers lesbesoins du secteur <strong>de</strong>s poids lourdspour lequel l’hybridation a peud’intérêt. Du fait <strong>de</strong> la taille relativem<strong>en</strong>tlimitée du marché <strong>de</strong>sautobus (<strong>en</strong>viron 10 000 nouveauxbus par an <strong>en</strong> Europe), lesmotoristes sont <strong>en</strong> effet peu<strong>en</strong>couragés à créer une chaîne<strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> motopropulseurshybri<strong>de</strong>s <strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce <strong>de</strong>comman<strong>de</strong>s spécifiques (investissem<strong>en</strong>tslourds). Or l’expéri<strong>en</strong>ceparfois malheureuse <strong>de</strong>s AOT et<strong>de</strong>s opérateurs <strong>de</strong> transporturbain avec les véhicules GPL lespouss<strong>en</strong>t pour l’heure, à un certainatt<strong>en</strong>tisme. En fin <strong>de</strong> phased’expérim<strong>en</strong>tation, les constructeursviserai<strong>en</strong>t aujourd’hui unlancem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> série et une commercialisation<strong>en</strong> 2010-11. LeDirective du 23 avril 2009« Véhicules propres »contexte actuel <strong>de</strong> crise économiquepourrait toutefois retar<strong>de</strong>r<strong>en</strong>core le processus industriel.A terme, le bus à technologiehybri<strong>de</strong> pourrait, à conditiond’<strong>en</strong> accepter aujourd’hui leprix, s’imposer progressivem<strong>en</strong>tdans les standards <strong>de</strong> production.Cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> transitionvers le tout électrique permettraitainsi d’accompagner <strong>en</strong>douceur sur la durée <strong>de</strong> vie d’unautobus (quinze ans), l’évolution<strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong>s qualificationsdu personnel <strong>de</strong> maint<strong>en</strong>ance.(Sophie Raffort](1) L’A<strong>de</strong>me estimait <strong>en</strong> 2006 la part <strong>de</strong>s émissions<strong>de</strong>s bus francili<strong>en</strong>s au sein du transportroutier à <strong>en</strong>viron 2,2% <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong>carburants routiers et <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> CO2 <strong>en</strong>Ile-<strong>de</strong>-France.(2) Les bus propres et économes <strong>en</strong> Ile-<strong>de</strong>-France ;Institut <strong>de</strong> l’Aménagem<strong>en</strong>t et <strong>de</strong> l’Urbanismed’Ile-<strong>de</strong>-France ; 2007(3) Système créé et commercialisé par Fiat dansles années 1980, il a été développé <strong>en</strong>suite parCitroën <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec Valeo avec commepremier modèle commercialisé, la Citroën C3.« La directive oblige les pouvoirs adjudicateurs, les <strong>en</strong>tités adjudicatrices ainsi quecertains opérateurs à t<strong>en</strong>ir compte, lors <strong>de</strong> l’achat <strong>de</strong> véhicules <strong>de</strong> transport routier,<strong>de</strong>s incid<strong>en</strong>ces énergétiques et <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales qu’ont ces véhicules tout au long<strong>de</strong> leur cycle <strong>de</strong> vie, y compris la consommation d’énergie et les émissions <strong>de</strong> CO 2 et<strong>de</strong> certains polluants, afin <strong>de</strong> promouvoir et stimuler le marché <strong>de</strong>s véhicules <strong>de</strong>transport routier propres et économes <strong>en</strong> énergie et d’augm<strong>en</strong>ter la contribution dusecteur <strong>de</strong>s transports aux politiques m<strong>en</strong>ées par la Communauté dans le domaine <strong>de</strong>l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, du climat et <strong>de</strong> l’énergie ».La date limite <strong>de</strong> transposition <strong>de</strong> cette directive pour les Etats membres est fixée au4 décembre 2010. La <strong>RATP</strong> a décidé d’appliquer par anticipation cette directive <strong>en</strong>intégrant les critères d’émission <strong>de</strong> CO2 et <strong>de</strong> polluants dans ses critères techniquesd’achat, qui comportai<strong>en</strong>t <strong>de</strong>puis plusieurs années le coût <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> carburant(intégré à la note financière).Source : Commission europé<strong>en</strong>ne, <strong>RATP</strong>.1 117 1 1141 591 1 6151 129 1 1401 873Diesel Euro 3 + B 30Diesel Euro 3 + B 30 + FAPGPL Euro 21 6611 542GNV Euro 2GNV Euro 3CONNEXIONS _ août/septembre 2009 15


[N o t re s é l e c t i o n]KiosqueAu chevet <strong>de</strong>la santéLes auteurs adopt<strong>en</strong>t un point<strong>de</strong> vue résolum<strong>en</strong>t critiquesur l’évolution du système <strong>de</strong>soins Français. Ils jug<strong>en</strong>t <strong>en</strong>effet que les décisions successivesprises par les pouvoirspublics pour conserver un système<strong>de</strong> soins reconnu internationalem<strong>en</strong>tne font qu’éro<strong>de</strong>rson efficacité. Ainsi, le Hautconseil pour l’av<strong>en</strong>ir <strong>de</strong> l’assurancemaladie préconise-t-il, afin <strong>de</strong> remédier aux difficultés <strong>de</strong> financem<strong>en</strong>t<strong>de</strong> la Sécurité sociale, <strong>de</strong> transférer une partie <strong>de</strong>la couverture maladie vers les assurances complém<strong>en</strong>taires. Or,soulign<strong>en</strong>t les auteurs, l’égalité d’accès aux soins pâtit <strong>de</strong> cesori<strong>en</strong>tations. Car la part du rev<strong>en</strong>u consacrée à l’achat d’unecomplém<strong>en</strong>taire (hors contrat <strong>de</strong> groupe) va <strong>de</strong> 2,9 % pour lesménages les plus aisés à 10,3 % pour les plus mo<strong>de</strong>stes. Et14,4 % <strong>de</strong>s ménages à bas rev<strong>en</strong>u n’ont pas d’assurance complém<strong>en</strong>taire,ce qui conduit un tiers d’<strong>en</strong>tre eux à r<strong>en</strong>oncer à certainssoins. Ils critiqu<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t le choix d’adopter <strong>en</strong> Franceune régulation du système <strong>de</strong> santé par la « responsabilisation »du pati<strong>en</strong>t, soulignant l’abs<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> remise <strong>en</strong> cause du paiem<strong>en</strong>tà l’acte, l’importance croissante <strong>de</strong>s dépassem<strong>en</strong>ts d’honoraireset les dysfonctionnem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> soins. Lesauteurs s’interrog<strong>en</strong>t par ailleurs sur la pertin<strong>en</strong>ce <strong>de</strong>s dispositifsadoptés pour t<strong>en</strong>ter d’<strong>en</strong>rayer cette t<strong>en</strong>dance, comme lacouverture maladie universelle complém<strong>en</strong>taire (CMUC) ou letraitem<strong>en</strong>t spécifique <strong>de</strong>s affections <strong>de</strong> longue durée (ALD) qui,<strong>en</strong> allant dans le s<strong>en</strong>s d’une assurance à <strong>de</strong>ux vitesses, fragilis<strong>en</strong>tla légitimité du système et <strong>en</strong> m<strong>en</strong>ac<strong>en</strong>t la pér<strong>en</strong>nité. Entrediagnostic et pistes <strong>de</strong> réformes, ils préconis<strong>en</strong>t d’<strong>en</strong>gager auplus vite une nouvelle régulation du système <strong>de</strong> santé. ■CollectifEditions La Découverte, revue « Regards croisés sur l’économie » n°5Avril 2009 [12,50 €]Vous souhaitez consulterou emprunter un livre ?Contactez notre service économiqueà par téléphone au 01 58 78 93 90à ou par mail serv.eco@ce.ratp.frRetrouvez les articles <strong>de</strong> Connexionset toutes les informationséconomiques et sociales sur :www.ce.ratp.frrubrique « la vie <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>treprise »La montée <strong>de</strong>sincertitu<strong>de</strong>sRev<strong>en</strong>ant sur les gran<strong>de</strong>s mutations qu’aconnues le travail au 20ème siècle et leursimplications sociales, Robert Castel réinterrogel’effritem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la société salarialedont il décrivait l’émerg<strong>en</strong>ce dans« Les métamorphoses <strong>de</strong> la question sociale» (1995). « L’insécurité sociale »(2003) mènera-t-elle à <strong>de</strong> nouvelles régulations, à l’heure où l’Etatsocial est <strong>en</strong> crise ? Jugeant que la capacité <strong>de</strong> notre société à sortir<strong>de</strong> la crise <strong>en</strong> dép<strong>en</strong>d, l’auteur interroge l’av<strong>en</strong>ir. Il place, tout aulong <strong>de</strong> cet ouvrage, ses questionnem<strong>en</strong>ts dans une perspective historique.Sans y apporter <strong>de</strong> réponse, il met <strong>en</strong> perspective les évolutionsréc<strong>en</strong>tes <strong>de</strong> la relation salariale et livre une clé d'analyse <strong>de</strong>ces transformations. ■Robert CastelEd. du seuil, coll. « La couleur <strong>de</strong>s idées » Mars 2009 [23 €]L’aménagem<strong>en</strong>t duterritoire <strong>en</strong> imagesAprès s’être attachés à analyser « Lesgrands textes <strong>de</strong> l’aménagem<strong>en</strong>t du territoireet <strong>de</strong> la déc<strong>en</strong>tralisation » (2003),les <strong>de</strong>ux auteurs tâch<strong>en</strong>t aujourd’hui<strong>de</strong> mettre <strong>en</strong> images leur objet à traversl’histoire. Richem<strong>en</strong>t illustré,leur ouvrage couvre plus <strong>de</strong> cinq siècles, <strong>de</strong>s débuts <strong>de</strong> lacartographie mo<strong>de</strong>rne au 16 ème siècle à la création <strong>de</strong> laDATAR, <strong>de</strong>v<strong>en</strong>ue DIACT. De la simple représ<strong>en</strong>tation visuelledu territoire à la production d’images <strong>en</strong> vue d’organiseret <strong>de</strong> légitimer l’action publique, ils montr<strong>en</strong>t ques’est développée, <strong>en</strong> constant équilibre <strong>en</strong>tre expertise etpolitique, une véritable iconographie <strong>de</strong> l’aménagem<strong>en</strong>t duterritoire. ■Christel Alvergne, Pierre MussoEditions La docum<strong>en</strong>tation Française, mars 2009 [37 €]Vers une mobilitédurable <strong>en</strong> EuropeCe Cahier <strong>de</strong> l’Institut d’aménagem<strong>en</strong>t etd’urbanisme d’Ile-<strong>de</strong>-France se p<strong>en</strong>chesur la problématique <strong>de</strong>s transportsfrancili<strong>en</strong>s. Toujours agrém<strong>en</strong>té <strong>de</strong> multiplescas <strong>de</strong> figure permettant la comparaison,il met à contribution, à traversarticles et interviews, divers acteurs etdéci<strong>de</strong>urs du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s transports et <strong>de</strong> l’aménagem<strong>en</strong>t du territoire.Il sou<strong>ligne</strong> ce faisant les nouveaux défis auxquels sontconfrontés les pouvoirs publics, afin d’accompagner et d’infléchirles transformations <strong>de</strong> la mobilité, et s’attache à décrire les premièresréponses qui y sont apportées. ■CollectifIAU Ile-<strong>de</strong>-France, Cahiers <strong>de</strong> l’IAU Ile-<strong>de</strong>-France,mars 2009 [36 €]16 CONNEXIONS _ août/septembre 2009

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