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bulletin communal. - Ville de Bruxelles

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R É S I D E N C E R O Y A L E .COMMUNE DE LAEKEN.BULLETINCOMMUNAL.ANNÉE 1880.BRUXELLESIMPRIMERIE DE V E JULIEN BAERTSOEN , GRAND'PLAGE , 51880


If» i. ANNÉE 1880. MARDI 27 JANVIER.X P f c x b s i X J D ^ X W G E XTL. G» "V A . ES .COMMUNE DE LAEKEN.«)»;(KBULLETINCOMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M M EV E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : 4 francs par an.CONSEIL C O M M U N A L .Séance du 27 janvier 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIEE.Conseil <strong>communal</strong>. — Procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 23 décembre 1879. — Approbation,4.Communications :A. Conseil <strong>communal</strong>. — Nouvelle réclamation contre M. Fransman à propos <strong>de</strong>sconditions d'éligibilité. — Ordre du jour motivé, 5;B. Digue oriei taie du canal <strong>de</strong> Wiilebmeck. — Défense par la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>d'y circuler. — Protestation du Collège à M. le Mii.istre <strong>de</strong> l'intérieur, t>;C. Expropriation <strong>de</strong> la propriété <strong>de</strong> M. Lacambre pour l'ouverture du prolongement<strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> Tour-et-Taxis. — Action intentée par M. Boulanger. —Jugements et arrêt favorables à la Commune, 7 ;D. Caisse <strong>communal</strong>e. — Résultat e la vérification trimestrielle, 8.Eglise <strong>de</strong> Notre-Dame. — Budget <strong>de</strong> 1880. — Avis défavorable <strong>de</strong> la, Section <strong>de</strong>sfinaaot-s. — Décision conforme, 8.Eglise <strong>de</strong> Saint-Eoch. — Budget <strong>de</strong> 1880. — Avis favorable <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>sfinances. — Adoption <strong>de</strong>s conclusions, 10.Eglises <strong>de</strong> Notre-Dame et <strong>de</strong> Sâint-Roch. — Cautionnements <strong>de</strong>s trésoriers. —Avis, 10.Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Compte <strong>de</strong> 1878. — Avis favorable <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>sfinances. — Décision conforme, 12.Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. - Budget <strong>de</strong> 1880. — Avis <strong>de</strong>s Sections <strong>de</strong> la bienfaisanceet <strong>de</strong>s finances, 12.Taxes <strong>communal</strong>es. — Bôies divers <strong>de</strong> 1S79. — Approbation provisoire, 12.Travaux d'.ssainissement effectuée en 1878 et 1879. — Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>s à l'Etatet à la Province, 13.Secours en cas d'incendie. - - Abonnement au service <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>. —Augmentation du prix. — Renvoi aux Sections <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong> police, 13.


Taxe sur les bâtisses. — Classification <strong>de</strong>s rues pour l'application en 1880, 15.Taxe sur les bâtisses. — Disposition nouvelle, 15.Taxe sur les embranchements d'égout. — Renouvellement, 17.Taxe sur les caves sous trottoirs et sur les ouvertures y donnant accès. — Renouvellement,19.Senne. — Corruption <strong>de</strong>s eaux. — Liste <strong>de</strong>s établissements insalubres pour 1880. —Propositions du Commissaire surveillant. — Adoption, 20.Voies publiques. — Suppression d'une partie <strong>de</strong> la rue Pantens et rétablissement <strong>de</strong>l'ancien tracé à 12 mètres sur le territoire <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean. — Ouvertured'une enquête et renvoi à la Section <strong>de</strong>s travaux, 20.Ecole moyenne <strong>de</strong> garçons. — Règlement d'ordre intérieur. — Modifications, 21.Ecole primaire n° V rue du Sport. — Construction. — Plans, <strong>de</strong>vis, cahier <strong>de</strong>scharges. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux. — Ajourné, 21.Ecole primaire supérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles. — Heure <strong>de</strong>s cours d'anglais et d'alleman<strong>de</strong>t <strong>de</strong>voirs à domicile. — Interpellation <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten. — Réponse <strong>de</strong>M. l'échevin De Schryver, 21.Ecoles primaires n 09II et IV. — Habitation <strong>de</strong>s instituteurs. — Interpellation <strong>de</strong>M. Van<strong>de</strong>rgeten. — Réponse <strong>de</strong> M. l'Echevin De Schryver, 25.Cimetière. — Revision et codification <strong>de</strong>s règlements <strong>de</strong> police. — Tarifs divers. —Réorganisation du personnel. — Avis <strong>de</strong> la Section du contentieux. — Adoption<strong>de</strong>s conclusions favorables, 26.Comité secret, 35.La séance est ouverte à huit heures du soir.Sont présents : MM. Bockstael, bourgmestre; De Schryver,Fransman, échevins; Steyls, Torsin, DeBauche, Claessens, Luycx,Van<strong>de</strong>rgeten, Cauchie, conseillers; Emile Hellebaut, secrétaire<strong>communal</strong>.Sont absents : MM. Van Santen et Lepage,conseillers.M. Gellens, conseiller, <strong>de</strong>vant s'absenter du pays, prie l'assemblée<strong>de</strong> l'excuser.M. LE SECRÉTAIRE donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séancedu 23 décembre 1879.M. LE BOURGMESTRE. Deman<strong>de</strong>-t-on la parole sur la rédactiondu procès-verbal?M. VANDERGETEN. Je ne vois pas que le procès-verbal fasse mention<strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong> traitement.Où les conseillers peuvent-ils se renseigner sur ces augmentations?M. LE BOURGMESTRE. Il est joint au procès-verbal un état renseignantles augmentations.M. VANDERGETEN. Ne pourrions-nous en recevoir communication?M. LE BOURGMESTRE. MM. les conseillers peuvent toujours venirconsulter les procès-verbaux à la Maison <strong>communal</strong>e.


M. VANDERGETEN. Si je fais cette observation, c'est parce quedans une conversation que nous avons eue ensemble, vous m'avezparlé <strong>de</strong> certains membres du personnel <strong>de</strong>s bureaux dont le traitementn'aurait pas été augmenté. Or j'ai appris <strong>de</strong>puis que cespersonnes avaient obtenu une augmentation.L'affaire n'est pas importante, mais cela pourrait donner lieu à<strong>de</strong>s abus.M. LE BOURGMESTRE. Je ne me souviens pas <strong>de</strong> la conversationà laquelle vous laites allusion. Dans tous les cas, vous pourrezprendre connaissance du tableau joint au procès-verbal.M. VANDERGETEN. Quand le procès-verbal sera-t-il à la disposition<strong>de</strong>s conseillers?M. LE BOURGMESTRE. Dès <strong>de</strong>main, si vous voulez.— La rédaction du procès-verbal est approuvée.Communications.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, à la séance du 16 décembre<strong>de</strong>rnier, le Collège a communiqué au Conseil une réclamation <strong>de</strong>différents habitants relative à la position <strong>de</strong> M. Fransman commeadministrateur <strong>communal</strong>.Après les explications fournies et par le Collège et par M. Fransman,vous avez passé à- l'ordre du jour pur et simple sur cetteréclamation.Le 20 décembre, une nouvelle requête a été adressée à laDéputation permanente. M. le Gouverneur vient <strong>de</strong> nous la transmettre,avec prière <strong>de</strong> la communiquer à M. Fransman et <strong>de</strong> lalui renvoyer ensuite, accompagnée <strong>de</strong> l'avis motivé du Conseil.Voici le texte <strong>de</strong> la réclamation et <strong>de</strong> la réponse qu'y a faiteM. Fransman.— M. le Bourgmestre donne lecture <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux documents.M. LE BOURGMESTRE. A la réponse sont joints : le bail <strong>de</strong> la maison,la <strong>de</strong>rnière quittance <strong>de</strong> loyer et enfin l'arrêté royal nommantM. Fransman juge s uppléant au tribunal <strong>de</strong> commerce <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>,avec dispense <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>r au chef-lieu d'arrondissement.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai si, à la suite <strong>de</strong> notre<strong>de</strong>rnière séance, on n'a pas transmis à la Députation permanenteles explications qui ont été données au Conseil ?M. LE BOURGMESTRE. TOUS ces renseignements ainsi que la quittance<strong>de</strong> loyer ont été transmis à la Députation.


M. L'ECHEVIN DE SGHRYVER. Je ne m'explique pas alors l'insistance<strong>de</strong> la Députation sur un fait qui a été parfaitement élucidé.S'il plaît à <strong>de</strong>s farceurs d'envoyer chaque semaine une réclamationà la Députation, nous <strong>de</strong>vrons à chaque séance donner les mêmesexplications et perdre ainsi noire temps! Cela n'est pas possible.Aussi, si pareille réclamation se renouvelle encore, je proposerai auConseil <strong>de</strong> passer immédiatement à l'ordre du jour.M. VANDERGF.TEN. Je constate que les personnes qui ont signé larequête à M. le Gouverneur sont inconscientes <strong>de</strong> l'acte qu'elles ontposé, et que le scribe <strong>de</strong> profession qui parait avoir rédigé la réclamation,n'a pas mieux réussi la secon<strong>de</strong> fois que la première.Il affirme cependant, avec une audace inouie, <strong>de</strong>s faits contrairesà la vérité; mais il est coutumier du fait. M. Fransman est bien bons'il n'use pas <strong>de</strong> représailles à la première occasion.M. LE BOURGMESTRE. Je crois qu'il ne nous reste qu'à passer àl'ordre du jour.M. VANDERGETEN. Je crois que nous ferions bien <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r auvote.11 y a <strong>de</strong>s gens si scrupuleux sur l'exécution <strong>de</strong>s règlements, qu'onpourrait nous faire un reproche <strong>de</strong> n'avoir pas voté.M. LE BOURGMESTRE. Quand une proposition ne donne lieu àaucune opposition, elle peut être considérée comme adoptée.Néanmoins, puisqu'on le désire, je mettrai aux voix la propositionsuivante :« Considérant que les pièces fournies par M. Fransman établissent» à suffisance <strong>de</strong> droit qu'il a conservé son domicile en cette Com-» mune,passeà l'ordre du jour sur la réclamation <strong>de</strong> MM. Bascour» et consorts. »— Adopté à l'unanimité moins une voix, celle <strong>de</strong> M. Fransman,qui s'est abstenu.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, <strong>de</strong>s journaux <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> ontreproduit un rapport fait, au nom du Collège, au Conseil <strong>communal</strong><strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>, en séance du 24 novembre <strong>de</strong>rnier, dans lequel il estdit que la digue orientale est spécialement affectée au service ducanal et n'a nullement le caractère d'une voie publique affectée à lacirculation ; que l'Autorité <strong>communal</strong>e <strong>de</strong> Laeken n'en a pas la police,ainsi que l'a décidé le tribunal <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> par un jugement du19 avril 1879. D'où le rapport conclut que la <strong>Ville</strong> a le droit <strong>de</strong>placer une barrière sur la digue et d'empêcher la circulation <strong>de</strong>scharrettes et <strong>de</strong>s voitures.


Nous voulons bien admettre, puisqu'il y a chose jugée, que nousn'avons pas d'action directe sur cette partie <strong>de</strong> noire territoire: xMaiss'ensuit-il que la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> puisse en interdire complètementl'accès? Elle n'a, pas plus que la commune <strong>de</strong> Laeken, ce droit<strong>de</strong> police qu'elle nous contesté. La Cour <strong>de</strong> cassation le lui a refusépar son arrêt du 29 juin 187G, en décidant souverainement que« le Gouvernement conserve la haute surveillance et la police <strong>de</strong>sgran<strong>de</strong>s routes et du canal <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>, qui traversent la Commune.»Ce n'est donc que par une sorte d'usurpation <strong>de</strong> pouvoir que laville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> empêche la circulation sur la digue, rend inaccessiblela station <strong>de</strong> >chaerbeek et se fait payer une n-dcvancepar les nombreux riverains <strong>de</strong> la digue, sans que jamais elle ait étéautorisée à percevoir cet impôt sur notre territoire., Nous protestons énergiquement contre ces abus d'autorité. Nousles avoiis dénoncés au Gouvermm


— 8 —M- L'ECHEVIN FRANSMAN. AU vœu <strong>de</strong> la loi, il a été procédé à lavérification trimestrielle <strong>de</strong> la caisse <strong>communal</strong>e.Cette vérification a donné le résultat suivant :Recettes . . . fr. 1,918,033 29Dépenses. • . . . 1,910,975 25Excé<strong>de</strong>nt, fr. 7,078 04— Pris pour information.2 e Objet. — Eglise <strong>de</strong> Notre-Dame. — Budget <strong>de</strong> 1880. — Avis<strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.M. CAUCHIE :Messieurs,Laeken, le 5 janvier 1880.Dans sa séance du 10 novembre 1879, la Section <strong>de</strong>s finances a examiné lebudget <strong>de</strong> la Fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Notre-Dame pour l'année 1880.Les recettes ordinaires s'élèvent à la somme <strong>de</strong> fr. 20,816-48 et les dépensesà fr. 26,288-86. Les dépenses ordinaires surpassent donc les recettes <strong>de</strong>fr. 5,472-38.La Députation permanente a adopté la sage mesure <strong>de</strong> faire équilibrer parles administrations <strong>communal</strong>es le budget ordinaire <strong>de</strong>s recettes et dépenses.Cette mesure doit être appliquée à plus forte raison aux fabriques d'église.Il y a donc lieu <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à la Députation <strong>de</strong> réduire les différents postes<strong>de</strong>s dépenses du budget <strong>de</strong>là Fabrique <strong>de</strong> Notre-Dame jusqu'à concurrence <strong>de</strong>ssommes prévues aux budgets précé<strong>de</strong>nts ou aux comptes antérieurs.Ce qui frappe tout d'abord à la lecture du projet <strong>de</strong> budget qui nous a étésoumis, c'est, d'un côté, une certaine diminution <strong>de</strong>s recettes ordinaires, et <strong>de</strong>l'autre, une augmentation sensible <strong>de</strong>s dépenses.La diminution provient <strong>de</strong> ce que l'immeuble situé place Léopold et dontla Fabrique est propriétaire, au lieu d'être loué, <strong>de</strong>vient l'habitation <strong>de</strong> M. ledoyen, et <strong>de</strong> ce que la Fabrique ne porte pas en recettes le revenu d'uncertain nombre d'obligations qu'elle se propose <strong>de</strong> vendre pour les dépenses<strong>de</strong> l'exercice.Considérant que la vente <strong>de</strong> ces obligations ne peut qu'amoindrir la situationfinancière <strong>de</strong> la Fabrique, votre Section vous propose, Messieurs, <strong>de</strong> nepas émettre un avis favorable.Quant aux dépenses ordinaires, elles augmentent régulièrement chaqueannée. En 1874, elles s'élevaient à fr. 17,329-14; en 1878, à fr 19,434-97.Pour 1880,elles sont estimées à fr. 26,288-86. La plupart <strong>de</strong>s postes ont reçuune augmentation notable dont le cahier d'explications ne donne pas toujoursla raison. C'est ainsi que la cire, les chan<strong>de</strong>lles et l'encens sont portés <strong>de</strong>


— 10 —3 e Objet. — Eglise <strong>de</strong> Saint-Roch. — Budget <strong>de</strong> 1880. — Avis<strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.M. CAUCHFE :Messieurs,Laeken, le 5 janvier 1880.Dans sa séance du 15 novembre <strong>de</strong>rnier, votre Section <strong>de</strong>s finances a examinéle budget <strong>de</strong> la Fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Saint-Roch pour Tannée 1880.Le total général <strong>de</strong>s recettes s'élève à fr. 13,875-80 et celui <strong>de</strong>s dépenses à13,636 francs. Il y aurait donc un excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> fr. 239-80.Le budget qui nous a été soumis est plein <strong>de</strong> bizarreries On y trouve <strong>de</strong>sdifférences tiès surprenantes au sujet <strong>de</strong>squelles le cahier d'observations etd'explications est absolument muet, entre certaines sommes portées au compte<strong>de</strong> 1878 et les crédits alloués pour 1880. C'est ainsi qu'à l'art. 15, produit <strong>de</strong>troncs, quêtes, oblations, la Fabrique accuse une recette <strong>de</strong> fr. 6,121-5 5 en1878 et n'espère plus recevoir en 1880 qu'une somme <strong>de</strong> 2,300 francs.En 1878, les droits <strong>de</strong> la Fabrique dans les inhumations et les services funèbresse sont élevés à fr. 3,107-50. Pour 1880,1a Fabrique prévoit une recette<strong>de</strong> 5,500 francs ! D où peuvent bien provenir cette singulière diminution dansle produit <strong>de</strong>s offran<strong>de</strong>s et cette augmentation non moins étrange dans le produit<strong>de</strong>s services funèbres?On trouve <strong>de</strong>s augmentations qui ne se justifient pas. La cire, l'encens, leschan<strong>de</strong>lles, l'huile pour la lampe ar<strong>de</strong>nte, l'éclairage au g?z,le supplément <strong>de</strong>traitement au curé et aux trois vicaires, etc., sont augmentés sans qu'un seulmot d'explication en donne la raison.Messieurs, il résulte <strong>de</strong> ce qui précè<strong>de</strong> que votre Section <strong>de</strong>s finances, n'ayantpas la justification <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s postes et ne sachant ri n apprécier, nepeut donner un avis favorable au budget qui lui est soumis par la Fabrique <strong>de</strong>l'église <strong>de</strong> Saint-Roch pour l'année 1880.Le Rapporteur, Le Prési<strong>de</strong>nt,CAUCHIE.ED. FRANSMAN.— Les conclusions du rapport sont adoptées à l'unanimité.4 e Objet. —Eglises <strong>de</strong> Notre-Dame et <strong>de</strong> Saint-Roch. — Cautionnements<strong>de</strong>s trésoriers. — Avis.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, nous avons reçu les délibérationssuivantes :Extrait du registre aux procès-verbaux <strong>de</strong>s délibérations du Conseil <strong>de</strong> fabrique<strong>de</strong> Notre-Dame.Séance du 6 juillet 1879.Présents: MM. C. Desmeth, prési<strong>de</strong>nt; H. Coekelberghs, curé-doyen;Em. Bockstael,bourgmestre; J.-L.Stevens-Geerts, J.-H. Symons, J.-A. Demollin,P.Thomaes, J. Desmedt, G. Beetemé, secrétaire.


— 11 —Le second objet à l'ordre du jour est le cautionnement du trésorier. LeConseil <strong>de</strong> fabrique, dans sa séance du 3 mars 1872, avait fixé le cautionnementdu trésorier au chiffre <strong>de</strong> 15 000 francs, et décidé que le trésorierdonnerait hypoihèque sur un <strong>de</strong> ses immeubles jusqu'à concurrence <strong>de</strong> laditesomme; mais cette décision ne put être exécutée par suite <strong>de</strong> la mort dutitulaire M. fi ig. Van<strong>de</strong>rbelen, décédé le 22 mai 1372.Une circulaire <strong>de</strong> M. le Gouverneur, en date du 13 mars 1879, fait connaîtreque la Députation permanente a décidé que le cautionnement dutrésorier serait dorénavant égal au tiers <strong>de</strong> la moyenne <strong>de</strong>s recettes ordinaires<strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rniers comptes approuvés. En conséquence, M. Stevens-Geerts,trésorier <strong>de</strong> la Fabrique, fait connaître les chiffres <strong>de</strong>s recettes ordinaires <strong>de</strong>scinq <strong>de</strong>rniers comptes approuvés : 23 896-89 — 32,907-89 — 34.034-21 —3 l ,973 — 3'»,739-54 = 153 561-53. La moyenne <strong>de</strong> cette somme est égaleà fr. 30,712 30 et le tiers à fr. 10,237-43.En conséquence, le Conseil fixe le cautionnement du trésorier à laditesomme <strong>de</strong> fr. 10,237-43 et déci<strong>de</strong> que M Stevens-Geerts donnera hypothèquesur un <strong>de</strong> ses immeubles qu'il voudra bien désigner jusqu'à concurrence <strong>de</strong>la somme <strong>de</strong> fr. 10,237-43.Pour Je Secrétaire, Pour le Prési<strong>de</strong>nt,H. COEKELBERGHS. DEMOLLIN.Église <strong>de</strong> Saînt-Roch.Extrait du procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 5 octobre 1879.Présents : MM. Michels, curé, P. Van Santen, Van Roy, Petit, Comouth,Dumortier, Wielemaas.Après lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séance précé<strong>de</strong>nte, qui est approuvé, leConseil prend connaissance d'uue lettre <strong>de</strong> l'Administration <strong>communal</strong>e <strong>de</strong>Laeken, n° 3731, en date du 28 août 1879, et qui informe que rien ne s'opposeà ce que le <strong>de</strong>sservant fournisse le cautionnement exigé en lieu et placedu trésorier; à cet effet, le Conseil adopte la proposition faite par M. le curéMichiels, qui offre d'affecter et hypothéquer, à titre <strong>de</strong> cautionnement dutrésorier et jusqu'à concurrence <strong>de</strong>là somme <strong>de</strong> 4,700 francs, une maison siseà Laeken, parvis Saint-Roeh n° 9.(Sierné) Prosp. Van Santen, J. Van Roy, Dumortier, C. Comouth,G. Michiels, Ed. Wielemans et D r Petit.M . LE BOURGMESTRE. ACPS délibérations, sur lesquelles je proposed'émettre un avis favorable, sont joints, pour les <strong>de</strong>ux Fabriques,<strong>de</strong>s cerLiticats d'inscriptions hypothécaires.— Adopté unanimement.


— 12 -5 e Objet. — Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Compte <strong>de</strong> 1878. — Avis<strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.M. CAUCHIE :Messieurs,Laeken, le 26 janvier 1880.Dans sa séance du 23 janvier, la Section <strong>de</strong>s finances a examiné le compte<strong>de</strong> 1878 du bureau <strong>de</strong> bienfaisance.Les recettes se sont élevées à fr. 29,014-03 et les dépenses à fr. 29,095-38.Les dépenses excè<strong>de</strong>nt donc les recettes <strong>de</strong> fr. 81-35.Les sommes <strong>de</strong> fr. 11,849-32 et <strong>de</strong> fr. 4,152-68, payées l'une à titre <strong>de</strong>pensions à <strong>de</strong>s vieillards ou à <strong>de</strong>s infirmes dans la Commune et l'autre à charge<strong>de</strong> remboursement, sont justifiées par <strong>de</strong>s états mensuels ou trimestriels.Le reste, les recettes comme les dépenses, est justifié par <strong>de</strong>s pièces et <strong>de</strong>squittances jointes au présent compte, que votre Section vous proposed'approuver.Le Rapporteur,CAUCHIE.Le Prési<strong>de</strong>nt,ED. FRANSMAN.— Adopté sans observations.6 e Objet. — Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Budget <strong>de</strong> 1880. — Avis<strong>de</strong>s Sections <strong>de</strong> la bienfaisance et <strong>de</strong>s finances.M. CAUCHIE. J'ai commencé à rédiger le rapport, mais j'ai étéarrêté par <strong>de</strong>s difficultés. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> donc le renvoi <strong>de</strong> cette affaireà une prochaine séance.— Le renvoi est ordonné.7 e Objet. — Taxes <strong>communal</strong>es. — Rôles divers <strong>de</strong> 1879.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Nous vous <strong>de</strong>mandons, Messieurs, l'approbationprovisoire <strong>de</strong>s rôles suivants :Rôle B <strong>de</strong> 1879 <strong>de</strong> la taxe sur le débit en détail <strong>de</strong>s boissons alcooliques,s'élevant à 75 francs et comprenant 14 impositions;Rôle D <strong>de</strong> 1879 <strong>de</strong> la taxe sur les bâtisses, dont le montant est<strong>de</strong> fr. 2,559-62 pour 25 impositions ;


— 13 —Rôle D <strong>de</strong> 1879 <strong>de</strong> la taxe sur les embranchements d'égout, quiatteint fr. 1,491-50 et comprend 9 impositions;Rôle D <strong>de</strong> 1879 <strong>de</strong> la taxe sur le pavage, qui s élève à fr. 4SI-55pour 2 impositions.— Approuvé.8 e Objet. — Travaux d'assainissement effectués en 1878 et 1879. —Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>s à l'Etat et à la Province.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Laeken, le 27 janvier 1880.Le Collège au Conseil.Messieurs,Pendant les années 1878 et 1879, la Commune a fait exécuter <strong>de</strong>s travauxd'assainissement consistant en pavages et égouts et dont le coût est <strong>de</strong>fr 113,746-76.Ces travaux sont détaillés dans les tableaux annexés au présent rapport.Nous venons vous proposer, Messieurs, d'adresser une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>sà l'Etat et à la Province à raison <strong>de</strong>s dépenses occasionnées par ces travaux etpour lesquels ces autorités accor<strong>de</strong>nt annuellement <strong>de</strong>s encouragements.Par le Collège :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,E. HELLEBATJT.— Adopté sans observations.Le Collège,E. BOCKSTAEL.9 e Objet. — Secours en cas d'incendie. — Abonnement au service<strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>. — Augmentation du prix.M. LE BOURGMESTRE. La commune <strong>de</strong> Laeken paie 100 francspar an à la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> pour obtenir d'elle <strong>de</strong>s secours en casd'incendie.Aujourd'hui que la <strong>Ville</strong> cherche par tous les moyens possibles àfaire supporter indirectement par les faubourgs une partie <strong>de</strong> sescharges, elle déclare ne plus vouloir accor<strong>de</strong>r ses secours, à moinsque nous ne consentions à payer une somme <strong>de</strong> 2,000 francs par an.Voici la lettre par laquelle la <strong>Ville</strong> nous informe <strong>de</strong> sa décision :<strong>Bruxelles</strong>, le 8 janvier 1880.A Messieurs les Bourgmestre et Echevins <strong>de</strong> Laeken.Messieurs,En vertu d'arrangements qui remontent à l'année 1844, la ville <strong>de</strong><strong>Bruxelles</strong>, moyennant <strong>de</strong> faibles in<strong>de</strong>mnités annuelles, a accordé, pour le cas


— 14 —d'incendie, aux communes <strong>de</strong> l'agglomération le concours <strong>de</strong> ses pompiers etfourni son matériel.A cette époque déjà, l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong>mandée par notre Administration asoulevé au sein du Conseil <strong>communal</strong> <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> <strong>de</strong>s observations qui portaientsur la disproportion entre les chiffres <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités et les dépensesqu'occasionnerait à la <strong>Ville</strong> le concours qu'elle accordait aux faubourgs.Depuis 1844, ces chiffres n'out pour ainsi dire pas varié et cependant lapopulation <strong>de</strong>s communes suburbaines s'est accrue dans <strong>de</strong>s proportions considérables,et, comme conséquence rigoureuse, indiscutable, le concours fournipar la <strong>Ville</strong> à ces communes dans le cas d'incendie est <strong>de</strong>venu beaucoup plusonéreux et nous a fait éprouver <strong>de</strong>s pertes hors <strong>de</strong> toute proportion avec lesin<strong>de</strong>mnités qui nous ont été payées.Si vous désirez obtenir dorénavant encore les secours <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> en casd'incendie sur le territoire <strong>de</strong> votre Commune, vous reconnaîtrez, Messieurs,qu'il est <strong>de</strong> toute justice que le chiffre <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité à nous payer soit fixé àun taux rémunérateur dans les limites du possible.Nous croyons rester dans ces limites en vous <strong>de</strong>mandant la somme <strong>de</strong>2,000 francs par année.Moyennant cette in<strong>de</strong>mnité, qui prendra cours à partir du 1er janvier 1880,nous continuerons à vous fournir les secours en cas d'incendie.Veuillez nous faire connaître, Messieurs, si vous consentez à payer cettein<strong>de</strong>mnité, et agréer l'assurance <strong>de</strong> notre considération distinguée.Par le Collège :Le Secrétaire,A. LACOMBLÉ.Le Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre et Echevins,F. VANDERSTRAETEN.M. LE BOURGMESTRE. VOUS remarquerez, Messieurs, que cellelettre nous est parvenue le 10 janvier et qu'ordinairement lorsqu'ondénonce un conlrat, cela se fait un certain temps à l'avance. Aussila dénonciation dont il s'agit ne saurait-elle sortir ses effets pourl'année courante.Puisque la question n'est pas urgente, je proposerai <strong>de</strong> la renvoyeraux Sections <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong> police.M. VANDERGETEN. Je constate, Messieurs, que la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>veut une Ibis <strong>de</strong> plus battre monnaie sur le dos <strong>de</strong>s contribuables<strong>de</strong>s faubourgs.Récemment elle a essayé <strong>de</strong> le faire à propos <strong>de</strong> ses écolesmoyennes, et nous lui avons répondu par la création à Laekend'une institution analogue. Aujourd'hui elle veut nous faire payervingt fois les services qu'elle nous rend en cas d'incendie.Eh bien, passons-nous encore <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> et éludionsle moyen <strong>de</strong> nous procurer le matériel d'incendie nécessaire, telqu'une pompe à vapeur, etc.


— 15 —En s'adressant aux communes voisines, on arriverait peut-être àformer, à peu <strong>de</strong> frais, une fédération pour l'assistance en cas d'incendie.Voilà une idée que j'ai l'honneur <strong>de</strong> soumettre à l'appréciation <strong>de</strong>la Section compétente.M. LE BOURGMESTRE. Notre matériel est suffisant pour les incendiesordinaires, mais pas pour ceux qui, comme celui <strong>de</strong>là fabriqueSchaar, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt absolument l'emploi d'une pompe à vapeur.Heureusement que les incendies <strong>de</strong> ce genre sont très rares dansnotre Commune ! Quoi qu'il en soit, il convient, selon moi, <strong>de</strong> renvoyerl'affaire aux Sections <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong> police.— Adhésion unanime.10 E Objet. — Taxe sur les bâtisses. — Classification <strong>de</strong>s rues pourl'application en 1880.M. LE BOURGMESTRE. Aux termes <strong>de</strong> l'art. 3 du règlement sur lesbâtisses, le Conseil détermine chaque année la classification <strong>de</strong>srues pour l'application <strong>de</strong> la taxe.Nous vous <strong>de</strong>mandons, Messieurs, <strong>de</strong> maintenir la classificationarrêtée pour 1871) (1), sauf à ajouter à la première classe la rueMarie-Christine, l'avenue <strong>de</strong> Tour-et-Taxis et la rue Bibaucourt.— Adopté.11 E Objet. — Taxe sur les bâtisses, — Disposition nouvelle.M. L'ECHEVIN FRAKSMAN :Messieurs,Le Collège au Conseil,Laeken, le 24 janvier 1880.L'article 14 du règlement-tarif <strong>de</strong> la taxe sur les bâtisses porte que l'autorisationsera délivrée contre paiement du droit. Mais cette disposition estdépourvue <strong>de</strong> sanction légale. La députation permanente du Brabant n'admetpas que la question du paiement <strong>de</strong>s taxes puisse entravrr la prompte exécution<strong>de</strong> l'art. 90, n° 7, <strong>de</strong> la loi <strong>communal</strong>e, qui charge le Collège <strong>de</strong> fixer l'alignement<strong>de</strong>s constructions. Le tribunal <strong>de</strong> police déci<strong>de</strong> que cette même questionest <strong>de</strong> nature civile et que le juge <strong>de</strong> répression n'a pas à en connaître (V.Bévue <strong>communal</strong>e, t. IX, 1 87 6, p. 272). Eu d'autres termes, le constructeurqui n'a pas payé les droits <strong>de</strong> bâtir ne contrevient pas au règlement sur lesbâtisses; nous ne pouvons faire suspendre les travaux s'il se conforme auxrègles <strong>de</strong> l'art et s'il observe les prescriptions <strong>de</strong> police. Le règl< ment pourla perception <strong>de</strong> la taxe donne à celle-ci un caractère personnel et chirogra-(1) Noix Bulletin <strong>de</strong> 1878, page 321.


— 16 —phaire qui, dans certains cas, <strong>de</strong>vient illusoire, par suite <strong>de</strong> la vente <strong>de</strong>l'immeuble ou <strong>de</strong> la déconfiture <strong>de</strong> son propriétaire.Nous avons cherché un moyen <strong>de</strong> mettre la Commune à l'abri <strong>de</strong> perdre sestaxes et nous croyons l'avoir trouvé dans la disposition suivante :« En cas <strong>de</strong> mutation <strong>de</strong> la propriété <strong>de</strong> l'immeuble avant la réclamationou le paiement <strong>de</strong> la taxe dont il était passible, les tiers-acquéreurs et détenteursseront considérés comme en étant directement re<strong>de</strong>vables et personnellementobligés <strong>de</strong> l'acquitter <strong>de</strong> la même manière que les contribuablesoriginaires, sauf leur recours contre ceux-ci, s'il y a lieu. «Cette disposition conservera à la taxe, quoique due à raison d'un immeuble,le caractère personnel qu'elle avait auparavant, mais elle atteindra la personnedu détenteur à cause <strong>de</strong> sa détention. Ce mo<strong>de</strong> d'assiette n'a rien <strong>de</strong> contraireà la loi (V. arrêt <strong>de</strong> la cour <strong>de</strong> cassation du 29 mars 1878) et il fournit à laCommune <strong>de</strong>s garanties qui lui ont échappé jusqu'à présent, malgré <strong>de</strong>smesures conservatoires.Si le Conseil adopte, nous proposons d'introduire la disposition nouvelle àl'art. 1 er , § 2, <strong>de</strong> sa délibération du 29 août 1876, approuvée par arrêté royaldu 16 novembre suivant.Nous ne <strong>de</strong>mandons pas la suppression <strong>de</strong> l'art. 14, portant que « l'autorisationsera délivrée contre paiement <strong>de</strong> la taxe, « parce que si nous sommestenus <strong>de</strong> fixer l'alignement et si nous <strong>de</strong>vons laisser bâtir, nous ne pouvonsêtre obligés, semble-t-il, <strong>de</strong> délivrer une autorisation en forme, sur papiertimbré, à ceux qui refusent d'acquitter les droits à la caisse <strong>communal</strong>e.Enfin, quant au mo<strong>de</strong> d'exécution, c'est par erreur que l'art. 17 du règlementvise le § 1 er<strong>de</strong> l'art. 138 <strong>de</strong> la -loi <strong>communal</strong>e; c'est le § 2 <strong>de</strong> cettedisposition qui est applicable, puisqu'il s'agit dans l'espèce d'une impositionindirecte.Par le Collège :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,E. HELLEBAUT.Le Collège,E. BOCKSTAEL.M. VANDERGETEN. N'avez-vous pas <strong>de</strong> recours contre le premierpropriétaire qui n'aurait pas acquitté ses droits <strong>de</strong> bâtisse?M. LE BOURGMESTRE. Si, mais s'il <strong>de</strong>vient insolvable, la Communeest victime.M. VANDERGETEN. L'acquéreur ne sait ordinairement pas si lebâtisseur a payé la taxe.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. C'est à lui à s'en informer.Le cas s'est présenté à <strong>Bruxelles</strong> : une maison sise au nouveauBoulevard a été vendue alors que le batteur n'avait pas payé lataxe, et c'est l'acquéreur qui a été obligé <strong>de</strong> l'acquitter.M. VANDERGETEN. La mesure que vous voulez prendre existe-elledéjà dans d'autres communes?


— 17 —M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je ne le sais pas exactement; dans tousles cas, elle est plus complète que celle qui existe à <strong>Bruxelles</strong>.M. VANDERGETEN. C'est une bonne mesure si elle est légale.M. LE BOURGMESTRE. Je mets aux voix les conclusions du rapportdu Collège.— Adopté à l'unanimité.12 E Objet. — Taxe sur les embranchements d'égout. —Renouvellement.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Le Collège au Conseil <strong>communal</strong>,Laeken, le 27 janvier 1880.Messieurs,L'arrêté royal approbatif <strong>de</strong> la taxe sur les embranchements d'égout a cesséses effets <strong>de</strong>puis le i e r <strong>de</strong> ce mois.Nous venons, en conséquence, vous proposer, Messieurs, <strong>de</strong> la maintenir et<strong>de</strong> solliciter une nouvelle approbation pour un terme <strong>de</strong> cinq ans expirant le31 décembre 1854.Toutefois quelques modifications <strong>de</strong>vront être apportées à la rédaction durèglement.Aux litteraC et D <strong>de</strong> l'art, ler.il conviendrait <strong>de</strong> mentionner que le rez-<strong>de</strong>chausséeet le grenier comptent chacun pour un étage.Afin d'assurer le recouvrement <strong>de</strong> la taxe, nous proposons d'introduiredans notre règlement la disposition suivante :'« En cas <strong>de</strong> mutation <strong>de</strong> la propriété <strong>de</strong> l'immeuble avant la réclamationou le paiement <strong>de</strong> la taxe dont il était passible, les tiers-acquéreurs et détenteursseront considérés comme en étant directement re<strong>de</strong>vables et personnellementobligés <strong>de</strong> l'acquitter <strong>de</strong> la même manière que les contribuablesoriginaires, sauf leur recours contre ceux-ci, s'il y a lieu. »Si notre proposition reçoit votre approbation, Messieurs, nous vous proposerons<strong>de</strong> prendre la délibération suivante :Le Conseil <strong>communal</strong>,Revu sa délibération du 7 novembre 1876, approuvée par arrêté royal du18 avril 1877, maintenant la taxe sur les embranchements d'égout précé<strong>de</strong>mmentétablie ;Considérant qu'il y a lieu <strong>de</strong> renouveler cet impôt ;Vu les art. 110 et 112 <strong>de</strong> la Constitution et l'art. 76, n° 5, <strong>de</strong> la loi<strong>communal</strong>e ;Vu l'ai t. 501 du règlement général <strong>de</strong> police du 1er août 1876, ainsi conçu:L'autorisation <strong>de</strong> construire ou <strong>de</strong> reconstruire le long <strong>de</strong> la voie publiqueun bâtiment ou un mur <strong>de</strong> clôture, est subordonnée à la condition d'établir


— 18 —une communication entre la propriété où ces ouvrages doivent être élevés etl'égout <strong>de</strong> la Commune, au moyen d'un embranchement.Cette condition <strong>de</strong>vra être remplie aussitôt après l'achèvement <strong>de</strong>s constructionsà l'occasion <strong>de</strong>squelles elle aura été imposée.Cependant le Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre et Echevins pourra accor<strong>de</strong>r, pourl'établissement <strong>de</strong>s embranchements d'égout, les dispenses qui seront justifiéespar la disposition du sol ou par l'impossibilité d'opérer dans l'égout <strong>de</strong> laCommune l'écoulement <strong>de</strong>s eaux provenant <strong>de</strong> s propriétés qui bor<strong>de</strong>nt la voiepublique.Les propriétaires qui établiront <strong>de</strong>s embranchements supporteront toute ladépense résultant <strong>de</strong> la construction et <strong>de</strong> l'introduction dans l'egout public,indépendamment du droit <strong>de</strong> concession à payer à la Commune. ^Arrête :Art. 1 er . Tout propriétaire qui, aux termes <strong>de</strong>s dispositions qui précè<strong>de</strong>nt,est tenu <strong>de</strong> faire communiquer sa propriété avec Pégout public, doit, avant lecommencement <strong>de</strong>s travaux, payer à la Caisse <strong>communal</strong>e :A. Pour les bâtiments à plusieurs étages, ayaht fa qaâe vers la voie publique,cinquante centimes par mètre carré <strong>de</strong> surface bâtie et par étage; les souterrains,les entre-sols et les greniers ou mansardts comptant chacun pour unétage ;B. Pour les bâtiments à plusieurs étages, à l'intérieur vingt-cinq centimespar mètre carré <strong>de</strong> surface bâtie et par étage; les souterrains, les entre-sols etles greniers ou mansar<strong>de</strong>s comptant chacun pour un étage ;C Pour les bâtiments vers la voie publique, à simple rez-<strong>de</strong>-chaussée,surmontés ou non d'un grenier, un franc par mètre carré <strong>de</strong> surface bâtie etpar étage, le rez-<strong>de</strong>-chaussée et le grenier comptant chacun pour un étage ;D. Pour les bâtiments intérieurs à simple rez-<strong>de</strong>-chaussee surmontés ou nond'un grenier, cinquante centimes par mètre carré <strong>de</strong> surface bâtie et par étage,le rez-<strong>de</strong>-chaussée et le grenier comptant chacun pour un étage.Cette mesure sera prise <strong>de</strong> l'axe <strong>de</strong>s murs mitoyens.E Pour les murs <strong>de</strong> clôture ou grillage vers la voie publique, vingt francspar mètre courant.Art. 2 Lorsqu'à la place d'une clôture tenant à la voie publique, il seraélevé un bâtiment ou qu'il y sera adossé une construction quelconque, il seratenu compte au propriétaire <strong>de</strong> la tomate qu'il justifiera avoir payée, pourautant que celle-ci soit inférieure à celle qui pourrait lui être réclamée pourles changements qu'il aura opérés.Dans aucun casja taxe sur les égouts ne pourra être inférieure à vingt-cinqfrancs le mètre courant <strong>de</strong> faça<strong>de</strong>.Art. 3 En cas <strong>de</strong> construction à l'intérieur <strong>de</strong>s propriétés clôturées antérieurementou <strong>de</strong> reconstruction partielle à fiont <strong>de</strong> rue, les taxes établie* àPart. I e -, littera A et B, ne frapperont que la surface à construire ou àreconstruire.Four les reconstructions totales, il sera teru compte <strong>de</strong>s surfaces <strong>de</strong>s bâtimentsexistants, mais encore pour autant que le montant <strong>de</strong>s taxes à prélever


— 19 —soit plus élevé que la somme que le propriétaire justifiera avoir payée à lacaisse <strong>communal</strong>e, ou que sa propriété en est exonérée, en tout ou partie,par convention avec la Commune,Art. 4. La perception <strong>de</strong>s taxes ci-<strong>de</strong>ssus se fera conformément aux art.135, 136, 137 et 13b <strong>de</strong> la loi du 30 mars 1336.Art. 5 En cas <strong>de</strong> mutation <strong>de</strong> la propriété <strong>de</strong> l'immeuble avant la réclamationou le paiement <strong>de</strong> la taxe dont il était passible, les tiers-acqué»eurs etdétenteurs seront considérés comme en étant directement re<strong>de</strong>vables etpersonnellement obligés <strong>de</strong> l'acquitter <strong>de</strong> la même manière que les contribuablesoriginaires, sauf leur recours contre ceux-ci, s'il y a lieu.Art. 6. La délibération sus-visée sera abrogée à partir <strong>de</strong> la mise en vigueur<strong>de</strong>s dispositions qui précè<strong>de</strong>nt.La présente résolution sera soumise à l'avis <strong>de</strong> la Députation permanentedu Conseil provincial et à l'approbation du Koi.Par le Collège :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,E. HELLEBAUT.— Adopté sans observations.Le Collège,E. BOCKSTAEL.i& Objet. — Taxe sur les caves sous trottoirs et sur les ouverturesy donnant accès. — Renouvellement.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Le Collège au Conseil <strong>communal</strong>,Laeken, le 27 janvier 1880.Messieurs,L'autorisation <strong>de</strong> percevoir la taxe sur les caves établies sous les trottoirs etsur les ouvertures y donnant accès est expirée <strong>de</strong>puis le 31 décembre <strong>de</strong>rnier.Cette taxe n'a jamais trouvé son application , aucun bâtisseur n'ayantconstruit une cave sous trottoir.Néanmoins votre Collège est d'avis, Messieurs, qu'il y a lieu <strong>de</strong> la maintenirsans modifications pour une nouvelle pério<strong>de</strong> triennale(l).Le système <strong>de</strong> cave rappelé ci-<strong>de</strong>ssus existe ailleurs et il suffirait que quelquesbâtisseurs l'introduisent chez nous pour le voir adopter par nos habitants.Il importe donc <strong>de</strong> ne pas renoncer à l'imposition afférente à ce genre <strong>de</strong>construction.Si vous partagez notre manière <strong>de</strong> voir, Messieurs, il y aura nécessité <strong>de</strong>solliciter du Roi le renouvellement <strong>de</strong> sa haute approbation.Par le Collège :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,E. HELLEBA.UT.— Approuvé à l'unanimité.Le Collège,E. BOCKSTAEL.(1) Voir Bulletin <strong>de</strong> 1876, page 482.


— 20 —14 e Objet. — Senne. — Corruption <strong>de</strong>s eaux. — Liste <strong>de</strong>s établissementsinsalubres pour 1880. — Proposition du Commissaire surveillant.M. LE BOURGMESTRE. Il s'agit <strong>de</strong>s établissements soumis à la surveillancespéciale créée par le règlement provincial du 20 juillet1860.Il y a lieu d'adopter la même liste que l'année passée (1). C'estl'avis du fonctionnaire provincial et <strong>de</strong> notre Commissaire <strong>de</strong> police.— Adopté sans observations.15 e Objet. — Voies publiques. — Suppression d'une partie <strong>de</strong> la ruePantens et rétablissement <strong>de</strong> l'ancien tracé, à 14 mètres, sur le territoire<strong>de</strong> Molenbeek-saint-Jean.M. LE BOURGMFSTRE. La proposition dont il s'agit émane <strong>de</strong> l'Administraiion<strong>communal</strong>e <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean.D'après le <strong>de</strong>rnier arrêté royal, du 27 juin 1868, la rue Pantens<strong>de</strong>vait se prolonger en ligne droite jusqu'à l'avenue <strong>de</strong> Tour-et-Taxis.Par suite <strong>de</strong> difficultés d'exécution survenues entre M. Hautermanet la commune <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean, celle-ci <strong>de</strong>man<strong>de</strong> lerétablissement sur une largeur <strong>de</strong> 12 mètres <strong>de</strong> l'ancien tracé duPatitensweg, et, comme conséquence, la suppression du tronçon qui<strong>de</strong>vait faire aboutir en droite ligne ledit chemin à l'avenue<strong>de</strong> Tour-et-TaxisLa commune <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean a pris une délibérationdans ce sens et M. le Gouverneur <strong>de</strong> la province nous invite à nousprononcer pour ce qui concerne la partie <strong>de</strong> la voie supprimée surnotre territoire.M. VANDERGETËN. La rue Pantens forme-t-elle la limite <strong>de</strong>s communes<strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean et <strong>de</strong> Laeken sur tout son parcours?M. LE BOURGMESTRE. Dans l'état actuel <strong>de</strong>s lieux, elle ne formela limite <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux faubourgs que <strong>de</strong>puis le Bosc/iwry jusqu'à laPetite-Senne.Je propose d'ordonner la tenue d'une enquête. Aussitôt qu'ellesera terminée, la Section compétente examinera le projet, et dèsqu'elle aura délibéré, le Conseil pourra prendre une décision.— L'enquête dont il s'agit et le renvoi à la Section <strong>de</strong>s travauxsont ordonnés.(1) Voir Bulletin <strong>de</strong> 1879, page 13.


— 21 —16 E Objet. '— Ecole mnymnc <strong>de</strong> garçons. — Règlement d'ordreintérieur. — Modifications.M. L'EGHEVIN DE SCHRYVER. Dans l'une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières séances,vous avez adopté le règlement d'ordre intérieur proposé par ledirecteur <strong>de</strong> l'école moyenne.M. le Ministre <strong>de</strong> l'Instruction publique approuve ce règlement,en <strong>de</strong>mandant toutefois qu'on y apporte quelques modiiicationssans importance. Les voici d'ailleurs.A l'art. 10, relatif aux <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong>s professeurs, ajouter :Il remet avec son rapport mensuel les <strong>de</strong>voirs qu'il a corrigésà domicile.A l'art. 22, où l'on s'occupe <strong>de</strong>s conditions d'admission, finir laphrase par les mots :ou acoir eu la variole.A l'art. 53, qui concerne les prix à distribuer aux élèves, supprimer:un troisième prix à ceux qui auront obtenu plus <strong>de</strong>s 6/10.Et remplacer à la fin <strong>de</strong> cet article, où il est question <strong>de</strong> la délivrance<strong>de</strong>s accessits, les chiffres 5/10 par 6/10.M. GAUCHIE. Il nous est très facile <strong>de</strong> donner entière satisfactionà M. le Ministre.— Adhésion unanime.M. LE BOURGMESTRE. Le règlement dont il s'agit sera donc modifiédans le sens qui vient d'être indiqué.17 E Objet. — Ecole primaire n° V, rue du Sport. — Construction. —Plans, <strong>de</strong>vis, cahier <strong>de</strong>s charges. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux.M. LE BOURGMESTRE- La Section <strong>de</strong>s travaux n'ayant pas terminéson rapport, la discussion <strong>de</strong> ces documents doit être ajournée à laprochaine séance.— Adhésion unanime.M. VANDERGETEN. Messieurs, avant <strong>de</strong> lever la séance, je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>à pouvoir présenter quelques observations.La première porte sur le programme <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'école primairesupérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles.J'ai appris avec assez d'étonnement que, dans cet établissement,on surcharge réellement les élèves.


— 22 —Les cours d'anglais et d'allemand se donnent <strong>de</strong> midi à une heure.Or, Messieurs, la classe commence à neuf heures jusqu'à midi, ellereprend <strong>de</strong> une heure et <strong>de</strong>mie jusqu'à quatre heures.Donner entre ces <strong>de</strong>ux parties un cours d'anglais ou d'allemand,c'est absolument trop pour <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> l'âge <strong>de</strong> 8 à 12 ans.De plus, comme si l'on voulait absolument enseigner toules lessciences en quelques semaines à ces jeunes enfants, il est entré dansles usages <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs impossibles, tant au point <strong>de</strong> vue<strong>de</strong> la difficulté qu'au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la longueur.J'ai vu <strong>de</strong>s enfants travaillant à leurs <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong>puis cinq heuresjusqu'à dix heures, et leur travail laissait encore beaucoup à désirer.Cependant ces enfants étaient studieuses, intelligentes.Un pareil système, Messieurs, ne peut que conduire au découragementle plus complet et à l'énervement <strong>de</strong> l'enfant. Aussi mevois-je forcé <strong>de</strong> protester contre cette manière <strong>de</strong> faire, et je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>que les cours d'anglais et d'allemand ne se donnent plus entre midiet une heure.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Les observations que M. Van<strong>de</strong>rgetenvient <strong>de</strong> présenter ne sont pas fondées. Si les cours d'anglaiset d'allemand se donnent <strong>de</strong> midi à une heure, c'est qu'il n'y a pasmoyen <strong>de</strong> faire autrement.Le Collège a examiné la question et il a reconnu que s'il étaitpossible <strong>de</strong> donner ces cours à huit heures du matin en été, celane pouvait pas se faire en hiver, attendu qu'd ne fait pas encoreclair à cette heure. Il n'est pas non plus possible <strong>de</strong> donner cescours après quatre heures, parce que beaucoup <strong>de</strong> parents ne sesoucient pas <strong>de</strong> voir revenir leurs enfants le soir <strong>de</strong> l'école.D'un autre côté, la maîtresse qui donne le cours d'anglais doitfaire sa classe au jardin d'enfants <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine, où elle estsous-inslilutrice. Elle n'est donc pas libre si ce n'est pendant l'heure<strong>de</strong> midi.Je comprends moins encore l'observation <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgetenen ce qui concerne les <strong>de</strong>voirs à faire à domicile.Nous avons toujours recommandé à M m eKirsch <strong>de</strong> donner lemoins <strong>de</strong> <strong>de</strong>voirs possible, et elle paraît avoir tenu compte <strong>de</strong> nosdésirs.J'ai l'avantage d'avoir dans l'établissement <strong>de</strong> M m e Kirsch <strong>de</strong>senfanls à peu près dans toutes les classes, et j'ai toujours vu queles <strong>de</strong>voirs à faire à la maison leur donnaient une <strong>de</strong>mi-heure <strong>de</strong>besogne par jour.Néanmoins il est possible que le fait signalé par M. Van<strong>de</strong>rgetense soit produit, mais exceptionnellement alors.


M. VANDERGETEN. M. De Schryver a commencé par dire que mesobservations [fêlaient pas fondées, mais il ne le prouve pas. Il s'estsimplement attaché à expliquer l'état <strong>de</strong> choses que j'ai critiqué, endisant qu'il est impossible <strong>de</strong> faire autrement. Cette raison, je nepuis l'admettre, et je maintiens que donner <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> neuf heuresà quatre heures, pour ainsi dire sans interruption, n'est pas unechose pratique.Je défie une gran<strong>de</strong> personne d'être constamment attentive auxleçons lorsqu'elles sont ainsi longues Quant aux enfants <strong>de</strong> 8 à10* ans, il est prouvé qu'ils ne peuvent prêter sérieusement leurattention que pendant quelques minutes consécutives.Il faut souvent interrompre les leçons par <strong>de</strong>s récréations, si l'onveut que l'enfant profite <strong>de</strong> l'enseignement. C'est autre chose que<strong>de</strong> le soumettre a un régime qui l'oblige à se tenir tianquille et àprêter une attention soutenue pendant sept heures <strong>de</strong> la journée.Je suis convaincu que si l'on s'adressait à M m e Kir««ch, elletrouverait un moyen quelconque pour que les cours d'anglais etd'allemand ne se donnent plus <strong>de</strong> midi à uneheure,d'autant plus queles après-midi sont en gran<strong>de</strong> partie consacrées à <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong>coulure.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Cela n'est pas bien fatiguant, jepense.M. VANDERGETEN. Non, mais on pourrait peut-être faire un peumoins <strong>de</strong> couture et donner l'après-midi les cours d'anglais et d'allemand.L'heure <strong>de</strong> midi à une heure doit être consacrée à la récréation :l'enfant doit jouer, faire <strong>de</strong> l'exercice, c'est pour lui une nécessitéphysique.Si vous le fatiguez par <strong>de</strong>s leçons trop longues, vous l'énerverezet n'obtiendrez rien <strong>de</strong> lui.En ce qui concerne les <strong>de</strong>voirs à faire à domicile, je maintienségalement ce que j'ai dit.J'ai aussi <strong>de</strong>s enfants qui fréquentent l'école primaire supérieureet j'ai pu m'assurer qu'elles ont à faire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs beaucoup troplongs et trop difficiles.En exigeant d'un enfant un travail qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quatre heures,on doit forcément en arriver à le décourager, parce qu'un <strong>de</strong>voiraussi long ne peut pas être bien fait.Je sais bien que certains parents exigent que leurs enfants apprennentbeaucoup en peu <strong>de</strong> temps; ils espèrent ainsi produire<strong>de</strong>s aigles, tandis que je crains fort qu'ils n'obtiennent que <strong>de</strong>soisons.


Ils <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt aussi <strong>de</strong> longs <strong>de</strong>voirs qu'il faut corriger à l'encrerouge.A ce propos, je dirai que la correction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs ne doit porterque sur les règles dont on a fait application dans la journée; elledoit se faire en commun et peu à la fois, pour que les élèves puissentbien comprendre.J'appelle encore sur ce point l'attention <strong>de</strong> M. l'Echevin <strong>de</strong> l'instruction.M. CATJCHIE. Les <strong>de</strong>voirs que l'on donne dans les écoles sonttoujours assez courts pour les élèves intelligents et toujours troplongs pour les autres. Il n'y a pas à cet égard <strong>de</strong> limite bien déterminée.Je crois cependant que les observations <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten sontassez fondées.Dans beaucoup d'écoles, on tient trop à montrer aux inspecteurs<strong>de</strong> beaux cahiers pleins d'exercices difficiles, au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la portée<strong>de</strong>s élèves.Pour arriver à ce résultat, on force la note, notamment en ce quiconcerne l'arithmétique; on pose <strong>de</strong>s problèmes trop compliquéspour que les enfants puissent les faire eux-mêmes dans le délaivoulu.Je pense que l'attention <strong>de</strong>s maîtres <strong>de</strong>vrait être attirée sur cepoint.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Il peut certainement arriver que lesinstitutrices qui puisent la donnée <strong>de</strong>s problèmes dans <strong>de</strong>s recueilsspéciaux, donnent parfois aux enfants <strong>de</strong>s problèmes trop diflicilespour eux, mais en général je dois dire qu'il n'en est pas ainsi.L'arithmétique ne montre pas ses secrets à tout le mon<strong>de</strong>, et cequi parait très difficile pour les uns n'est qu'un jeu pour les autres.Vous voyez très souvent <strong>de</strong>s jeunes gens ayant fait <strong>de</strong> brillantesétu<strong>de</strong>s n'être que <strong>de</strong>s nullités lorsqu'il s'agit <strong>de</strong> mathématiques.M. VANDERGETEN. Lorsque les <strong>de</strong>voirs sont trop difficiles, on enarrive à décourager les élèves qui travaillent seuls.J'engage donc M. l'Echevin <strong>de</strong> l'instruction à insister pour queles <strong>de</strong>voirs à faire à domicile soient moins longs et aussi faciles quepossible.— L'inci<strong>de</strong>nt est clos.


, — 25 ~M. VANDERGETEN. J'ai encore à faire une autre observation toutaussi sérieuse que la première, mais à propos <strong>de</strong>s écoles primaires.Je regrette <strong>de</strong> <strong>de</strong>voir revenir toujours sur le même sujet, maiscela ne dépend pas <strong>de</strong> moi.J'ai <strong>de</strong>mandé à plusieurs reprises à l'Administration d'obliger lesinstituteurs en chef <strong>de</strong> l'école <strong>de</strong> la rue Marie-Christine et <strong>de</strong> l'écoledu Heysel à habiter la Commune. Or ni l'un ni l'autre ne <strong>de</strong>meurentà Laeken.En <strong>de</strong>rnier lieu cependant, on m'a répondu : Atten<strong>de</strong>z Vannéeprochaine.Cette situation est d'autant plus étrange que l'instituteur <strong>de</strong>l'école <strong>de</strong> la rue Marie-Christine a <strong>de</strong>mandé une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> logementque nous avons votée.Remarquez que je laisse toute liberté aux sous-instituteurs,parce que ceux-là n'ont que la responsabité <strong>de</strong> leurs cours Mais lesinstituteurs en chef ont la responsabilité <strong>de</strong> tout l'établissementqu'ils dirigent.Je l'ai déjà dit, il faut qu'ils puissent se mettre en rapport avecles parents, et pour cela il est indispensable qu'on sache où lestrouver, c'est-à-dire qu'ils habitent la Commune.Dans d'autres communes, on est plus exigeant. Un sous-instituteurhabitait à <strong>de</strong>ux lieues <strong>de</strong> la Commune où il avait ses occupations: le bourgmestre lui a donné à choisir entre venir habiter cettecommune ou renoncer à sa place.A plus forte raison donc, l'instituteur en chef doit-il rési<strong>de</strong>r dansla commune où il exerce.Si nous avons voté une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> logement, c'est évi<strong>de</strong>mmentpour que l'instituteur bénéficiaire habite Laeken et non Jelte-Saint-Pierre.L'intérêt <strong>de</strong>s écoles doit primer l'intérêt privé.Aussi suis-je bien résolu à revenir à la charge jusqu'à ce que lerèglement soit strictement observé, et au besoin je ferai résoudre laquestion par le Gouvernement.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Nous avons <strong>de</strong>mandé à M. Nuyens<strong>de</strong> s'établir dans la Commune, et il nous a répondu qu'il aurait prisun logement à Laeken. Je ne sais pas s'il nous a déjà fait parvenirsa nouvelle adresse.M. VANDERGETEN. Il a loué un quartier à Laeken, mais il n'y estjamais. Comme son frère <strong>de</strong> l'école du Heysel, M. Nuyens aînépaie le loyer d'un appartement, mais il ne l'occupe pas; tous <strong>de</strong>uxhabitent ailleurs en famille, et ils quittent la Commune dès que lesclasses sont terminées.


— 26 —M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. VOUS feriez peut-être bien <strong>de</strong> vousadresser au Gouvernement pour faire trancher cette question, quiest toute d'interprétation.Il faut savoir jusqu'à quel point nous avons le droit d'obliger uninstituteur à pisser ses nuits dans la Commune , sachant qu'ily a son domicile.M. VANDERGETEN. Si vous vous croyez impuissant, je m'adresseraiau Gouvernement, et s'il donne raison au Collège, tout sera dit.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Je crois que c'est le moyen le plussimple d'en finir.— L'inci<strong>de</strong>nt est clos.M. LE BOURGMESTRE. NOUS avons à déclarer l'urgence pour la discussiondu nouveau règlement <strong>de</strong> police du cimetière. La Sectioncompétente s'est prononcée, et c'est par pur oubli que ce règlementn'a pas été porté à l'ordre du jour.— L'urgence est déclarée à l'unanimité.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Messieurs,Laeken, 27 janvier 1880.Votre Section <strong>de</strong> police a examiné attentivement, en séance du 10 courant,le nouveau règlement <strong>de</strong> police du cimetière élaboré par le Collège, ainsi queles tarifs qui raccompagnent. D'accord avec le Collège, elle y a apporté différentesmodifications, après quoi elle a émis l'avis à l'unanimité qu'il y avaitlieu d'approuver le tout.La première Section, toujours d'accord avec le Collège, a égalementexprimé l'opinion que le service du cimetière exige une réorganisation parsuite <strong>de</strong> l'importance que celui-ci a acquise ; c'est d'ailleurs le complémentindispensable <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> pol ce soumises en ce moment à vos délibérations.Il convient <strong>de</strong> rendre plus active et plus complète la surveillance duchamp <strong>de</strong> repos et <strong>de</strong> lui assurer un entretien irréprochable. D'un autrecôté, il y a lieu d'organiser le service du transport <strong>de</strong>s morts par la Commune,dont la création fait l'objet du § 3 du nouveau règlement <strong>de</strong> policedu cimetière.Le personnel attaché actuellement au cimetière se compose d'un officier <strong>de</strong>police et d'un fossoyeur. Or cela est absolument insuffisant. Il est matériellementimpossible à ces <strong>de</strong>ux agents d'exercer une surveillance sérieuse sur unterrain aussi vaste que notre champ <strong>de</strong> repos et d'avoir l'œil sur ce qui sepasse dans la galerie funéraire souterraine. Aussi M. le Bourgmestre se voit-ilobligé, les jours d'affiuence <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>, et ils sont fréquents en été, <strong>de</strong> déléguerd'autres agents pour assurer le maintien <strong>de</strong> l'ordre dans le Père-Lachaisebelge.Pour ce qui est <strong>de</strong> l'entretien, il incombe à laFabrique<strong>de</strong> Notre-Dame, auxtermes <strong>de</strong> l'art. 37 du décret <strong>de</strong> 1809 : elle a pour cela les produits spontanés


— 27 —du sol; mais elle ne s'en occupe pas sérieusement, bien qu'elle profite <strong>de</strong>sproduits. C'est ainsi qu'en 1878 la Commune a dépensé fr. 1,379-55 pourl'entretien du cimetière, somme que, le Conseil le sait, la Fabrique se refuseà rembourser.Pour combler ces diverses lacunes, la Section propose, Messieurs, <strong>de</strong> créertrois places d'ai<strong>de</strong>s-fossoyeurs. Les titulaires feraient, concurremment avecle fossoyeur, tous les services dépendants du cimetière, sous la direction <strong>de</strong>l'inspecteur <strong>de</strong>s inhumations. Creusement et comblement <strong>de</strong> fosses, surveillanceet entretien du cimetière, ouverture et fermeture <strong>de</strong>s caveaux et cellules,transport <strong>de</strong>s morts, exhumations, tout, en un mot, leur incomberait.Il serait alloué à chacun <strong>de</strong> ces agents spéciaux un traitement annuel <strong>de</strong>1,000 francs et la Commune leur fournirait, comme signes distinctifs <strong>de</strong> leuremploi, une casquette, une veste, un pantalon et une capotte-pelisse <strong>de</strong> drapnoir.Les frais qui résulteraient <strong>de</strong> cette organisation seraient amplement couvertsau moyen <strong>de</strong>s ressources et <strong>de</strong>s économies ci-après; ces ressources appartiendraientdorénavant à la Commune et seraient versées dans la caisse duReceveur.Remboursement <strong>de</strong> frais <strong>de</strong> transport et d'inhumation . fr. 3,400 "Suppression <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> fermeture <strong>de</strong>s cellules dans la galeriefunéraire souterraine . . . . . . . . 800 »Suppression <strong>de</strong>s frais d'entretien du cimetière. . . . 1,000 »Total . fr. 5,200 «Ainsi, Messieurs, nous aurions un service complet et bien organisé, et laCommune ferait, bon an mal an, une économie d'environ 2,000 francs, <strong>de</strong>squelsil y aurait toutefois à déduire les frais d'acquisition et d'entretien <strong>de</strong>s costumes<strong>de</strong>s fossoyeurs et d'autres menues dépenses.Aujourd'hui les ressources indiquées ci-<strong>de</strong>ssus sont absorbées par le fossoyeuret les ai<strong>de</strong>s qu'il prend à sa sol<strong>de</strong>. L'adoption du système proposé ne constituerapas une perte pour lui, puisque, à l'avenir, il ne paiera plus un millier<strong>de</strong> francs environ à l'ouvrier qui l'assiste actuellement dans son travail.D'ailleurs le Conseil estimera, sans doute, qu'un traitement fixe <strong>de</strong>1,100 f ancs et les bénéfices <strong>de</strong> l'entretien particulier <strong>de</strong>s tombes forment <strong>de</strong>sappointements suffisamment rémunérateurs.Si vous adoptez ces propositions, Messieurs, il y aura lieu <strong>de</strong> déléguervos pouvoirs au Collège pour la nomination <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s-fossoyeurs, conformémentau 1° <strong>de</strong> l'art. 84 <strong>de</strong> la loi <strong>communal</strong>e. L'éventualité <strong>de</strong> mutationsfréquentes parmi ces agents subalternes justifie cette délégation, pense laSection.] Le règlement <strong>de</strong> police du cimetière et les tarifs qui s'y rapportent sontjoints au présent rapport.Le Rapporteur,ED.FRANSMAN,


- 28 —RÈGLEMENT DE POLICE DU CIMETIÈRE.Le Conseil <strong>communal</strong>,Vu l'art 78 <strong>de</strong> la loi du 30 mars 183fi, les décrets du 23 prairial an XII,4 thermidor an XIII, 18 mai 1806 et 8 août 1811, ainsi que les art. 6, 14et 15 <strong>de</strong> la Constitution,Arrête :§ 1 er . — Dispositions générales.Article premier. Le service <strong>de</strong>s inhumations est confié à un commissaireadjoint <strong>de</strong> police, qui aura le titre d'inspecteur <strong>de</strong>s inhumations, et à un fossoyeur,assisté d'un ou <strong>de</strong> plusieurs ai<strong>de</strong>s.Art. 2. L'inspecteur <strong>de</strong>s inhumations est chargé, sous l'autorité duBourgmestre, <strong>de</strong> la police du cimetière et <strong>de</strong> l'exécution rigoureuse <strong>de</strong> toutce qui concerne la levée, le transport et l'inhumation <strong>de</strong>s corps ; il a sous sesordres immédiats le fossoyeur et ses ai<strong>de</strong>s.Art. 3. Le cimetière est ouvert au public : pendant les mois d'avril, mai,juin, juillet, août et septembre, <strong>de</strong>puis sept heures du matin jusqu'au coucherdu soleil, et pendant les autres mois <strong>de</strong> l'année, <strong>de</strong>puis huit heures du matinjusqu'au coucher du soleil.Les personnes qui désirent visiter le cimetière en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ces heures<strong>de</strong>vront s'adresser à l'inspecteur.La fermeture du cimetière est annoncée une <strong>de</strong>mi-heure à l'avance par lacloche.Art. 4. Il est défendu :A. De franchir les clôtures du cimetière ;B. De pénétrer dans le cimetière avec d'autres objets que ceux <strong>de</strong>stinésaux tombes, ou d'emporter sans autorisation ces objets;C. De s'introduire dans le cimetière avec d'autres voitures que les véhiculesservant au transport <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong>stinés à la construction <strong>de</strong>s monumentsfunèbres ;D. De faire aucune marque ou entaille aux arbres, d'arracher ou <strong>de</strong> couper<strong>de</strong>s branches ou plantes quelconques ;E. D'endommager les monuments, emblèmes funèbres, grillages, etc., outous autres objets servant d'ornement aux tombes ;F. De s'introduire dans les massifs, <strong>de</strong> marcher ou <strong>de</strong> s'asseoir ou <strong>de</strong> secoucher sur les tombes et sur les gazons <strong>de</strong>s pelouses;G. De dégra<strong>de</strong>r les chemins et les allées ;H. De prendre les oiseaux ou <strong>de</strong> détruire leurs nids ;7. D'abandonner dans le cimetière <strong>de</strong>s enfants à eux-mêmes;J. D'entrer dans le cimetière avec <strong>de</strong>s chiens ou d'autres animaux;


— 29 —A\ De faire ou <strong>de</strong> déposer <strong>de</strong>s ordures dans l'enceinte du cimetière ou <strong>de</strong>s'y permettre aucune action contraire à la décence ;L. D'y colporter, étaler ou vendre <strong>de</strong>s objets quelconques ;M. D'y fumer;N. D'apposer <strong>de</strong>s affiches ou autres écrits aux murs ou aux portes, saufles publications <strong>de</strong> l'Autorité <strong>communal</strong>e;0. D'y faire aucune cérémonie étrangère au service <strong>de</strong>s inhumations;P. D'y faire aucun travail, quel qu'il soit, sans l'autorisation préalable<strong>de</strong> l'Administration <strong>communal</strong>e.§ 2. Delà vérification <strong>de</strong>s décès.Art. 5. La vérification <strong>de</strong>s décès est effectuée par l'officier <strong>de</strong> l'état civil,aux termes <strong>de</strong> l'art. 77 du co<strong>de</strong> civil; il est assisté du mé<strong>de</strong>cin nommé à ceteffet par le Conseil <strong>communal</strong>.Il est interdit d'ensevelir aucun corps avant que le décès ait été dûmentvérifié.Art. 6. Chaque jour, à l'heure à fixer par l'officier <strong>de</strong> l'état civil, le mé<strong>de</strong>cin-vérificateur<strong>de</strong>s décès prendra, au bureau <strong>de</strong> l'état civil, la listes <strong>de</strong>s décèsdéclarés et à vérifier.Il se transportera auprès <strong>de</strong> chaque personne décédée, l'examinera avecsoin, et dressera piocès-verbal <strong>de</strong> l'état du cadavre.Ce procès-verbal énoncera les nom, prénoms, âge, sexe, profession etdomicile <strong>de</strong> la personne décédée, et autant que possible les noms <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cinstraitants, ainsi que la maladie cause du décès.En cas <strong>de</strong> besoin, lorsque l'état du cadavre l'exigera, le mé<strong>de</strong>cin-vérificateurprescrira l'emploi <strong>de</strong> moyens désinfectants et veillera à ce qu'ils soientappliqués.Art. 7. Lorsque le mé<strong>de</strong>cin-vérificateur <strong>de</strong>s décès aura certifié la mort,son procès-verbal mentionnera que. rien ne s'oppose à ce que le permis d'inhumationsoit délivré. Si, au contraire, il y a quelque doute sur la réalité dudécès, il en fera connaître les motifs et déclarera qu'il y a lieu <strong>de</strong> surseoiral'inhumation.Art. 8. Si l'état du cadavre présentait quelque indice <strong>de</strong> mort violente, levérificateur <strong>de</strong>s décès en fera mention dans son procès-verbaL II en seraaussitôt donné avis au commissaire <strong>de</strong> police, pour l'exécution <strong>de</strong>s dispositions<strong>de</strong> l'art. 81 du Co<strong>de</strong> civil.bArt. 9. Les procès-verbaux <strong>de</strong> vérification seront remis au bureau <strong>de</strong> l'étatcivil au plus tard dans les vingt-quatre heures à compter du moment où laliste <strong>de</strong>s décès doit être prise au même bureau par le mé<strong>de</strong>cin-vérificateur.§ 3. — De la levée et du transport <strong>de</strong>s corps.^ Art. 10. Aucun corps ne peut être enlevé sans permis <strong>de</strong> l'officier <strong>de</strong>l'état civil. Ce permis, qui servira en même temps d'autorisation d'inhumer,


— 30 —ne sera délivré que sur le vu du procès-verbal constatant la vérification dudécès.Art. 11. Toute personne étrangère à la Commune et qui y sera décédéesur la voie publique ou dans un lieu public, sans avoir <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce connue,sera transpoitee provisoirement au dépôt mortuaire, où la constatation dudécès aura lieu.Art. 12. A moins d'une autorisation expresse et motivée <strong>de</strong> l'officier <strong>de</strong>l'état civil, il <strong>de</strong>vra toujours y avoir un intervalle <strong>de</strong> quarante-huit heuresentre le di ces et l'inhumation ; celle-ci ne pourra s'effectuer que vingt-quatreheures après la constatation du décès.Art. 13. Le transport <strong>de</strong>s corps s'effectue par les fabriques, les consistoires,les maisons mortuaires ou la Commune. Il se fait au prix <strong>de</strong> leur tarif.Les indigents seront transportés gratuitement sur la déclaration <strong>de</strong> l'officier<strong>de</strong> l'état civil.Art. 14. Le transport à l'intérieur du cimetière ne peut être interrompusous aucun prétexte.§ 4. — Des inhumations.Art. 15. Le fossoyeur prépare ou fait préparer la fosse par un <strong>de</strong> ses ai<strong>de</strong>set il assiste en personne à l'inhumation. En cas d'empêchement, il est remplacépar un <strong>de</strong> ses ai<strong>de</strong>s.Art. 16. Le fossoyeur désigne la place où chaque inhumation doit avoirlieu, d'après les ordres <strong>de</strong> l'Administration <strong>communal</strong>e.Art. 17. Le fossoyeur est tenu <strong>de</strong> combler convenablement les fosses aprèsl'inhumation.Art. 18. L'inspecteur <strong>de</strong>s inhumations tient un registre coté et parafé parl'officier <strong>de</strong> l'état civil ; il y inscrit jour par jour les noms, prénoms professionset <strong>de</strong>rnière habitation <strong>de</strong> toutes les personnes qui sont enterrées, ainsique les dates <strong>de</strong>s permis d'inhumation. Il lui sera remis un plan terrier ducimetière, sur lequel il indiquera, au moyen <strong>de</strong> numéros, l'emplacement <strong>de</strong>chaque fosse.Ces numéros, reproduits sur les permis d'inhumation, seront transcrits auregistre, en regard <strong>de</strong>s noms <strong>de</strong>s personnes inhumées. Le même numéro estfixé au cercueil, sur une plaque <strong>de</strong> plomb, par le fossoyeur.Art. 19. Le registre et le plan seront vérifiés chaque semaine par l'officier<strong>de</strong> l'état civil, qui apposera son visa sur le registre.Art. 20. L'inspecteur <strong>de</strong>s inhumations est tenu <strong>de</strong> se rendre chaque jourà la Maison <strong>communal</strong>e, pour prendre les ordres <strong>de</strong> l'officier <strong>de</strong> l'état civil.Art. 21. Le fossoyeur remettra à l'Administration <strong>communal</strong>e tous lesobjets ou valeurs indistinctement qui seraient, trouvés par l'ouverture <strong>de</strong>sfosses, sous peine <strong>de</strong> <strong>de</strong>stitution, et sans préjudice <strong>de</strong>s autres pénalités prévuespar les lois en vigueur.


I— 31 —§5. — Des concessions.Art. 22. Il y a plusieurs espèces <strong>de</strong> concessions dans le cimetière : lesconcessions <strong>de</strong> terrain simplement, les concessions <strong>de</strong> terrain avec cellulesdans la galerie funéraire souterraine et les concessions avec caveaux.Art. 23. Les concessions sont accordées aux conditions déterminées parl'art. 11 du décret du 23 prairial an XII (1).Le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur aura à supporter tous les frais auxquels la concessionpourrait donner lieu.Art. 24. La concession, quelle qu'elle soit, est perpétuelle. Elle ne pourraêtre cédée sans une autorisation du Conseil <strong>communal</strong>.Art. 25. Toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> concession <strong>de</strong>vra être adressée, sur papiertimbré, au Conseil <strong>communal</strong>. Elle indiquera, selon le cas, ou le nombre <strong>de</strong>cellules, ou la surface <strong>de</strong> terrain à acquérir.Art. 26. Aucune concession n'aura d'effet que pour autant que le concessionnaireait acquitté la somme due pour droit <strong>de</strong> concession et <strong>de</strong> libéralité.Art. 27. La concession ne pourra servir qu'à 1 inhumation <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong>la même famille.§ 6. — Des caveaux.Art. 28. Les caveaux seront construits par les concessionnaires ou par laCommune conformément aux indications <strong>de</strong> l'Administration <strong>communal</strong>e.Art. 2 9. La tranchée sera faite aux frais du concessionnaire par les soins<strong>de</strong> l'Administration <strong>communal</strong>e.§ 7. — Des cellules dans la galerie funéraire souterraine.Art. 30. Le droit d'ouvrir ou <strong>de</strong> fermer les cellules pour le service <strong>de</strong>sinhumations et <strong>de</strong>s exhumations appartient au Bourgmestre.Les frais <strong>de</strong> ces opérations seront supportés par la Commune pour lesinhumations et par les familles pour les exhumations.Art. 3l. Chaque concessionnaire a le droit <strong>de</strong> faire graver une épitaphesur la d;ille qui ferme la cellule dans la galerie. Toutefois il <strong>de</strong>vra préalablementen soumettre le texte à l'approbation du Collège, conformément auxdispositions du § 8 ci-après.(1) Ces conditions sont :Faire une donation aux pauvres (Hospices et Bureau <strong>de</strong> bienfaisance) et verser àla caisse <strong>communal</strong>e une somme à déterminer, comme le montant <strong>de</strong> la donation,par le Conseil <strong>communal</strong>.


— 32 —§ 8. — Des monuments, pierres sépulcrales et autres signes indicatifs<strong>de</strong> sépulture.Art. 32. Le concessionnaire d'un terrain qui voudra y faire <strong>de</strong>s constructionssera tenu d'en soumettre au préalable le plan, en double, à l'approbationdu Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre et Echevins.Les concessionnaires <strong>de</strong> terrain seront obligés <strong>de</strong> tenir constamment enbon état le caveau et le monument qu'ils feront ériger.La Commune se charge <strong>de</strong> cet entretien moyennant une re<strong>de</strong>vance annuelleet perpétuelle à convenir avec les famillesSi les monuments viennent à tomber en ruines et que les familles ne lesfont pas restaurer, il sera procédé à leur égard comme il est dit à l'art. 34ci-après.Art. 33. La Commune fera placer et entretenir une pierre tumulaire au<strong>de</strong>ssus<strong>de</strong>s cellules concédées isolément. Les concessionnaires pourront yfaire graver, sur les parties qui leur sont <strong>de</strong>stinées, les inscriptions autorisées.Les frais <strong>de</strong> placement et d'entretien sont par parts égales à la charge <strong>de</strong>sconcessionnaires.Art. 34. Il est loisible à chacun, aux termes <strong>de</strong> l'art. 12 du décret du23 prairial an XII, <strong>de</strong> faire placer pour un terme <strong>de</strong> cinq ans, sur la fosse<strong>de</strong> son parent ou ami, une pierre sépulcrale ou tout autre signe distinctif<strong>de</strong> sépulture.A l'expiration du terme <strong>de</strong> cinq années, les matériaux, les pierres sépulcrales,les croix en fer ou en bois, et généralement tous emblèmes funèbres,<strong>de</strong>vront être retirés <strong>de</strong>s tombes.Les intéressés seront avertis, dans la forme ordinaire, qu'ils doivent s'exécuterdans le délai que fixera le Bourgmestre.Ce délai écoulé, les objets abandonnés seront enlevés d'office et déposés dansun lieu spécial ; ils resteront, pendant un an et un jour, à la disposition <strong>de</strong>sayants droit.Art. 35. Toute inscription à placer sur les croix ou monuments serasoumise au préalable à l'approbation du Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre et Echevios.Art. 36. L'Administration ne répond pas <strong>de</strong>s objets déposés sur les tombesni en général <strong>de</strong>s vols pratiqués au préjudice <strong>de</strong>s familles.§ 9. — Des exhumations.Art. 37. Aucune exhumation ne pourra être faite sans une autorisationspéciale du Bourgmestre, ou sans un ordre exprès <strong>de</strong> l'autorité judiciaire.Art. 38. Toute exhumation autorisée sera faite par le fossoyeur <strong>de</strong> la Communeet. à son défaut, par toute autre personne, en présence <strong>de</strong> l'officier <strong>de</strong>police spécialement chargé du service du cimetière.Art. 39. Cette opération aura lieu : du 1 eravril au 30 septembre, avantsix heures du matin ; du 1" octobre au 31 mars, avant huit heures du matin.


y— 33 —II en sera dressé procès-verbal, signé <strong>de</strong>s membres présents <strong>de</strong> la familleou <strong>de</strong> leurs délégués, ainsi que <strong>de</strong> l'officier <strong>de</strong> police.Art. 40. L'officier <strong>de</strong> police prescrira toutes les mesures que la salubrité* publique pourrait comporter.(1Art. 41. Il sera perçu pour chaque exhumation autorisée, à titre <strong>de</strong> remboursement<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> l'opération, une somme à fixer par le Conseil <strong>communal</strong>.* § 10. — Pénalités.Art. 42. Toutes les contraventions aux dispositions qui précè<strong>de</strong>nt, saufcelles pour lesquelles le co<strong>de</strong> pénal stipule <strong>de</strong>s peines spéciales (1), serontpunies d'une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong> un à vingt-cinq francs et d'un emprisonnement <strong>de</strong>a- un à sept jours, séparément ou cumulativement, selon les circonstances.BfArt. 43. En cas <strong>de</strong> refus <strong>de</strong> déférer à l'invitation du gardien du cimetière,le contrevenant pourra être expulsé du champs <strong>de</strong> repos.Art. 44. Les parents sont civilement responsables <strong>de</strong>s infractions dommageables,prévues au présent règlement, commises par leurs enfants. Lesmaîtres sont civilement responsables pour leurs domestiques (art. 1382, 1883et 1384 du co<strong>de</strong> civil).§ 11. — Abrogations.Article 45. Sont et <strong>de</strong>meurent abrogés :I oL'ordonnance du 23 juin 1864 sur les exhumations, modifié le 20 janvier1873;2° Le règlement <strong>de</strong> police du cimetière du 10 juin 1865 ;3° Le règlement relatif aux concessions <strong>de</strong> terrain du 19 mai 1868, modifiéle 20 mars 1873 et complété le 23 octobre 1877.(1) Le Co<strong>de</strong> pénal porte :Art. 315. Seront punis <strong>de</strong> huit jours à <strong>de</strong>ux mois d'emprisonnement ou d'uneamen<strong>de</strong> <strong>de</strong> vingt-six francs à trois cents francs :Ceux qui, sans l'autorisation préalable <strong>de</strong> l'officier public, auront procédé ou faitprocé<strong>de</strong>r à une inhumation.Ceux qui auront contrevenu, <strong>de</strong> quelques manière que ce soit, aux lois et auxrèglements relatifs aux lieu <strong>de</strong> sépulture et aux inhumations précipitées.Art. 453. Sera puni d'un emprisonnement d'un mois à un an et d'une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong>vingt-six francs à <strong>de</strong>ux cents francs, quiconque se sera rendu coupable <strong>de</strong> violation<strong>de</strong> tombeaux ou <strong>de</strong> sépulture.Art. 526. Sera puni d'un emprisonnement <strong>de</strong> huit jours à un an et d'une amen<strong>de</strong><strong>de</strong> vingt-six francs à cinq cents francs, quiconque aura détruit, abattu, mutilé oudégradé :Des tombeaux, signes commémoratifs ou pierres sépulcrales;


— 34 —Le Conseil <strong>communal</strong>,Vu l'art. 13, § 3, du règlement <strong>de</strong> police du cimetière ainsi conçu :« Le transport <strong>de</strong>s corps s'effectuera par les fabriques d'églises, les consistoires,les maisons mortuaires ou la Commune. 11 se fait au prix <strong>de</strong> leurtarif. Les indigents seront transportés gratuitement sur la déclaration <strong>de</strong>l'officier <strong>de</strong> l'état civil « ;Considérant qu'il y a lieu <strong>de</strong> déterminer les prix auxquels la Communeeffectuera le transport <strong>de</strong>s corps qui lui seront particulièrement confiés,Arrête :Il sera perçu une somme <strong>de</strong> 10 francs pour chaque transport par civière<strong>de</strong> la porte d'entrée du cimetière au lieu <strong>de</strong> l'inhumation.Cette somme, dans laquelle sont compris les frais <strong>de</strong> creusement <strong>de</strong> lafosse et d'ouverture et <strong>de</strong> fermeture <strong>de</strong>s caveaux, sera versée dans la caisse<strong>communal</strong>e et servira à couvrir les frais occasionnés pour le service ducimetière.Le Conseil <strong>communal</strong>,Vu l'art. 23, § 5, du règlement <strong>de</strong> police du cimetière, ainsi conçu :« Les concessions sont accordées aux conditions déterminées par l'art. 11du décret du 23 prairial an XII. — Ces conditions sont :« Faire une donation aux pauvres (Hospices et Bureau <strong>de</strong> bienfaisance) etverser à la caisse <strong>communal</strong>e une somme à déterminer, comme le montant <strong>de</strong>la donation, par le Conseil <strong>communal</strong>. «Considérant qu'il y a lieu <strong>de</strong> fixer le taux <strong>de</strong>s sommes dont il s'agit,Arrête :Art. 1 er . Il sera perçu par mètre <strong>de</strong> superficie <strong>de</strong> terrain 504 francs et parcellule 500 francs.La Commission <strong>de</strong>s hospices et le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance recevront chacun20 p. c du prix du terrain concédé et qui sont compris dans les sommes susindiquées.Les parts <strong>de</strong>s trois administrations seront donc :Tfrrain simple(le mètre).Cellule(uoe).Pour la Commune . . fr. 360 « 413 60Id. la Commission <strong>de</strong>s hospices . 72 « 43 20Id. le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance 72 « 43 20Totaux . fr. 504 ». 500 «Art. 2. Les tarifs du 7 novembre 1876, du 23 octobre 1877 et tous ceuxantérieurs au présent sont et <strong>de</strong>meurent abrogés.


e— 35Le Conseil <strong>communal</strong>,Vu l'art. 41, § 9, du règlement <strong>de</strong> police du cimetière, ainsi conçu :» Il sern perçu pour chaque exhumation autorisée, à titre <strong>de</strong> remboursement<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> l'opération, une somme à fixer par le Conseil <strong>communal</strong> « ;Attendu qu'il importe <strong>de</strong> fixer cette somme,Arrête :Art. 1 er11 sera perçu pour chaque exhumation une somme <strong>de</strong> cinquantefrancs, préalablement à l'opération.Art. 2. Toute décision antérieure <strong>de</strong> tarification est rapportée.M. LE BOURGMESTRE. Je mets aux voix les conclusions du rapport<strong>de</strong> la Seclion <strong>de</strong> police.— Adopté sans observations.La séance publique est levée à neuf heures cinquante minutes.Le Conseil se constitue en comité secret.Il se sépare à onze heures et <strong>de</strong>mie.COMITÉ SECRET.U Le Conseil arrête comme suit la composition <strong>de</strong> ses sectionspour 1880.j e( l SECTION.f<strong>de</strong>Police. — Travaux publics. — Contentieux.Prési<strong>de</strong>nt : M. le Bourgmestre;Membres : MM. Torsin, DeBauche, Claessens, Lepage, conseillers.2 e SECTION.Instruction publique. — Bienfaisance. — Beaux-Arts.— Cultes.Prési<strong>de</strong>nt : M. De Schryver, échevin ;Membres : MM. Steyls, Luycx, Gellens, Yan<strong>de</strong>rgeten, Cauchie,conseillers.3 e SECTION.Etat civil et population. — Finances. — Comptabilité.Prési<strong>de</strong>nt : M. Fransman, échevin;Membres : MM. Van Sanlen, Claessens, Gellens, Cauchie,conseillers.Le Conseil nomme professeur <strong>de</strong> gymnastique à l'école moyenne<strong>de</strong> garçons M. L. Lepoivre, régent à cet établissement,


— sellaccor<strong>de</strong> diverses bourses d etu<strong>de</strong> à la même institution pourl'année scolaire 1879-1880.Conformément aux propositions <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong> l'instructionpublique, le Conseil arrête comme il est dit ci-après le règlementgénéral d'organisation et d'attributions <strong>de</strong>s comités scolaires.RÈGLEMENT GÉNÉRAL D'ORGANISATION ET D'ATTRIBUTIONSDES COMITÉS SCOLAIRES.(Exécution <strong>de</strong>s art. 18 à 23 <strong>de</strong> la loi du 1 er juillet 1879).Le Conseil <strong>communal</strong>,Vu les art. 18 à 23 <strong>de</strong> la loi du 1er juillet 1879 sur l'instruction primaire,relatifs à l'institution <strong>de</strong>s comités scolaires chargés <strong>de</strong> la surveillance<strong>de</strong>s écoles primaires <strong>communal</strong>es ;Vu l'arrêté <strong>de</strong> M. le Ministre <strong>de</strong> l'Instruction publique du 5 décembre1879 sur l'organisation et les attributions <strong>de</strong>sdits comités,Arrête :Art. 1 er . Chaque comité scolaire choisit dans son sein un prési<strong>de</strong>nt et unsecrétaire. Il fixe lui-même la durée <strong>de</strong> leur mandat.Art. 2. Les réunions du comité scolaire ont lieu au moins une fois parmois. Elles se tiennent dans le local <strong>de</strong> l'une <strong>de</strong>s écoles <strong>de</strong> la circonscription.Le prési<strong>de</strong>nt convoque extraordinairement le comité quand il le jugenécessaire.Il est obligé <strong>de</strong> le réunir chaque fois que la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en est faite par troismembres.Art. 3. Le conseil ne peut délibérer si la majorité <strong>de</strong>s membres en fonctionsn'est présente.Cependant si le comité s'est assemblé <strong>de</strong>ux fois avant <strong>de</strong> se trouver ennombre, il pourra, après une nouvelle convocation, délibérer quel que soit lenombre <strong>de</strong> membres présents.Art. 4. Les résolutions sont prises à la majorité absolue <strong>de</strong>s membresprésents; en cas <strong>de</strong> partage, la voix du prési<strong>de</strong>nt est prépondérante.Art. 5. Le comité scolaire n'a pas d'autorité propre à exercer, il se borneà signaler au Conseil <strong>communal</strong> et à l'inspection scolaire les abus à réprimerou les améliorations à introduire dans l'enseignement primaire.Art. 6. La surveillance générale <strong>de</strong>s écoles dont il est chargé a pour but


<strong>de</strong> contribuer à assurer l'observation rigoureuse <strong>de</strong> la loi et <strong>de</strong>s règlementsrelatifs à l'enseignement primaire.Elle s'étend sur les écoles gardiennes, les écoles d'adultes et les ouvroirs,comme sur les écoles primaires proprement dites.Elle comprend la visite du local d'école et <strong>de</strong> ses dépendances, l'examen dumatériel scolaire, l'assistance aux leçons et aux exercices <strong>de</strong>s diverses classeset l'examen <strong>de</strong>s élèves.Art. 7. Le comité délègue un ou plusieurs <strong>de</strong> ses membres pour visiter,au moins une fois par trimestre, l'école ou les écoles <strong>de</strong> sa circonscription.Il est interdit aux membres chargés <strong>de</strong> la visite <strong>de</strong>s classes d'interromprel'enseignement, <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s observations à l'instituteur, d'introduire dansl'école <strong>de</strong>s livres, <strong>de</strong>s publications ou <strong>de</strong>s moyens matériels d'enseignementnon autorisés par le Gouvernement.Art. 8. Dans le but <strong>de</strong> remplir les <strong>de</strong>voirs qui leur sont imposés par lesart. 21 et 22 <strong>de</strong> la loi, les membres du comité scolaire se répartissentla surveillance <strong>de</strong>s enfants qui fréquentent les écoles et la recherche <strong>de</strong>senfants <strong>de</strong> 6 à 14 ans qui ne les fréquentent pas.A cet effet, ils partagent leur circonscription en un certain nombre <strong>de</strong>sections, à chacune <strong>de</strong>squelles est plus spécialement attaché un membre ducomité.Art. 9. Il est tenu par chaque comité un livre où sont inscrits tous lesenfants en âge d'école habitant la circonscription.Ce livre indique les nom et prénoms, l'âge et la <strong>de</strong>meure <strong>de</strong> chaqueenfant, les noms <strong>de</strong>s parents et leurs moyens d'existence ; il mentionne lesrenseignements recueillis au sujet <strong>de</strong> la fréquentation ou <strong>de</strong> la non-fréquentation<strong>de</strong> l'école.Art. 10. A chaque réunion mensuelle du comité il est rendu compte, s'ily a lieu, <strong>de</strong>s visites faites aux parents et aux chefs d'industrie dans le but <strong>de</strong>les déterminer à envoyer à l'école les enfants placés sous leur autorité.Art. 11. Les comités scolaires surveillent, conformément à l'art. 3 <strong>de</strong>l'arrêté royal du 12 août 1879, l'inscription <strong>de</strong>s enfants qui ont droit àl'instruction gratuite.Art. 12. Dans le but <strong>de</strong> favoriser la fréquentation régulière <strong>de</strong>s écoles, lescomités scolaires sollicitent du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance ou du Conseil <strong>communal</strong>,ainsi que <strong>de</strong>s personnes dévouées à l'enseignement public, <strong>de</strong>s récompensespour les élèves les plus assidus, <strong>de</strong>s vêtements pour les élèves les pluspauvres et même <strong>de</strong>s secours en argent pour les parents les plus dénués <strong>de</strong>ressources, lorsqu'ils envoient régulièrement leurs enfants à l'école.Art. 13. Les comités scolaires sont autorisés à réclamer <strong>de</strong> l'Administration<strong>communal</strong>e et du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance tous les documents <strong>de</strong> nature à faciliterleur mission.Art. 14. Chaque année, les comités scolaires adressent à l'Administration<strong>communal</strong>e un rapport sur la situation <strong>de</strong>s écoles.


— 38 —Ce rapport, dont une copie est remise à l'Inspecteur cantonal, doit êtreenvoyé à l'Administration <strong>communal</strong>e avant le 1erm ai .Art. 15. Les comités scolaires arrêtent leur règlement spécial <strong>de</strong> service.Fait en séance, à Laeken, le 27 janvier 1880.Par le Conseil : Le Bourgmestre-Prési<strong>de</strong>nt,Le Secrétaire <strong>communal</strong>, EMILE BOCKSTAEL.EMILEHELLEBAUT.Et en exécution du règlement qui précè<strong>de</strong> et <strong>de</strong> l'art. 20 <strong>de</strong> la loidu 1 erjuillet 1879, le Conseil compose les comités scolaires commesuit :4 e COMITÉ. — Ecoles du Centre et du Heysel.D rMM. Jacobs, Keymeulen, Mestreit, Lambert Van<strong>de</strong>r Aa, Charrin,Verhoeven, Neeckx.5 e COMITÉ. — Ecole rue <strong>de</strong> la Senne.MM. Doms, Nyssens, Tollenaere, Van Laethem, Vincent,Lefebvre, Van Aer<strong>de</strong>.Le Conseil nomme provisoirement sous-institutrice au jardind'en fan Is payant <strong>de</strong> la rue Masui M I l eDésirée Eloy. Son traitementest fixé à 800 francs.


N° 2. ANNEE 1880. MARDI 2 MARS.COMMUNE DE LAEKEN.BULLETINCOMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M"' C V EJULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : 4 francs par an.CONSEIL COMMUNAL.Séance du 2 mars 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIRE.Conseil <strong>communal</strong>. — Procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 27 janvier. — Approbation,40.Conseil <strong>communal</strong>. — Réclamation contre M. Fransman apropos <strong>de</strong>s conditionsd'éligibilité. — Décision <strong>de</strong> la Deputation permanente. — Communication, 40.Taxes <strong>communal</strong>es. — Rôles divers <strong>de</strong> 1879. — Approbation définitive, 41.Cimetière :A. Concession <strong>de</strong> terrain, avec ou sans caveaux, 41..B. Extension <strong>de</strong> la galerie souterraine. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux. —Adoption <strong>de</strong>s conclusions favorables, 44.Bureau <strong>de</strong> bienfaisance :A. Crédits supplémentaires au budget <strong>de</strong> 1879. — Avis favorable <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>sfinances, 46 ;B. Budget pour 1880. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances. — Adoption <strong>de</strong>s conclusionsfavorables, 50 ;C. Règlement organique. — Avis <strong>de</strong>s Sections <strong>de</strong> la bienfaisance et <strong>de</strong>s finances. —Ajournement, 51.Petite Senne. — Elargissement. — Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Province pour l'achèvement<strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière section. ~ Rapport <strong>de</strong>s Sections <strong>de</strong>s travaux et <strong>de</strong>s finances.— Nouveau renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 51.Ecole primaire n» V, rue du Sport. — Construction. — Plans, <strong>de</strong>vis, cahier <strong>de</strong>scharges. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux. — Ajournement <strong>de</strong> la discussion, 54.Voies pubbques :A. Déplacement d'une partie du chemin vicinal n° 64 (<strong>de</strong>rrière la Maison-Rouge). —Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. A.Verhaegen. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux. — Adoption <strong>de</strong>sconclusions favorables, 54.


- 40 -B. Création d'une rue <strong>de</strong> 10 mètres <strong>de</strong> largeur partant <strong>de</strong> la Maison-Pou^e pouraboutir dans le Champ <strong>de</strong> l'Eglise. — Plan d'alignement. — Avis favorable <strong>de</strong> laSection <strong>de</strong>s travaux. — Décision conforme, 55.C. Suppression d'une partie <strong>de</strong> la rue Pantens et rétablissement <strong>de</strong> l'ancien tracé a12 mètres sur le territoire <strong>de</strong> Molenbeek Saint-Jean. — Résultat <strong>de</strong> l'enquête etavis favorable <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux. — Décision conforme, 56.Receveur <strong>communal</strong>. — Devoirs. — Interpellation <strong>de</strong> M. Gellens. — Réponse <strong>de</strong>M. l'échevin Fransman, 57.Comité secret, 58.La séance est ouverte à huit heures et un quart du soir.Sont présents : MM. Bockslael, bourgmestre; De Schryver,Fransman, échemns; Steyls, Van Santen, Torsin, De Bauche,'Claessens, Luycx, Gellens, Van<strong>de</strong>rgeten, Lepage, Gauchie, conseillers;Emile Hellebaut, secrétaire <strong>communal</strong>.M. LE SECRÉTAIRE donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séancedu 27 janvier <strong>de</strong>rnier.— *La rédaction en est approuvée.Communication.M. LE BOURGMESTRE. La Députation permanente s'est prononcéesur la réclamation contre M. l'échevin Fransman. Voici sa décision:La Députation permanente,Vu les requêtes, en dates <strong>de</strong>s 6 et 20 décembre 1879, par lesquelles lessieurs Bascour et consorts <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt à notre Collège <strong>de</strong> prononcer ladéchéance du sieur Fransman, Edmond-Alexandre, <strong>de</strong> ses fonctions <strong>de</strong> membredu Conseil <strong>communal</strong> <strong>de</strong> Laeken, commune dans laquelle il aurait, d'aprèsles réclamants, perdu son domicile ;Vu les explications fournies par le sieur Fransman, les pièces qu'il produità l'appui, ainsi que les délibérations du Conseil <strong>communal</strong> du 16 décembreet du 27 janvier <strong>de</strong>rnier ;Attendu qu'il en résulte que les motifs invoqués par les pétitionnaires nesont pas fondés ; que le sieur Fransman n'a pas cessé <strong>de</strong> conserver son domicileà Laeken; qu'en conséquence, il continue à possé<strong>de</strong>r les conditions d'éligibilitérequises par l'art. 201, 3°, <strong>de</strong>s lois électorales coordonnées et qu'il n'ya pas lieu <strong>de</strong> lui faire application <strong>de</strong> l'art. 242, § final, <strong>de</strong>s mêmes lois;Vu les dispositions précitées,Arrête :La réclamation <strong>de</strong>s sieurs Bascour et consorts n'est pas accueillie.Expédition du présent arrêté sera transmise à l'Administration <strong>communal</strong>e<strong>de</strong> Laeken, chargée <strong>de</strong> le notifier au Conseil <strong>communal</strong>, aux réclamants et ausieur Fransman.


— 41 —<strong>Bruxelles</strong>, le 11 février 1880.Présents : MM. Dubois-Thorn, prési<strong>de</strong>nt; Mercier, Piéret, Piron-Van<strong>de</strong>rton,<strong>de</strong> Luesemans, Tiberghien et Torsin, membres; Barbiaux, greffierprovincial.Par ordonnance :Le Prési<strong>de</strong>nt,Le Greffier provincial,DUBOIS-THORN.BARBIAUX.Pour expédition conforme :Le Greffier provincial,» RBARBIAUX.«, — Pris pour information.Le Conseil abor<strong>de</strong> son ordre du jour.« 1 er , 2 e , 3 e et 4 e Objets. — Taxes <strong>communal</strong>es. — Râles divers<strong>de</strong> 1879.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Il s'agit, Messieurs, d'approuver définitivement:1° Le rôle B <strong>de</strong> la taxe sur le débit en détail <strong>de</strong>s boissonsalcooliques ;* 2° Le rôle D <strong>de</strong> la taxe sur les bâtisses ;3° Le rôle D <strong>de</strong> la taxe sur les embranchements d'égout;4° Le rôle D <strong>de</strong> la taxe sur le pavage., Ces rôles, arrêtés provisoirement en séance du 27janvier <strong>de</strong>rnier,aont été publiés et affichés conformément à la loi, et ils n'ont donnélieu à aucune observation.s— Adopté à l'unanimité.t5 e Objet. — Cimetière. — Deman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> concessions <strong>de</strong> terrain,avec ou sans caveaux.M. LE BOURGMESTRE :Le Collège au Conseil.Messieurs,Les personnes dont les noms figurent au tableau ci-<strong>de</strong>ssous sollicitent respectivement<strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> terrain avec ou sans caveaux dans le cimetière<strong>communal</strong>, savoir :Concessions <strong>de</strong> terrain.M. D, C. FR S . Cs.1. E. Salu, pour la famille Van<strong>de</strong>nbossche,<strong>Bruxelles</strong>, rue Terre-Neuve, 29 . . 5.00 « 2,520 «


— 42 —2. Louis et Ad. Crooy, Schaerbeek, rue <strong>de</strong> Beugbem,2 . . . . . 2.00 « 1,0083. Louis-J. Than, <strong>Bruxelles</strong>, rue <strong>de</strong>s Boiteux, 12. 3.60 « 1,814 404. E. Salu, pour la familleE.Uytborck, <strong>Bruxelles</strong>,Montagne <strong>de</strong> la Cour, 74 . . . 3.60 « 1,814 405. E. Salu, pour la famille Vercammen, Saint-Josse-ten-Noo<strong>de</strong>, rue Saint-Lazare, 65 3.60 « 1,814 406. P.-J. Van Beesen, <strong>Bruxelles</strong>, rue Terre-Neuve, 26 3.60 u 1,814 407. M m ( 'V e Aug. Jorez, <strong>Bruxelles</strong>, rue Neuve, 99. 2.00 « 1,0088. N. Odry, <strong>Bruxelles</strong>, rue <strong>de</strong> Flandre, 108 3.60 « 1,814 409. Pierre Buys-Van Cutsem, <strong>Bruxelles</strong>, rue duMidi, 165 3.60 a 1,814 4010. L. Dubois-Huys, Schaerbeek, rue <strong>de</strong> Brabant,177 3.60 » 1,814 4011. M m e V e Moerman-Van Lerberghe, <strong>Bruxelles</strong>,rue Crayer, 16 3.60 » 1,814 40Concessions <strong>de</strong> terrain avec caveaux (galerie1. Lambert Van<strong>de</strong>r Rest, Ixelles, rue <strong>de</strong> Milan,212. E. Salu, pour la famille Josse Van<strong>de</strong>r Rest,<strong>Bruxelles</strong>, rue d'An<strong>de</strong>rlecht, 4 . . .103. E. Salu, pour la famille Verstraeten, <strong>Bruxelles</strong>,place <strong>de</strong>s Martyrs, 14 . . . 54. M I , e F. Wintmans, Molenbeek-Saint-Jean, rue<strong>de</strong>s Chanteurs, 10 .5. X. Heuschling, <strong>Bruxelles</strong>, rue Ducale, 156. Maurice Thomas, <strong>Bruxelles</strong>, rue Go<strong>de</strong>froid-<strong>de</strong>-Bouillon, 41 .7. Mlle c. De Backer, Schaerbeek, place du Marché,16 . . . . .8. E. Salu, pour la famille L. De Bauche, Schaerbeek,rue Seutin, 159. M. Bouteille-Schmitz, <strong>Bruxelles</strong>, rue Bo<strong>de</strong>nbroeck,2110. A. De Leeuw, Schaerbeek, rue <strong>de</strong> la Fraternité,1311. F. Borremans, pour Mlle M. Variez, <strong>Bruxelles</strong>,rue Belliard, 105 .12. Mlle T. Léonard, <strong>Bruxelles</strong>, rue du Grand-Hospice, 11 .18. A. Lanneau, pour M. H. Van<strong>de</strong>n Schrick,Jette-Saint-Pierre, rue <strong>de</strong> l'Eglise, 40114. H. Olbrechts, <strong>Bruxelles</strong>, rue du Cirque, 15 . 115. A.-E. Jonniaux, pour M.-A.-L. Michelez,<strong>Bruxelles</strong>, rue Grétry, 13 . . . 116. H. Bockstael, Ixelles, place <strong>de</strong> l'Industrie, 16. 1funéraire).5 caveaux 2,500 »4 «222221 caveau11 «5,000 »2,500 u2,000 »1,000 u1,000 «1,000 »1,000 «1,000 u500 *500 *500 .500 n500 «500 u500 »


— 43 —17. Mme Ve Delvaux, pour M ffl e V e Blondiau,Schaerbeek, rue <strong>de</strong>s Palais, 76. . . 1 » 500 »18. F. Schiha, pour MM.-A. Falgoneer, Laeken,avenue <strong>de</strong> la Reine, 358 . . 1 500 «19. L. Malcorps, pour M. Aug. Hanon, <strong>Bruxelles</strong>,rue <strong>de</strong> Ligne, 50 1 500 »20. M rae V e A.VanHasselt, Saint-Josse-ten-Noo<strong>de</strong>,rue Saint-Lazare, 29 . . . 5 caveaux 2,500 «(l)21. B.-C. Allard, <strong>Bruxelles</strong>, placeS te -Gudule, 14. 5 » 2,500 »(2)Chacune <strong>de</strong> ces personnes s'est engagée : I oà payer à la Communeles sommes reprises au tarif du 27 janvier 3 880 pour prix <strong>de</strong> la concession ;2o à faire aux pauvres (Bureau <strong>de</strong> bienfaisance et Hospices) une donation<strong>de</strong> 40 p. c. par mètre carré, donation qui a été acceptée par les administrationsfavorisées.Nous avons l'honneur, Messieurs, <strong>de</strong> vous proposer d'accor<strong>de</strong>r ces concessions,d'accepter la proposition faite par M. Allard, d'émettre un avisfavorable sur les donations et <strong>de</strong> nous charger <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à la Députationpermanente d'approuver celles-ci.Laeken, le 1 er mars 1880.Par le Collège :Le Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre et Echevins,Le Secrétaire <strong>communal</strong>,EMILEHELLEBAUT.E. BOCKSTAEL.M. LE BOURGMESTRE. Il arrive fréquemment que <strong>de</strong>s personnesdésirent avoir une ou plusieurs cellules sans inscription au-<strong>de</strong>ssus,<strong>de</strong> sorte que toutes les places ne sont pas occupées.Dans ces conditions, je pense qu'il n'y a aucun inconvénient àaccepter la proposition <strong>de</strong> M. Allard.M. VAN SANTEN. Si personne ne veut <strong>de</strong>s cinq caveaux qui setrouveront sous le monument <strong>de</strong> la famille Allard, la Communefera <strong>de</strong> ce chef une perte nette <strong>de</strong> 2,500 francs.M. LE BOURGMESTRE. Ces caveaux seront <strong>de</strong>mandés avant lesautres.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Bien <strong>de</strong>s personnes désirent avoir uncaveau sans être obligées d'intervenir dans le coût <strong>de</strong> la pierretumulaire.(1) De cette somme il y a lieu <strong>de</strong> déduire fr. 1,607-04 pour une concession<strong>de</strong> 3 m 60 carrés accordée le 16 février 1875 et que la Commune reprend.Ces fr. J,607-04 seront supportés par la Commune, le Bureau <strong>de</strong> Bienfaisance etles Hospices, dans la proportion suivante :Commune, 1,296 francs ; Hospices et Bureau <strong>de</strong> bienfaisance, fr. 155-52 chacun.(2) M. B.-C. Allard offre <strong>de</strong> verser à la caisse <strong>communal</strong>e une somme supplémentaire<strong>de</strong> 500 francs pour obtenir l'autorisation <strong>de</strong> placer un monument funéraire surune superficie double <strong>de</strong> la concession sollicitée, c esl-a-dire sur l'emplacement <strong>de</strong><strong>de</strong>ux rangées <strong>de</strong> caveaux.


— 44 —Celles-là ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt pas mieux que <strong>de</strong> pouvoir disposer <strong>de</strong>cellules dont la partie supérieure externe serait déjà occupée.M. VAN SANTEN. Il n'y aurait pas alors d'inscription au-<strong>de</strong>ssus?M. LE BOURGMESTRE. Pour que l'inscription puisse se faire, il fautintervenir dans les frais <strong>de</strong> placement et d'entretien <strong>de</strong> la pierretombale, et cette dépense s'élève à 100 francs.Or, beaucoup <strong>de</strong> personnes ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt pas mieux que <strong>de</strong>ne pas faire cette dépense supplémentaire.M. VAN SANTEN. J'en conclus que la Commune n'a aucun avantageà accepter la proposition <strong>de</strong> M. Allard, puisque, dans l'uncomme dans l'autre cas, les cinq cellules doivent lui rapporter500 francs.M. LE BOURGMESTRE. C'est-à-dire que lorsque nous fournissonsla pierre tumulaire au prix <strong>de</strong> 100 francs, ce n'est qu'un remboursementqu'on nous fait.M. VAN SANTEN. Je suppose que la pierre ne revient pas à laCommune à raison <strong>de</strong> 100 francs.M. LE BOURGMESTRE. Pardon, à bien peu <strong>de</strong> chose près.Si personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus la parole, je mettrai aux voix lesconclusions du rapport du Collège.— Adopté à l'unanimité.6 e Objet. — Cimetière. — Extension <strong>de</strong> la galerie souterraine. —Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux.M. GELLENS :Laeken, le 27 février 1880.Messieurs,La galerie funéraire construite dans le cimetière contient 365 cellules; 230sont occupées; il en reste donc 135 vi<strong>de</strong>s. En 1879, 160 cellules ont été concédées.Si le même nombre était sollicité en 1880, la Commune se trouverait dansla fâcheuse situation <strong>de</strong> <strong>de</strong>voir refuser <strong>de</strong>s concessions ou tout au moins obligée<strong>de</strong> prier les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d'attendre la construction d'une nouvelle galerie.En prévision <strong>de</strong> cette éventualité, il convient <strong>de</strong> décréter dès maintenant laconstruction <strong>de</strong> cette nouvelle galerie.La maison Blaton-Aubert, Paul Dubos et Ci e , s'est offerte à l'exécuter enbéton aggloméré monolithe, à raison <strong>de</strong> 400 francs par caveau <strong>de</strong> cinq cellules.Ce prix ne comprend pas les terrassements, mais il comprend la constructionet la pose <strong>de</strong>s dalles <strong>de</strong> fermeture et <strong>de</strong> séparation, les enduits, lesdallages, pavements et tous travaux acccssonLe coût <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> terrassement sont évalués à 33 francs par cav< au ,le prix total du caveau reviendrait donc à 433 francs.


Ce prix n'est pas exagéré, car le caveau en maçonnerie ordinaire en usage àl'heure actuelle a coûté 451 francs par caveau.Au surplus, à raison <strong>de</strong> ses qualités d'homogénéité, d'imperméabilité etd'étanchéité, la construction en béton aggloméré est <strong>de</strong> beaucoup supérieure àla maçonnerie ordinaire.Dans ces conditions, votre Section <strong>de</strong>s travaux publics vous proposed'accueillir l'offre <strong>de</strong>là maison Blaton-Aubert, Paul Dubos et O, et <strong>de</strong> chargercette maison <strong>de</strong> la construction <strong>de</strong> la nouvelle galerie.Cette galerie comportera 54 caveaux ou 270 cellules, soit une dépense<strong>de</strong> 400 X 54 = 21,600Terrassements . . . . • . . 33 X 54 = 1,782Total. fr. 23,382Les frais <strong>de</strong> terrassement représentent une somme relativement peu élevéeet pourront être prélevés sur l'art. 4 du budget <strong>de</strong> l'exercice courant. (Exécution<strong>de</strong> travaux extraordinaires, etc.)Quant à la somme à payer à MM. Blaton-Aubert, Paul Dubos et Ci«, il yaura lieu <strong>de</strong> la porter au budget <strong>de</strong> 1881, ces messieurs ayant consenti àattendre jusque-là pour la recevoir.Le Rapporteur, Le Prési<strong>de</strong>nt,E. GELLENS. E. BOCKSTAEL.M. VAN SANTEN. N'y a-l-il que MM. Blaton-Aubert et C ie quipuissent faire ce travail?M. LE BOURGMESTRE. Nous traitons avec la Société Blaton-Aubert,Paul Dubos et C ie .M. VAN SANTEN. Quelle garantie <strong>de</strong> bonne exécution aurez-vous?M. LE BOURGMESTRE. Les caveaux en béton aggloméré exécutéspar ces messieurs au cimetière nous donnent nos apaisements àcet égard.M. VAN SANTEN. Il me semble que la maçonnerie doit être supérieure.M. LE BOURGMESTRE. C'est le contraire : la maçonnerie <strong>de</strong> briquesest poreuse, on doit enduire <strong>de</strong> ciment les parois <strong>de</strong>s cellules, il fautprendre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s précautions pour éviter les infiltrations, et lesfrais d'entretien sont très considérables. La maçonnerie <strong>de</strong> béton n'aaucun <strong>de</strong> ces inconvénients pour le travail dont il s'agit, à cause <strong>de</strong>son homogénéité. Au reste, il suffit <strong>de</strong> faire une visite au cimetièrepour se convaincre <strong>de</strong>s avantages du béton sur la brique.M. VAN SANTEN. MM. Blaton-Aubert et C ie sont-ils responsablesdu travail pendant 10 ans?M. LE BOURGMESTRE. Tout le mon<strong>de</strong> sait quelle est la valeur dubéton aggloméré <strong>de</strong> Coignet. Il a servi à faire une foule <strong>de</strong> grandstravaux et entre autres l'église du Vésinet. Ce n'est donc pas uneinnovation qu'il s'agit <strong>de</strong> tenter.


— 46 —Tous ceux qui voudront aller voir le travail fait au cimetièrel'année <strong>de</strong>rnière, pourront s'assurer que le béton n'a aucunementsouffert du ru<strong>de</strong> hiver que nous venons <strong>de</strong> traverser.— Mises aux voix, les conclusions du rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>stravaux sont adoptées par 12 voix et une abstention.M. VAN SANTEN. Je me suis abstenu parce que je ne suis passuffisamment édifié quant à la solidité du béton.7 E Objet. — Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Crédits supplémentairesau budget <strong>de</strong> 1879. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Messieurs,Le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance sollicite l'autorisation d'effectuer quelquestransferts <strong>de</strong> crédits à son budget <strong>de</strong> 1879.A sa délibération est joint un relevé général <strong>de</strong>s recettes et <strong>de</strong>s dépenseseffectives. Ce relevé établit la situation exacte <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong>srecettes et <strong>de</strong>s dépenses.Votre Section <strong>de</strong>s finances a examiné la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance;elle a émis l'avis qu'il y a lieu d'autoriser les transferts sollicités.LePrési<strong>de</strong>nt-Rapporteur,ED. FRANSMAN.M. GELLENS. Cette question réclame un examen attentif.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Elle a été examinée par la Sectioncompétente.M. GELLENS. La Section a été convoquée hier seulement.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Elle aurait dû être convoquée vendredi ;c'est par suite d'un malentendu qu'elle ne l'a été qu'hier.M. LE BOURGMESTRE. La question n'est pas nouvelle : le Bureau<strong>de</strong> bienfaisance a <strong>de</strong>mandé à pouvoir affecter à différentes dépensesune somme <strong>de</strong> 10,000 francs. L'autorisation a été accordéeà la condition que la somme <strong>de</strong> 10,000 francs soit reconstituéeen portant chaque année au budget une somme <strong>de</strong> 500 francs pendant20 ans.M. GELLENS. Il faut avouer que c'est là une mesure bien malheureuse.On entame le patrimoine <strong>de</strong>s pauvres pour payer <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttesjusqu'à concurrence <strong>de</strong> 10,000 francs, — Cette somme représenteun intérêt <strong>de</strong> 500 francs.


— 47 —On <strong>de</strong>vra reconstituer le capital au moyen d'un versement annuel<strong>de</strong> 500 francs pendant 20 ans.Voilà donc une ressource <strong>de</strong> 1,000 francs qui disparait chaqueannée <strong>de</strong> la caisse du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance.Cela est profondément regrettable.M. LE BOURGMESTRE. Ce n'est pas précisément le capital du Bureau<strong>de</strong> bienfaisance qui est entamé.Ce bureau possédait <strong>de</strong>ux pièces <strong>de</strong> terre qui ont été expropriéesà un prix très avantageux, grâce aux travaux effectués par la Commune.Sur cette somme, il a été autorisé à prélever 10,000 francspour liqui<strong>de</strong>r certains arriérés. Ces 10,000 francs rentreront entièrementdans la caisse du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance par annuité <strong>de</strong>500 francs.On le voit, cette opération n'a pas amoindri la situation financière<strong>de</strong> cette administration.M. GELLENS. Mais en attendant ils n'y sont plus. Le Bureau <strong>de</strong>bienfaisance a <strong>de</strong>mandé à vendre d'autres terres qui ne sont passusceptibles d'acquérir une plus-value et qui ne rapportent qu'unfaible revenu. Je me <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si le produit <strong>de</strong> ces ventes va aussiêtre affecté à l'extinction <strong>de</strong> certaines <strong>de</strong>ttes?S'il en était ainsi, je dirais que si d'un côté on prend <strong>de</strong>s mesurespour augmenter le revenu, <strong>de</strong> l'autre on anticipe immédiatementsur le résultat <strong>de</strong> ces mesures pour payer d'anciennes <strong>de</strong>ttes.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance a <strong>de</strong>s créanciersqu'il faut bien désintéresser d'une manière quelconque.M. GELLENS. C'est, une raison <strong>de</strong> plus pour ménager ses ressources.Je trouve, dans tous les cas, singulier que le Bureau <strong>de</strong> bienfaisancedépasse son budget sans prévenir le Conseil <strong>communal</strong>.M. LE BOURGMESTRE. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il faut direcela.M. GELLENS. J'ai vivement combattu l'affectation autorisée <strong>de</strong> lasomme <strong>de</strong> 10,000 francs lorsqu'elle a été votée par le Conseil.M. LE BOURGMESTRE. Dans tous les cas, le Conseil et l'Autoritésupérieure ont admis la mesure et il n'y a plus à y revenir.M. GELLENS. Comment le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance va-t-il reconstituerle capital <strong>de</strong> 10,000 francs?M. LE BOURGMESTRE. En inscrivant tous les ans 500 francs aubudget.M. GELLENS. Mais comme il n'y a jamais trop <strong>de</strong> fonds au Bureau<strong>de</strong> bienfaisance, on se dira : comment acheter <strong>de</strong>s rentes lorsquenous avons <strong>de</strong>s créanciers? -


— 48 —M. LE BOURGMESTRE. La situation du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance <strong>de</strong>Laeken est la même que celle <strong>de</strong>s bureaux <strong>de</strong> bienfaisance <strong>de</strong>s communesoù le nombre <strong>de</strong>s indigents va toujours croissant. Depuisquelques années, la population a plus que doublé et le nombre<strong>de</strong>s pauvres aussi. Et lorsqu'il se présente <strong>de</strong>s indigents dans unecommune, on ne peut pas les envoyer là où la caisse <strong>de</strong>s pauvresest plus prospère.Comme les ressources n'ont pas augmenté dans la même proportion,il est tout naturel que le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance ne se soit pasenrichi.M. GELLENS. Mais que <strong>de</strong>vient le budget dans cette situation !M. LE BOURGMESTRE. La loi <strong>de</strong> 187G sur le domicile do secours aapporté <strong>de</strong> la perturbation.M. GELLENS. Un budget n'est-il pas un engagement?M. L'ECHEVIN FRANSMAN. C'est une règle <strong>de</strong> conduite à laquelleon peut toutefois déroger avec l'autorisation <strong>de</strong> l'autorité compétente.M. LE BOURGMESTRE. Supposez que l'Œuvre <strong>de</strong> la presse n'aitpas produit les 300,000 francs qui ont déjà été distribués ensecours dans l'agglomération bruxelloise, qu'aurait-on fait? Lesbureaux auraient été obligés, à cause <strong>de</strong> l'hiver rigoureux, <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>r aux communes <strong>de</strong> leur venir en ai<strong>de</strong>.M. GELLENS. J'admets cela, c'est parfaitement régulier; mais cequi ne l'est pas, c'est <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes et d'aliéner <strong>de</strong>s propriétéspour les payer.M. L'ECHEVIN DESCHRYVER. On s'est trouvé forcément dans unesituation d'où il fallait sortir.Le Conseil <strong>communal</strong> l'a compris en facilitant au Bureau <strong>de</strong> bienfaisancele moyen d'équilibrer son budget.Aujourd'hui la balance existe et l'Administration met tous les ans500 francs <strong>de</strong> côté pour la reconstitution du capital <strong>de</strong> 10,000 francs.La situation est donc bonne en ce sens que les anciennes <strong>de</strong>ttesont disparu.Examinez la question à n'importe quel point <strong>de</strong> vue, vous arrivereztoujours à cette conclusion qu'il fallait créer <strong>de</strong>s fonds pour payerce qu'on <strong>de</strong>vait.Il n'y a pas <strong>de</strong> bonne administration possible quand les administrateurssont harcelés par les créanciers.M. LE BOURGMESTRE. Si nous avions pu prévoir celle discussion,nous aurions reproduit tous les documents qui ont déterminé le


— 49 —Conseil à appuyer l'affectation dont il s'agit et pour laquelle il y a euun vote unanime, je pense.M. GELLENS. J'ai voté négativement,M. VANDERGETEN. Et moi aussi.M. LE BOURGMESTRE. Soit; dans tous les cas, la majorité a votéaffirmativement.M. GELLENS. On confond <strong>de</strong>ux choses : le passé et l'avenir.Le passé, c'est la mauvaise situation dans laquelle s'est trouvé leBureau <strong>de</strong> bienfaisance ; l'avenir, ce sont les mesures qu'on doitprendre pour éviter qu'une pareille situation ne se reproduise.Quelles sont ces mesures ?M. LE BOURGMESTRE. Je veux bien vous fournir <strong>de</strong>s explicationssupplémentaires dans la prochaine séance; mais vous semblez perdre<strong>de</strong> vue que, par suite <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> 1876, les budgets <strong>de</strong>s administrationscharitables ont été bouleversés.On leur a <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>s sommes relativement considérables pourformer le fonds commun, et c'est ce qui a mis le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance<strong>de</strong> Laeken en déficit.M. GELLENS. Ces sommes étaient portées au budget.M. LE BOURGMESTRE. Mais si les recettes qui <strong>de</strong>vaient les couvrirne se sont pas produites?Je fournirai <strong>de</strong>s renseignements plus détaillés dans la prochaineséance, si vous le désirez, mais je ne puis entrer en ce moment dansplus d'explications.M. GELLENS. Cette observation m'étonne, car s'il est une questionqui doit être examinée avec soin, c'est surtout celle <strong>de</strong> la bienfaisance.A mon avis, cette administration a laissé beaucoup à désirer.M. LE BOURGMESTRE. Nous sommes d'accord sur ce point, il y aeu <strong>de</strong>s administrateurs qui se sont montrés trop larges. Mais lesrecherches ne changeraient rien à la situation.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai à M. Gellens s'il s'opposeà ce que le Conseil passe au vote?M. GELLENS Je ne puis quem'incliner <strong>de</strong>vant une décision antérieure; je ne m'oppose donc pas au vote, mais je me propose <strong>de</strong> revenirsur cette question <strong>de</strong> la bienfaisance.M. LE BOURGMESTRE. Lorsque M. Gellens désirera d'autres explications,le Collège se mettra à sa disposition pour les lui fournir.Je mets aux voix les conclusions du rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>sfinances.— Adopté par 11 voix et 2 abstentions, celles <strong>de</strong> MiVl. Gellens etVan<strong>de</strong>rgeten.


— 50 —8 ROE Objet. — Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Budget pour 1880. —A vis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.M. CAUCHIE :Messieurs,Laeken, le I e » mars 1880.Dans sa séance du 23 janvier, la Section <strong>de</strong>s finances a examiné le projet<strong>de</strong> budget du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance pour 1880.Il s'élève à la somme <strong>de</strong> fr. 28,083-81 en recettes et en dépenses.Le cahier d'explications joint à ce budget donne tous les renseignementsdésirables sur les opérations projetées par l'administration.A l'art. 12 (intérêts <strong>de</strong> rentes sur l'Etat), la somme <strong>de</strong> 9,342 francs portéeau budget <strong>de</strong> 1 879 est réduite à 4,704 francs. Cela provient <strong>de</strong> ce qu'unevente <strong>de</strong> biens, qui <strong>de</strong>vait produire, d'après les prévisions du Bureau, unesomme <strong>de</strong> 130,000 francs, n'a pas abouti complètement et n'a produit que51,000 francs.Le Bureau a sollicité et obtenu l'autorisation <strong>de</strong> disposer d'une somme <strong>de</strong>10,000 francs sur le produit <strong>de</strong> cette vente, à l'effet <strong>de</strong> pouvoir payer <strong>de</strong>sarriérés, mais à condition <strong>de</strong> prévoir annuellement à son budget une somme<strong>de</strong> 500 francs pour reconstituer ce capital.Cette somme est, en effet, portée à l'art. 6 du chapitre <strong>de</strong>s dépenses extraordinaires.Quant au capital restant, il sera placé, après réception, à 4 °/ 0.Le Bureau continue à porter en dépense la somme <strong>de</strong> fr. 5-85 qu'il a coutume<strong>de</strong> payer sur la rente <strong>de</strong> la banque <strong>de</strong> Vienne aux pauvres <strong>de</strong> Jette-Ganshoren. La ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> ayant cessé <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> payer <strong>de</strong>srentes qu'elle faisait dans les mêmes conditions aux pauvres <strong>de</strong> Laeken, vosSections engagent le Bureau à ne liqui<strong>de</strong>r cette année ladite rente que sousréserve <strong>de</strong> ses droits.A l'art. 7 <strong>de</strong>s dépenses ordinaires sont <strong>de</strong>ux postes nouveaux. Afind'assurer la marche régulière <strong>de</strong> l'administration, le Bureau a jugé nécessaire<strong>de</strong> nommer un inspecteur <strong>de</strong>s pauvres, au traitement <strong>de</strong> 1,500 francs, et uninspecteur <strong>de</strong>s orphelins, au traitement <strong>de</strong> 600 francs.Les pensions <strong>de</strong> vieillards, d'infirmes, etc., qui s'élevaient à 12,500 francsen 1879, sont réduites à 5,000 francs, parce que le bureau a décidé qu'iln'accor<strong>de</strong>rait plus, en règle générale, que <strong>de</strong>s secours en nature.Votre Section approuve hautement ces mesures. L'Administration <strong>de</strong> labienfaisance doit être exactement renseignée sur les besoins <strong>de</strong>s indigents. Deplus, elle ne doit intervenir que temporairement et dans les cas urgents. Lesaumônes répandues sans discernement produisent matériellement peu <strong>de</strong>résultats, et à un point <strong>de</strong> vue plus élevé elles diminuent chez les indigentsle niveau <strong>de</strong> la moralité en même temps que le sentiment <strong>de</strong> ladignité humaine.


— 51 -En conséquence <strong>de</strong> ce qui précè<strong>de</strong>, votre Section vous propose, Messieurs,d'approuver le budget du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance pour l'exercice <strong>de</strong> 1880.Le Rapporteur,CAUCHIE.Le Prési<strong>de</strong>nt,ED. FRANSMAN.M. LE BOURGMESTRE. Je mets aux voix les conclusions du rapportdont il vient d'être donné lecture.— Adopté par douze voix et une abstention, celle <strong>de</strong> M. Gellens.9 e Objet. — Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Règlement organique. —Avis <strong>de</strong>s Sections <strong>de</strong> la bienfaisance et <strong>de</strong>s finances.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Ce règlement a été examiné hier, maisavant <strong>de</strong> se prononcer définitivement les Sections désirent en recevoirune nouvelle épreuve avec les modifications introduites.Il s'agirait donc <strong>de</strong> satisfaire à cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et d'ajourner ladiscussion à une séance ultérieure.— Adhésion unanime.10 E Objet. — Petite Senne. — Elargissement. — Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong><strong>de</strong> la Province pour l'achèvement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière Section. —Rapport <strong>de</strong>s Sections <strong>de</strong>s travaux et <strong>de</strong>s finances.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Messieurs,Les Sections <strong>de</strong>s travaux et <strong>de</strong>s finances, auxquelles vous avez renvoyé,pour examen et rapport, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. le Gouverneur <strong>de</strong> la province (1)tendante à obtenir l'intervention pécuniaire <strong>de</strong> la Commune dans les fraisd'élargissement <strong>de</strong> la petite Senne, partie comprise entre le pont <strong>de</strong> la chaussée<strong>de</strong> Gand et le pont <strong>de</strong> la chaussée <strong>de</strong> Ninove, estiment qu'il y a lieud'émettre l'avis suivant :i La commune <strong>de</strong> Laeken fait remarquer que la partie <strong>de</strong> la petite Sennequ'il s'agit d'élargir n'est pas située sur son territoire, mais que, par raisond'équité, elle consent néanmoins à intervenir dans les frais pour une somme<strong>de</strong> 1,000 francs. Cette somme serait portée par moitié aux budgets <strong>de</strong>sexercices 1880 et 1881. »Il' Echevin-rapporteur,ED. FRANSMAN.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. L'élargissement <strong>de</strong> la Petite-Senne n'estpas complet sur le territoire <strong>de</strong>s communes en amont.(1) Voir Bulletin <strong>de</strong> 1879, page 334.


— 52 —Nous avons eu la chance <strong>de</strong> voir effectuer sur notre territoire lestravaux d'élargissement <strong>de</strong> ce cours d'eau sans intervention pécuniaire<strong>de</strong> notre part.Tenant compte <strong>de</strong> cette faveur, la Section a envisagé la questionau point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'équité, plutôt que sous le rapport du droit, etelle a pensé qu'il était juste d'intervenir dans une dépense dont laCommune a profité <strong>de</strong>puis un certain temps déjà.M. VANDERGETEN. Connaissez-vous les décisions prises par lesautres communes?M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Forest et Molenbeek ont voté respectivement500 francs et 3,000 francs.Saint-Gilles pense que c'est à l'Autorité supérieure qu'il appartient<strong>de</strong> faire la répartition <strong>de</strong>s 20,000 francs entre les différentes communes,suivant le <strong>de</strong>gré d'intérêt qu'elles ont à l'exécution <strong>de</strong>stravaux.Saint-Josse-ten-Noo<strong>de</strong> n'a pas encore pris <strong>de</strong> décision.Schaerbeek déclare que n'étant pas riveraine <strong>de</strong> la Petite-Senne,elle n'a qu'un intérêt secondaire dans ces travaux, qui ne <strong>de</strong>viendrontutiles que lorsque ceux en aval <strong>de</strong> la Senne seront entièrementterminés.Elle a décidé que le subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2,000 francs qu'elle a alloué antérieurementreprésente suffisamment sa part d'intervention.An<strong>de</strong>rlecht a voté un subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2,000 francs, indépendamment<strong>de</strong> celui <strong>de</strong> même importance accordé en 1876. Cette communemet toutefois comme condition à la liquidation <strong>de</strong> ces subsi<strong>de</strong>s, quela rivière sera portée à une largeur uniforme <strong>de</strong> 12 mètres sur tousson parcours entre le pont du canal à Molenbeek et le siphon <strong>de</strong>sTrois-Trous.Ruysbroeck estime que la participation <strong>de</strong>s communes doit sefaire proportionnellement à l'importance <strong>de</strong> leurs budgets.<strong>Bruxelles</strong> et Droogenbosch refusent leur intervention pécuniaire.M. VANDERGETEN. En quelle année les travaux ont-ils été exécutésà Laeken?M. LE BOURGMESTRE. En 1860 et antérieurement.M. VANDERGETEN. Et c'est seulement aujourd'hui qu'on <strong>de</strong>man<strong>de</strong>notre intervention pécuniaire?M. LE BOURGMESTRE. Pour la partie située sur le territoire <strong>de</strong>Molenbeek, où les travaux restent à faire et à l'exécution <strong>de</strong>squelsnous sommes intéressés.M. VANDERGETEN. Evi<strong>de</strong>mment, mais il n'est pas moins étrange


d'intervenir dans <strong>de</strong>s travaux à faire sur le territoire d'autres communes.Lorsque l'élargissement a été effectué à Laeken, ne sommes-nouspas déjà intervenus?M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Nous ne trouvons aucune trace d'intervention<strong>de</strong> notre part.M. VANDERGETEN. Je conseillerais <strong>de</strong> ne pas intervenir aujourd'hui,parce qu'il n'est pas prouvé que d'autres communes aient contribuéautrefois à l'exécution <strong>de</strong>s travaux sur notre territoire.M. LE BOURGMESTRE. Si bien même nous avions participé autrefoisà la dépense, Molenbeek et An<strong>de</strong>rlecht seraient intervenuségalement. Or le travail n'a été achevé que sur notre territoire, et nonsur celui <strong>de</strong>s communes en amont.M. VANDERGETEN. Etes-vous sûr que ces <strong>de</strong>ux communes soientintervenues dans le travail?M. LE BOURGMESTRE. Oui, certainement.M. VANDERGETEN. Je voudrais voir les pièces qui le constatent.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je ne sais s'il ne serait pas dangereuxdésengager dans la voie que M. Van<strong>de</strong>rgeten voudrait nous voirsuivre, les travaux ont été loyalement exécutés sur notre territoire.Dans un cas analogue, on pourrait bien nous rappeler le refus quenous opposerions aujourd'hui.M. LE BOURGMESTRE. Je ne vois pas au dossier la pièce indiquantle montant <strong>de</strong> la participation <strong>de</strong>s diverses communes <strong>de</strong> l'agglomération,mais je sais que ces communes stfnt intervenues pour unesomme plus ou moins importante.Voici d'ailleurs une lettre du Commissaire d'arrondissement du5 janvier 1853 qui ne laisse aucun doute à cet égard.— M. le Bourgmestre donne lecture <strong>de</strong> cette lettre.M. VANDERGETEN. Je ne connais pas d'exemple <strong>de</strong> commune quiaurait donné un subsi<strong>de</strong> pour faire travailler ailleurs que chez elle.M. LE BOURGMESTRE. Je viens <strong>de</strong> vous en citer un.En 1853, on a exécuté au moyen d'un fonds commun <strong>de</strong>s travauxsur le territoire <strong>de</strong> Laeken.D'autres communes ont donné <strong>de</strong>s fonds, la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>entre autres.M. VANDERGETEN. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'ajournement du vote.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Que proposez-vous?M. VANDERGETEN. Je désire avoir <strong>de</strong>s renseignements précis sur


— 54 —ce qui s'est passé autrefois et connaître le chiffre pour lequel chaquecommune est intervenue.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Il faudrait alors renvoyer <strong>de</strong> nouveaul'affaire à la Section <strong>de</strong>s finances et assister à la réunion.M. VANDERGETEN. Lorsque cet objet figurera à l'ordre du jour <strong>de</strong>la Section, je me rendrai à la séance.— Le renvoi est ordonné.11 e Objet. — Ecole primaire n° V, rue du Sport. — Construction.—Plans, <strong>de</strong>vis, cahier <strong>de</strong>s charges. —Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux.M. LE BOURGMESTRE. Il n'est pas encore possible d'entamer aujourd'huila discussion <strong>de</strong> cette affaire. Nous avons reçu du propriétairedu terrain une lettre qui doit être communiquée à la Section.M. GELLENS. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai que l'on joigne au dossier le plan <strong>de</strong>la maison <strong>de</strong> l'instituteur.— L'ajournement <strong>de</strong> la discussion est prononcé.12 e Objet. — Voies publiques. — Déplacement d'une partie duchemin vicinal n° 64 (<strong>de</strong>rrière la Maison Rouge). — Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong>M. A. Verhaegen. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux.M. GELLENS :Messieurs,, Laeken, le 27 février 1880.Le sentier qui aboutit à la rue du Champ-<strong>de</strong>-l'Eglise , près <strong>de</strong> la MaisonRouge, est la continuation <strong>de</strong> celui indiqué sous le n° 64 dans l'atlas <strong>de</strong>s cheminsvicinaux.Ainsi que l'indique l'extrait ci-joint <strong>de</strong> cet atlas, le sentier traverse endiagonale les parcelles 143 2a , 143 a et 145 b .Le propriétaire <strong>de</strong> ces parcelles a saisi le Collège d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> tendanteà obtenir l'autorisation <strong>de</strong> pouvoir reporter à la limite <strong>de</strong> ses propriétés lesentier dont il s'agit.Il résulte <strong>de</strong> renseignements reçus par le Conseil que les autres propriétairesintéressés ne font aucun obstacle à cette modification.Néanmoins il convient, pour se conformer aux règles administratives, <strong>de</strong>procé<strong>de</strong>r à une enquête, et votre Section <strong>de</strong>s travaux publics vous propose <strong>de</strong>charger le Collège <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à cette enquête.Il est entendu que les intéressés fourniront le terrain nécessaire pour lenouveau sentier à créer en remplacement <strong>de</strong> celui dont l'auteur <strong>de</strong> la requêteadressée au Collège <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la suppression.


— 55 —Tel est l'avis, Messieurs, <strong>de</strong> votre première Section, qui a .examiné cetteaffaire.Le Rapporteur,Le Prési<strong>de</strong>nt,E. GELLENS. E BOCKSTAEL.— Adopté sans observations.13 e Objet. — Voies publiques. — Création d'une rue <strong>de</strong> 10 mètres<strong>de</strong> largeur partant <strong>de</strong> la Maison Rouge pour aboutir dans le champ<strong>de</strong> l'Eglise. — Plan d'alignement. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>stravaux.M. GELLENS :Messieurs,Laeken, le 27 février 1880.A proximité du carrefour formé par les rues <strong>de</strong> Molenbeek, Creuse et duChamp-<strong>de</strong>-l'Eglise, aboutit un sentier longeant <strong>de</strong>s propriétés qui ont étéexposées en vente comme terrains à bâtir et fait l'objet d'un lotissement enconséquence.Des <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'autorisation <strong>de</strong> bâtir ont été adressées au Collège, qui s'esttrouvé ainsi dans l'obligation <strong>de</strong> désigner un alignement, ce qui, dans l'espèce,équivaut presque à une mise en <strong>de</strong>meure <strong>de</strong> tracer une rue.Le Collège s'est abouché avec les propriétaires intéressés et leur a <strong>de</strong>mandé<strong>de</strong> s'engager à cé<strong>de</strong>r gratuitement à la Commune le terrain nécessaire à l'établissement,en lieu et place du sentier en question d'une rue <strong>de</strong> 10 mètres <strong>de</strong>largeur partant <strong>de</strong> la rue du Champ <strong>de</strong> l'Eglise, à côté <strong>de</strong> la Maison Rouge,pour aboutir au carrefour que formera la biffurcation <strong>de</strong>s rues à ouvrir dans lequartier situé entre les rues Marie-Christine, Tielemans, Drootbeek et <strong>de</strong>Moolenbeek.Le projet d'engagement stipule notamment : 1° la Commune se chargera<strong>de</strong> l'établissement du pavage et <strong>de</strong> l'égout; 2° l'égout sera payé, d'après lesdispositions réglementaires en vigueur, au fur et à mesure <strong>de</strong> l'érection <strong>de</strong>sbâtiments et clôtures; 3° le pavage sera payé à la Commune d'après les mêmesdispositions réglementaires, mais la taxe sera acquittée après l'achèvementdudit pavage.Dix propriétaires ont accepté ces conditions, <strong>de</strong>ux ont refusé.Un autre a déclaré accepter sous réserve <strong>de</strong> ne pas payer les frais d'égoutd'après le tarif <strong>de</strong> la Commune.Le refus <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux opposants n'est pas <strong>de</strong> nature à entraver l'exécution duprojet, leurs propriétés se trouvant dans <strong>de</strong>s conditions telles qu'ils se vgfevont obligés <strong>de</strong> donner leur assentiment. Quant à la réserve faite relative à lataxe <strong>de</strong>s égouts, il n'y a pas lieu <strong>de</strong> s'arrêter.Quoi qu'il en soit, l'intérêt public exige que la rue en question soit décrétée,attendu que l'on ne saurait sans danger pour la santé laisser s'élever <strong>de</strong>s


— 56 —constructions sans alignement, sans égout au milieu d'une agglomération, eivotre Section <strong>de</strong>s travaux vous propose d'autoriser le Collège à faire le;démarches nécessaires pour obtenir un arrêté royal décrétant l'ouverture d«rue en question.Le Rapporteur, Le Prési<strong>de</strong>nt, G° uvet GiE. GELLENS. E. BOCKSTAEL. I*MM. GAUCHIE. Les parcelles appartenant aux opposants sont-ellesconsidérables?M. GELLENS. Il y en a une qui se trouve tout au bout <strong>de</strong> la rue eil'autre au commencement.L'enquête démontrera les inconvénients, s'il y en a.^ (JULES— Les conclusions du rapport sont adoptées à l'unanimité. ^ ela localité14 ME Objet. — Voies publiques. — Suppression d'une partie <strong>de</strong> k «ni en était *rue Pantens et rétablissement <strong>de</strong> l'ancien tracé à 12 mètres sur k jusqu'à pi' e Uterritoire <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean. — Résultat <strong>de</strong> l'enquête pendantet avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux. edésireraisM. GELLENS :Messieurs,Laeken, le 28 février 1880.)|. le Recevtvl1 eDLa commune <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean n'ayant pu se mettre d'accord avec je lailes propriétaires intéressés pour l'ouverture d'une partie <strong>de</strong> la rue Pantens, a Receveurga<strong>de</strong>mandé la suppression <strong>de</strong> ce tronçon <strong>de</strong> rue et son remplacement par l'ouver- j ejj'jj jature d'une section <strong>de</strong> rue <strong>de</strong> 12 mètres <strong>de</strong> largeur dans la direction du tracé , ppssionddu Pantensweg, décrété à 10 mètres <strong>de</strong> largeur le 2 août 1843 et supprimé ^par arrêté royal du 27 juin 186 8.DaDS I0UUne partie <strong>de</strong> la section à supprimer se trouvant sur le territoire <strong>de</strong> la r^Pcommune <strong>de</strong> Laeken, M. le Gouverneur du Brabant a invité le Conseil à JI.VAKDIsoumettre le projet en question à l'instruction prescrite en pareil cas. journal (piDans sa séance du 27 janvier écoulé, le Conseil a chargé le Collège <strong>de</strong> nprocé<strong>de</strong>r à cette enquête.ICelle-ci a eu lieu le 21 février, à 2 heures <strong>de</strong> relevée.H.vAKIl résulte du procès verbal dressé par le Collège que le sieur Franck, etc., journal <strong>de</strong><strong>de</strong> la Société immobilière <strong>de</strong> l'Allemagne du Sud, proteste contre le projet dû que je COQà l'initiative <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean. Il fait valoir que rien H n'estdans le tracé ne peut justifier la raison d'utilité publique <strong>de</strong> cette mesure; quej pour ma 1supprimer une partie <strong>de</strong> la rué Pantens sise à 15 mètres <strong>de</strong> là, pour la| *remplacer par une rue <strong>de</strong> 12 mètres, produira le plus mauvais effet, que larue ainsi modifiée gênera la circulation ; enfin que les intérêts <strong>de</strong> sa société \\. ilseraient lésés au profit <strong>de</strong> ses voisins, en la privant d'un coin <strong>de</strong> rue et d'un gQt l'artidéveloppement <strong>de</strong> faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> 27 mètres.surVotre Section a été saisie <strong>de</strong> cette affaire dans sa séance du 27 février, Après


— 57 —examen, elle a reconnu qu'à son avis l'ouverture <strong>de</strong>là section nouvelle nedoit pas s'opposer au maintien <strong>de</strong> la section dont la commune <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la suppression et que tous les intérêts en cause peuvent,par conséquent, être sauvegardés.Elle vous propose <strong>de</strong> charger le Collège <strong>de</strong> répondre dans ce sens à M. leGouverneur du Brabant, en lui renvoyant le dossier communiqué.Le Rapporteur,Le Prési<strong>de</strong>nt,E. GELLENS. E. BOCKSTAEL.— Adopté sans observations.M. GELLENS. Messieurs, il y a une quinzaine <strong>de</strong> jours, un journal<strong>de</strong> la localité a attribué à M. le Receveur <strong>communal</strong> d'avoir dit, envoyant les instituteurs et les institutrices venir recevoir leur traitement: « Les affamés sont là! » J'ai <strong>de</strong>mandé à M. le Receveur cequi en était et il m'a répondu que ce propos n'avait pas été tenu.Jusqu'à preuve du contraire, je crois M. le Receveur <strong>communal</strong>.Cependant les paroles qu'on lui impute sont tellement graves queje désirerais savoir si k Collège s'est occupé <strong>de</strong> l'affaire et, dans lanégative, je le prierai <strong>de</strong> vouloir bien procé<strong>de</strong>r à une enquête.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Un pareil langage dans la bouche <strong>de</strong>M. le Receveur <strong>communal</strong> a lieu <strong>de</strong> me surpendre. Chaque fois queje l'ai vu en relation avec le public, j'ai toujours constaté que M. leReceveur gardait une altitu<strong>de</strong> excessivement convenable et correcte.Je n'ai jamais surpris chez lui un propos inconvenant ou uneexpression du genre <strong>de</strong> celle qui lui est attribuée.Dans tous les cas, j'en parlerai à M. le Receveur et je rendraicompte <strong>de</strong> notre conversation au Conseil.M. VANDERGETEN. Je voudrais savoir <strong>de</strong> M. Gellens quel est lejournal qui a publié cette nouvelle?M. GELLENS. C'est XUnion libérale.M. VANDERGETEN. L'Union libérale! Mais, Messieurs, c'est unjournal <strong>de</strong> chantage rédigé par <strong>de</strong>s voyoux, c'est le plus sale journalque je connaisse.Il n'est réellement pas digne que nous nous occupions <strong>de</strong> lui.Pour ma part, je m'oppose à une enquête et je prie mes collèguesdu Conseil d'en faire autant.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je ferai remarquer que ce n'est passur l'article du journal que nous avons à nous expliquer, maisbien sur l'observation qui nous est faite par un conseiller <strong>communal</strong>.


— 58 —M. LE BOURGMESTRE. S'il ne s'agissait que du journal, nous nerépondrions certainement pas, mais nous nous trouvons en présenced'une explication <strong>de</strong>mandée par M. Gellens.M. VANDERGETEN. M. Gellens n'a puisé les renseignements quedans le journal en question, qui n'est certes pas digne <strong>de</strong> nousoccuper. Pour ma part, je ne crois rien <strong>de</strong> ce qu'il dit, car <strong>de</strong>puislongtemps il a pris pour <strong>de</strong>vise : mensonge et calomnie.M. GELLENS. Je suis très surpris <strong>de</strong> l'observation <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten; qu'il apprécie à sa façon un organe <strong>de</strong> la presse, c'est sonaffaire, mais il ne peut trouver mauvais que j'use <strong>de</strong> la même libertéque lui.M. VANDERGETEN. Je ne vous empêche pas d'apprécier ce journalcomme vous l'enten<strong>de</strong>z.M. GELLENS. Je crois <strong>de</strong> mon <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> poser au Collège la questionque je viens <strong>de</strong> formuler.Le journal F Union libérale n'est certes pas notre ami et j'ai personnellementbeaucoup à m'en plaindre; cependant, à raison même<strong>de</strong>s mensonges qu'il publie, il est bon <strong>de</strong> s'occuper <strong>de</strong> lui <strong>de</strong> tempsen temps, ne fût-ce que pour démontrer le peu <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> sescritiques et la fausseté <strong>de</strong> ses allégations. — C'est ce que j'entendsfaire dans le cas présent.Je répète que je ne puis admettre que M. le Receveur <strong>communal</strong>ait tenu le propos qu'on lui prête et qui dénoterait <strong>de</strong> sa part unmanque absolu <strong>de</strong> convenance et un oubli complet <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>voirsles plus élémentaires ; mais j'insiste pour que le Collège donne <strong>de</strong>sexplications dans la prochaine séance.M. VANDERGETEN. Je le répète, je laisse M Gellens parfaitementlibre d'apprécier le journal comme il l'entend, mais je tiens aussi àle juger à ma façon et comme il le mérite.M. LE BOURGMESTRE. L'inci<strong>de</strong>nt est clos.La séance publique est levée à dix heures.Le Conseil se constitue en comité secret.Il se sépare à onze heures et <strong>de</strong>mie.COMITÉSECRET.Le Conseil accepte la démission <strong>de</strong> M. Deprez, sous-instituteurà l'école primaire n° IV, et <strong>de</strong> M l l eKerkoff, sous-institutrice a l'écoleprimaire supérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles.


— 59 —sIl accor<strong>de</strong> diverses bourses d'étu<strong>de</strong> à l'école moyenne <strong>de</strong> garçonset à l'école primaire supérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles.Il nomme :¿1 Dans le personnel <strong>de</strong>s bureaux <strong>de</strong> l'Administration centrale :p| sA. A titre définitif, <strong>de</strong>ssinateur au bureau <strong>de</strong>s travaux,M. L. Wenmaekers, géomètre diplômé;du. B. Commis <strong>de</strong> 3 e classe, en remplacement <strong>de</strong> M. L. Peeters,i o oM. J. Van<strong>de</strong>rkelen, ex-sous-officier d'artillerie,berté Pour faire partie du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance, par renouvellement<strong>de</strong> mandats :iroal 1° M. Claessens, J.-C, conseiller <strong>communal</strong>;2° Thys, J.-D., rentier.Le Conseil crée les emplois suivants dans le personnel <strong>de</strong> lapolice :per- A. Une place d'officier inspecteur ; B. Deux places d'officier <strong>de</strong> l r e classe;C. Une quatrième place d'agent inspecteur télégraphiste.^ Ces décisions ont été prises sur la proposition <strong>de</strong>s Sections <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong> police et par modifications au règlement organiquedu 1 er avril 1879. Par application <strong>de</strong> la résolution qui précè<strong>de</strong>, le Conseil nomme :0j r;A. A la l r e classe <strong>de</strong> son gra<strong>de</strong>, M. J. Freitag, commissaire <strong>de</strong>police adjoint;B. Agent inspecteur télégraphiste, M. Stein, actuellement agentul <strong>de</strong> police <strong>de</strong> i re classe,sis Une majoration <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> 100 francs, sous forme d'in<strong>de</strong>mnité,est, en outre, accordée à ce <strong>de</strong>rnier.or


N N 5. ANNÉE 1880. MARDI 9 MARS.»=t JE s m xa E IW G E: *=* o **r A B .COMMUNE DE LAEKEN.OOÏOÎOOBULLETIN COMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M M E V E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : A francs par an.CONSEIL COMMUNAL.Séance du 9 mars 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIRE :Conseil <strong>communal</strong>. — Procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 2 mars. — Approbation, 62.Fiançailles <strong>de</strong> S. A. R. la princesse Stéphanie avec S. A. I. et R. l'archiducRodolphe d'Autriche. — Vote d'une adresse <strong>de</strong> félicitations au Roi, 62.Lettre <strong>de</strong> M. Deprez, sous-instituteur démissionnaire, informant qu'il restera enfonctions jusqu'aux vacances <strong>de</strong> Pâques, 62.Voies publiques. — Rue Saint-Georges (côté droit <strong>de</strong> la Maison <strong>communal</strong>e) et rue<strong>de</strong>là Comtesse-<strong>de</strong>-Flandre. — Construction d'égouts et établissement d'un pavagedans cette <strong>de</strong>rnière voie, 62.Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Aliénation d'un immeuble à l'Etat Belge, 63.Comité secret, 63.La séance est ouverte à <strong>de</strong>ux heures.Présents : MM. Bockstael, Bourgmestre; De Schryver, Fransman,échevins; Steyls, De Bauche, Claessens, Luycx, Gellens,Van<strong>de</strong>rgeten, Gauchie, conseillers; Emile Hellebaut, secrétaire<strong>communal</strong>.Absents : MM. Torsin et Lepage, conseillers.M. Yan Santen fait savoir qu'il est empêché d'assister à laséance.


— 62M. LE SECRÉTAIRE donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séancedu 2 mars.— La rédaction en est approuvée.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, le Collège a l'honneur <strong>de</strong> vousproposer d'envoyer à S. M. le Roi l'adresse <strong>de</strong> félicitations dont lateneur suit, à l'occasion <strong>de</strong>s fiançailles <strong>de</strong> S. A. R. la princesseStéphanie avec S. A. I. et R. l'archiduc Rodolphe d'Autriche :Sire,Laeken, le 9 mars 1880.L'annonce officielle <strong>de</strong>s fiançailles <strong>de</strong> S. A. R. la princesse Stéphanie avecS. A. I. et R l'archiduc Rodolphe, héritier présomptif <strong>de</strong> l'empire d'Autricbe-Hougrie, a produit dans notre population, dévouée à la dynastie belge, uneimpression <strong>de</strong> joie profon<strong>de</strong> et <strong>de</strong> légitime orgueil national.Ce n'est toutefois pas sans émotion, Sire, que nous verrons la jeune princesse,auguste enfant <strong>de</strong> Laeken, quitter notre sol pour sa nouvelle patrie, oùl'appellent <strong>de</strong> hautes et brillantes <strong>de</strong>stinées.Mais nos sympathies suivront la princesse dans le puissant empire commenotre respect l'environnait dans la Commune qui l'a vue naître.Daignez, Sire, agréer pour l'auguste princesse, l'hommage <strong>de</strong> nos voeux etnos respectueuses félicitations.Par le Conseil :Le Conseil <strong>communal</strong> <strong>de</strong> Laeken :Le Bourgmestre,Le Secrétaire <strong>communal</strong>, E. BOOKSTAEL.EMILEHELLEBATJT.— Le Conseil vote cette adresse par acclamation et il charge leCollège <strong>de</strong> la transmettre immédiatement au palais <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, par lettre du 8 <strong>de</strong> ce mois,M. Deprez, sous-instituteur démissionnaire, informe le Collège queM. le Ministre <strong>de</strong> l'Instruction publique l'a engagé à rester en fonctionsjusqu'aux vacances <strong>de</strong> Pâques et qu'il satisfera à cette invitation.— Pris pour information.M. l'Echevin De Schyver se retire.Le Conseil déci<strong>de</strong> la construction d'un égout et l'établissementd'un pavage rue <strong>de</strong> la Comtesse-<strong>de</strong>-Flandre, ainsi que la construction


d'un égout dans une partie <strong>de</strong> la rue Saint-Georges (côté droit <strong>de</strong>la Maison <strong>communal</strong>e).M. Van<strong>de</strong>rgeten entre en séance.Le Conseil déclare l'urgence à l'unanimité pour l'examen d'une<strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'aliénation d'immeuble du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance.Puis il émet, au même nombre <strong>de</strong> voix, un avis favorable sur ladélibération <strong>de</strong> ce corps du 9 mars, portant qu'il y a lieu <strong>de</strong> vendreà l'Etat belge, pour la somme <strong>de</strong> 7,000 francs, une propriété (ancienneMaison <strong>communal</strong>e) touchant au mur d'enceinte du cimetière,rue <strong>de</strong> l'Eglise, cadastrée section B, n° 506, d'une contenance <strong>de</strong>62 centiares.La séance publique est levée à <strong>de</strong>ux heures et <strong>de</strong>mie.Le Conseil se constitue en comité secret.Il se sépare à trois heures.COMITÉ SECRET.Le Conseil nomme sous-institutrice à l'école primaire supérieure<strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles M 11rJoséphine Gillet, élève diplômée <strong>de</strong> l'école normale<strong>de</strong> Bastogne. Elle jouira d'un traitement <strong>de</strong> 1,500 francs.Cette nomination est faite en remplacement <strong>de</strong> M UeKerckoff, dontla démission a été acceptée.Le Conseil autorise le Collège à effectuer la vente <strong>de</strong>s immeublesci-après désignés :1° Un terrain situé à Laeken, section D, 276a, ayant unecontenance <strong>de</strong> 1 are 78 centiares 3 milliares, pour la somme <strong>de</strong>fr. 1,172-32, à M. Jean Claessens, propriétaire, rue <strong>de</strong> Molenbeek;2° Un terrain situé à Laeken, section D, 276% ayant une contenance<strong>de</strong> 83 centiares 8 milliares, pour la somme <strong>de</strong> fr. 550-99, àM. De Malle, employé, chaussée d'Anvers.La Députation permanente sera priée d'accor<strong>de</strong>r l'autorisationnécessaire.


N° 4. ANNÉE 1880. MERCREDI 7 AVRIL.FtÉSIDEIVCE R O V /k b JB.COMMUNE DE LAEKEN.BULLETIN»0^0.COMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M M E V E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : 4 francs paran.CONSEIL COMMUNAL.Séance du 7 avril 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIRE :Conseil <strong>communal</strong>. — Procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 9 mars. — Approbation, 66.Caisse <strong>communal</strong>e. — Vérification trimestrielle. — Procès-verbal. — Communication,66.Taxe <strong>communal</strong>e sur les chiens. — Rôle A <strong>de</strong> 1880. — Approbation provisoire, 66.Chemin vicinal n° 64 (<strong>de</strong>rrière la Maison Bouge). —Déplacement. — Adoptiondéfinitive du projet, 66.Ouverture d'une rue <strong>de</strong> dix mètres <strong>de</strong> largeur partant <strong>de</strong> la Maison Bouge pouraboutir dans le Champ <strong>de</strong> l'Eglise. — Plan d'alignement. — Expropriation pourcause d'utilité publique. — Résultat <strong>de</strong> l'enquête. — Décision connrmative, 67.Vente publique <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts d'emprises faites pour l'ouverture <strong>de</strong> rues, 67.Taxe sur le pavage. — Modifications au règlement. — Renvoi aux Sections ducontentieux et <strong>de</strong>s finances, 73.Rue <strong>de</strong> l'Eglise (partie comprise entre l'avenue du Parc-Royal et la placé Léopold). —Suppression. — Etablissement <strong>de</strong> la fontaine et <strong>de</strong> la clôture du cimetière sur lenouvel alignement à l'angle <strong>de</strong> cette voie. — Ouverture d'une rue entre l'avenuedu Parc-Royal et la place Léopold, en face <strong>de</strong> la rue Medori. — Création d'unchemin pour piétons entre les mêmes voies, en face <strong>de</strong> la rue du Moulin. —Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux, 74.Vente au sieur Laumans d'une parcelle <strong>de</strong> terrain située avenue <strong>de</strong> Tour-et-Taxis.— Renvoi au Collège pour négociations complémentaires, 76.Transferts <strong>de</strong> crédits au budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1879. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>sfinances, 76.Forains. — Installation pendant la kermesse en 1880. — Interpellation <strong>de</strong>M. Gellens. — Réponse <strong>de</strong> M. le Bourgmestre, 76.Comité secret, 77.


— 66 —La séance est ouverte à huit heures et un quart du soir.Sont présents : MM. Bockstael, bourgmestre; De Schryver,Fransman , échevins ; Steyls , Torsin , De Bauche , Gellens,Van<strong>de</strong>rgeten, Lepage, Cauchie, conseillers; Emile Hellebaut,secrétaire <strong>communal</strong>.Sont absents : MM. Van Santen, Luycx, conseillers.M. Claessens, indisposé, informe l'assemblée qu'il ne peut participerà ses travaux.M. LE SECRÉTAIRE donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séance du9 mars.— La rédaction en est approuvée.M'. L'ECHEVIN FRANSMAN. Messieurs, la vérification trimestrielle <strong>de</strong>la caisse <strong>communal</strong>e, qui a eu lieu le 3 avril courant, a donné lerésultat suivant :Les recettes se sont élevées à . . fr. 2,029,353 23Les dépenses à 2,025,816 87— Pris pour notification.Différence . fi\ 3,536 361 er Objet. — Taxe <strong>communal</strong>e sur les chiens. — Rôle A <strong>de</strong> 1880. —Approbation provisoire.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Ce rôle s'élève à la somme <strong>de</strong> 2,842francs. Il comprend 676 chiens, dont 269 <strong>de</strong> trait et 407 ordinaires.Je vous prie, Messieurs, <strong>de</strong> l'approuver, provisoirement. Il seraensuite publié et affiché conformément à la loi.— Adopté.2 e Objet. — Chemin vicinal n° 64 (<strong>de</strong>rrière la Maison Rouge). —Déplacement. — Approbation définitive.M. LE BOURGMESTRE. En séance du 2 mars <strong>de</strong>rnier (1), vous avezadmis en principe, Messieurs, la suppression du sentier vicinal n° 64,<strong>de</strong>rrière la Maison Rouge. En vertu <strong>de</strong> cette décision et par application<strong>de</strong> la loi sur la matière il a été procédé à une enquête.(1) Voir page 54.


Le 27 mars, à <strong>de</strong>ux heures <strong>de</strong> relevée, le procès-verbal d'enquêtea été clôturé.— M. le Bourgmestre donne lecture <strong>de</strong> ce document.M. LE BOURGMESTRE. Si personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la parole, je mettraiaux voix l'adoption définitive du détournement du sentier enquestion.— Adopté sans observations.3 e Objet. — Ouverture d'une rue <strong>de</strong> dix mètres <strong>de</strong> largeur partant <strong>de</strong>la Maison Rouge pour aboutir dans le Champ <strong>de</strong> l'Eglise. — Pland'alignement. — Expropriation pour cause d'utilité publique. —Résultat <strong>de</strong> l'enquête.M. LE BOURGMESTRE. L'enquête à laquelle il a été procédé n'arévélé aucune opposition. Le procès-verbal a été clôturé le 27 marsà <strong>de</strong>ux heures. Il constate l'adhésion <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s propriétaires intéressés,et le silence <strong>de</strong>s autres régulièrement avertis.— M. le Bourgmestre donne lecture <strong>de</strong> cette pièce.M. LE BOURGMESTRE. Quant à la question d'exécution, nous auronsà nous en occuper plus tard, lorsque nous serons en possession <strong>de</strong>l'arrêté royal approuvant l'ouverture <strong>de</strong> la rue.Si personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la parole, je mettrai aux voix l'adoptiondu projet dont il s'agit.— Adopté sans observations.4 e Objet. — Vente publique <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts d'emprises faites pourl'ouverture <strong>de</strong> rues.M. LE BOURGMESTRE. En l'absence <strong>de</strong> M. Claessens, rapporteur,je ferai le rapport au nom <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux publics.La Seetion a d'abord été saisie du projet <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> la maisonsituée au coin <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine et <strong>de</strong> la rue Marie-Christineet d'une parcelle <strong>de</strong> terre y attenante.Cette vente aurait lieu à charge pour l'acquéreur <strong>de</strong> construireimmédiatement une maison à <strong>de</strong>ux étages, dont le plan <strong>de</strong> faça<strong>de</strong> aété approuvé par la Section <strong>de</strong>s travaux.M. GELLENS. Messieurs, je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à faire une observation.Je trouve étrange que ce soit la Section <strong>de</strong>s travaux publics quiait été chargée d'examiner cette affaire, qui ressort exclusivement àla Section <strong>de</strong>s finances, attendu qu'il s'agit d'une vente, d'une réalisation.


— 68 —M. L'ECHEVIN FRANSMAN. L'examen d'un plan concerne bien laSection <strong>de</strong>s travaux publics.M. LE BOURGMESTRE. La Section <strong>de</strong>s travaux publics a été réuniepour examiner le projet <strong>de</strong> faça<strong>de</strong> à imposer.Le Conseil <strong>communal</strong> s'est déjà occupé <strong>de</strong> cette affaire, mais leprojet <strong>de</strong> faça<strong>de</strong> a été trouvé trop luxueux; c'est à la suite <strong>de</strong> cetavis que l'on a <strong>de</strong>mandé à la Compagnie immobilière <strong>de</strong> Belgiqueun plan plus mo<strong>de</strong>ste.M. GELLENS. VOUS substituez le Collège au Conseil. Le Conseil n'ajamais été saisi <strong>de</strong> propositions quant à l'utilisation <strong>de</strong> l'emplacementdont il s'agit.M. LE BOURGMESTRE. Je ne vois pas bien la portée <strong>de</strong> votre observation.M. GELLENS. C'est qu'une question aussi importante mérite unexamen en Section avant d'être présentée au Conseil <strong>communal</strong>, enséance publique.M. LE BOURGMESTRE. La question est très simple. Nous avons <strong>de</strong>spropriétés à vendre et nous <strong>de</strong>vons chercher à les réaliser le plus tôtpossible.Je l'ai déjà dit. Un premier projet <strong>de</strong> faça<strong>de</strong> a été <strong>de</strong>mandé à laCompagnie immobilière pour la maison à construire à l'angle <strong>de</strong>l'avenue <strong>de</strong> la Reine ; il a été trouvé trop luxueux Nous en avons<strong>de</strong>mandé un second que nous avons soumis directement à la Section<strong>de</strong>s travaux publics.Pour en revenir aux propriétés dont il s'agit, il est certain que laCommune ne les a pas achetées dans le but <strong>de</strong> les conserver, maisbien <strong>de</strong> les revendre.Le Conseil dira si la vente <strong>de</strong> ces propriétés doit se faire publiquementou s'il croit qu'il y a avantage pour la Commune à agird'une autre manière.Je pense, moi, que la question est suffisamment mûrie pourprendre aujourd'hui une décision à cet égard.Si le Conseil n'était pas <strong>de</strong> cet avis, il est à remarquer que nousperdrions toute une campagne.M. GELLENS. Si je comprends bien, il s'agit <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux propositionsdistinctes. La première se rapporte exclusivement aux immeublesqui font le coin <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine et <strong>de</strong> la rue Marie-Christine,la secon<strong>de</strong>, à la vente <strong>de</strong>s autres terrains que possè<strong>de</strong> la Commune.M. LE BOURGMESTRE. Oui, et à cet effet nous avons dressé un plan<strong>de</strong> lotissement.Il va <strong>de</strong> soi que le Conseil sera toujours maître <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r s'ilaccepte ou s'il n'accepte pas les offres qui auront été faites.


— 69 —M. GELLENS. Je trouve que le lot <strong>de</strong> terrains est trop considérablepour le mettre en vente publique. Je pense qu'il en résultera unedépréciation <strong>de</strong>s propriétés.Le Collège nous avait fait espérer qu'il nous soumettrait un projet<strong>de</strong> vente à terme par annuités, comme cela s'est fait à <strong>Bruxelles</strong> pouliesterrains appartenant à la <strong>Ville</strong>.Si nos terrains ne pas sont recherchés aujourd'hui, ils le serontencore moins si vous les exposez tous à la fois en vente publique.Je ne pense pas que vous réussirez par ce moyen à attirer lesspéculateurs.Le Conseil a voté une somme <strong>de</strong> 60,000 francs pour l'érectiond'un marché ; je pense que si l'on exécutait ce projet, on réussirait àmettre les terrains en valeur. Si nos ressources nous permettaientd'ériger dans ce quartier une maison <strong>communal</strong>e, ce serait égalementune fort bonne chose.A mon avis, c'est par l'érection du marché qu'il faudrait commencer.M. LE BOURGMESTRE. L'un n'empêche pas l'autre.En exposant en vente publique les terrains que nous possédons,nous ferons ce que tous les spéculateurs oht toujours fait.Dès que le nouveau Parc <strong>de</strong> Saint-Gilles a été établi, la Société aexposé en vente publique tous les terrains qu'elle possédait; c'étaitévi<strong>de</strong>mment la meilleure manière <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r.M. GELLENS. Pourquoi ne pas commencer par construire notremarché? Les fonds ont été votés.M. LE BOURGMESTRE. Aussi longtemps que notre budget ne serapas approuvé par la Députation permanente, nous ne pourrons pascontracter l'emprunt et nous n'aurons pas <strong>de</strong> fonds disponibles.M. GELLENS. En attendant l'approbation du budget, on peut toujoursse mettre en mesure.M. LE BOURGMESTRE. Les plans sont faits.Pour procé<strong>de</strong>r par ordre, je vous propose <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r s'il y a lieud'exposer en vente publique la maison située à l'angle <strong>de</strong> l'avenue<strong>de</strong> la Reine et <strong>de</strong> la rue Marie-Christine, ainsi que le terrain y attenant,à charge pour l'acquéreur, <strong>de</strong> construire une faça<strong>de</strong> conformeau plan adopté par la Section <strong>de</strong>s travaux.M. VANDERGETEN. Peut-on construire cette faça<strong>de</strong> sans démolir lamaison existante?M. LE BOURGMESTRE. Oui, cela est possible; mais c'est unequestion dont nous n'avons pas à nous occuper. L'acquéreur fera cequ'il voudra, pourvu que sa faça<strong>de</strong> soit conforme au plan imposé.


— 70 —M. TORSIN. Quelle est la contenance du terrain?M. LE BOURGMESTRE. Il doit avoir une faça<strong>de</strong> d'une dizaine <strong>de</strong>mètres.M. VANDERGETEN. En exécutant le plan imposé, ne coupera-t-onpas, en partie, la vue <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> Tour-et-Taxis?M. LE BOURGMESTRE. Non, le pan sera coupé carrément.M. VANDERGETEN. Dans ces conditions je ne vois pas d'inconvénientà tenter une vente publique, qui aura, dans tous les cas, poureffet d'attirer l'attention <strong>de</strong>s amateurs et <strong>de</strong>s spéculateurs sur nosterrains.Nous <strong>de</strong>vons naturellement tâcher <strong>de</strong> vendre nos propriétés leplus cher possible ; mais, d'un autre côté, nous avons avantage ànous en défaire à bref délai, même à un prix avantageux pourl'acquéreur.Dans ce <strong>de</strong>rnier cas la Commune bénéficie immédiatement <strong>de</strong>sdroits <strong>de</strong> bâtisse, etc., <strong>de</strong>s diverses impositions assises sur lesconstructions et d'une augmentation du fonds <strong>communal</strong>.M. GELLENS. Quelles seront les conditions <strong>de</strong> la vente?M. LE BOURGMESTRE. Nous proposons <strong>de</strong> laisser aux acquéreurs lechoix du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> paiement.M. GELLENS. Il faudra que les affiches le disent.M. LE BOURGMESTRE. NOUS disons dans le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> lavente que nous accordons toutes les facilités possibles <strong>de</strong> paiement.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. NOUS pouvons adopter soit le système <strong>de</strong>la ville <strong>de</strong> "<strong>Bruxelles</strong>, c'est-à-dire le paiement en 66 annuités, soitcelui <strong>de</strong> la commune d'Ixelles, qui permet <strong>de</strong> se libérer en dix ans,sans intérêts.M. GELLENS. C'est précisément ce qu'il faudrait publier.M. CAUCHIE. Le cahier <strong>de</strong>s charges est-il rédigé?M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Non, car le Collège ne connaissait pasles intentions du Conseil.M. GAUCHIE. Il me semble que nous pouvons nous prononcer entoute sécurité pour l'affirmative, puisque nous serons toujours maîtres<strong>de</strong> ratifier ou <strong>de</strong> ne pas ratifier la vente.M. GELLENS. Je désire que les <strong>de</strong>ux propositions fassent l'objet <strong>de</strong>votes distincts.M. LE BOURGMESTRE. Je vais donc mettre aux voix la propositionqui consiste à mettre en vente la <strong>de</strong>rnière maison <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> laReine, ainsi que le terrain y attenant, à charge par l'acquéreur <strong>de</strong>construire une maison avec la faça<strong>de</strong> indiquée au plan.


— 71 =IJ est entendu que l'acquéreur pourra se libérer avec toutes lesfacilités <strong>de</strong> paiement qu'il désirera, soit en 10, 15 ou 66 annuités.— Adopté à l'unanimité.M. LE BOURGMESTRE. NOUS avons maintenant a déci<strong>de</strong>r s'il neconviendrait pas d'exposer également en vente publique tous lesautres terrains appartenant à la Commune. Us feraient l'objet d'unmême procès-verbal avec les immeubles dont il vient d'être parlé.Nous pourrions nous entendre avec le notaire pour ne pas <strong>de</strong>voirpayer en ce moment les vacations ni les frais.Je crois que l'intérêt <strong>de</strong> la Commune comman<strong>de</strong> d'agir ainsi, parceque <strong>de</strong> cette manière nous ferons connaitre les terrains qui sont àvendre. La publicité ne peut que nous être favorable.M. GELLENS. Je suis obligé <strong>de</strong> revenir sur mes précé<strong>de</strong>ntes observationset <strong>de</strong> répéter que ce système me parait onéreux pour laCommune.M. LE BOURGMESTRE. Et en quoi?M. GELLENS. J'admets que l'exposition en vente publique feraconnaitre vos terrains dans une certaine mesure, mais, d'un autrecôté, il est hors <strong>de</strong> doute qu'il en résultera une dépréciation à cause<strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> terrains que vous offrirez en vente.M. LE BOURGMESTRE. Nous ne sommes pas tenus <strong>de</strong> les vendretous ; il est probable que nous n'en vendrons que quelques-uns.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je voudrais bien savoir quelle différenceM. Gellens peut trouver entre une mise en vente publique et unevente <strong>de</strong> gré à gré.L'honorable membre pense que le grand nombre <strong>de</strong> ces terrainsfera qu'ils seront dépréciés.M. GELLENS. C'est mon avis.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. C'est aussi le mien, mais le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong>vente n'influera en rien sur celle-ci, qu'elle soit publique ou qu'ellese fasse <strong>de</strong> gré à-gré. Il est évi<strong>de</strong>nt que la quantité <strong>de</strong> terrains àvendre sera toujours la même.M. GELLENS. Mon avis est qu'il faut faire <strong>de</strong> la publicité : dresserles plans, faire connaître les terrains et publier en même temps lesconditions <strong>de</strong> vente.Le Collège, je le répète, nous avait fait espérer qu'il présenteraitun projet permettant aux acquéreurs <strong>de</strong> se libérer par annuités.M. LE BOURGMESTRE. Il existe.M. GELLENS. Il existe dans votre imagination, c'est possible, maispas sur le papier.


— 72 —M. LE BOURGMESTRE. Le cahier <strong>de</strong>s charges dira que nous laissonsaux acquéreurs le choix du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> paiement.M. GELLENS. Il faudrait aussi faire connaître au public qu'il y auraun marché dans le quartier.M. LE BOURGMESTRE. Veuillez jeter les yeux sur le plan, vousverrez que l'emplacement du marché est tout indiqué.M. GELLENS. Comment cela est-il possible, le Conseil n'a pas eu àdésigner l'emplacement du marché, jusqu'à présent ?Ce plan nous lie donc?Cela n'est pas régulier.M. LE BOURGMESTRE. Il n'y a pas d'autre emplacement à choisir.M. GELLENS. VOUS le dites ; vous avez examiné la question, maisle Conseil ne peut pas en juger en ce moment,M. LE BOURGMESTRE. L'intention du Conseil ne sera certes pas <strong>de</strong>faire <strong>de</strong>s expropriations pour établir le marché, alors que nous avons<strong>de</strong>s terrains. Eh bien, je vous assure, et vous pouvez vous en convaincre,qu'il n'est pas possible <strong>de</strong> faire un marché ailleurs qu'àl'endroit indiqué sur le plan. Il n'y a que là que nous ayons la profon<strong>de</strong>urvoulue.M. GELLENS. Je veux croire à vos affirmations, mais, dans tous lescas, il eût été plus régulier <strong>de</strong> saisir le Conseil <strong>de</strong> la question avant<strong>de</strong> désigner cet emplacement sur le plan.M. LE BOURGMESTRE. Notre intention est <strong>de</strong> saisir le Conseil <strong>de</strong> laquestion aussitôt que nous serons en possession <strong>de</strong> notre budgetapprouvé. Nous ferons alors le nécessaire auprès <strong>de</strong> la Société duCrédit <strong>communal</strong> pour obtenir l'emprunt, et nous vous soumettronsensuite les plans du marché. Il nous est impossible d'aller plus vite.M. GELLENS. On peut tout préparer.M. LE BOURGMESTRE. NOUS sommes déjà entrés officieusement ennégociation avec le Crédit <strong>communal</strong>.M. GELLENS. Et en ce qui concerne le marché?M. LE BOURGMESTRE. Le plan est prêt.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Tout s'enchaine dans cette affaire ; nousne pouvons pas aller plus loin avant d'avoir reçu notre budgetapprouvé. Si laDéputation tar<strong>de</strong> à nous le renvoyer, nous n'en pouvonsrien.M. LE BOURGMESTRE. Revenons à la question <strong>de</strong> savoir s'il y alieu d'exposer en vente publique les terrains que possè<strong>de</strong> laCommune.Une solution affirmative ne nous engage à rien.


M. GELLENS. Je considère cette mise en vente publique commedéfavorable.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. A cause du grand nombre <strong>de</strong> terrains,c'est votre seul argument; mais, je vous le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> encore, cenombre sera-t-il moindre si vous ven<strong>de</strong>z <strong>de</strong> gré à gré?M. GELLENS. Non, mais il n'y aura pas la même dépréciation.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Soit, mais vous n'aurez pas non plus lamême publicité.Quel est le meilleur moyen pour arriver à vendre nos terrains?C'est <strong>de</strong> les faire connaître, c'est <strong>de</strong> leur donner le plus <strong>de</strong> publicitépossible et pour cela il n'y a que l'exposition en vente publique.M. LE BOURGMESTRE. Certains spéculateurs s'occupent fort peu<strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> gré à gré, tandis que les ventes publiques attirent toujoursleur attention.M. VANDERGETEN. Je trouve, pour ma part, très avantageux le projetdu Collège. M'est avis que les spéculateurs qui conservent leurterrain pendant <strong>de</strong> nombreuses années pour obtenir 25 ou 50 centimes<strong>de</strong> plus par pied, sont <strong>de</strong> très mauvais spéculateurs.Nous voyons, avenue <strong>de</strong> la Reine et rue Stéphanie, un grandnombre <strong>de</strong> terrains rester inoccupés, parce qu'on veut en obtenir<strong>de</strong>s prix exagérés. Peut-être les propriétaires parviendront-ils àobtenir le prix qu'ils <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt, mais ils auront attendu pour cela10 ou 15 ans. Or au bout <strong>de</strong> ce temps-là les capitaux se doublent,<strong>de</strong> sorte qu'on finit par faire une mauvaise spéculation. Il est préférable<strong>de</strong> vendre plus tôt et à bas prix.M. LE BOURGMESTRE. C'est toujours le premier pas qui coûte;aussitôt qu'il y a quelques constructions dans une rue, elles appellentd'autres constructions.Je mets aux voix la proposition d'exposerterrains <strong>de</strong> la Commune.en vente tous les— Adopté à l'unanimité <strong>de</strong>s membres présents moins une voix,celle <strong>de</strong> M. Gellens.5 e Objet. — Taxe <strong>de</strong> pavage. — Modifications au règlement.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Il s'agit, Messieurs, d'une question trèsimportante, très compliquée et qui pourrait avoir <strong>de</strong>s conséquencesjuridiques multiples. Elle doit être examinée minutieusement; aussi,proposerai-je d'en ordonner le renvoi aux Sections réunies du contentieuxet <strong>de</strong>s finances.


— 74 —M. LE BOURGMESTRE. Je dois cependant faire observer qu'il y aurgence à adopter les modifications proposées.Le texte nouveau a été soumis à l'avis <strong>de</strong> nos avocats, qui y ontapporté quelques changements, et je ne pense pas que le Conseil yfasse encore <strong>de</strong> modifications.On a appliqué la jurispru<strong>de</strong>nce qui est aujourd'hui établie.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Le conseil <strong>de</strong> la Commune s'écarte <strong>de</strong> lajurispru<strong>de</strong>nce établie, et c'est précisément à ce point <strong>de</strong> vue quenous <strong>de</strong>vons examiner la question.M. LE BOURGMESTRE. Je ne sais si nous avons la compétence vouluepour trancher cette question spéciale. Peut-être <strong>de</strong>vrions-nous lasoumettre à d'autres jurisconsultes.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je crois que nous pouvons fort bienprendre une décision, puisque nous possédons tous les élémentsd'appréciation.J'ai examiné le dossier, et je crois que notre conseil n'a pas tenucompte du <strong>de</strong>rnier jugement rendu en matière <strong>de</strong> taxe <strong>de</strong> pavage.M. LE BOURGMESTRE. Peut-être faudra-t-il attendre le résultat duprocès contre la Mutualité foncière et dont s'occupe en ce momentla Cour d'appel. Néanmoins, si les Sections du contentieux et <strong>de</strong>sfinances doivent être saisies <strong>de</strong> la question, il est nécessaire qu'ellessoient convoquées à bref délai.— Le renvoi aux Sections du contentieux et <strong>de</strong>s finances estordonné.M. LE BOURGMESTRE. NOUS avons à nous occuper à présent <strong>de</strong> lasuppression d'une partie <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Eglise.M. Claessens étant absent, je vais donner lecture au Conseil durapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux publics :Laeken, le 7 avril 1880.Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux publics au Conseil <strong>communal</strong> au sujet <strong>de</strong> lasuppression d'une partie <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Eglise.Messieurs,M. l'ingénieur principal <strong>de</strong>s ponts et chaussées nous a adressé, avec sa lettredu 27 mars <strong>de</strong>rnier, le pian <strong>de</strong>s squares à établir le long <strong>de</strong> la nouvelle route<strong>de</strong> Tamise ( entre le parvis Notre-Dame et le talus <strong>de</strong> la route à la drèveSainte-Anne).L'exécution <strong>de</strong> ce plan entraîne la suppression d'une partie <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>l'Eglise et celle qui a été créée récemment pour raccor<strong>de</strong>r la nouvelle rue duMoulin à la place Léopold.L'examen du plan a fait ressortir l'insuffisance <strong>de</strong> la rue projetée pour remplacercelles qu'on désire supprimer.


— 75 —En effet, cette rue, qui aurait sept mètres <strong>de</strong> largeur, serait la seule communicationentre le quartier <strong>de</strong> la vallée du Molenbeek, qui déjà est très importantet qui se développera infailliblement par suite <strong>de</strong> sa proximité du Parcpublic; <strong>de</strong> plus, il n'est pas douteux que les nombreuses personnes qui visiteront,s'oit à pied, soit en voiture le Parc, ne préféreront en été s'y rendre parla drève Sainte-Anne, où ils trouveront <strong>de</strong> l'ombre, plutôt que <strong>de</strong> parcourir lanouvelle route qui sera dépourvue <strong>de</strong> plantations.D'un autre côté, la rampe et le square que l'on se propose <strong>de</strong> construire<strong>de</strong>vant l'église vont diminuer considérablement la place du Parvis Notre-Dame et empêcher l'accès du cimetière <strong>de</strong> ce côté aux nombreux convoisfunèbres qui se composent assez souvent d'un nombre très considérable <strong>de</strong>voitures.Dans ces conditions, l'accès du cimetière <strong>de</strong>vra continuer à avoir lieu parla rue <strong>de</strong> l'Eglise et la place Léopold.Votre Section, à l'unanimité <strong>de</strong> ses membres, estime qu'il est matériellementimpossible <strong>de</strong> supprimer la partie <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Eglise comprise entre l'avenuedu Parc Royal et la place Léopold et vous propose <strong>de</strong> répondre négativementà cette partie <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. l'ingénieur principal.La Section croit qu'il n'y a pas grand inconvénient à déplacer la voiecarrossable entre la nouvelle rue du Moulin et la place Léopold et à la remplacerpar la rue projetée, à la condition qu'un chemin pour piétons resteraétabli, ainsi qu'il est indiqué sur le plan, en face <strong>de</strong> la rue du Moulin.La Section vous propose aussi, Messieurs, <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r que la grille et lafontaine seront rétablies le long <strong>de</strong> l'alignement figuré en rouge et conformémentà la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. l'ingénieur principal.Le Rapporteur,Le Prési<strong>de</strong>nt,J. CLAESSENS. E BOCKSÏAEL.M. CAUCHIE. Ne pourrait-on ajourner cet objet à la prochaineséance?M. LE BOURGMESTRE. 11 s'agit d'une affaire urgente.Nous ne pouvons pas faire suspendre les travaux du Parc public,et il est à craindre que si nous ne répondons pas à bref délai on nepasse outre et on ne supprime la partie <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Eglise dont ils'agit.M. VANDERGETEN. Sans notre autorisation?M. LE BOURGMESTRE. Sans notre autorisation.Voici la lettre <strong>de</strong> M. l'ingénieur principal.— M. le Bourgmestre donne lecture cle celte lettre.M. LE BOURGMESTRE. Je vous convie, Messieurs, à voter les conclusionsdu rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux publics.— Adopté à l'unanimité <strong>de</strong>s membres présents, après déclaration<strong>de</strong> l'urgence.


— 76 —M. LE BOURGMESTRE. NOUS avons encore une affaire à examiner.Il s'agit d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. Laumans tendante à acquérir, à raison<strong>de</strong> 26 francs le mètre carré (2 francs le pied), un terrain situéavenue <strong>de</strong> Tour-et-Taxis, à côté <strong>de</strong> sa propriété.Ce terrain, qui a une superficie <strong>de</strong> 93 centiares, a été estimé primitivementà fr. 47-34 le mètre carré (fr. 3-60 le pied).— L'urgence est prononcée à l'unanimité.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. 11 esta remarquer que le Conseil a déjàautorisé le Collège à réduire éventuellement d'un quart le prix <strong>de</strong>l'estimation (1).M. LE BOURGMESTRE. La Section consultée a été d'avis <strong>de</strong> ne pasvendre le terrain dont il s'agit à un prix inférieur à fr 36-16 lemètre carré (fr. 2-75 le pied).M. GELLENS. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que le Collège fasse <strong>de</strong> nouveaux effortspour tâcher d'obtenir pour le terrain en question un prix plus élevé.M. LE BOURGMESTRE. Voulez-vous autoriser le Collège à traiteravec M. Laumans? Il vous rendra compte du résultat <strong>de</strong> ses négociationsdans une prochaine séance.— Adhésion unanime.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Avant <strong>de</strong> lever la séance publique, jeprie le Conseil d'ordonner le renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances d'une<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> transferts <strong>de</strong> crédits au budget <strong>de</strong> 1879.— Adopté.M. GELLENS. Messieurs, je désirerais savoir du Collège s'il n'apas reçu <strong>de</strong>s réclamations relativement aux baraques foraines?M. LE BOURGMESTRE. Nous en avons reçu beaucoup.M. GELLENS. Quelle suite y a-t-il été donnée?M. LE BOURGMESTRE. Le Collège n'a aucune suite à y donner.Voici ce qui s'est passé :L'Administration <strong>de</strong>s ponts et chaussées nous a fait savoir que lesentrepreneurs <strong>de</strong>s travaux à effectuer au parvis Notre-Dame avaientpris possession du terrain, qu'ils <strong>de</strong>vaient se mettre immédiatementà la besogne ; qu'il était, par conséquent, impossible <strong>de</strong> placer lesbaraques en cet endroit.J'ai fait <strong>de</strong>s démarches auprès <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> l'Administration <strong>de</strong>s(1) Voir Bulletin <strong>de</strong> 1879, p. 121


— 77 —ponts et chaussées, auprès <strong>de</strong>s entrepreneurs, mais sans succès ; lesplantations et les autres travaux projetés doivent être entamés sansretard, et pour qu'on puisse les terminer dans le délai prescrit par lecahier <strong>de</strong>s charges, il n'y a pas une minute à perdre.Nonobstant cet empêchement sérieux, quelques forains se sontinstallés au parvis Notre-Dame, sous leur responsabilité; mais, dès lelen<strong>de</strong>main, j'ai reçu une réclamation <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s ingénieurs et j'aiété obligé <strong>de</strong> donner ordre aux forains <strong>de</strong> déguerpir.M. GELLENS. C'est très désagréable pour les habitants.M. LE BOURGMESTRE. Je ne dis pas le contraire, mais que puis-jey faire?M. GELLENS. On a tellement entassé les baraques rue Marie-Christine qu'il n'y a presque pas moyen <strong>de</strong> circuler. Ne pouvait-onles mettre ailleurs ?M. LE BOURGMESTRE. Il a été très difficile <strong>de</strong> placer les forainscette année, et ce sera plus difficile encore dans l'avenir, par suite <strong>de</strong>l'installation d'un square au parvis Notre-Dame.— L'inci<strong>de</strong>nt est clos.La séance publique est levée à dix heures.Le Conseil se constitue en comité secret.Il se sépare à onze heures et dix minutes.COMITÉ SECRET.Le Conseil déci<strong>de</strong> que <strong>de</strong>s fêtes locales seront organisées à l'occasiondu cinquantième anniversaire <strong>de</strong> l'indépendance nationale,qu'une Commission sera chargée d'élaborer le programme.Sont désignés pour faire partie <strong>de</strong> cette Commission :MM. le Bourgmestre, prési<strong>de</strong>nt;De Bauche, conseiller <strong>communal</strong> ;Gellens,id.Cauchie,id.Louis Lepage, id.membres.D rVerhoeven, conseiller provincial;Meestreit, employé;Doms, professeur à l'Athénée;


— 78 —La Commission est autorisée à s'adjoindre les personnes qu'ellejuge nécessaires pour l'ai<strong>de</strong>r dans sa mission patriotique.Le Conseil déci<strong>de</strong> que le service <strong>de</strong> la bienfaisance passera <strong>de</strong> la<strong>de</strong>uxième section à la première, présidée par M. le Bourgmestre.Le Conseil nomme :A. Membre du comité <strong>de</strong> salubrité, M. Van<strong>de</strong>r Wée, pharmacienà Laeken ; cette nomination est faite en remplacement <strong>de</strong> M. Leclerc,dont la démission a été acceptée le 10 décembre 1878 ;B. Instituteur à l'école moyenne <strong>de</strong> garçons, M. François Soenen,diplômé <strong>de</strong> Nivelles, actuellement sous-instituteur à Ixelles ; iljouira d'un traitement annuel <strong>de</strong> 1,800 francs.Les agents <strong>de</strong> police Vercauteren et Janssens sont respectivementpromus à la première et à la <strong>de</strong>uxième classe. Toutefois pourl'année courante leur traitement est maintenu au taux actuel.Le Conseil accor<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux nouvelles bourses d'étu<strong>de</strong> à l'écolemoyenne <strong>de</strong> garçons.. Le Conseil prend pour information un rapport <strong>de</strong> M. l'Inspecteur<strong>de</strong> la salubrité d'où il résulte que l'état sanitaire <strong>de</strong> la Commune estsatisfaisant.Le Conseil déci<strong>de</strong> qu'il sera créé une section gardienne à l'école<strong>communal</strong>e n° I, sous la surveillance <strong>de</strong> l'institutrice <strong>de</strong> cet établissement.11 charge le Collège d'étudier les voies et moyens et <strong>de</strong> luifaire <strong>de</strong>s propositions aussitôt qu'il sera en mesure.Le Conseil charge également le Collège <strong>de</strong> provoquer la révocation<strong>de</strong> la <strong>de</strong>moiselle Cuypers, sous-institutrice dédoublante, quia abandonné ses fonctions <strong>de</strong>puis le 6 avril courant sans congé nipermission.


N° 5. ANNES 1880. MARDI 18 MAI.n é s i i o c : i«î a as: x=& o A . i _ 23.COMMUNE DE LAEKEN.BULLETIN COMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M RAE V E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : 4 francs par an.CONSEIL COMMUNAL.Séance du 18 mai 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIRE.Conseil <strong>communal</strong>. — Procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 7 avril. — Approbation, 80.Conseil <strong>communal</strong>. — Démission <strong>de</strong> M. Gellens. — Pris pour notification, 80.Propriétés <strong>communal</strong>es. —Mise en vente pubfique <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts d'emprises faitespour l'ouverture <strong>de</strong> voies publiques. — Interpellation <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten. —Eéponse <strong>de</strong> M. le Bourgmestre, 81.Voirie. — Arrosement <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine. — Interpellation <strong>de</strong> M. Cauchie. —Eéponse <strong>de</strong> M. le Bourgmestre, 81.Voirie. — Propreté <strong>de</strong>s rues. — Interpellation <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten. — Réponse <strong>de</strong>M. le Bourgmestre, 82.Communications :A. Dons du Ministère <strong>de</strong> l'Intérieur pour la Bibliothèque populaire. — Remercîments,84 ;B. Compte spécial <strong>de</strong> la dépense faite pour le placement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux vitraux à l'église<strong>de</strong> Saint-Boch. — Approbation, 84.Eglise <strong>de</strong> Saint-Roch. — Compte <strong>de</strong> 1879. — Dépôt et renvoi à la Section <strong>de</strong>sfinances, 85.Eglise <strong>de</strong> Notre-Dame et Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Legs <strong>de</strong> M l l e De Neufforge. —Avis favorables, 85.Ancienne église <strong>de</strong> Notre-Dame. — Propriété <strong>de</strong> l'édifice. — Proposition transactionnelle<strong>de</strong> la Fabrique <strong>de</strong> Notre-Dame. — Benvoi à la Section du contentieux, 87.Taxe <strong>communal</strong>e sur les chiens. — Eôle A <strong>de</strong> 18S0. — Approbation définitive, 88.Taxes <strong>communal</strong>es. — Eôles divers <strong>de</strong> 1880. — Approbation provisoire, 89.Budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1879. — Crédits supplémentaires. — Rapport <strong>de</strong> la Section<strong>de</strong>s finances. — Adoption <strong>de</strong>s conclusions favorables, 89.Comité secret, 92.


— 80 —La séance est ouverte à huit heures et <strong>de</strong>mie du soir.Sont présents : MM. Bockstael, bourgmestre; Fransman,échevin ; Steyls, Van Santen, De Bauche , Claessens, Luycx [Van<strong>de</strong>rgeten, Cauchie, conseillers; Emile Hellebaut, secrétaire<strong>communal</strong>.Est absent : M. Torsin, conseiller.M. le Bourgmestre informe l'assemblée qu'il a reçu <strong>de</strong> M. l'échevinDe Schryver un télégramme faisant connaître qu'il est retenuen province, et <strong>de</strong> M. Lepage une lettre annonçant qu'il est empêchépar une indisposition.M. LE SECRÉTAIRE donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séance du7 avril <strong>de</strong>rnier.— La rédaction en est approuvée.Communications.M- LE BOURGMESTRE. Messieurs, j'ai à vous donner communication<strong>de</strong> la démission <strong>de</strong> M. Gellens, conseiller <strong>communal</strong>. Les termes <strong>de</strong>cette démission ayant été rendus publics, je crois inutile <strong>de</strong> donnerlecture <strong>de</strong> la lettre, à moins que le Conseil n'en déci<strong>de</strong> autrement.Pour ma part, je propose <strong>de</strong> prendre notification <strong>de</strong> cette démission.Nous pourrons, si vous le désirez, Messieurs, nous occuper dansla prochaine séance <strong>de</strong> la question du remplacement.M. VAN SANTEN. Le Collège est-il intentionné <strong>de</strong> faire procé<strong>de</strong>r àune élection?M. LE BOURGMESTRE. Le Collège s'en référera à l'avis du Conseil<strong>communal</strong>.M. VAN SANTEN. Une élection me semble nécessaire, attendu quetrois conseillers sont actuellement démissionnaires.M. LE BOURGMESTRE. Si le Conseil partage cet avis, nous fixeronsdate lors <strong>de</strong> notre prochaine séance.M. VANDERGETEN. Je suis d'avis qu'il y a lieu <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à uneélection, puisqu'il y a trois sièges vacants. Seulement nous allonsbientôt avoir <strong>de</strong> nombreuses fêtes et cette circonstance ne permetpas <strong>de</strong> choisir au pied levé une date qui convienne. Il serait préférabled'examiner attentivement la question et <strong>de</strong> remettre à la prochaineséance la décision à prendre.M. VAN SANTEN. Il faut alors que cette séance ait lieu à bref délai.


— 81 —Nous aurons le 8 juin les élections législatives, et après le mois <strong>de</strong>juin nous entrons immédiatement dans la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s fêles.M LE BOURGMESTRE. Le Collège réunira le Conseil le plus tôtpossible.— La démission <strong>de</strong> M. Gellens est prise pour notification.M. VANDERGETEN. Je voudrais poser une question au Collège.Dans notre <strong>de</strong>rnière séance, nous avons décidé <strong>de</strong> mettre en ventepublique les terrains à bâtir que possè<strong>de</strong> la Commune. Cette solutionparaissait pressante à ce moment, puisque le Collège a réclaméune décision d'urgence.Je voudrais savoir ce qui a été fait <strong>de</strong>puis. Je n'ai vu nulle partl'annonce <strong>de</strong> la vente.M. LE BOURGMESTRE. Aussitôt que la vente a été décidée par leConseil, votre Collège s'est adressé à l'Autorité supérieure afind'obtenir l'autorisation nécessaire. Il s'est également mis en rapportavec la Compagnie immobilière et avec le notaire. Dès que toutesles formalités seront remplies la vente sera annoncée.M. VANDERGETEN. Je me déclare satisfait.A propos d'une autre aliénation d'immeuble, le Collège voudrait-ilme dire si M. Laumans a admis les conditions qui lui ont été imposéespar le Conseil?M. LE BOURGMESTRE. Non, il les a refusées.— L'inci<strong>de</strong>nt est clos.M. CAUCHIE. Je voudrais <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r un renseignement relativementà la voirie.La boue en hiver et la poussière en été sont <strong>de</strong>s fléaux bien connusà Laeken, particulièrement aux abords du pont et à l'avenue <strong>de</strong>la Reine.Autrefois on arrosait l'avenue <strong>de</strong> la Reine, mais aujourd'hui onne le fait plus; aussi <strong>de</strong> véritables tourbillons <strong>de</strong> poussière s'y élèvent,enveloppent les passants et s'abattent sur les habitations.' Celaconstitue un état <strong>de</strong> choses fort désagréable pour les habitants <strong>de</strong> cequartier et préjudiciable au commerce en général.Je me permets donc <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au Collège pourquoi on n'arroseplus l'avenue <strong>de</strong> la Reine et quels sont les moyens qu'il croit pouvoiremployer pour porter remè<strong>de</strong> à la situation que je signale.M. LE BOURGMESTRE. NOUS sommes les premiers à reconnaître


— 82 —qu'il y a là un inconvénient d'autant plus sérieux que nous noustrouvons dans l'impossibilité d'arroser comme nous le faisionsautrefois.J'ai communiqué au Conseil la décision qui a été prise par la ville<strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>, décision en vertu <strong>de</strong> laquelle elle a fait enlever lapompe que nous avions placée, à nos frais, sur la berge du canal <strong>de</strong>Willebroeck. Cette pompe nous donnait l'eau nécessaire à l'arrosement<strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine et d'une partie <strong>de</strong> la chausséed'Anvers.Nous avions cru pouvoir puiser à la Petite-Senne, mais cette dérivation,<strong>de</strong> même que la rivière la Senne, est à sec en été, parceque leurs eaux servent à alimenter le canal <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>.Cette situation désagréable a été exposée au Gouvernement ; nousavons aussi fait ressortir les difficultés qu'il allait rencontrer luimêmepour l'arrosement du Parc public.Depuis le gouvernement est entré en négociations avec <strong>Bruxelles</strong>pour obtenir que la canalisation <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> soit établiejusqu'au Parc public.Dans le but d'arriver à une solution avant les fêtes jubilaires, jeme suis rendu plusieurs fois auprès <strong>de</strong>s différentes autorités qui sesont occupées <strong>de</strong> la chose ; mais, malheureusement, la question n'apas été entièrement résolue jusqu'ici ; <strong>de</strong> sorte qu'il ne faut pascompter <strong>de</strong> voir établir la canalisation pour cette époque.Il n'est pas moins vrai que nous avons fait ce qui dépendait <strong>de</strong>nous, et si nous n'avons pas complètement abouti, c'est à cause <strong>de</strong>sdifficultés administratives.L'Etat a fait étudier le projet dont je viens <strong>de</strong> parler, et unesolution ne peut tar<strong>de</strong>r à intervenir.Si elle nous est favorable, nous aurons <strong>de</strong> l'eau en quantité suffisanteet nous serons alors débarrassés <strong>de</strong> cette poussière qui est undésagrément réel.— L'inci<strong>de</strong>nt est clos.M. VANDERGETEN. Messieurs, à propos <strong>de</strong> voirie, je me permettrai<strong>de</strong> faire une observation quant à la propreté <strong>de</strong> nos rues. Je neconteste pas le zèle <strong>de</strong> l'entrepreneur <strong>de</strong> la ferme <strong>de</strong>s boues, qui, jecrois, fait tout ce qu'il peut pour remplir toutes ses obligations ; c'estplutôt le mauvais vouloir <strong>de</strong> certaines ménagères qui est cause quenos rues sont souvent malpropres.La veille ou même l'avant veille du passage du tombereau, ondéverse dans les rues les immondices, qui finissent par former <strong>de</strong>stas.


— 83 —Je constate cela à chaque instant dans la rue <strong>de</strong> Molenbeek, quej'habite.Cette manière <strong>de</strong> faire est regrettable au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la propreté<strong>de</strong>s rues et elle est préjudiciable à la santé publique.Cela suffit, je crois, pour que le Collège consente à prendre <strong>de</strong>smesures pour obvier aux inconvénients signalés.M. LE BOURGMESTRE. J'ai recommandé tout récemment encoreau Commissaire <strong>de</strong> police <strong>de</strong> dresser procès-verbal à charge <strong>de</strong>quiconque déverserait <strong>de</strong>s immondices dans les rues à tout autremoment que lors du passage du tombereau.M. VANDERGETEN. Est-il permis <strong>de</strong> déverser les immondices dansla rue?M. LE BOURGMESTRE. Non, les baquets contenant les immondicespeuvent être placés sur les trottoirs, mais il est expressément défendu<strong>de</strong> les déverser sur la voie publique.M. VANDERGETEN. Il suffirait <strong>de</strong> quelques procès-verbaux pour quele règlement fût mieux observé.M. LE BOURGMESTRE. Dans la mesure du possible, on tiendra lamain à son exécution.Quant au service <strong>de</strong> la ferme <strong>de</strong>s boues, vous savez qu'on le faitaussi complet que possible. Nous ne pouvons faire opérer un nettoyagejournalier <strong>de</strong>s rues, parce que nous n'avons pas les moyens<strong>de</strong> payer en conséquence. Les ressources dont nous disposons nepermettent pas d'effectuer plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux balayages par semaine.M. VAN SANTEN. Le tombereau doit-il passer tous les jours ?M. LE BOURGMESTRE. Dans certaines rues, oui.M. VAN SANTEN. Et chaussée d'Anvers ?M. LE BOURGMESTRE. Oui, tous les jours.M. VAN SANTEN. Eh bien, j'ai constaté que mes voisins avaientmis à leur porte un bac à ordures à 7 heures du matin et qu'il n'avaitpas encore été enlevé à 5 ou 6 heures du soir.M. LE BOURGMESTRE. Cela m'étonne.M. VAN SANTEN. C'est cependant ainsi.M. LE BOURGMESTRE. Dans tous les cas, vous avez eu tort <strong>de</strong> nepas faire constater cette situation par un agent <strong>de</strong> police. Un charretierpeut être en défaut et, dans ce cas, l'entrepreneur est le premierintéressé à en être averti.— L'inci<strong>de</strong>nt est clos.


— 84 —M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, par apostilles <strong>de</strong>s 5 et 14majcourant, M. le Ministre <strong>de</strong> l'Intérieur a fait parvenir pour la Bibliothèquepopulaire les ouvrages suivants :I o Des établissements charitables, par Ch. Verstraete.2° Lijstvan Ne<strong>de</strong>riandsche boeken. — 1877.5° I<strong>de</strong>m 1878.4° Ernest Staas, advocaat, door Tony.5° Historische Mengelingen over 't land van Rumpst, door Seleerste afleverinç-6° I<strong>de</strong>m twee<strong>de</strong> id. & '7° I<strong>de</strong>m <strong>de</strong>r<strong>de</strong> id.8' I<strong>de</strong>m vier<strong>de</strong> id.9° net Vlamsche volk van Antwerpen.10° De Vlamsche Kunstbo<strong>de</strong>.11° Ne<strong>de</strong>riandsche Dicht-en Kunsthalle. 1878.12° I<strong>de</strong>m 1879.M. LE BOURGMESTRE. Je propose <strong>de</strong> voter <strong>de</strong>s remercimenls àM. le Ministre <strong>de</strong> l'Intérieur.M. CAUCHIE. A voir les dons nombreux qui sont faits à la Bibliothèquepopulaire, il faut supposer que cellle-ci possè<strong>de</strong> déjà unequantité <strong>de</strong> livres assez considérable; je me <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'y auraitpas lieu <strong>de</strong> cataloguer les ouvrages, <strong>de</strong> manière que le public sachece qu'il peut trouver à la Bibliothèque.M. LE BOURGMESTRE. Nous avons précisément prié le Bibliothécaire<strong>de</strong> dresser un catalogue et <strong>de</strong> l'envoyer au Collège ; dès qu'ilnous sera parvenu nous le ferons imprimer.M. GAUCHIE. Il est désirable qu'un grand nombre d'exemplaires<strong>de</strong> ces catalogues soient répandus dans la Commune.M. LE BOURGMESTRE. C'est bien notre intention.Nous sommes aussi saisis d'une proposition tendante à acheter certainsouvrages. Nous comptons faire cela dans la mesure du possible.— La proposition <strong>de</strong> M. le Bourgmestre est adoptée.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Le Conseil <strong>de</strong> fabrique <strong>de</strong> l'église Saint-Roch nous a adressé la lettre dont la teneur suit :Laeken, le 9 avril 1880.A Messieurs les Bourgmestre et Eclievins <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Laehen.Messieurs,Nous avons l'honneur, en réponse à votre lettre n° 3446-3674 du 8 courant,<strong>de</strong> vous adresser le compte spécial concernant la dépense faite pour leplacement <strong>de</strong>s vitraux dans <strong>de</strong>ux fenêtres <strong>de</strong> l'église Saint-Roch.


Le coût <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux verrières avait été estimé à 7,000 francs.A savoir : 6,400 francs à M. Capronnier,peintre-verrier, prix convenu;600 francs pour le placement <strong>de</strong>s échafaudages et grillages en fer.M. Capronnier a perçu 6,000 francs; le placement, etc., a coûté fr. 572-61.Il reste dû à M. Capronnier 400 francs qui se trouvent prévus au budget <strong>de</strong>1880 et qui seront payés à l'artiste dès que le subsi<strong>de</strong> du Ministère <strong>de</strong> l'Intérieursera encaissé.Ci-joint les quittances, lesquelles ont figuré dans notre compte <strong>de</strong> 1878.Agréez, Messieurs, l'assurance <strong>de</strong> notre parfaite considération.Le Trésorier,WIELEMANS.Pour le Conseil <strong>de</strong> fabrique :Le Prési<strong>de</strong>nt,VAN SANTEN.-— Le Conseil donne son approbation an susdit compte.Le Conseil abor<strong>de</strong> son ordre du jour.I er Objet. — Eglise <strong>de</strong> Sqint-Roch, — Compte <strong>de</strong> 1879.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. J'ai l'honneur <strong>de</strong> déposer ce compte.Pour en permettre l'examen, je propose <strong>de</strong> le renvoyer à la Section• <strong>de</strong>s finances.— Adopté.2 me Objet. — Eglise <strong>de</strong> Notre-Dame et Bureau <strong>de</strong> Bienfaisance.—• Legs <strong>de</strong> M ne<strong>de</strong> Neufforge. — Avis.Par délibérations <strong>de</strong>s 15 février et 29 mars <strong>de</strong>rniers, le Conseil<strong>de</strong> fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Notre-Dame sollicite l'autorisation d'accepter:1° La fondation faite par M lle <strong>de</strong> Neufforge, dans son testament<strong>de</strong>s 30 et 34 juillet 1877, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux anniversaires <strong>de</strong> messes chantéesà trois prêtres, pour l'exécution <strong>de</strong>squelles la Fabrique réclame laconstitution d'un capital <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mille francs;2° Le revenu nécessaire pour assurer la distribution <strong>de</strong> 100 pains<strong>de</strong>60 centimes à chaque anniversaire;5° La donation correspondante au coût <strong>de</strong> 250 messes bassesdont la testatrice désire également la célébration.


— 86 —Mais, par sa résolution du 4 mars, le Bureau <strong>de</strong> bienfaisancerevendique, avec raison, la charge <strong>de</strong> distribuer les pains et partantle revenu nécessaire à cet effet.Le prix <strong>de</strong>s messes est fixé conformément au tarif diocésain.M. LE BOURGMESTRE. Le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance revendique lelegs <strong>de</strong>stiné aux pauvres, parce que la Fabrique d'église n'a pasmission <strong>de</strong> gérer leurs intérêts.M. VANDERGETEN. La Fabrique d'église avait donc accepté lestrois legs?M. LE BOURGMESTRE. Oui.Vous avez donc, Messieurs, à vous prononcer sur la délibération<strong>de</strong> la Fabrique et sur celle du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance.M. VAN SANTEN. La Fabrique a-l-elle été informée <strong>de</strong> la décisiondu Bureau <strong>de</strong> bienfaisance ?M. LE BOURGMESTRE. Cela serait inutile, le Conseil <strong>de</strong> fabriqueconnaît la loi.Il a jugé à propos d'accepter une chose qui ne lui revenait pas;nous, nous émettons <strong>de</strong>s avis conformes à la loi. Mais, je le répète,nous n'avons pas à en informer la Fabrique.M. VANDERGETEN. NOUS avons donc <strong>de</strong>ux votes à émettre.M. LE BOURGMESTRE. Pardon, il n'y a qu'un vote. Je proposed'émettre un avis favorable sur la délibération <strong>de</strong> la Fabrique d'égliseen ce qui concerne la fondation <strong>de</strong>s messes seulement, et <strong>de</strong> donnerpurement un avis favorable sur la résolution du Bureau <strong>de</strong> bienfaisancerelative aux distributions <strong>de</strong> pains.M. CAUCHIE. NOUS <strong>de</strong>vons donc voter sur chacune <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxdélibérations en particulier.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Non, les <strong>de</strong>ux questions sont connexes.A la célébration <strong>de</strong>s anniversaires se trouvent attachées <strong>de</strong>s distributions<strong>de</strong> pains, et les <strong>de</strong>ux fondations ne forment dans l'esprit <strong>de</strong> latestatrice qu'une seule et même disposition.Mais, par suite <strong>de</strong>là loi, les <strong>de</strong>ux libéralités se trouvent diviséesquant à leur acceptation; c'est-à-dire que le Conseil <strong>de</strong> fabrique aseul qualité pour accepter la fondation <strong>de</strong> messes, tandis que leBureau <strong>de</strong> bienfaisance est seul compétent pour recueillir le capitalqui doit assurer les distributions <strong>de</strong> pains.Puisque la question est tranchée par la loi, il suffit que nousémettions un seul vote.M. LE BOURGMESTRE. Veuillez remarquer que je ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pasd'approuver dans son entier la délibération du Conseil <strong>de</strong> fabrique.


— La proposition <strong>de</strong> M. le Bourgmestre est adoptée par huit voixet une abstention, celle <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten.M. LE BOURGMESTRE. Je prie M. Van<strong>de</strong>rgeten <strong>de</strong> nous faire connaîtreles motifs <strong>de</strong> son abstention.M. VANDERGETEN. Je n'ai pas voté la proposition parce que je neveux pas approuver en faveur d'une fabrique d'église <strong>de</strong>s legs queje considère comme <strong>de</strong>s captations déguisées qui font retourner lesbiens à la mainmorte.Je n'ai pas voté contre parce que la loi autorise l'acceptation <strong>de</strong>ces legs.5 me objet. — Ancienne église <strong>de</strong> Notre-Dame. — Propriété <strong>de</strong> l'édifice.— Proposition transactionnelle <strong>de</strong> la Fabrique <strong>de</strong> Notre-Dame.M. LE BOURGMESTRE. Nous avons entamé une correspondanceavec la Fabrique <strong>de</strong> Notre-Dame au sujet <strong>de</strong> la propriété <strong>de</strong> l'ancienneéglise. En substance , nous lui avons fait connaitre quenous nous considérions comme propriétaires <strong>de</strong> l'ancienne église, etnous lui avons, en conséquence, <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> nous remettre les clefs.Voici la délibération que la Fabrique nous a fait parvenir à ce sujet :Extrait du registre aux délibérations du Conseil <strong>de</strong> fabrique <strong>de</strong> l'église<strong>de</strong> Notre-Dame <strong>de</strong> Laeken.Séance extraordinaire du 6 avril 1880.Le quatrième objet à l'ordre du jour est la question <strong>de</strong> la propriété <strong>de</strong>l'ancienne église. A qui appartiennent les églises? Sont-elles la propriété <strong>de</strong>scommunes ou bien celle <strong>de</strong>s fabriques d'église? Cette question a été le sujet<strong>de</strong> nombreuses controverses. En Belgique, la jurispru<strong>de</strong>nce s'est prononcée enfaveur <strong>de</strong>s fabriques d'église. Leur droit a été consacré par un arrêt <strong>de</strong> la cour<strong>de</strong> cassation du 20 juillet 1843. Le droit <strong>de</strong>s fabriques sur les églises, misesà la disposition <strong>de</strong>s évêques en vertu <strong>de</strong> la loi du 18 germinal an X, a étéreconnu dans les arrêts <strong>de</strong> la cour <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> du 3 juin 1869 et <strong>de</strong> la cour<strong>de</strong> Liège (chambres réunies) du 5 juillet 1871. La fabrique peut donc trèsbien soutenir ses droits contre les prétentions <strong>de</strong> la commune; mais le Conseil,attendu qu'il s'agit d'un intérêt matériel peu important et pour éviter unprocès toujours dispendieux, qu'elle qu'en soit l'issue, déci<strong>de</strong> qu'il s'en réfèreà l'arrêt définitif à intervenir dans une cause i<strong>de</strong>ntique pendante entre laFabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Saint-Servais et la commune <strong>de</strong> Schaerbeek. Cetarrêt aurait, le cas échéant, force <strong>de</strong> loi pour la Fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Notre-Dame et la commune <strong>de</strong> Laeken quant à la propriété <strong>de</strong> l'ancienne église.Le Conseil <strong>de</strong> fabrique est également disposé, par voie <strong>de</strong> transaction, àabandonner à la Commune la faculté <strong>de</strong> démolir l'ancienne église à ses fraiset profits personnels, à l'exception cependant du chœur, qui resterait la propriété<strong>de</strong> la Fabrique, que la Fabrique ferait restaurer, à ses frais, qu'elle


— 88 —conserverait comme chapelle funéraire, à condition toutefois que la Fabriquepuisse employer les pierres à provenir <strong>de</strong> la démolition <strong>de</strong>s autres parties <strong>de</strong>l'église et dont elle aurait besoin pour la restauration du chœur.Le Secrétaire,BEETEMÉ.Le Prési<strong>de</strong>nt,DE SMETH, aîné.M. LE BOURGMESTRE. La question <strong>de</strong> propriété a été définitivementtranchée en faveur <strong>de</strong>s communes,entre autres, par <strong>de</strong>s arrêts <strong>de</strong>làCour d'appel <strong>de</strong> Gand du 15 janvier 1870 et 28 mars 1878, par unjugement du Tribunal <strong>de</strong> Nivelles du 14 mars 1877 et par un arrêt<strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong> cassation du 5 mai 1879.La Fabrique ne fait pas mention <strong>de</strong> toutes ces décisions.Ce qu'elle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'est autre qu'une transaction.La question étant importante, je prierai le Conseil <strong>de</strong> la renvoyerà l'examen <strong>de</strong> la Section du contentieux, avec <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> promptrapport, afin que nous puissions prendre une décision à bref délai.M. VAN SANTEN. La conservation du chœur <strong>de</strong> l'ancienne églisen'a~t-elle pas été décidée par la Commission royale <strong>de</strong>s monuments?M. LE BOURGMESTRE. Oui, en consacrant à sa restauration unesomme <strong>de</strong> 25,000 francs.M, VAN SANTEN. Est-ce la Fabrique qui ferait la dépense?- M. LE BOURGMESTRE. Pourquoi ferait-elle une semblable dépensepour un édifice qui ne lui appartient pas?M. VAN SANTEN. A qui incomberaient ces frais?M, LE BOURGMESTRE. Là n'est pas la question. Il y a une questionpréalable, qui est celle <strong>de</strong> savoir à qui appartient l'église.La Fabrique pense qu'elle en est propriétaire, mais elle nous proposeune transaction. Enlevez-en une partie, dit-elle, nous conserveronsl'autre pour en faire une chapelle ar<strong>de</strong>nte.M. VAN SANTEN. Ne ferait-on pas bien d'attendre l'issue du procès<strong>de</strong> Schaerbeek?M. LE BOURGMESTRE. Je crois que l'issue <strong>de</strong> ce procès n'est pasdouteuse.Je réitère ma proposition <strong>de</strong> renvoi à la Section du contentieux.— Adopté.4 ME objet. — Taxe <strong>communal</strong>e sur les chiens. — Rôle A <strong>de</strong> 1880.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Dans la précé<strong>de</strong>nte séance, vous avezprovisoirement approuvé le rôle A <strong>de</strong> 1880 <strong>de</strong> la taxe sur les chiens,s'élevant à 2,842 francs pour 676 chiens imposés.


— 89 —Les formalités légales ayant été accomplies, je propose d'approuverdéfinitivement ce rôle.— Adopté sans observations.5 e 6 e 7 e et 8 e Objets. — Taxes <strong>communal</strong>es. — Râles divers<strong>de</strong> 1880.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. J'ai l'honneur <strong>de</strong> vous proposer d'approuverprovisoirement les rôles suivants :lo Rôle A <strong>de</strong> la taxe sur le débit en détail <strong>de</strong> boissons alcooliques,s'élevant à 5,655 francs, pour 577 contribuables ;2° Rôle A <strong>de</strong> la taxe sur les bâtisses, s'élevant à fr. 1,278-40, pour17 impositions;5° Rôle A <strong>de</strong> la taxe sur les embranchements d'égout, s'élevant àfr. 1,242-05 pour 11 imposés;4° Rôle A <strong>de</strong> la taxe sur le pavage, s'élevant à fr. 1,625-85, pour7 impositions.— Adopté sans observations.9 ME Objet. — Budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1879. — Crédits supplémentaires.M. CLAESSENS :Laeken, 18 mai 1880.Messieurs,La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> crédits supplémentaires au budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> l'exercice1879, qui fait l'objet d'un rapport du Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre et Echevins,a été examiné par la Section <strong>de</strong>s finances eu séance du 12 avril <strong>de</strong>rnier.La Section, après s'être entourée <strong>de</strong>s renseignements nécessaires, a émisun avis favorable aux conclusions du rapport précité du Collège.Elle prie donc le Conseil <strong>communal</strong> <strong>de</strong> voter les crédits supplémentairessollicités.Le Rapporteur,Le Prési<strong>de</strong>nt,J. CLAESSENS. ED. FRANSMAN.M. VANDERGETEN. Le rapport ne dit pas quelle est la nature <strong>de</strong>ces crédits supplémentaires et leur importance.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Voici le détail :Messieurs,Le Collège au Conseil <strong>communal</strong>.Laeken, le 20 mars 1880.Nous avons l'honneur <strong>de</strong> soumettre à vos délibérations un rapport tendant


— 90 —à l'obtention <strong>de</strong> crédits supplémentaires à différents postes du budget <strong>de</strong>l'exercice 1879.Le tableau ci-après indique le montant <strong>de</strong> l'allocation supplémentairesollicitée par poste.CHAPITRE I. —DES DÉPENSES.Art. 7 bis . Poste à créer, construction du bâtiment <strong>de</strong> l'école n° IV rueMarie-Christine. . . . . . . . fr. 6,090-16Ce crédit est <strong>de</strong>stiné à payer le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> construction <strong>de</strong>sbâtiments. Le budget <strong>de</strong> 1879 ne prévoit pas d'allocation pour cet objetparce que, au moment du vote <strong>de</strong> ce budget, nous espérions que le compte<strong>de</strong>s travaux aurait pu être liquidé entièrement avant la reddition du compte<strong>de</strong>l 'exercice 1878, ce qui n'a pas pu avoir lieu, les bâtiments n'étant pasentièrement achevés à cette époque.Art. 8. Frais pour la célébration <strong>de</strong>s fêtes publiques. fr. 1-30Somme nécessaire pour régulariser l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> 40 francs allouéeannuellement pour le service <strong>de</strong> la sonnerie <strong>de</strong>s cloches, le jour <strong>de</strong>s fêtesnationales.Art. 12. Dépenses imprévues et acci<strong>de</strong>ntelles . . fr. 443-74L'allocation disponible est<strong>de</strong> fr. 14-68 et le montant <strong>de</strong>s factures à liqui<strong>de</strong>rest <strong>de</strong> fr. 45 8-42. Le crédit porté au budget était suffisant pour le serviceordinaire, mais <strong>de</strong>s honoraires et débours dus à un notaire pour actes passésau nom <strong>de</strong> la Commune nécessitent l'allocation <strong>de</strong>mandée.CHAPITRE II.Art. 12. Frais d'impression et <strong>de</strong> publication . . fr. 2,270-80L'allocation sollicitée représente les frais d'impression dus jusqu'au1er avril 1879.Art. 13. Chauffage et éclairage <strong>de</strong> la maison <strong>communal</strong>e et <strong>de</strong> ses dépendances.. . . . . . . . . fr. 259-14Il reste à liqui<strong>de</strong>r la <strong>de</strong>rnière facture relative à la houille fournie au mois<strong>de</strong> septembre <strong>de</strong>rnier.La somme due s'élève à fr. 431-80.Art. 40. Location du bâtiment du commissariat <strong>de</strong> police et entretien dumobilier fr. 1,875-68Les travaux d'aménagement exécutés dans les locaux du bâtiment affectéau commissariat principal <strong>de</strong> police, ont dépassé les prévisions; il étaitd'ailleurs difficile d'apprécier exactement, à l'époque <strong>de</strong> l'élaboration dubudget, le coût exact <strong>de</strong>s transformations à faire. Toutes les factures <strong>de</strong>stravaux, sauf une <strong>de</strong> fr. 171-20, sont liquidées. Il reste dû une somme <strong>de</strong>1,000 francs, représentant six mois <strong>de</strong> loyer du bâtiment (1 er juillet au31 décembre 1879) et une somme <strong>de</strong> fr. 721-95 pour frais d'éclairage dubâtiment pendant les trois <strong>de</strong>rniers trimestres <strong>de</strong> l'année 1879.


- 91 —Art. 46. Service du cimetière fr. 243-15Il reste à liqui<strong>de</strong>r sur ce poste une somme <strong>de</strong> fr. 237-50 pour cercueilsfournis pour l'inhumation <strong>de</strong>s indigents et <strong>de</strong>s suicidés, plus une somme <strong>de</strong>fr. 8-50 pour une charrette <strong>de</strong> sable blanc fourni pour les galeries funéraires.L'allocation disponible à ce poste est <strong>de</strong> fr. 2-50.Art. 47 bis . (Poste à créer). Placement <strong>de</strong> pierres tumulaires avec épitaphessur les galeries funéraires . . . . . • fr. 3,600 »Cette somme représente le coût <strong>de</strong>s pierres tumulaires que la Commune faitplacer au nom <strong>de</strong>s concessionnaires <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong> la galerie ; ceux-ci versentà cet effet une somme <strong>de</strong> 100 francs par cellule. Le produit <strong>de</strong>s sommesversées fait l'objet d'une rubrique spéciale au chapitre <strong>de</strong>s recettes.Art. 61. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong> l'instruction primaire.fr. 254-76Différentes factures relatives à <strong>de</strong>s travaux d'entretien et <strong>de</strong> réparation <strong>de</strong>sbâtiments <strong>de</strong> l'école n° III restent à liqui<strong>de</strong>r. Ce crédit doit être ajouté àl'allocation <strong>communal</strong>e figurant au budget spécial <strong>de</strong> l'enseignement primaire.Art. 62. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong> l'école primaire supérieure <strong>de</strong><strong>de</strong>moiselles avec jardin d'enfants . . . . . fr. 2,456-95Ce crédit représente les sommes dues pour acquisition d'objets <strong>de</strong> mobilierclassique au jardin d'enfants avenue <strong>de</strong> la Eeine, <strong>de</strong> même que pour la miseen bon état du bâtiment <strong>de</strong> cette école. Il comprend également le traitement<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sous-instituteurs en fonctions <strong>de</strong>puis le 1 eroctobre 1879, et le traitement<strong>de</strong> la concierge entrée en fonction à la même date.Art. 62 bls . (Poste à créer). Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong> l'écolemoyenne <strong>de</strong> garçons . . . . . . . fr. 3,013-18Tous les travaux <strong>de</strong> réparation et d'installation effectués au bâtiment <strong>de</strong>l'école moyenne <strong>de</strong> garçons restent à liqui<strong>de</strong>r. Ce crédit comprend égalementle traitement du personnel enseignant et du concierge <strong>de</strong> l'école, qui sontentrés en fonctions <strong>de</strong>puis l'ouverture <strong>de</strong> l'école, c'est-à-dire le 1 eroctobre1879.Il n'existe pas <strong>de</strong> budget pour cette école; ce budget n'aurait d'ailleurs pucomprendre que les dépenses se rapportant au <strong>de</strong>rnier trimestre <strong>de</strong> l'exercice1879.D'ailleurs les traitements du personnel enseignant, seuls admis commebase pour l'allocation <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong>là province, ont été portés parrappel au budget, <strong>de</strong> l'exercice 1880.Art. 76. Allocation spéciale pour couvrir l'insuffisance <strong>de</strong>s crédits allouésau budget <strong>de</strong> l'instruction primaire et <strong>de</strong>s écoles d'adultes en ce qui concernele chauffage et l'éclairage <strong>de</strong>s classes . . . . fr. 804-29Il reste à payer les sommes dues pour livraison du combustible <strong>de</strong> différentesécoles dont le crédit est insuffisant. L'allocation primitive <strong>de</strong> ce poste a étéabsorbée en gran<strong>de</strong> partie par les frais d'éclairage <strong>de</strong>s écoles d'adultes. Cesfrais d'éclairage se rapportent en majeure partie aux cours d'adultes pour


— 92 —filles. La députation permanente a supprimé du budget l'allocation p 0 u rl'éclairage <strong>de</strong>s classes <strong>de</strong> filles, parce qu'ellea <strong>de</strong>mandéque lescours se donnentpendant le jour, ce qui est impraticable-.Cette somme <strong>de</strong> fr. 21,313-15 serait constituée <strong>de</strong> la manière suivante :1° Fr. 5,945-71, encaissés en 1879 comme sol<strong>de</strong> du subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Etatpour construction <strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> l'école n« IV, rue Marie-Christine.2° 3,600 francs versés par les concessionnaires <strong>de</strong>s cellules dans les galeriessouterraines, pour quote-part dans les frais <strong>de</strong> placement <strong>de</strong> pierres tumulaires.3° Fr. 11,767-44 à prélever sur l'excé<strong>de</strong>nt du produit <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong>terrain dans le cimetière et remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> construction <strong>de</strong>s galeriessouterraines.La somme prévue en recettes <strong>de</strong> ce chef était <strong>de</strong> 90,000 francs. La sommeencaissée est <strong>de</strong> 109,166-31.Si notre proposition reçoit votre approbation, Messieurs, nous transmettronsvotre délibération à la Députation permanente.Par le Collège :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,EMILE HELLEBAUT.Le Collège,ED. FRANSMAN.M. LE BOURGMESTRE. Je mets aux voix les conclusions du rapport<strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.— Adopté à l'unanimité.La séance publique est levée à neuf heures et <strong>de</strong>mie.Le Conseil se constitue en comité secret.Il se sépare à dix heures et <strong>de</strong>mie.COMITÉ SECRET.Le Conseil accepte la démission <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rsmissen, agentinspecteurtélégraphiste, nommé commissaire <strong>de</strong> police à Lierre.Il accor<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux bourses d'étu<strong>de</strong> au Jardin d'enfants payants avenue<strong>de</strong> la Reine. .Le Conseil déci<strong>de</strong> qu'il n'y a pas lieu <strong>de</strong> porter, par modification,au budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1880 uneallocation en faveur <strong>de</strong> laFabrique<strong>de</strong> Notre-Dame à titre <strong>de</strong> part éventuelle dans le produit <strong>de</strong>s concessions<strong>de</strong> terrains au cimetière. Il déclare s'en référer à la décision <strong>de</strong>la justice et aux motifs énoncés dans la lettre du Collège à M. leGouverneur en date du 15 avril.


— 93 —Le Conseil autorise le Collège à se défendre en justice contreM. Hauterman, qui a assigné la Commune en paiement d'une somme<strong>de</strong> fr. 4,459-92 pour cession <strong>de</strong> parcelles <strong>de</strong> terre, tandis qu'il luiest re<strong>de</strong>vable, au contraire, d'une somme <strong>de</strong> fr. 2,455-53 du chef<strong>de</strong> diverses taxes locales.Y©Si.--. * 'O / .ffSy'®/'//


N° 6. ANNÉE 1880. MARDI 15 JUIN.ra yèz JES X ZS SS: HT C3 IS X=* O "sr A. JL* XS .COMMUNE DE LAEKEN.BULLETIN COMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M m e V E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : 4 francs par an.CONSEIL COMMUNAL.Séance du 15 juin 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIRE :Conseil <strong>communal</strong>. — Procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 18 mai. — Approbation, 96.Conseil <strong>communal</strong> :A. Convocation du corps électoral pour remplacer MM. Haager, De Keyser etGellens, démissionnaires, 96 ;B. Pétition <strong>de</strong> MM. Goor et consorts <strong>de</strong>mandant cette convocation. — Ordre dujour pur et simple, 97.Taxes <strong>communal</strong>es. — Rôles divers <strong>de</strong> 1880. — Approbation définitive, 98.Cimetière :A. Concessions <strong>de</strong> terrain avec ou sans caveaux, 98;B. Interpellation <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten sur le procès pendant entre la Communeet la Fabrique <strong>de</strong> Notre-Dame pour l'attribution du produit <strong>de</strong>s concessions<strong>de</strong> terrain. — Réponse <strong>de</strong> M. le Bourgmestre, 100.Propriétés <strong>communal</strong>es :A. Echange <strong>de</strong> terrains avec M. Bastiaens. — Benvoi aux Sections réunies <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s travaux, 100 ;B. Aliénation <strong>de</strong> terrain à M m e V e Liekens, 102.Voirie. — Etablissement d'un square parvis Notre-Dame et détournement <strong>de</strong> la rue<strong>de</strong>s Palais audit parvis. — Interpellation <strong>de</strong> M. Claessens. — Réponse <strong>de</strong> M. leBourgmestre, 10'^.Voirie. — Quartier <strong>de</strong> la rue Medori. — Plan d'ensemble. — Interpellation <strong>de</strong>M. Van<strong>de</strong>rgeten. — Béponse <strong>de</strong> M. le Bourgmestre, 105.Ecoles primaires gratuites. — Exécution du règlement d'ordre intérieur. — Réponse<strong>de</strong> M. l'échevin De Schryver, 107.Comité secret, 110.


— 96 —La séance èst ouverte à huit heures et un quart du soir.Sont présents : MM. Bockstael, bourgmestre; De Schryver,Fransman, échevins; Steyls, Van Santen, De Bauche, Claessens',Van<strong>de</strong>rgeten, Lepage, Cauchie, conseillers; Emile Hellebaut'secrétaire <strong>communal</strong>.Sont absents : MM. Torsin, Luycx, conseillers.M. LE SECRÉTAIRE donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séancedu 18 mai <strong>de</strong>rnier.— La rédaction en est approuvée.Le Conseil abor<strong>de</strong> son ordre du jour.1 er Objet. — Conseil <strong>communal</strong>. — Convocation du collège électoralpour remplacer MM. Haager, De Keyser et Gellens, démissionnaires.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, vous avez chargé le Collège <strong>de</strong>porter à l'ordre du jour <strong>de</strong> la séance la convocation du collège électoral,pour la raison que je viens d'indiquer. Le Conseil propbse-t-ilune date pour l'élection ?M. VANDERGETEN. Le Collège ne fait-il pas <strong>de</strong> proposition?M. LE BOURGMESTRE. Le Collège s'en réfère entièrement à l'avisdu Conseil.Nous <strong>de</strong>vons cependant faire remarquer que l'élection doit sefaire avant le 5 juillet ou après le mois <strong>de</strong> juillet. Car vousn'ignorez pas, Messieurs, que le Conseil provincial s'assemble le6 juillet et que vers la fin <strong>de</strong> ce mois nous aurons <strong>de</strong>s fêtespubliques à organiser.Il n'est pas possible <strong>de</strong> s'occuper <strong>de</strong> la question électorale pendantcette pério<strong>de</strong>.Je ne vois, pour ma part, qu'une date qui pourrait convenir, c'estle 5 juillet, qui est un lundi, à moins que le Conseil ne soit d'avisd'ajourner l'élection.M. VANDERGETEN. Il serait désirable que le Conseil fût complétéle plus tôt possible.Si les élections ne se faisaient pas avant le G juillet, il faudrait, àcause <strong>de</strong>s fêtes, les ajourner à <strong>de</strong>ux ou trois mois.M. LE BOURGMESTRE. Est-on d'accord pour choisir la date dulundi 5 juillet?


M. CAUCHIE, Le Collège voit-il un inconvénient à fixer l'électionà la date du lundi 12 juillet?M. le BOURGMESTRE. Oui, le Conseil provincial sera réuni à cemoment,M. CAUCHIE. Je crois que les séances <strong>de</strong> celte assemblée setiennent l'après-midi.M. LE BOURGMESTRE. Quelquefois le matin, quelquefois l'aprèsmidi.La session <strong>de</strong>s Conseils provinciaux sera très-courte cette année;on fera en sorte qu'elle soit close pour le 21 juillet; et, pour gagnerdu temps, il est probable qu'on se réunira le lundi comme les autresjours, contrairement à l'usage établi.M. CAUCHIE. Je trouve très rapprochée la date du 5 juillet.M. VAN SANTEN. Il me semble que la proposition <strong>de</strong>vrait émanerdu Collège.M. LE BOURGMESTRE. Le Conseil <strong>communal</strong> s'est réservé le choix<strong>de</strong> la date, puisqu'il n'a chargé le Collège que <strong>de</strong> porter la convocationà l'ordre du jour.M. DÉBAUCHE'. La date du 5 juillet me paraît très convenable.M. CAUCHIE. Vingt jours seulement nous séparent <strong>de</strong> la date <strong>de</strong>l'élection.M. VAN SANTEN. Ce délai me parait suffisant pour faire choix <strong>de</strong>scandidats.M. CLAESSENS. Il vaut mieux faire l'élection le 5 juillet que <strong>de</strong> laremettre au mois d'octobre.M. LE BOURGMESTRE. Je mets aux voix la date du 5 juillet.— Adopté à l'unanimité.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, trois habitants <strong>de</strong> la Commune,MM. Goor et consorts, ont écrit à M. le Ministre <strong>de</strong> l'Intérieur pourle prier d'ordonner une élection afin <strong>de</strong> compléter le Conseil <strong>communal</strong>.Comme vous venez <strong>de</strong> prendre une décision à cet égard etque la lettre dont il s'agit est conçue dans <strong>de</strong>s termes que la dignitédu Conseil ne permet pas d'entendre, je proposerai dépasseral'ordre du jour pur et simple.— Adhésion unanime.


— 98 —2 e Objet. — Taxe sur le débit en détail <strong>de</strong> boissons alcooliquesRôle A <strong>de</strong> 1880.3 e Objet. — Taxe sur les bâtisses. — Rôle A <strong>de</strong> 1880.4 e Objet. — Taxe sur les embranchements d'égout. —Rôle A <strong>de</strong> 1880,5 e Objet. — Taxe sur le pavage. — Rôle A <strong>de</strong> 1880. —Approbation définitive.M. I'ECHEVIN FRANSMAN. Messieurs, dans la précé<strong>de</strong>nte séance,vous avez provisoirement approuvé les rôles divers d'impositiondont il s'agit. Depuis, ils ont été publiés et affichés au vœu <strong>de</strong> laloi et aucune observation ou réclamation ne nous est parvenue. Enconséquence, nous <strong>de</strong>mandons, Messieurs, d'y donner votre approbationdéfinitive.— Adopté sans observations.6 E Objet. — Cimetière. — Concessions <strong>de</strong> terrainsavec ou sans caveaux.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Messieurs,Le Collège au Conseil.Les personnes dont les noms figurent au tableau ci-<strong>de</strong>ssous sollicitent respectivement<strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> terrain avec ou sans caveaux dans le cimetière<strong>communal</strong>, savoir :Concessions <strong>de</strong> terrain.1. E Salu, pour la famille Boon, <strong>Bruxelles</strong>, ruedu Grand-Hospice, 212. Mme A.Delvigne, <strong>Bruxelles</strong>, rue Joseph II, 61.3. Ch. Bombeeck, <strong>Bruxelles</strong>, rue <strong>de</strong>s Fabriques,34 . . . . .4. L. Dumontier, <strong>Bruxelles</strong>, place du Musée, 8.5. C. Lecocq, capitaine d'artillerie .6. Ve J. Thénaerts - Lebrun , <strong>Bruxelles</strong>, rueHaute, 2297. Ch. Lagrace, <strong>Bruxelles</strong>, rue Blaes, 10 .8. J.-J.Lepage, pour lafamiile Huygens-Nobels,Laeken, rue <strong>de</strong>s Palais . . . .9. J.-J. Hoe<strong>de</strong>maeker, Saint-Josse-ten-Noo<strong>de</strong>,rue <strong>de</strong> l'Astronomie, 10 .M. D, c. FRS. CS.3.60 „ 1,814 403.60 * 1,814 403.60 1,814 403.60 1,814 403.60 1,814 404.40 „ 2,217 605.50 • 2,772 »7.01 25 3,534 307.56 a 3,810 24


— 99 —Concessions <strong>de</strong> terrain avec caveaux {galeriefunéraire).1 V e J.-B. Vankieldonck, <strong>Bruxelles</strong>, rue du Remblai,42. 5 caveaux 2,500 n2. L. Schapen, Schaerbeek, rue <strong>de</strong> Brabant, 5 2 . 5 id. 2,500 a3. E. Portmans, Schaerbeek, rue <strong>de</strong> Cologne, 9 . 5 id. 2,500 il4. F. Sax, Schaerbeek, rue du Progrès, 92. 5 id. 2,500 Ii5. L. Thomassaint, Saint-Josse-ten-Noo<strong>de</strong>, ruePotagère, 81 . . . . 5 id. 2,500 II6. V e T. Detournay, Laeken, chemin <strong>de</strong>Halage, 5. 2 id. 1,000 u7. E. Salu, pour la famille Ories, Laeken, rue duChamp-<strong>de</strong>-l'Eglise, 1 . . . 2 id. 1,000 a8. J. Bin<strong>de</strong>ls, <strong>Bruxelles</strong>, rue <strong>de</strong>s Commerçants, 27. 2 id. 1.000 u9. E. Salu, pour la famille Cognouil, <strong>Bruxelles</strong>, rueRoyale, 214 2 id. 1,000 il10. Ve Ch. De Vos, Saint-Josse-ten-Noo<strong>de</strong>, rue <strong>de</strong>sCroisa<strong>de</strong>s, 4 . . . . • 2 id. 1,000 Ii11. Ch.VanDurme, Schaerbeek,rue <strong>de</strong>s Palais,258. 2 id. 1,000 II12, P. Harpe, Schaerbeek,chaussée d'Haecht, 154. 2 id. 1,000 II13. G. Kumps, Ixelles, rue <strong>de</strong> Stassart. 86 . 2 id. 1,000 ti14. Ad. et Ferd. Malfroid, <strong>Bruxelles</strong>, rue <strong>de</strong>sCommerçants, 33 1 id. 500 ü15. E. Bourlart, pour M m e V e Van<strong>de</strong>rsteen,<strong>Bruxelles</strong>, boulevard Anspach,' 103 1 id. 500 u16. P.-J. Van Beesen, pour la famille Dustin,<strong>Bruxelles</strong>, rue Terre-Neuve, 26 . 1 id. 500 n17. A. Gomoilier, pour la famille Laumans,<strong>Bruxelles</strong>, rue <strong>de</strong> Cureghem, 36. 1 id. 500 n18. Arm. Kretz, pour M m e V e Léger, Ixelles, avenue<strong>de</strong> la Toison d'or, 10 . . . 1 id. 500 a19. J.-B. De Frêne, Ixelles, chaussée <strong>de</strong> Vleurgat,36 1 id. 500 aChacune <strong>de</strong> ces personnes s'est engagée : 1° à payer à la Communeles sommes reprises au tarif du 27 janvier 1880 pour prix <strong>de</strong> la concession;2o à faire aux pauvres (Bureau <strong>de</strong> bienfaisance et Hospices) une donation<strong>de</strong> 40 p. c. par mètre carré, donation qui a été acceptée par les administrationsfavorisées.^ Nous avons l'honneur, Messieurs, <strong>de</strong> vous proposer d'accor<strong>de</strong>r ces concessions, d'émettre un avis favorable sur les donations et <strong>de</strong> nous charger <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à la Députation permanente d'approuver celles-ci.Laeken, le 15 juin 1880.Par le Collège :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,EMILE HELLEBAUT.Le Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre et JEcJievins,E. BOCKSTAEL.— Adopté sans observations.


— 100 —M. VANDERGETEN. À propos du cimetière, je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai à M. leBourgmestre <strong>de</strong> nous dire où en est le procès engagé entre la Communeet la Fabrique d'église pour l'attribution du produit <strong>de</strong>s concessions<strong>de</strong> terrains.M. LE BOURGMESTRE. NOUS ne possédons pas <strong>de</strong> renseignementsrécents sur la position <strong>de</strong> la question. Nous avons fourni à nos avocatstous les éléments du procès. Ils nous ont dit qu'ils allaient fairetous leurs efforts pour que les plaidoiries aient lieu dans le plus brefdélai possible.M. VANDERGETEN. Et le projet <strong>de</strong> recours au Roi contre l'inscriptiond'office, par la Députation permanente, au budget <strong>de</strong> 1880 <strong>de</strong>la part qui était attribuée à la Fabrique ?M. LE BOURGMESTRE. Il n'y a pas <strong>de</strong> décision jusqu'ici.— L'inci<strong>de</strong>nt est clos.7 e Objet. — Propriétés <strong>communal</strong>es. — Echange <strong>de</strong> terrainavec M. Bastiaens.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Messieurs,Le Collège au Conseil.Laeken, le 15 juin 1880.Le sieur Bastiaens, domicilié à <strong>Bruxelles</strong>, possè<strong>de</strong> rue du Champ-<strong>de</strong>-l'Egliseune propriété qui se trouve comprise dans la zone d'expropriation décrétéepar l'arrêté royal du 15 juin 1877, pour l'ouverture <strong>de</strong> la rue Marie-Christineprolongée.Afin d'éviter les ennuis d'une expropriation judiciaire, M. Bastiaens<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à s'entendre à l'amiable avec la Commune et propose <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r àun échange <strong>de</strong> terrains.Cet échange se ferait dans les conditions suivantes :M. Bastiaens cé<strong>de</strong>rait à la Commune la partie <strong>de</strong> ia propriété figurée parune teinte bleue, sous la lettre B, au plan ci-joint etqui contient en superficie5 ares 05 centiares.En échange, la Commune abandonnerait à M. Bastiaens le terrain ayantfaça<strong>de</strong> à la rue Marie-Christine et figuré en rose, sous la lettre A, au croquisprécité^ d'une contenance <strong>de</strong> 2 ares 02 centiares.Cette opération permettrait d'augmenter la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> plusieurs lotsappartenant à la Commune et <strong>de</strong> leur donner ainsi une plus value appréciable.Par le Collège :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,EMILE HELLEBAUT.Le Collège,E. BOCKSTAEL.


— 101 —M. LE BOURGMESTRE. Il n'est pas absolument nécessaire d'expropriertoute la propriété <strong>de</strong> M. Bastiaens.L'important pour nous c'est d'obtenir <strong>de</strong>s terrains vendables.Nous pensons qu'il est <strong>de</strong> l'intérêt <strong>de</strong> la Commune et du propriétaire<strong>de</strong> faire l'échange proposé.M. VANDERGETEN. Est-il indispensable quecettequestion soit décidéeaujourd'hui ?M. LE BOURGMESTRE. Non.M. VANDERGETEN. La Section <strong>de</strong>s finances ne l'a pas examinée?M. I'ECHEVIN FRANSMAN. La question est <strong>de</strong>s plus simples. Nousne possédons que 12 m 45 <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur; il s'agit pour nous d'arriverà l'augmenter.M. GAUCHIE. Les convocations doivent, aux termes <strong>de</strong> la loi, nousêtre remises <strong>de</strong>ux jours francs au moins avant la réunion, mais celaps <strong>de</strong> temps me parait insuffisant pour nous permettre d'examinercertaines questions, surtout lorsqu'elles n'ont pas été étudiées enSection. C'est en séance <strong>de</strong>s Sections seulement que nous pouvonssans inconvénient obtenir certains renseignements <strong>de</strong> détail quidoivent nous mettre à même <strong>de</strong> nous préparer à une discussionpublique, sérieuse et approfondie.C'est ainsi que j'aurais voulu savoir exactement <strong>de</strong> quels terrainsil s'agissait aux objets renseignés sous les n os7 et 8 <strong>de</strong> l'ordre dujour.J'exprime donc le désir qu'à l'avenir les Sections soient toujoursconvoquées pour examiner les questions <strong>de</strong> l'espèce. Je crois que leménage <strong>communal</strong> ne s'en porterait que mieux.M. LE BOURGMESTRE. Je ne vois aucun inconvénient à ce que celase fasse ainsi. Si le Conseil n'est pas suffisamment éclairé, s'il n'a pastous ses apaisements, les questions dont il s'agit, qui sont cependantexcessivement simples, seront renvoyées en Sections, et nous nousen occuperons dans notre prochaine séance.L'estimation <strong>de</strong>s terrains a été faite et a démontré qu'à superficieégale ceux que nous cè<strong>de</strong> M. Bastiaens valent <strong>de</strong>ux fois et <strong>de</strong>mi moinsque ceux que la Commune lui donne en échange. C'est pourquoi laCommune consent à l'échange dans la proportion <strong>de</strong> 1 mètre <strong>de</strong> sonterrain contre <strong>de</strong>ux mètres et <strong>de</strong>mi du terrain <strong>de</strong> M. Bastiaens.L'affaire ainsi exposée, il est facile <strong>de</strong> comprendre que l'opérationest avantageuse pour les <strong>de</strong>ux parties.


— 102 —M. VANDERGETEN. Il est difficile <strong>de</strong> se rendre un compte exact<strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong>s terrains sans connaître parfaitement leur situation.Puisque l'affaire n'est pas extrêmement urgente, je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>raison renvoi en Section.M. LE BOURGMESTRE. Personne ne s'opposant à ce renvoi, l'affairesera examinée par les Sections réunies <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s travaux.— Adhésion unanime.8 fi Objet. — Propriétés <strong>communal</strong>es. — Aliénation <strong>de</strong> terrainà M me V e Liekens.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Messieurs,Le Collège au Conseil.Laeken, le 15 juin 1880.Mme V eLiekens <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à acquérir un terrain appartenant à la Communeet situé rue Marie-Christine, près <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine.Ce terrain a une contenance <strong>de</strong> 2 ares 49 centiares 83(3,285 pieds).dix-milliaresLa vente se ferait au prix <strong>de</strong> fr. 39-45 le mètre carré (3 francs le pied), soitpour la somme <strong>de</strong> fr. 9,855-79.Le prix est celui fixé par le Conseil en séance du 1er avril 1880, avec laréduction <strong>de</strong>25 p. c, que le Collège est autorisé à faire.Par le Collège :Le Collège,Le Secrétaire <strong>communal</strong>, E. BOCKSTAEL.EMILE HELLEEATJT.M. VANDERGETEN. Je ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas le renvoi <strong>de</strong> cette questionen Section, ainsi que je l'ai fait pour la précé<strong>de</strong>nte, parce qu'elle estparfaitement connue <strong>de</strong> nous tous.M. DÉBAUCHE. Ce prix est d'ailleurs très avantageux.M. LE BOURGMESTRE. Je mets aux voix les conclusions du rapportdu Collège.— Adopté à l'unanimité.M. CLAESSENS. Avant <strong>de</strong> passer au comité secret, je désireraissavoir si le Collège a connaissance <strong>de</strong>s travaux qui se font au parvisNotre-Dame, où l'on est occupé à établir un square? On fait également<strong>de</strong>s changements à la clôture du château du Boi.


— 103 —Ces travaux déplaisent beaucoup aux habitants du parvis Notre-Dame et d'une partie <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Palais. Le Collège voudrait-il medire s'il a pris <strong>de</strong>s mesures pour sauvegar<strong>de</strong>r les intérêts <strong>de</strong> ceshabitants?M. LE BOURGMESTRE. L'Etat exécute en ce moment un plan qui aété approuvé en 1871, par arrêté royal, et il opère sans rien <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rà l'Administration <strong>communal</strong>e, qui est impuissante à y changerquoi que ce soit.M. VAN SANTEN. Le plan existe-t-il à la Maison <strong>communal</strong>e?M. LE BOURGMESTRE. Non, nous ne le possédons pas.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Une pétition a circulé autrefois parmiles habitants <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Palais pour protester contre l'exécution<strong>de</strong>s travaux dont il s'agit. Il doit exister <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> cette pétitiondans les archives.M. VAN SANTEN. Le parvis est-il la propriété <strong>de</strong> la Commune, oubien appartient-il au Gouvernement?M. LE BOURGMESTRE. Il est fâcheux que M. Claessens ne nous aitpas annoncé son interpellation, nous nous serions mis en mesure<strong>de</strong> lui donner <strong>de</strong>s renseignements précis. Je me rappelle toutefoisque nous possédons au sujet <strong>de</strong> cette affaire un ancien dossier, quiest <strong>de</strong>s plus curieux à consulter.Lorsqu'en 1871 on a soumis à l'ancienne Administration <strong>communal</strong>ele projet que l'on exécute aujourd'hui, <strong>de</strong>s protestations ontsurgi et au Conseil <strong>communal</strong> et parmi les habitants.La protestation du Conseil <strong>communal</strong> a même été si énergiqueque M. le Ministre <strong>de</strong>s Travaux publics d'alors s'en est plaint assezvivement.Je crois aussi, si mes souvenirs sont fidèles, que M. Cornesse, quiétait Ministre <strong>de</strong> la Justice en 1870, a, <strong>de</strong> son côté, fait connaître àl'Autorité <strong>communal</strong>e que la nouvelle église allait être livrée auculte et qu'il était temps <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s dispositions pour l'aménagementdu parvis Notre-Dame, qui <strong>de</strong>vait, selon lui, faire partie <strong>de</strong>la voirie <strong>communal</strong>e,Par voie <strong>de</strong> conséquence, M. le Ministre invitait l'Administrationà exproprier les terrains <strong>de</strong> façon à établir un square <strong>de</strong>vant l'église.L'Administration <strong>communal</strong>e'a, dans ce but, <strong>de</strong>mandé le concourspécuniaire duDépartement <strong>de</strong>s Travaux publics, offrant toutefois d'intervenirpour une somme <strong>de</strong> 10,000 francs, somme qui n'a pas étéjugée suffisante, puisque M. le Ministre <strong>de</strong>s Travaux publics a faitfaire les expropriations pour compte <strong>de</strong> l'Etat.Voilà, à grands traits, ce qui s'est passé.


— 104 —Maintenant, il est à remarquer que les travaux en voie d'achèvementont été régulièrement décrétés et qu'il n'est au pouvoir <strong>de</strong>personne, excepté <strong>de</strong> l'Etat, <strong>de</strong> les faire modifier.Pour plus amples renseignements, je vous engage, Messieurs, àlire le dossier <strong>de</strong> l'affaire; il est réellement curieux.Vous y verrez notamment combien le Conseil et les habitants ontprotesté contre le projet et combien peu le Gouvernement a tenucompte <strong>de</strong> ces protestations.M. VAN SANTEN. Il y a eu <strong>de</strong>s changements au plan primitif, et,dès lors, je crois que, en votre qualité <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> la police, vousauriez le droit <strong>de</strong> protester.M. LE BOURGMESTRE. Je suis le chef <strong>de</strong> la police locale, mais je nepuis empêcher l'Etat d'exécuter sur sa propriété <strong>de</strong>s travaux régulièrementdécrétés.D'ailleurs j'ai fait toutes les démarches possibles pour obtenirunemodification <strong>de</strong>s plans, mais on m'a répondu qu'on ne faisait qu'exécuterce qui avait été approuvé par arrêté royal en 1871.M. VAN SANTEN. Il est étonnant que ce plan ne se trouve pas à laMaison <strong>communal</strong>e.M. LE BOURGMESTRE. Je regrette infiniment que nos prédécesseursn'en aient pas conservé une copie. L'Administration qui nous succé<strong>de</strong>ran'éprouvera jamais pareil mécompte, car nous avons soin <strong>de</strong>copier toutes les pièces qui intéressent la Commune.Quoi qu'il en soit, nous ne sommes pas en mesure <strong>de</strong> vérifier si <strong>de</strong>smodifications ont ou n'ont pas été apportées au plan approuvé.Lorsque je suis arrivé ici, en 1872, un <strong>de</strong> mes premiers soins a été<strong>de</strong> réclamer à l'Administration supérieure une copie du plan dont ils'agit, mais je n'ai pu l'obtenir.M. VAN SANTEN. Je doute que ce plan ait jamais existé. .M. L'ECHEVIN FRANSMAN. En 1871, il y a eu une pétition que nousavons déposée, M. Constant Herry et moi; cette pétition a été jointeau dossier, mais elle n'a pas eu d'autre suite.M. LE BOURGMESTRE. Elle a été envoyée à la Députation permanente.M. VAN SANTEN. Je n'ai jamais entendu parler d'un square <strong>de</strong>vantl'église monumentale.M. LE BOURGMESTRE. L'Administration <strong>communal</strong>e avait <strong>de</strong>mandéà diverses reprises l'autorisation <strong>de</strong> paver le parvis; on lui a réponduqu'on allait faire un square. J'aurais <strong>de</strong> beaucoup préféré un pavage,attendu que nous n'avons guère <strong>de</strong> places publiques.


— 105 —M. VAN SANTEN. Ne pourrions-nous obtenir une copie du planprimitif?M. LE BOURGMESTRE. Ce plan repose au Département <strong>de</strong>s Travauxpublics, mais, je viens <strong>de</strong> le dire, nous n'avons jamais pu en obtenirune copie.M. VAN SANTEN. Si l'on refuse <strong>de</strong> nous le communiquer, c'estqu'on a quelque chose à cacher.M. LE BOURGMESTRE. Il ne suffit pas <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s suppositions, ilfaut être à même <strong>de</strong> les contrôler, et nous ne le sommes pas.En résumé, les protestations que les habitants ont fait valoirrestent <strong>de</strong>bout, puisqu'on n'y a pas donné satisfaction. C'est tout ceque je puis dire.— L'inci<strong>de</strong>nt est clos.M. VANDERGETEN. Il est à ma connaissance que le Collège a faitélaborer un plan d'ensemble pour le quartier <strong>de</strong> la rue Medori.Beaucoup d'habitants et <strong>de</strong> propriétaires se plaignent <strong>de</strong> l'état danslequel restent les abords <strong>de</strong> cette rue, ainsi que ceux <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>sAveugles.On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aussi à cor et à cri le percement <strong>de</strong> la rue Medori àtravers la campagne <strong>de</strong> M m e V E Robyns.Je désirerais savoir si les étu<strong>de</strong>s du Collège ont abouti à unrésultat.M. LE BOURGMESTRE. Les plans que nous avons faits ont étéadressés à l'Administration <strong>de</strong>s ponts et chausssées, qui a reconnul'utilité d'effectuer à bref délai une partie du travail projeté.Le ruisseau le Molenbeek, qui sert d'exutoire aux eaux ménagèresd'une population importante, ne peut pas continuera alimenterles étangs du Parc royal.Ilestdonc indispensable que, dans un temps très court, on procè<strong>de</strong>au voûtement du Molenbeek et qu'on y accole <strong>de</strong>ux égouts à gran<strong>de</strong>section.Ce projet a été pris en sérieuse considération par l'Administration<strong>de</strong>s ponts et chaussées, qui nous a <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s complémentaires,<strong>de</strong> manière à prolonger les égouts du Molenbeek jusqu'à laPetite-Senne, qui passe sous le canal <strong>de</strong> Willebroeck et aboutit aucollecteur <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>.Ce raccor<strong>de</strong>ment se ferait au moven <strong>de</strong> siphons sous la Petite-Senne, sous le Canal et sous la Senne.Une autre preuve que le projet <strong>de</strong>s travaux dont il s'agit, a été


— 106 —fort goûté, c'est que l'Administration <strong>de</strong>s ponts et chaussées a déjàfait préparer un passage sous le Canal entre les <strong>de</strong>ux ponts quiviennent d'être construits.Et ce n'est pas seulement l'Administration <strong>de</strong>s ponts et chausséesqui s'occupe <strong>de</strong> la question, la Province vient, <strong>de</strong> son côté, <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>r quelles sont les travaux supplémentaires à exécuter surnoire territoire pour compléter l'assainissement <strong>de</strong> la Senne, assainissementdécrété <strong>de</strong>puis une quinzaine d'années.Les habitants <strong>de</strong> la rue Medori, <strong>de</strong> même que ceux <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>sAveugles, peuvent donc être persuadés que tout ce qui touche à latransformation <strong>de</strong> ce quartier est sérieusement à l'étu<strong>de</strong>.En ce qui concerne particulièrement le percement <strong>de</strong> la rue àtravers la campagne <strong>de</strong> M m e V ERobyns, nous nous sommes mis enrapport avec la propriétaire ; après <strong>de</strong> longues négociations, le fils<strong>de</strong> M m eRobyns est venu nous déclarer que sa mère ne consentait pasau percement immédiat.Je ne sais, au reste, si, en exécutant ce travail <strong>de</strong> percement, nousn'irions pas à l'encontre <strong>de</strong>s vrais intérêts <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> la rueMedori, en ce sens qu'il empêcherait la réalisation du projet <strong>de</strong>voûtement du Molenbeek et d'ouverture d'un boulevard parlant <strong>de</strong>l'avenue Sainte-Anne pour aboutir à Jette-Saint-Pierre.Le prolongement <strong>de</strong> la rue Medori ne serait pas, selon moi, unbien grand avantage.Le but principal que nous <strong>de</strong>vons poursuivre, c'est le voûtementdu Molenbeek et l'établissement d'égouts aboutissant au collecteur<strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>. Alors nous aurons <strong>de</strong> l'eau claire qui coulera dansle Molenbeek et qui servira à nettoyer nos égouts.M. VANDERGETEN. Je suis d'accord avec M. le Bourgmestre pourreconnaître que les propriétaires gagneraient fort peu <strong>de</strong> choses aupercement <strong>de</strong> la rue Medori à travers la campagne <strong>de</strong> M m eRobyns.Je crois que pour obtenir un résultat important il faut voûter leMolenbeek <strong>de</strong>puis l'avenue Sainte-Anne jusqu'à Jette-Saint-Pierre.C'est le seul moyen d'embellir et d'assainir réellement ce quartier.J'engagerai même M. le Bourgmestre, dont l'activité est bienconnue, à faire <strong>de</strong>s instances auprès du Gouvernement pour obtenirson intervention dans l'exécution <strong>de</strong> ces importants travaux.On a supprimé bon nombre <strong>de</strong> maisons pour exécuter diversgrands travaux. Il serait utile maintenant d'ouvrir <strong>de</strong>s rues <strong>de</strong>manière à pouvoir construire <strong>de</strong>s habitations en remplacement <strong>de</strong>celles démolies.


— 107 —M. LE BOURGMESTRE. Le Conseil peut être convaincu que le Collègene perdra pas cette affaire <strong>de</strong> vue ; il fera toutes les démarchespossibles pour arriver à la réalisation du projet.— L'inci<strong>de</strong>nt est clos.M. VANDERGETEN. Je constate avec plaisir que notre corps enseignantobserve en général le règlement d'ordre intérieur et montrebeaucoup <strong>de</strong> zèle et d'activité.Il existe cependant quelques lacunes que je tiens à signaler àM. l'Echevin <strong>de</strong> l'instruction, pour qu'il prenne <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> façonà les combler.J'ai vu aujourd'hui matin un instituteur chef d'école se promenantdans la Commune pendant les heures <strong>de</strong> classe. •M. l'Echevin <strong>de</strong> l'instruction m'a dit n'avoir donné aucun congé.Il serait donc intéressant <strong>de</strong> savoir pourquoi l'instituteur, dont jedirai le nom en comité secret, n'était pas à son poste aujourd'huimatin.Lors <strong>de</strong> la sortie, les élèves sont parfois très mal surveillés ; ilsparcourent les rues en faisant <strong>de</strong>s polissonneries. J'ai assisté à unesortie et j'ai vu que l'instituteur en chef ne s'occupait pas du tout <strong>de</strong>sélèves, qui étaient conduits par un sous-instituteur. J'ai vu en pleinerue <strong>de</strong>s jeunes élèves, en nombre assez grand, dans une position àrendre jaloux le plus ancien bourgeois <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>. (On rit.)Il faudrait que l'instituteur en chef ne se désintéressât pas <strong>de</strong> lasurveillance et qu'il veillât à ce qu'on apprît les convenances auxenfants.Comment se fait-il que toutes les classes ne commencent pas à lamême heure? Il y a <strong>de</strong>s écoles où les cours commencent à 8 1/2 h.et d'autres à 9 heures? On dit que c'est pour favoriser l'instituteur,qui s'obstine à ne pas vouloir habiter la Commune.A ce propos, il est regrettable que la Commune ne puisse pasarriver à faire observer la loi.J'avais promis <strong>de</strong> m'adresser au Gouvernement à cet effet, maisj'ai différé ma démarche parce que je me suis dit que lorsque laCommune le voudra elle saura faire exécuter la loi.Je l'ai déjà dit, l'instituteur auquel nous avons voté une in<strong>de</strong>mnité<strong>de</strong> logement pour l'engager à habiter la Commune, y a pris undomicile pour la forme, il n'y est jamais.L'école <strong>de</strong> la rue Marie-Christine compte 150 élèves <strong>de</strong> moins quel'année <strong>de</strong>rnière. Cela engagera sans doute M. l'Echevin <strong>de</strong> l'instruc-


— 108 —lion à prendre <strong>de</strong>s mesures pour faire cesser les abus que je v i e n s<strong>de</strong> signaler et qui peuvent nuire à la fréquentation <strong>de</strong> l'école dont ¡1s'agit.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Ainsi que je l'ai dit en particulier àM. Van<strong>de</strong>rgeten, je prendrai <strong>de</strong>s informations pour savoir <strong>de</strong> queldroit l'instituteur dont il s'agit s'est absenté aujourd'hui <strong>de</strong> sonécole pendant les heures <strong>de</strong> classe.M. LE BOURGMESTRE. Je sais que les funérailles d'un instituteur <strong>de</strong>Jette-Saint-Pierre ont eu lieu aujourd'hui ; j'ai reçu une lettre <strong>de</strong>sinstituteurs en chef <strong>de</strong>s écoles n osIII et IV m'informant qu'ilsavaient donné congé pour permettre aux sous-maîtres d'assister auxobsèques.M. VANDERGETEN. Il s'agit aussi d'une absence que j'ai constatéehier.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. C'est une chose à éluci<strong>de</strong>r.Pour ce qui concerne la sortie <strong>de</strong>s élèves, il est évi<strong>de</strong>nt qu'elledoit être surveillée d'une façon spéciale; les instituteurs ont cettesurveillance dans leurs attributions, et nous la considérons commetrès importante.Aussi rappellerons-nous aux instituteurs les faits qui se sont passéset les inviterons-nous à exercer une surveillance plus rigoureuse.M. Nuyens a été autorisé à commencer la classe à huit heureset <strong>de</strong>mie pendant l'été. Gomme nous avons une réunion <strong>de</strong> Sectionvendredi prochain, nous pourrons examiner s'il y a lieu <strong>de</strong> maintenircette autorisation ou <strong>de</strong> la rapporter.M. Van<strong>de</strong>rgeten nous a parlé aussi <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> l'habitation<strong>de</strong>s instituteurs.J'ai déjà dit que je la considérais comme une question <strong>de</strong> principeque je ne serais pas fâché <strong>de</strong> voir trancher par l'Autorité supérieure.Lorsque nous avons mis M. Nuyens en <strong>de</strong>meure d'habiter la Commune,il a immédiatement pris un logement à Laeken, fictif ou réel.Je ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas mieux que le Gouvernement intervienne etnous indique la marche à suivre dans l'espèce, parce que, selon moi,nous ne sommes pas armés pour exiger davantage.M. Nuyens a évi<strong>de</strong>mment un logement à Laeken, mais il paraîtqu'il n'y passe pas la nuit.Cela est plus ou moins facile à constater, parce que M. Nuyensest un homme marié qui a une famille, mais s'il s'agissait d'un célibataire,la constatation du domicile <strong>de</strong>viendrait plus difficile. Si, touten ayant un domicile à Laeken, il lui plaisait <strong>de</strong> coucher en <strong>Ville</strong>,pourriez-vous l'en empêcher?


— 109 —Le feriez-vous suivre par un agent <strong>de</strong> police qui serait charge <strong>de</strong>le ramener passer la nuit dans son domicile à Laeken?Ce sont-là <strong>de</strong>s questions sur lesquelles, je le répète, je voudraisque le Gouvernement se prononçât et nous indiquât la marche àsuivre.M. Van<strong>de</strong>rgeten pense que c'est à ces différentes causes qu'ilfaut attribuer que l'école <strong>de</strong> la rue Marie-Christine a moins d'élèvesque l'année <strong>de</strong>rnière.Ici je suis obligé <strong>de</strong> protester et <strong>de</strong> dire que cette école est cellequi a le moins souffert <strong>de</strong>s changements apportés à la loi scolaire.Il manque beaucoup plus d'élèves à l'école <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Senne.Dans tous les cas, Messieurs, nous mettrons à l'ordre clu jour <strong>de</strong>la prochaine séance <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong> l'instruction les différentesquestions qui ont été soulevées et nous examinerons la suite qu'ilconvient d'y donner.M. VANDERGETEN. Je suis très heureux d'apprendre les intentions<strong>de</strong> M. l'Echevin, mais il ne faut pas qu'il pense que j'ai fait une confusion.Si M. Nuyens a obtenu <strong>de</strong> pouvoir commencer la classe àhuit heures et <strong>de</strong>mie au lieu <strong>de</strong> neuf heures, c'est pour lui faciliterson séjour dans une commune voisine. Il arrive à Laeken le matinà huit heures et quart, il commence sa classe à huit heures et <strong>de</strong>miejusqu'à onze heures et <strong>de</strong>mie au lieu <strong>de</strong> midi, et il peut ainsi retournerdîner à son domicile réel. La conséquence, c'est que cet instituteurn'est pas à son école pendant les heures <strong>de</strong> jour, ce qui est unrand inconvénient, parce que les rapports avec les parents <strong>de</strong>s élèveseviennent difficiles, si pas impossibles.Quant à dire que l'école <strong>de</strong> la rue Marie-Christine est celle qui ale moins souffert, c'est une erreur; il y a ISO élèves <strong>de</strong> moins quel'année <strong>de</strong>rnière, alors que dans l'école <strong>de</strong> M m e Neeckx il n'en manqueque 30.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Je parle <strong>de</strong>s écoles <strong>de</strong> garçons.M. VANDERGETEN. Moi, je parle <strong>de</strong>s écoles en général.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Je pense que nous ne pouvons mieuxfaire que d'examiner tous* ces points en Section <strong>de</strong> l'instruction, etc'est ce que je propose.— L'inci<strong>de</strong>nt est clos.La séance publique est levée à neuf heures et <strong>de</strong>mie.Le Conseil se constitue en comité secret.Il se sépare à dix heures et <strong>de</strong>mie.


— 110 —COMITÉ SECRET.Le Conseil autorise le Collège à se défendre en justice contrel'action intentée àia Commune par M. Jacqmin, architecte, en paiementd'une somme <strong>de</strong> 4,000 francs qui lui serait due pour confection<strong>de</strong> plans d'école.Le Conseil prend pour information :1° Un arrêté <strong>de</strong> M. le Ministre <strong>de</strong> l'Instruction publique, en datedu 22 mai 1880, par lequel M lleJeanne Guypers est révoquée <strong>de</strong>ses fonctions <strong>de</strong> sous-institutrice dédoublante;2° Une dépèche du 7 juin courant, n° 92407C. 4320, parlaquelle M. le Gouverneur <strong>de</strong> la province informe le Collège que <strong>de</strong>sreprésentations ont été faites à la <strong>de</strong>moiselle Kerkhoff, qui a quittébrusquement son poste <strong>de</strong> sous-institutrice à l'école primaire supérieure<strong>de</strong> filles.


N" 7. ANNEE 1880. MARDI 5 AOÛT.COMMUNE DE LAEKEN.BULLETIN COMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M M E V E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : 4 francs par an.CONSEILCOMMUNAL,Séance du 3 août 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIRE.Conseil <strong>communal</strong> :A. Procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 15 juin. — Approbation, 112 ;B. Prestation <strong>de</strong> serment et installation <strong>de</strong> MM. Verhoeven, Tollenaere et Gochet,élus le 5 juillet, 112.Administration <strong>communal</strong>e. — Personnel <strong>de</strong>s bureaux. — Démission <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rkelen,commis <strong>de</strong> 3 e classe au secrétariat. — Pris pour notification, 114.Fêtes locales à l'occasion du Cinquantenaire <strong>de</strong> l'indépendance nationale. — Commission.— Non-acceptation <strong>de</strong> M. le docteur Verhoeven, 114.Circulation <strong>de</strong>s tramways, <strong>de</strong>s chevaux, cavaliers et voitures <strong>de</strong> tous genres. —Ordonnances <strong>de</strong> police provisoires. — Ratification, 114.Rue <strong>de</strong> l'Eglise. — Suppression <strong>de</strong> la partie comprise entre l'avenue da Parc-Royalet la place Léopold. — Abandon provisoire du projet. — Dépêche <strong>de</strong> l'Ingénieurprincipal <strong>de</strong>s ponts et chaussées. — Pris pour information, 116.Tramways. — Changement au tracé <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> la rue du Progrès. — Pétitiond'habitants <strong>de</strong> Schaerbeek et <strong>de</strong> Laeken contre le projet. — Avis favorable, 117.Avenue <strong>de</strong> la Reine, chaussée d'Anvers, rue <strong>de</strong>s Palais, chaussée <strong>de</strong> Vilvor<strong>de</strong> et ruedu Chemin <strong>de</strong> Halage (abords <strong>de</strong>s Ponts <strong>de</strong> Laeken). — Plan général d'alignementmodificatif. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s travaux, 121.Taxes <strong>communal</strong>es. — Rôles divers <strong>de</strong> 1879 et 1880. — Approbation provisoire, 121.Budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1880. — Modification d'office. — Recours au Roi, 122.Noms <strong>de</strong> la Commune et <strong>de</strong> ses sections ou hameaux. — Renvoi à la Section ducontentieux, 126.Avenue <strong>de</strong> Tour-et-Taxis, rues Ribaucourt et Marie-Christine (prolongements). —Modifications à la convention avec la Compagnie immobilière <strong>de</strong> Belgique pourl'ouverture <strong>de</strong> ces voies, 126.


— 112 —Propriétés <strong>communal</strong>es :A. Mise en vente publique <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts d'emprises faites pour l'ouverture <strong>de</strong>voies publiques. — ( ahier <strong>de</strong>s charges, 130;B. Echange <strong>de</strong> terrains avec M. Bastiaens et avec M. Loiseleur. — Rapports <strong>de</strong>sSections <strong>de</strong>s travaux et <strong>de</strong>s finances. — Adoption <strong>de</strong>s conclusions favorables,131.Fêtes publiques à l'occasion du Jubilé national. — Subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> 10,000 francs duMinistère <strong>de</strong> l'Intérieur. — Autorisation du Collège d'en disposer, 132.Ecole moyenne <strong>de</strong> garçons :A. Programme d'étu<strong>de</strong>s et distribution du travail — Année scolaire 1880-1881.— Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong> l'instruction. — Adoption <strong>de</strong>s conclusionsfavorables, 133;B. Achat d'objets classiques. — Renvoi aux Sections <strong>de</strong> l'instruction et <strong>de</strong>sfinances, 133.Rue Stéphanie (prolongement). — Construction d'un égout. — Cahier <strong>de</strong>s charges— Adoption, 133.Eglise <strong>de</strong> Notre-Dame. — Compte <strong>de</strong> 1879. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s cultes, 134.Ecoles primaires. — Liste <strong>de</strong>s enfants ayant droit à l'instruction gratuite pendantl'année scolaire 1880-1881. — Approbation, 134.Comité secret, 134.La séance est ouverte à huit heures et un quart du soir.Sont présents : MM. Bockstael, bourgmestre; Fransman,échevin; Steyls, Van Santen, De Bauche, Claessens, Van<strong>de</strong>rgeten,Lepage, Cauchie, Verhoeven, Tollenaere, Gochet, conseillers;Emile Hellebaut, secrétaire <strong>communal</strong>.Sont absents : MM. Torsin, Luycx, conseillers.M. l'échevin De Schryver informe l'assemblée qu'il est retenu àune autre réunion et qu'il arrivera plus tard à la séance du Conseil.M. LE SECRÉTAIRE donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séance du15 juin.— La rédaction en est approuvée.1 er Objet. — Prestation <strong>de</strong> serment et installation <strong>de</strong> MM. Verhoeven,Tollenaere et Gochet élus conseillers communaux le5 juillet 1880.Il est donné lecture du procès-verbal <strong>de</strong>s élections <strong>communal</strong>esqui ont eu lieu le 5 juillet 1880, et duquel il résulte qu'au premiertour <strong>de</strong> scrutin ont été élus :MM. Pierre Verhoeven,Edmond Tollenaere,Léopold Gochet.


Ces élections ont été validées par la Députation permanente.Chaque membre ci-<strong>de</strong>ssus dénommé prête, entre les mains <strong>de</strong>M. le Bourgmestre,' le serment suivant :Je jure fidélité au Roi, obéissance à la Constitution et aux lois duPeuple Belge.M. LE BOURGMESTRE. Je donne acte à MM. Verhoeven, Tollenaereet Gochet <strong>de</strong> leur prestation <strong>de</strong> serment et je les déclare installésdans leurs fonctions.Je suis convaincu, Messieurs, que nous venons d'acquérir troisnouveaux collègues sur le concours <strong>de</strong>squels nous pourrons compterpour résoudre toutes les questions d'intérêt <strong>communal</strong>.Au nçm du Conseil, je leur souhaite la bienvenue.M. VERHOEVEN. Messieurs, au nom <strong>de</strong> mes collègues nouvellementélus et en mon nom, je remercie M. le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s paroles<strong>de</strong> bienvenue qu'il vient <strong>de</strong> nous adresser.Je n'ai aucune crainte <strong>de</strong> ne pas marcher d'accord avec la majoritédu Conseil actuel.Notre dévouement et notre zèle à le secon<strong>de</strong>r dans l'œuvre entreprisene manqueront certainement pas.D'ailleurs, Messieurs, pourquoi sommes-nous venus ici et d'oùvenons-nous?En répondant à ces <strong>de</strong>ux questions, je satisferai à un vœu émispar l'honorable Bourgmestre.Nous sommes venus ici pour vous ai<strong>de</strong>r à transformer la Commune,à résoudre les questions politiques comme les questions administratives.Pour ces <strong>de</strong>rnières, il est impossible que nous ne marchions pasd'accord, puisque nous poursuivons un même but : l'intérêt général,c'est-à-dire l'intérêt <strong>de</strong> la Commune, <strong>de</strong> tous les habitants.Nous entrons donc dans cette assemblée avec la ferme volonté<strong>de</strong> sacrifier toujours l'intérêt personnel à l'intérêt général, et celadans toutes les questions qui pourraient surgir.Je réponds maintenant à la secon<strong>de</strong> question.D'où venons-nous?Nous venons <strong>de</strong> l'Association libérale et constitutionnelle, c'est-àdire<strong>de</strong> la représentation vivante du parti libéral. C'est assez direqu'en fait <strong>de</strong> politique nous n'aurons qu'une ligne <strong>de</strong> conduite; queles principes libéraux seront toujours ceux que nous aurons en vue.Ici encore nous serons d'accord, nous en sommes persuadés, avecla majorité du Conseil.


1— 114 —Nous saisirons toutes les occasions pour faire <strong>de</strong> la politiquelibérale, non pas mesquine, mais large, généreuse.Voilà, Messieurs, les quelques mots que je tenais à dire en réponseaux bonnes paroles <strong>de</strong> M. le Bourgmestre. Je le répète, en terminant: vous pouvez toujours compter sur notre entier dévouement.(Applaudissements.)M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, avant <strong>de</strong> passer au n° 2 <strong>de</strong> l'ordredu jour, j'ai à vous communiquer la lettre suivante, qui nous a étéadressée par M.Van<strong>de</strong>rkelen, commis à l'administration <strong>communal</strong>e,<strong>Bruxelles</strong>, le 29 juillet 1880.A Messieurs les Bourgmestre et Echevins <strong>de</strong> Laeken.Messieurs,Une position très favorable m'étant offerte dans le commerce, j'ai l'honneur<strong>de</strong> vous prier <strong>de</strong> me considérer comme démissionnaire <strong>de</strong> l'emploi que j'occupedans l'Administration <strong>communal</strong>e.Il me reste, Messieurs, à vous remercier <strong>de</strong> la bienveillance que vousm'avez toujours témoignée et à vous renouveler l'assurance <strong>de</strong> toute maconsidération.— Pris pour notification.J. VANDERKELEN.M. VERHOEVEN fait connaître que ses occupations ne lui ont paspermis d'accepter la mission <strong>de</strong> membre <strong>de</strong> la Commission <strong>de</strong>s fêteslocales.Il en a informé le Comité directeur en temps utile.— Pris pour information.2 ME Objet. — Ordonnances <strong>de</strong> police provisoires sur la circulation<strong>de</strong>s tramways, <strong>de</strong>s chevaux, cavaliers et voitures <strong>de</strong> tous genres.— Ratification.M. LE BOURGMESTRE. Je vous prie, Messieurs, <strong>de</strong> ratifier les <strong>de</strong>uxordonnances <strong>de</strong> police que j'ai cru <strong>de</strong>voir prendre d'urgence le17 juin et le 20 juillet <strong>de</strong>rnier.Elles sont ainsi conçues :Le Bourgmestre,Vu la lettre du 16 juin courant <strong>de</strong> M. l'ingénieur <strong>de</strong> l'Etat chargé <strong>de</strong>la direction <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> construction <strong>de</strong>s nouveaux ponts <strong>de</strong> Laeken;


— 115 —Considérant que l'achèvement <strong>de</strong>s rampes du pont d'aval ne peut êtreeffectué sans interrompre le service <strong>de</strong>s tramways ; que ce service <strong>de</strong>vraforcément rester interrompu jusqu'au moment où la circulation pourra êtrerétablie par le pont d'amont ;Considérant en outre qu'il y a lieu <strong>de</strong> faciliter la terminaison <strong>de</strong>s travaux<strong>de</strong> façon que les nouveaux ponts puissent être complètement et définitivementlivrés à la circulation avant l'époque <strong>de</strong> l'inauguration du monument élevé àla mémoire <strong>de</strong> Léopold I er ;Vu l'art. 94 <strong>de</strong> la loi du 30 mars 1836 ;Vu les art. 16 et 17 du règlement général <strong>de</strong> police du 1er avril 1876,Arrête :Art. 1er. A partir <strong>de</strong> vendredi prochain 18 juin courant et jusqu'aumoment où elle pourra être rétablie, la circulation <strong>de</strong>s voitures américainesest interdite au <strong>de</strong>là du canal <strong>de</strong> Willebroeck. — Les omnibus <strong>de</strong>vronts'arrêter:A. Pour la ligne <strong>de</strong> la chaussée d'Anvers, à l'angle antérieur <strong>de</strong> l'avenue<strong>de</strong> la Reine et <strong>de</strong> ladite chaussée, à hauteur <strong>de</strong> l'établissement enseigné à IxClef <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>;B. Pour la ligne <strong>de</strong> la rue du Progrès, à l'angle <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Palais et <strong>de</strong>la chaussée d'Anvers.Art. 2. Les conducteurs <strong>de</strong> voitures qui refuseront d'obtempérer à lapremière injonction <strong>de</strong> la police, ou qui contreviendront à la présente ordonnance,seront punis d'une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong> 5 à 10 francs, sans préjudice <strong>de</strong>s peinesédictées par la loi.Fait à la Maison <strong>communal</strong>e <strong>de</strong> Laeken le 17 juin 1880.Le Bourgmestre,Considérant que l'inauguration du monument élevé au Parc public à lamémoire <strong>de</strong> Léopold I eraura lieu le mercredi 21 juillet courant, à troisheures <strong>de</strong> relevée ;Que cette cérémonie amènera une gran<strong>de</strong> affluence <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> dans laCommune ;Que dès lors il y a lieu <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> police pour prévenir lesacci<strong>de</strong>nts qui pourraient résulter <strong>de</strong> la libre circulation <strong>de</strong>s chevaux et <strong>de</strong>svoitures;Vu l'art. 94 <strong>de</strong> la loi du 30 mars 1836, ainsi que les art. 16 et 17 durèglement général <strong>de</strong> police du 1 er avril 1876,Arrête :Art. 1er. Le mercredi 21 juillet courant, à partir <strong>de</strong> midi jusqu'à cinqheures <strong>de</strong> relevée, la circulation <strong>de</strong>s chevaux et <strong>de</strong>s voitures sera interdite surles voies publiques ci-après désignées :A. Avenue du Parc-Royal, partie comprise entre la rue <strong>de</strong> l'Eglise et leGros-Tilleul, à l'entrée <strong>de</strong> la chaussée <strong>de</strong> Meysse ;


B. Avenue Sainte-Ame, partie comprise entre la rue Meclori et la ? o ntaine <strong>de</strong>s Cinq-Plaies.L'avenue du Parc-Royal pourra toutefois être parcourue par les voituresconduisaat <strong>de</strong>s personnes munies d'invitations à la cérémonie d'inaugurationen suivant les instructions <strong>de</strong> la police. Cette exception n'aura d'effet quejusqu'à <strong>de</strong>ux heures et <strong>de</strong>mie.Art. 2. Les contraventions à la présente ordonnance seront punies <strong>de</strong>peines <strong>de</strong> simple police.Fait à la Maison <strong>communal</strong>e <strong>de</strong> Laeken, le 20 juillet 1880.— Approuvé.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, j'ai encore une communication àfaire. M. Kumps, ingénieur principal <strong>de</strong>s ponts et chaussées, nousa adressé la lettre dont la teneur suit, à propos <strong>de</strong> la délibération récentedu Conseil <strong>communal</strong> en ce qui concerne la suppression d'unepartie <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Eglise :<strong>Bruxelles</strong>, le 15 juillet 1880.A Messieurs les Bourgmestre et Echecins <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Laeken.Messieurs,Comme suite à ma lettre du 12 courant, N° 1323, j'ai l'honneur <strong>de</strong> vousinformer que M. le Ministre <strong>de</strong>s travaux publics a décidé qu'il y a lieu <strong>de</strong>laisser sans suite, pour le moment, le projet <strong>de</strong> suppression d'une partie <strong>de</strong>làrue <strong>de</strong> l'Eglise, à Laeken, et la création d'une voie nouvelle en remplacement<strong>de</strong> celle-ci.L'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cette question pourra être reprise ultérieurement, lors <strong>de</strong>l'exécution <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> voûtement du ruisseau « le Molenbeek « à traversle Parc public, entre la place Léopold et le détournement <strong>de</strong> la route <strong>de</strong><strong>Bruxelles</strong> à Tamise.Je suis chargé <strong>de</strong> vous donner avis <strong>de</strong> ce qui précè<strong>de</strong>.Veuillez agréer, Messieurs, l'assurance <strong>de</strong> ma parfaite considération,L'Ingénieur principal,F. KUMPS.M. LE BOURGMESTRE. Cette décision est une preuve évi<strong>de</strong>nte quele projet <strong>de</strong> transformation du quartier <strong>de</strong> la rue Medori, dontM. Van<strong>de</strong>rgeten nous a entretenu dans la précé<strong>de</strong>nte séance, n'estpas abandonné.M. VAN SANTEN. N'avez-vous pas reçu <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> la drèveSainte-Anne une pétition concernant cette affaire?M. LE BOURGMESTRE. Non, les habitants <strong>de</strong> ce quartier nous ontécrit pour protester contre l'exécution <strong>de</strong> certains travaux qui,


— 117 —d'après eux, causent <strong>de</strong>s inondations dans la drève Sainte-Anne;mais cela n'a aucun rapport avec la communication que je viens <strong>de</strong>faire.— Pris pour information.5 e Objet. — Tramways. — Changement au tracé <strong>de</strong> la ligne<strong>de</strong> la rue du Progrès.îM. LE BOURGMESTRE. Voici la lettre qui nous a été adressée à cesujet par la Compagnie <strong>de</strong>s tramways :<strong>Bruxelles</strong>, le 2 juillet 1880.A Messieurs les Bourgmestre et Echevins <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Laeken.Messieurs,La démolition <strong>de</strong> l'ancien pont <strong>de</strong> Laeken nécessite un remaniement <strong>de</strong>nos voies, qui <strong>de</strong>vront passer à l'avenir sur le nouveau pont d'amont.En ce qui concerne nos voies <strong>de</strong> la chaussée d'Anvers, il n'y a guère <strong>de</strong>difficulté à les diriger vers ce pont ; quant aux voies <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Palais, ilest à peu près impossible <strong>de</strong> les y faire passer. Notre ligne <strong>de</strong> la rue duProgrès semble donc <strong>de</strong>voir être coupée à l'endroit où elle s'arrête actuellement,c'est-à-dire à l'extrémité <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s PalaisDans cette occurrence, nous nous sommes mis en rapport avec l'administrationsupérieure <strong>de</strong>s ponts et chaussées, qui semble disposée à nous accor<strong>de</strong>rl'autorisation <strong>de</strong> placer nos voies dans l'avenue <strong>de</strong> la lieine, entre la rue duProgrès et le nouveau pont.Avant <strong>de</strong> prendre une décision définitive, elle nous prie <strong>de</strong> lui faire savoirsi les communes intéressées n'ont pas d'objections à faire à l'adoption <strong>de</strong> cenouveau tracé.Nous vous prions, en conséquence, Messieurs, <strong>de</strong> vouloir bien nous faireconnaître, le plus tôt possible, si votre Administration s'oppose à ce que lavoie soit déplacée à partir du pont Kennis jusqu'au pont <strong>de</strong> Laeken, suivantle nouvel itinéraire que nous vous indiquons.Eecevez, Messieurs, l'assurance <strong>de</strong> nos sentiments les plus distingués.G. MlCHELET.M. LE BOURGMESTRE. C'est cette question <strong>de</strong> déplacement partiel<strong>de</strong> la voie <strong>de</strong> la rue du Progrès qui empêche le tram <strong>de</strong> rouler au<strong>de</strong>là du canal.D'une part, l'administration <strong>de</strong>s ponts et chaussées ne permettrapas le raccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Palais avec le pontd'aval.D'autre part, la commune <strong>de</strong> Schaerbeek s'oppose au changement<strong>de</strong> tracé.


— 118 —Enfin, la Compagnie <strong>de</strong>s Tramways ne veut pas entamer les travaux<strong>de</strong> jonction <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> la chaussée d'Anvers avant qu'unesolution définitive soit intervenue.L'Etat ne veut pas laisser raccor<strong>de</strong>r la ligne <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Palaisavec le second pont parce que ce travail viendrait renverser le projet<strong>de</strong> square qu'on a l'intention d'établir <strong>de</strong> chaque côté <strong>de</strong>s nouveauxponts.M. VANDERGETEN. Je voudrais savoir pourquoi la commune <strong>de</strong>Schaerbeek refuse son consentement au déplacement <strong>de</strong> la voie?M. LE BOURGMESTRE. La commune <strong>de</strong> Schaerbeek envisage l'intérêt<strong>de</strong> ses habitants. Nous n'avons pas à nous préoccuper beaucoup<strong>de</strong> l'avis <strong>de</strong> Schaerbeek ; nous avons à répondre à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> laCompagnie <strong>de</strong>s Tramways.J'ai eu l'avantage <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> cette affaire à mon collègue <strong>de</strong>Schaerbeek. Il m'a fait comprendre que celte commune n'avaitaucun intérêt à voir Se tram passer par l'avenue <strong>de</strong> la Reine. Leshabitants <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Palais, sur le territoire <strong>de</strong> Schaerbeek, trouventnaturellement qu'il y a désavantage pour eux à voir déplacer lavoie.Voici la réclamation qu'ils ont adressée à M. le Gouverneur <strong>de</strong> laprovince et que ce haut fonctionnaire nous a communiquée pour avis :Monsieur le Gouverneur,Depuis la création <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine, la partie <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Palaissituée entre la place Liedts et le pont <strong>de</strong> Laeken, et la partie <strong>de</strong> la rue duProgrès située entre le croisement <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine et la rue <strong>de</strong>s Palais,ont vu toute circulation cesser. Les nombreux promeneurs et les nombreuxhabitants <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Laeken ne passent plus par notre quartier etprennent tous la nouvelle artère.Inutile <strong>de</strong> vous faire remarquer l'énorme dépréciation que cet état <strong>de</strong>choses a fait subir aux propriétés situées dans ces rues. Il nous restait un dédommagementrelatif, c'était le passage du tram par notre quartier. Lessoussignés apprennent avec une vive inquiétu<strong>de</strong> qu'on veut encore leur enlevercet avantage pour le donner à l'avenue <strong>de</strong> la Reine. Ce serait la ruine complète<strong>de</strong> notre quartier et ce serait une injustice <strong>de</strong> nous enlever le moyen <strong>de</strong>circulation sur lequel nous avons compté lorsque nous avons acheté nosterrains ou bâti nos maisons.Nous nous permettons, Monsieur le Gouverneur, d'avoir recours à vous,en vous priant <strong>de</strong> vous opposer à ce que ce projet reçoive exécution.Recevez, etc. (Suivent 66 signatures.)M. CAUCHIE. Le Collège a-t-il insisté pour que le tramway continueà passer par l'avenue <strong>de</strong> la Reine au <strong>de</strong>là <strong>de</strong>s ponts <strong>de</strong> Laekenet non par la rue Marie-Christine ?


M. LE BOURGMESTRE. Depuis 1873, il est question <strong>de</strong> ne plus laissercirculer le tram dans cette partie <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine. Nousavons cependant pu obtenir que rien ne fût changé jusqu'à présent.Mais le Gouvernement a adopté un projet<strong>de</strong> remaniementcompletduprofil <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine, profil qui ne permettra plus absolumentle maintien du tram dans cette voie. En effet, on va établir<strong>de</strong>ux routes pavées <strong>de</strong> chaque côté <strong>de</strong>s maisons ; ces routes ne serontpas larges, l'avenue n'ayant qu'une largeur <strong>de</strong> 55 mètres et les routes<strong>de</strong>vant encore être bordées <strong>de</strong> trottoirs. Dans ces conditions, onne pourrait maintenir la voie américaine qu'en s'exposant à voirsurgir <strong>de</strong>s réclamations comme celles que font valoir aujourd'huiles habitants <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Laeken, à <strong>Bruxelles</strong>.C'est pour donner satisfaction aux habitants <strong>de</strong> Laeken que leGouvernement va modifier le profil <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine. On saitqu'ils se sont plaints assez vivement et à différentes reprises <strong>de</strong>sinconvénients du macadam.M. CAUCHIE. L'étranger qui prendra le tramway pour visiter leParc public sera conduit, sans le savoir, à la nouvelle station <strong>de</strong> chemin<strong>de</strong> fer.M. LE BOURGMESTRE. Personne n'a dit encore que le tramway irajusque-là.M. CAUCHIE. Alors il ne serait donc pas placé au <strong>de</strong>là <strong>de</strong>s ponts ?M. LE BOURGMESTRE. La Compagnie <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra une autorisationau Conseil <strong>communal</strong> ; nous aurons alors à nous occuper <strong>de</strong> laquestion du tracé.M. VERHOEVEN. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai si cette question présente un caractèred'urgence ?M. LE BOURGMESTRE. Oui; l'urgence est telle que nous vous engageonsvivement à prendre une résolution aujourd'hui.M. VERHOEVEN. Sila commune <strong>de</strong> Schaerbeek ne veut pas donnerson autorisation au déplacement <strong>de</strong> la voie, notre décision n'avanceraà rien.M. LE BOURGMESTRE. Pardon, le Gouvernement prendra une décision; c'est lui qui tranchera la question lorsqu'il aura l'avis <strong>de</strong>scommunes intéressées.Il peut parfaitement empêcher <strong>de</strong> passer sur la gran<strong>de</strong> voirie.Nous avons tout intérêt à ce que le service soit rétabli le plus tôtpossible.M. VERHOEVEN. On a déjà enlevé une partie <strong>de</strong> rails avenue <strong>de</strong>la Reine.


— 120 —Si la chose est possible, je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la remise <strong>de</strong> l'affaire à la prochaineséance. Le changement <strong>de</strong> tracé ne peut que nous êtrefavorable ; mais il faudrait que nous connussions le motif pourlequel la commune <strong>de</strong> Schaerbeek y fait opposition.M. LE BOURGMESTRE. Ce motif nous est connu. Il est évi<strong>de</strong>nt que ledéplacement <strong>de</strong> la voie privera les riverains <strong>de</strong> la partie abandonnéedu passage du tram <strong>de</strong>vant leurs habitations.Le Gouvernement ne fera rien avant <strong>de</strong> connaître notre décision,et nous sommes les premiers intéressés à une solution immédiate :il y a donc urgence.M. GAUCHIE. J'appuie la proposition <strong>de</strong> M. Verhoeven, d'autantplus que si, d'un côté, la Compagnie nous propose une diminutiondans le parcours, elle n'offre pas une réduction <strong>de</strong> prix. Actuellementelle perçoit 10 centimes <strong>de</strong> la gare du Nord aux <strong>de</strong>ux pontset 15 centimes <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux ponts au pont <strong>de</strong> Laeken, soit 15 centimespour un parcours que j'estime à 500 mètres au maximum. C'estexorbitant.M. LE BOURGMESTRE. NOUS nous occuperons <strong>de</strong> cette question entemps utile. Veuillez bien remarquer qu'il ne s'agit en ce momentque d'un changement <strong>de</strong> tracé.M. CAUCHIE. Si nous donnons notre assentiment au changement<strong>de</strong> tracé, quelle action aurons-nous encore sur la Compagnie pourobtenir une réduction <strong>de</strong> prix?M. LE BOURGMESTRE. NOUS ferons nos réserves quanta la questiondu tarif, que nous examinerons plus tard.Nous sommes en présence d'une proposition tendante à renvoyerl'affaire à une prochaine séance.M. VANDERGETEN. Je crois, Messieurs, qu'il y a urgence à prendreune décision aujourd'hui. Les réclamations <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> laCommune contre l'état actuel <strong>de</strong>s choses sont fort nombreuses.Tout le mon<strong>de</strong> se plaint du stationnement <strong>de</strong>s omnibus près <strong>de</strong>snouveaux ponts. Je ne vois aucun empêchement à ce que nousdéclarions aujourd'hui que rien ne s'oppose, pour nous, à ce que letram passe par l'avenue <strong>de</strong> la Reine plutôt que par la rue <strong>de</strong>s Palais.M. VERHOEVEN. Je veux bien volerle changement <strong>de</strong> tracé, à la conditionque le service fonctionne sur toute la ligne dans un très bref délai.M. LE BOURGMESTRE. Si personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus la parole, jemettrai aux voix la proposition d'avis favorable, sans préjudice <strong>de</strong>sdroits et avantages que la concession confère à la commune <strong>de</strong>Laeken, notamment quant au tarif <strong>de</strong> parcours que le Conseil seréserve d'arrêter ultérieurement.


— 121 -— Adopté par 11 voix et une abstention, celle <strong>de</strong> M. Verhoeven.M. VERHOEVEN. Je me suis abstenu, parce que j'aurais désiré voirajourner cette question, j'aurais voulu aussi voir un plan du réseauet obtenir plus d'éclaircissements.M. LE BOURGMESTRE. La pétition <strong>de</strong>s opposants sera renvoyée àM. le Gouverneur <strong>de</strong> la province, avec l'avis du Conseil <strong>communal</strong>.— Le Conseil intervertit son ordre du jour.6 E Objet. — Avenue <strong>de</strong> la Reine, chaussés d'Anvers, rue <strong>de</strong>s Palais,chaussée <strong>de</strong> Vilror<strong>de</strong>, rue du Chemin <strong>de</strong> Halage, abords <strong>de</strong>s ponts<strong>de</strong> Laeken. — Plan général d'alignement.M. LE BOURGMESTRE. Nous avons reçu du Gouverneur <strong>de</strong> la provincela lettre suivante :<strong>Bruxelles</strong>, le 5 juillet 1880.Au Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre et Echevins <strong>de</strong> Laeken.Messieurs,J'ai l'honneur <strong>de</strong> vous adresser le plan <strong>de</strong>s alignements projetés aux abords<strong>de</strong>s nouveaux ponts sur le canal <strong>de</strong> Willebroeck. en votre commune.Je vous prie, Messieurs, <strong>de</strong> soumettre ce plan à une enquête <strong>de</strong> commodoet incommodo et à l'approbation du Conseil <strong>communal</strong>, et <strong>de</strong> me le renvoyerensuite avec toutes les pièces constatant l'accomplissement <strong>de</strong> ces formalitésprescrites par l'art. 76 <strong>de</strong> la loi du 30 mars 1886.Le Gouverneur,DTJBOIS-THORN.M. LE BOURGMESTRE. Avant d'ordonner l'enquête, il conviendrait,je pense, d'envoyer ce plan à l'examen <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travauxpublics. 11 est très largement conçu ; son exécution exige la démolitiond'un grand nombre <strong>de</strong> propriétés, il y aura peut-être lieu <strong>de</strong>proposer certaines modifications.— Le renvoi à la Section est ordonné.4 ME Objet. — Taxes <strong>communal</strong>es. — Râles divers <strong>de</strong> 1879 et 1880.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je vous prie, Messieurs, d'accor<strong>de</strong>r votreapprobation provisoire aux rôles suivants :1° Rôle B, <strong>de</strong> 1879, <strong>de</strong> la taxe sur le revenu cadastral, à fr. 875-30;2° Rôle R, <strong>de</strong> 1880, <strong>de</strong> la taxe sur les bâtisses, à fr. 2,955-96;


— 122 —3° Rôle #, <strong>de</strong> 1880, <strong>de</strong> la taxe sur les embranchements d eeoutà fr. 4,067-73 ;4° Rôle B, <strong>de</strong> 1880, <strong>de</strong> la taxe sur le pavage, à fr. 1.872-72 ;5° Rôle A, <strong>de</strong> 1880, <strong>de</strong> la taxe sur le revenu cadastral, s'élevantà fr. 39,014-67.— Adopté sans observation.S meObjet. — Budget <strong>de</strong> 1880. — Recours au Roi.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Le Collège auConseil.Le budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1880, voté par le Conseil en séance du23 décembre 1879, a été arrêté le 10 juin 1880 par la Députation permanente,mais avec une grave modification. Ce collège a porté d'office au budgetune somme <strong>de</strong> 20,000 francs au profit <strong>de</strong> la Fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Notre-Dame pour sa part dans le produit <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> terrain au cimetière.D'un autre côté, il a réduit <strong>de</strong> pareille somme l'art. 4 <strong>de</strong>s dépenses extraordinaires,relatif à l'exécution <strong>de</strong> travaux d'utilité publique.Quels que soient les motifs qui ont inspiré la Députation, ils ne sauraientprévaloir contre la jurispru<strong>de</strong>nce uniforme <strong>de</strong>s tribunaux et <strong>de</strong> l'autoritéadministrative supérieure, qui attribue irrévocablement et sans partage à laCommune le produit <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> sépultures.Voir décret du 23 prairial an XII, art. 10 et 11; arrêt <strong>de</strong> la cour <strong>de</strong> cassationdu 27 février 1864; arrêt'<strong>de</strong> la cour d'appel <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> du27 juillet 1864, statuant, chambres réunies, par suite <strong>de</strong> renvoi; jugement dutribunal <strong>de</strong> première instance <strong>de</strong> Mons du 12 novembre 1868; jugement dutribunal <strong>de</strong> première instance d'Ypres du 15 mars 1872, confirmé par la courd'appel <strong>de</strong> Gand le 19 décembre 1872.Des arrêtés royaux du 3 3 juillet 1865, du 12 septembre 1865, du6 décembre 1874, du 26 octobre 1877, appliquant les principes consacréspar divers <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> juridiction judiciaire, ont annulé quatre arrêtés pris ensens contraire par les Députations permanentes <strong>de</strong>s conseils provinciaux <strong>de</strong>Namur et d'Anvers.De ce double courant <strong>de</strong> décisions conformes, il résulte que les conseilscommunaux sont seuls compétents pour accor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> terraindans les cimetières, en fixer les conditions et en recevoir le prix. Ils ne peuventtoutefois s'écarter <strong>de</strong>s prescriptions <strong>de</strong> l'art. 11 du décret <strong>de</strong> prairial, lequelveut qu'une donation soit faite aux pauvres, outre la somme à payer à la commune.C'est dans ce sens que statue l'arrêté royal du 12 septembre 1865 rappeléci-<strong>de</strong>ssus, portant dans ses considérants principaux ce qui suit :h Aux termes <strong>de</strong> l'art. 16 du décret du 23 prairial an XII, les lieux <strong>de</strong>sépulture, soit qu'ils appartiennent aux communes, soit qu'ils appartiennentaux particuliers, sont soumis à l'autorité, police et surveillance <strong>de</strong>s administrations<strong>communal</strong>es.


JOUI— 123 —„ Ce droit d'autorité, police et surveillance, attribué au pouvoir <strong>communal</strong>,comprend tant celui <strong>de</strong> régler l'usage du cimetière en exécution <strong>de</strong> cedécret, que celui d'accor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> sépulture, conformément auxart. 10 et 11 du même décret. «Il faut en conclure qu'il leur est interdit d'abandonner la moindre part <strong>de</strong>ces recettes <strong>communal</strong>es et charitables aux fabriques d'église, peu importesous quel prétexte, spécialement sous celui d'une convention particulièrequelconque. La commune concè<strong>de</strong> le terrain sans l'intervention d'aucuneautorité supérieure et, à plus forte raison, sans l'intervention <strong>de</strong> la fabriqued'église, qui n'a pas plus d'avis à donner que <strong>de</strong> décision à prendre ou <strong>de</strong>somme à recevoir. Le temporel du culte n'a rien à y voir. La matière ressortitexclusivement à l'autorité laïque locale.La Députation permanente se fon<strong>de</strong>, dans notre espèce, sur une considé-, j ration particulière <strong>de</strong> fait : « Aussi longtemps, dit-elle, que le procès engagéuentre la Commune et la Fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Notre-Dame, au sujet <strong>de</strong> la» légalité <strong>de</strong> la convention du 28 mars 1874, n'est pas terminé, un créditt doit être prévu au budget <strong>communal</strong> pour réserver les droits éventuels <strong>de</strong> la» Fabrique dans le produit <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> terrain au cimetière. »rf.leIl existe, en effet, entre la Commune et la Fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Notre-Dame une transaction du 28 mars 1874 ; mais la Commune conteste la léga­lité et, dès lors, la force obligatoire <strong>de</strong> cet acte.irilt Le procès est pendant <strong>de</strong>vant le tribunal <strong>de</strong> première instance <strong>de</strong>à la<strong>Bruxelles</strong>.D'après l'art. 1108 du co<strong>de</strong> civil, il faut, parmi les conditions essentiellesw. <strong>de</strong> validité <strong>de</strong>s conventions, une cause licite dans l'obligation. Cette cause nedu se rencontre pas dans la transaction en litige. — Aux termes <strong>de</strong> l'art. 1128;dii du co<strong>de</strong> civil, il n'y a que les choses qui sont dans le commerce qui puissentdu être l'objet <strong>de</strong> conventions. Or les cimetières publics font partie du domainempublic <strong>communal</strong>. Ils ne peuvent, en vertu <strong>de</strong> l'art. 9 <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong>s6-15 mai 1791, être mis dans le commerce que dix ans après les <strong>de</strong>rnières^ inhumations.ir&eDjj {Si l'une <strong>de</strong>s conditions énumérées à l'art. 1108 fait défaut, le contrat n'aaucune existence légale et, partant, il ne peut avoir aucun effet, ditM. Laurent.D'après l'art. 92 <strong>de</strong> la Constitution, les contestations qui ont pour objet<strong>de</strong>s droits civils sont exclusivement du ressort <strong>de</strong>s tribunaux. L'attribution du. prix <strong>de</strong>s concessions, les questions <strong>de</strong> validité <strong>de</strong>s conventions conclues à son, Bj sujet par les communes, rentrent incontestablement dans cette compétence <strong>de</strong>ie| droit commun et primordial.u- La Députation permanente s'est substituée aux tribunaux en se prononçantp. comme elle l'a fait, même à titre provisionnel. Sa décision n'a pas d'autrecaractère, en effet. Il est évi<strong>de</strong>nt qu'elle ne statue pas définitivement. Elleprend une mesure purement conservatoire en vue du gain éventuel du procèspar la Fabrique. Mais, même dans cet ordre d'idées, elle empiète sur la compétenceconstitutionnelle <strong>de</strong>s tribunaux. C'est à ceux-ci exclusivement qu'ilappartiendrait d'ordonner quoi que ce fût, à titre conservatoire, tous droits


— 124 —saufs au fond, <strong>de</strong> même que c'est à eux seuls qu'il appartient déjuger le fon<strong>de</strong>n décidant que la transaction doit être soit maintenue et exécutée, soit tenuepour illégale et non avenue.Cet excès <strong>de</strong> pouvoir est d'autant plus notable que la Députation permanentes'écarte <strong>de</strong> ses propres précé<strong>de</strong>nts administratifs. Elle a reconnu, eneffet, le droit <strong>de</strong> contestation exercé par la Commune, en l'autorisant à plai<strong>de</strong>rla nullité <strong>de</strong> la transaction, bien qu'elle eût approuvé celle-ci antérieurement.Elle n'a soulevé aucune objection, ni fait aucune réserve à la délibération duConseil <strong>communal</strong> du I e ' avril 1879, portant « que les sommes encaissées» jusqu'à ce jour et qui n'ont pas encore été versées dans la caisse <strong>de</strong> la« Fabrique, <strong>de</strong> même que celles à provenir <strong>de</strong>s concessions à accor<strong>de</strong>r ultérieuiirement, seront attribuées à la Commune et affectées à ses services« généraux •Elle a, enfin, autorisé, les 6 mai et 26 novembre 1879, <strong>de</strong>s prélèvementsimportants sur les ressources <strong>de</strong>s concessions, abusivement portées au budget<strong>de</strong> 1879 en faveur <strong>de</strong> la Fabrique, et dont les crédits ont été sollicités etspécifiés par <strong>de</strong>s délibérations spéciales du Conseil <strong>communal</strong>.En un mot, la Députation permanente se déjuge manifestement.Il est impossible <strong>de</strong> méconnaître qu'en n'improuvant pas ces diverses délibérationsdu Conseil <strong>communal</strong>, la Députation permanente s'est soumise auxprincipes que la Cour <strong>de</strong> cassation a proclamés dans son arrêt du27 février 1864 (affaire <strong>de</strong> Stavelot), et que son récent arrêt du 3 mai 1879(propriété <strong>de</strong> l'ancien cimetière <strong>de</strong> Gand) a développés et souverainementconfirmés. Cette fois encore, le gouvernement s'est rallié à la jurispru<strong>de</strong>nce<strong>de</strong> la Cour suprême par une circulaire <strong>de</strong> M. le Ministre <strong>de</strong> l'intérieur du20 juin 1879, prise d'accord avec M. le Ministre <strong>de</strong> la justice.Qu'a fait la Députation en intercalant au budget <strong>communal</strong> une allocationd'office <strong>de</strong> 20,000 francs en faveur <strong>de</strong> la Fabrique <strong>de</strong> l'église? Sans doutea-t-elle considéré cet objet comme une dépense obligatoii'e, car elle n'eût pul'introduire à un autre titre. (Commentaire Wyvekens, art. 133, p. 364.)L'art. 131 <strong>de</strong> la loi <strong>communal</strong>e énumère quelles sont les dépenses obligatoires<strong>de</strong> la Commune, sauf celles que <strong>de</strong>s lois spéciales peuvent lui imposer.Il est inutile <strong>de</strong> dire qu'il n'y est pas question du partage <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong>sépulture avec l'Eglise.Nous voyons bien au n° 4 <strong>de</strong> l'art. 131 que le Conseil <strong>communal</strong> est tenu <strong>de</strong>porter au budget « les <strong>de</strong>ttes <strong>de</strong> la commune, liquidées et exigibles, et celles« résultant <strong>de</strong> condamnations judiciaires à sa charge. » Mais la nature <strong>de</strong>làprétendue créance <strong>de</strong> la Fabrique <strong>de</strong> Notre-Dame ne rentre pas dans ces spécifications<strong>de</strong> la loi organique. Y a-t-il ici une <strong>de</strong>tte à charge <strong>de</strong> la Commune,une créance au profit <strong>de</strong> la Fabrique? C'est le litige déféré au juge civil,seul compétent pour le trancher, et puisqu'il y a litige, il ne serait raisonnable<strong>de</strong> parler ni <strong>de</strong> liquidité ni d'exigibilité d'une <strong>de</strong>tte à laquelle faitdéfaut la première condition d'existence, à savoir la certitu<strong>de</strong>. Ajoutons qu'ily a moins encore une condamnation judiciaire à charge <strong>de</strong> la Commune.En réalité, la Députation permanente, pour imposer à la Commune laréserve d'une provision <strong>de</strong> vingt mille francs au profit <strong>de</strong> la Fabrique, ne se


— 125 —fon<strong>de</strong> sur autre chose que sur la transaction querellée d'illégalité, et cefaisant, elle préjuge l'issue du procès, après s'être déjugée comme nousl'avons dit plus haut.La Fabrique n'a plus <strong>de</strong> titre, ou si elle en a un, il est contesté, et jusqu'aumoment où la justice en aura affirmé la légalité déniée, il n'existeaucune raison juridique <strong>de</strong> contraindre la Commune à distraire <strong>de</strong> ses ressourcesnécessaires et appliquées à <strong>de</strong>s dépenses d'utilité publique les vingtmille francs que la Députation adjuge aussi prématurément qu'incompétemmentà la Fabrique.C'est dans l'esprit <strong>de</strong> nos réclamations qu'a été conçue la loi du 7 mai 187 7,dont les dispositions ont remplacé les articles 133, 121 et 147 <strong>de</strong> la loi<strong>communal</strong>e.Les dépenses obligatoires prévues par la loi peuvent seules être inscritesd'office par la Députation, et il n'y a que les <strong>de</strong>ttes reconnues et exigibles ourésultant d'une décision en <strong>de</strong>rnier ressort <strong>de</strong> la juridiction administrativeou judiciaire, qui lui donne le droit <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s ressources pour les faireacquitter.Rien <strong>de</strong> semblable dans notre cas, répétons-le. Au contraire, le principe <strong>de</strong>la <strong>de</strong>tte invoqué par la Fabrique est rejeté par la Commune, à tort ou àraison, peu importe ; c'est le tribunal <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> qui est appelé à dire ledroit, ce n'est pas à la Députation à le prédire.Donc la Députation provinciale aurait dû s'abstenir d'altérer les prévisionsbudgétaires que le Conseil <strong>communal</strong> a traduites en chiffres, en s'appuyantsur la jurispru<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s tribunaux et sur celle du Gouvernement.En conséquence <strong>de</strong>s considérations qui précè<strong>de</strong>nt, nous avons l'honneur <strong>de</strong>proposer au Conseil <strong>communal</strong> <strong>de</strong> nous pourvoir auprès du Roi pour obtenirle rétablissement au budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1880 <strong>de</strong> l'article 4 <strong>de</strong>s dépensesextraordinaires tel qu'il a été libellé et la suppression <strong>de</strong> l'art. 11 du mêmechapitre.Laeken, le 6 juillet 1880.Par le Collège :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,EMILE HELLEBATJT.Le Collège,EMILE BOCKSTAEL.M. VANDERGETEN. Il me semblait que ce recours au Roi avait déjàété envoyé <strong>de</strong>puis un certain temps.M. LE BOURGMESTRE. NOUS avons dû attendre que la décision <strong>de</strong>la Députation nous fût signifiée.M. VAN DERGETEN. NOUS avons cependant résolu dans une précé<strong>de</strong>nteséance d'adresser ce recours au Roi.M. LE BOURGMESTRE. La dépèche <strong>de</strong> M. le Gouverneur <strong>de</strong> laprovince nous faisait comprendre que si le Conseil <strong>communal</strong> nerevenait pas sur sa décision, la Députation aurait modifié notre


udget. Depuis la menace s'est traduite en fait, et maintenantplus rien ne nous empêche <strong>de</strong> nous pourvoir auprès du Roi.Je mets aux voix les conclusions du rapport du Collège.— Adopté par 12 voix et une abstention, celle <strong>de</strong> M. Van Santen.M. VAN SANTEN. Je me suis toujours abstenu lorsqu'il s'est agi <strong>de</strong>questions relatives au produit <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> terrains dans lecimetière. Je n'ai aucune raison pour changer d'attitu<strong>de</strong>.7 E Objet. — Noms <strong>de</strong> la Commune et <strong>de</strong>s sections ou hameaux.Fixation définitive.M. LE BOURGMESTRE. Par dépêche du 51 mai <strong>de</strong>rnier, n° 301,20O BISB. 6470, M. le Gouverneur <strong>de</strong> la province invite le Collège àlui faire parvenir la liste <strong>de</strong>s noms <strong>de</strong> la Commune et <strong>de</strong> ses sectionsou hameaux.Toutefois, ce haut fonctionnaire désire qu'elle soit préalablementsoumise au Conseil pour présenter les observations et faire lespropositions que son examen pourrait lui suggérer.Le recensement du 31 décembre prochain nécessitera une nouvelleclassification <strong>de</strong>s communes pour la détermination du nombre<strong>de</strong>s échevins et <strong>de</strong>s conseillers, et on voudrait par la loi qui ystatuera fixer définitivement l'étal civil <strong>de</strong>s communes.Je propose, Messieurs, <strong>de</strong> renvoyer cette affaire à l'examen <strong>de</strong> laSection du contentieux.— Adopté.8 E Objet. — Avenue <strong>de</strong> T our-et-Taxis, rues Ribaucourt et Marie-Christine (prolongements vers l'avenue <strong>de</strong> la Reine). — Modificationsà la convention avec la Compagnie immobilière <strong>de</strong> Belgiquepour l'ouverture <strong>de</strong> ces voies.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Messieurs, vous avez décidé d'exposeren vente publique les excé<strong>de</strong>nts d'emprises faites pour l'ouverture <strong>de</strong>l'avenue <strong>de</strong> Tour-et-Taxis et <strong>de</strong>s rues Ribaucourt et Marie-Christine(prolongements).Le Collège a poursuivi l'exécution <strong>de</strong> cette décision et s'est mis enrapport avec la Compagnie immobilière <strong>de</strong> Belgique. Voici lerésultat <strong>de</strong>s entretiens :La Compagnie avait introduit dans l'art. 1 ER<strong>de</strong> sa conventionprimordiale <strong>de</strong> 1876 que, lors <strong>de</strong> la revente <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>ntsd'emprises, aucun délai <strong>de</strong> paiement ne pourrait être accordé s'il


— 127 —dépassait cinq années ou un taux d'intérêt <strong>de</strong> o p. c. sur les sommesrestant à payer.Le Collège jugea qu'il y avait lieu d'accor<strong>de</strong>r <strong>de</strong> plus gran<strong>de</strong>sfacilités <strong>de</strong> paiement. Une modification à la convention <strong>de</strong>venaitdonc nécessaire. C'est ce que la Compagnie reconnut en adoptant,d'un commun accord avec nous, les dispositions suivantes :Entre :La Commune <strong>de</strong> Laeken, représentée par son Bourgmestre, M. EmileBockstael, et son secrétaire. M. Emile Hellebaut, agissant en vertu d'unedélibération du Conseil <strong>communal</strong> en date du 7 avril 1880, et sous réserve <strong>de</strong>ratification par l'Autorité supérieure, <strong>de</strong> première part :Et :La Compagnie immobilière <strong>de</strong> Belgique, Société anonyme, ayant son siègeà <strong>Bruxelles</strong>, ici représentée par M. Jean Barbanson, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> son Conseild'administration, et par M. Victor Limauge, son directeur, <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>part ;Il a été exposé ce qui suit :La convention avenue entre parties le 27 mars 1877, enregistrée àMolenbeek-Saint-Jean le 11 avril suivant, vol. 142, fol. 48 verso, case 4,aux droits <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux francs vingt centimes, par le receveur <strong>de</strong> Liser, relativeaux acquisitions d'immeubles et à l'exécution <strong>de</strong>s travaux nécessaires à l'aménagementdu quartier <strong>de</strong> Tivoli, ainsi qu'à la revente <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts d'emprises,stipule que la Compagnie immobilière opérera la revente <strong>de</strong>sditsexcé<strong>de</strong>nts au mieux <strong>de</strong>s intérêts <strong>de</strong> la Commune, qui fixera les limites <strong>de</strong> prixdans lesquelles la Compagnie pourra opérer les reventes, <strong>de</strong> même que lesdélais <strong>de</strong> paiement pour les acquéreurs <strong>de</strong> terrains, sans que ces délaispuissent dépasser cinq ans et le taux <strong>de</strong> l'intérêt être inférieur à cinq pourcent l'an.La Commune <strong>de</strong> Laeken ayant manifesté le désir d'exposer tous les terrainsqu'elle possè<strong>de</strong> à l'épreuve d'une vente publique et d'accor<strong>de</strong>r aux acquéreurs<strong>de</strong> ses terrains un terme plus long et un taux d'intérêt plus modéré, etla Compagnie immobilière y ayant consenti, les parties ont fait la conventionsuivante :Article I er . — Les excé<strong>de</strong>nts d'emprises faisant l'objet <strong>de</strong> la conventionavenue entre parties le 27 mars 1877, seront exposés en vente publique, à larequête <strong>de</strong> la Compagnie immobilière <strong>de</strong> Belgique, agissant en vertu <strong>de</strong>s pouvoirsqui lui ont été délégués par la Commune <strong>de</strong> Laeken, suivant actepassé <strong>de</strong>vant M c De Doucker, notaire à <strong>Bruxelles</strong>, le 23 janvier 1878.Le cahier <strong>de</strong>s charges et conditions <strong>de</strong> la vente publique sera soumis àl'approbation du Conseil <strong>communal</strong>, et le notaire ven<strong>de</strong>ur sera désigné par leCollège <strong>de</strong>s Bourgmestre et Echevins.Les adjudications seront prononcées sous réserve <strong>de</strong> ratification par leConseil <strong>communal</strong> et d'approbation par l'Autorité supérieure.La Compagnie immobilière ne pourra être tenue d'adjuger, même prépara-


— 128 —toirement, les immeubles exposés en vente à <strong>de</strong>s prix inférieurs à ceux duplan-tarif à arrêter <strong>de</strong> commun accord entre le Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre etEchevins et la Compagnie.La présente stipulation ne porte aucune atteinte aux pouvoirs conférésà la Compagnie immobilière, à l'effet <strong>de</strong> vendre <strong>de</strong> gré à gré lesdits excé<strong>de</strong>ntsd'emprises, en se conformant à la convention précitée du 27 mars 1877.Art. 2. — Par dérogation au <strong>de</strong>rnier paragraphe <strong>de</strong> l'art. 1er <strong>de</strong> laconvention précitée avenue entre parties le 27 mars 1877, il est entendu queles actes <strong>de</strong> revente <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts d'emprises tombant sous l'application <strong>de</strong>ladite convention, pourront stipuler au profit <strong>de</strong>s acquéreurs, outre lepaiement comptant, la faculté d'acquitter le prix d'achat, soit endéans lescinq années , à l'intérêt annuel <strong>de</strong> quatre et <strong>de</strong>mi pour cent, soit ensoixante-six annuités <strong>de</strong> quatre et <strong>de</strong>mi pour cent, chacune comprenant l'intérêtet l'amortissement du capital, le tout à compter <strong>de</strong> la date <strong>de</strong> l'acted'achat.Art. 3. — La dérogation présentement consentie ne concerne que les conditionsà imposer aux acquéreurs <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts d'emprises et ne modifie enrien les autres stipulations <strong>de</strong> la convention prérappelée du 27 mars 1877 ;il reste entendu notamment, conformément aux art. 2 et 3 <strong>de</strong> ladite convention,que le taux d'intérêt du compte ouvert par la Compagnie àia Commune<strong>de</strong>meure fixé à cinq pour cent l'an et que la Compagnie immobilièreconserve la faculté <strong>de</strong> réclamer le remboursement intégral <strong>de</strong> ses avances àdater du 1 erjanvier 1800 quatre-vingt-trois. Il est surabondamment rappeléici que jusqu'à remboursement complet <strong>de</strong>s mêmes avances, toutes les sommesà provenir <strong>de</strong>s ventes, tant en capital qu'en intérêts, seront versées auxcaisses <strong>de</strong> la Compagnie immobilière.Art. 4. — Il sera facultatif à la Compagnie immobilière <strong>de</strong> considérerla présente convention comme nulle et non avenue si elle n'est pas approuvéepar l'Autorité supérieure avant le1800 quatre-vingt.Art. 5. — Pour l'exécution <strong>de</strong>s présentes, les parties font élection <strong>de</strong>domicile, savoir :Les contractants <strong>de</strong> première part, «pour la Commune <strong>de</strong> Laeken, en laMaison Communale, et les contractants <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> part, pour la Compagnieimmobilière <strong>de</strong> Belgique, au siège social <strong>de</strong> la Compagnie, Montagne du Parc,n° 2A, à <strong>Bruxelles</strong>.Fait en double, à <strong>Bruxelles</strong> et Laeken, le ] 880.M. CAUGHIE. Il est assez difficile <strong>de</strong> se rendre compte après unesimple première lecture <strong>de</strong>s changements plus ou moins importantsqui sont apportés à une convention ; aussi je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que l'affairedont il s'agit soit renvoyée à l'examen <strong>de</strong> la Section compétente.M. LE BOURGMESTRE. Il y a plusieurs modifications qui n'ontaucune espèce d'importance. Nous voulons faire une vente publique,mais comme cette opération n'est pas prévue dans la conventionprimitive, nous avons <strong>de</strong>mandé à la Compagnie qu'on la modifie en


— 129 —conséquence. Il n'y a qu'un seul article qui soit réellement important.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Il n'y a que <strong>de</strong>ux points <strong>de</strong> dérogationau contrat primitif. Il est à remarquer que la Compagnie ne veutrester engagée pour consentir à la modification que jusqu'au15 août prochain; après cette date, elle se réserve le droit <strong>de</strong>dégager sa parole ; il y a donc urgence si nous voulons prendreune décision avant cette époque.M. CAUCHIE. Je veux bien admettre l'urgence, mais lorsque nousavons autorisé le Collège à faire une vente publique, on invoquaitaussi l'urgence; or, <strong>de</strong>puis ce moment, la vente n'a cependant paseu lieu; il y avait donc <strong>de</strong>s difficultés que l'on ne prévoyait pas.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. C'est précisément parce que le Collègeprévoyait ces difficultés qu'il a <strong>de</strong>mandé l'autorisation <strong>de</strong> vendre<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ou trois mois. Une opération <strong>de</strong> ce genre exige l'accomplissement<strong>de</strong> démarches, <strong>de</strong> formalités nombreuses. Il a fallunotamment se mettre en rapport avec M. le Gouverneur <strong>de</strong> la province,la Compagnie immobilière, le notaire, et tout cela, vous lecomprendrez, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un temps assez long.M. CAUCHIE. Je ne mets pas du tout en doute l'activité du Collège.Là n'est pas la question; mais je dis que pour bien faire il faudraitpouvoir examiner ces affaires en Section.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Les modifications que nous vous <strong>de</strong>mandonsn'ont pas l'importance que vous semblez y attacher. Il n'y a, ensomme, que <strong>de</strong>ux points dérogatoires à la convention primitive.M. VANDERGETEN. Lorsqu'on nous a <strong>de</strong>mandé l'autorisationd'exposer les terrains en vente publique, on ne nous a pas parlé <strong>de</strong>l'autorisation à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à la Compagnie immobilière. Je désireraissavoir si celle-ci ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aucune compensation en échange.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Aucune; la Compagnie se réserveseulement le droit <strong>de</strong> vendre au nom <strong>de</strong> la Commune.M. VANDERGETEN. DU moment où nous n'avons pas à accor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>compensation, je ne vois pasd'inconvénient à voter les modificationsproposées.— Adopté par 12 voix et une abstention, celle <strong>de</strong> M. Cauchie.M. CAUCHIE. Je me suis abstenu, parce que j'ai <strong>de</strong>mandé différentesfois déjà que les questions à l'ordre du jour fussent examinées enSection, et que jusqu'à présent je n'ai pas obtenu satisfaction sous cerapport.M. LE BOURGMESTRE. NOUS avons pensé que l'affaire était d'unesimplicité telle que le renvoi en Section était superflu.


— 130 —9 e Objet. — Propriétés <strong>communal</strong>es. — Mise en vente publique<strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts d'emprises faites pour l'ouverture <strong>de</strong> voies publiques.— Cahier <strong>de</strong>s charges.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, pour procé<strong>de</strong>r à la vente quevous avez autorisée, il nous faut un cahier <strong>de</strong>s charges. Nous vous<strong>de</strong>mandons d'examiner, sans renvoi à la Section compétente, leprojet dont il va être donné lecture. Un examen préalable par laSection occasionnerait un nouveau retard <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ou trois semaines.— M. l'échevin Fransman donne lecture du projet arrêté par leCollège.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Il y a <strong>de</strong>s acquéreurs qui ne désirentpas construire immédiatement, c'est pour ce motif que nous accordonsun délai qui facilite le placement <strong>de</strong>s terrains.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Il est important, non seulement<strong>de</strong> vendre les terrains, mais surtout d'y faire bâtir. Si vous accor<strong>de</strong>z<strong>de</strong>s délais trop longs, vous n'atteindrez plus le but que vous vousproposez.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Le premier intérêt d'un propriétaire,c'est d'utiliser son terrain et <strong>de</strong> lui faire rapporter un loyer. Lepremier intérêt <strong>de</strong> la Commune, c'est <strong>de</strong> vendre le plus <strong>de</strong> terrainspossible. Si nous imposons <strong>de</strong>s conditions trop dures aux acquéreurs,au lieu <strong>de</strong> les attirer nous les éloignerons.M. VANDERGETEN. Je crois, quant à moi, que la clause dont ils'agit est absolument indispensable. En effet, on n'achète pas seulement<strong>de</strong>s terrains pour bâtir, mais encore pour spéculer.Il faut craindre jusqu'à un certain point <strong>de</strong> tomber entre lesmains <strong>de</strong>s spéculateurs. Ils pourraient acheter <strong>de</strong>s terrains en blocet les laisser pendant un temps fort long, afin <strong>de</strong> les revendre plustard avec bénéfice.M. I'ECHEVIN DE SCHRYVER. Nous avons évi<strong>de</strong>mment intérêt àattirer non seulement l'acheteur, mais surtout le bâtisseur. Si vousn'obligez pas l'acquéreur à bâtir sur son terrain, votre but ne serapas atteint.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. En faisant cette proposition, je suisl'organe du Collège.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Je n'ai jamais été <strong>de</strong> cet avis.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je fais appel aux souvenirs <strong>de</strong> M. leBourgmestre.M. LE BOURGMESTRE. Dans tous les cas, c'est au Conseil à déci<strong>de</strong>rs'il trouve le délai trop court ou trop long.


— 181 —M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Quant à moi, personnellement, je n'aipas <strong>de</strong> parti pris.M. GLAESSENS. Combien <strong>de</strong> temps l'Immobilière accor<strong>de</strong>-t-ellepour bâtir sur les terrains qu'elle vend ?M. VANDERGETEN. Deux ans, je pense.M. LE BOURGMESTRE. Je mets aux voix la clause dont il s'agit.— Adopté à l'unanimité.M. LE BOURGMESTRE. Je mets maintenant aux voix le projet <strong>de</strong>cahier <strong>de</strong>s charges.— Adopté sans observations.10 e Objet. — Propriétés <strong>communal</strong>es. — Echange <strong>de</strong> terrains avecM. Bastiaens.M. CLAESSENS :Laeken, 8 août 1880.Echange <strong>de</strong> terrain entre la Commune <strong>de</strong> Laeken et M. Bastiaens.Messieurs,Le Conseil, dans sa séance du 15 juin <strong>de</strong>rnier, a renvoyé à l'examen <strong>de</strong>sSections <strong>de</strong>s travaux publics et <strong>de</strong>s finances le projet d'échange <strong>de</strong> terrain^qui lui avait été soumis par M. Bastiaens.Les Sections ont examiné cette affaire et ont pu se rendre compte que dansl'intérêt <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s parties contractantes il y a lieu d'accepter l'opérationproposée, qui se résume comme suit :M. Bastiaens cé<strong>de</strong>rait une parcelle <strong>de</strong> terre marquéeB, teintée en bleu, d'unecontenance <strong>de</strong> 5 ares 5 centiares (soit 6641 p.) (voir le plan ci-annexé).En échange, la Commune abandonnerait à M. Bastiaens la partie A, teintéeen rose, ayant faça<strong>de</strong> rue Marie-Christine, d'une contenance <strong>de</strong> 2 ares 12 centiares(soit 265 6 p.).Cette opération, se faisant, elle permettrait à la Commune d'augmenter laprofon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> plusieurs lots <strong>de</strong> la partie qu'elle possè<strong>de</strong> à front <strong>de</strong> la rueMarie-Christine et <strong>de</strong> leur donner ainsi une plus-value appréciable.Tel est, Messieurs, l'avis <strong>de</strong> vos Sections, qui viennent aujourd'hui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rau Conseil <strong>de</strong> vouloir y donner son adhésion.Le Rapporteur, Le Prési<strong>de</strong>nt,J. CLAESSENS. E. BOCKSTAEL.— Les conclusions du rapport qui précè<strong>de</strong> sont adoptées sansobservation.


II eObjet. — Propriétés <strong>communal</strong>es. — Echange <strong>de</strong> terrains avecM. Loiseleur.M. CLAESSENS :Laeken, 3 août 1880.Rapport <strong>de</strong>s Sections <strong>de</strong>s travaux et <strong>de</strong>s finances.Messieurs,Les Sections réunies <strong>de</strong>s travaux publics et <strong>de</strong>s finances ont examiné leprojet d'échange <strong>de</strong> terrains qui lui a été soumis et qui se résume comme suit:M. Loiseleur cé<strong>de</strong>rait, à titre d'échange, à la Commune <strong>de</strong> Laeken uneparcelle <strong>de</strong> terrain sise en cette commune, rue <strong>de</strong> la Cave, section C, n'' 104s,figurée au plan ci-joint par une teinte bleue, sous la lettre A, et contenant ensuperficie 42 centiares 5 milliares, soit 559 p., évaluée à la somme <strong>de</strong>750 francs.La Commune, <strong>de</strong> son côté, cé<strong>de</strong>rait à M. Loiseleur une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> terrain <strong>de</strong>2 mètres <strong>de</strong> largeur, ayant faça<strong>de</strong> rue du Champ-dc-l'Eglise et rue Clémentine,tenant d'un côté aux propriétés <strong>de</strong> MM. Faes et Loiseleur et <strong>de</strong> l'autre à lapropriété <strong>de</strong> la Commune, comme il figure par une teinte rose sous la lettreB du plan précité, pour une contenance <strong>de</strong> 33 centiares 75 dix-milliares, soit444 p., cadastré section D, partie du n° 197/2v, évaluée à la somme <strong>de</strong>fr. 908-15.Cet écliange <strong>de</strong> terrain se fait à la condition que M. Loiseleur paiera à laCommune une soulte <strong>de</strong> fr. 158-15, montant <strong>de</strong> la différence <strong>de</strong> valeurentre les terrains échangés.Les Sections réunies <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s travaux publics ont exprimé l'avisque l'opération dont il s'agit est bonne, et elles <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt au Conseil <strong>de</strong>bien vouloir ratifier cette décision.Le Rapporteur, Le Prési<strong>de</strong>nt,.T. CLAESSENS. E. BOCKSTAEL.— Mises aux voix, les conclusions du rapport dont il vient d'êtredonné lecture sont adoptées sans observation.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. M. le Ministre <strong>de</strong> l'Intérieur a, parapostdle du 12 juin <strong>de</strong>rnier, n° 53600, mis à notre disposition unesomme <strong>de</strong> 10,000 francs pour l'organisation <strong>de</strong> fêles publiques àl'occasion du Jubilé national. Celte somme, qui ne figure pas aubudget <strong>de</strong> 1880, est entrée dans la caisse <strong>communal</strong>e, mais ilimporte que nous puissions légalement l'en faire sortir.Nous vous prions donc <strong>de</strong> nous accor<strong>de</strong>r d'urgence l'autorisationnécessaire à cette fin, l'affaire ne figurant pas à l'ordre du jour.— L'urgence est prononcée et la proposition adoplée à l'unanimité.


— 133 —12 e Objet. — Eróle moyenne <strong>de</strong> garçons. — Année scolaire 1880-1881. — Programme d'étu<strong>de</strong>s et distribution du travail.M. CAUGHIE :Laeken, le 1 er août 1880.Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong> l'instruction sur le programme <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> l'écolemoyenne <strong>de</strong> Laeken, pour l'année 1880-1881.Messieurs,En prévision <strong>de</strong>s changements considérables qui seront bientôt apportés à laloi du 1 erjuin 1850, le Gouvernement n'a pas publié cette année <strong>de</strong> programmegénéral, ni pour les athénées ni pour les écoles moyennes.Hormis quelques modifications sans importance et quelques additions relativesau <strong>de</strong>ssin, le programme présenté par M. Maingie est la reproduction <strong>de</strong>celui <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière.Les exercices lexigraphiques et syntaxiques <strong>de</strong> Van Hollebeke sont remplacésparles exercices <strong>de</strong> grammaire <strong>de</strong> Collard, afin <strong>de</strong> ne plus avoir qu'unseul et même auteur pour la théorie et pour la pratique.A l'article « langue française «, le programme <strong>de</strong> 1879-1S80 portait:a Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> morceaux sous le rapport <strong>de</strong> l'enchaînement <strong>de</strong>s idées, du senspropre et du sens figuré <strong>de</strong>s mots et <strong>de</strong>s tournures <strong>de</strong> phrases propres à lalangue française. «Le nouveau programme porte : « Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> morceaux sous le rapport <strong>de</strong>l'enchaînement <strong>de</strong>s idées et du sens propre <strong>de</strong>s mots. «La nouvelle rédaction est préférable à l'autre, attendu qu'il n'est pas question<strong>de</strong> montrer toujours le sens figuré <strong>de</strong>s mots, ni d'enseigner les idiotismesaux élèves <strong>de</strong> la classe préparatoire.Le cours <strong>de</strong> langue flaman<strong>de</strong> <strong>de</strong> Stallaert est remplacé par celui <strong>de</strong> VerstraetenetDoms, qui est plus récent et mieux conçu.Il y a tout lieu <strong>de</strong> croire que le programme rédigé par M. Maingie recevral'approbation du Gouvernement.Le Rapporteur,CATJCHIE.— Adopté sans observation.Le Prési<strong>de</strong>nt,DE SCHRYVER.13 e Objet.— Ecole moyenne <strong>de</strong> garçons. — Achat d'objets classiques.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le renvoi <strong>de</strong> cet objet àl'examen <strong>de</strong>s Sections <strong>de</strong> l'instruction et <strong>de</strong>s finances.— AdhésionM. LE BOURGMESTRE, Messieurs, il conviendrait d'arrêter d'urgencele cahier <strong>de</strong>s charges pour la construction d'un égout rue Stéphanieprolongée.— L'urgence est déclarée à l'unanimité.


— 134 —M. LE BOURGMESTRE. Le cahier <strong>de</strong>s charges que nous vous proposons,Messieurs, a déjà été approuvé différentes fois par le ConseilC'est celui dont nous faisons usage pour toutes les adjudications <strong>de</strong>l'espèce. Si le Conseil le désire, je donnerai lecture <strong>de</strong> ce documentUn membre. C'est inutile, nous le connaissons.M. VERHOEVEN. L'adjudication aura-t-elle lieu sous peu?M. LE BOURGMESTRE. Immédiatement. Il s'agit d'une dépense <strong>de</strong>22,000 francs.— Le cahier <strong>de</strong>s charges dont il s'agit est adopté.M. LE BOURGMESTRE. Le Collège a l'honneur <strong>de</strong> déposer le compte<strong>de</strong> 1879 <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Notre-Dame et d'en proposer le renvoi à laSection <strong>de</strong>s cultes.— Adhésion.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Messieurs, avant <strong>de</strong> passer au comitésecret, je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai <strong>de</strong> déclarer l'urgence pour l'examen <strong>de</strong>slistes <strong>de</strong>s enfants qui auront droit à l'instruction primaire gratuitependant l'année scolaire 1880-1881.— L'urgence est déclarée à l'unanimité.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Lesdites listes comprennent 1,770 inscriptions.Elles ont été approuvées par le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance le29 juillet 1880. Il y a lieu <strong>de</strong> les admettre telles quelles.— Approuvé.La séance publique est levée à dix heures quarante-cinq minutes.Le Conseil se constitue en comité secret.Il se sépare à onze heures quinze minutes.COMITÉ SECRET.Le Conseil nomme sous-institutrice à l'école primaire n° 1 (Centre)M lleErnestine Jamees, élève diplômée <strong>de</strong> l'école normale primaire<strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>.Le traitement annuel est fixé à 1,200 francs.Cette nomination est faite en remplacement <strong>de</strong> M l l eCuypers.Le Conseil émet un avis défavorable sur la réclamation <strong>de</strong>M. Hoe<strong>de</strong>maeker tendante à obtenir la restitution, pour 1879, <strong>de</strong> lataxe sur le revenu cadastral afférente à sa maison <strong>de</strong> campagne.


N° 8. ANNÉE 1880. LUNDI 16 AOÛT.R É S I D Ê W C E JF* O "V A. L JES.COMMUNE DE LAEKEN.BULLETINo~oXXCOMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M M E V E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : 4 francs par an.CONSEIL COMMUNAL.Séance dn 16 août 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIRE :Conseil <strong>communal</strong> :A. Procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 3 août. — Approbation, 135;B. Arrêté royal du 7 août 1880 décernant à M. Steyls la croix civique <strong>de</strong> 1" classe.— Eemise <strong>de</strong>s insignes. — Félicitations <strong>de</strong> M. le Bourgmestre. — Remercîments<strong>de</strong> M. Steyls, 136.Cinquantenaire <strong>de</strong> l'Indépendance nationale. — Fête patriotique. — Le Conseil<strong>communal</strong> déci<strong>de</strong> qu'il y assistera en corps, 136.La séance est ouverte à huit heures et <strong>de</strong>mie du matin.Sont présents : MM. Bockstael, bourgmestre; De Schryver,Fransman, échevins; Steyls, Van Santen, Claessens, Luycx,Van<strong>de</strong>rgeten, Lepage, Cauchie, Tollenaere, Verhoeven, Gochet,conseillers; Emile Hellebaut, secrétaire <strong>communal</strong>.Sont absents : MM. Torsin, De Bauche, conseillers.M. LE SECRÉTAIRE donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séancedu 3 août courant.— La rédaction en est approuvée.


— 136 —M. le Bourgmestre informe le Conseil que, par arrêté royal du7 août 1880, M. le docteur J.-H. Steyls, conseiller <strong>communal</strong>,mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong>s pauvres, à Laeken, est décoré <strong>de</strong> la croix civique <strong>de</strong>l r e classe. Le Gouvernement avait déjà décerné à M. Steyls,en 1849, la gran<strong>de</strong> médaille d'argent, en 1866, la médaille d'or'pour services rendus à l'occasion <strong>de</strong> maladies épidémiques.M. le Bourgmestre retrace la longue carrière professionnelle etadministrative <strong>de</strong> M. Steyls et le félicite <strong>de</strong> la nouvelle distinctionque lui a conférée le Roi. Il attache la croix à sa boutonnière.M. Steyls répond par <strong>de</strong>s remerciments et <strong>de</strong>s paroles patriotiques.M. le Bourgmestre donne l'accola<strong>de</strong> à M. Steyls. — L'Assembléeapplaudit.Le Conseil déci<strong>de</strong> qu'il assistera en corps à la gran<strong>de</strong> fête politiquequi a lieu aujourd'hui à l'ancien Champ <strong>de</strong>s Manœuvres.La séance est levée à neuf heures.


N° 9. ANNÉE 1880. LUNDI 27 SEPTEMBRE.ITI. ÉSIDË IV «=2 TEZ R O "V A. K_- E .COMMUNE DE LAEKEN.~>X*COcBULLETIN COMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M M E V E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : 4 francs paran.CONSEIL COMMUNAL.Séance du 27 septembre 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. DE SCHRYVER, échevin.SOMMAIRE :Conseil <strong>communal</strong>. — Procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 16 août. —Approbation, 138.Cinquantenaire <strong>de</strong> l'Indépendance nationale. — Cantate exécutée le 22 juillet 1880au monument à Léopold I er . — Remise <strong>de</strong> médailles commémoratives àMM. Charrin, Heymans et Duysburg, 138.Eglise <strong>de</strong> Saint-Roch :1° Placement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux verrières. — Compte justificatif <strong>de</strong>là dépense, 139;2° Compte <strong>de</strong> 1879. — Avis favorable <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances et décision conformedu Conseil, 139 ;3° Budget <strong>de</strong> 1880. — Maintien <strong>de</strong> l'avis défavorable, 140.Taxes <strong>communal</strong>es. — Rôles divers <strong>de</strong> 1879 et 1880. — Approbation définitive, 141.Compte <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1879 avec ses appendices. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>sfinances, 142.Bureau <strong>de</strong> bienfaisance : A. Crédits supplémentaires au budget <strong>de</strong> 1879. —2?. Compte<strong>de</strong> 1879. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 142.Hospices civils :1° Crédits complémentaires au budget <strong>de</strong> 1879. — 2° Compte <strong>de</strong> 1879. — Renvoià la Section <strong>de</strong>s finances, 142.Hospices civils. — Remboursements <strong>de</strong> créances hypothécaires provenant du legs <strong>de</strong>M" e Van Gulick. — Avis favorable, 142.Ecole moyenne <strong>de</strong> garçons : 1° Création <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux nouvelles places <strong>de</strong> régent ; 2» Créationd'une bibliothèque scolaire ; 3" Affectation au service <strong>de</strong> l'école du bâtiment<strong>communal</strong> y attenant. — Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong> l'instruction. — Adoption <strong>de</strong>spropositions n os 1 et 2 et ajournement <strong>de</strong> la proposition n° 3, 144.Ecole primaire supérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles : 1° Impression et distribution aux parentset aux maîtres du programme <strong>de</strong>s cours; 2° Création d'une secon<strong>de</strong> place <strong>de</strong>maîtresse <strong>de</strong> couture. — Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong> l'instruction. — Adoption <strong>de</strong>sconclusions favorables, 145.


— 138 -Jardin d'enfants gratuit au centre <strong>de</strong> la Commune (quartier <strong>de</strong> la Maison <strong>communal</strong>e).— Création. — Kapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong> l'instruction. — Adoption <strong>de</strong>s conclusionsfavorables, 146.Crédits supplémentaires aux budgets <strong>de</strong> 1880 : A. De la Commune; B. De l'écolemoyenne <strong>de</strong> garçons ; C. De l'école primaire supérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles, 147.Cimetière :A. Concessions <strong>de</strong> terrains et <strong>de</strong> caveaux (octrois <strong>de</strong>), 148.B. Galerie autour <strong>de</strong> la crypte en béton monolithe. — Ajourné, 150.Comité secret, 150.La séance est ouverte à huit heures et un quart du soir.Sont présents : MM. De Schryver, Fransman, échevins; Steyls,De Bauche, Claessens, Luycx, Van<strong>de</strong>rgeten, Cauchie, Tollenaere'Verhoeven, Cochet, conseillers; Emile Hellebaut, secrétaire<strong>communal</strong>.Sont absents : MM. Torsin, Lepage, conseillers.M. le Bourgmestre étant retenu à une autre assemblée, se faitexcuser <strong>de</strong> ne pouvoir assister à la séance.M. Van Santen, empêché, informe qu'il ne peut être présent.M. LE SECRÉTAIRE donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séancedu 16 août.— La rédaction en est approuvée.M. LE PRÉSIDENT. Messieurs, je regrette l'absence <strong>de</strong> M. leBourgmestre, mais je suis heureux que cette circonstance meprocure la satisfaction <strong>de</strong> remettre à MM. Charrin, Heymans etDuysburg, au nom <strong>de</strong> l'Administration <strong>communal</strong>e, une médaillecommémorative qui leur est offerte en témoignage <strong>de</strong> notre estimeet <strong>de</strong> notre admiration.Vous avez tous assisté, Messieurs, à l'exécution <strong>de</strong> cette cantate,<strong>de</strong> cette œuvre puissante, qui a été justement appréciée, non seulementdans notre Commune, mais qui a acquis à l'heure qu'il estune réputation presque universelle.C'est grâce à cette cantate, à son exécution si parfaite, que lesfêtes données par la commune <strong>de</strong> Laeken, à l'occasion du cinquantenaire<strong>de</strong> l'indépendance nationale, ont réussi d'une manière sibrillante.L'œuvre <strong>de</strong> ceux que nous félicitons aujourd'hui est d'autantplus méritoire qu'elle a été absolument gratuite. Aucun d'entre cesMessieurs n'a voulu toucher un centime, non seulement du Gouvernement,mais même <strong>de</strong> la caisse <strong>communal</strong>e.


Je suis heureux, Messieurs, <strong>de</strong> pouvoir vous féliciter et vous remercierpubliquement au nom du Conseil <strong>communal</strong>. (Applaudissements.)— Le Conseil abor<strong>de</strong> son ordre du jour.1 er Objet. — Eglise <strong>de</strong> Saint-Roch. — Placement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux verrières.— Compte justificatif <strong>de</strong> la dépense.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Cette question n'est pas nouvelle pour leConseil <strong>communal</strong>, qui a déjà eu à s'en occuper dans sa séance du18 mai <strong>de</strong>rnier. Il a donné un avis favorable, après quoi l'affaire aété transmise à la Députation permanente. Seulement il restait unsol<strong>de</strong> <strong>de</strong> 400 francs à payer à M. Capronier, artiste peintre. LaDéputation a exprimé le désir <strong>de</strong> voir liqui<strong>de</strong>r entièrement le compteavant <strong>de</strong> l'approuver. La Fabrique a satisfait à cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, et aujourd'huielle nous transmet un compte complet et définitif.Le Conseil ne peut que confirmer l'avis qu'il a précé<strong>de</strong>mmentémis.Le compte s'élève maintenant à fr. 6,972-61.— Adopté sans observations.Le Conseil déclare l'urgence, à l'unanimité, pour l'examen ducompte <strong>de</strong> 1879 <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Saint-Roch.M. CAUCHIE :Laeken, le 12 septembre 1880.Compte <strong>de</strong> la Fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Saint-Roch pour 1879.Messieurs,Votre Section <strong>de</strong>s finances a examiné le compte <strong>de</strong> la Fabrique <strong>de</strong> l'église<strong>de</strong> Saint-Roch pour 1879.Il résulte <strong>de</strong>s pièces produites que les recettes se sont élevées àfr. 10,672-26 et les dépenses à fr. 9,912-08. Il y a donc un excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>fr. 760-18.L'examen <strong>de</strong> ce compte a donné lieu à quelques observations.A l'article 5, éclairage, la somme à payer à la Compagnie du gaz est <strong>de</strong>366 francs, tandis que le compte n'accuse que 365 francs. Donc, en réalité,les dépenses se sont élevées à fr. 9,913-08 et l'excé<strong>de</strong>nt est <strong>de</strong> fr. 759-18.Nous trouvons à l'article 8 qu'il a été dépensé fr. 1 -50 pour une douzaine<strong>de</strong> scapulaires. Votre Section fait remarquer que les scapulaires ne sont ni <strong>de</strong>smeubles ni <strong>de</strong>s ustensiles d'église.Une note fournie par un doreur nous apprend qu'il a été payé un francpour la consécration d'un calice.


— 140 —A part ces <strong>de</strong>ux observations provoquées par <strong>de</strong>s dépenses insignifiantesmais qui ne <strong>de</strong>vraient pas être à la charge <strong>de</strong> la Fabrique, la situation estbonne, puisqu'il y a un excé<strong>de</strong>nt assez fort. «Votre Section vous propose donc d'émettre un avis favorable sur le comptequi lui a été soumis.Le Rapporteur,CAUCHIE.Le Prési<strong>de</strong>nt,ED. FRANSMAN.— Les conclusions du rapport qui précè<strong>de</strong> sont adoptées à l'unanimité.2 E Objet. — Eglise <strong>de</strong> Saint-Roch. — Budget <strong>de</strong> 1880.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. C'est pour la secon<strong>de</strong> fois aussi que lebudget <strong>de</strong> 1880 <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Saint-Roch est soumis aux délibérationsdu Conseil. M. Cauchie a déjà présenté un rapport à cesujet (1). Ce budget comprend une augmentation <strong>de</strong> traitementpour le curé et pour les vicaires : 200 francs pour le curé et100 francs pour chacun <strong>de</strong>s vicaires. Ces augmentations avaientété portées au budget sans faire l'objet d'aucune explication.La Députation permanente, sur nos observations, a prié laFabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> prendre une délibération spéciale au sujet<strong>de</strong>s augmentations sollicitées.Elle s'est exécutée en nous transmettant la résolution suivante :Extrait du procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 17 juillet 1879.L'an mil huit cent septante-neuf, le dix-sept du mois <strong>de</strong> juillet, le Conseil<strong>de</strong> fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Saint-Roch, à Laeken, dûment convoqué, s'est réuniau presbytère, en séance ordinaire, sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. P. Van Santen.Etaient présents : MM. Van Santen, Michiels curé, C. Comouth, J. VanRoy, Du mortier, E. Wielemans et A. Petit, secrétaire.M. Wielemans, marguillier-trésorier, a soumis à l'examen du Conseil leprojet <strong>de</strong> budget pour 1880 dressé par le Bureau <strong>de</strong>s marguilliers dans saséance du 2 juillet 1879.Les sommes portées à chaque article sont successivement adoptées. Aunos 36 et 37, M. le Prési<strong>de</strong>nt fait remarquer qu'à différentes reprises MM. lesvicaires se sont adressés au Conseil à l'effet d'obtenir une augmentation <strong>de</strong>traitement; le Conseil, prenant en considération la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en date du28 juin <strong>de</strong>rnier, déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> porter au budget <strong>de</strong> 1880 les traitements commesuit :Au n° 36, supplément <strong>de</strong> traitement au curé, 800 francs;Au n° 37, supplément <strong>de</strong> traitement aux trois vicaires, 1,800 francs.(1) Voir page 10.


— 141 —L'ensemble du budget est ensuite adopté, en recettes, tant ordinairesqu'extraordinaires, à la somme <strong>de</strong> . . fr. 13,875 80et en dépenses, tant ordinaires qu'extraordinaires, à la somme <strong>de</strong> 13,636 »Le Secrétaire,Excé<strong>de</strong>nt. . . fr. 239 80Pour extrait conforme :Le Prési<strong>de</strong>nt,A. PETIT. P. VAN SANTEN.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Dans son rapport, M. Cauchie s'exprimaitainsi, en terminant : « On trouve <strong>de</strong>s augmentations qui ne sejustifient pas. La cire, l'encens, les chan<strong>de</strong>lles, l'huile pour la lampear<strong>de</strong>nte, l'éclairage au gaz, le supplément <strong>de</strong> traitement au curéet aux trois vicaires, etc., sont augmentés sans qu'un seul motd'explication en donne la raison.Messieurs, il résulte <strong>de</strong> ce qui précè<strong>de</strong> que votre Section <strong>de</strong>sfinances n'ayant pas la justification <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s postes et nesachant rien apprécier, ne peut donner un avis favorable au budgetqui lui est soumis par la Fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Saint-Roch pourl'année 1880. »Nous sommes donc <strong>de</strong> nouveau appelés par la Députation ànous prononcer sur le budget dont il s'agit.M. LE PRÉSIDENT. Je crois que les inci<strong>de</strong>nts qui se sont produits<strong>de</strong>puis le moment où M. Cauchie.a déposé son rapport ne sont pas<strong>de</strong> nature à modifier l'avis du Conseil.M. VANDERGETEN. La Fabrique invoque-t-elle <strong>de</strong>s motifs pourl'augmentation <strong>de</strong>s traitements du curé et <strong>de</strong>s vicaires?M. LE PRÉSIDENT. Elle n'en invoque aucun ; la situation est absolumentrestée la même.Je mets aux voix le maintien <strong>de</strong> notre avis négatif du 27 janvier<strong>de</strong>rnier.— Adopté à l'unanimité.3 e et i e Objets. — Taxes <strong>communal</strong>es. — Rôles divers <strong>de</strong> 1879et 1880.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Il s'agit, Messieurs, d'arrêter définitivementles divers rôles d'imposition qui nous ont été soumis dansla précé<strong>de</strong>nte séance (1). Leur publication n'a donné lieu à aucuneobservation.— Adopté à l'unanimité.(1) Voir page 121.


— 142 —5 e Objet. — Compte <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1879, avec ses appendices6 e Objet. — Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Budget <strong>de</strong> 1879. — Créditsupplémentaires.7 e Objet. — Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Compte <strong>de</strong> 1879.9 e Objet. — Hospices civils. — Compte <strong>de</strong> 1879.10 e Objet, — Hospices civils. — Budget <strong>de</strong> 1879. — Créditssupplémentaires.M. LE PRÉSIDENT. Je propose <strong>de</strong> renvoyer à l'examen <strong>de</strong> la Section<strong>de</strong>s finances les différentes affaires que je viens d'énumérer etreprises sous les n os5, 6, 7, 9 et 10 <strong>de</strong> notre ordre du jour.— Adhésion unanime.8 e Objet. — Hospices civils. — Remboursements <strong>de</strong> créanceshypothécaires.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. L'Administration <strong>de</strong>s hospices civilsnous a fait parvenir les délibérations suivantes :Extrait du registre aux procès-verbaux <strong>de</strong>s délibérations <strong>de</strong> l'Administration<strong>de</strong>s hospices civils <strong>de</strong> Laeken.Séance du 1er septembre 1880.Présents: MM. Breesch, prési<strong>de</strong>nt; Van Leuven, Claessens, membres;Prosper Boisson, secrétaire.Par acte administratif du 16 juillet 1880, M. Guillaume Messens, <strong>de</strong>meurantà Molenbeek-Saint-Jean, rue <strong>de</strong>s Chanteurs, 19, a vendu à la ville <strong>de</strong><strong>Bruxelles</strong>, pour cause d'utilitépublique, une maison située même ville, impasse<strong>de</strong>s Chartreux, 5, section 3, n° 1306. L'Administration <strong>de</strong>s hospices <strong>de</strong>Laeken possè<strong>de</strong> sur cette propriété, ainsi que sur la <strong>de</strong>meure du prénommé,une créance hypothécaire <strong>de</strong> onze mille francs, provenant du legs <strong>de</strong> Mlle AntoinetteVan Gulick.Le prêt <strong>de</strong> cet import, qui en est l'origine et qui a été fait à M. Messensle 19 juin 1875, par acte passé <strong>de</strong>vant maître Rommel, à <strong>Bruxelles</strong>, <strong>de</strong>vientdonc immédiatement remboursable (le contrat <strong>de</strong>vait légalement expirer le15 juin 1881), et il y a lieu <strong>de</strong> donner mainlevée <strong>de</strong> l'inscription, aprèsliquidation du capital avec l'in<strong>de</strong>mnité équivalente à trois mois d'intérêts,prévue au n° 5 du contrat.La Commission partage cet avis, qui est émis par M. le Prési<strong>de</strong>nt, et elledéci<strong>de</strong> que la Députation permanente sera priée, conformément à l'article 1 erdu décret du 11 thermidor an XII, <strong>de</strong> l'autoriser à la fin précitée.


— 143 —La Commission déci<strong>de</strong> également que le capital dont il s'agit sera placéprovisoirement à la caisse d'épargne.Le Secrétaire,Pour expédition conforme :Le Prési<strong>de</strong>nt,P. BOISSON. J.-B. BKEESCH.Extrait du registre aux procès-verbaux <strong>de</strong>s délibérations <strong>de</strong> /'Administration<strong>de</strong>s ïiôspiceé civils <strong>de</strong> Laeken.Séance du 1 er septembre 1880.Présents : MM. Breesch, prési<strong>de</strong>nt; VanLeuven, Claessens, membres;Prosper Boisson, secrétaire.Une autre créance hypothécaire, provenant aussi du legs <strong>de</strong> Mlle VanGulick, est également remboursable ; c'est celle <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mille francs à charge<strong>de</strong> Mme Ve Tossyn, Charles, née Marie-Angélique-Joséphine Courtois ; ellefait l'objet <strong>de</strong> l'acte <strong>de</strong> prêt passé <strong>de</strong>vant M c Bommel, à <strong>Bruxelles</strong>, le 20 février1875, et qui <strong>de</strong>vait prendre fin le 28 février 1884.Mme Tossyn est décédée à Malines en 1879, et la propriété grevée <strong>de</strong> lacharge susdite a été vendue, avec les autres biens, par ses héritiers, qui ontdonné mission à M e Brouwet, <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>, <strong>de</strong> rembourser la créance dontil s'agit.La Commission, sur la proposition <strong>de</strong> M. le Prési<strong>de</strong>nt, accepte la restitutionqui lui est annoncée et prie la Députation permanente <strong>de</strong> l'autoriser àdonner mainlevée, après paiement du principal, avec les intérêts dus d'aprèsle contrat.De même que pour la créance Messens, les fonds seront provisoirementplacés à la caisse d'épargne.Le Secrétaire,Pour expédition conforme :Le Prési<strong>de</strong>nt,P. BOISSON. F. VAN LEUVEN.M. VANDERGETEN. Le versement à la caisse d'épargne est-ilpermis?M. I'ECHEVIN FRANSMAN. D'après la jurispru<strong>de</strong>nce, on doit placerles fonds <strong>de</strong>s établissements publics en rentes sur l'Etat belge,inscrites au Grand Livre <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte publique; mais nous noustrouvons en présence d'un cas particulier.Le legs <strong>de</strong> M LLEVan Gulick est attaqué par la famille, et l'affaireest pendante <strong>de</strong>vant les tribunaux.L'Administration <strong>de</strong>s hospices fait valoir celte considération quele 4 p. c. est fluctuable comme tous les fonds, tandis qu'il n'en estpas <strong>de</strong> même <strong>de</strong>s versements à la caisse d'épargne. Ce <strong>de</strong>rniermo<strong>de</strong>, il est vrai, produit un intérêt moindre.M. VANDERGETEN. La famille qui intente le procès, n'a-t-elle pas


— 144 —le droit d'exiger que la somme litigieuse soit déposée dans unecaisse <strong>de</strong> consignation?M. L'ECHEVIN FRANSMAN. La famille ne le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas. Le dépôt<strong>de</strong>s fonds à la caisse d'épargne peut d'ailleurs être considéré commeune mesure conservatoire qui sauvegar<strong>de</strong> les droits éventuels <strong>de</strong> lafamille.La Députation permanente aura à se prononcer sur la question.M. LE PRÉSIDENT. VOUS concluez donc au dépôt à la caissed'épargne. Je mets aux voix la proposition d'avis favorable sur les<strong>de</strong>ux délibérations du Conseil <strong>de</strong>s hospices.— Adopté à l'unanimité.M. LE PRÉSIDENT. Messieurs, diverses questions relatives àl'instruction, figurant par erreur à l'ordre du jour du comité secret,je vous prierai <strong>de</strong> déclarer l'urgence, afin que nous puissions nousen occuper en séance publique.— L'urgence est prononcée à l'unanimité.M. CAUCHIE :Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong> l'instruction publique.Laeken, le 20 septembre 1880.Messieurs,Votre Section <strong>de</strong> l'instruction publique s'est réunie plusieurs fois pours'occuper <strong>de</strong>s besoins assez nombreux <strong>de</strong> notre enseignement <strong>communal</strong>.Nous venons d'abord vous proposer <strong>de</strong> compléter le personnel <strong>de</strong> l'écolemoyenne <strong>de</strong> garçons, et <strong>de</strong> pourvoir cet établissement du matériel scolaire et<strong>de</strong> quelques livres indispensables.Le programme du Gouvernement, publié au Moniteur le 29 août <strong>de</strong>rnier,attribue à chacune <strong>de</strong>s classes <strong>de</strong>s écoles moyennes 26 heures <strong>de</strong> leçons pouliescours principaux et environ 9 heures aux cours accessoires.Cela fait en tout 101 heures <strong>de</strong> leçons pour les trois classes réunies. D'aprèsla composition actuelle <strong>de</strong> l'école, ces 101 heures <strong>de</strong>vraient être données par<strong>de</strong>ux régents et par le Directeur. Or, le même professeur peut-il raisonnablementêtre chargé <strong>de</strong> 30 à 34 heures <strong>de</strong> leçons? Evi<strong>de</strong>mment, poser laquestion, c'est la résoudre.Le Directeur, qui doit inspecter fréquemment les classes et savoir tout cequi se passe dans l'école , ne peut donner qu'un nombre restreint <strong>de</strong> leçons.Or, tel est le développement donné aux matières <strong>de</strong> l'enseignement moyendu <strong>de</strong>uxième <strong>de</strong>gré qu'après la nomination <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux régents, au lieu d'un, eten supposant que le directeur reste chargé <strong>de</strong> 10 heures <strong>de</strong> leçons, ce qui estsuffisant, il restera encore 64 heures à donner par trois régents.Et veuillez bien remarquer, Messieurs, que nous ne comptons pas ici lescours accessoires comme le <strong>de</strong>ssin, la gymnastique, la calligraphie, ni lesétu<strong>de</strong>s, ni les retenues dont les professeurs peuvent être chargés.


Votre Section est persuadée que vous ne vous effrayerez nullement <strong>de</strong>scharges nouvelles que la situation imposera au budget <strong>communal</strong>. La vasteimpulsion donnée dans tout le pays à l'instruction publique, l'exemple <strong>de</strong>toutes les communes <strong>de</strong> l'agglomération bruxelloise, et surtout la prospéritéremarquable et significative <strong>de</strong> notre école moyenne, justifient complètementtous nos sacrifices.Mais au point <strong>de</strong> vue financier même, la nouvelle dépense sera minime sivous voulez bien tenir compte du subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong> l'accroissement considérabledu nombre <strong>de</strong>s élèves.Le local où se trouve installé notre établissement d'enseignement moyenest insuffisant. Chacune <strong>de</strong>s classes <strong>de</strong> la section préparatoire comptera bientôt<strong>de</strong> 35 à 40 élèves. La première et la secon<strong>de</strong> année <strong>de</strong> la section moyenneseront assez nombreuses, et, <strong>de</strong> plus, il faut une classe pour la troisième année.En attendant que le Conseil se prononce sur la nécessité <strong>de</strong> bâtir une écolemoyenne, votre Section vous propose <strong>de</strong> charger le Collège d'installer la sectionpréparatoire dans la maison contiguë à l'école moyenne, maison actuellementinoccupée et appartenant à la Commune.Notre école moyenne <strong>de</strong> garçons manque aussi <strong>de</strong>s objets classiques les plusindispensables; ou bien on se bornera à un enseignement scientifique fastidieuxet stérile, ou bien il faudra faire la dépense réclamée par M. le directeurMaingie dans une lettre adressée au Collège le 30 avril 1880. M. le directeura joint un <strong>de</strong>vis à sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Les objets classiques qu'il voudrait pouvoiracquérir ont tous rapport à l'enseignement <strong>de</strong> la géométrie, du <strong>de</strong>ssin et <strong>de</strong>ssciences naturelles. Ce paiement <strong>de</strong> la dépense, évaluée à 525 francs, ne<strong>de</strong>vrait être effectué que l'an prochain. Il suffirait donc <strong>de</strong> porter en dépensescette somme <strong>de</strong> 525 francs au budget <strong>de</strong> 1881.Les bibliothèques que possè<strong>de</strong>nt la plupart <strong>de</strong>s athénées et <strong>de</strong>s écolesmoyennes ren<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> grands services aux professeurs et aux élèves. C'estpourquoi votre Section vous propose d'allouer chaque année une somme <strong>de</strong>100 francs pour l'achat <strong>de</strong>s ouvrages littéraires et scientifiques les plus utilesau personnel enseignant et aux élèves (<strong>de</strong> l'école moyenne).Le programme <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> l'école primaire supérieure est rédigé conformémentaux prescriptions ministérielles en date du 28 août 1880. Aussitôtqu'il aura reçu l'approbation <strong>de</strong> l'Autorité supérieure, il <strong>de</strong>vra être impriméet distribué aux membres du Conseil, au personnel enseignant et aux parents.Votre Section estime que les programmes nettement tracés sont aussi nécessairesaux maîtres qui y conforment leur enseignement qu'aux parents qui ytrouvent ce qu'ils sont en droit d'attendre pour leurs enfants.Vous savez, Messieurs, qu'un cours <strong>de</strong> couture et d'ouvrages à l'aiguilleest annexé à l'établissement. Il est fréquenté par un grand nombre d'élèvesqui en retirent les meilleurs fruits. Une seule maîtresse le dirige.Mais, comme la coupe <strong>de</strong>s vêtements et surtout les travaux à l'aiguille, àla différence <strong>de</strong>s cours scientifiques et littéraires, s'enseignent individuellement,il en résulte que l'unique maîtresse, malgré sa bonne volonté, ne peutsurveiller, à chaque leçon, l'ouvrage <strong>de</strong> toutes ses élèves, et que l'atelier neproduit pas tous les bons résultats qu'on pourrait facilement obtenir.


— 146 —C'est pourquoi, Messieurs, votre Section a l'honneur <strong>de</strong> vous proposerd'adjoindre à M"e Cor<strong>de</strong>ns, maîtresse <strong>de</strong> couture, une suppléante à laquelleil serait alloué un traitement annuel <strong>de</strong> 600 francs.Le mobilier <strong>de</strong> cette école, <strong>de</strong> même que celui <strong>de</strong> l'école moyenne <strong>de</strong> garçons,est loin d'être complet, votre Section aura prochainement l'honneur <strong>de</strong>vous faire <strong>de</strong>s propositions à cet égard.Il y a encore, au milieu même <strong>de</strong> la Commune, un assez grand nombred'enfants, <strong>de</strong> l'âge <strong>de</strong> trois à six ans, qui ne fréquentent pas l'école. Commeils sont, pour la plupart, livrés à l'ignorance et à l'ennui, qu'il n'est pas toujourspossible aux parents, en général peu aisés, <strong>de</strong> les surveiller, et qu'ilimporte d'assurer le recrutement régulier <strong>de</strong> nos écoles <strong>communal</strong>es, votreSection estime qu'il y a lieu <strong>de</strong> créer, au centre <strong>de</strong> la Commune, un jardind'enfants gratuit, comme il en existe un à la chaussée d'Anvers, et <strong>de</strong> chargerdès maintenant le Collège <strong>de</strong> trouver un local convenable pour y installer cesnouvelles classes maternelles.Telles sont, Messieurs, les améliorations et les mesures que vous proposevotre Section <strong>de</strong> l'instruction publique dans l'intérêt <strong>de</strong> l'enfance, <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>set pour l'honneur même <strong>de</strong> la Commune.Le Rapporteur,CATJCHIE.Le Prési<strong>de</strong>nt,P. DE SCHRYVER.M. LE PRÉSIDENT. Je suis persuadé, Messieurs, que le Conseilsera unanimement disposé à adopter les conclusions du rapport sibien pensé et si bien écrit <strong>de</strong> M. Cauchie.M. VANDERGETEN. M. Cauchie vient <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> l'exiguïté dulocal <strong>de</strong> l'école moyenne <strong>de</strong> garçons, et <strong>de</strong> la nécessité <strong>de</strong> l'agrandirau moyen du bâtiment qui se trouve à côté <strong>de</strong> l'école, en attendantque nous trouvions un local convenable.J'insiste particulièrement pour la prise en considération <strong>de</strong> cetteproposition.M. LE PRÉSIDENT. Le Collège doit avoir le temps d'examiner lapossibilité d'utiliser le bâtiment dont il s'agit.M. VANDERGETEN. Si nous ne prenons pas une prompte décision,il arrivera que dans un mois ou <strong>de</strong>ux nous <strong>de</strong>vrons refuser <strong>de</strong>sélèves.M. LE PRÉSIDENT. Le Collège mettra la question à l'ordre dujour <strong>de</strong> sa prochaine séance.A part cette question, je mets aux voix l'approbation <strong>de</strong>s conclusionsdu rapport.— Adopté à l'unanimité.


- 147 —12 E Objet. — Budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1880. — Crédits supplémentaires.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Messieurs,Laeken, le 27 septembre 1880.Nous avons l'honneur <strong>de</strong> soumettre à vos délibérations la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ci-après<strong>de</strong> crédits supplémentaires au budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> l'exercice 1880.DÉPENSES EXTRA ORDINAIRES.Art. 24. Subsi<strong>de</strong> à l'Administration <strong>de</strong>s hospices pour couvrir l'insuffisance<strong>de</strong> ses ressources . . . . . . . fr. 347 08Cette somme représente la part qui incombe aux Hospices dans la dépensesupplémentaire <strong>de</strong> fr. 694-16 qui a été imposée par la Députation permanentepour l'année 1880.DÉPENSESORDINAIRES.Art. 11. Bibliothèque <strong>de</strong> l'Administration (abonnements, acquisitions <strong>de</strong>livres, frais <strong>de</strong> reliure) . . . . . . . fr. 400 «Le crédit prévu primitivement au budget était suffisant pour faire face auxdépenses normales, mais la reliure <strong>de</strong>s collections complètes <strong>de</strong>s <strong>bulletin</strong>s duMinistère <strong>de</strong> l'Intérieur et <strong>de</strong> la Justice, ainsi que la reliure <strong>de</strong> la Pasicrisie,exigent le supplément <strong>de</strong> crédit sollicité.Art. 33. Frais d'équipement <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> police . . fr. 800 »Pour être à même d'apurer les comptes relatifs à l'équipement <strong>de</strong>s agents<strong>de</strong> la police, il y a lieu <strong>de</strong> prévoir une certaine somme, à titre d'avance, pourceux d'entre eux dont les frais d'équipement seraient plus élevés que l'in<strong>de</strong>mnité<strong>de</strong> masse portée au budget. Dans ce cas, l'intéressé verse une sommemensuelle <strong>de</strong> six francs, qui vient s'ajouter à l'allocation budgétaire.Art. 42. Entretien <strong>de</strong>s appareils télégraphiques <strong>de</strong>s bureaux <strong>de</strong>police. . . . . . . . . . fr. 100 «La Commune possè<strong>de</strong> trois appareils télégraphiques. Les frais d'entretienétant <strong>de</strong> 100 francs par appareil et par an, il y a lieu <strong>de</strong> majorer <strong>de</strong> 100 francsl'allocation <strong>de</strong> 1880.Art. 45. Service du cimetière (frais divers) . . . fr. 700 «Cette somme est jugée nécessaire pour permettre <strong>de</strong> faire face jusqu'à la fin<strong>de</strong> l'année aux frais divers du service <strong>de</strong>s inhumations, tels que achat <strong>de</strong>cercueils pour les indigents et suicidés, l'entretien <strong>de</strong>s chemins, etc.Art. 55. Entretien et réparation <strong>de</strong>s voies publiques . fr. 2,200 «Ce crédit a été réduit par la Députation permanente lors <strong>de</strong> l'approbationdu budget <strong>communal</strong>.La somme sollicitée nous est indispensable pour le parfait paiement,jusqu'à la fin <strong>de</strong> l'année, <strong>de</strong>s terrassiers <strong>de</strong> la voirie.Art. 60. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong> l'école moyenne <strong>de</strong>garçons . . . fr. 1,100 .


— 148 —Cette allocation servirait au paiement du traitement, pendant le <strong>de</strong>rniertrimestre <strong>de</strong> l'année courante, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux régents dont la nomination est actuellementsoumise au Conseil <strong>communal</strong>. Chaque régent jouira d'un traitement<strong>de</strong> 2,200 francs.Art. 61. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong> l'école primaire supérieure <strong>de</strong><strong>de</strong>moiselles . . . . . . . . . fr. 150 „La somme sollicitée représente le traitement d'une maîtresse suppléantepour le cours <strong>de</strong> couture, pendant le quatrième trimestre 1880. La titulairejouirait d'un traitement annuel <strong>de</strong> 600 francs.La somme <strong>de</strong> fr. 5,797-08, montant <strong>de</strong>s diverses allocations complémentaires,serait prélevée <strong>de</strong> la manière suivante :1° Fr. 347-08 sur l'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> recette <strong>de</strong> la taxe sur les embranchementsd'égout. Le chiffre prévu au budget sera dépassé <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 400 francs,d'après les sommes encaissées jusqu'à ce jour ;2° 5,450 francs sur le crédit <strong>de</strong> 22,500 francs renseigné sous l'art. 78 <strong>de</strong>sdépenses ordinaires et affecté au paiement <strong>de</strong> la première annuité du capitalà emprunter au Crédit <strong>communal</strong>. L'emprunt n'ayant pas encore été contracté,ce poste est entièrement disponible.Par le Collège :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,EMILE HELLEBAUT.Le Collège,E. BOCKSTAEL.— Adopté sans observations.13 E Objet. — Cimetière. — Concession <strong>de</strong> terrains et <strong>de</strong> caveaux.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Messieurs,Le Collège au Conseil.Les personnes dont les noms figurent au tableau ci-<strong>de</strong>ssous sollicitent respectivement<strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> terrain avec ou sans caveaux dans le cimetière<strong>communal</strong>, savoir :Concessions <strong>de</strong> terrain.M. D C. FR S . Cs.1. L. Cans, pour Ch.-H. Scheltens, <strong>Bruxelles</strong>,rue Royale, 24 . . . . 2.00 » 1,0082. V e F. Le Roy, <strong>Bruxelles</strong>, rue Royale, 76 3.60 « 1,814 403. Ferd.-J. Sluys, Ixelles, rue Mercelis, 19 3.60 « 1,814 404. Paul Nys, Laeken, rue <strong>de</strong>s Palais, 359. 3.60 « 1,814 405. E. Salu, pour la famille Hennaut, <strong>Bruxelles</strong>,rue Duquesnoy, 31. 5.50 » 2,772


— 149 —Concessions <strong>de</strong> terrain avec caveaux {galerie funéraire).6. L. Coenaes, <strong>Bruxelles</strong>, rue du Congrès, 9 1 caveau 500 «7. J. De Gols, Molenbeek-Saint-Jean, rue du«ni Comte <strong>de</strong> Flandre, 33!m.8. V e 1VanGeessel, <strong>Bruxelles</strong>, rue <strong>de</strong> la Régence, 26.id.id.500500Ma9. J. Hauwaert-Van Volxem, Saint-Gilles, boulevardJamar, 191 id. 500 «10. E. Salu, pour H. Smedts, <strong>Bruxelles</strong>, rue <strong>de</strong> laSablonnière, 6.11. V e J. Reniers, <strong>Bruxelles</strong>, quai aux Briques, 4.11id.id.500500 uA».12. P.-A. Lemaitre, Laeken, rue du Champ-<strong>de</strong>l'Eglise,101 id. 500 u13. P.-M. Capouillet, <strong>Bruxelles</strong>, boulevard duRégent, 43 . . . .1 id. 500 i.784 14. S. Moreau, <strong>Bruxelles</strong>, rue du Persil, 14B 1 id. 500 uicaph 15. V e A. De Bavay, Saint-Josse-ten-Noo<strong>de</strong>, chausséeitéco; •<strong>de</strong> Haecht, 71 .1 id. 500 II16. A. Daubreby, <strong>Bruxelles</strong>, boulevard du Hai-naut, 101 id. 500 «n,17. J.-H. Demoor, pour C. Coppieters, SainttïfJosse-ten-Noo<strong>de</strong>, rue Zérézo, 35.1 id. 500 ilLEL,18. P. Boudart, Schaerbeek, rue Verte, 114. 1 id. 500 #19. Ph. Philipront, <strong>Bruxelles</strong>, rue <strong>de</strong>s Dominicains,13 . . . .2 id. 1,00020. E. Salu, pour la famille l'Olivier, Ixelles, rue<strong>de</strong> l'Esplana<strong>de</strong>, 72 id. 1,000 IIM.21. F. Leclercq, Laeken, rue <strong>de</strong> Molenbeek, 121 2 id. 1,000 «22. Vanhoeter, Schaerbeek, rue du Progrès, 42 2 id. 1,00023. E. Van Doornick, <strong>Bruxelles</strong>, quai aux Barques,3 .4 id. 2,000 II24. Arthur Renest, Anvers, rue Lozane, 269 5 id. 2,500 II25. J. De Greef, Schaerbeek, rue <strong>de</strong> Brabant, 162. 5 id. 2,500 a26. F. Van Camp-Baliseaux, <strong>Bruxelles</strong>, rue Belliard,1055 id. 2,500 „(127. Van<strong>de</strong>r Straeten-Levieux, <strong>Bruxelles</strong>, rue <strong>de</strong> laLoi, 529 id. 4,500 »28. E. Salu, pour la famille Poelaert, <strong>Bruxelles</strong>,boulevard <strong>de</strong> Waterloo, 13.10 id. 5,000 LChacune <strong>de</strong> ces personnes s'est engagée : 1° à payer à la Communeles sommes reprises au tarif du 27 janvier 1880 pour prix <strong>de</strong> la concession ;2° à faire aux pauvres (Bureau <strong>de</strong> bienfaisance et Hospices) une donation<strong>de</strong> 40 p. c. par mètre carré, donation qui a été acceptée par les administrationsfavorisées.(1) De cette somme il y a lieu <strong>de</strong> déduire 600 francs pour une concession d'uncaveau avec pierre tumulaire accordée le 2 mars 1880 et que la Commune reprend.


Nous avons l'honneur, Messieurs, <strong>de</strong> vous proposer d'accor<strong>de</strong>r ces concessions, d'émettre un avis favorable sur les donations et <strong>de</strong> nous charger <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à la Députation permanente d'approuver celles-ci.Laeken, le 27 septembre 1880.Par le Collège :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,EMILEHELLEBAUT.— Approuvé sans observations.Le Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre et EckevinnE. BOCKSTAEL.14 e Objet. — Cimetière. — Galerie autour <strong>de</strong> la crypte en bétonmonolithe.M. LE PRÉSIDENT. M. le Bourgmestre tient à assister à la discussion<strong>de</strong> cet objet; il a manifesté le désir <strong>de</strong> le voir remettre à laprochaine séance.— Ajourné.La séance publique est levée à neuf heures vingt minutes.Le Conseil se constitue en comité secret.11 se sépare à dix heures.COMITÉSECRET.MM. Verhoeven, Gochet et Tollenaere sont, avec leur consentement,désignés pour faire partie respectivement <strong>de</strong>s Sections <strong>de</strong>l'Instruction publique, <strong>de</strong>s Travaux et <strong>de</strong>s Finances.Le Conseil nomme au scrutin secret :A. Régents à l'école moyenne <strong>de</strong> garçons :1° M. Edouard Van<strong>de</strong>n Berghe, instituteur diplômé du 1 er <strong>de</strong>gré,professeur agrégé <strong>de</strong> l'enseignement moyen du <strong>de</strong>gré inférieur;2° M. Edmond Duterme, aspirant professeur agrégé <strong>de</strong> l'enseignementmoyen du <strong>de</strong>gré inférieur.B. Secon<strong>de</strong> maîtresse <strong>de</strong> couture à l'école primaire supérieure <strong>de</strong><strong>de</strong>moiselles, M U eJoséphine Cor<strong>de</strong>ns.Il accepte la démission du sieur A. Rangé <strong>de</strong> ses fonctions d'agent<strong>de</strong> police.Après avoir déclaré l'urgence, le Conseil accor<strong>de</strong> à M. A. Faglin,premier commis à l'état civil, une gratification <strong>de</strong> 400 francs pourtravail extraordinaire.


N" 10. ANNÉE 188G. LUNDI 4 OCTOBRE.n 3ÉSJCD3É:I*ÏC:E: X=*. O ~V A JE: .COMMUNE DE LAEKEN.*:©«BULLETINCOMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M m e V e JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement :4= francs par an.CONSEIL C O M M U N A L .Séance du 4 octobre 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIKE :Conseil <strong>communal</strong>. — Procès-yerbal <strong>de</strong> la séance du 27 septembre. -- Approbation,152.Cinquantenaire <strong>de</strong> l'Indépendance nationale. — Cantate exécutée le 22 juillet 1880au monument à Léopold I er . — Bemise <strong>de</strong> médailles commémoratives àMM. Charrin, Heymans et Duysburg. — Lettre <strong>de</strong> M. Charrin, 152.Kapport annuel sur la situation et l'administration <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong> la Communependant l'exercice 1879-1880. — Distribution aux électeurs, 153.Budget <strong>communal</strong> pour 1881 avec ses appendices. — Dépôt et renvoi à la Section<strong>de</strong>s finances, 153.Conseil <strong>communal</strong>. — Tirage au sort pour régler l'ordre <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong>s membres élusen vertu <strong>de</strong> la loi du 4 juin 1878, 153.Jardin d'enfants gratuit rue <strong>de</strong>s Palais (quartier <strong>de</strong> la Maison <strong>communal</strong>e). —Création. — Choix <strong>de</strong>s locaux, 154.Cimetière :A. Galerie funéraire. — Kemplacement <strong>de</strong> l'asphalte par du béton. — Bapport <strong>de</strong>la Section <strong>de</strong>s travaux. — Adoption <strong>de</strong>s conclusions favorables, 155;B. Galerie autour <strong>de</strong> la crypte en béton monolithe. — Ajourné, 156.Noms <strong>de</strong> la Commune et <strong>de</strong> ses sections ou hameaux. — Bapport du Collège. —Adoption <strong>de</strong>s conclusions, 157.Ecoles primaires. - Bevision du règlement d'ordre intérieur, 158.Fonds commun. - Part supplémentaire <strong>de</strong> la Commune en 1880 et part en 1881. —Répartition entre le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance et la Commission <strong>de</strong>s hospices, 164.Tramways bruxellois. — Exploitation partielle <strong>de</strong>s lignes. — Interpellation <strong>de</strong>M. Van<strong>de</strong>rgeten. — Béponse <strong>de</strong> M. le .Bourgmestre, 166.Comité secret, 167.SERVES DE LA Vfllt *E BRMUfl


La séance est ouverte à huit heures trois quarts du soir.Sont présents : MM. Bockstael. bourgmestre ; De SchryverFransman, echevins; Steyls, Yan Santen, De Bauche, Claessens'Van<strong>de</strong>rgeten, Cauchie, Tollenaere, Verhoeven, Gochet, conseillers-Emile Hellebaut, secrétaire <strong>communal</strong>.Sont absents : MM. Torsin, Luycx, Lepage, conseillers.M. LE SECRÉTAIRE donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séance du27 septembre.— La rédaction en est approuvée.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, nous avons reçu <strong>de</strong> M. le capitaineCharrin la lettre suivante :Laeken, le 28 septembre 1880.A Messieurs les Bourgmestre et Echevins <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Laeken.Messieurs,.Retenu chez moi par une indisposition assez sérieuse pour que j'aie dùprier Monsieur le capitaine Blanchart <strong>de</strong> bien vouloir me remplacer à la cérémonied'hier soir, je viens <strong>de</strong> recevoir par son intermédiaire la médaillecommémorative que le Conseil <strong>communal</strong> <strong>de</strong> Laeken m'a décernée à propos <strong>de</strong>la cantate du 22 juillet <strong>de</strong>rnier.Je m'empresse <strong>de</strong> le remercier pour cette marque <strong>de</strong> satisfaction, et vousremercie également pour les termes bienveillants <strong>de</strong> votre lettre d'avis du25 courant à ce sujet.Veuillez agréer, Messieurs, l'assurance <strong>de</strong> ma parfaite considération.— Pris pour notification.CapitaineCHARRIN.— Le Conseil abor<strong>de</strong> son ordre du jour.1 er Objet. — Rapport sur la situation et l'administration <strong>de</strong>saffaires <strong>de</strong> la Commune pendant l'exercice 1879-1880.M. LE BOURGMESTRE. Nous avons l'honneur <strong>de</strong> déposer le rapportdont il s'agit. Comme il est relativement fort long, je me bornerai àdonner lecture du préambule. Des exemplaires en seront d'ailleursremis à MM. les conseillers aussitôt qu'il sera imprimé.— M. le Bourgmestre donne lecture <strong>de</strong> l'introduction auditcompte rendu, dont le texte est annexé au présent Bulletin (i).(1) Voir page 169-


— 15 a —If', LE BOURGMESTRE. Conformément aux précé<strong>de</strong>nts, le Conseilordonnera sans doute la distribution du rapport annuel aux électeurs<strong>de</strong> la Commune.— Adhésion unanime.¥ Objet. — Budget <strong>communal</strong> pour 1881 avec ses appendices.M. LE BOURGMESTRE. NOUS avons également l'honneur <strong>de</strong> déposerle projet <strong>de</strong> budget <strong>communal</strong> pour 1881 avec ses appendices.Je propose, Messieurs, d'en ordonner le renvoi à la Section <strong>de</strong>sfinances.— Adopté.5 E Objet. — Conseil <strong>communal</strong>. — Tirage au sort pour réglerl'ordre <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong>s membres élus envertu <strong>de</strong> la loi du A juin 1878.M. le Prési<strong>de</strong>nt informe le Conseil qu'en conformité <strong>de</strong>s articles258, 239 et 240 <strong>de</strong>s lois électorales coordonnées, il doit être procédé,dans la séance <strong>de</strong> ce jour, au tirage au sort pour réglerl'ordre du renouvellement partiel <strong>de</strong>s conseillers communaux, dontla première moitié sortira le 1 ER janvier 1882.Il est donné lecture <strong>de</strong>sdites dispositions, qui sont ainsi conçues :258. — (Art. 190 C. E.). Les conseillers communaux sont éluspour le terme <strong>de</strong> six ans, à compter du 1 ER janvier qui suit leur élection;ils sont toujours rééligibles.Les conseils sont renouvelés par moitié tous les trois ans.259. — (Article nouveau L. 1878, art. C). Ce renouvellements'opère par séries <strong>de</strong> conseillers communaux au moyen d'un tirageau sort.Les échevins appartiendront par moitié à chaque série; lebourgmestre à la <strong>de</strong>rnière.Si le nombre <strong>de</strong>s échevins est impair, la majorité appartiendra àla première série.240. — (Article nouveauL. 178, art. C). Le premier terme expirele 1 ER janvier 1879, le second, le I er janvier 1882.En exécution <strong>de</strong> ces dispositions, il est procédé à l'opération dutirage au sort pour désigner les conseillers qui formeront le l rsérie sortante.Des <strong>bulletin</strong>s portant les noms <strong>de</strong>s conseillers sont préparéspour cette opération.e


M. le Prési<strong>de</strong>nt prévient rassemblée que les conseillers durit lesnoms sortiront les premiers <strong>de</strong> l'urne, formeront la première sortie<strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s conseillers dont le renouvellement est fixé au1 er janvier 4882, et que les noms <strong>de</strong>s conseillers sortant les <strong>de</strong>rniers<strong>de</strong> l'urne formeront, avec le Bourgmestre, la <strong>de</strong>uxième série, quisortira le 1 er janvier 1885.Les <strong>bulletin</strong>s portant les noms <strong>de</strong>s conseillers, non compris ceux<strong>de</strong>s Bourgmestre et Echevins, sont ensuite lus, fermés et mis dansl'urne. Le Prési<strong>de</strong>nt procè<strong>de</strong> au tirage <strong>de</strong> ces <strong>bulletin</strong>s, et le sortdésigne pour la l r e sortie : MM. Luycx et Verhoeven ;Et pour la 2 e sortie, dont le Bourgmestre fait partie <strong>de</strong> droit :MM. Van<strong>de</strong>rgeten et Gochet.En foi <strong>de</strong> quoi procès-verbal est dressé.4 e Objet. — Jardins d'enfants gratuit rue <strong>de</strong>s Palais (quartier <strong>de</strong>la Maison <strong>communal</strong>e). — Création. — Choix <strong>de</strong>s locaux.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER, Donnant suite au vœu exprimé parle Conseil <strong>communal</strong> dans la précé<strong>de</strong>nte séance, le Collège s'estoccupé <strong>de</strong> la création d'un jardin d'enfants gratuit au centre <strong>de</strong> laCommune et <strong>de</strong> la recherche <strong>de</strong> locaux convenables.Il est d'avis que le local qui servait autrefois <strong>de</strong> logement audirecteur <strong>de</strong> l'ancien hôpital conviendrait très bien pour installerprovisoirement l'école dont il s'agit.La Section <strong>de</strong> l'instruction, à qui la question a été soumise, pensecomme le Collège.M. VANDERGETEN. C'est bien le bâtiment donnant rue <strong>de</strong>s Palais?Y a-t-il une cour?M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Oui.M. VAN SANTEN. La Commune doit-elle payer aux Hospices lalocation <strong>de</strong> cet immeuble?M. LE BOURGMESTRE. Non, c'est une propriété <strong>de</strong> la Commune. Lejardin d'enfants à y établir serait plus tard annexé à l'école primairen° I (centre).Je profiterai <strong>de</strong> l'occasion pour dire au Conseil que, dans quelquetemps, nous ferons <strong>de</strong>s propositions pour la construction d'unenouvelle et vaste école primaire.Nous établissons à chaque instant <strong>de</strong>s écoles, mais au bout <strong>de</strong> fortpeu <strong>de</strong> temps elles <strong>de</strong>viennent trop petites. L'école <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> laSenne, ainsi que l'école n° I regorgent d'élèves. Il est indispen-


vision ne s'étant pas réalisée, il serait juste que la Commune tintcompte, d'une façon ou <strong>de</strong> l'autre, <strong>de</strong> celte espèce d'engagementmoral.Je crois que nous pourrions contenter MM. Blaton-Aubert et C leen leur payant une somme égale au montant d'une concession et ceau fur et à mesure <strong>de</strong>s concessions dans la crypte, jusqu'à parfaitpaiement.M. VANDERGETEN. Je ne puis, sans examen préalable, me rallier àcette proposition.M. VERHOEVEN. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que l'affaire soit soumise à la Sectioncompétente.M. LE BOURGMESTRE. Elle l'est en ce moment, et c'est précisémentpour ce motif que je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> nouveau l'ajournement <strong>de</strong>l'affaire sur laquelle M. Tollenaere est appelé à présenter un rapport.— Adhésion unanime.5 e Objet. — Nom <strong>de</strong> la Commune et <strong>de</strong> ses sections ou hameaux.M. LE SECRÉTAIRE donne lecture du rapport suivant :Messieurs,Le Collège au Conseil <strong>communal</strong>.Laeken, le 4 octobre 1880.La Section du contentieux, à laquelle vous l'avez renvoyée pour examenet rapport, n'a pu jusqu'ici se prononcer sur la circulaire <strong>de</strong> M. le Gouverneur<strong>de</strong> la province en date du 31 mai 1880, par laquelle il est <strong>de</strong>mandé auxadministrations <strong>communal</strong>es qu'elles fassent parvenir leur avis au Conseilprovincial sur l'orthographe exacte du nom <strong>de</strong> leur localité et <strong>de</strong>s hameauxou sections.Et par dépêche du 24 septembre <strong>de</strong>rnier, ce haut fonctionnaire réclame unesolution sans plus <strong>de</strong> retard.Dans ces conditions, nous croyons <strong>de</strong>voir vous proposer <strong>de</strong> prendre la délibérationsuivante :L'orthographe du nom <strong>de</strong> la Commune n'a jamais été douteuse,Quant à sa division territoriale, elle a disparu <strong>de</strong> fait; <strong>de</strong>s voies nombreuses<strong>de</strong> communication , dont le réseau sera complété au fur et à mesure<strong>de</strong>s besoins, relient toutes les parties <strong>de</strong> la Commune entre elles, la parcourentdans tous les sens, <strong>de</strong> manière que les anciens hameaux, autrefois isolés lesuns <strong>de</strong>s autres par <strong>de</strong> vastes cultures, ont cessé d'avoir <strong>de</strong>s limites appréciables.11 est vrai que le canal <strong>de</strong> Willebroeck scin<strong>de</strong> la Commune en <strong>de</strong>ux parties,mais cett? division est purement topographique ; elle perdra <strong>de</strong> sa valeur à


mesure que les moyens <strong>de</strong> communication, les ponts, se multiplieront Osait également qu'il y a à Laeken une paroisse pour chacune <strong>de</strong> ces divisionsainsi qu'un bureau <strong>de</strong> police.Mais si, pour les besoins et la commodité du service administratif unedivision territoriale peut être poussée plus ou moins loin, ce n'est pas uneraison pour que <strong>de</strong>s dénominations spéciales à orthographe propre leur soientappliquées. Ce serait d'ailleurs créer un précé<strong>de</strong>nt inutile et ouvrir la porteà <strong>de</strong>s complications que l'autorité supérieure paraît désireuse d'éviter.Nous estimons donc qu'il n'y a pas lieu <strong>de</strong> faire mention au tableau officiel<strong>de</strong> cette division arbitraire et toute facultative <strong>de</strong> notre Commune, pas plusqu'il ne saurait y figurer la division d'une gran<strong>de</strong> ville en sections <strong>de</strong> policeou en paroisses.Tel est, Messieurs, l'avis <strong>de</strong> votre Collège.Par le Collège :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,Le Collège,E. BOCKSTAEL.EMILEHELLEBAUT.M. LE BOURGMESTRE. Il y avait dans la Commune différentes sections; elles sont supprimées <strong>de</strong> fait <strong>de</strong>puis longtemps.M. VANDERGETEN. Mais les hameaux continuent d'exister; il y ale Heysel, par exemple.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. C'est un endroit qui s'appelle ainsi,mais ce n'est pas à proprement parler un hameau. Si vous répon<strong>de</strong>zqu'il existe un hameau qui s'appelle le Heysel, on le consacrerapar arrêté royal, et cela entraînera <strong>de</strong>s inconvénients.M. VANDERGETEN. Je retire mon observation si elle doit avoircette conséquence.M. LE BOURGMESTRE. Je mets aux voix les conclusions du rapportdu Collège.— Adopté à l'unanimité.6 e Objet. — Ecoles primaires. — Revision du règlement d'ordreintérieur.M. CAUCHIE. Le nouveau règlement <strong>de</strong>s écoles primaires, failconformément à la loi du 1 erjuillet 1870, a été rédigé avec beaucoup<strong>de</strong> soins. La lecture en serait longue et prendrait du temps;il me paraît préférable <strong>de</strong> soumettre à l'examen <strong>de</strong>s conseillers.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. Je dois faire remarquer qu'il a été volé


— 159 —à l'unanimité <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong> l'instruction, et admispar les conseillers qui ont bien voulu se joindre à nous pourl'examiner.Le prési<strong>de</strong>nt du 5 e Comité scolaire, M. Doms, s'est égalementprononcé dans le même sens. De sorte que nous avons pris l'avis<strong>de</strong> toutes les personnes compétentes.M. CAUCHIE. Il est bien entendu que ce règlement sera impriméet remis à chaque conseiller.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER. De plus, il figurera au Bulletin<strong>communal</strong>.M. LE BOURGMESTRE. Je popose au Conseil d'adopter le règlementtel qu'il a été admis par la Section <strong>de</strong> l'instruction. Un exemplaireen sera remis prochainement à chaque conseiller; <strong>de</strong>s modificationspeuvent toujours y être apportées, s'il y a lieu— Adopté à l'unanimité.Le règlement dont il s'agit est conçu comme suit :ECOLES PRIMAIRES COMMUNALES.RÈGLEMENT D'ORDRE INTÉRIEUR.Le Conseil <strong>communal</strong>,Vu l'art. 16 <strong>de</strong> la loi sur l'instruction primaire, en datedu l er juilletl879,et l'arrêté royal du 16 août 1879, relatif au règlement général provisoire <strong>de</strong>sécoles primaires <strong>communal</strong>es :Vu l'arrêté <strong>de</strong> M. le Ministre <strong>de</strong> l'Instruction publique du 20 juillet 1880,Arrête le règlement suivant :§ 1 ER . — J)e l'enseignement.Art. 1 er . L'enseignement est essentiellement gratuit pour les enfants réunissantles conditions déterminées par l'art. 3 <strong>de</strong> la loi du I e ' juillet 1879 etparles art. 1 et 2 <strong>de</strong> l'arrêté royal du 12 août suivant.La rétribution mensuelle à payer par les élèves solvables est fixée uniformémentà un franc cinquante centimes, quelle que soit la division à laquelle ilsappartiennent.Les instituteurs sont chargés du recouvrement du minerval; à la fin <strong>de</strong>chaque mois, ils en opèrent le versement dans la caisse <strong>communal</strong>e.Il est strictement défendu aux instituteurs et employés quelconques <strong>de</strong>sécoles <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s élèves une rétribution ou un ca<strong>de</strong>au, à quelque titreque ce soit.


Art. 2. L'enseignement se donne conformément au programme arrêté paieGouvernement.Art. 3. L'instituteur ne néglige aucune occasion d'inspirer aux élèvesl'amour et le respect <strong>de</strong> nos institutions nationales et <strong>de</strong>s libertés publiquesIl s'abstient dans son enseignement <strong>de</strong> toute attaque contre les croyancesreligieuses <strong>de</strong>s familles dont les enfants lui sont confiés.Art. 4. Il n'est fait usage que <strong>de</strong>s livres approuvés conformément à la loiet adoptés par l'Administration <strong>communal</strong>e.Art. 5. L'instituteur et les sous-instituteurs tiennent un journal <strong>de</strong> classeindiquant jour par jour les matières qui font l'objet <strong>de</strong> l'enseignement et les<strong>de</strong>voirs d'application.§ 2, — Du personnel enseignant.Art. 6. L'instituteur est chargé <strong>de</strong> la surveillance <strong>de</strong> l'enseignement et <strong>de</strong>la discipline générale <strong>de</strong> l'école. Les sous-instituteurs sont placés sous sonautorité immédiate. Toutefois il leur adresse ses observations en particulieret ne le fait jamais <strong>de</strong>vant les élèves.Un avis, approuvé par l'Echevin <strong>de</strong> l'instructiou publique, est affiché dansun endroit apparent, à l'entrée <strong>de</strong> l'école; il infórmeles parents <strong>de</strong>s heurespendant lesquelles ils peuvent s'adresser à l'instituteur.Art. 7. Il e3t tenu dans chaque école, par les soins <strong>de</strong> l'instituteur, unregistre d'ordre sur lequel sont transcrites toutes les communications <strong>de</strong>l'Administration relatives au personnel enseignant. L'instituteur communiqueaux sous-instituteurs les ordres qui les concernent ; ils les transcriventdans leur journal <strong>de</strong> classe.Art. 8. L'instituteur réunit les membres <strong>de</strong> son personnel au moins unefois par mois et examine, <strong>de</strong> concert avec eux, les diverses questions quipeuvent intéresser l'enseignement. La réunion donne également son avis surles questions qui lui sont soumises par l'Echevin <strong>de</strong> l'instruction publique.Un procès-verbal <strong>de</strong>s délibérations est tenu dans un registre ad hoc. A ceteffet, l'instituteur désigne un <strong>de</strong>s membres du personnel pour remplir l'office<strong>de</strong> secrétaire.Il y a obligation pour tous les membres du personnel enseignant d'assisteraux réunions provoquées par l'instituteur.Art. 9. L'instituteur et les sous-instituteurs doivent se trouver à l'écolequinze minutes avant le commencement <strong>de</strong>s leçons.Ils surveillent les élèves à leur entrée et à leur sortie.Les portes <strong>de</strong> l'école s'ouvrent un quart d'heure avant le commencement<strong>de</strong>s cours.Un sous-instituteur, à tour <strong>de</strong> rôle, surveille les élèves pendant les récréations,<strong>de</strong> même que ceux qui ne retournent pas chez eux à midi.Ala sortie, les sous-instituteurs accompagnent les élèves jusqu'à l'endroitindiqué par l'instituteur.Art. 10. Aucun instituteur ou sous-instituteur ne peut s'absenter sansl'autorisation du Collège échevinal.


- 161 —L'instituteur est néanmois autorisé à accor<strong>de</strong>r, pour motif urgent, uncongé d'un jour, à charge par lui d'en donner immédiatement avis àl'Echevin <strong>de</strong> l'instruction publique. Celui-ci pourra, dans le même cas, accor<strong>de</strong>rà l'instituteur et aux sous-instituteurs un congé <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux jours.Les instituteurs doivent à l'école tout le temps indiqué aux art. 8,9 et 22.Les instituteurs et les sous-instituteurs démissionnaires sont tenus <strong>de</strong> continuerleurs fonctions jusqu'à ce qu'ils soient remplacés soit par un nouveautitulaire, soit par un intérimaire.Art. 11. Les gens <strong>de</strong> service sont placés immédiatement sous les ordres <strong>de</strong>l'instituteur.Art. 12. Si un membre du corps enseignant contrevient au règlement, oubien s'il compromet, <strong>de</strong> quelque manière que ce soit, la dignité <strong>de</strong> ses fonctions,l'instituteur en avertit l'Autorité <strong>communal</strong>e.Art. 13. Pendant les heures <strong>de</strong> classe, il est interdit aux instituteurs etaux sous-instituteurs <strong>de</strong> s'occuper d'objets étrangers aux leçons.Art. 14. Les sous-instituteurs qui veulent adresser à l'Administration une<strong>de</strong>man<strong>de</strong> relative au service, sont tenus <strong>de</strong> la faire parvenir par l'intermédiaire<strong>de</strong> l'instituteur. Celui-ci en tiendra note et la transmettra, avec sesobservations, au plus tard dans les vingt-quatre heures, à l'Echevin <strong>de</strong>l'instruction publique.Art. 15. Dans la première quinzaine du mois d'août, l'instituteur adresseau Collège un rapport sur la situation <strong>de</strong> son école pendant l'année écoulée,§3. — Des élèves.Art. 16. Le classement <strong>de</strong>s élèves dans les diverses divisions appartient àl'instituteur.Art. 17. Il n'est pas permis à l'instituteur ni aux sous-instituteurs <strong>de</strong>soigner, <strong>de</strong> préférence et aux dépens <strong>de</strong>s autres, l'instruction <strong>de</strong> quelquesélèves intelligents, soit pour les faire briller dans les concours, soit pourtoute autre raison. L'instruction doit être distribuée également parmi tousles élèves.fréquen­Art. 18. L'instituteur inscrit dans un registre tous les enfantstant l'école.Ce registre contient :1° Une série <strong>de</strong> numéros d'ordre ;2° Les nom et prénoms <strong>de</strong>s enfants ;3° La date et le lieu <strong>de</strong> leur naissance ;4° Les déclarations relatives à l'enseignement religieux que pourraientfaire les pères <strong>de</strong> famille ou les personnes qui en exercent l'autorité;5° Le nom du praticien qui a délivré le certificat <strong>de</strong> vaccine ;6° Le nom et la profession <strong>de</strong>s parents ou tuteurs ;7° Le domicile <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers.


Le 1 eret le 16 <strong>de</strong> chaque mois l'instituteur fait connaître à l'Echevin dpl'instruction publique et au Prési<strong>de</strong>nt du Comité scolaire le mouvement dson école pendant la quinzaine écoulée.Art. 19. Les enfants reçoivent gratuitement les livres et autres fournitures<strong>de</strong> classe.Les objets nécessaires à l'enseignement <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong> main seront fournispar la Commune. Les ouvrages confectionnés resteront la propriété


3° Les absences journalières ;4° Les retards journaliers ;— 163 —5° Le total mensuel <strong>de</strong>s absences avec autorisation ;6° Le total mensuel <strong>de</strong>s absences sans autorisation ;7" Le total mensuel <strong>de</strong>s bons points obtenus.Ce registre sera toujours accessible à l'Autorité <strong>communal</strong>e, aux membres<strong>de</strong>s Comités scolaires, aux parents et aux tuteurs <strong>de</strong>s élèves.Art. 26. Trois fois par an, l'instituteur et les sous-institut< urs fonteoniposerleurs élèves sur les matières enseignées; les questions sont posées parl'instituteur et à chacune <strong>de</strong>s brandies est affecté un nombre <strong>de</strong> points représentantun travail parfait.Les compositions sont corrigées par le professeur <strong>de</strong> chaque classe ; il fixela somme <strong>de</strong>s points mérités par l'élève.Le résultat <strong>de</strong>s compositions est proclamé dans chaque classe à la fin dumois <strong>de</strong> décembre, avant les vacances <strong>de</strong> Pâques et avant celles du mois d'août.Art. 27. Les élèves âgés <strong>de</strong> 14 ans qui ont parcouru tous les <strong>de</strong>grés <strong>de</strong>l'enseignement primaire et ont obtenu les 3/4 <strong>de</strong>s points dans chaque compositiontrimestrielle <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière année, reçoivent, à leur sortie <strong>de</strong> l'école,un diplôme d'honneur signé du Bourgmestre et <strong>de</strong> l'Echevin <strong>de</strong> l'instructionpublique.Ces diplômes sont décernés à la distribution générale <strong>de</strong>s prix à la fin <strong>de</strong>l'année scolaire.Art. 28. Il est interdit d'infliger aucun châtiment corporel ou autre <strong>de</strong>nature à décourager les enfants ou à exciter la risée ou le mépris <strong>de</strong> leurs condisciples.Par mesure d'ordre, un élève qui trouble la classe d'une manièrepersistante peut en être expulsé temporairement ce conduit auprès <strong>de</strong> l'instituteur.Les punitions qui peuvent être infligées sont les suivantes :1° La répriman<strong>de</strong> adressée par l'instituteur ;2° L'expulsion temporaire ;3° L'expulsion définitive.Cette <strong>de</strong>rnière punition ne peut être prononcée que par le Collège échevinal,sur la proposition <strong>de</strong> l'instituteur.Un élève ne peut changer d'école qu'avec l'autorisation <strong>de</strong> l'Echevin.Art. 29. Tous les samedis, les membres du personnel enseignant remettentaux élèves leur livret <strong>de</strong> conduite et d'application, énonçant le nombre <strong>de</strong>leurs absences, ainsi que celui <strong>de</strong>s bonnes notes qu'ils ont obtenues pendantla semaine. Ces livrets, dûment signés parles parents, seront rendus à l'instituteurle lundi matin.Art. 30. Les jours <strong>de</strong> congé sont :Les dimanches ;Le 1 ernovembre (la Toussaint);§ 5. — Des congés et <strong>de</strong>s tacanees.


Le 15 novembre (fêle du Roi) ;Le 25 et le 26 décembre (Noël)Le lundi et le mardi du carnaval, après-midi ;Le jour <strong>de</strong> l'Ascension ;Le lundi <strong>de</strong> la Pentecôte ;Le len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la kermesse ;Le 21 juillet (anniversaire <strong>de</strong> l'inauguration <strong>de</strong> Léopold I e ');Le jour <strong>de</strong> l'Assomption ;Les jours <strong>de</strong>s conférences trimestrielles.Art. 31. L'époque et la durée <strong>de</strong>s vacances sont fixées comme suit :1° Huit jours à Pâques;2 Ù Du 3 U dimanche du mois d'août au 30 septembre inclusivement.Art. 32. En été, lorsque la température d'une classe dépassera 29 <strong>de</strong>gréscentigra<strong>de</strong>s, l'instituteur sera autorisé à suspendre les leçons qui pourraientfatiguer l'attention <strong>de</strong> l'élève et à les remplacer par <strong>de</strong>s exercices ou par <strong>de</strong>spromena<strong>de</strong>s hygiéniques.§ 6. — Du local et du mobilier.Art. 33. L'instituteur veille à la conservation du bâtiment et du matériel.L'école doit être dans un état constant <strong>de</strong> propreté et <strong>de</strong> salubrité. Elle estarrosée et balayée tous les jours. L'air y est fréquemment renouvelé, mêmeen hiver ; les fenêtres et les portes sont ouvertes dans l'intervalle <strong>de</strong>s classeset toutes les fois que les élèves quittent la salle.Pendant le mauvais temps, les récréations ont lieu dans un préau couvert.Art. 34. Il est interdit <strong>de</strong> faire servir la maison d'école à un autre usageque celui auquel elle est <strong>de</strong>stinée, sans l'autorisation spéciale du Collège.Art. 35. Les objets indispensables à chaque école sont :Des cartes <strong>de</strong> géographie, une collection complète <strong>de</strong> poids et mesures,une bibliothèque-armoire pour y recueillir les livres à l'usage <strong>de</strong>s instituteurset <strong>de</strong>s élèves, <strong>de</strong>s collections <strong>de</strong>stinées à l'enseignement <strong>de</strong>s sciences;Des arithmomètres dans les classes inférieures.Un inventaire du musée scolaire est dressé par les soins <strong>de</strong> l'instituteur.Le règlement se fait chaque année avant la rentrée; l'état <strong>de</strong> la situation esttransmis à l'Echevin <strong>de</strong> l'instruction publique.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je prierai le Conseil <strong>de</strong> s'occuper d'urgence<strong>de</strong> la répartition entre le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance et l'Administration<strong>de</strong>s hospices <strong>de</strong> la part supplémentaire attribuée à laCommune dans la formation du fonds commun en 1880, ainsi que<strong>de</strong> celle pour 1881.Ces <strong>de</strong>ux affaires ne figurent pas à l'ordre du jour*— L'urgence est déclarée à l'unanimité.


— 165 —M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Laeken, le 30 septembre 18S0.Le Collège au Co::seil <strong>communal</strong>.Messieurs,La part d'intervention <strong>de</strong> notre Commune pour 1880 dans le fonds communa été fixée par la Députation permanente à la somme <strong>de</strong> fr. 9,024-08.En séance du 11 novembre 1879, vous avez réparti cette somme par moitiéentre nos établissements charitables (le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance et l'Administration<strong>de</strong>s hospices), qui ont accepté cette répartition.Par circulaire <strong>de</strong> M. le Gouverneur <strong>de</strong> la province, en date du 14 août<strong>de</strong>rnier, n° 167, la Commune est informée qu'une dépense supplémentaire<strong>de</strong> fr. 694-16 lui est imposée.La Députation permanente se fon<strong>de</strong> sur l'augmentation du taux <strong>de</strong> lajournée d'entretien dans certains établissements <strong>de</strong> bienfaisance pour nousimposer le versement supplémentaire <strong>de</strong> la somme susindiquée.Nous avons l'honneur <strong>de</strong> vous proposer, Messieurs, <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r que lasomme <strong>de</strong> fr. 694-16 sera inscrite par moitié aux budgets du Bureau <strong>de</strong>bienfaisance et <strong>de</strong>s Hospices civils, soit pour le Bureau <strong>de</strong> bienfaisancefr. 347-08 et pour les Hospices fr. 347-08.Si vous approuvez notre proposition, Messieurs, nous notifierons votredécision aux établissements susdits, en les invitant à eu délibérer et à nousfaire parvenir une copie <strong>de</strong> leur résolution.Par le Collège :Le Collège,Le Secrétaire <strong>communal</strong>, E. BOCKSTAEL.EMILE HELLEBAUT.Messieurs,Le Collège au Conseil <strong>communal</strong>.Laeken, le 30 septembre 1880.La part d'intervention <strong>de</strong> la Commune dans le fonds commun <strong>de</strong> l'exercice1881 a été fixée à la somme <strong>de</strong> fr. 10,569-60, à supporter par les administrationscharitables.Le Collège vous propose <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r, Messieurs, que cette somme serasupportée par moitié, comme cela s'est fait pour l'exercice 1880, par leBureau <strong>de</strong> bienfaisance et les Hospices civils.Ces administrations auraient alors à liqui<strong>de</strong>r chacune la somme <strong>de</strong>fr. 5,284-80.Si vous admettez notre proposition, Messieurs, nous ferons part <strong>de</strong> votredécision aux administrations intéressées, avec prière <strong>de</strong> nous faire parvenirune copie <strong>de</strong> leur délibération.Par le Collège :Le Collège,Le Secrétaire comnanal, E. BOCKSTAEL.EMILEHELLEBAUT;— Adopte sans observations*


- 166 —M. VANDERGETEN. Depuis bientôt quatre mois les omnibus s'arrêtentau pont <strong>de</strong> Laeken, au lieu <strong>de</strong> continuer jusqu'à la coupure duchemin <strong>de</strong> fer, avenue <strong>de</strong> la Reine. Je trouve, avec beaucoup <strong>de</strong>mes concitoyens, que celte situation est intolérable.La Compagnie perçoit pour le trajet actuel autant que si elle nousconduisait au centre <strong>de</strong> la Commune ; c'est-à-dire que nous sommesobligés <strong>de</strong> payer l'entièreté du trajet alors que nous ne parcouronsque les <strong>de</strong>ux tiers. Cet état <strong>de</strong> choses va-t-il se perpétuer? Commeil y a longtemps déjà qu'il existe, je crois que le Conseil <strong>de</strong>vraitintervenir.M. le Bourgmestre ne pourrait-il nous donner quelques explicationsà ce sujet et nous dire si nous pouvons entrevoir l'espoir qu'unterme sera bientôt mis à la situation dont nous nous plaignons?M. LE BOURGMESTRE. Je ne puis, Messieurs, que confirmer lesexplications que j'ai déjà données au Conseil au sujet <strong>de</strong> cette affaire.La solution ne dépend pas <strong>de</strong> l'Administration <strong>communal</strong>e <strong>de</strong>Laeken. Il y a conflit entre l'Etat et la commune <strong>de</strong> Schaerbeek.Celle-ci ne consent pas au transfert <strong>de</strong> la voie à l'avenue <strong>de</strong> la Reine.Je sais que l'Etat s'occupe <strong>de</strong> la question et que l'Administration<strong>de</strong>s ponts et chaussées est en instance auprès <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong>Schaerbeek pour arriver à une entente.M. VANDERGETEN. Je comprends que la commune <strong>de</strong> Schaerbeekne soit pas pressée <strong>de</strong> changer l'état <strong>de</strong> choses existant. Seulementpour nous il est très préjudiciable. II est absolument nécessaire,me semble-l-il, <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s démarches pour que le Gouvernementprenne une prompte décision sauvegardant nos intérêts. Il fautaussi que la Commune oblige la Compagnie à exécuter ses engagements,c'est-à-dire conduise les voyageurs au centre <strong>de</strong> la Commune,comme elle le faisait précé<strong>de</strong>mment.M. LE BOURGMESTRE. La Compagnie est impuissante à nous donnersatisfaction ; c'est à l'Etat à trancher le différend.M. VANDERGETEN. Eh bien, dans ce cas, adressons-nous à l'Etatet faisons valoir toutes nos raisons pour l'engager à prendre uneprompte décision.M. LE BOURMESTRE- Je ne sais si le Conseil se souvient <strong>de</strong>s explicationsque je lui ai données antérieurement.L'Etat permet aux tramways <strong>de</strong> passer sur le pont vers <strong>Bruxelles</strong>,niais il ne consent pas à ce qu'on établisse les voies <strong>de</strong>vant lesecond pont. La ligne <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Palais ne peut donc pas venirs'embrancher à celle <strong>de</strong> la chaussée d'Anvers, parce qu'elle <strong>de</strong>vraitpour cela passer <strong>de</strong>vant le second pont.


— 167 —Il faut, par conséquent, pour se soumettre aux exigences <strong>de</strong>l'Etal, que le tramway soit transféré avenue <strong>de</strong> la Reine. Et à ceteffet il est indispensable que Schaerbeek autorise le déplacement<strong>de</strong> la ligne qui existe aujourd'hui rue <strong>de</strong>s Palais. Quant à la Compagnie,elle ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas mieux que d'exécuter immédiatementce travail.M. VAN SANTEN. Ne pourrait-on, eu attendant, faire passer surle pont d'amont les voitures venant <strong>de</strong> la chaussée d'Anvers?M. LE BOURGMESTRE. La Compagnie veut attendre la décision euce qui concerne la ligne <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Palais. Elle ne tient pas às'exposer à exécuter un travail qu'elle serait peut-être obligée <strong>de</strong>refaire plus tard.M. VAN SANTEN. On nous fait payer le même prix qu'on exigeaitpour nous conduire jusqu'à l'église.M. LE BOURGMESRRE. Le tarif est ainsi fait; si vous voulez payerinoins, il faut <strong>de</strong>scendre à la rue <strong>de</strong> la Senne.M. VANDERGETEN. J'insiste pour que le Collège s'adresse à brefdélai au Gouvernement à l'effet <strong>de</strong> le prier <strong>de</strong> prendre une décision.La situation actuelle ne peut pas durer.M. LE BOURGMESTRE. Le Collège fera ce qui dépend <strong>de</strong> lui pourobtenir <strong>de</strong> la Compagnie le raccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> la chausséed'Anvers.La séance publique est levée à neuf heures trois quarts.Le Conseil se constitue en comité secret.Il se sépare à onze heures un quart.COMITÉSECRET.Le Conseil émet un avis favorable sur la restitution <strong>de</strong> cotescadastrales payées en 1879 parM raeSchaepen et par M. Dufour.11 accor<strong>de</strong> à plusieurs élèves une bourse d'étu<strong>de</strong> pour fréquenterl'école normale à <strong>Bruxelles</strong> et certains établissements d'instruction<strong>de</strong> la Commune.Il nomme :1° Commis <strong>de</strong> 3" classe à l'Administration <strong>communal</strong>e, M. VictorVan<strong>de</strong>r Elst, ex-maréchal <strong>de</strong>s logis chef d'artillerie. Son traitement,est fixé à 1,300 francs. Il remplace M. Van<strong>de</strong>rkelen, démissionnaire;2° Agents <strong>de</strong> police <strong>de</strong> 3 e classe, M\I. Henri Schaefer et Joseph


— 168 —Kingoot, respectivement brigadier tic cavalerie et ex-maréchal <strong>de</strong>slogis d'artillerie. Leur traitement est fixé à 1,150 francs.Le Conseil accor<strong>de</strong> au personnel <strong>de</strong> la police <strong>de</strong>s gratificationss'élevant ensemble à 1,625 francs, pour récompenser les excellentsservices rendus par le personnel durant l'hiver 1879-1880 et à l'occasion<strong>de</strong>s fêtes jubilaires locales.Le Conseil exprime aussi toute sa satisfaction pour le zèle que lesofficiers et agents <strong>de</strong> police apportent généralement dans l'accomplissement<strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>voirs et pour l'esprit qui anime ce personnel.M. Ph. De Wachter, 1 er commis à l'Administration <strong>communal</strong>e,est suspendu <strong>de</strong> ses fonctions pour un mois, avec privation <strong>de</strong> traitement,pour négligences dans le service qui lui est confié.


— 169 —RAPPORTSURLA SITUATION ET L'ADMINISTRATION DES AFFAIRES DE LA COMMUNEAUPAITCONSEIL COMMUNALPARLE COLLÈGE DES BOURGMESTRE ET ÉCHEVINSEN EXÉCUTION DE L'ART. 70 DE LA LOI DU 30 MARS 1836 oMESSIEURS,L'exercice qui vient <strong>de</strong> prendre tin a été fécond en événementsheureux, et il nous laisse une situation très satisfaisante sous tousles rapports.Nous avons eu, entre autres, les fiançailles <strong>de</strong> S. A. R. la PrincesseStéphanie avec S. A. I. et R. l'Archiduc Rodolphe, prince héritierd'Autriche.C'est dans les termes suivants que le Conseil <strong>communal</strong> a félicitéS. M. le Roi :« Laeken, le 9 mars 1880.» Sire,» L'annonce officielle <strong>de</strong>s fiançailles <strong>de</strong> S. A. R. la PrincesseStéphanie avec S. A. I. et R. l'Archiduc Rodolphe, héritier présomptif<strong>de</strong> l'empire d'Autriche-Hongrie, a produit dans notre population,dévouée à la dynastie belge, une impression <strong>de</strong> joie profon<strong>de</strong>et <strong>de</strong> légitime orgueil national.» Ce n'est toutefois pas sans émotion, Sire, que nous verrons lajeune Princesse, auguste enfant <strong>de</strong> Laeken, quitter notre sol poursa nouvelle patrie, où l'appellent <strong>de</strong> hautes et.brillantes <strong>de</strong>stinées.» Mais nos sympathies suivront la Princesse dans le puissantempire comme notre respect l'environnait dans la commune qui l'avu naître.» Daignez, Sire, agréer pour l'auguste Princesse, l'hommage <strong>de</strong>nos vœux et nos respectueuses félicitations. »Dans l'ordre politique, le pays a célébré récemment, avec éclat,l'anniversaire <strong>de</strong> cinquante années <strong>de</strong> liberté et d'indépendance.Notre Commune a particulièrement fêté cet heureux événement par


<strong>de</strong>s réjouissances publiques <strong>de</strong> toute espèce et parmi lesquelles nousrappellerons l'inauguration du monument érigé à la mémoire <strong>de</strong>Léopold I er .C'est le 21 juillet 1880, anniversaire <strong>de</strong> l'avènement du fondateur<strong>de</strong> la dynastie, qu'a eu lieu celte intéressante cérémonie.LL. MM. le Roi et la Reine, LL. AA. RR. le Comte et la Comtesse<strong>de</strong> Flandre, la Famille Royale, l'Archiduc Rodolphe d'Autriche,prince héritier, les ministres, le corps diplomatique, les dignitaires<strong>de</strong> l'Etat, les représentants <strong>de</strong> la nation, la magistrature, les hautsfonctionnaires enfin étaient présents.Le Conseil <strong>communal</strong> a assisté en corps à cette imposante cérémonie,qui a été ouverte par un patriotique discours <strong>de</strong> M. leBourgmestre, suivi <strong>de</strong>s discours <strong>de</strong> M. le Ministre <strong>de</strong> l'Intérieuret <strong>de</strong> M. le Gouverneur du Brabant, au nom <strong>de</strong>s comités <strong>de</strong>souscription.Après la réponse du Roi, la statue a été découverte aux applaudissements<strong>de</strong> la foule.Une cantate, composée par MM. Solvay et Adolphe Samuel, a étéexécutée sous la direction <strong>de</strong> M. Nevejans.La gar<strong>de</strong> civique <strong>de</strong> Laeken, sous le comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> M. lemajor De Schryver, formait la gar<strong>de</strong> d'honneur.Le discours <strong>de</strong> M. le Bourgmestre était conçu comme suit :« Sire,» Quand la mort a frappé le chef adoré d'une famille, celui quifaisait le bonheur <strong>de</strong> la maison, un sentiment pieux porte ses enfantsà transmettre ses traits a la postérité, à perpétuer sa mémoire et àrappeler ses vertus.» Les Belges, Sire, qui doivent à Voire père illustre près d'un<strong>de</strong>mi-siècle <strong>de</strong> paix et <strong>de</strong> prospérité, ne pouvaient manquer d'éleverun monument qui apprit aux générations futures ce que fut pourla Belgique l'éininent fondateur <strong>de</strong> la dynastie nationale, que sonrègne rendu glorieux par le progrès a placé au premier rang parmiles hommes <strong>de</strong> son siècle.» Les Laekenois, Sire, avaient pour leur Roi un véritable culte.Aussi ne me sera-t-il pas défendu <strong>de</strong> rappeler, au nom du Conseil<strong>communal</strong> et <strong>de</strong> tous les habitants, que Laeken a toujours réclamél'insigne honneur <strong>de</strong> voir ériger la statue du premier Roi <strong>de</strong>s Belges


— 171 -dans la commune où II a passé <strong>de</strong> si belles années, où II est mort etoù II repose entouré <strong>de</strong> la vénération <strong>de</strong> tous.» Notre vœu a été accueilli par le Gouvernement <strong>de</strong> Votre Majesté.Notre population, Sire, vous en est profondément reconnaissante.» En vous priant d'accepter l'expression <strong>de</strong> sa gratitu<strong>de</strong>, elle m'achargé <strong>de</strong> dire à Votre Majesté l'affection profon<strong>de</strong> et le dévouementsans borne que nous portons tous au Roi, et à son auguste Famille. »« Madame,» La nation ne pouvait choisir un moment plus propice pourmontrer au mon<strong>de</strong> qu'elle a la mémoire du cœur et que sa joie nelui fait pas oublier ceux qui ne sont plus.» Mais notre population n'oublie pas non plus les bienfaits queVotre Majesté ne cesse <strong>de</strong> répandre dans sa rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Laeken,et le Conseil <strong>communal</strong> est son interprète fidèle en exprimant lessentiments <strong>de</strong> reconnaissance et <strong>de</strong> respectueuse affection que tousles habitants portent à Votre Majesté. »Dans sa réponse, le Roi a dit notamment que la commune <strong>de</strong>Laeken était en voie <strong>de</strong> transformation complète et que les habitantsne tar<strong>de</strong>raient pas à apprécier les importants travaux d'assainissementet d'embellissement effectués <strong>de</strong>puis peu dans les différentsquartiers.Le len<strong>de</strong>main, 22 juillet, un chant patriotique, écrit par M. lecapitaine Charrin et dont la partition a été composée par M. JeanHeymans, a été brillamment exécuté, sous la direction <strong>de</strong> M. JosephDuysburg.Cette fête, organisée par la Commune, a eu un grand succès ; ellea été honorée <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong> LL. MM. le Roi et la Reine et <strong>de</strong>la Famille royale, qui ont bien voulu en témoigner leur haute satisfaction.Pour perpétuer le souvenir <strong>de</strong> la fête, le Conseil <strong>communal</strong> a faitfrapper une médaille commémorative dont <strong>de</strong>s spécimens enrichisont été remis aux auteurs du chant patriotique.Outre les différents concours, jeux et divertissements publicsorganisés à l'occasion <strong>de</strong>s fêles jubilaires, l'Administration <strong>communal</strong>ea donné, le dimanche 1 er août, un grand festival auquel 193sociétés belges et étrangères ont participé.


— 172 —Dans l'ordre économique, nous voyons l'industrie et le commercesources principales <strong>de</strong> la fortune publique, nous voyons, disons-nousl'industrie et le commerce renaître insensiblement à la prosperitiet peu éloignés <strong>de</strong> reprendre leur situation florissante d'autrefoisEn ce qui concerne la situation financière <strong>de</strong> notre Communenous affirmons qu'elle est brillante, quoiqu'en puissent dire quelquesadversaires peu scrupuleux <strong>de</strong> l'Administration.Le compte <strong>de</strong> 4879 se clôture par un excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 30,000 francsenviron, malgré la non réalisation <strong>de</strong> la recette <strong>de</strong> 77,315 francsprévue du chef <strong>de</strong> la vente partielle du presbytère <strong>de</strong> Notre-Dame.En ajoutant à ce boni la somme <strong>de</strong> 178,000 francs, produit certain<strong>de</strong> la vente totale <strong>de</strong> ce presbytère, nous obtenons un avoir <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 200,000 francs (i).Les habitants sont relativement moins imposés ici qu'ailleurs, etnéanmoins nous avons pu équilibrer le budget <strong>de</strong>s dépenses ordùnaïves <strong>de</strong> 1881, comme l'exigeait la Députation permanente, sansaugmenter les charges <strong>de</strong>s contribuables.La Commune est entrée dans une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> développementmatériel et moral qui exige d'abondantes ressources, et nous manquerionsà notre <strong>de</strong>voir si tous nos efforts ne tendaient à les assurer.Ce n'est au reste pas sans sacrifices que les autres communes-faubourgssont parvenues au <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> prospérité où elles se trouventaujourd'hui.Quant à l'avenir, voici comment la Section <strong>de</strong>s finances, par l'organe<strong>de</strong> son rapporteur, M. Gellens, l'a envisagé en séance du2 décembre 1879 :« La Compagnie (la Compagnie immobilière <strong>de</strong> Belgique) a dépenséenviron 1,700,000 francs, somme sur laquelle nous avonsversé 600,000 francs ; nous <strong>de</strong>vons donc la différence ; mais lesterrains et les taxes à recouvrer sont évalués à 1,900,000 francs,ce qui promet un bénéfice considérable» En admettant même que, par suite <strong>de</strong> la persistance <strong>de</strong> la crise,(i) L'emprise faite par l'Etat pour l'ouverture <strong>de</strong> l'avenue du Parc-Royal a é\vpayée 77,315 francs. La vente, par lots, du restant <strong>de</strong> l'immeuble rapportera100,000 francs, au bas mot. On sait que la première somme a été déposée à la caisse<strong>de</strong>s consignations en attendant l'issue du procès engagé entre la Commune et luFabrique.


ce bénéfice ne soit pas réalisé, il est dans tous les cas certain que laCommune ne perdra pas et que l'exécution du projet dont il s'agitaura complété l'exécution <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux autres, en ce sens qu'il fallaitabsolument ouvrir le prolongement <strong>de</strong> la rue Marie-Christine pourmettre les nouveaux quartiers en communication.» Il est hors <strong>de</strong> doute, comme je le disais tantôt, que cela contribueraconsidérablement à la prospérité <strong>de</strong> la Commune, qui, en fin<strong>de</strong> compte et en tout état <strong>de</strong> cause, encaissera un bénéfice, puisque,par suite <strong>de</strong> l'élévation <strong>de</strong> nouvelles constructions, le fonds <strong>communal</strong>augmentera sensiblement.» C'est là une situation qui mérite d'être signalée, parce qu'il estcertain que dans aucune commune <strong>de</strong> l'agglomération bruxelloiseon n'a réalisé <strong>de</strong>s projets aussi considérables dans <strong>de</strong>s conditionsaussi satisfaisantes. »Cette appréciation nette et catégorique prouve combien sont imaginairesles sinistres prédictions <strong>de</strong> nos détracteurs, et elle donnela mesure du peu <strong>de</strong> créance que l'on doit attacher à leurs ridiculesdéclamations.Vous trouverez ci-après, Messieurs, par branche <strong>de</strong> service, lerésumé <strong>de</strong>s principaux actes administratifs <strong>de</strong> l'exercice 1879-1880.CHAPITRE I er .TERRITOIRE. — POPULATION, ÉTAT CIVIL.| 1 er . — Territoire.Les limites <strong>de</strong> la Commune n'ont subi aucune modification pendantl'exercice écoulé. On sait que la superficie totale <strong>de</strong> notre territoireest <strong>de</strong> 882 hectares 6 ares 72 centiaresAprès les avis et publications d'usage, les registres et plans ducadastre ont été mis au courant <strong>de</strong> toutes les mutations survenuesdans les propriétés <strong>de</strong>puis la précé<strong>de</strong>nte revision.Le chiffre <strong>de</strong>s propriétaires figurant aux registres du cadastre est<strong>de</strong> 2,204.Les parcelles bâties sont au nombre <strong>de</strong> 2,824.


2. — Population, étal civil.La pério<strong>de</strong> transitoire du 1 er janvier 1876 au 51 décembre 1880aura pris fin avant que le prochain rapport paraisse. D'ici là, l'importanteopération du recensement décennal <strong>de</strong> la population seraterminée.Elle exigera un renouvellement complet et une augmentationsensible du matériel nécessaire à l'exécution <strong>de</strong>s prescriptionsministérielles relatives au mouvement <strong>de</strong> la population.Ce mouvement s'accentue tous les jours davantage, abstractionfaite du nombre d'habitants. Il est dû à la facilité, tous les jours plusgran<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s déplacements et <strong>de</strong>s transports, conséquence naturelledu développement et <strong>de</strong>s améliorations <strong>de</strong>s voies nouvelles <strong>de</strong>communication.Les populations d'ailleurs, à mesure qu'elles s'instruisent et sepolicenl, se soumettent, plus aisément à l'accomplissement <strong>de</strong>s formalitésrelatives au changement <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce; elles en apprécientmieux la nécessité et la valeur utile, elles y sont moins réfractairesparce qu'elles apprennent à en tirer d'autant plus facilement partique les mutations ont été plus exactement déclarées.Quelques données à l'appui <strong>de</strong> ce qui précè<strong>de</strong>; elles ont trait auxpièces délivrées au public, sur sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, pièces qui ont pour basel'inscription au registre <strong>de</strong> population :Certificats <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce pour contracter mariage. . . . 287Id. pour voyager à l'étranger . . . . . 182Id.pour obtenir <strong>de</strong> l'ouvrage à domicile, ou une place, oule transport gratuit en chemin <strong>de</strong> fer, etc. . . . . 520Certificats pour obtenir l'admission dans un hôpital, une crèche,une école spéciale, etc. . . . . . . . 4 6 5Certificats pour pouvoir visiter un détenu . . . . 31Id. pour bénéficier du pro <strong>de</strong>o . . . . . 4:2 7Ensemble. . . 1,912Toutes pièces délivrées sur l'heure, et produisant un résultatimmédiat et appréciable.Le Collège se plait a crofte que les habitants lui prêteront leconcours nécessaire pour mener à bonne fin l'opération du recensement.


— 175 —Une recommandation toute spéciale trouve sa place ici : c'est queles propriétaires et locataires principaux tiennent la main à ce queleurs sous-traitants se conforment, sans tar<strong>de</strong>r, aux prescriptions<strong>de</strong> l'Autorité supérieure relatives à la radiation <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong>l'habitation précé<strong>de</strong>nte et à l'inscription au lieu <strong>de</strong> la nouvellerési<strong>de</strong>nce.C'est une erreur <strong>de</strong> croire que le recensement dispense <strong>de</strong> cettedouble formalité ; l'obligation <strong>de</strong> l'accomplir n'est jamais suspendue,elle est <strong>de</strong> rigueur aussi bien le 31 décembre qui précè<strong>de</strong> un recensementque le 1 erjanvier qui le suit, jour où il est supposé terminé.A cette raison péremptoire, se joint d'ailleurs une considérationqui touche aux intérêts vitaux <strong>de</strong> la Commune : l'accomplissemententier, complet, <strong>de</strong>s prescriptions ministérielles, rend seul possibleavec sûreté l'établissement du domicile <strong>de</strong> secours. La connaissanceexacte <strong>de</strong>s claies d'entrée et <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong> chaque ménage est <strong>de</strong> toutenécessité, elles doivent être acte es aux registres <strong>de</strong> population. Celan'aurait pas lieu si, contrairement au principe consacré, on sebornait à un recensement constatant seulement la présence dansla Commune, au mois <strong>de</strong> janvier, <strong>de</strong> ménages qui n'ont pas faitdater leur radiation dans la commune qu'ils habitaient précé<strong>de</strong>mment.Cette interprétation <strong>de</strong>s instructions ministérielles est, au surplus,confirmée par la disposition <strong>de</strong>s <strong>bulletin</strong>s <strong>de</strong> recensement. Il ne doiventpas mentionner la date d'arrivée. C'est parce qu'une déclarationverbale tardive, faite dans ces circonstances, serait suspected'inexactitu<strong>de</strong>, et sans valeur. Enfin, il est prescrit <strong>de</strong> rechercherdans les anciens registres, pour chaque personne recensée, la communequ'elle a habitée précé<strong>de</strong>mment et la date <strong>de</strong> radiation <strong>de</strong>ses registres.Les données fournies par les registres <strong>de</strong> population pour connaitrela durée du séjour <strong>de</strong>s indigents dans la Commune, sont extrêmementnombreuses, les rapports entre l'Administration, d'une part,et celles <strong>de</strong>s autres communes et <strong>de</strong>s établissements charitables sontincessants. Plus <strong>de</strong> 2,500 renseignements sont fournis chaqueannée. Us doivent concor<strong>de</strong>r avec la teneur <strong>de</strong>s registres <strong>de</strong>s autreslocalités. Une volumineuse correspondance démontre surabondammentque cette concordance n'a rien laissé à désirer.


Ce qu'il faut donc empêcher et prévenir, ce sont les lacunes nuele recensement ne comble qu'en partie, et c'est pour les faire éviterque nous en faisons ressortir ici les inconvénients.Le recensement est l'époque <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> réorganisation et <strong>de</strong>renouvellement, du matériel <strong>de</strong>s bureaux <strong>de</strong> population; vieux <strong>de</strong>quinze années bientôt, celui <strong>de</strong> Laeken se trouve pratiquementhors d'usage. Il <strong>de</strong>vra être mis en rapport avec les nécessités <strong>de</strong>l'avenir, les progrès accomplis et les perfectionnements que l'Autoritésupérieure apporte à cette partie du service administratif <strong>communal</strong>.U ne serait pas inutile que, sous ces divers rapports, les nouveauxmodèles fussent communiqués, avant le tirage définitif, aux administrât!>ns locales les plus importantes.0plions <strong>de</strong>, patrie.La loi du 1 eravril 1879 a cessé ses effets le 26 avril 1880; unpremier relevé <strong>de</strong>s personnes ayant fait option <strong>de</strong> patrie à Laekena figuré dans le rapport précé<strong>de</strong>nt, pour la pério<strong>de</strong> écoulée; ils'arrête au 2 août 1879. Le Bourgmestre a, <strong>de</strong>puis, reçu et dresséacte <strong>de</strong>s déclarations d'indigénat suivantes :14 octobre 1879, Stienen. Charles, né à <strong>Bruxelles</strong>, d'originehollandaise;6 décembre 1879, Freitag, Jean-Chrétien, né à Anvers, d'originealleman<strong>de</strong>;6 décembre 1879, Peeters, Victor-Daniel-Gérard, né à Laeken,d'origine hollandaise ;31 décembre 1879, Kaiser, Pierre-François-Georges, né à Liège,d'origine française ;31 mars 1880, Kobert, Adolphe-Louis, né à Laeken, d'originehanovrienne ;10 avril 1880, Andrews, Henri, né à Laeken, d'origine anglais^;19 avrii 1880, Bo<strong>de</strong>nhorst, Henri-Eugène-Désiré-Léopold, d'originehanovrienne ;2i avril 1880, Oborsky, Eugène-Thadée, né à Saint-Josse-ten-Noo<strong>de</strong>, d'origine polonaise.11 n'a pas été dressé d'acte d'acceptation <strong>de</strong> naturalisation pendantcette pério<strong>de</strong>.


— i 77 —Naissances.Masctil. Fém. Total.En 1879, il a été constaté clans la Commune fi94 naissances,dont. . . . . . . . . 358 694Elles se répartissent <strong>de</strong> la manière suivante :Naissances faisant partie <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> droit . 349 328 677Id. ne faisant pas partie <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> droit. 9 8 17Dans ces nombres il y avait :Enfants légitimes . . . . . . . 327 295 622Id. illégitimes reconnus au moment <strong>de</strong> la naissance. 12 19 31Id. id. non reconnus au moment <strong>de</strong> la naissance 19 22 41Les présentations sans vie se sont élevées à . 34 27 61Elles comprennent :Enfants : légitimes . . . . . . . 27 25 52Id. illégitimes. . . . . . . 7 2 9Parmi les naissances, il y a eu 9 accouchements multiplesqui ont produit 18 enfants, dont :Légitimes vivants . . . . . . . 9 3 12Id. morts-nés . . . . . . . 5 1 6Mariages.Le nombre <strong>de</strong>s mariages célébrés dans la Commune, pendant la même année,a été <strong>de</strong> 147 • ils ont été contractés :Ces mariages ont légitimé 40 enfants.122 entre garçons et filles.6 id. id. et veuves.12 id. veufs et filles.7 id. id. et veuves.22 étaient reconnus et se répartissent comme suit sous le rapport <strong>de</strong> l'âge :<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 3 mois3 mois à un an1 an à 2 ans2 ans à 5 ans5 ans à 10 ans18 n'étaient pas reconnus, ils étaient<strong>de</strong> 3 mois à 1 an<strong>de</strong> 1 an à 2 ans<strong>de</strong> 2 ans à 5 ans<strong>de</strong> 5 ans à 10 ansages :51323161314321223fi56•25283


Décès,Dam le même laps <strong>de</strong> temps, les décès constatés ont été <strong>de</strong>. 241 213 454Ils se répartissent comme sui: :Décès <strong>de</strong> personnes faisant partie <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> droit. 202 189 391Id. ne faisant pas partie <strong>de</strong> la population<strong>de</strong> droit . . . . . . 39 24 63Dans ces nombres on compte •.Enfants âgés <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 5 ans, légitimes 99 111 210Id. id. illégitimes . 27 25 52Personnes âgées <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 5 ans, célibataires. 36 27 63Id. id. mariées 65 30 95Id. id. veuves 14 20 34Ces décès sont dus aux maladies ou aux causes suivantes :Variole . ti 1 1Rougeole. 4 5 9Angine couenneuse . . . . . . . 1 2 3Croup . . . . . . . . 5 5 10Coqueluche . . . . . . 5 7 12Fièvre typhoï<strong>de</strong> . . . . . . . 7 2 9Affections puerpérales . . . . . . h 1 1Phtisie et maladie chronique <strong>de</strong> poitrine 35 37 72Bronchite, pneumonie, pleurésie et maladies aiguës <strong>de</strong>svoies respiratoires. . . . 40 43 83Enthérite et diarrhée. . . . . . . 49 39 88Délire alcoolique, ivrognerie . . . . . 1 h 1Autres maladies . . . . . . . 71 69 140Strangulation, suici<strong>de</strong> . . . 6 « 6Submersion, suici<strong>de</strong> . . . . . . . 8 3 11Id. acci<strong>de</strong>nt . . . . 2 • 2Chute d'un lieu élevé, acci<strong>de</strong>nt . . . . . 4 1 5Voitures et chevaux, acci<strong>de</strong>nt . . . . . 1 • 1Population,Masculin. Fi'iiuniu. Total.Le nombre <strong>de</strong>s personnes qui sont venues habiter laCommune en 1879 est <strong>de</strong> . . . . . "1,582 1,608 3,190Il se subdivise <strong>de</strong> la manière suivante :Venant d'une autre commune du royaume . . 1,540 1,567 3,107Id. d'Angleterre . . . . . . 1 1 2Id. <strong>de</strong> France . . . . . . 22 23 45Id. <strong>de</strong>s Pays-Bas . 11 6 17


Venant <strong>de</strong> la Prusse . . . . .Id. <strong>de</strong> Luxembourg . . . .Id. d'autres pays . . . . .Le nombre <strong>de</strong>s personnes qui ont quitté Ja Communeest <strong>de</strong> . .Savoir : allant dans une autre commune du royaumeid. eu France . . . .id. dans les Pavs-Bas .id. en Prusse . . . .B131312a1,615 1,601 3,2191,593 1,592 3,187513 8 215 3 S2 1 3Effectif <strong>de</strong> la popidalion au 31 décembre 1879 et av 31 août 1880.Le nombre <strong>de</strong>s naissances d'enfants faisant partie <strong>de</strong> lapopulation <strong>de</strong> droit et constatées dans la Commune,s'est élevé en 1879 à 34!J 328 677Celui <strong>de</strong>s enfants faisant partie <strong>de</strong> la population <strong>de</strong>droit, nés eu <strong>de</strong>hors du territoire <strong>de</strong> la Communependant la même pério<strong>de</strong>, H . . . . 18 16 34Et le nombre <strong>de</strong>s personnes qui sont venues habiter laCommune à . . . . . . 1,582 1,608 3,190D'où un accroissement <strong>de</strong> population <strong>de</strong>1,949 1,952 3,901Le nombre <strong>de</strong>s décès <strong>de</strong>s personnes faisant partie <strong>de</strong> lapopulation <strong>de</strong> droit et constatés dans la Communependant le même laps <strong>de</strong> temps, a été <strong>de</strong>Celui <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> droit décédéesen <strong>de</strong>hors du territoire <strong>de</strong> la Commune, <strong>de</strong> .202191S9103912'JEt celui <strong>de</strong>s sortants <strong>de</strong> . . . . 1,615 1,604 8,219D'où une perte <strong>de</strong> population <strong>de</strong>1,836 1,803 3,639Ce qui fait qu'en 1879 la population s'est accrue <strong>de</strong>. 113 119 262Ce chiffre joint au nombre d'habitants au 31 décembre 1878, quiétait <strong>de</strong> . . . . . . . .17,354porte au 31 décembre 1879 le total <strong>de</strong> la population àDu 1 erjanvier au 31 août 1880, le nombre <strong>de</strong> naissances a été <strong>de</strong>17,616527Celui <strong>de</strong>s sortants <strong>de</strong> . . . .2,302D'où un accroissement <strong>de</strong> . . .2,829Pendant la même pério<strong>de</strong>, le nombre <strong>de</strong>s décès a été <strong>de</strong>359Celui <strong>de</strong>s sortants <strong>de</strong> . . . . .1,725D'où un accroissement <strong>de</strong> . . .2,084Soit pour les huit premier* mois <strong>de</strong> l'année 1880 une augmentation<strong>de</strong> population <strong>de</strong> . . . . . 745La population <strong>de</strong> la Commune au 31 août 1880 était donc <strong>de</strong> . 18,361


— 180 —CHAPITRE II.ADMINISTRATIONCOMMUNALE.§ 1 er . — Conseil <strong>communal</strong>.Le corps électoral s'est réuni le 5 juillet 1880 pour procé<strong>de</strong>r auremplacement <strong>de</strong> MM. J.-J. Haager, E. Dekeyser et J. Gellens,conseillers démissionnaires.Ont été élus aux sièges vacants : MM. E. Tollenaere, P. Verhoevenet L. Gochet. Les opérations électorales ont été validées par la Députationpermanente du Conseil provincial le 50 juillet suivant, et le5 août les trois nouveaux conseillers ont été installés dans leursfonctions, après avoir prêté le serment constitutionnel.Voici la composition actuelle du Conseil <strong>communal</strong> :MM. Bockstael, E.-E., bourgmestre; De Schryver, P., Fransman,E.-A , echevins; Steyls, J.-H., Van Santen, P., Torsin, P ,Débauche, J.-B., Claessens, J.-C, Luycx, A., Van<strong>de</strong>rgeten, F.,Lepage,L., Cauchie, A., Verhoeven, P., Tollenaere, E., Gochet, L.Vous aurez, Messieurs, à procé<strong>de</strong>r, dans la réunion prescrite parl'article 70 <strong>de</strong> la loi <strong>communal</strong>e du 30 mars 1836, à un tirage ausort pour régler l'ordre <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong>s conseillers élus en vertu <strong>de</strong> laloi du 4 juin 1878.§2. — Personnel <strong>de</strong>s bureaux.Un emploi <strong>de</strong> commis <strong>de</strong> 3 eclasse est actuellement vacant auSecrétariat. Il y sera pourvu sous peu.Ce vi<strong>de</strong> est le résultat du départ volontaire <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rkelen,qui avait succédé, dans le courant <strong>de</strong> l'exercice écoulé, à M. Peeters,démissionnaire.La nomination provisoire <strong>de</strong> M. L. Wenmaekers, <strong>de</strong>ssinateur aubureau <strong>de</strong>s travaux, a été confirmée en séance du 2 mars <strong>de</strong>rnier.Il a donc définitivement pris rang dans le personnel <strong>de</strong>s bureaux.§ 5. — Installations.Les installations <strong>de</strong>s divers services communaux n'ont subi au-


- 181 —cunc modification <strong>de</strong>puis notre <strong>de</strong>rnier rapport. On pourrait lesdésirer plus vastes et mieux appropriées à leur <strong>de</strong>stination, maiselles répon<strong>de</strong>nt assez bien aux besoins présents, et cela suffit.CHAPITREIII.S U R E T E P U B L I Q U E .§ 1 er . — Armée.Il a été procédé, du 1 erau 31 décembre 1879, conformément àla loi du 3 juin 1870, modifiée par celle du 18 septembre 1873,à l'inscription <strong>de</strong>s jeunes gens appelés à faire partie <strong>de</strong> la levée <strong>de</strong>milice <strong>de</strong> 1880. Cent vingt-sept inscriptions ont été faites.Le nombre <strong>de</strong>s ajournés <strong>de</strong>s années antérieures s'élevait à 55,<strong>de</strong> sorte que 182 miliciens <strong>de</strong> Laeken ont comparu <strong>de</strong>vant leConseil <strong>de</strong> milice.Le relevé ci-après fait connaître les diverses décisions <strong>de</strong> ceconseil.MILICIENSajournés <strong>de</strong><strong>de</strong>s années la levée <strong>de</strong> i TOTAL.antérieures. 1880.Déclarés aptes au service 1 76 77Ajournés pour un an :Pour défauts corporels . . . .Défaut <strong>de</strong> tailleFrères au service, remplacés ou substituésSoutiens <strong>de</strong> parents, <strong>de</strong> veuves et d'orp lns .Enfants uniquesElèves en théologie . . . .Exemptés définitivement :Défauts corporelsFrères congédiés . . .6»19147»8»11395311811732819101261Totaux. 55 127 182


10 appels uni été interjetés, niais tous ont été irjelés par le C<strong>de</strong> revision.Les miliciens <strong>de</strong> Laeken se divisent comme suit sons le rapport <strong>de</strong>l'instruction :Ne sachant ni lire ni écrire . . . . • . 19Sachant lire seulement . . . . . . . nSachant lire et écrire . . . . . . . . 2 5Qui ont une instruction supérieure aux <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>grés précé<strong>de</strong>nts .Dont le <strong>de</strong>gré d'instruction est inconnu . . . . .'11Total. . . 1 2 7Nous avons <strong>de</strong>mandé au Gouvernement la division du 16 ecanton<strong>de</strong> milice, qui est formé <strong>de</strong>s communes d'An<strong>de</strong>rlccht et <strong>de</strong> Laeken,Les jeunes gens d'An<strong>de</strong>rlecht et <strong>de</strong> Laekenne peuvent guèreconnaitre réciproquement leur position <strong>de</strong> famille, et il est presqueimpossible pour eux d'exercer en connaissance <strong>de</strong> cause le droitd'appel. De là, le plus souvent, <strong>de</strong>s réclamations non fondées quioccasionnent <strong>de</strong>s écritures inutiles et une perle <strong>de</strong> temps souventprécieux.Les explications données aux Chambres législatives, lors,<strong>de</strong>jadiscussion <strong>de</strong> la loi sur la milice, prouvent cependant que le tirageau sort, par canton <strong>de</strong> milice, a été institué notamment pour permettreà tous les miliciens <strong>de</strong> connaitre la position exacte <strong>de</strong> ceuxqui font partie d'une mêmecirconscription.A notre avis, les miliciens <strong>de</strong> Laeken sont assez nombreux pourformer, à eux seuls, un canton <strong>de</strong> milice. Il serait à désirer qu'ilfut partagé par l'autorité supérieure.L'arrêté royal du 7 août 1877 concernant les militaires renvoyésen congé illimité, est régulièrement exécuté dans toutes ses dispositions.Un seul soldat a subi une peine disciplinaire, parce qu'il ne s'étaitpas mis en règle avec les autorités quant au lieu <strong>de</strong> sa rési<strong>de</strong>nce.§2. — Gar<strong>de</strong> civique.L'organisation <strong>de</strong> notre milice citoyenne satisfait sous tous lesrapports aux exigences <strong>de</strong>s lois et règlements, et les divers services<strong>de</strong> cette institution fonctionnent convenablement.


L'effectif lolal <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong> est <strong>de</strong> 559 hommes. Il esl divisé enquatre compagnies.Voici, par compagnie, la composition du corps d'officiers :Major commandant : M. Pierre De Schryver;r ccompagnie. — Capitaine, M. Prosper Van Santen; lieutenant,M. Hnberi Haut; sous-lieutenants, MM. Josse Faes et EdouardDe Cock ;2 e compagnie-. — Capitaine, M. Joseph Everaerts; lieutenant,M. Gilles Brusselmans ; sous-lieutenants, MM. Jean-Baptiste Segerset Isidore Berwaerts ;5 e compagnie.— Capitaine, M. Eugène Neeckx ; lieutenant,M.Henri Bo<strong>de</strong>nhorst ; sous-lieulenanls, MM. Eugène Fumai etGustave Everaerts ;4 e compagnie. — Capitaine, M. Edouard Vlicx ; lieutenant,M. Joseph Brynaert ; sous-lieutenants, MM. Arthur Déliiez etErnest Salu.Le mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> bataillon est \î. le docteur E. Van<strong>de</strong>r Aa, et lerné<strong>de</strong>cin adjoint, M. le docteur G. De Coninck.M. J. Porlelangc remplit les fonctions <strong>de</strong> lieutenant quartiermaiire.M. .1. Evei aerts est olïicier-rapporlcur [très le Conseil <strong>de</strong> discipline.Font partie du Conseil <strong>de</strong> recensement : M. De Schryver, major,prési<strong>de</strong>nt; MM. Ed. Fransman et AU'. Rombauts, membres;M. H. Bo<strong>de</strong>nhorst, secrétaire.$ 5. — Police.L'effectif <strong>de</strong> la police est resté le même que l'année <strong>de</strong>rnière. Ilsuffit aux besoins,Le Conseil a jugé opportun <strong>de</strong> créer une place d'officier-inspecteuret <strong>de</strong>ux places d'officier <strong>de</strong> i r e classe. L'une <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières a étéconférée à M. J. Freilag, commissaire-adjoint.Deux agents ont donné leur démission, ils ont été remplacés.| 4. — Secours en cas d'incendie.Tel qu'il est organisé aujourd'hui, ce service répond aux besoins<strong>de</strong> notre population. Le matériel est en bon état, et le personnel <strong>de</strong>la police est au courant <strong>de</strong> la manœuvre <strong>de</strong>s pompes.


- 184 —§ 5. — l.wn'ls <strong>de</strong> domestiques et d'ouvriers.Les livrets sont <strong>de</strong> moins en moins <strong>de</strong>mandés. Il semble qu'uneentente tacite soit intervenue entre patrons et ouvriers, comme entremaitres et domestiques pour s'en passer. La vérité est qu'ils ne sontd'aucune utilité réelle, prêtent à la frau<strong>de</strong> et n'atteignent pas le butou le dépassent. Une législation qui aboutit à <strong>de</strong> pareils résultatsest jugée.§ 6. — Sinistres, acci<strong>de</strong>nts, suici<strong>de</strong>s.Nous avons eu <strong>de</strong>ux incendies à déplorer, mais, heureusement, ilsn'étaient pas intenses ; aucun acci<strong>de</strong>nt grave n'a été constaté à l'occasion<strong>de</strong> ces sinistres.Quinze personnes ont été retirées noyées du canal <strong>de</strong>Willebroeek,les unes à la suite d'acci<strong>de</strong>nts, les autres après immersion volontaire.| 7. — Actes <strong>de</strong> courage et <strong>de</strong> dévouement.Nous avons proposé pour l'obtention <strong>de</strong> récompenses honorifiquescinq citoyens qui avaient posé <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> courage ou dévouementsur le territoire <strong>de</strong> la Commune.Le Gouvernement, voulant reconnaître les bons et nombreux servicesrendus par M. J.-H. Steyls, en qualité <strong>de</strong> conseiller <strong>communal</strong>et <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong>s pauvres, lui a décerné la croix civique <strong>de</strong>l r e classe. La remise <strong>de</strong>s insignes a eu lieu en séance solennelle duConseil, aux applaudissements <strong>de</strong> l'assemblée.% S. — Crimes, délits, contraventions, arrestations.Liste <strong>de</strong>s constatations faites par la police locale :Abandons <strong>de</strong> voitures sur la voie publique . . . . . 39Abandon d'enfant . . . . . . . . . 1Adultères . . . . . . . . . . 14Abus <strong>de</strong> confiance . . . . . . . . . 7Armes à feu (défense <strong>de</strong> tirer sur la voie publique et dans l'intérieur<strong>de</strong>s propriétés) . . . . . . . . . 9Armes prohibées . . . . . . . . . 3Attaques nocturnes . . . . . . . . . ,4Avortements . . . ^ . . . . . 3


— L85 —Bals et concerts sans autorisation . . . . . . 15Bruits et tapages nocturnes . . . . . . • 55Bris <strong>de</strong> clôtures et <strong>de</strong> meubles . . . . . . . 25Blessures par impru<strong>de</strong>nces. . . . . . . . . 7Id. ayant causé la mort . . . . . . . 1Cabarets ouverts après l'heure . . . . . . . 19Calomnies . . . . . . . . . . 27Contraventions au règlement sur les omnibus . . . . 9Id. id. sur les charrettes attelées <strong>de</strong> chiens . 13Id. id. sur les bâtisses. . . . . 4Id. id. à l'arrêté royal da 21 avril 1864 . . 8Changements <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce et <strong>de</strong> domicile non déclarés . . . 19Chiens (divagation) . . . . . . . . . 13Cimetière (contravention au règlement) . . . . • 11Colporteurs intrus . . . . . . . . . 6Coups et blessures . . . . . . . . . 92Débauches <strong>de</strong> filles mineures . . . . . . . 2Déclarations tardives <strong>de</strong> naissance . . . . . . 2Délits <strong>de</strong> chasse . . . . . . . . . 2Détournements . . . . . . . . . 19Déserteurs . . . . . . . . . . 2Dépôts <strong>de</strong> matériaux sur la voie publique . . . . . 12Dommages volontaires aux propriétés immobilières . . . 7Emission <strong>de</strong> fausses monnaies . . . . . . . 1Enfants trouvés et rendus aux parents. . . . 35Escroqueries . . . . . . . . • 19Faux en écritures et usage <strong>de</strong> faux . . . . . . 2Fœtus retirés du canal <strong>de</strong> Willebroeck ou trouves sur la voie publique. 4Homici<strong>de</strong> par impru<strong>de</strong>nce . . . . . . . . 1Infantici<strong>de</strong> . . . . . . . . . . . 1Injures . . . . . . . . . 105Jeux <strong>de</strong> hasard . . . . . . . . . 9Mauvais traitements sur les animaux . . . . . . 13Mauvaises directions d'attelages. . . . . . . 9Menaces <strong>de</strong> mort . . . . . . . . . 5Maraudages . . * . . . . . . . . 22Ordures jetées sur la voie publique . . . . . . 19Outrages publics aux mœurs . . . . . . . 6Police <strong>de</strong>s établissements dangereux et insalubres . . . . 71Rébellions et outrages envers la police . . . . . . 70


Ruptures <strong>de</strong> ban <strong>de</strong> surveillance ,llecels .Sévices légers . . . .Tentative <strong>de</strong> meurtreTentatives <strong>de</strong> vols .Vagabondage et mendicité (cas <strong>de</strong>)Vente d'effets militairesViolations <strong>de</strong> domicileViols . . . .Vols à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> fausses clefsVols simples .— 180Vols avec circonstances aggravantesVols domestiquesVols à la tire . .Falsifications <strong>de</strong> lait.Contraventions diverses : S'être baigné dans le canal : ivoir jeté <strong>de</strong>sboules <strong>de</strong> neige ; avoir habité <strong>de</strong>s cuisines <strong>de</strong> cave; avoir circulésur <strong>de</strong>s terrains ensemencés ou sur les pelouses du Parc publico219111141122îs14429251060§ 9. — Séquestration d'aliénés.Cinq aliénés ont dû être colloques dans <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> santé.Leur séquestration n'a donné lieu à aucune observation <strong>de</strong> la part<strong>de</strong>s intéressés.CHAPITRE IV.DROITS POLITIQUES ET AUTRES.§ 1 ER . -— Listes électoralesLa revision annuelle <strong>de</strong>s listes électorales a eu lieu, dans <strong>de</strong>sconditions normales, du 1 erau 14 août 1879, par application <strong>de</strong>slois électorales coordonnées.Le Collège a rayé 37 électeurs généraux, 96 électeurs provinciauxet 113 électeurs communaux, pour les motifs ci-après indiqués :1° Ayant quitte la commune .2° Ne payant plus le cens requis3° Décédés . . . .4° En état <strong>de</strong> failliteTotauxElecteursgénéraux.353181Electeursprovinciaux.63428157 96Electeurscommunaux.744341113


Qnlélé nouvellement inscrits : 95 électeurs généraux 121 électeursprovinciaux et 119 électeurs communaux.A la clôture définitive, par le Collège, les listes comptaient ;494 électeurs généraux;764 » provinciaux ;942 » communaux.Quatre <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'inscription ont été adressées à la Députationpermanente; trois ont été accueillies, une rejetée.Par profession, les électeurs aux Chambres législatives en 1879se répartissent comme suit :Cultivateurs et fermiers . . . . . .Industriels, chefs d'usine ou <strong>de</strong> grands ateliers <strong>de</strong> constructionBouchers . . . . . . .Boulangers et pâtissiers . . . . .Brasseurs . . . . . . .Meuniers . . . . . . .Entrepreneurs, maçons, peintres et menuisiers en bâtimentsOrfèvres, bijoutiers et horlogers.Autres industries . . . . . .Aubergistes, hôteliers et restaurateurs.Boutiquiers (marchands et détaillants) .Cabaretiers et débitants <strong>de</strong> boissonsNégociants, armateurs, agents <strong>de</strong> changeHommes <strong>de</strong> lettres et journalistesFonctionnaires et employés <strong>de</strong> L'Etat .Fonctionnaires et employés provinciaux et communauxAvocats et avoués . . . . . .Notaires . . . . .Ministres <strong>de</strong> cuites . . . . . .Chefs d'institutions, professeurs et instituteursMé<strong>de</strong>cins et chirurgiens . . . . .Autres personnes appartenant à l'art <strong>de</strong> guérirArtistes peintres, statuaires et architectesOfficiers <strong>de</strong> l'armée . . . . . .Propriétaires, rentiers, pensionnés civils et militairesAutres professions . . . . . .Total.2323212152¡ 1126284846116o21436111057481494


— 188 —Nous <strong>de</strong>vons ici présenter une observation importante. Les lûterdits, les faillis et ceux qui ont fait cession <strong>de</strong> leurs biens sont, exclus<strong>de</strong>s comices électoraux.Comment pouvons-nous les connaître? Le plus souvent par lanotoriété publique, mais cela ne suffit pas pour justifier uneradiation.Le Ministre <strong>de</strong> la Justice <strong>de</strong>vrait charger les greffiers <strong>de</strong>s cours ettribunaux <strong>de</strong> porter les décisions judiciaires <strong>de</strong> l'espèce à la connaissances<strong>de</strong>s autorités locales, et celles-ci <strong>de</strong>vraient être invitées à lesfaire suivre après chaque changement <strong>de</strong> domicile. On empêcheraitainsi l'inscription sur les listes électorales d'individus qui n'ont pasle droit d'y figurer.§2. — Jurés.D'après les prescriptions <strong>de</strong> la loi du 18 juin 1869, sur l'organisationjudiciaire, le Collège à procédé à la revision annuelle <strong>de</strong> laliste <strong>de</strong>s personnes réunissant les conditions voulues pour fairepartie du jury.Sept radiations ont été opérées : une pour cause <strong>de</strong> décès, <strong>de</strong>uxpour limite d'âge, une pour cause <strong>de</strong> départ, <strong>de</strong>ux pour perte <strong>de</strong>mandat <strong>de</strong> conseiller <strong>communal</strong> et une pour faillite.Trente nouvelles inscriptions ont eu lieu.Il s'ensuit que la liste <strong>de</strong> 1879 comprend 67 jurés, soit 23 <strong>de</strong> plusqu'en 1878.CHAPITRE V.INSTRUCTION PUBLIQUE ET BE.\U\-ARTS.% 1 er . — Ecole moyenne ih; garçons.L'école moyenne <strong>de</strong> garçons est <strong>de</strong> création réeeniè. Ouvertedans <strong>de</strong>s conditions mo<strong>de</strong>stes au mois d'octobre <strong>de</strong>rnier, >a population,pendant l'exercice 1879-1880, était <strong>de</strong> 20 élèves pour la sectionmoyenne et <strong>de</strong> 41 pour la section préparatoire.


— 189 —Le programme <strong>de</strong>s élu<strong>de</strong>s est celui <strong>de</strong>s écoles moyennes <strong>de</strong>l'Etat; il est soumis chaque année à l'approbation <strong>de</strong> M. le Ministre<strong>de</strong> l'Instruction publique.Cette institution a obtenu, avec raison, la faveur <strong>de</strong>s familles; lesenfants v reçoivent une instruction aussi complète que celle qu'ilfallait précé<strong>de</strong>mment aller chercher ailleurs.Le Conseil vient <strong>de</strong> nommer <strong>de</strong>ux nouveaux régents pour dédoublerles classes <strong>de</strong> la section moyenne et permettre aux élèves <strong>de</strong>parcourir plus promptement le programme <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s.Le personnel <strong>de</strong> l'école moyenne se compose actuellement <strong>de</strong>MM. J. Maingie, directeur et maître <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin; L. Lepoivre, E. Van<strong>de</strong>nBerghe, E. Dulcrme, régents; H. Bombeek, A.-F. Soenen,instituteurs; M. J. Duysburg, professeur <strong>de</strong> musique.Un projet d'installation nouvelle en rapport avec l'importance <strong>de</strong>l'instituiion est à l'élu<strong>de</strong>. Nous sommes persuadés que le concoursdu Conseil ne nous fera pas défaut et qu'il est soucieux, comme leCollège, <strong>de</strong> doter Laeken d'un établissement qui n'ait plus rien àenvier aux autres communes <strong>de</strong> l'agglomération bruxelloise.§2. — Ecole -primaire supérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles.Cette institution a répondu à l'attente <strong>de</strong>s habitants et <strong>de</strong> l'Autorité<strong>communal</strong>e; chaque année voit augmenter le nombre <strong>de</strong>s inscriptions.Les jeunes filles y reçoivent une instruction en rapport avecles besoins d'un grand nombre <strong>de</strong> femmes dans la société. On yprépare également <strong>de</strong>s aspirantes-institutrices. Trois <strong>de</strong> nos élèvesont encore été admises récemment à suivre les cours d'écoles normales.Ce sont M U e sAmélie Astérion, Céline Cauchie et ThérèsePeeters.Une loi viendra bientôt organiser l'enseignement moyen <strong>de</strong>s fillesdans notre pays. Nous examinerons alors l'opportunité et lesmoyens <strong>de</strong> placer notre école primaire supérieure sous le régime <strong>de</strong>cette loi.M' neGheerbrant, sous-institutrice au jardin d'enfants <strong>de</strong> l'avenue<strong>de</strong> la Reine, a été chargée <strong>de</strong> donner le cours d'anglais en remplacement<strong>de</strong> M lleVan Montagu, dont la démission a été acceptée.M"" M.-T. Jooris, sous-institutrice aux écoles primaires corn-


munalos, a été appelée à remplacer M l l eM. Foucart, démissionnaire.La création <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux nouvelles places <strong>de</strong> sous-institutrice a étéreconnue nécessaire ; M ] l e sM. Snyers et M. Rerkoff ont été appeléesà les occuper. Cette <strong>de</strong>rnière ayant donné sa démission, elle a étéremplacée par M"° J. Gillet.Comme pour l'école moyenne <strong>de</strong> garçons, le déplacement <strong>de</strong>notre école primaire supérieure fait l'objet <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s du Collège.Pendant l'année écoulée, nous avons eu à lutter contre l'influencedu clergé catholique, qui avait mis tout en œuvre pour provoquer ladésertion <strong>de</strong> nos écoles primaires particulièrement. Quelques parents,égarés par <strong>de</strong>s accusations aussi passionnées qu'inexactes, avaientretiré leurs enfants <strong>de</strong> nos classes; mais la plupart d'entre euxn'ont pas tardé à les confier <strong>de</strong> nouveau à nos maîtres et maîtresses,après avoir reconnu l'inanité <strong>de</strong>s griefs mis à charge <strong>de</strong> l'enseignementofficiel. La rentrée s'est surtout produite après l'époque <strong>de</strong> lapremière communion.MM. les curés Coekelberghs et Michiels ont refusé <strong>de</strong> donner lecours <strong>de</strong> religion. Nous avons confié ce soin aux instituteurs et institutrices,qui s'en acquittent à la satisfaction <strong>de</strong>s parents.Nos écoles primaires, qui sont bien organisées, comptent actuellement1,770 élèves, dont 815 filles et 955* garçons.Cette population satisfaisante est due au zèle et au dévouement<strong>de</strong> notre personnel enseignant et à la vigilance <strong>de</strong> nos comités scolaires,qui ont été officiellement constitués le 27 janvier <strong>de</strong>rnier.Ces comités sont composés comme suit :Prési<strong>de</strong>nt : M. P. Verhoeven, mé<strong>de</strong>cin.Membres : MM. J.-B. Jacobs, propriétaire; E. Keymeulen,artiste-peintre; E. Mestreit, employé; .1. Charrin, capitaine pensionné;E. Neeckx, employé.4 e Comité.Secrétaire : M. E. Van<strong>de</strong>r Aa, ingénieur.


— 191 —5 E Comité.Prési<strong>de</strong>nt : M. E. Doms, professeur à l'Athénée <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>.Membres: MM. E. Tollenaere, industriel; E. Van Laethem,négociant; A. Vincent, pharmacien; D. Lefevre, industriel; T. VanAer<strong>de</strong>, rentier.Secrétaire : M. C. Nyssens, industriel.Au concours <strong>de</strong> 1880 entre les écoles primaires du Brabant, huitrécompenses ont été accordées aux écoles <strong>de</strong> Laeken. C'est unepreuve évi<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> leur bonne tenue.M. P. Deprez, sous-instituteur, a donné sa démission pour occuperune position analogue dans une autre commune.M 1IeJ. Cuypersaété révoquée <strong>de</strong> ses fonctions <strong>de</strong> sous-institutricepour avoir abandonné sa classe sans congé ni permission.M" 6 E. Jamees, sous-institutrice, remplace à l'école n° 1M lleM.-T. Jooris. passée à l'école primaire supérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles.Le Conseil a décidé en principe la construction d'une cinquièmeécole primaire à front <strong>de</strong> la rue Ribaucourt. Elle serait exclusivementaffectée aux filles, ce qui permettrait <strong>de</strong> consacrer entièrementaux garçons l'école n° III (rue <strong>de</strong> la Senne.)% 4. — Ecoles d'adultes.Ces cours sont <strong>de</strong> plus en plus appréciés par les pères <strong>de</strong> familleet par les chefs d'industrie soucieux <strong>de</strong> l'instruction <strong>de</strong> leurs enfantsou <strong>de</strong> leurs ouvriers. Nos écoles d'adultes n'ont jamais atteint unepopulation aussi élevée que pendant l'année scolaire 1879-1880.Ce progrès ne s'arrêtera pas là, car tout le mon<strong>de</strong> comprendaujourd'hui que l'amélioration du sort <strong>de</strong> la classe ouvrière dépen<strong>de</strong>n gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> son instruction.§5. —Jardins d'enfants.Nos jardins d'enfants sont dans une situation florissante. La voguequ'ils ont obtenue nous oblige d'en augmenter le nombre. Nousétudions en ce moment le projet d'établir un jardin d'enfants gratuitau centre <strong>de</strong> la Commune. Cette création comblera une lacune.


§6. — Bibliothèque populaire.Le rapport, ci-après fait connaître la situation <strong>de</strong> la Bibliothèquepopulaire et prouve, une fois <strong>de</strong> plus, l'utilité <strong>de</strong> cette institutionLaeken, le 1" septembre 1880.A Messieurs les Bourgmestre et Erhevins <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Lae/cen.Messieurs,Conformément aux dispositions <strong>de</strong> l'art. 1.6 <strong>de</strong> son règlement d'ordre intérieur,j'ai l'honneur <strong>de</strong> vous adresser ci-<strong>de</strong>ssous le rapport sur l'état <strong>de</strong> iaBibliothèque populaire gratuite <strong>de</strong> Laeken, pendant l'exercice 1879-1880.S'il est vrai que la parole, en général, est un puissant moteur <strong>de</strong> civilisation,un plus grand et plus durable pouvoir rési<strong>de</strong> dans le livre, dans la paroleécrite, qui vivifie l'esprit et élargit les idées.C'est pourquoi l'Autorité <strong>communal</strong>e, soucieuse du bien-être <strong>de</strong> ses administrés, s'intéresse avec une sollicitu<strong>de</strong> toujours bienveillante à la propagation<strong>de</strong>s ouvrages qui composent la Bibliothèque populaire.Mais pour qu'une bibliothèque soit suffisamment organisée, elle doit renfermeren soi <strong>de</strong> quoi satisfaire un peu tous les goûts : quelques lecteursaiment les livres qui les instruisent, d'autres préfèrent ceux qui les charmentet les touchent; ceux-là prenuent plus <strong>de</strong> goût à l'histoire et aux biographie*,ceux-ci aiment mieux le récit <strong>de</strong>s voyages ; enfin le grand nombre est portevers les lectures d'agrément qui ne visent pas directement l'instruction, ilest vrai, mais qui, après les labeurs <strong>de</strong> la journée, déten<strong>de</strong>nt et délassentl'esprit et ren<strong>de</strong>nt l'homme plus à même <strong>de</strong> remplir courageusement les<strong>de</strong>voirs que la vie sociale lui impose.Il suit <strong>de</strong> là, que les fonctions d'un bibliothécaire ne se bornent pas seulementà recevoir les livres, à les enregistrer avec soin et à en poursuivre larentrée avec vigilance ; mais qu'il importe qu'il profite <strong>de</strong>s relations qui naissententre ses lecteurs et lui, pour donner aux premiers <strong>de</strong> bons et pru<strong>de</strong>ntsconseils et pour exercer sur eux et par eux une propagan<strong>de</strong> continue etprogressive.Remarquons aussi, Messieurs, que ce n'est pas seulement au sein <strong>de</strong>sclasses aisées que la lecture peut et doit intervenir comme élément <strong>de</strong> civilisationet <strong>de</strong> progrès, mais que dans la mansar<strong>de</strong> et dans l'humble chaumii ivdu pauvre, partout enfin, la lecture d'un livre utile épanouit l'esprit et réjouitle cœur : — Le soir, à la veillée, quand les parents, les frères et les sœurssont entrés au foyer, et que toute la famille est réunie autour <strong>de</strong> l'âtre, leplus instruit <strong>de</strong> la société lit d'une voix émue le joli livre qu'il a reçu <strong>de</strong>s


— 193 —mains <strong>de</strong> son instituteur ou du bibliothécaire, et tous écoutent avec bonheurces histoires, lesquelles, tout en divertissant, répan<strong>de</strong>nt dans le cœur <strong>de</strong>ssemences fécon<strong>de</strong>s qui produiront plus tard <strong>de</strong>s fruits d'honneur et <strong>de</strong>probitc.Je connais personnellement <strong>de</strong> jeunes fils d'ouvriers qui n'ont fréquent''que pendant peu <strong>de</strong> temps les écoles <strong>communal</strong>es et auxquels la lecture adonné une éducation vraiment remarquable ; rien ne leur manque : ils ontdu savoir-vivre, du respect d'eux-inêrnes, <strong>de</strong>s sentiments élevés. Si on leuren <strong>de</strong>mandait la raison, il* répondraient : « Quand j'ai un moment <strong>de</strong>liberté, mn plus gran<strong>de</strong> satisfaction est <strong>de</strong> prendre un livre et <strong>de</strong> m'instruire ».Or, Messieurs, ce sont ces jeunes gens qui sont, en majeure partie, les habitués,les assidus <strong>de</strong> la Bibliothèque <strong>communal</strong>e <strong>de</strong> Laeken.Depuis le mois <strong>de</strong> janvier 1 S80, époque à laquelle vous avez daigné m'enconfier la direction, je vois avec un vif plaisir le nombre <strong>de</strong>s lecteurs alleren augmentant. C'est là, Messieurs, un résultat très heureux qui prouveque les sacrifices que s'impose l'Administration <strong>communal</strong>e sont justementappréciés.Et cependant, ce résultat, nous l'obtenons par <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>stes moyens; caril ne faut pas nous dissimuler, Messieurs, que d'autres bibliothèques rivales,relativement assez complètes et non moins gratuites que la nôtre, nous fontune ru<strong>de</strong> concurrence ; ni perdre <strong>de</strong> vue que leurs chefs mettent tout enœuvre pour paralyser nos efforts.J'estime , Messieurs, qu'il faut absolument compléter notre Bibliothèque,surtout en ce qui concerne les ouvrages <strong>de</strong> fantaisie (romans et récits) et leslivres d'éducation et <strong>de</strong> sciences populaires.Les propositions que j'ai eu l'honneur <strong>de</strong> vous faire, à l'appui <strong>de</strong> celles <strong>de</strong>mon honorable prédécesseur, tendaient spécialement à remplir plusieurs <strong>de</strong>nos rayons trop dégarnis.La Bibliothèque a reçu, dans le courant <strong>de</strong> cetLe année, <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>M. le Ministre <strong>de</strong> l'Intérieur, onze ouvrages qui ont été portés, avec quelqueslivres offerts par M. Van Hertsen, <strong>de</strong> Laeken , au catalogue que j'aieu soin <strong>de</strong> dresser au commencement <strong>de</strong> mon mandat. Je voudrais volontiersvoir imprimer ce catalogue et le faire répandre au bénéfice <strong>de</strong> l'œuvre.Cependant, ne pourrait-il être fait davantage en fait <strong>de</strong> donations? — Jepense que oui. — En effet, si Ton fouillait dans les mansar<strong>de</strong>s <strong>de</strong> plusieursmaisous, combien n'y trouverait-on pas <strong>de</strong> volumes oublié , éminemmeutpropres à agrandir la Bibliothèque populaire. Par suite, que <strong>de</strong> bonnes idéesa répandre, que <strong>de</strong> préjugés à redresser, que <strong>de</strong> connaissances à porter aucœur <strong>de</strong> la population !Nous espérons, Messieurs, qu'à mesure que les bienfaits <strong>de</strong> la lecture se


— 194 —répandront dans le sein du peuple, le nombre <strong>de</strong>s protecteurs <strong>de</strong> notre Bibliothèquene fera que s'accroître. Nous formons <strong>de</strong>s vœux pour que le zèle <strong>de</strong>sdonateurs se ranime, et nous engageons ceux-ci à propager avec nous le goût<strong>de</strong>s saines lectures. Que nos bibliophiles veuillent bien faire l'inventaire <strong>de</strong>leurs bibliothèques et en retirer les ouvrages qui sont sans lecteurs aujourd'hui,mais qui, confiés entre nos mains, intéresseront gran<strong>de</strong>ment le public.Que les patrons engagent leurs ouvriers à se rendre à la salle <strong>de</strong> lecture ; queles maîtres y envoient leurs domestiques; que chacun, enfin, paie un peu <strong>de</strong>dévouement et le jour n'est pas loin où les personnes qui, eu encourageant nosefforts, se consacrent à la chose publique, y trouveront la récompense moraleque réserve le bienfait accompli à ceux que gui<strong>de</strong>nt l'amour <strong>de</strong> la philanthropieet l'esprit <strong>de</strong> la loyauté.Daignez agréer, je vous prie, Messieurs, l'assurance <strong>de</strong> ma plus respectueuseconsidération.LeBibliothécaire,AUG.JONCKHEERE.Nous publions également le catalogue <strong>de</strong>s livres mis à la dispositiondu public. Conformément à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du Bibliothécaire, uncrédit spécial est inscrit au budget <strong>de</strong> 1881 pour en augmenter sensiblementle nombre.DIVISION DU CATALOGUE.1. Romans et récits. I 7. Sciences naturelles : a) Diverses;2. Sciences populaires : a) Economie ; h) Agriculture et botanique.b) Conférences.8. Histoire et biographies.3. Philosophie et morale.S). Géographie et voyages.4. Poésies.10. Législation et droit.5. Littérature et beaux-arts. 11. Education et enseignement.6. Arts et métiers. 12. Revues et publications périodiq?*.N. B. Quand un ouvrage est composé <strong>de</strong> plusieurs volumes, il est précédé<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux numéros dont le premier indique le premier volume et le second le<strong>de</strong>rnier volume.1. — ROMANS ET RÉCITS.(Ouvrages dont se composait la Bibliothèque populaire au l'rseptembre 1880.)1 Boileau, Y. La piste <strong>de</strong> guerre, 1 vol.2 Bresciani. Avis à qui pense au mariage, 1 vol.3 Cervantes Don Quichotte <strong>de</strong> la Manche, 1 vol.


— J 9 5 -4 Courtmans (M»**-') Le ca<strong>de</strong>au du chasseur, L vol.5 Crombrugghe (baronne <strong>de</strong>). Journal d'une infirmière, 1 vol,6 Dauby. Récits à mes jeunes amis, 1 vol.7-8 Divers. Morceaux choisis, trois règnes, 2 vol.9-10 Dumas. Californie, 2 vol. 1« manque.11 E. (Mme). Ce qu'il en coûte d'oublier sa prière, i vol.12 Enault, L. La case <strong>de</strong> l'oncle Tom, 1 vol.13 Foudras (comte <strong>de</strong>). Ma<strong>de</strong>leine, 1 vol.14 Greyson. Le commandant Aerson, 1 vol.15 Td. Juffer Daaije, 1 vol.16-17 Jacob, P.-L. Les aventures du grand Balzac, 2 vol.18 Janin, H. (Mlle). Ma femme et moi, 1 vol.19 Lepas, André. A la porte du paradis, 1 vol.20-21 Maistre (X. <strong>de</strong>). Œuvres choisies, 2 vol.22 Marinier. Les âmes en peine, 1 vol.2-8 Morin, Em. La vie d'un homme <strong>de</strong> bien, 1 vol.24 Mullock (Miss). Lne noble existence, 1 vol.25 Neuman. Oalista, 1 vol.26 Popp, Caroline. Récits et legen<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s Flandres, 1 vol.27 Régnier, M.-J. Le Robinson chrétien, 1 vol.28 Schmidt, Chan. La chapelle <strong>de</strong> la forêt, 1 vol.29 Souvestre, Em. Scènes et récits <strong>de</strong>s Alpes, 1 vol.30 Stalh, P.-F. La vis privée <strong>de</strong>s animaux, 1 vol.31 Id. Morale familière, 1 vol.32 Saint-Pierre (Bern. <strong>de</strong>). Paul et Virginie, 1vol.33 Toussenel. L'esprit <strong>de</strong>s bêtes, 1 vol.34-35 Van Hasseît, André. Mélanges, 2 vol.36 Veuillot. L'honnête femme, 1 vol.37 Victor. M.-V. L'auberge <strong>de</strong> l'Ours noir, 1 vol.38 Wiseman. L'église <strong>de</strong>s Catacombes, 1 vol.39 *** Les époux charitables, 1 vol.40 *** Ce que peut une jeune fille, 1 vol.41 Girard, Just. Le moulin <strong>de</strong> l'aveugle, 1 vol.42 *** Choix <strong>de</strong> morceaux intéressants, 1 vol.1. — ROMANS EN VERHALEN.1 Van Arnbach (E.), De terugkeer ait het Noor<strong>de</strong>u, 1 vol.2 Id. De hoidogiemaker van het zw. w 1 , 1 vol.3 Clair. De pausen in ballingschap, 1 vol.


— 196 —4 (.'onscience. H. Volledigc werken. h l


— m —51-53 Van<strong>de</strong>n Kerekhoven. Volksverhaleu, 3 vol.54 Vau<strong>de</strong>rcruyssen, A.-C. Twee beproef<strong>de</strong> harten, 1vol.55 *»* Pius VII en Napoléon I, 1 vol.5 6 Tony. Schetsen en beel<strong>de</strong>n (staas), 1 vol.57 Ecrevisse. De Drossaart Clerckx, 1 vol.58 Sleeckx. Volksverhalen, 1 vol.59 Lo<strong>de</strong>wijk.Tanssens. Het valkeunest, 1 vol.2. — SCIENCES POPULAIRES.A. — Economie.1 Barella, Hipp. Maladies <strong>de</strong>s buveurs, 1 vol.2 Barreau, Th. Conseils aux ouvriers, 1 vol.3 Chairgrasse. Manuel d'instruction populaire, 1 vol.4 Dauby. Rapport du capital et du travail, 2 vol.4 bis Dauby, J. Des grèves ouvrières, 1 vol.5-6 Descaret, J.-B. La mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong>s passions, 2 vol.7-8 Dictionnaire raisonné <strong>de</strong>s connaissances humaines, l vol.9-10 Ducpétiaux, Ed. Education physique et morale <strong>de</strong>s jeunes ouvriers,2 vol.11 Ducpétiaux. La question ouvrière, 1 vol.12 Ellmann, S. Tenue <strong>de</strong>s livres, 1 vol.13 Fallot, L. La mé<strong>de</strong>cine en rapport avec les maladies internes, l vol.14 Franklin. Le chemin <strong>de</strong> la fortuue, 1 vol.15-17 Id. Mémoire, 3 vol.1S Gilon, Biblioth. Les nations (Potvin) , 1 vol.19 Id. Le travail, » 1 vol.20 Id. Le <strong>de</strong>voir, « 1 vol.21 Id. Les principes, « 1 vol.22 Id. La vie privée. « 1 vol.23 Id. La patrie, « 1 vol.24 Id. Nos <strong>de</strong>nts et leurs fonctions. 1 vol25 Id. L'épargne (Laurent),, 1 vol.27 Hufeulandt. Hygiène <strong>de</strong>s gens du mon<strong>de</strong>, 1 vol.28 Laurent. Conférence sur l'épargne, 1 vol.29 Id. Les sociétés ouvrières <strong>de</strong> Grand, 1 vol.30 Le Hardy <strong>de</strong> Beaulieu. Economie politique, 1 vol.31 Ley<strong>de</strong>r et Pyro. La vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> bœuf et la vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> cheval, 1 vol.32 Macé, Jean. Histoire d'une bouchée <strong>de</strong> pain, 1 vol.33 Matthysens. F.-J. Traité <strong>de</strong>s marchandises, 1 vol.


34 Schaar, J. Les banques populaires, 1 vol.35 Smiles, Samuel. Self-lielp, 1 vol,36 Sovet, Dr. L'hygiène.37 Thevenin, Ev. Cours d'économie industrielle, 1 vol.38 Thonissen. Le socialisme et ses promesses, 1 vol.39 Vanbolsbeek. Mé<strong>de</strong>cine et chirurgie, 1vol.40 »*« Devoirs <strong>de</strong>s ouvriers belges, 1 vol.41 *** L e c o cj e] a s a nté, 1 vol.42 *** Monnaies d'or et d'argent. 1 vol.43 Debroucker. Economie politique, 1 vol.11 Schmidt, Ch. La poudre, son origine, ses effets, 1 vol.IL — Conférence.1-3 »** Causeries populaires, 3 vol.4- 7 *** Connaissances utiles, 4 vol.8-10 Thevenin, Ed. Entretiens populaires, 3 vol.C. — Far lie flaman<strong>de</strong>.1-5 *** Stuivers-editie, 5 vol.•6-10 *** Practisch volksleesboek, 5 vol.11 Laurent, F. Werklie<strong>de</strong>n-genootscbappen van Cent, 1 vol.12 Sovet, D. Gezondheidsleer, 1 vol.13 *** Algemeene natuurkun<strong>de</strong>, 1 vol.14 Maertens. Volksvoordracbten, 1 vol.3. — PHILOSOPHIE ET MORALE.1 Aubiïet, X. Les représailles du sens commun, 1 vol.2 Breyne (P.-J.-C. <strong>de</strong>). Du suici<strong>de</strong>, 1 vol.3 Cousin V. Du vrai, du beau et du bien, 1 vol.4 Dau<strong>de</strong>ville, Ch. Phisiologïe morale <strong>de</strong>s instincts <strong>de</strong> l'homme, 1 vol.5- 6 Demaistre, J. Des soirées <strong>de</strong> Saint-Pétersbourg, 2 vol,7 Desjardins, A. Les moralistes français du xvic siècle, 1 vol.8 Falloux (<strong>de</strong>). Correspondance <strong>de</strong> Lacordaire, 1 vol.9 Foissac. Hygiène philosophique <strong>de</strong> l'âme, 1 vol.10-11 Jehan, L.-F. Dieu manifesté par ses œuvres, 2 vol.12 Laforêt. Etu<strong>de</strong>s sur la civilisation européenne, 1 vol.13 Laveleye (Em. <strong>de</strong>). Etu<strong>de</strong>s et essais, 1 vol.14-15 Marrocco, M. La femme ennoblie par l'Evangile, 2 vol.16 Onclair, A. La franc-maçonnerie, 1 vol.17 Paeps, De voornaamste feestdagen, 1 vol.


— IM —18 Prellaei't (A. <strong>de</strong>). Pensées et réflexions d'uu solitaire. 1vol.19 Rochefaucauld (<strong>de</strong> la). Pensées et maximes, 1 vol.20-21 Thiberghien. Morale universelle, en double.22 Thonissen. Le socialisme dans le passé, 1 vol.23 Reylandt. Etu<strong>de</strong>s sur les réformateurs contemporains, 1 vol.4. — POÉSIES.1 Boileau. Œuvres poétiques, 1 vol.2 Id. Id. pour les collèges, 1 vol.3- 4 Boschaven. Manuel <strong>de</strong> versification, en double.5 Chateaubriand. Poésies, 1 vol.6-6 bis Delamartine. Méditations poétiques, 2 vol.7 Id. La mort <strong>de</strong> Socrate, 1 vol.8 Id. Jocelyn, 1 vol.9 Delavigne, Cas. Mésséniennes et poésies, 1 vol.10 Delmotte. Comédies, 1 vol.11 Florian. Fables, 1 vol.12 Lafontaine. Fables, 1 vol.13 Maréchel, R. Fables, 1 vol.14 Michaels, B. Poésies choisies, 1 vol.15-17 Molière. Œuvres complètes, 3 vol18-19 Noël et Laplace. Littérature, 2 vol.20 Potvin La mère <strong>de</strong> Rubens, 1 vol.21 Racine. Œuvres, 1 vol.22 Struman, Amélie. Anthologie belge.23-24 Vanhasselt, André. O<strong>de</strong>s, 2 vol.25 Id. Les étu<strong>de</strong>s rythmiques, 1 vol.26 Id. Les quatre incarnations du Christ, 1 vol.27 Id. Sonnets, 1 vol.28 Molière. Le misanthrope. 1 vol.1 Bultinck, A -V. Stemmen <strong>de</strong>s gevoels, 1 vol.2 Buyst, L. Lij<strong>de</strong>nsbeel<strong>de</strong>n, 1 vol.3 Coopman, Th. Lentelie<strong>de</strong>ren, 1 vol.4- 5 Herremans. Ne<strong>de</strong>rlandsche dichterhalle, 2 vol.6 Sneyers. Versprei<strong>de</strong> en nagelaten gedienten, 1 vol.7 Thym, Alb. Spiegel <strong>de</strong>r ne<strong>de</strong>rlandsche letteren, 1 vol.8 Van<strong>de</strong>nkerckhoven. Volledige werken, 1vol.9 Van Oye, Eug. Morgenschemer, 1 vol.


10 Vanvon<strong>de</strong>l, Joost. Lucifer (treurspel), 1 vol.11 Wiirth. Hollandsche litteratuur, 1 vol.12 *** Jaarboekvoor liet vlaamscli volk, 3 j., 1 vol.13 *** Letter-en staatkundig almanach, 1vol.5. — LITTÉRATURE ET BEAUX-ARTS.1 Baron, A. Manuel abrégé <strong>de</strong> réthorique, 1vol.2-4 Id. Histoire <strong>de</strong> l'art dramatique, 3 vol.5-8 Deleutre. Précis <strong>de</strong> l'histoire <strong>de</strong> l'art, 4 vol.9 Id. même ouvrage cartonné, 1 vol.10 Fétis, F.-J. Traité <strong>de</strong> musique, 1vol.11 Fuérison, M.-J. Etu<strong>de</strong>s littéraires, 1 vol.12 Joly, V. Les beaux-arts en Belgique (1848-1857), 1 vol.13 Liipke. Précis <strong>de</strong> l'histoire <strong>de</strong>s beaux-arts, 1 vol.14-15 Potvin. Secon<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> nos premiers siècles littéraires, en double.16 Sévigné (M m e <strong>de</strong>). Lettres choisies, 1 vol.17 Veyt, Max. Œuvres choisies, 1 vol.B. — Partie flaman<strong>de</strong>.1 De Jonghe, P. Be<strong>de</strong>voeringen voor <strong>de</strong> rhetoiïca, 1 vol.2 Thym, Albert. Spiegel van ne<strong>de</strong>rlandsche letteren, 1 vol.3 *** Han<strong>de</strong>lingen van het xiv e taal-en letterkundig Congres,1 vol.4 *** Verslag over <strong>de</strong>n driejaringen prijskamp, 1 vol.5. 8**# Vlaamschekunstbôdé (1875-76-77-78 et 79), 5 vol.6. — ARTS ET MÉTIERS.1 Bibliothèque industrielle. De la charpente, 1 vol.2 Id. Géométrie pratique, 1 vol.3 Id. Manuel du serrurier, 1 vol.4 Id. Id. du tisserand, 1 vol.5 Id. Id. <strong>de</strong> chimie appliquée, 1 vol.6 Id. Id. <strong>de</strong> la connaissance <strong>de</strong>s métaux,1 vol.7 Id. Id. <strong>de</strong>s constructions, 1 vol.8 Id. M. <strong>de</strong> la connaissance <strong>de</strong>s bois, 1vol.9 Brialmont, A. Art militaire, 1 vol.10 Boquillon, N. Traité <strong>de</strong> mécanique ;1 vol.


— 201 —11-12 Encyclopédie populaire. Toisé <strong>de</strong>s bâtiments, 2 vol.13 Id. Fourneaux et usines, 1 vol.14 Id. Pneumatique, 1 vol.15 Id. Géométrie <strong>de</strong> l'ouvrier, 1 vol.16 Id. Calorique, 1 vol.17 Id. La machine à vapeur, 1 vol.1S Id. Préparation <strong>de</strong> la chaux et du plâtre, 1 vol.19 Id. Hydrostatique et hydraulique, 1 vol.20-26 Expositions. De Paris 1855-67 et 78, 7 vol.27 Id. Catalogue <strong>de</strong> la section belge, 1 vol.2S-29 Francœur, etc. Dictionnaire <strong>de</strong>s arts et métiers, 2 vol.30 Id. Atlas du dictionnaire, 1 vol.31 Guillery. Technologie ou principaux procédés employés dans lesarts, 1 vol.32 Kindt, Jules. Fabrication <strong>de</strong> fils et toiles <strong>de</strong> lin, 1 vol.33 Lefrançois, E. Notions <strong>de</strong> mécanique générale, 1 vol.31 Moerman, Ch. Traité <strong>de</strong>s constructions civiles, 1 vol.35 Quetelet, Ad. Théorie <strong>de</strong>s probabilités, 1 vol.36 Schwarlz, L. Examen critique <strong>de</strong>s opérations militaires en 1866,1 vol.1 *** Practisch Jiaudboek voor bouwwerkcn, 1 vol.2 *** YV'evers-haudboek, 1 vol.3 K'etstap. Handboek <strong>de</strong>r wapenkun<strong>de</strong>, 1 vol.7. — SCIENCES NATURELLES.1 Adan, H.-Ph. Le microscope, 1 vol.2-5 Berge, H. Le chimiste, 4 vol.6 Bibliothèque industrielle. Principes <strong>de</strong> physique générale, 1. vol.7-26 Buffon. Œuvres complètes, 19 vol. Les n 0s 2 et 9 manquent.27-29 Cousin-Despréaux. Le livre <strong>de</strong> la nature, 3 vol.30 Gérard, F.-J. Etu<strong>de</strong> zootechnique, 1 vol.31 Guillemin. Le ciel (plauches et gravures), 1 vol.32 Hammon. Traité <strong>de</strong> zoologie, 1 vol.33 Lehon. L'homme fossile en Europe, 1 vol.31 Omalius-d'Halloy (d'). Minéralogie, 1 vol.35 Id. Géologie, 1 vol.36-37 Payén, M. Cours <strong>de</strong> chimie élémentaire, 2 vol.38 Plateau, J. Physique, 1 vol.39 Schwann, Th. Anatomie du corps humain, 1 vol.


40 Vanbeue<strong>de</strong>n. Anatoiniecomparée, 1 vol.41 Ganot. Physique, 1 vol.42 *** Sciences naturelles appliquées aux usages <strong>de</strong> la vie, 1 vol.43 *** Notions élémentaires d'astronomie, 1 vol.B. — Agriculture et botanique.1 Delaveleye, Em. Rapport sur l'agriculture belge (1878), 1 vol.2 Hardy <strong>de</strong> Beaulieu (le). Causeries agricoles, 1 vol.3 Hocquart, E. (<strong>de</strong>). Le jardinier pratique, 1 vol.4 Leclerq, J. Traité du drainage, 1 vol5 Lemaire, Ch. Traité d'horticulture pratique. 1 vol.6 Parisel, Em. Notions élémentaires d'agricullure et d'Hygiène, 1 vol.7 Peterman, A. Composition moyenne <strong>de</strong>s principales plantes cultivées,1 vol.8 Pierre, J. L'alimentation du bétail, 1 vol.9-10 Riley, Ch. Doryphora <strong>de</strong>cemlineata, en double.11 Spring, A. Botanique, 1 vol.12 Ysabeau, D. Opérations agricoles, 1 vol.13 Id. Plantes fourragères, 1 vol.14 Id. L'élève du bétail, 1 vol15 Id. Les engrais, 1 vol.16 Id. Les arbres fruitiers, 1 vol.C. — LandboMO en bloemteélt.l-l b i s Brogniez, M. Handboek voor <strong>de</strong>n hoefsmid, 2 vol.2 Defays en Husson. Id. van veeartssnijkun<strong>de</strong>, 1 vol.3-3 bis Jouquet, M. Meststoffen en vetten, 1 vol.4 Leclerq. De draineering, 1 vol.5-7 Parisei, E. Landbouw en gezondheidsleer, (en triple):8-9 Riley, Ch. Doryphora <strong>de</strong>cemlineata, (en double).10- 10 b ' s Van Hülle. De belgische moeshovenier<strong>de</strong>rij, ;? vol.11- ll b i s Bibl. over landbouw. Over <strong>de</strong> bebouwng, 2 vol.12-12 bis Id. Gebruik van <strong>de</strong>n kalk, 3 vol.13 Id. Boomkweekerij, 1 vol.14 Id. Lan<strong>de</strong>lijk rekenhou<strong>de</strong>u, 1 vol.15 Id. Landbouwstofscheiding, 1 vol.16 Id. Gereedschappen en werkt uigvn, 1vol.17 ld. Handboek voor bosehbtstier, 1 vol.18 Id. Opbrengen <strong>de</strong>r zij<strong>de</strong>wormen en aankweekevan <strong>de</strong>n moerbeziënboom, 1 vol,


— 203 —S. HISTOIRE ET BIOGHAPHIKS.1 Allmever J.-J, Les gueux <strong>de</strong> mer et la prise <strong>de</strong> la RriUe, 1 vol.2 Bodin, F. Résumé <strong>de</strong> l'histoire d'Angleterre, 1vol.3 Id. Td. l'histoire <strong>de</strong> France, 1 vol.4 Bossuet. Discours sur l'histoire universelle, 1 vol.n Bruysset. Aperçu <strong>de</strong> l'histoire <strong>de</strong> la Grèce, l vol.6-7 Capefigue. Histoire <strong>de</strong> Louis XV, 2 vol.8-9 Id. id. Charlemagne, 2 vol.10 Carlier, J. Le comte Camille <strong>de</strong> Cavour, 1 vol.11-13 Chateaubriand. Etu<strong>de</strong>s historiques, 3 vol.14 Id. Mélanges historiques, 1 vol.15 Id. Mélanges politiques et polémiques, 1 vol.16 Id. Opinions et discours, 1 vol.17 Id. Polémique relative à l'histoire <strong>de</strong> France,18 Ceo-Barbaroux. Histoire d'Amérique (résume), 1 vol19-20 Delamartine. Les constituants 1789, 2 vol.21 Deleutre. Révolution belge, 1 vol.1vol.22-23 Dumas, Alex. Histoire (<strong>de</strong> France) <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux siècles <strong>de</strong>puis 1680jusqu'à nos jours, 7 vol.29-32 Gallois. Histoire <strong>de</strong> France, 4 vol.33 Gatti <strong>de</strong> Gammond. Histoire <strong>de</strong> Belgique, 1 vol.34 Genonceaux. Histoire <strong>de</strong> Belgique, 1 vol.35-36 Guizot. Révolution d'Angleterre, 2 vol.37-38 Herment, P.-.T. Les héros <strong>de</strong> la liberté en Belgique, (en double).39 Hymans. Vie et règne <strong>de</strong> Léopold I er , 1 vol.41-43 Janssens. Histoire <strong>de</strong>s Pays-Bas, 3 vol.44 Juste. La pacification <strong>de</strong> Gand et le sac d'Anvers (1576), 1 vol.45 Id. Léopold I Pr et Léopold II, 1 vol46 Id. Histoire romaine, 1 vol.47 ld. Histoire <strong>de</strong> Belgique, 1 vol.48 ld. Les frontières <strong>de</strong> la Belgique, 1 vol.49 Id. Histoire grecque, i vol.50-51 Id. La révolution belge <strong>de</strong> 1830, 2 vol.52-55 Kervyn <strong>de</strong> Lettenhove, Histoire <strong>de</strong> Flandre, 4 vol.56 Id, Histoire pendant les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers siècles, 1 vol.•")7-61 Lapommeraye. Histoire universelle, 5 vol.62 Maricourt (R. <strong>de</strong>). Napoléon I e r dans sa vie intime, 1 vol.63 Mrnanl. Histoire <strong>de</strong>s Etats-Unis, 1 vol.


— 201 —64-65 Meulemans, Aug. Etu<strong>de</strong>s historiques au point <strong>de</strong> vue du commerceet <strong>de</strong> l'industrie belges, (en double).67 Moke. Histoire ancienne, 1 vol.68 Id. id. du moyen âge, 1 vol.69 Id. id. mo<strong>de</strong>rne, 1 vol.70 Poplimont. La dynastie belge. 1 vol.71-72 Eabbe. Histoire <strong>de</strong> Portugal, 2 vol73 Reylandt. Etu<strong>de</strong>s sur les réformateurs contemporains, 1 vol.74 Samuel-Smiles. La vie <strong>de</strong>s Stephenson, 1 vol.75 Scheffer, A. Histoire <strong>de</strong> l'empire germanique, 1 vol.76 Schubert. Noces d'argent (1853-1878), 1 vol.77 Ségur (comte <strong>de</strong>). Histoire <strong>de</strong> France, tome 9, 1 vol.78 Simonot, J.-f. Histoire d'Espagne, 1 vol.79-80 Sismon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Sismondi. Histoire <strong>de</strong> la chute <strong>de</strong> l'Empire romain,2 vol.81 Thiers. Histoire <strong>de</strong> la révolution française, tome If, 1 vol (premiermanque).82 Thiesse, L. Histoire <strong>de</strong> Pologne, 1 vol.83 Valler, Hipp. Notice sur la république <strong>de</strong> San-Marino, 1 vol.84 Vanbemmel. Histoire <strong>de</strong> Saint-Tosse-ten-Noo<strong>de</strong> et <strong>de</strong> Schaerbeek,1 vol.85 Vanhasselt, André. Histoire <strong>de</strong>s Belges, 1 vol.86 <strong>Ville</strong>main. Histoire <strong>de</strong> Cromvvell, 1 vol.87 Voivreuil (L. <strong>de</strong>). Jacquart, 1 vol.40 Hymans, L. Histoire politique et parlementaire cie la Belgique, <strong>de</strong>1814-1830, 1 vol.66 Meulemans A. Léopold II et son avènement, 1 vol.88-92 *** Les délices <strong>de</strong>s Pays-Bas, 5 vol.93-96 *** Fastes militaires,;4 vol.97-98 *** Histoire romaine, 2 vol.9 g *** Notice biographique sur le lieutenant-général Pletinckx,1 vol.100 Bergues, la Gar<strong>de</strong>. Le> Gaules dans les temps les plus reculés1 vol.B. — Partie flaman<strong>de</strong>.1 Bets, P.-V. Geschie<strong>de</strong>nis <strong>de</strong>r gemeenten Wommersom en Esemael,1 vol.2 Everaert en Bouoherv. Geschie<strong>de</strong>nis <strong>de</strong>r stad Halle, 1 vol.


3 Meindinger, Carl. Leven en werken van Fre<strong>de</strong>ric <strong>de</strong>n Grooten, Lvol.4 Meyer, J.-T. Opkomst on btoei <strong>de</strong>r vereenig<strong>de</strong>n Ne<strong>de</strong>r!an<strong>de</strong>n 31 vol.5-7 Stegers. Sint-Rombauts kerktoren, 3 vol.8 Vaerenbergli, Em. Aanteekeningenvaneenengeslachtkundige, lvol.9 Van<strong>de</strong>rstraeten, Edm. Al<strong>de</strong>randiana en Flandriano, 2 vol. (premiermanque).10 *** Geschie<strong>de</strong>nis <strong>de</strong>s wijngaards. lvol.11-14 Sel, H. Historische mengelingen Over *t land van Rumpst en <strong>de</strong>heerlijkheid Boom, 4 vol.9. — GÉOGRAPHIE ET VOYAGES.1-i Barth (Dr H.) Voyages dans F Afrique, 4 vol.5-14 Barthélémy. Voyages du jeune Anacharsis, 10 vol.15 Bernier, Th. Dictionnaire géographique et historique du Hainaut,1 vol.16 Bryant. Voyage en Californie, 1 vol.17 Carlier. Géographie <strong>de</strong> la Belgique, lvol.18 Id. Atlas, lvol.19 Dedon<strong>de</strong>r. Heures, longitu<strong>de</strong>s et latitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> tous les pays, avectableaux, 1 vol.20 Gérard. Géographie nationale, 1 vol.21-22 Marinier. Du Rhin au Nil, 2 vol.23-24 Id. Lettres sur l'Amérique, 2 vol.25-27 Id. Les voyageurs nouveaux, 3 vol.28 De Smet (P.). Voyages dans l'Orégon, 1 vol.29-30 Trouvé. Voyage dans la Belgique, 2 vol.•¿1 *** Voyage en Asie, 1 vol.B. — Partie flaman<strong>de</strong>.1 Prinsen. Geographische oefeningen, 1 vol.2 Van<strong>de</strong>rcruyssen. Afrika naar <strong>de</strong> beste bronnen, lvol,3 *** Körte reis rondom <strong>de</strong> wereld, 1 vol.10. — LÉGISLATION ET DROIT.1 Bernimolin. Précis du droit électoral en Belgique, 1 vol.2 Bonjean. Revue <strong>de</strong> l'administration et du droit administratif <strong>de</strong> laBelgique, 1 vol.3 Bonjean. Législation concernant la qualité <strong>de</strong> Belge, 1 vol.4 Brick, J. La Constitution belge, 1 vol.


— ¿06 —5-6 Chairgrasse. Manuel pratique <strong>de</strong>. législation populaire, 1 vol. (endouble).7 De Closset, Droit civil, 1 vol.8 De Wächter, Ph. Traité d'administration pratique, 1 vol.9 Dewez. La constitution belge, 1 vol.10 Lenaerts, J. Organisation provinciale, 1 vol.11 Marcellin la Gar<strong>de</strong>. Catéchisme du droit constitutionnel belge, 1 vol.12 Pantens, Aug. Droits et <strong>de</strong>voirs du citoyen, 1 vol.13 Simons, Ch. Droit civil, 1 vol.14 Smets et Grandprez. Entretiens familiers sur les règlements communaux,1 vol.15 Vanhoorebeke, E. Précis d'instruction criminelle, 1 vol.16 **» Salubrité publique <strong>de</strong> l'agglomération bruxelloise, 1vol.17 *** La Belgique <strong>communal</strong>e, avec gravures, 1 vol.18 Hellebaut, Emile. Revue <strong>communal</strong>e 1868, 1 vol.19 Id. id. 1869, 1 vol.22 Id. id. 1872, 1 vol. 1870 et 1871manquent.23 Id. id. 1873,1 vol.1 Verslag <strong>de</strong>r zittingen van <strong>de</strong>n provincieraad (Braband1865), 1 vol.11. — EDUCATION ET ENSEIGNEMENT.1 Al vin, L. Les académies <strong>de</strong> la Belgique, 1 vol.2 Braun, Th. Education et instruction, 1 vol.3 Id. Manuel <strong>de</strong> pédagogie, 1 vol.4 Id. Le livre <strong>de</strong>s mères, 1 vol.5-6 Id. Cours <strong>de</strong> pédagogie et <strong>de</strong> méthodologie, 2 vol.7 Charbonneau. Cours <strong>de</strong> pédagogie, 1 vol.8 Dauby, J. De l'élévation <strong>de</strong>s classes ouvrière?, 1 vol.9 Dierickx. Pensées pédagogiques, 1 vol.10 Frôbel, Fréd. L'éducation <strong>de</strong> l'homme, 1 vol.11 De Kryger (A.). Traité <strong>de</strong> gymnastique populaire, l vol.12 Lebon, Léon. Histoire <strong>de</strong> l'enseignement populaire, 1 vol.13-14 Id. Répertoire <strong>de</strong> l'enseignement populaire. :2 vol.15 Balmé-Frézol. De l'instruction <strong>de</strong>s femmes, 1 vol.*** Quelques classiques, 5 vol.16 Lebon, Léon. La paix sociale, 1 vol.17 Ch. Verstraete. Amélioration <strong>de</strong> la classe ouvrière, 1 vol.


— 207 —12. — REVUES ET PUBI ICATIONS PÉRIODIQUES.1-12 Le Progrès ( Journal) 1869-1880, 12 vol.1-7 Divers. Revue <strong>de</strong> Belgique 1874-1880.1-6 Divers. L'illustration européenne, 6 années.1-4 Divers. De Belgische Illustratie, 4 années.t ; 1 Divers Illustration nationale, l r e année.¡(01Le§7. — Crèche-école gardienne.Bibliothécaire,A. JoNCKHEERE.Nous avons peu <strong>de</strong> choses à dire <strong>de</strong> cet asile spécial, qui est établisur le territoire <strong>de</strong> .VSolenbeek-Saint-Jean pour les besoins du bas <strong>de</strong>la <strong>Ville</strong> et <strong>de</strong>s communes limitrophes. Notre population ouvrière duquartier Saint-Roch en profile assez bien, mais toutes les autres parties<strong>de</strong> la Commune ne peuvent guère en faire usage, à cause <strong>de</strong>son éloignement.L'époque n'est peut-être pas éloignée où Laeken possé<strong>de</strong>ra égalementsa crèche-école gardienne, grâce à l'initiative <strong>de</strong> quelquesâmes charitables et dévouées. Il est incontestable qu'une institution<strong>de</strong> ce genre, établie au centre <strong>de</strong> la Commune, rendrait <strong>de</strong> réelsservices à nos travailleuses peu aisées.Notre Administration a contribué en 1880 pour une somme <strong>de</strong>500 francs dans les frais <strong>de</strong> la crèche Marie-Louise.§8. — Beaux-Arts (art dramatique, musique vocaleet instrumentale).La culture <strong>de</strong>s beaux-arts se développe sensiblement à Laeken ;il en est particulièrement ainsi <strong>de</strong> la littérature et <strong>de</strong> la musique.La Commune compte neuf sociétés <strong>de</strong> musique et <strong>de</strong>ux sociétésdramatiques. Toutes rivalisent <strong>de</strong> zèle dans l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> leur art, etplusieurs ont obtenu <strong>de</strong>s succès vraiment remarquables dans différentsconcours.§ i). — Cours publics et conférences.Les conférences données par la Société d'Education populaireeonlinuenl à être.goûtées <strong>de</strong> nos habitants. Les discours


— 20 S<strong>de</strong> talent qui consacrent leurs loisirs à vulgariser les notions utilessont écoulés avec une religieuse attention. La Société, pour stimulerla fréquentation <strong>de</strong>s conférences populaires, a institué <strong>de</strong>s tombolas<strong>de</strong> livres à la fin <strong>de</strong> chaque séance. La Commune encourage cesefforts par l'allocation d'un subsi<strong>de</strong> annuel.CHAPITRE VI.TRAVAUX PUBLICS.§ 1 er . — Voies publiques (ouvertures, suppressions, dénominations).L'exercice qui vient <strong>de</strong> prendre fin a été, en fait<strong>de</strong> travaux publics,une pério<strong>de</strong> à peu près toute d'exécution. On a ouvert ou parachevéplusieurs voies publiques décrétées dans ces <strong>de</strong>rniers temps. Setrouvent dans ce cas :1° La voie formant le prolongement <strong>de</strong> la rue Stéphanie ;2° L'artère transversale partant <strong>de</strong> la rue Stéphanie et aboutissantà la rue Marie-Christine ;5° La voie oblique partant <strong>de</strong> la rue du Champ-<strong>de</strong>-l'Eglise etaboutissant à la rue Marie-Christine ;4° La voie formant la partie nouvelle <strong>de</strong> la rue Léopold.Pour l'exécution <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>s trois premières, la Commune aconclu avec la Compagnie immobilière <strong>de</strong> Belgique une conventionanalogue à celle qui a été faite pour la rue Marie-Christine. On saitqu'aux termes <strong>de</strong> cette convention, la Compagnie met à la disposition<strong>de</strong> la Commune les fonds nécessaires pour la construction<strong>de</strong>s égouls et du pavage. De plus, au fur et à mesure <strong>de</strong> la revente<strong>de</strong>s terrains, elle paie à la Commune la différence entre le prixcoûtant <strong>de</strong>s travaux et le montant <strong>de</strong>s taxes.Le terrain nécessaire à l'ouverture <strong>de</strong>s voies estcédé gratuitement.Un arrangement particulier a été conclu avec la même Compagniepour l'ouverture du nouveau tronçon <strong>de</strong> la rue Léopold et lasuppression <strong>de</strong> l'ancienne section.Une partie du sentier n° 64 a été détournée à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>M. André Verhàegen. Cette partie traversait en biais la propriété du


— 209 —<strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur. Maintenant le chemin est établi à la limite <strong>de</strong> son bien.La section <strong>de</strong> ce sentier qui débouchait rue du Champ-dc-l'Eglise,à côté <strong>de</strong> la Maison-Rouge, a été transformée en une rue <strong>de</strong> 10 mètres<strong>de</strong> largeur. Cette voie aboutira, quand elle sera complètementachevée, dans le quartier situé entre les rues Marie-Christine,Thielemans, Drootbeek et <strong>de</strong> Molenbeek.Ensuite d'un accord intervenu, les propriétaires riverains ontabandonné gratuitement le terrain nécessaire à l'ouverture <strong>de</strong> lanouvelle voie, et se sont engagés à acquitter les taxes <strong>de</strong> voiried'après les dispositions réglementaires en vigueur.Les importantes modifications décrétées dans le quartier duKruyp, du Ne<strong>de</strong>r- et Hoogeleest ont également reçu un commencementd'exécution. La construction <strong>de</strong> la partie <strong>de</strong> l'avenue Van Praetqui incombe à M. Lambert, d'après notre contrat, a été entamée.Les travaux sont poussés activement, et l'on peut espérer qu'ilsseront achevés à bref délai.Le plan présenté par l'Ingénieur principal <strong>de</strong>s ponts et chausséespour l'appropriation <strong>de</strong>s abords <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Notre-Dame, comportaitla suppression d'une partie <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Eglise et le déplacement<strong>de</strong> la voie créée récemment pour l'accor<strong>de</strong>r la nouvelle ruedu Moulin à la place Léopold. Le Conseil <strong>communal</strong>, sur la proposition<strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux, a adopté le changement <strong>de</strong> tracéet <strong>de</strong>mandé le maintien <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Eglise. M. le Ministre <strong>de</strong>sTravaux publics nous a fait connaître récemment que le projetserait laissé sans suite pour le moment et que l'élu<strong>de</strong> en serait repriselors <strong>de</strong> l'exécution <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> voûtement du ruisseau leMolenbeek.La partie <strong>de</strong> la rue Pantens comprise entre le chemin dit Pantensweget l'avenue <strong>de</strong> Tour-et-Taxis, se trouve établie à cheval surla limite <strong>de</strong> notre Commune et <strong>de</strong> Molenbeek. Pour réaliser le plan,la commune <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean <strong>de</strong>vait se mettre d'accord avecles propriétaires riverains, pour la cession <strong>de</strong>s terrains nécessaires.Elle n'a pu y parvenir. Dans cette situation, elle a <strong>de</strong>mandé la suppression<strong>de</strong> la partie <strong>de</strong> voie publique dont il s'agit et le rétablissementsur son territoire <strong>de</strong> l'ancien (racé du Pantensweg, portétoutefois à 12 mètres <strong>de</strong> largeur. Ce projet enlevait à notre Communeun tronçon <strong>de</strong> rue d'environ 50 mètres <strong>de</strong> longueur. Le


Conseil <strong>communal</strong> a fait observer que l'ouverture <strong>de</strong> la section nonvelle ne s'opposait nullement au maintien <strong>de</strong> la section dont la Commune<strong>de</strong> Molenheek <strong>de</strong>mandait la suppression, et que tous les intérêtsen cause pouvaient par conséquent être sauvegardés. D'aprèsce que nous avons appris, le Gouvernement statuera dans ce sensDepuis la création du Parc public, les communications entre lehameau du Heysel et le centre <strong>de</strong> la Commune étaient <strong>de</strong>venuestrès difficiles, par suite <strong>de</strong> l'absence <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ments entre la ruedu Heysel et le boulevard circulaire. Sur nos instances réitéréesM. le Ministre <strong>de</strong>s Travaux publics a décidé qu'un raccor<strong>de</strong>mentsera établi à l'endroit dit la Pet il e - Suisse. Ce raccor<strong>de</strong>ment aura4:2 mètres <strong>de</strong> largeur, dont G mètres <strong>de</strong> voie carrossable empierréeet 5 mètres pour chaque trottoir ; les voitures non suspendues nepourront y circuler.Votre Collège, Messieurs, a reconnu la nécessité d'élargir el <strong>de</strong>rectifier les rues du Heysel et Medori, qui limitent le Parc publie surune gran<strong>de</strong> étendue. Des étu<strong>de</strong>s ont été faites à cet effet el unavant-projet a été soumis à AI. le Ministre <strong>de</strong>s Travaux publics. Nousattendons son avis.Le Parc public et l'avenue du Parc Royal ont été complètementachevés, par les soins <strong>de</strong> l'Etat, <strong>de</strong>puis la publication <strong>de</strong> notre <strong>de</strong>rniercompte rendu. Notre Commune est définitivement dotée d'unemagnifique promena<strong>de</strong>, enrichie dun remarquable monumentnational.La forme générale du monument est ennéagonale, en souve. ir<strong>de</strong>s neuf provinces belges. Un espace central au milieu duquel sedresse la statue en marbre blanc du Roi Léopold I er , due au ciseau<strong>de</strong> M. Geefs, est contourné par une galerie ouverte surmontée d'uneterrasse, à laquelle on a accès par un escalier a jour, plein <strong>de</strong> hardiesse,placé dans la galerie à l'arrière du monument.Au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>§ chapiteaux <strong>de</strong>s grosses colonnes <strong>de</strong> la galerieextérieure se dressent les statues allégoriques <strong>de</strong>s neuf provincessous neuf dais richement sculptés, que surmontent <strong>de</strong>s lions tenantles écussons armoriés <strong>de</strong>s provinces.La première terrasse est surmontée d'un étage à jour, au-<strong>de</strong>ssusduquel naît la flèche pyramidale, également à jour, d'une hauteur<strong>de</strong> 2O"\S0 jusque la sphère en métal qui reçoit la statue <strong>de</strong> ronron-


— ¿11 —nenient, Celle statue représente le génie <strong>de</strong> la Belgique tenant d'unemain une couronne civique et portant <strong>de</strong> l'autre le drapeau <strong>de</strong>la Belgique renaissante. Le monument a une hauteur totale <strong>de</strong>45 mètres.Ce monument est l'œuvre <strong>de</strong> M. l'architecte De Curte; il a eleexécuté par M. Dclfosse.Le massif <strong>de</strong> maçonnerie sur lequel repose le monument a16 mètres <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur; il a coûté 80,000 francs.L'édifice entier coûte 700,000 francs.il Nous ne quitterons pas ce sujet sans exprimer cette pensée quele Parc public attirera <strong>de</strong> nombreux visiteurs pendant la belle saisonipi et qu'il augmentera sensiblement la circulation, au profit du déve-» loppement matériel et moral <strong>de</strong> la Commune.Le Collège a donné les dénominations <strong>de</strong> :Rue <strong>de</strong> l'Archiduc Rodolphe à la voie allant <strong>de</strong> la rue Stéphanieà celle duDroolbeek;Rue <strong>de</strong> la Comtesse <strong>de</strong> Flandre à celle reliant la rue Champ-<strong>de</strong>l'Egliseà la rue Marie-Christine ;Rue <strong>de</strong> la Dynastie à celle partant <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Molenbeek pouraboutir à la rue Marie-Christine ;Rue <strong>de</strong> la Royauté à celle partant <strong>de</strong> la rue du Champ-<strong>de</strong>-l'Eglisepour aboutir à la rue Marie-Christine;Rue <strong>de</strong>s Régates à celle allant <strong>de</strong> la chaussée d'Anvers (en face <strong>de</strong>la propriété <strong>de</strong> M. Van Santen) à la rue <strong>de</strong> l'Allée-Verte ;Rue du Sport à celle reliant la chaussée d'Anvers (en face <strong>de</strong> laf rue Masui) à la rue <strong>de</strong> l'A liée-Verte.L'approche du recensement décennal <strong>de</strong> la population va nécestsiter le complément <strong>de</strong> la dénomination <strong>de</strong>s voies publiques et dunumérotage <strong>de</strong>s maisons. Quant à la première, on se mettra d'accordpour éviter la synonimie dans l'agglomération bruxelloise, tout endonnant la même dénomination aux voies qui, sans solution <strong>de</strong> conilinuité, traversent <strong>de</strong>ux communes limitrophes. Le numérotage aété révisé en 187(3; ii ne <strong>de</strong>vra être modifié qu'exceptionnellement,c'est-à-dire dans les rues très développées et où il n'a pas été possible- d'établir <strong>de</strong>s séries régulières et fixes. Les différences sensibles0 dans la longueur <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s oblige à ces revisions périodiques.Il faudra absolument, que les propriétaires fassent rétablir les


— aia —numéros disparas par suite <strong>de</strong> réparations du peiulurage <strong>de</strong>s habitations.Un très grand nombre en sont dépourvues au détriment <strong>de</strong>shabitants même. C'est d'ailleurs une contravention au règlement <strong>de</strong>police, qui ne peut rester lettre-morte.§ 2. — Pavage. ^L'entretien du pavage, qui avait toujours été fait en régie, a étémis en adjudication publique. M. Voi luron, maître paveur à Schaerbeek,a été déclaré adjudicataire <strong>de</strong> cette entreprise.L'entretien du pavage a été adjugé pour un ternie <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans,qui a pris cours le l o r janvier 1880.Les relevés à bout exécutés dans les différentes rues <strong>de</strong> la Communecomportent une superficie <strong>de</strong> 4,668 mètres carrés, qui se répartissentcomme suit :Rue Medori . . . 706 mètres carrés.Rue <strong>de</strong> la Cave . . . 1,100 »Chemin <strong>de</strong> Meyss'e . . 840 »Rue du Heysel . . . 390 »Rue du Chàmp-<strong>de</strong>-l'Eglise . 350 »Rue Dewante . T . 1,282Des pavages neufs ont été établis dans la rue Ribaucourt, et dans $la partie <strong>de</strong> la rue Léopold comprise entre le parvis et la nouvellegare du chemin <strong>de</strong> fer.Les travaux <strong>de</strong> pavage qui seront exécutés bientôt dans les 1*nouvelles rues du quartier du Champ-<strong>de</strong>-l'Eglise auront une super- Wficie d'environ 10,000 mètres carrés.Nous n'avons pas obtenu jusqu'ici <strong>de</strong> solutions définitives au sujet<strong>de</strong>s actions intentées à MM. Bascour, Laurens, Van Grinsven etconsorts pour le paiement <strong>de</strong> taxes <strong>de</strong> pavage.|gig 3. — E goûts.Dans notre précé<strong>de</strong>nt rapport, nous avons exposé en détail l'avantprojet<strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> nos égouts avec le collecteur <strong>de</strong> la ville<strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>, place Masui. L'état <strong>de</strong>s négociations entamées avecl'Administration <strong>de</strong>s ponts et chaussées nous permet d'espérer qu'unesolution interviendra sous peu.


Un aqueduc a été établi rue <strong>de</strong> la Comlesse <strong>de</strong> Flandre.La construction <strong>de</strong>s égouts dans le quartier du Champ-<strong>de</strong>-fEglisevient d'être commencée. Ces égouts auront un développement <strong>de</strong>775 mètres.L'aqueduc construit sous la rue Masui par la société la Mutualitéfoncière a dû être complètement reconstruit sur une longueur <strong>de</strong>70 mètres environ. Une partie <strong>de</strong> cet aqueduc s'était effondrée etd'autres parties menaçaient <strong>de</strong> s écrouler. Ce travail nous a permis<strong>de</strong> constater que l'égout primitif avait été établi dans <strong>de</strong> mauvaisesconditions et contrairement aux règles <strong>de</strong> l'art.La construction du Parc public et <strong>de</strong> l'avenue du Parc Royal acréé une situation fâcheuse pour [l'écoulement <strong>de</strong>s eaux pluvialesdans la drève Sainte-Anne. A ebaque pluie abondante celle voie estenvahie par les eaux arrivant du Parc et <strong>de</strong> ses dépendances.L'aqueduc existant et le Molenheck ne suffisent pas pour les écoulerrapi<strong>de</strong>ment.Pour remédier à cet état <strong>de</strong> choses préjudiciable aux riverains,mais dont nous ne sommes pas les auteurs, votre Collège s'est adresséau Département <strong>de</strong>s Travaux publics à l'effet d'obtenir la constructiond'un aqueduc d'une section suffisante. L'Etat s'est exécuté enpartie. Il a fait construire dans la partie,basse <strong>de</strong> la drève un égoulà gran<strong>de</strong> section. Pour que le travail soit complet et efficace, l'égout<strong>de</strong>vra être prolongé jusqu'à la <strong>de</strong>rnière habitation, c'est-à-dire au<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la propriété Titeca.Nous avons écrit dans ce sens à M. le Ministre <strong>de</strong>s Travaux publics.Le curage <strong>de</strong>s égouts est effectué au fur et à mesure <strong>de</strong>s besoins.En 1879-1880, on a curé les aqueducs <strong>de</strong>s rues Masui et <strong>de</strong>Wautier.§4. — Trottoirs.Les trottoirs sont généralement en bon état d'entretien.Pendant l'exercice écoulé, 55 propriétaires ont été invités à réparerou à reconstruire leurs trottoirs. Tous se sont exécutés.| 5. — Eclairage.Le nombre <strong>de</strong>s lanternes affectées à l'éclairage public, qui était <strong>de</strong>ool l'année <strong>de</strong>rnière, a été porté cette année à 587, soit une augmentation<strong>de</strong> 56.


L'éclairage <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> Tour-et-Taxis, ainsi


CHAPITRE VII.TRANSPORTSPUBLICS.| 1 er . — Postes, télégraphes.L'organisation <strong>de</strong> ces services, qui sont du ressort <strong>de</strong> l'Etat, n'asubi aucun changement <strong>de</strong>puis notre <strong>de</strong>rnier compte rendu.Le Ministère <strong>de</strong>s Travaux publics a toutefois pris en considérationune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'habitants du quartier <strong>de</strong> la Maison rouge, tendante àobtenir le placement d'une borne postale au carrefour dudit quartier.Le bureau télégraphique annexé au commissariat <strong>de</strong> police rueMasui a expédié 454- dépêches privées pendant l'exercice écoulé.Ce service, qui est <strong>de</strong> création récente, <strong>de</strong>viendra plus importantlorsqu'il sera mieux connu du public.| 2. — Chemins <strong>de</strong> fer.L'ancienne station <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine a enfin disparu. Lanouvelle gare, élégante et spacieuse, est établie rue du Cbainp-<strong>de</strong>l'Eglise,contre le viaduc du chemin <strong>de</strong> fer, lequel a été entièrementreconstruit.La lettre suivante a été adressée à M. le Ministre <strong>de</strong>s Travauxpublics, après l'ouverture <strong>de</strong> la nouvelle station, qui a coïncidé avecl'inauguration du monument à Léopold I er :A Monsieur le Ministre <strong>de</strong>s Travaux publics.Laeken, le 30 août 1880.Nous croirions manquer à notre <strong>de</strong>voir si nous ne vous exprimions l'expression<strong>de</strong> notre reconnaissance pour la magnifique station <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> ferdont vous avez enrichi la commune <strong>de</strong> Laeken.Pendant <strong>de</strong> longues années, nous avions inutilement pétitionné à voiredépartement pour obtenir <strong>de</strong>s bâtiments dignes <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nce royale et dumonument qui nvoisine la station. C'est seulement sous votre ministère quenous avons obtenu satisfaction, et nous n'avons pas perdu pour attendre.Les plans ont été heureusement conçus et les travaux exécutés avec autant<strong>de</strong> célérité que <strong>de</strong> bon goût. La commune <strong>de</strong> Laeken possè<strong>de</strong> maintenant unestation bien aménagée, d'un accès facile et dans <strong>de</strong>s proportions assez vastespour le service <strong>de</strong>s voyageurs dont l'importance graudira par la création <strong>de</strong>quartiers nouveaux.


Nous saisissons cette occasion, Monsieur le Ministre, pour eu dire autant<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux ponts sur le canal ; ils sont vastes et superbes et répon<strong>de</strong>nt à unbesoin généraldonné satisfaction.que le Gouvernement a compvis et auquel il a largementVeuillez, Monsieur le Ministre, agréer, avec nos remerciements, l'assurance<strong>de</strong> notre considération la plus distinguée.Par le Collège :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,EMILEHELLEEAUT.Le Collège,E. EOCKSTAELIl est à notre connaissance que la station du Pannenhuis ne tar<strong>de</strong>rapas à être livrée à l'exploitation. Ce sera une gran<strong>de</strong> facilitépour les industriels et les commerçants.| 5. — Tramways.Le Ministère <strong>de</strong>s Travaux publics a décidé qu'ilya lieu <strong>de</strong> déplacerla voie du tramway établie avenue <strong>de</strong> la Reine et <strong>de</strong> rechercher unautre tracé qui permette d'arriver aussi près que possible du parvisNotre-Dame. Cette décision a été prise pour donner satisfactionaux habitants <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine, qui se plaignaient <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>nombreuses années <strong>de</strong> l'état boueux <strong>de</strong> cette voie en hiver et <strong>de</strong>stourbillons <strong>de</strong> poussières qui s'y élèvent en été. Par le déplacementdu tram on évitera aussi les inconvénients qui résultent du stationnement<strong>de</strong>s omnibus à l'intersection <strong>de</strong> plusieurs rues et à proximitédu passage à niveau <strong>de</strong> ladite avenue. Le profil <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> laReine sera modifié. La route sera divisée en trois parties, dont<strong>de</strong>ux, pavées, serviront au roulage <strong>de</strong>s chariots et <strong>de</strong>s voitures nonsuspendues ; la troisième partie, ou voie centrale, macadamisée,sera consacrée à la circulation <strong>de</strong>s voitures suspendues. De plus,<strong>de</strong>s trottoirs bor<strong>de</strong>ront les parties pavées du côté central.La rue Marie-Christine convient sous tous les rapports à l'établissement<strong>de</strong> la nouvelle voie américaine. Mais la Société <strong>de</strong>s tramwaysne s'est pas encore formellement prononcée à ce sujet.La Compagnie <strong>de</strong>s omnibus, <strong>de</strong> son coté, s'est adressée auDépartement <strong>de</strong>s Travaux publics pour obtenir le détournement <strong>de</strong>la ligne <strong>de</strong> la rue du Progrès ; elle passerait par l'avenue <strong>de</strong> la Reineau lieu <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Palais.Notre Administration a émis un avis favorable sur ce projet,nécessité par les difficultés du raccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la voie existante


avec le pont d'amonl du canal ; mais ia commune <strong>de</strong> Schaerbeek;i refusé son adhésion.On allend la décision du Département <strong>de</strong>s Travaux publics, quiparait favorable au transfert.Provisoirement la Compagnie <strong>de</strong>s tramways est tenue <strong>de</strong> rétablirle service sur toute la ligne en raccordant les voies <strong>de</strong> la chausséed'Anvers avec le pont d'amont du canal <strong>de</strong> Willebroeck. Desinstances pressantes ont été faites à cette fin.CHAPITRE VIII.ASSISTANCEPUBLIQUE.Ce service a été notablement amélioré <strong>de</strong>puis quelque temps. Lesadministrations qui en sont spécialement chargées et dont on trouveraplus loin les comptes moraux <strong>de</strong> l'exercice écoulé, s'acquittent<strong>de</strong> leur mission avec un zèle et un dévouement auxquels nous rendonsvolontiers hommage.Consulté sur le projet d'établir une fédération entre les communes<strong>de</strong> l'agglomération bruxelloise pour la distribution <strong>de</strong>s secours, etsur les modifications qu'il conviendrait d'apporter à la loi du14 mais 1876, sur le domicile <strong>de</strong> secours, votre Collège a émisl'avis motivé suivant :Monsieur le Gouverneur,Laeken, le 2 septembre 1879.Nous avons examiné, en séance du 5 septembre, les <strong>de</strong>ux points sur lesquelsvotre dépêche du 15 mars <strong>de</strong>rnier, n° 107102a/21478, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> notre appréciation.La loi du 14 mars 1876 sur le domicile <strong>de</strong> secours ne fonctionne que<strong>de</strong>puis trois années environ, et cependant cette courte expérience a suffipour condamner <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ses dispositions essentielles : l'institution du fondscommun provincial et le terme <strong>de</strong> cinq années d'habitation pour l'acquisitiond'un domicile <strong>de</strong> secours autre que celui <strong>de</strong> naissance.La première <strong>de</strong> ces dispositions fait supporter par les centres populeuxune partie considérable <strong>de</strong>s frais d'entretien qui <strong>de</strong>vraient, en bonne justice,incomber aux communes <strong>de</strong> moindre importance. La commune <strong>de</strong> Laeken,notamment, a contribué à l'alimentation du fonds commun pour une partbien supérieure au montant <strong>de</strong>s recours qu'elle a été dans le cas <strong>de</strong> formuler.Ainsi, en 1877 et 1S7S-. elle a versé fr. 16,041-80, tandis qu'il n'a été payé à


— 218 —a décharge que i'v 5,637-91. hàil879, elle doit intervenir pour fr. 3,378-60et, pour 1880, on lui réclame fr. 9,024-08. En tout et dans le court délai ,1.quatre ans la Commune aura donc versé l'énorme somme <strong>de</strong> fr. 23 444-4SMais ce n'est pas seulement au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'équilibre <strong>de</strong>s charges queles avantages <strong>de</strong> cette innovation ne nous paraissent nullement atteintsElle a encore cet inconvénient <strong>de</strong> multiplier considérablement les écritureset <strong>de</strong> compliquer le mécanisme <strong>de</strong> la loi sur le domicile <strong>de</strong> secours sans qu'ilrésulte <strong>de</strong> son jeu régulier un intérêt réel et légitime pour personne.La réduction à cinq années du délai nécessaire pour l'acquisition du domicile<strong>de</strong> secours a exercé une influence fâcheuse sur les résultats financiers<strong>de</strong> notre Commune en ce qui concerne le service <strong>de</strong> l'assistance publique.Cela s'explique facilement. La démolition <strong>de</strong>s quartiers populeux <strong>de</strong> lacapitale a obligé les familles pauvre? à se disperser dans les communes suburbaines,et nous ne croyons pas exagérer en disant que Laeken a eu particulièrementà se plaindre <strong>de</strong> ce mouvement <strong>de</strong> la population indigente.Ën outre, les travaux du Lare public ont attire dans notre Commune ungrand nombre d'ouvriers qui, selon toute probabilité, n'y séjourneront pasbeaucoup plus longtemps que le délai requis pour acquérir droit aux secours.En 1877 et 1 878, le service <strong>de</strong> l'assistance publique a coûté fr. 130,786-31,tandis que pour les <strong>de</strong>ux années précé<strong>de</strong>ntes il n'avait occasionné qu'unedépense <strong>de</strong> fr. 97,503-85 ; c'est la meilleure preuve que la loi du 14 mars1876 a causé un préjudice sérieux au patrimoine <strong>de</strong> nos pauvres et auxfinances commuuales.Les observations qui précè<strong>de</strong>nt ne s'appliquent pas seulement à Laeken,mais à toutes les localités d'une certaine importance. Nous <strong>de</strong>vons doncréclamer avec instance, Monsieur le Gouverneur, le rétablissement du délai<strong>de</strong>-huit années d'habitation inscrit dans la loi du 18 février 1845.Nous dirons, en terminant, Monsieur le Gouverneur, qu'il est désirable,d'après nous, qu'une fédération soit établie entre <strong>Bruxelles</strong> et les faubourgspour l'administration <strong>de</strong>s secours publics et <strong>de</strong>s établissements hospitaliers.Nous exprimons le vœu que <strong>de</strong>s propositions nous soient faites pour arriverprochainement à la réalisation <strong>de</strong> ce projet et que le Gouvernement, en saisissela législature dans la prochaine session.Agréez, etc.Par le Collège : U Collège,Le Secrétaire <strong>communal</strong>, EMILE BOCKSTAEL.EMILEITELLEBATJT.tue? N& tsm\ ttitttfà&J *bmt »» *&w«itt»li*«a J • " HMK» *••


~ ,519 -lieu <strong>de</strong> donner suite, tout au moins pour le moment, aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> l'agglomération bruxelloise. A propos<strong>de</strong> la loi du \i mars 1876, on a émis l'avis qu'il fallait attendre;qu'il y avait trop peu <strong>de</strong> temps qu'elle était en vigueur pour enconnaître les lacunes, les vices réels.Un autre avis a été donné par votre Collège. Il s'agissait <strong>de</strong> secoursaux voyageurs indigents, et M. le Ministre <strong>de</strong> la justice désirait connaîtreles moyens à employer pour empêcher, dans ta mesure dupossible, les abus signalés <strong>de</strong> se reproduire.La dépèche <strong>de</strong> M. le Ministre était conçue comme suit :<strong>Bruxelles</strong>, le 12 août 1880.A Monsieur le Gouverneur <strong>de</strong> la province <strong>de</strong> Bravant.•i m ont aim#1 ,WftpIÏOVÔOOTWaéwvauLa loi relative au domicile <strong>de</strong> secours du 14 mars 1876, art. 18, disposeque les frais <strong>de</strong> route avancés à <strong>de</strong>s voyageurs indigents, en cas <strong>de</strong> nécessité,sont compris parmi les frais remboursables comme les secours provisoiresaccordés à d'autres nécessiteux.Selon la circulaire <strong>de</strong> mon département du 2 février 1878, cotée comme laprésente, la nécessité <strong>de</strong> l'allocation <strong>de</strong> ces frais doit être justifiée, et cessecours ne doivent être accordés que dans un but bien déterminé et bienadmissible. , : -jlKn) î>SâlîoD iïb ttgÛOttifl >'JNonobstant cette règle ainsi tracée, diverses administrations locales accor<strong>de</strong>nt<strong>de</strong>s secours <strong>de</strong> route à tous les passants belges ou étrangers qui viennenten <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r. Elles admettent comme titre suffisant pour cette allocation lasimple production d'un livret d'ouvrier, d'un congé militaire, d'un acte <strong>de</strong>naissance ou <strong>de</strong> mariage, d'un certificat quelconque <strong>de</strong> changement <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce,<strong>de</strong> sortie d'hôpital, ou même un certificat <strong>de</strong> bonne conduite délivrépar un patron, mais dont rien n'établit la vérité. Elles délivrent ces secourssans discernement, ni garantie, ni contrôle, soit à <strong>de</strong>s vagabonds', soit à ,<strong>de</strong>sindividus qui se déplacent à l'aventure et sans but plausible, soit enfin à <strong>de</strong>sgens qui ne font que parcourir le pays et qui vivent aux dépens <strong>de</strong>s caissespubliques ou <strong>de</strong> la charité privée.Il importe, Monsieur le Gouverneur, <strong>de</strong> mettre un terme à ces abus. Si,dans un but d'humanité et <strong>de</strong> sûreté publique, il faut pourvoir aux besoins<strong>de</strong>s voyageurs indigents, il est néanmoins indispensable d'empêcher cette,sorte <strong>de</strong> vagabondage qui est soutenue par les secours <strong>de</strong> routes impru<strong>de</strong>mmentdélivrés.


Je vous prie <strong>de</strong> vouloir me proposer les mesures qui vous paraissent effi.caces pour parer aux graves inconvénients résultant <strong>de</strong> la facilité déplorableavec laquelle ces secours sont accordés. Il sera surtout utile <strong>de</strong> préciser lescatégories <strong>de</strong> voyageurs indigents à qui on délivrerait ces secours.Le Ministre <strong>de</strong> la Justice,J. BAI?A.Elle était accompagnée <strong>de</strong> la lettre ci-après <strong>de</strong> M. le Gouverneur<strong>de</strong> la province :<strong>Bruxelles</strong>, le 25 août 1880.Au Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre et Edievins <strong>de</strong> Laeken.Messieurs,Je viens <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong> M. le Ministre <strong>de</strong> la Justice la dépêche ci-jointe,en copie, relative à l'exécution <strong>de</strong> l'art 18 <strong>de</strong> la loi du 14 mars 1876.Veuillez, Messieurs, me faire savoir quels sont, d'après vous, les mesuresqu'il y aurait lieu <strong>de</strong> prescrire pour mettre un terme aux abus qui se commettentà propos <strong>de</strong> la délivrance <strong>de</strong>s secours <strong>de</strong> route.Je désire recevoir votre réponse le plus tôt possible.La réponse du Collège porte :Le Gouverneur,DUBOIS -THOBN.Laeken, le 13 septembre 1880.A Monsieur le Gouverneur du Brabant.Monsieurle Gouverneur,Nous avons l'honneur <strong>de</strong> vous renvoyer la lettre ci-jointe qui accompagnaitvotre apostille du 6 septembre courant, n° A 22817.Il résulte <strong>de</strong>s déclarations du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance que les abus signaléspar M. le Ministre <strong>de</strong> la Justice, dans sa dépêche du 12 août, lVe division,2 e bureau, n'existent pas à Laeken. Dans ces conditions, il <strong>de</strong>vient difficiled'indiquer le moyen <strong>de</strong> les prévenir ou simplement d'en diminuer le nombre ;car, selon nous, il est impossible que les administrations charitables ne soient<strong>de</strong> loin en loin victimes <strong>de</strong> leurs sentiments d'humanité. Comme le particulierqui fait l'aumône à celui qui lui tend la main, elles sont exposées à donnerà mauvais escient. Seulement à Laeken, on ne perdra jamais gros, car lessecours aux voyageurs sont rares et presque insignifiants.


Voici néanmoins, à notre fctïs, dans quelles conditions doit se trouver leravageur indigent pour qu'il puisse obtenir un secours :d. Etre dépourvu <strong>de</strong> ressources et du moyen <strong>de</strong> s'en procurer;B. Pouvoir trouver au terme du voyage, <strong>de</strong> quoi subsister ;C7. Avoir <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts qui prouvent qu'il (l'indigent) n'"a pas l'habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>solliciter <strong>de</strong>s secours <strong>de</strong> l'espèce et qu'il ne spécule pas sur la charité publique-Cette situation ne peut s'établir, croyons-nous, que par un interrogatoireà faire subir adroitement à l'indigent. On ne saurait puiser ces éléments d'appréciationdans aucune <strong>de</strong>s pièces énumérées dans la prédite dépêche <strong>de</strong>M. le Ministre <strong>de</strong> la Justice, et on ne peut exiger que le voyageur soit porteurd'un document qui les renferme. Cependant un moyen <strong>de</strong> contrôle sérieuxserait <strong>de</strong> publier une ou <strong>de</strong>ux fois par mois, dans les Mémoriaux administratifs<strong>de</strong>s provinces, les noms <strong>de</strong> tous les voyageurs indigents qui obtiennent <strong>de</strong>ssecours. On connaîtrait ainsi ceux qui en abusent. Toute remise <strong>de</strong> secoursserait immédiatement portée à la connaissance du Gouverneur, et ce hautfonctionnaire ferait un échange <strong>de</strong> liste avec ses collègues. Nous ne voyonsqu'une seule raison qui pourrait s'opposer à la mise en pratique <strong>de</strong> ce moyen :c'est la discrétion que l'on doit à toute action charitable.Veuillez agréer, Monsieur le Gouverneur, la nouvelle assurance <strong>de</strong> notreconsidération distinguée.Par le Collège :Le Collège,Le Secrétaire <strong>communal</strong>, E. BOCRSTÀET.E. HELLEBAUT.Ci-après les comptes moraux <strong>de</strong> nos établissements charitables.Ils rencontrent tout ce qui intéresse la bienfaisance publique etcomplètent par conséquent le présent chapitre.Laeken, le % octobre 1880.A Messieurs les Bourgmestre et Echevins <strong>de</strong> Laeken.Messieurs,Nous venons accomplir le <strong>de</strong>voir qui nous est prescrit par l'article 10 dudécret du 7 floréal an XIII, eu vous faisant ie rapport ci-après sur l'administration<strong>de</strong> notre Bureau en 1879-1880.Conseil d*administration.Le mandat <strong>de</strong> M. Thys, nommé en remplacement <strong>de</strong> M. Haager, démissionnaire,et qui <strong>de</strong>vait expirer le 31 décembre 1879, a été renouvelé pourcinq ans. M. Derid<strong>de</strong>r a été désigné, en séance du 13 novembre 1879 , pourremplir les fonctions d'ordonnateur.


— 222 —Voici la composition actuelle du Bureau <strong>de</strong> Bienfaisance :MM. Jean-Charles Claessens, rentier, conseiller <strong>communal</strong>, prési<strong>de</strong>, iJacques Yannieuwenhuysen. cultivateur, membre.Egi<strong>de</strong> Derid<strong>de</strong>r, rentier,id.Joseph Haesaert, id. id.Jean-David Thys, id. id.Philippe De Wachter, secrétaire,Philippe Ris, receveur.Le Bureau s'est réuni 35 fois pendant l'année 1879. Durant les mois d'hiveril tient une séance hebdomadaire pour statuer spécialement sur les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<strong>de</strong> secours.En séance du 6 novembre 1879, le Bureau a créé une place d'inspecteur<strong>de</strong>s pauvres. Cette décision a été prise à la suite <strong>de</strong> la présentation, par un<strong>de</strong> ses membres, d'un rapport qui démontrait péremptoirement l'indispensabilité<strong>de</strong>-cet emploi pour assurer le service <strong>de</strong>s secours.Le Bureau a appelé au poste d'inspecteur <strong>de</strong>s pauvres un ancien habitant<strong>de</strong> Laeken, M. Joseph Brynaert, qui possè<strong>de</strong> toutes les aptitu<strong>de</strong>s nécessaires.Il s'acquitte <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>voirs avec zèle et dévouement.L'adjonction <strong>de</strong> ce fonctionnaire a nécessairement entraîné la revision durèglement organique et d'ordre intérieur du Bureau. Ce règlement est soumisà l'approbation du Conseil <strong>communal</strong>.Propriétés.Le projet <strong>de</strong> vente publique <strong>de</strong>s terres labourables, appartenant aux pauvreset dont nous parlions dans notre <strong>de</strong>rnier compte rendu, n'a été réaliséqu'en partie. Cinq pièces <strong>de</strong> terre seulement ont été aliénées et ce après troisépreuves successives.Le Bureau n'a pas cru <strong>de</strong>voir donner suite aux autres offres parce qu'ellesn'étaient pas satisfaisantes. Il a décidé d'attendre que la valeur <strong>de</strong>s propriétésait repris son taux normal pour tenter une nouvelle épreuve.La vente du foin <strong>de</strong>s prairies d'Erps-Querbs a produit 331 francs, déductionfaite <strong>de</strong>s contributions et <strong>de</strong> quelques dépenses pour travaux <strong>de</strong> terrassementsexécutés à cette propriété.Le Bureau a décidé <strong>de</strong> faire un essai <strong>de</strong> plantation d'arbres dans lesdit -prairies.L'ancienne maison <strong>communal</strong>e <strong>de</strong> Laeken, qui appartenait aux nau\ v- s.a été aliénée à l'Etat, au prix <strong>de</strong> 7,000 francs, pour cause d'expropriation.Sa démolition était nécessaire pour dégager les abords <strong>de</strong> la nouvelle église<strong>de</strong> Notre-Dame.


— 223 —Comptabilité.Voici le résultat général du compte <strong>de</strong> 1879.Recettes . . . .Dépenses .Excé<strong>de</strong>nt.fr. 88,876 80. 88,834 26fr. 42 54Au 31 décembre 1879, il restait à recouvrer une somme <strong>de</strong> fr. 2,988-75pour avances faites par notre Bureau à <strong>de</strong>s indigents ayant droit à l'assistancepublique dans d'autres communes. Des mesures ont été prises pour assurer laprompte rentrée <strong>de</strong>s diverses créances du Bureau. Nous nous sommes adressésà MM. les Gouverneurs <strong>de</strong>s provinces pour faire inscrire d'office le remboursement<strong>de</strong> nos avances aux budgets <strong>de</strong>s administrations débitrices.Notre Bureau remplit régulièrement ses obligations financières. Il n'a pasd'arriérés.Le budget pour 1880 a été approuvé en recettes et en dépenses à la somme<strong>de</strong>fr. 28,083-81, dont voici le détail :RECETTES.Donation pour concession <strong>de</strong> terrains au cimetièreFermages, ventes d'herbes, rentes, droit <strong>de</strong> chasseIntérêts d'obligations . . . . .Collectes, bals, concerts. . . . .Remboursements <strong>de</strong> secours . . . .Taxe cadastrale (restitution) . . . .fr 13,000 »3,11.2 658,439 n1,500 n2,000 *32 16DÉPENSES.Déficit <strong>de</strong> 1878 fr. 81 35Placement <strong>de</strong> rente sur l'Etat pour reconstituer le capital <strong>de</strong>10,000 francs 500 hRentes, frais d'administration, traitements <strong>de</strong>s fonctionnaires<strong>de</strong> l'administration . . . . . . . . 4,559 18Secours, pensions, remboursement <strong>de</strong> secours, frais d'entretienaux dépôts <strong>de</strong> mendicité, écoles <strong>de</strong> réforme, etc. . . 14,137 96Part dans le fonds commun . . . . . . 4,512 04Service médical <strong>de</strong>s pauvres . . . . . . 3,493 28Instruction <strong>de</strong>s enfants pauvres . . . . . 800 •*Secours.Pendant l'exercice écoulé, il a été adressé au Bureau 453 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>secours, sans compter les personnes qui ont été aidées au moyen fies ressourcesdu Comité <strong>de</strong> la Presse et dont il sera parlé plus loin.


— 224 —La somme dépensée en 1879 pour le soulagement <strong>de</strong>s pauvres <strong>de</strong> 1Commune s'élève à fr. 20,391-08. En voici le détail :Distribution <strong>de</strong> <strong>de</strong>nrées alimentairesId. vêtements et couvertures .Id. combustibles.Pensions <strong>de</strong> vieillards et d'infirmes .Id. d'orphelinsService médical (mé<strong>de</strong>cin)Accouchements . . . .Médicaments . . . .Appareils chirurgicaux .1,346 02672 85157 3015,377 .1,127 50481 50112 „993 41123 50Dons, — Legs, — Collectes,Nous <strong>de</strong>vons signaler en première ligne l'important don <strong>de</strong> 10.000 francsqui a été fait aux pauvres <strong>de</strong> Laeken parles héritiers <strong>de</strong> Me De Ciplet.Cette bienfaitrice <strong>de</strong>s pauvres avait consacré dans son testament unesomme <strong>de</strong> 30,000 francs pour être distribuée en bonnes œuvres parles soins<strong>de</strong> son mari. Grâce à l'intervention bienveillante <strong>de</strong> M. l'avocat Bockstael,membre <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s représentants, frère <strong>de</strong> notre honorable Bour'-mestre, nos pauvres ont été particulièrement avantagés.De vifs remerciements ont été adressés, tant en notre nom qu'en celui <strong>de</strong>tous les indigents, à M. l'avocat Bockstael et à la famille <strong>de</strong> Mme De Ciplet.S. M. le Roi nous a fait remettre 500 francs pour venir en ai<strong>de</strong> aux indigents<strong>de</strong> Laeken.M. Schildknecht, un <strong>de</strong> nos concitoyens, a envoyé 100 francs pour lesmalheureux.M. Van Assche, propriétaire, a donné 100 hectolitres <strong>de</strong> coke, et M. Hargot,entrepreneur <strong>de</strong>s nouveaux ponts <strong>de</strong> Laeken, a permis aux pauvres d'enlever,pour leur usage, une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> bois.Pendant tout l'hiver passé, M. Caulier, brasseur, a fait distribuer journellement<strong>de</strong> la bière aux ménages nécessiteux ; 325 tonneaux ont été épuisés.De la Banque nationale, nous avons reçu une somme <strong>de</strong> 150 francs.M. Faglin a transmis 22 francs au Bureau.~L' Association libérale et constitutionnelle <strong>de</strong> Laeken a organisé une fête<strong>de</strong> bienfaisance et une tombola dont le produit a été affecté au soulagement<strong>de</strong>s besogneux.Nous <strong>de</strong>vons <strong>de</strong>s remerciements particuliers à tous les membres <strong>de</strong> cetteSociété pour le concours dévoué et empressé qu'ils nous ont prêté pendant leru<strong>de</strong> hiver <strong>de</strong> 1879-1880.


L'œuvre <strong>de</strong> cette Société nous a assuré une somme <strong>de</strong> fr. 1,555-08, qui aété versée à la caisse du Receveur.Fr. 386-21 ont été attribués aux pauvres <strong>de</strong> Laeken dans le produit <strong>de</strong>sfêtes données à <strong>Bruxelles</strong> au profit <strong>de</strong> l'œuvre <strong>de</strong> Paris-Murcie et <strong>de</strong>s nécessiteux<strong>de</strong> la ville et <strong>de</strong>s faubourgs.M l l c <strong>de</strong> Neufforge a, par testament du 31 juillet 1877, légué à nos pauvres :1° 200 pains à distribuer à l'occasion du service célébré en l'église <strong>de</strong>Laeken ;2° 200 pains à distribuer à l'occasion <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux anniversaires à célébrer pourla testatrice et ses parents.Les distributions <strong>de</strong>vaient se faire, d'après le testament, par M. le Curé <strong>de</strong>la paroisse <strong>de</strong> Notre-Dame. Mais le Bureau, seul représentant légal <strong>de</strong>s pauvres,à revendiqué son droit, et il a été reconnu.Les donations pour concessions <strong>de</strong> terrain dans le cimetière se sont élevéesen 1879 à fr. 12,168-90.Comme les années précé<strong>de</strong>ntes, le Bureau a organisé une collecte à domicile.M. François Leclercq, homme généreux et dévoué à la classe ouvrière, s'étaitadjoint aux membres du Bureau. Cette collecte a produit fr. 2,054-81.Une quête, au profit <strong>de</strong>s pauvres, a été faite au Parc public, fr. 319-38ont été recueillis.La Société Union <strong>de</strong>s Fanfares, établie chez M. Englebert Belien, avenue<strong>de</strong> la Reine, a également organisé une œuvre <strong>de</strong> bienfaisance.Le clergé ayant refusé <strong>de</strong> pourvoir à l'habillement <strong>de</strong>s enfants indigentsadmis à faire leur première communion en 1880, cette société a donné unesérie <strong>de</strong> fêtes dans le but <strong>de</strong> procurer à ces malheureux les vêtements quenécessitait la circonstance.Elle a pleinement réussi. Elle a habillé à neuf, <strong>de</strong>s pieds à la tête, 14 garçonset 8 filles. De plus, le jour <strong>de</strong> la première communion et le len<strong>de</strong>main,elle a fait servir une collation à ces enfants et à leurs parents.Nous adressons nos plus sincères félicitations à tous les membres <strong>de</strong>Y Union <strong>de</strong>s Fanfares qui ont si bien su joindre l'utile à l'agréable.Enfin, nous avons eu l'Œuvre <strong>de</strong> la Presse bruxelloise, la plus importante<strong>de</strong> toutes. Nous en avons réservé la relation pour la fin <strong>de</strong> notre rapport, afin<strong>de</strong> pouvoir donner à celle-ci tout le développement qu'elle mérite.Les sommes dépensées pour les distributions <strong>de</strong> secours, et qui sont indiquéesplus loin, sont plus éloquentes que tout ce que nous pourrions dire.Le comité <strong>de</strong> l'Œuvre <strong>de</strong> la Presse a droit à la reconnaissance générale et ila bien mérité <strong>de</strong> l'humanité.Le sous-comité <strong>de</strong> Laeken était composé <strong>de</strong> MM. Bockstael, bourgmestre,prési<strong>de</strong>nt; Claessens, prési<strong>de</strong>nt du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance; Vannieuwen-


- 226huysen, Derid<strong>de</strong>r, Thys, Haesaert, membres; De Wachter, secrétaire duditBureau, ainsi que M. Brynaert, inspecteur <strong>de</strong>s pauvres.Le sous-comité a tenu une séance hebdomadaire pendant tout l'hiverChaque membre examinait journellement les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> secours qui luiparvenaient, soit du comité central <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>, soit <strong>de</strong>s indigents mêmeset les secours jugés nécessaires étaient immédiatement donnés.Voici le relevé <strong>de</strong>s distributions qui ont été faites :14,695 kilogrammes <strong>de</strong> pain . . . . . fr. 5,399 9882,900 id. charbons1,770 256,340 id, pommes <strong>de</strong> terre . . . . 822 35Secours en argent . . . . . .377 50Couvertures, draps <strong>de</strong> lit, sacs à paille, habillements, etc. 1,280 HLe sous-comité avait organisé <strong>de</strong>s distributions journalières <strong>de</strong> soupe, pourlesquelles chaque indigent recevait une carte.Ce service a occasionné une dépense <strong>de</strong> . . . fr. 1,750-35L'Œuvre <strong>de</strong> la Presse bruxelloise a donc assuré à nos pauvres une somme<strong>de</strong> fr. 11,400-54. Ajoutée à celle <strong>de</strong> fr 20,391-08, dépensée par notreBureau en 1879 pour le service général <strong>de</strong>s secours, elle forme un total <strong>de</strong>fr. 31,791-62, qui ont été consacrés au s' ulagement <strong>de</strong>s nécessiteux <strong>de</strong> lacommune.Si les besoins <strong>de</strong> l'année 1879-1880 ont été exceptionnellement nombreux,il est agréable <strong>de</strong> constater que les ressources n'ont pas fait défaut, grâce àl'initiative privée , qui s'est surpassée. C'est une double satisfaction pourtous les philanthropes.Veuillez agréer, Messieurs, l'assurance <strong>de</strong> notre entier dévouement.Le Secrétaire,Ph. DE W/LCHTBR.J.-C.Le Prési<strong>de</strong>nt,CMESSENS.A Messieurs les Bourgmestre et Echevins <strong>de</strong> Laeken.Messieurs,Nous avons l'honneur <strong>de</strong> vous présenter le compte moral suivant pourl'exercice qui vient <strong>de</strong> prendre fin (1** septembre 1879 au 31 août 1880).Administration centrale.Sauf une mutation, la Commission administrative est restée composéecomme en 1878-1879. M. Mestreit s'est retiré; il a été remplacé parM. E. Keymeulen, artiste peintre. Son mandat expirera le SI décembre 1884,


le Conseil <strong>communal</strong> lui ayant conféré une double nomination, la premièrepour remplacer M. Mestreit jusqu'au 81 décembre 1879, la secon<strong>de</strong> à titre<strong>de</strong> renouvellement annuel et par cinquième <strong>de</strong> la Commission administrative.Au point <strong>de</strong> vue financier, la situation est à peu près la même que précé<strong>de</strong>mment.Toujours insuffisance notable <strong>de</strong> ressources pour couvrir toutesles charges, et <strong>de</strong> là nécessité pour la Commune d'intervenir par voie <strong>de</strong>subsi<strong>de</strong>.Notre Administration a cependant encore é:é appelée récemment à bénéficierd'une succession très importante; nous voulons parler <strong>de</strong>s legs <strong>de</strong> M. levicomte <strong>de</strong> Grimberghe. Mais les avantages <strong>de</strong> ce genre n'augmententqu'indirectement nos ressources et ne <strong>de</strong>viennent généralement appréciablesqu'après un certain nombre d'années. On sait que M. le vicomte <strong>de</strong>Grimberghe a chargé son exécuteur testamentaire, M. E. Hanssens, <strong>de</strong> verserau Conseil général <strong>de</strong>s Hospices <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> une somme <strong>de</strong> cinq cent millefrancs, pour construire aux bords <strong>de</strong> la mer un hospice <strong>de</strong>stiné à recueillirles enfants rachitiques pauvres <strong>de</strong> l'agglomération bruxelloise.Notre Administration a été invitée à arrêter avec ledit Conseil un règlementdéterminant ses droits et réglant leur usage. Jusqu'ici aucune décisionn'a été prise, les étu<strong>de</strong>s préliminaires <strong>de</strong> la question n'étant pas terminées.Le procès eu nullité du legs <strong>de</strong> M l l eVan Gulick est toujours en suspens,la cause n'ayant pu être appelée avant les <strong>de</strong>rnières vacances judiciaires.La nue-propriété du legs <strong>de</strong> M. Ch. Herry n'a pas été délivrée jusqu'àprésent, par suite <strong>de</strong> contestations judiciaires entre les héritiers. Mais cetteformalité sera remplie sous peu, un jugement passé en force <strong>de</strong> chose jugéeétant intervenu.Nous avons-appris aussi qu'un autre jugement relatif à cette affaire a réduit<strong>de</strong> 20 p. c. les différents legs, qui dépassaient en totalité, contrairement àl'art. 920 du Co<strong>de</strong> civil, la quotité disponible. Nous ne recevrons donc, à lacessation <strong>de</strong> l'usufruit, que 8,000 francs au lieu <strong>de</strong> 10,000.Pour notre décharge, nous exigerons que l'acte <strong>de</strong> délivrance <strong>de</strong> la nuepropriétésoit accompagné d'une expédition du jugement.Dans le courant <strong>de</strong> l'exercice écoulé, notre Commission a renouvelé <strong>de</strong>uxcontrats d'assurances (celui du mobilier <strong>de</strong> l'Hospice <strong>de</strong>s vieillards et celui<strong>de</strong> la maison rue Koyale, 112, à <strong>Bruxelles</strong>).Deux remboursements <strong>de</strong> créances hypothécaires ont également été autorisés.Elles proviennent du legs <strong>de</strong> M"e Van Gulick. L'une <strong>de</strong> 11,000 francsétait à charge <strong>de</strong> M. Messens, l'autre <strong>de</strong> 2,000 francs obligeait Mme Ve ïossyn.Le Cercle <strong>de</strong> gymnastique <strong>de</strong> Laeken a donné une fête <strong>de</strong> bienfaisance dontle produit a été partagé entre les établissements charitables <strong>de</strong> la Commune.


— 228 —Notre Administration a reçu pour sapait une somme <strong>de</strong> fr, 101-17 Desremercîments ont été adressés à la Société.Des collectes organisées au Parc public nous ont aussi assure une ressourceimprévue. Notre Receveur a encaissé <strong>de</strong> ce chef une somme <strong>de</strong> fr. 319-33Le budget <strong>de</strong> 1880 a été établi comme suit :RECETTES.Dons manuels et éventuels . . . .Pensionnaire payant <strong>de</strong> l'Hospice <strong>de</strong>s vieillardsConcessions <strong>de</strong> terrains dans le cimetièreSubsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Commune . . . .Remboursement <strong>de</strong> prime d'assurance .Fruits du legs Van Gulick . . . .Total.IVfr500 „400 b13,000 »16,547 G720 „6,101 2436,568 91DEPENSES.Déficit du compte <strong>de</strong> 1878 .Placement en rentes sur l'Etat belgeCharge du legs Van Gulick .Frais généraux d'administration .Hospice <strong>de</strong>s vieillards (frais divers)Entretien d'indigents dans les différents asiles.Total égal à la recette.frfr2,230 336,101 2420 «6,212 049,905 3012,100 »36,563 91Quant au compte <strong>de</strong> 1879 il se résume comme ci-après :RECETTES.Remboursement <strong>de</strong> frais d'entretien d'indigents à l'ancien hôpital Sainte-Marie . . fr. 2,317 29Dons manuels . . . . . . . . 101 17Legs Van Gulick (réalisation do valeurs pour acquittercertaines charges). . . . . . . .20,70367Pensionnaires payants <strong>de</strong> l'Hospice <strong>de</strong>s vieillards . . 693 19Concessions <strong>de</strong> terrains dans le cimetière . . . 12.108 90Subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Commune . . . . . . 10,910 50Total. . fr. 46,894 72


DÉPENSES.Défiât du compte <strong>de</strong> 187Charges du legs Van GulickVersement à la Caisse d'épargne (legs Van Gulick)Frais généraux d'administration .Hospice <strong>de</strong>s vieillards (frais divers)Entretien d'indigents dans les différents asiles.Total. . fr¿,025 239,273 8811.429 793,060 »9,460 5914,115 5849,365 07Déficit. . . 2,470 35Ce compte n'est pas l'expression d'une situation normale, car il comprendfr. 20,703-67 <strong>de</strong> recettes et <strong>de</strong> dépenses pour ordre. Des valeurs avaient étéréalisées pour délivrer les legs particuliers du testament <strong>de</strong> M 1 , e Van Gulick,mais les héritiers ayant refusé,<strong>de</strong> les accepter (à cause du procès en revendication)les fonds ont été déposés provisoirement à la caisse d'épargne. Il afallu aussi acquitter certaines autres charges d*e ce legs.L'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> dépenses est dû à l'accroissement imprévu <strong>de</strong> charges pourl'entretien d'indigents dans les différents asiles <strong>de</strong> charité. L'allocation budgétaireétait <strong>de</strong> 9,000 francs, tandis qu'il en a été dépensé14,115-58.Cet excé<strong>de</strong>nt sera amorti par son inscription au budget <strong>de</strong> 1881.forcémentUne somme <strong>de</strong> fr. 33S-70 restait à recouvrer ù la date du 31 août <strong>de</strong>rnier,du chef <strong>de</strong> créances pour entretien d'indigents à l'aicieh hôpital Sainte-Marie.Ces créances ne sont point contestées, mais toutes les démarches faites jusqu'icipar le Receveur pour en obtenir la liquidation n'ont pas abouti. Denouvelles instances vont être faites.Hôpitaux, maternités, instituts ophtlialmiques, maisons <strong>de</strong> santé.Nous avons reçu 320 avis d'admissions d'indigents dans ces asiles, du1er septembre 1879 au 31 août 1880 ; c'est une augmentation <strong>de</strong> 76 sur lapério<strong>de</strong> antérieure.270 concernaient les hôpitaux;17 les maternités ;1 l'institut ophthalmique;7 les maisons <strong>de</strong> santé;45 domiciles <strong>de</strong> secours ont été déclinés ; 15 n'ont pu recevoir <strong>de</strong> solutionjusqu'ici.L'intervention du fonds commun a été réclamée et accordée pour 13 indigents.


Hospices <strong>de</strong>s vieillards.Au 31 août <strong>de</strong>rnier, l'Hospice <strong>de</strong>s vieillards comptait 29 pensionnaires •13 du sexe masculin, 16 du sexe féminin.17 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'admission ont été présentées pendant l'exercice écoule •10 ont été accueillies, 7 n'ont pu être admises.Nul changement n'a été apporté au régime <strong>de</strong> l'Hospice,qui, à notreconnaissance, n'a donné lieu à aucune plainte sérieuse <strong>de</strong>puis son institutionNous voici. Messieurs, arrivés au terme <strong>de</strong> notre mission. Vous concluerezsans doute, comme nous, <strong>de</strong> l'exposé qui précè<strong>de</strong> que la situation morale <strong>de</strong>notre Administration est tout ce qu'elle peut être eu égard aux ressourcesdont elle dispose. Nous n'ambitionnons pas d'autre satisfaction.Veuillez agréer, Messieurs, la nouvelle assurance <strong>de</strong> notre considérationdistinguée.Laeken, le 2 octobre 1880.Le Secrétaire, Le Prési<strong>de</strong>nt,Prosper BOISSON.J.-B. BREESCH.CHAPITRE IX.HYGIÈNE ET SALUBRITÉ PUBLIQUES.Les rapports ci-après du Comité <strong>de</strong> salubrité et <strong>de</strong> l'Inspecteur<strong>de</strong> l'hygiène font connaître la situation <strong>de</strong> notre Commune à cedouble point <strong>de</strong> vue, et énumèrent les mesures prises dans l'intérêt<strong>de</strong> la santé générale.COMITÉ LOCAL DE SALUBRITÉ PUBLIQUE.Messieurs,A Messieurs les Bourgmestre et Echevins.Laeken. 4 octobre 1880.Nous avons l'honneur <strong>de</strong> vous faire rapport sur les travaux du Comitélocal <strong>de</strong> salubrité publique pendant l'exercice 1879-1880.Etat sanitaire. - La santé générale <strong>de</strong> la commune s'est maiutenue dansd'excellentes conditions. La mortalité n'a pasdépassée la moyenne <strong>de</strong>sannées précé<strong>de</strong>ntes. Ce sont les maladies saisonnières, propres au climat,qui en ©nt fourni le principal contingent.


Quelques décès ont été déterminés par le typhus et la variole. Ces manifestationsmorbi<strong>de</strong>s avaient leur foyer d'incubation dans d'autres communesd'où elles avaient été transmises par voie <strong>de</strong> contagion.Un seul décès déterminé par le typhus, rue <strong>de</strong> la Cave, a été occasionnépar l'extrême humidité <strong>de</strong> la maison et l'altération <strong>de</strong>s eaux potables. Lesmodifications reconnues nécessaires ont été apportées à l'habitation.Dépôts d'immondices. — L'année a été marquée par une températureexceptionnellement élevée. Il importait donc d'empêcher la formation <strong>de</strong> dépôts<strong>de</strong> matières pouvant donner lieu à la fermentation putri<strong>de</strong>. C'est ce quia déterminé l'Administration <strong>communal</strong>e à faire enlever, sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> duComité, un dépôt à proximité du Pantensweg, sur un terrain appartenant àla ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>.Le même motif climatérique a rendu nécessaire la suppression <strong>de</strong> fosses àengrais qui, par leur situation et leur mauvaise construction, compromettaientà la fois la salubrité <strong>de</strong> l'air et la pureté <strong>de</strong>s eaux potables.C'est qu'en dépit <strong>de</strong> l'enseignement agricole, on continue à constater partout, chez les petits cultivateurs, toutes les négligences <strong>de</strong> la routine, en cequi concerne la conservation <strong>de</strong>s matières fertilisantes. Il est constant quedans la plupart <strong>de</strong>s cas, les principes azotés qui constituent la quintessence<strong>de</strong>s engrais, sont détruits avant qu'on ne les utilise pour l'amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>sterres.Remblais. —On recherche généralement les matières vaseuses pour la constitution<strong>de</strong> terrains <strong>de</strong>stinés à la culture maraîchère. Dans la rue Marie-Christine., <strong>de</strong>s terrains avaient été remblayés au moyeu <strong>de</strong>s boues provenantdu canal, l'Administration a fait assainir ces remblais, en les recouvrant <strong>de</strong>terre pour empêcher les émanations.Impasses. — Dans la commune, il existe encore beaucoup d'impasses construitesà une époque où elles n'étaient pas régies par <strong>de</strong>s règlements sur labâtisse. Elles pèchent généralement par leur humidité, à cause <strong>de</strong>s difficultés<strong>de</strong> l'écoulement <strong>de</strong>s eaux ménagères.Les maisons d'une impasse, rue Herry, se trouvent en contrebas <strong>de</strong> la voiepublique. De là, <strong>de</strong> fréquentes inondations, et l'humidité qui s'en suit. LeComité a proposé d'ordonner le changement <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> ces maisonsdont l'assainissement lui avait paru très difficile.Un groupe <strong>de</strong> petites maisons, fort mal construites et <strong>de</strong> plus dépourvues<strong>de</strong> sous-sol, avait été élevé, sans l'autorisation requise, sur un terrain eucontrebas, et tout à fait en retraite <strong>de</strong> la voie publique. L'occupation <strong>de</strong> cesmaisons offrait un véritable danger pour la santé publique. Le Comité a <strong>de</strong>-


— 232 —'nandc que l'achèvement <strong>de</strong> ces constructions fut interdit et que celles quiétaient déjà habitées fussent évacuées.Industries incommo<strong>de</strong>s, insalubres ou dangereuses.L'industrie forme une<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> la richesse nationale. Elle a donc droit à la protectionet à la sollicitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s autorités. Toutefois, il ne faut pas que. dans l'exercice<strong>de</strong> sa libre initiative, elle nuise aux intérêts <strong>de</strong> tous; dans cet ordre d'idées, leComité a été consulté sur une instance pour l'érection d'une usine ayant pourobjet : 1° la distillation sèche <strong>de</strong> la résine pour l'obtention <strong>de</strong> l'huile <strong>de</strong> cenom; 2° la pulvérisation,par voie <strong>de</strong> mouture, du charbon <strong>de</strong> bois, <strong>de</strong>s ocreset autres substances minérales.L'usine <strong>de</strong>vait recevoir <strong>de</strong> vastes proportions. Dix appareils distillatoiresproduisant, aux termes <strong>de</strong> la requête, trois millions <strong>de</strong> kilogrammes d'huile<strong>de</strong> résine par année.Le Comité ne crut pas pouvoir donner un avis favorable. De graves inconvénientsavaient été occasionnés, dans le temps, par uoe très petite distilleried'huile <strong>de</strong> résine qui fonctionnait à proximité <strong>de</strong> la place Masui,à Schaerbeek.Des désagréments <strong>de</strong> tout genre ont résulté dans la commune où l'usineprojetée, à Laeken, avait été établie antérieurement. Le Comité connaissaitces <strong>de</strong>ux précé<strong>de</strong>nts.Il avait à considérer, en outre, que la distillation sèche <strong>de</strong> la résine donnelieu à différents produits, parmi lesquels se trouvent <strong>de</strong>s corps gazeux, d'uneo<strong>de</strong>ur nauséabon<strong>de</strong> et irritante, que l'industrie n'est pas encore parvenue àcon<strong>de</strong>nser. Dans ces conditions l'usine a été considérée par le Comité commeun obstacle au développement du quartier où l'on se propose <strong>de</strong> l'ériger et àl'hygiène générale <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nce royale <strong>de</strong> Laeken.Commerce <strong>de</strong> chiffons. — Les dépôts <strong>de</strong> chiffons peuvent <strong>de</strong>venir un véritabledanger pour la santé publique, lorsque les tissus n'ont pas été désinfectésau préalable. La ville <strong>de</strong> Marseille, notamment, fut éprouvée il y a peu<strong>de</strong> temps d'une manière cruelle par la variole. L'épidémie éclata dans unquartier où se trouvaient un grand nombre <strong>de</strong> magasins <strong>de</strong> chiffons. On constataque sa marche suivait une route jalonnée par <strong>de</strong>s dépôts <strong>de</strong> l'espèce.Le Comité a eu à se prononcer sur <strong>de</strong>ux requêtes <strong>de</strong> marchands <strong>de</strong> chiffons,rue <strong>de</strong> Molenbeek et rue <strong>de</strong>s Roses. Il s'est prononcé contre la première et enfaveur <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong>, ceile-ci se faisait remarquer par La situation du magasin;par les bonnes conditions hygiéniques dans lesquelles se trouvent les locauxet le fait que l'on y prend <strong>de</strong>s précautions nécessaires pour empêcher l'infection.Commerce <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées. — L'extension et le mouvement toujours croissantdout jouit la commune exercent une influence favorable sur la consomma-


— 233 —tioii en général et particulièrement sur le commerce <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées alimentaires.Le Comité a été consulté à l'occasion <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s pour l'établissement<strong>de</strong> six débits <strong>de</strong> poissons, huit laiteries, vingt-quatre boucheries ou commerce<strong>de</strong> charcuteries, six dépôts <strong>de</strong> manières combustibles.Colaboralion du Comité local avec d'autres Comités. — Le Comité est representépar trois délégués dans la Commission centrale <strong>de</strong> salubrité <strong>de</strong> l'agglomérationbruxelloise, qui tient ses séances à l'Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>.Parmi les questions traitées par la Commission centrale, il y a lieu <strong>de</strong> citercelles qui intéressent plus particulièrement les communes suburbaines :1 0 Mesures propres à prévenir les inconvénients du séjour plus ou moinsprolongé <strong>de</strong>s dépouilles humaines dans les habitations, avant leur inhumationet, subsidiairement, nécessité pour les communes <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s dépôtsmortuaires ;2° Dangers <strong>de</strong> l'emploi <strong>de</strong>s voitures publiques pour le transport <strong>de</strong>s personnesatteintes <strong>de</strong> maladies infectieuses, et nécessité pour les communes <strong>de</strong>possé<strong>de</strong>r pour ce service une voiture spéciale, susceptible d'une désinfectionfacile et prompte;3° Dangers <strong>de</strong> l'emploi <strong>de</strong> matières <strong>de</strong> nature vénéneuse, pour la coloration<strong>de</strong>s bonbons ou leurs enveloppes.mi ¡a «s4° Publications populaires. — Une brochure a été publiée par la SociétéFrançaise d'hygiène à la suite d'un concours qu'elle avait institué. La brochurea pour titre : » Hygiène et éducation <strong>de</strong> la première enfance. «La Commission centrale reconnut le grand intérêt scientifique et pratique<strong>de</strong> cette œuvre pour les populations. Elle a émis le vœu <strong>de</strong> le voir répandrepar les soins <strong>de</strong>s administrations <strong>communal</strong>es. Ce vœu a été transmis par lesdivers Comités locaux aux administrations auxquelles ils ressortissent.Accueillie avec la faveur espérée, il aurait pour résultat une heureuse propagan<strong>de</strong><strong>de</strong> notions hygiéniques, auxquelles aucune famille ne peut resterindifférente, par le motif qu'il n'en est» pas une qui n'ait à en tirer le plusprécieux profit. La brochure est publiée en langue flaman<strong>de</strong> et en languefrançaise. Dans une commune <strong>de</strong> l'agglomération bruxelloise, elle est remiseaux nouveaux mariés avec leur carnet <strong>de</strong> mariage.Composition du Comité local. - - Dans le courant <strong>de</strong> l'exercice dont il estici rendu compte, le Conseil <strong>communal</strong> a pourvu au remplacemeut <strong>de</strong> M. Leclercq,architecte, qui avait quitté la commune, par la nomination <strong>de</strong>M. Van<strong>de</strong>r Wée, pharmacien.Le Comité est actuellement composé <strong>de</strong> M. Steyls, docteur en mé<strong>de</strong>cine,prési<strong>de</strong>nt; A. Kayser, pharmacien, secrétaire; Verhoeven, Van<strong>de</strong>r Aa, De-


eoninckx, docteur eu mé<strong>de</strong>cine ; Declercq, mé<strong>de</strong>cin vétérinaire ; Van Bghem, Van<strong>de</strong>r Wée, pharmaciens ; Van<strong>de</strong>r Aa , avocat à a Cour d'appelmembres.Pour le Comité local <strong>de</strong> salubrité publique :Le Secrétaire, Le Prési<strong>de</strong>nt,A. KAYSER. Dr STEYLS.RAPPORT DE L'INSPECTEUR DE LA SALUBRITÉPUBLIQUE.Laeken, 4 octobre 1880.A Messieurs les Bourgmestre et Echevins.Messieurs,Les attributions <strong>de</strong> l'inspecteur <strong>de</strong> la salubrité publique sont le corollaire<strong>de</strong> celles du Comité local.L'énumération sommaire <strong>de</strong>s affaires traitées par l'inspecteur formeraitdonc double emploi avec l'exposé annuel <strong>de</strong>s travaux du Comité.Il suffit, dès lors, <strong>de</strong> faire remarquer que toutes les questions soumises àl'avis du Comité sont instruites au préalable par l'inspecteur. Cette marchequi constitue une élaboration préparatoire nécessaire, facilite et accélère l'accomplissement<strong>de</strong> la mission dévolue aux membres du Comité.Dans cet ordre successif <strong>de</strong> travaux, cinquante affaires ont été traitées parl'inspecteur pendant l'exercice 1879-1880.Les enquêtes auxquelles ont donné lieu les constatations <strong>de</strong> maladies infectieuses,sont seules transmises directement par lui à l'Administration.Ce qui a dicté cette marche, c'est d'une part, le caractère d'urgence particulière<strong>de</strong>s circonstances. Elles ren<strong>de</strong>nt indispensable la promptitu<strong>de</strong> d'action,et il serait difficile <strong>de</strong> l'imposer à une réunion <strong>de</strong> membres, tandis qu'il estpossible <strong>de</strong> l'obtenir d'une personne spécialement commissionnée. D'autrepart, elle est appropriée, dans beaucoup <strong>de</strong> cas, aux principes <strong>de</strong> la loi <strong>communal</strong>e,qui, en matière <strong>de</strong> police, a déféré au Bourgmestre une initiativeindividuelle, laissée primitivement au Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre et Echevins.Cette initiative n'altère pas les rapports du Bourgmestre, ni avec le Collège,ni avec le Conseil <strong>communal</strong>. L'action isolée, mais primordiale, se rattacheultérieurement dans une mesure plus ou moins étendue, à la délibérationcollective et au contrôle qu'elle implique. Il eu est <strong>de</strong> même du travail <strong>de</strong>l'inspecteur. Il agit, en quelque sorte, en éclaireur, sauf à se replier surle groupe dont il est détaché et auquel il doit rendre compte <strong>de</strong> son action.Dans les cas d'extrême urgence, l'Autorité <strong>communal</strong>e compétente, avertiepar lui, agit suivant les besoins et d'après les célérités qu'ils réclament, et


le Comitj intervient, selon les cas, pour sanctionner pir son autorité, et aubssoin étendre ou compléter les mesures qui, <strong>de</strong> prime abord, ont pu êtreprises. Cette organisation ne peut point paraître irrationnelle et n'est nullement<strong>de</strong> nature à porter à personne le moindre ombrage.Analyse. — Les <strong>de</strong>nrées qui auraient pu être suspectées <strong>de</strong> frau<strong>de</strong>n'ontpas donne lieu à <strong>de</strong>s observations graves. Il en a été <strong>de</strong> même <strong>de</strong>s vérificationspériodiques du lait. Sur cent vingt échantillons <strong>de</strong> lait examiné, <strong>de</strong>uxprocès-verbaux <strong>de</strong> falsification ont donné lieu à la confiscation <strong>de</strong> la marchandiseet aux poursuites.L'Inspecteur,A. KAYSER.Le Conseil <strong>communal</strong> s'est vu forcé <strong>de</strong> faire agrandir la galeriefunéraire au cimetière, pour faire face aux besoins. C'est une simpleavance <strong>de</strong> fonds dont la Commune sera bientôt remboursée.Un autre système-<strong>de</strong> caveau a été construit, à titre d'essai, aucimetière ; nous voulons parler <strong>de</strong>s cellules en béton <strong>de</strong> ciment. Leprix en est le même que dans la galerie funéraire.A raison <strong>de</strong> l'importance qu'a acquise notre champ <strong>de</strong> repos,le Conseil a jugé nécessaire <strong>de</strong> réorganiser le service <strong>de</strong>s inhumations,qui est confié à un officier <strong>de</strong> police; il a sous ses ordresun fossoyeur et trois ai<strong>de</strong>s.Le nouveau règlement <strong>de</strong> police, élaboré par le Collège, a étéadopté par le Conseil en séance du 27 janvier <strong>de</strong>rnier.CHAPITRE X.IMPÔTS DE l/ÉTAT ET DE LA PROVINCE.Le rôle <strong>de</strong>s impositions directes <strong>de</strong> l'Etat <strong>de</strong> 1880 s'élèveà fr. 249,560-SG.Il se divise comme suit :Contribution foncière . . fr. 108,421 92Id. personnelle . . . 123,457 02Droit <strong>de</strong> patente . . . . 17,681 92Total . fr. 249,500 86


— 236 —38 réclamations ont été adressées par <strong>de</strong>s propriétaires à l'Autoritésupérieure pour obtenir la restitution <strong>de</strong> cotes foncières ;51 pour inoccupation ;7 pour démolition.Consulté sur ces réclamations, le Collège a émis 29 avis favorableset 9 avis défavorables.Contre la classification <strong>de</strong>s patentables, il a été adressé cinqréclamations ; elles ont été soumises, pour avis, à la Commission <strong>de</strong>srépartiteurs, qui est restée composée comme l'année <strong>de</strong>rnière.Les membres <strong>de</strong> la Commission instituée par la loi du 28 juin1822, sur la contribution personnelle, sont : MM. P. Torsin etA. Cauchie, conseillers communaux.Leur mandat, qui est annuel, prendra fin le 31 décembre 1880.CHAPITRE XI.INDUSTRIE. — COMMERCE. — MARCHÉS.g 1 er . — Industrie.A l'occasion du 50 eanniversaire <strong>de</strong> notre indépendance, unemagnifique Exposition <strong>de</strong> l'industrie belge, dont tout le mon<strong>de</strong>gar<strong>de</strong>ra le souvenir, a été organisée. Le succès <strong>de</strong> cette riche etvaste exhibition <strong>de</strong> produits du pays a été immense, et nous pouvonsdire avec un légitime orgueil que notre Commune y a sensiblementcontribué. Plusieurs <strong>de</strong> nos concitoyens ont tenu à honneur<strong>de</strong> maintenir la réputation industrielle <strong>de</strong> Laeken.Un certain nombre <strong>de</strong> nos ouvriers ont été admis à visiter gratuitementl'Exposition nationale. Ils retireront <strong>de</strong> leurs visites, nousen sommes certains, <strong>de</strong>s fruits qui ne seront pas perdus.Quelques chefs d'industrie se sont adressés à M. le Ministre <strong>de</strong>l'Intérieur pour obtenir <strong>de</strong>s distinctions honorifiques en faveurd'ouvriers. Leurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s ont été appuyées par votre Collège.Le Conseil <strong>de</strong> prud'hommes du canton <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jeana été renouvelé en partie en 1879-1880.En exécution <strong>de</strong> l'art. 13 <strong>de</strong> la loi organique dudit Conseil et


d'un arrêté (te M. le Ministre <strong>de</strong> l'Intérieur, les contre-maîtres etles ouvriers avaient été convoqués pour le dimanche 50 mai 1880, àdix heures du matin, à l'effet <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à l'élection <strong>de</strong> quatremembres titulaires et. <strong>de</strong> quatre membres suppléants.La part d'intervention <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Laeken dans les fraisd'administration du Conseil <strong>de</strong> prud'hommes a été <strong>de</strong> fr. 532-78pour l'année 1880.Nous donnons ci-après le relevé <strong>de</strong>s établissements industriels etcommerciaux autorisés par la Députation permanente et le Collègeéchevinal pendant l'année 1879 :S Machines à vapeur ;1 Atelier pour la mouture <strong>de</strong> la mine <strong>de</strong> plomb ;1 Atelier d'artificier ;2 Magasins à fourrages ;2 Briqueteries pour plusieurs années ;1 Briqueterie pour une saison ;0 Abattoirs particuliers ;1 Atelier <strong>de</strong> tonnelier;1 Dépôt <strong>de</strong> bois ;1 Raffinerie <strong>de</strong> sucre ;1 Fabrique <strong>de</strong> savon ;9 Boucheries ;3 Charcuteries ;5 Magasins <strong>de</strong> détaillant <strong>de</strong> poisson ;7 Forges pour ateliers <strong>de</strong> serruriers, <strong>de</strong> forgerons et <strong>de</strong> ferblantiers;3 Ateliers <strong>de</strong> menuisiers ;3 Vacheries ;9 Fours <strong>de</strong> boulangers et <strong>de</strong> pâtissiers ;7 Magasins <strong>de</strong> combustibles ;1 Buan<strong>de</strong>rie ;5 Tirs à l'arbalète ;1 Atelier pour le travail <strong>de</strong> la corne ;2 Ateliers d'ébénisterie.La Société d'horticulture et d'agriculture <strong>de</strong> Laeken a donné unesérie <strong>de</strong> conférences sur la culture maraîchère, la culture <strong>de</strong>s arbres


— 258 —fruitiers, etc. Voici le rapport qu'elle nous a fait parvenir à cesujet :Rapport sur les conférences <strong>de</strong> la Société d'agriculture pendant la pério<strong>de</strong>1879-1880.lre Conférence. — La série <strong>de</strong>s conférences publiques <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong>1879-1880 a été ouverte par la conférence <strong>de</strong> M. Gillekens, directeur <strong>de</strong>l'école d'horticulture <strong>de</strong> l'Etat à Vilvor<strong>de</strong>. Une heure et <strong>de</strong>mie n'a pas suffi àl'émiiient professeur pour expliquer les différents organes <strong>de</strong> la plante, telsque les cellules, les fibres, les vaisseaux, les racines, les tiges, les feuilles, lesfleurs, etc. C'est principalement sur les mouvements <strong>de</strong> la sève que le conférenciers'est attaché à renseigner son nombreux auditoire.2e Conférence.M. Gillekens.— Multiplication et plantation <strong>de</strong>s arbres fruitiers, parOn multiplie les arbres par semences, marcottes, boutures et greffes. Pourla plantation, les fosses doivent être larges et profon<strong>de</strong>s ; le sol doit être bienassaini. Les arbres nouvellement plantés doivent être tenus en respect par<strong>de</strong>s tuteurs ou <strong>de</strong>s fils <strong>de</strong> fer.3e Conférence. — Différentes opérations <strong>de</strong> la taille d'hiver, par M. Sprnytprofesseur à l'école normale <strong>de</strong> Mons.M. Spruyt fait connaître le but <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong>s arbres, l'époque qui est laplus favorable pour cette opération et les différents moyens <strong>de</strong> rétablir l'équilibre<strong>de</strong>s arbres vicieux ou mal entretenus. Cette conférence ayant été donnéedans le jardin <strong>de</strong> M. Kerrels, le public a été à même d'apprécier les différentescoupes.4e Conférence. — Culture et taille <strong>de</strong>s poiriers et <strong>de</strong>s pommiers en hautvent, par M. A. Willems.L'orateur cite quelques variétés <strong>de</strong> poires et <strong>de</strong> pommes les plus recommandablespour la culture en haut vent.Les plus grands soins doivent être apportés à l'élagage. Il est utile <strong>de</strong>regreffer les variétés peu convenables.5 e Conférence. — Culture <strong>de</strong>s poiriers en espalier et contre-espalier, parM. Delsa, professeur d'arboriculture.M. Delsa indique le moyen d'obtenir les formes restreintes tels que cordonvertical, cordon oblique, etc., et les gran<strong>de</strong>s formes, telles que palmettesimple et palmette double. Cette leçon est clairement donnée sur le tableaupar le conférencier. Il cite les différentes espèces <strong>de</strong> fruits qui conviennentpour l'exposition au midi, pour l'exposition au nord, pour celle nu levant etpour celle au couchant.


5':N— 289 —6e Conférence. — Culture et taille <strong>de</strong>s pêchers, par M. Spruyt.Le conférencier donne la nomenclature <strong>de</strong>s ramifications. Il indique lesvariétés qui conviennent le mieux pour la culture en espalier, et il recomman<strong>de</strong>spécialement d'abriter les pêchers, afin <strong>de</strong> les soustraire aux effets <strong>de</strong>sgelées tardives. Leur meilleur engrais est le composte mélangé <strong>de</strong> chaux.On cultive le pêcher en haut vent, en buisson et en contre-espalier.7e Conférence. — Culture et taille <strong>de</strong>s abricotiers, <strong>de</strong>s pruniers et <strong>de</strong>scerisiers, par M. A. Willems.On peut greffer les abricotiers sur franc amandier et sur prunier <strong>de</strong> semis.e*. On les cultive en espalier et en haut vent.M. Willems démontre comment on traite les ramifications charpentières,ainsi que les formes les plus convenables à donner à l'abricotier.Le prunier se cultive en espalier, en haut vent et en buisson.Le cerisier se cultive en espalier, en haut vent, en pyrami<strong>de</strong> et en fuseau.jjjji;8 e Conférence, — Culture et taille <strong>de</strong>s vignes, <strong>de</strong>s groseillers et <strong>de</strong>s framboisiers,par M. A. Willems.Les formes les plus avantageuses à donner aux vignes sont le cordon horizontal,le cordon vertical simple et double,Ce sont les variétés les plus convenables pour la culture sous verre.Les groseillers à grappes, les cassis et les épineux sont les meilleuresvariétés. On les cultive en buisson, en fuseau ou en espalier.Le framboisier est remontant ou non remontant. On le cultive en ligne,en buisson ou en espalier.9 e Conférence. — Différentes opérations <strong>de</strong> la taille d'été, par M. Delsa.L'orateur explique ces opérations qui consistent en l'ébourgeonnement,le pincement, l'incision, le cassement et le palissage.10e Conférence. — Du pincement en général, par M. Delsa.Le but <strong>de</strong> cette conférence est <strong>de</strong> faire connaître le résultat du pincementsur les bourgeons à fruits du poirier, du pommier, du pêcher, du prunier,<strong>de</strong> l'abricotier, du cerisier, du groseiller et <strong>de</strong> la vigne.Ile Conférence. — Palissage d'été et taille en vert, par M. Delsa.Le conférencier parle du palissage d'été appliqué aux bourgeons <strong>de</strong> prolongement<strong>de</strong> toutes les essences fruitières. Cette opération, <strong>de</strong> même que lecassement et la taille, en vert est nécessaire au pêcher et à la vigne. M. Delsadonne une explication très intéressante sur la conservation <strong>de</strong>s poires et <strong>de</strong>spommes.Le Secrétaire,JOSEPH STORY.


— 240 —§ 2. — Commerce.La liste <strong>de</strong>s commerçants appelés à élire les membres du tribunal<strong>de</strong> commerce comprend actuellement 30 noms.Les électeurs se sont réunis dans le courant <strong>de</strong> l'exercice écoulépour le renouvellement partiel <strong>de</strong> la justice consulaire <strong>de</strong> l'arrondissement<strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>.M. l'échevin Fransman, qui était précé<strong>de</strong>mment juge suppléanta été nommé juge effectif.§ 3. — Marchés.Nos marchés en plein air n'ont aucune vogue. Les ven<strong>de</strong>urs leurpréfèrent les marchés <strong>de</strong> la capitale, parce que les transactionsy sont plus nombreuses. Nos habitants sont donc forcés <strong>de</strong> serendre en <strong>Ville</strong> pour faire certains approvisionnements. Il y a là unelacune à combler, et votre Collège ne néglige rien pour y arriver.Le projet d'établir un marché couvert au centre <strong>de</strong> la Communen'a pu recevoir <strong>de</strong> solution jusqu'à présent.Le marché aux chevaux du parvis Saint-Roch, créé pour empêcherla vente, dans les auberges, d'animaux atteints <strong>de</strong> maladiescontagieuses, remplit le but qu'il était <strong>de</strong>stiné à atteindre.Les transactions y sont assez nombreuses.CHAPITRE XILCULTE.Plusieurs irrégularités ont été constatées dans les pièces justificativesdu compte <strong>de</strong> 1878 <strong>de</strong> la Fabrique <strong>de</strong> Notre-Dame. Elles ontété signalées à la Députation permanente.Cette autorité, reconnaissant le bien fondé <strong>de</strong>s observations duConseil <strong>communal</strong>, a rejeté du compte toutes les dépenses non justîliéespar <strong>de</strong>s ordonnances <strong>de</strong> paiement. De plus, elle a enjoint auTrésorier <strong>de</strong> produire dorénavant à l'appui <strong>de</strong> chaque article <strong>de</strong>srecettes un état justificatif détaillé. Le Trésorier a été prévenu aussiqu'à l'avenir les dépenses non appuyées <strong>de</strong> mandats réguliers serontrigo ureu s e ment r e j e 1 é e s.


— 241 —Les sommes écartées du compte, comme non justifiées, atteignentle chiffre <strong>de</strong> fr. 3,521-87.La décision <strong>de</strong> la Députation permanente, en ce qui concerne lesrecettes, facilitera dorénavant le travail <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances,à laquelle les données faisaient complètement, défaut pour procé<strong>de</strong>rà une vérification sérieuse <strong>de</strong>s recettes.La Fabrique d'église se bornait à renseigner en bloc le produit <strong>de</strong>sdroits perçus du chef <strong>de</strong> services funèbres, etc., sans fourniraucune explication.Les budgets <strong>de</strong> 1880 <strong>de</strong>s fabriques d'églises <strong>de</strong> Notre-Dame et <strong>de</strong>Saint-Roch s'établissent <strong>de</strong> la manière suivante :Recettes ordinaires.Recettes extraordinaires .Eglise rie Notre-DameTotal général <strong>de</strong>s recettes.Dépenses arrêtées parl'Evèque.Dépenses ordinairesDépenses extraordinaires.Total général <strong>de</strong>s dépensesfr. 20,810 4853,486 »fr. 54,302 48fr. 5,830 »25,288 8622,500 »fr. 53,618 86RecettesDépensesBALANCE.Excé<strong>de</strong>nt.fr. 54,302 4853,618 86fr. 683 62Eglùe <strong>de</strong> Saint-Hoc h.Recettes ordinaires . . . .Recettes extraordinaires .Total généra! <strong>de</strong>s receltes .Dépenses arrêtées par t'Evêque.Dépenses ordinaires.Dépenses extraordinaires.Total général <strong>de</strong>s dépensesfr. i 2,652 »1,243 80fr. 13,875 80fr. 3,200 »7,056 »3,400 »IV. 15.656 »


242RecettesDépensesBALANCE.fr. 13,873 8013,636 »Excé<strong>de</strong>nt. . . fr. 239 80La Députation permanente a approuvé ces budgets avec les modificationsproposées par le Conseil <strong>communal</strong>.Les comptes <strong>de</strong> 1879 <strong>de</strong>s fabriques d'églises <strong>de</strong> Notre-Dame el doSaint-Roch s'établissent <strong>de</strong> la manière suivante :Eglise <strong>de</strong> A otre-Dame.Recettes ordinaires.Recettes extraordinaires .Total général <strong>de</strong>s recettesDépenses arrêtées par l'Evèque.Dépenses ordinairesDépenses extraordinaires.Total général <strong>de</strong>s dépensesBALANCE.Recettes . . . .Dépenses . . . .Recettes ordinaires.Receltes extraordinaires .Excé<strong>de</strong>ntTotal général <strong>de</strong>s recettes.Eglise <strong>de</strong> Saint-Roch.Dépenses arrêtées par l'Evèque.Dépenses ordinairesTotal général <strong>de</strong>s dépensesBALANCE.RecettesDépenses . . . .Excé<strong>de</strong>ntfr.fr.IVfrfrfrfrfr^2,539 5931,158 4453,498 032,861 7419,451 5:;16,671 04H^98Ï~3353,498 0338,984 3344,5i3~7Ô10,610 5061 7G10,672 262,992 586,919 509,912 0810,672 269,912 08760 18


Ces comptes sont soumis en ce moment à l'examen <strong>de</strong> la Section<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s cultes.Nous avons dit l'année <strong>de</strong>rnière que le Conseil <strong>communal</strong>, sebasant sur <strong>de</strong>s arrêts qui attribuent aux communes la propriété <strong>de</strong>sanciennes églises, revendiquait. la propriété <strong>de</strong> l'ancienne église <strong>de</strong>Notre-Dame. Cette question n'est pas vidée. Un procès i<strong>de</strong>ntique estengagé entre la commune <strong>de</strong> Schacrbeek el la fabrique <strong>de</strong> St-Servais,et nous attendons qu'un jugement soit intervenu pour introduirenotre action, s'il y a lieu.La fabrique <strong>de</strong> Notre-Dame nous a fait parvenir une propositiontransactionnelle tendante à nous abandonner la faculté <strong>de</strong> démolirle vieux temple, aux frais el profit <strong>de</strong> la Commune, à l'exception duchœur, qui resterait la propriété <strong>de</strong> la Fabrique el que celle-ci feraitrestaurer à ses frais pour le transformer en chapelle ar<strong>de</strong>nte. Nousexaminerons plus tard la suite qu'il convient <strong>de</strong> lui donner. En attendant,nous rappellerons que le Conseil <strong>communal</strong> a précé<strong>de</strong>mmentémis l'avis que la disparition du vieil édifice, qui n'a ni style ni caractère,améliorerait singulièrement l'aspect <strong>de</strong> l'église monumentale et<strong>de</strong> là*place Léopold.Le procès qu'a la Commune avec la Fabrique <strong>de</strong> Notre-Dame ausujet du produit <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> terrains dans le cimetière,n'a pas non plus reçu <strong>de</strong> solution. L'encombrement du rôle dutribunal civil et la mort <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> nos conseils ont forcémenttenu la question en suspens.C'est également au grand nombre d'affaires soumises au tribunalcivil qu'il faut attribuer le retard apporté au règlement <strong>de</strong> la question<strong>de</strong> propriété <strong>de</strong> l'ancien presbytère <strong>de</strong> Notre-Dame. Lesdécisions judiciaires intervenues récemment en cette matière fontpréjuger une solution favorable à la Commune.Les abords <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Notre-Dame ainsi que le parvis ont subiune transformation complète par suite <strong>de</strong> l'exécution du plan adoptépar l'Etat en 1871. Le terre-plein qui entoure le monument <strong>de</strong>même que le parvis ont été convertis en squares. Des modificationsheureuses ont également été apportées à la disposition du gran<strong>de</strong>scalier <strong>de</strong> l'église, notamment pour permettre aux voitures d'arriverà la porte d'entrée par <strong>de</strong>ux rampes en pente douce.


CHAPITREXIII.FINANCES.| 1 er . — Comptabilité.Dans le préambule du présent rapport, nous avons esquissé àgrands traits la situation financière <strong>de</strong> notre Commune, et vousavez vu, Messieurs, qu'elle est on ne peut plus satisfaisante. Nouscomplétons nos données par le résumé ci-après <strong>de</strong>s différentscomptes <strong>de</strong> l'exercice 1879. L'examen du projet <strong>de</strong> budget pourJ881, que nous déposons aujourd'hui, vous révélera également,Messieurs, la suffisance <strong>de</strong> nos ressources, malgré l'accroissementprogressif et inévitable <strong>de</strong>s diverses charges.RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTS COMPTES DE LEXERCICE 1879.Compte <strong>de</strong> l'instruction primaire.Recettes fr. 58,832 45Dépenses 58,759 05Excé<strong>de</strong>nt fr. 73 40Compte <strong>de</strong> renseignement <strong>de</strong>s adultes.Recettes fr. 5,643 58Dépenses 5,252 97Excé<strong>de</strong>nt fr. 410 61Compte <strong>de</strong> l'école primaire supérieure <strong>de</strong>s filles.Recettes fr. 10,296 litDépenses 10,296 19Excé<strong>de</strong>nt . . . . fr. » »Compte <strong>de</strong> l'école moyenne <strong>de</strong> garçons.Recettes fr. 2,715 18Dépenses 2,715 18Excé<strong>de</strong>nt fr. » »


Compte <strong>de</strong>s jardins d'enfants payants.Recettes • . fr.Dépenses.9,985 449,985 MExcé<strong>de</strong>nt . . . . fr.Recettes.Dépenses.Compte <strong>de</strong>s jardins a enfants gratuits.fr.Excé<strong>de</strong>ntfr.5,682 895,682 89CompteRecettes extraordinaires .<strong>communal</strong>.Recettes ordinaires . . . .Total <strong>de</strong>s recettes .Dépenses extraordinaires .Dépenses ordinaires . . . .Total <strong>de</strong>s dépenses .Total général <strong>de</strong>s recettesToral général <strong>de</strong>s dépensesExcé<strong>de</strong>ntBALANCE.fr. 1,691,890 14. 239,209 59fr. 1,931,099 73fr. 1,577,134 06. 526,419 55fr. 1,903,553 61fr. 1,931,099 73. 1,903,553 61fr. " 27,546 12Le service <strong>de</strong> la comptabilité est organisé dans <strong>de</strong> bonnes conditions,et il fonctionne d'une manière très satisfaisante. On ne peutconsciencieusement exiger davantage.Quelques renouvellements <strong>de</strong> perception d'impôts, avec certainesmodifications, ont été sollicités et obtenus dans le cours <strong>de</strong> l'exerciceque nous venons <strong>de</strong> clore. Ce sont là <strong>de</strong>s actes exigés par lesrègles <strong>de</strong> la comptabilité <strong>communal</strong>e ou par les besoins <strong>de</strong> la communauté.| 2. — Propriétés <strong>communal</strong>es.Le Conseil a décidé <strong>de</strong> mettre en vente publique les terrainscommunaux du quartier du Tivoli. Nous attendons pour procé<strong>de</strong>r kcette opération que l'Autorité supérieure ait approuvé la convention


— 346 —modificative conclue entre la Commune et la Compagnie immobilière<strong>de</strong> Belgique.MmUn terrain situé rue Marie-Christine a clé vendu <strong>de</strong> gré à gré acveuve Liekens.Nous avons aussi acquis <strong>de</strong> M. Gustave Lemmon une parcelle <strong>de</strong>terre sise rue <strong>de</strong> Waulier. Cette parcelle, qui était comprise dansla zone d'expropriation décrétée pour l'ouverture <strong>de</strong> la rue Marie-Christine, convenait à la mise en valeur <strong>de</strong> nos terrains.Enfin, une troisième opération a été conclue avec M. Bastiaens;c'est un échange <strong>de</strong> terrains; il a permis <strong>de</strong> donner une profon<strong>de</strong>urconvenable à divres lots <strong>de</strong> la Commune, rue Marie-Christine, enface <strong>de</strong> l'école n° IV.Quant aux autres biens <strong>de</strong> la Commune, dont la plupart sontaffectés à un service public, aucun changement n'a été apporté dansleur mo<strong>de</strong> d'administration.Laeken, le 4 octobre 1880.Le Collège <strong>de</strong>s Bourgmestre elEchevins,Par le Collège :E. BOCKSTAEL.Le Secrétaire <strong>communal</strong>,EMILEIIELLEBAUT.


i\° H. ANNEE 1880. MARDI 12 OCTOBRE.IX É Si I D E r*T G E n,


— 250 —Il déci<strong>de</strong> qu'il n'y a pas lieu pour le moment <strong>de</strong> construire aucimetière une galerie autour <strong>de</strong> la crypte en béton monolithe.Il détermine le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> ladite crypteIl déci<strong>de</strong> d'acquérir pour l'école primaire n° IV dix appareils <strong>de</strong>chauffage système Valiez, moyennant la somme <strong>de</strong> 5,177 francsL'Etat et la Province seront priés d'accor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s subsi<strong>de</strong>s jusqu'àconcurrence <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> cette somme; l'autre moitié sera supportéepar la Commune et prévue au budget <strong>de</strong> 1881.Le Conseil déci<strong>de</strong> la construction d'une vaste école primaire pourfilles à front <strong>de</strong> la rue Ribaucourt, près <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong>Tour-et-Taxis.Elle serait établie sur les parcelles <strong>de</strong> terrain cadastrées section B,n os277A, 276A et 279M et occuperait une superficie totale <strong>de</strong>74 ares 37 centiares.Le Conseil autorise le Collège :1° A se défendre en justice contre l'action intentée à la Communepar M. F. Lepage, pour le paiement d'une somme <strong>de</strong> fr. 6,644-83prétenduement due du chef <strong>de</strong> travaux effectués à l'école primairen° IV, rue Marie-Christine;2° A se pourvoir en appel du jugement <strong>de</strong> première instancedu 21 avril 1880, qui déboute la Commune <strong>de</strong> son action contrela Société civile, action en remboursement <strong>de</strong>s sommes perçues duchef <strong>de</strong> la taxe sur les embranchements d'égout rue Herry et parvisSaint-Roch.Le Conseil accepte la démission offerte par M U e Van Schoenbeek<strong>de</strong> ses fonctions <strong>de</strong> sous-institutrice à l'école primaire n° I (centre).Il nomme à cet emploi, au scrutin secret, M 1,eMarie Ro<strong>de</strong>mbourg,munie d'un certificat <strong>de</strong> capacité pour l'enseignement supérieur.Elle jouira d'un traitement annuel <strong>de</strong> 1,200 francs.La séance est levée à dix heures.


£5, rue dcs T a n n e U clN" M. ANNEE 1880. MARDI 19 OCTOBRE.COMMUNE DE LAEKEN.BULLETINCOMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M m e V E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : 4 francs par an.CONSEIL COMMUNAL.Séance du 19 octobre 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIRE.Comité secret, 251.Conseil <strong>communal</strong>. — Procès-verbaux <strong>de</strong>s séances <strong>de</strong>s 4 et 12 octobre. — Approbation,252.Taxes <strong>communal</strong>es. — Rôles divers <strong>de</strong> 1880. — Approbation provisoire, 254.Jardins d'enfants gratuits. — Listes d'inscriptions <strong>de</strong>s enfants ayant droit à la fréquentationen 1880-1881, 254.Eue Léopold. — Ouverture <strong>de</strong> la partie nouvelle et suppression <strong>de</strong> l'ancien tronçon.— Conventions avec la Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique.—Construction d'unégout dans la nouvelle section, 255.Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Vente d'arbres. — Avis favorable, 261.Drève Sainte-Anne. — Vente <strong>de</strong> 140 arbres morts ou mala<strong>de</strong>s et remplacement <strong>de</strong>ces arbres. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s travaux, 261.Comité secret, 263.La séance est ouverte à huit heures du soir.Le Conseil se constitue immédiatement en comité secret.La séance publique est ouverte à huit heures et <strong>de</strong>mie.Sont présents : MM. Bockstael, bourgmestre; De Schryver,Fransman, echevins; Steyls, Van Santen, DeBauche, Claessens,Van<strong>de</strong>rgeten, Lepage, Tollenaere, Verhoeven, Gochet, conseillers;M. l'échevin De Schryver remplit les fonctions <strong>de</strong> secrétaire <strong>communal</strong>.Sont absents : MM. Torsin, Cauchie, Luycx, conseillers.


— 252 —M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, en l'absence sans congé <strong>de</strong>M. Hellebaut, secrétaire <strong>communal</strong>, le Conseil a délégué M. l'échevinDe Schryver pour remplir aujourd'hui les fonctions <strong>de</strong> secrétaireM. L'ECHEVIN DE SCHRYVER donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> laséance du 4 octobre.— La rédaction en est approuvée.M. L'ECHEVIN DE SCHRYVER donne également lecture du procèsverbal<strong>de</strong> la séance à huis clos du 12 octobre.M. LE BOURGMESTRE. Y a-t-il <strong>de</strong>s observations quant à la rédactiondu procès-verbal ?M. VERHOEVEN. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que l'on retranche du paragrapherelatif à l'absence du Secrétaire le mot « empêché ». — Ce motsemble légitimer cette absence ; or je ne suis nullement <strong>de</strong> cet avis.M. LE BOURGMESTRE. Je crois cependant que le Conseil a admis,pour cette séance, l'empêchement invoqué par le Secrétaire.Vous vous rappellerez qu'il m'avait envoyé la lettre suivante :Monsieur le Bourgmestre,Mardi 12 octobre 1880.J'ai le regret <strong>de</strong> vous informer que je ne pourrai me trouver à la séance duConseil <strong>de</strong> ce soir; je suis obligé <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r la chambre par indisposition.J'ai classé et mis en ordre les dossiers <strong>de</strong>s objets <strong>de</strong> l'ordre du jour, et lesrapports du Collège sont joints.Agréez, Monsieur le Bourgmestre, l'expression <strong>de</strong> mes sentiments distingués.EMILE HELLEBAUT.M. LE BOURGMESTRE. Je pense donc que pour ce jour-là l'empêchementa été admis.Mais comme <strong>de</strong>puis lors le Secrétaire ne nous a plus rien faitsavoir, il doit être considéré comme absent sans congé.M. VERHOEVEN. M. le Bourgmestre me permettra <strong>de</strong> n'être pas<strong>de</strong> son avis.La lettre dont il vient d'être donné lecture est une simple notificationportant que le Secrétaire n'assistera pas à la séance; elle aété reçue tardivement, et le Conseil ne s'est pas prononcé sur lavaleur du motif invoqué.Le Secrétaire n'a <strong>de</strong>mandé aucun congé, il s'est borné à annoncerqu'il était indisposé. Il aurait pu joindre à sa lettre une preuve <strong>de</strong>son indisposition ; il ne l'a pas fait, il a simplement invoqué un faitque nous ne pouvions vérifier.


— 253 —in»' «JlJe reviendrai plus tard sur cette lettre, et c'est en raison <strong>de</strong>s observationsque j'aurai à présenter que je propose la substitution du motabsent au mot « empêche ».M. VANDERGETEN. Absent sans congé.En définitive, cette lettre n'est autre qu'un avertissement commequoi le Secrétaire n'assistera pas à la séance ; elle ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas<strong>de</strong> congé.Il serait tout au moins convenable, me semble-t-il, <strong>de</strong> la part d'unfonctionnaire ou d'un employé qui se trouve dans la nécessité <strong>de</strong>s'absenter, <strong>de</strong> solliciter une autorisation.On n'abandonne pas ainsi son poste.Comme l'a dit M. Verhoeven, le Secrétaire aurait certainementpu joindre à sa lettre la preuve <strong>de</strong> l'empêchement qu'il invoquait.Nous ne sommes pas obligés <strong>de</strong> croire une simple affirmation, jedirai pourquoi en comité secret.M. VERHOEVEN. C'est également pour cette raison que j'insisteafin que le mot « empêché » soit biffé.M. VANDERGETEN. Le procès-verbal dit aussi que le traitement <strong>de</strong>la nouvelle sous-institutrice M 1,e Ro<strong>de</strong>mbourga été fixé à 1,200 francs.Je crois que c'est là une erreur, attendu que le Conseil a porté leminimum <strong>de</strong>s traitements à 1,500 francs.M. LE BOURGMESTRE. Nous avons une sous-institutrice en fonctions<strong>de</strong>puis quelque temps déjà, et elle n'a que 1,200 francs. Nousne pouvions pas donner à la <strong>de</strong>rnière venue un traitement supérieur.D'ailleurs, dans un mois nous nous occuperons du budget et nouspourrons alors augmenter les <strong>de</strong>ux traitements.M. VANDERGETEN. NOUS avons fixé un minimum et il faut, à monavis, que cette décision soit respectée et exécutée.M. LE BOURGMESTRE. Il s'agit d'une sous-institutrice dédoublante ;la situation n'est que transitoire, elle sera régularisée dans le prochainbudget.M. VANDERGETEN. Il y va <strong>de</strong> l'honneur <strong>de</strong> la Commune <strong>de</strong> ne pasdonner à son personnel enseignant un traitement <strong>de</strong> 1,200 francs.Je ne m'explique pas comment ce chiffre <strong>de</strong> 1,200 francs a puêtre fixé en présence du minimum <strong>de</strong> 1,500 francs arrêté par leConseil.M. LE BOURGMESTRE. Cela a été décidé dans la <strong>de</strong>rnière séance.M. VANDERGETEN. Si je l'avais compris ainsi je me serais certainementopposé à cette décision.M. LE BOURGMESTRE. Pour 1881 la chose sera régularisée.


— 254 —Je ferai, à mon tour, une observation quant à la rédaction du procèsverbal.Il dit que c'est sur la proposition <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux que leConseil a réglé le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong> la crypte en béton monolithe: c'est sur l'avis <strong>de</strong>s Sections réunies.— Le conseil partage les avis <strong>de</strong> M. le Bourgmestre et <strong>de</strong> M. Verhoeven,d'où la conséquence que le procès-verbal est modifié séancetenante, après quoi il est approuvé à l'unanimité.— Le Conseil abor<strong>de</strong> son ordre du jour.1 er Objet. — Taxes <strong>communal</strong>es, — Rôles divers <strong>de</strong> 1880. —Approbation provisoire.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Messieurs, je viens <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au Conseild'approuver provisoirement les divers rôles suivants <strong>de</strong> 1880:1° Rôle C <strong>de</strong> la taxe sur le pavage, s'élevant à fr. 2,596-36 etcomprenant 11 imposés;2° Rôle C <strong>de</strong> la taxe sur les embranchements d'égout, dont lemontant est <strong>de</strong> fr. 2,231-67 et qui comprend 13 contribuables;3° Rôle C <strong>de</strong> la taxe sur les bâtisses, qui atteint le chiffre <strong>de</strong>fr. 3,642-08 pour 23 imposés.Si vous accueillez ma proposition, ces rôles seront publiés etaffichés conformément à la loi.— Adopté sans observations.2 e Objet. — Jardin d'enfants gratuits. — listes d'inscriptions <strong>de</strong>senfants ayant droit à la fréquentation en 1880-1881. — Approbation.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. L'Administration a dressé les listes <strong>de</strong>senfants pauvres ayant droit à la fréquentation <strong>de</strong>s jardins d'enfantsgratuits en 1880-1881. Elles comprennent 235 enfants qui se subdivisentcomme suit :Filles. Garçons. Total.Jardin chaussée d'Anvers. . . 96 70 16632 37 69128 107 "235"


— 255 —Le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance intervient pour une somme <strong>de</strong>200 francs dans les frais.Je propose au Conseil d'arrêter ces listes telles qu'elles ont étéétablies.— Adopté à l'unanimité.3 e Objet. — Bue Léopold. — Ouverture <strong>de</strong> la partie nouvelle etsuppression <strong>de</strong> l'ancien tronçon. — Conventions avec la Compagnieimmobilière <strong>de</strong> Belgique. — Construction d'un égout dans la nouvellesection.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, dans notre <strong>de</strong>rnière séance,M. Lepage signalait que les propriétaires riverains souffraient duretard apporté dans la construction <strong>de</strong> l'égout et l'établissement dupavage <strong>de</strong> la nouvelle section <strong>de</strong> la rue Léopold.M. Lepage semblait faire retomber sur le Collège la responsabilité<strong>de</strong> cet état <strong>de</strong> choses. Il doit avoir été convaincu du contraire.Le len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la séance, j'ai eu l'occasion <strong>de</strong> rencontrer, prèsdu siège <strong>de</strong> la Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique, M. Lepageavec un habitant <strong>de</strong> la rue Léopold. — J'ai engagé ces messieurs àse rendre avec moi à la Société. Nous avons vu M. Kuhnen, secrétaire<strong>de</strong> l'Immobilière, qui a prouvé que le Collège n'était nullementen faute dans cette affaire.J'ai eu également une entrevue avec M. Limauge; je l'ai engagéà nous transmettre dans le plus bref délai possible la conventionque nous lui avons renvoyée pour être modifiée conformément auxvœux <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux, afin que le Conseil pût l'adopterimmédiatement et faire commencer les travaux.Ma recommandation n'a pas été inutile, car le Collège peut aujourd'huisoumettre au Conseil les documents dont il s'agit.La parole esta M. Claessens pour faire rapport sur ces projets <strong>de</strong>convention.Messieurs,Laeken, le 19 octobre 1880.La Section <strong>de</strong>s travaux s'est occupée, dans sa séance du 21 septembre<strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong> l'examen <strong>de</strong>s conventions avec la Compagnie Immobilière <strong>de</strong>Belgique, pour l'exécution <strong>de</strong>s travaux nécessaires à l'ouverture <strong>de</strong> la partienouvelle <strong>de</strong> la rue Léopold et pour la suppression <strong>de</strong> l'ancien tronçon.Quelques modifications ont été apportées à l'une d'elles et moyennant ces


changements ladite Section a émis l'avis que ces conventions pouvaient ptapprouvées purement et simplement.Elles sont conçues comme suit :Entre :La Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique, société anonyme, ayant son sièsocial 2 a, Montagne du Parc, à <strong>Bruxelles</strong>, ici représentée par son Prési<strong>de</strong>ntM. Jean Barbanson et par son directeur, M. Limauge, <strong>de</strong> première part- ' 'Et :Le commune <strong>de</strong> Laeken, ici représentée par M. Bockstael, bourgmestre etpar M. Boisson, chef <strong>de</strong> bureau, faisant fonctions <strong>de</strong> secrétaire <strong>de</strong> laditeCommune, agissant eu vertu d'une délibération du Conseil, en date du, <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> part,Il a été exposé :lo Que la Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique a <strong>de</strong>mandé, par lettre endate du 23 avril 1878, l'ouverture d'une rue reliant la rue du Champ-<strong>de</strong>l'Egliseà la rue Léopold;2° Que le tracé <strong>de</strong> ladite rue a été adopté par délibération du Conseil <strong>communal</strong>en date du 12 juiu 1878, approuvée par arrêté royal du 26 janvier1880;3° Que la même délibération décrète la suppression <strong>de</strong> la rue Léopol<strong>de</strong>ntre les points A et B du plan joint à la présente, où ladite partie <strong>de</strong> rue àsupprimer est figurée par une teinte brune ;4° Qu'il y a lieu <strong>de</strong> donner suite immédiatement à la délibération précitée.Ces faits exposés, il a été fait entre parties la convention suivante :Art. 1. La Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique donne son consentement àla suppression <strong>de</strong> la rue Léopold entre les point A et B du plan joint à la présente,où ladite partie <strong>de</strong> rue à supprimer est figurée par une teinte jaune, etce aux conditions ci-après :La limite actuelle du cimetière telle qu'elle est délimitée par la ligne l, »,o, p et m, ne pourra être modifiée.La Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique s'engage à supprimer toute sortie<strong>de</strong> sa propriété vers la partie <strong>de</strong> la rue Léopold à supprimer.Les jours existants actuellement sur ladite partie <strong>de</strong> rue seront maintenussans que la Commune puisse, sous quelque prétexte que ce soit, en <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rjamais la fermeture.Les saillies <strong>de</strong>s corniches, cordons, ainsi que les écoulements d'eaux pluvialesvers la rue supprimée seront également maintenus.La servitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> passage qui grève actuellement le cimetière au profit <strong>de</strong> lamaison <strong>de</strong> campagne D, est supprimée.La limite <strong>de</strong> la propriété <strong>de</strong> la Compagnie Immobilière sera formée par leparement extérieur du mur d, e,f, g, Ii, i, k, vers l'ancienne rue Léopold, etpar l'axe du mur à construire à frais communs entre les points c et d.Art. 2. Les présentes pourront être considérées par l'une ou l'autre <strong>de</strong>s


parties contractantes comme nulles et non avenues à défaut d'approbation parl'autorité compétente avant le premier janvier 1S00 quatre-vingt-un, tant <strong>de</strong>la présente convention que <strong>de</strong> celle avenue entre parties ce jour et relative auxtravaux <strong>de</strong> voirie <strong>de</strong> la nouvelle rue reliant le rue du Charnp-<strong>de</strong>-l'Egliee à lapartie conservée <strong>de</strong> la rue Léopold.Art. 3. Pour l'exécution <strong>de</strong>s présentes, les parties font élection <strong>de</strong> domicile,savoir :La Compagnie immobilière <strong>de</strong> Belgique en son siège social, 2 Montagnedu Parc, à <strong>Bruxelles</strong>, et la commune <strong>de</strong> Laeken, en la Maison <strong>communal</strong>e.Toutes significations et communications à faire en vertu <strong>de</strong>s présentesseront valablement adressées à M. le Directeur <strong>de</strong> la Compagnie Immobilière<strong>de</strong> Belgique pour la contractante <strong>de</strong> première part et à M. le Bourgmestre <strong>de</strong>Laeken pour la contractante <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> part.Fait à Laeken, leEntre :La Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique, société anonyme, ayant son siègesocial 2a, Montagne du Parc, à <strong>Bruxelles</strong>, ici représentée par son Prési<strong>de</strong>nt,M. Jeau Barbanson, et par son Directeur, M. Victor Limauge, <strong>de</strong> premièrepart,Et :La Commune <strong>de</strong> Laeken, ici représentée par M. Bockstael, Bourgmestre,et par M. Boisson, chef <strong>de</strong> bureau, faisant fonctions <strong>de</strong> secrétaire <strong>de</strong> laditeCommune, agissant en vertu d'une délibération du Conseil <strong>communal</strong> endate du, <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> part,Il a été exposé :1° Que la Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique a <strong>de</strong>mandé, par lettre endate du 23 avril 1878, l'ouverture d'une rue reliant la rue du Champ-<strong>de</strong>l'Egliseà la rue Léopold ;2° Que le tracé <strong>de</strong> ladite rue a été adopté par délibération du Conseil<strong>communal</strong> en date du 12 juin 1878, approuvée par arrêté royal du 26 janvier1880 ;3o Qu'il y a lieu <strong>de</strong> pourvoir à l'exécution immédiate <strong>de</strong> cette voie <strong>de</strong> communication,sans toutefois grever le budget <strong>communal</strong> d'une avance <strong>de</strong> capitauxassez considérables.Ces faits exposés, il est fait entre parties la convention suivante :Art. 1 er . La Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique cé<strong>de</strong>ra immédiatement etgratuitement à la voirie <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Laeken les emprises à faire dansles propriétés et figurées par une teinte rouge au plan joint à la présente.Art. 2. La Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique exécutera à ses frais les travaux<strong>de</strong> terrassements <strong>de</strong>s parties <strong>de</strong> rues figurées par <strong>de</strong>s teintes rouge etbleu au plan précité.


— 258 —Art. 3. La commune <strong>de</strong> Laeken fera exécuter, d'après un cahier <strong>de</strong>scharges à arrêter <strong>de</strong> commun accord entre elle et la Compagnie, les travauxd'égout et <strong>de</strong> pavage <strong>de</strong>sdites parties <strong>de</strong> rues teintées <strong>de</strong> bleu et <strong>de</strong> rougeLes égouts seront en briques <strong>de</strong> la localité et auront quatre-vingts centimètressur un mètre vingt centimètres (0.80/1.20) <strong>de</strong> section intérieure- lespavages seront en pavés <strong>de</strong> grès oblongs <strong>de</strong> dix centimètres sur seize centimètres(0.10/0.16). Le radier <strong>de</strong>s égouts sera établi à la plus gran<strong>de</strong> profon<strong>de</strong>urpossible.La Compagnie s'engage à rembourser à la commune <strong>de</strong> Laeken, au fur età mesure <strong>de</strong> l'avancement <strong>de</strong>s travaux, le prix <strong>de</strong> revient <strong>de</strong>sdits égouts etpavages.Il est entendu que la Commune <strong>de</strong>vra prendre immédiatement à ses fraisles mesures nécessaires pour donner un écoulement régulier auxdits égoutsArt. 4. La Compagnie Immobilière remboursera à la Commune, au fur età mesure <strong>de</strong> l'édification, sur les terrains <strong>de</strong> la Compagnie, <strong>de</strong> maisons, murs <strong>de</strong>clôture ou grillages, le long <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s ab, cd, d, E et E/, l'excé<strong>de</strong>nt du montant<strong>de</strong> la taxe <strong>de</strong>s égouts et du pavage (taxe du 1 6 septembre 1873, approuvéepar arrêté royal du 24 octobre 1873, en ce qui concerne le pavage, et taxedu 7 novembre 1876, approuvée par arrêté du 18 avril 1877, en ce qui concerneles égouts) au <strong>de</strong>là du prix <strong>de</strong> revient <strong>de</strong> ces mêmes travaux d'égout et<strong>de</strong> pavage.Il est entendu toutefois qu'en ce qui concerne les taxes d'égout, la Compagniene <strong>de</strong>vra rembourser que la différence entre le prix <strong>de</strong> revient <strong>de</strong> l'égout et leproduit minimum <strong>de</strong> cette taxe d'égout, soit vingt-cinq francs par mètrecourant <strong>de</strong> faça<strong>de</strong>.La Commune percevra directement <strong>de</strong>s constructeurs la différence entre lataxe minimum d'égout (25 francs) et le produit réel <strong>de</strong> cette taxe.Art. 5. La commune <strong>de</strong> Laeken s'engagea cé<strong>de</strong>r immédiatement et gratuitementà la Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique, libres <strong>de</strong> toutes servitu<strong>de</strong>s etpour être incorporées dans les propriétés <strong>de</strong> celle-ci :1° La moitié <strong>de</strong> la partie supprimée <strong>de</strong> la rue du Champ-<strong>de</strong>-l'Eglise ;2° La partie <strong>de</strong>là rue du Champ-<strong>de</strong>-l'Eglise comprise entre l'ancien et lenouvel alignement <strong>de</strong> cette rue, lesdites parties <strong>de</strong> rues figurées par une teinteverte au plan précité.Art. 6. La commune <strong>de</strong> Laeken s'engage à entretenir et à éclairer dans lesconditions d'usage les rues faisant l'objet <strong>de</strong> la présente.Art. 7. La commune <strong>de</strong> Laeken recevant <strong>de</strong> la Compagnie, en vertu <strong>de</strong>sart. 3 et 4 ci-<strong>de</strong>ssus, le produit <strong>de</strong>s taxes d'égouts et <strong>de</strong> pavage, s'engage <strong>de</strong>ne pas réclamer cette taxe <strong>de</strong>s constructeurs et autorise par les présentes laditeCompagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique à percevoir à son profit les taxes d'égoutset <strong>de</strong> pavage au fur et à mesure <strong>de</strong> l'édification <strong>de</strong> constructions le long <strong>de</strong>sfaça<strong>de</strong>s ab, cd, d E et E /", sauf toutefois en ce qui concerne la différenceentre la taxe minimum d'égout et la taxe effective appliquée à chaque casparticulier.Cette différence sera perçue parla Commune en vertu <strong>de</strong> l'art. 4 ci-<strong>de</strong>ssus.


Art. 8. Les présentes pourront être considérées par l'une ou l'autre <strong>de</strong>sparties contractantes comme nulles et non avenues à défaut d'approbation parl'autorité compétente avant le premier janvier 1800 quatre-vingt-un.Art. 9. Pour l'exécution <strong>de</strong>s présentes, les parties font élection <strong>de</strong> domicile,savoir :La Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique en son siège social, 2 a, Montagnedu Parc, à <strong>Bruxelles</strong>, et la commune <strong>de</strong> Laeken, en la maison <strong>communal</strong>e.Toutes significations et communications à faire en vertu <strong>de</strong>s présentes serontvalablement adressées à M. le Directeur <strong>de</strong> la Compagnie Immobilière <strong>de</strong>Belgique pour la contractante <strong>de</strong> première part et à M. le Bourgmestre <strong>de</strong>Laeken pour la contractante <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> part.Fait en double à Laeken, leLe Rapporteur, Le Prési<strong>de</strong>nt,J. CLAESSENS. E. BOCKSTAEL.M. LE BOURGMESTRE. La lettre ci-après accompagnait le projet<strong>de</strong> convention modifié.<strong>Bruxelles</strong>, le 18 octobre 1880.A Messieurs les Bourgmestre et Echevins <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Laeken.Messieurs,En réponse à votre dépêche du 2 courant, n° 3723, et ensuite <strong>de</strong>s diversentretiens que nous avons eus avec M. le Bourgmestre, nous venons voussoumettre par la présente une nouvelle rédaction <strong>de</strong> la convention relative àla suppression <strong>de</strong> l'ancienne rue Léopold, qui nous paraît concilier tous lesintérêts engages dans cette question.Notre Compagnie ayant reçu <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s propriétaires <strong>de</strong>s maisons enconstruction le long <strong>de</strong> la rue Léopold redressée, <strong>de</strong> nombreuses réclamationsau sujet du retard apporté à la construction <strong>de</strong> l'égout <strong>de</strong> ladite rue, nousvous proposons, afin <strong>de</strong> profiter <strong>de</strong> la saison favorable, <strong>de</strong> faire procé<strong>de</strong>rimmédiatement à l'exécution <strong>de</strong> ce travail par les soins du sieur Houbaer,adjudicataire <strong>de</strong>s travaux d'égout du quartier du Champ-<strong>de</strong>-l'Eglise (côtégauche) aux conditions <strong>de</strong> sa soumission relative à ces <strong>de</strong>rniers travaux.Ceux-ci ayant donné lieu à une adjudication récente dans laquelle la soumissiondu sieur Houbaer présentait un rabais considérable sur celle <strong>de</strong> sesconcurrents, il ne nous paraît pas qu'il y ait une utilité quelconque àprocé<strong>de</strong>r à une nouvelle adjudication pour la construction <strong>de</strong> l'égout <strong>de</strong> larue Léopold.Veuillez agréer, Messieurs, l'assurance <strong>de</strong> notre considération distinguée.LeSecrétaire,L. KUHNEN.Le Directeur.V. LlMAUGE.


— 260 —M. LE BOURGMESTRE. Afin <strong>de</strong> pouvoir profiter du temps qui noussépare <strong>de</strong> l'entrée <strong>de</strong> l'hiver, il est désirable que l'entrepreneurmette immédiatement la main à l'œuvre.En conséquence, le Collège a écrit à M. Houbaer pour lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rs'il consentait à exécuter les travaux d'égout <strong>de</strong> la nouvelle section<strong>de</strong> la rue Léopold aux mêmes conditions que ceux qu'il vientd'achever dans le quartier du Champ <strong>de</strong> l'église. Il a répondu cequi suit :Laeken, le 19 octobre 1880.A Messieurs les Bourgmestre et Echevins <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Laeken.Messieurs,J'ai l'honneur <strong>de</strong> vous informer que je m'engage à faire la construction <strong>de</strong>l'égout <strong>de</strong> la nouvelle rue Léopold aux mêmes prix et conditions que ceux quej'ai construits dans les rues Stéphanie, <strong>de</strong> la Royauté et <strong>de</strong> l'Archiduc Rodolphe.Agréez, Messieurs, mes sincères salutations.HlP.H0UBA.EE.M. LE BOURGMESTRE. Si donc, Messieurs, vous adoptiez aujourd'huiles<strong>de</strong>ux conventions, etsi vous autorisiezM. Houbaerà exécuter les travauxd'égout aux conditions indiquées, on pourraitdès <strong>de</strong>main mettrela main à l'œuvre et faire disparaître dans un bref délai les inconvénientssignalés par les propriétaires riverains.M. VERHOEVEN. Je veux bien m'associer, pour cette fois et enraison <strong>de</strong> l'urgence du travail, à la proposition <strong>de</strong> M. le Bourgmestretendante à charger M. Houbaer <strong>de</strong> la construction <strong>de</strong> l'égout.Mais, à mon avis, l'adjudication doit être la règle pour l'exécution<strong>de</strong>s travaux publics. Dans le cas qui nous occupe il y a unefoule <strong>de</strong> raisons qui militent en faveur <strong>de</strong> l'établissement immédiat<strong>de</strong> l'égout et du pavage ; aussi est-ce pour ce motif que j'émettraiun vote favorable. Mais je tiens à déclarer que ce vote ne peut êtreconsidéré comme constituant un précé<strong>de</strong>nt.M. LE BOURGMESTRE. C'est bien ainsi que nous l'entendons. Sinous proposons d'agir autrement, c'est parce qu'il s'agit d'un casspécial et qu'une adjudication, qui peut servir <strong>de</strong> base d'appréciation,a eu lieu tout récemment. Il est bien certain que si <strong>de</strong>s changementsn'avaient dû être apportés à l'une <strong>de</strong>s conventions, les travauxd'égout <strong>de</strong> la rue Léopold auraient fait l'objet d'une adjudication publique.M. VANDERGETEN. L'Immobilière a-t-elle acquiescé à toutes lesmodifications <strong>de</strong>mandées?M. LE BOURGMESTRE. Oui, elle a admis toutes nos conditions.


— 261 —Je mets aux voix les conclusions du rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>sfinances.— Adopté à l'unanimité.M. LE BOURGMESTRE. Je mets maintenant aux voix la proposition<strong>de</strong> confier à M. Houbaer l'exécution <strong>de</strong>s travaux d'égout du nouveautronçon <strong>de</strong> la rue Léopold, aux conditions faites pour les aqueducs<strong>de</strong>s rues Stéphanie, <strong>de</strong> la Royauté et <strong>de</strong> l'Archiduc Rodolphe.— Adopté à l'unanimité.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Il nous est parvenu <strong>de</strong> la part duBureau <strong>de</strong> bienfaisance une délibération du 7 octobre courant,tendante à pouvoir vendre une partie d'arbres d'une propriété siseà Erps-Querbs.Je propose au Conseil <strong>de</strong> déclarer l'urgence pour l'examen <strong>de</strong>cette affaire.— L'urgence est prononcée à l'unanimité.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Il s'agit <strong>de</strong> quarante-huit arbres, plusun lot <strong>de</strong> taillis, estimés ensemble 1,310 francs. Le produit <strong>de</strong> lavente sera particulièrement consacré à <strong>de</strong> nouvelles plantationsd'arbres. A notre avis, il y a lieu d'appuyer la délibération du Bureau<strong>de</strong> bienfaisance.— Adopté sans observations.M. LE BOURGMESTRE. Je proposerai également <strong>de</strong> déclarer l'urgencepour régler une opération du même genre.Drève Saint-Anne, il y a cent quarante arbres morts qui doiventêtre enlevés et remplacés au plus tôt par <strong>de</strong> jeunes arbres <strong>de</strong> mêmeessence. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai au Conseil l'autorisation <strong>de</strong> pouvoir procé<strong>de</strong>rà la vente <strong>de</strong>s arbres à enlever.M. VANDERGETEN. Ne conviendrait-il pas d'enlever tous les arbres<strong>de</strong> la drève Sainte-Anne ?M. LE BOURGMESTRE. 11 serait regrettable <strong>de</strong> faire disparaître lesarbres auxquels il ne manque rien ; on se contentera <strong>de</strong> faire enleverceux qui sont ou mala<strong>de</strong>s ou morts.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Les nouveaux arbres ne seront-ils pasbientôt atteints du même mal que les anciens?M. LE BOURGMESTRE. Je ne le pense pas ; le sol est humi<strong>de</strong>, maisil est possible <strong>de</strong> remédier au mal.M. VANDERGETEN. Il y a une essence qui donne <strong>de</strong> l'ombrage au


— 262 —bout <strong>de</strong> très peu <strong>de</strong> temps, c'est le platane. Il y a à peine 17 ou i»ans que <strong>de</strong>s platanes ont été plantés au boulevard Botanique, et ilest superbe aujourd'hui.M. LEPAGE. S'il y avait dans la drève Sainte-Anne <strong>de</strong>s arbrestouffus, on n'y verrait plus du tout.M. CLAESSENS. Je ne vois pas bien la nécessité <strong>de</strong> remplacer lesarbres morts.M. LE BOURGMESTRE. Il n'y a pas d'arbres le long <strong>de</strong> l'avenue duParc-Royal ; il faut, me semble-t-il, qu'une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux routes soitombragée.M. VANDERGETEN. Je propose le renvoi <strong>de</strong> cette affaire en Section'elle n'est pas urgente, attendu qu'on peut faire <strong>de</strong>s plantations jusqu'enmars ou avril.On pourra examiner aussi s'il n'y aurait pas lieu d'enlever tousles arbres et <strong>de</strong> ne plus faire qu'une plantation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux rangées aulieu <strong>de</strong> quatre.La question vaut la peine d'être étudiée.M. LE BOURGMESTRE. Le Collège s'est préoccupé <strong>de</strong> la question ; ila pris l'avis <strong>de</strong> spécialistes, et la Section ne pourrait pas faire autrechose. Faut-il enlever tous les arbres parce que quelques-uns sontmorts ou mala<strong>de</strong>s?M. LEPAGE. Les habitants <strong>de</strong> la drève Sainte-Anne ont bien assezd'ombre par le talus qui a été établi pour faire la nouvelle route.M. LE BOURGMESTRE. Je ne comprends pas l'utilité du renvoi <strong>de</strong>cette affaire en Section.M. VANDERGETEN. Je voudrais examiner moi-même la drève etvoir s'il ne conviendrait pas <strong>de</strong> faire autre chose que ce que vousproposez.M. LEPAGE. Il y a bien certainement <strong>de</strong>ux rangées d'arbres <strong>de</strong>trop.M. VANDERGETEN. J'insiste pour que la question préalable, c'est-àdirele renvoi en Section <strong>de</strong>s travaux, soit mise aux voix.M. LE BOURGMESTRE. Je mets aux voix la proposition <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten.— Adopté à l'unanimité.La séance publique est levée à neuf heures.Le Conseil se constitue en comité secret.Il se sépare à onze heures trois quarts.


— 263 —COMITÉ SECRET.;!Le Conseil <strong>communal</strong> désigne MM. A. Cauchie et J. Claessens,conseillers communaux, pour faire partie en 1881 <strong>de</strong> la Commis-\ : sion <strong>de</strong> la contribution personnelle.Il renouvelle, au scrutin secret, pour un terme <strong>de</strong> cinq ans lemandat <strong>de</strong> M. Breesch, membre sortant <strong>de</strong> la Commission administrative<strong>de</strong>s hospices civils.Il émet un avis défavorable sur la réclamation <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rMeersche, tendante à obtenir la restitution <strong>de</strong>s sommes payées<strong>de</strong>puis 1872 du chef <strong>de</strong> la taxe sur le revenu cadastral et pour lecurage <strong>de</strong> la Senne.Il accor<strong>de</strong> à un enfant <strong>de</strong> Laeken la fréquentation gratuite aujardin d'enfants <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine.Le Conseil révoque M. Emile Hellebaut <strong>de</strong> ses fonctions <strong>de</strong> secrétaire<strong>communal</strong>.


_ 247 —TABLEDES MATIÈRES.INTRODUCTION.CHAPITRE PREMIER. — TERRITOIRE. - POPULATION, ÉTAT CIVIL.Pages.§ Territoire . . • • • • •' • • - -173$ 2. Population, état civil • • • 1 7 4CHAPITRE II. — ADMINISTRATION COMMUNALE.§ 1 er . Conseil <strong>communal</strong> l8 u§2. Personnel <strong>de</strong>s bureaux . . 180§ 3. Installations1 8 0CHAPITRE III. — SÛRETÉ PUBLIQUE.§ 1". Armée1 8 1§ 2. Car<strong>de</strong> civique . I 8 21 8 5§ 5. Police§ 4. Secours en cas d'incendie 183l b. Livrets d'ouvriers et <strong>de</strong> domestiques 184l 6. Sinistres, acci<strong>de</strong>nts, suici<strong>de</strong>s 184§ 7. Actes <strong>de</strong> courage et <strong>de</strong> dévouement 184§ 8. Crimes, délits, contraventions, arrestations 184§ 9. Séquestration d'aliénés 1 8 6CHAPITRE IV. — DROITS POLITIQUES ET AUTRES.§ I er . Listes électorales 1S6§ 2. Jurés I 8 8CHAPITRE V. — INSTRUCTION PUBLIQUE ET BEAUX-ARTS.§ I er . Ecole moyenne <strong>de</strong> garçons . . • I 8 8S 2. Ecole primaire supérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles . . • 189S 3. Ecoles primaires . 190S 4. Ecoles d'adultes 191S 5. Jardins d'enfants 191§ 6. Bibliothèque populaire 192î 7.Crèche-école gardienne§ 8. Beaux-arts (art dramatique, musique vocale et instrumentale). . . 207S 9. Cours publics et conférences • • • 2 0 72 0 7


CHAPITRE VI. — TiuvAixPUBLICS.§ I , r . Voies publiques. — Ouverture, suppression, dénominations .§ 2. Pavages§ 3. Egouts% A. Trottoirs§ S. Eclairage% 6. Cours d'eaug 7. Constructions particulières . . . . . .CHAPITRE VII. — TRANSPORTS PUBLICS.g 1«. Postes, télégraphesg 2. Chemins <strong>de</strong> fer§ 3. TramwaysCHAPITRE VIII. — ASSISTANCE PUBLIQUECHAPITRE IX. — HYGIÈNE ET SALUBRITÉ PUBLIQUECHAPITRE X. — IMPÔTS DE L'ETAT ET DE LA PROVINCECHAPITRE XI. — INDUSTRIE. — COMMERCE. — MARCHÉS.g 1 er . Industrie . . .g 2. Commerce . . . . . . . .g 3. Marchés •CHAPITRE XII. — CULTE.CHAPITRE XIII. — FINANCES.g 1 er . Comptabilité .g 2. Propriétés <strong>communal</strong>es


N° 15. ANNEE 1880. MERCREDI 24 NOVEMBRE.CE O ~V A. X-COMMUNEBULLETINDE LAEKEN.COMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M M E V E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : A francs par an.CONSEIL COMMUNAL.Séance du 24 novembre 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIRE.Comité secret, 266.Conseil <strong>communal</strong>. — Procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 19 octobre. — Approbation, 266.Communications :A. Dons du Ministère <strong>de</strong> l'Intérieur pour la Bibliothèque populaire, 266.B. Prolongation <strong>de</strong> l'éclairage public. — Lettre <strong>de</strong> la Compagnie anonyme duGaz <strong>de</strong> Saint-Josse-ten-Noo<strong>de</strong>, 267.Secrétaire <strong>communal</strong>. — Eévocation <strong>de</strong> M. Hellebaut. — Interpellation <strong>de</strong>M. Claessens. — Réponse <strong>de</strong> M. le Bourgmestre, 269.Récompenses honorifiques pour actes <strong>de</strong> courage, <strong>de</strong> dévouement ou d'humanité. —Remise d'insignes, 269.Ecoles d'adultes. — Année scolaire 1880-1881. — Listes d'inscriptions. — Adopté,270.Drève Sainte-Anne. — Vente d'arbres et plantations nouvelles. — Ratification <strong>de</strong> lavente et renvoi à la Section <strong>de</strong>s travaux du projet <strong>de</strong> repeuplement <strong>de</strong> la voie, 270.Eglise <strong>de</strong> Notre Dame. — Aliénation d'une parcelle <strong>de</strong> terre. — Avis favorable, 271.Taxe sur le débit en détail <strong>de</strong> boissons alcooliques. — Renouvellement <strong>de</strong> la perception,272.Taxe sur le pavage, taxe sur les bâtisses et taxe sur les embranchements d'égout. —Rôles C <strong>de</strong> 1880. — Approbation définitive, 272.Fourniture du combustible nécessaire aux établissements communaux en 1881. —Cahier <strong>de</strong>s charges. — Approbation, 272.Hospices civils :1° Crédits supplémentaires au budget <strong>de</strong> 1879. — 2° Compte <strong>de</strong> 1879. — 3° Budget<strong>de</strong> 1881. —~Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 273.


— 266 —Bureau <strong>de</strong> bienfaisance :1° Vente d'obligations provinciales pour le paiement <strong>de</strong> travaux d'égout et dppavage rue Stéphanie prolongée et rue <strong>de</strong> l'Archiduc Rodolphe. — Créditsupplémentaire au budget <strong>de</strong> 1880. — Avis favorable, 273 ;2° Abandon à la Commune du terrain nécessaire à l'ouverture <strong>de</strong>s rues précitéeset cession d'une parcelle <strong>de</strong> terre à la Compagnie immobilière <strong>de</strong> Bel "imi pö HAvis favorable, 275.~~Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — 1° Compte <strong>de</strong> 1879, 2° Budget <strong>de</strong> 1881. — Renvoi àiaSection <strong>de</strong>s finances, 278.Gar<strong>de</strong> civique :A. Compte <strong>de</strong> 1879. — Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances. — Adopté, 278;2?. Budget <strong>de</strong> 1881. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 278.Compte <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1879 avec ses appendices. — Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>sfinances. — Adoption, 278.Budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1879. — Crédits supplémentaires votés en séance du 18mai 1880. — Observations <strong>de</strong> la Députation permanente. — Rapport du Collège. —Approuvé, 280.Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Vente d'arbres. — Avis favorable, 281.Comité secret, 281.La séance est ouverte à huit heures du soir.Sont présents : MM. Bockstael, bourgmestre; De Schryver,Fransman, échevins; Steyls, De Bauche, Claessens, Van<strong>de</strong>rgeten,Cauchie, Tollenaere, Verhoeven, Gochet, conseillers; P. Boisson'chef <strong>de</strong> bureau, faisant fonctions <strong>de</strong> secrétaire <strong>communal</strong>.Sont absents : MM. Van Santen, Torsin, Luycx, conseillers.M. Lepage s'est, fait excuser <strong>de</strong> ne pouvoir assister à la séance.Le Conseil se constitue immédiatement en comité secret et désigneM. Boisson, chef <strong>de</strong> bureau, pour remplir l'office <strong>de</strong> secrétaire<strong>communal</strong>, en l'absence <strong>de</strong> titulaire.La séance publique est ouverte à huit heures et un quart.M. BOISSON donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 19octobre <strong>de</strong>rnier.— La rédaction en est approuvée.Communications.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, nous avons reçu, <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>M. le Ministre <strong>de</strong> l'Intérieur, les ouvrages suivants pour la Bibliothèquepopulaire :1° Méli- mélo dramatique, par Michaels, 1 vol.;2° La Constitution belge commentée, par F. Croquet, 2 vol.;


— 267 —irete-,..5° Frédéric le Grand, par Th. Juste, 1 vol.;4° Un mois en Tunisie, par J. Chalon, 1 vol.Je propose <strong>de</strong> voter <strong>de</strong>s remerciements à M. le Ministre <strong>de</strong>l'Intérieur.— Adopté.M. LE BOURGMESTRE. VOUS savez, Messieurs, que <strong>de</strong>puis longtempsle Collège était en négociations avec la Compagnie anonymedu gaz <strong>de</strong> Saint-Josse-ten-Noo<strong>de</strong> pour éclairer certaines voiespubliques toute la nuit durant les plus courts jours. La compagnieSemet nous avait toujours refusé un supplément d'éclairage, mêmeaux prix et autres conditions <strong>de</strong> l'éclairage ordinaire ; elle exigeaitle paiement du salaire <strong>de</strong>s éteigneurs. L'exploitation <strong>de</strong>s usines a étécédée, les anciens administrateurs ont été remplacés, et cette circonstancenous a permis d'obtenir quelque chose, ainsi que le constatela lettre ci-après :Saint-Josse-ten-Noo<strong>de</strong>, le 24 novembre 1880.A Messieurs les Bourgmestre et EcJtevins <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Laeken.Messieurs,En réponse à votre lettre du 20 courant, j'ai l'honneur <strong>de</strong> vous informerque nous pourrons continuer l'éclairage public d'im certain nombre <strong>de</strong> lanternesdans les principales rues <strong>de</strong> votre commune jusqu'aux heures d'extinctionque vous nous fixerez, au prix <strong>de</strong> notre contrat, c'est-à-dire à raison <strong>de</strong>2 1/2 centimes par bec et par heure.Mais à cette condition que : tout en vous faisant remarquer que je donnerailes ordres les plus sévères pour que ce service ne laisse rien à désirer, aucunepénalité ne pourra nous être appliquée pour défaut d'éclairage pendant ladurée <strong>de</strong> ce service nouveau, fait en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> notre contrat, et qui, commevous le savez, Messieurs, sera très onéreux pour notre Compagnie, puisqueje serai obligé <strong>de</strong> doubler le nombre <strong>de</strong> nos allumeurs et <strong>de</strong> nos veilleurs.Daignez agréer, Messieurs, l'assurance <strong>de</strong> ma parfaite considération.Le Directeur,TASSAIN.M. LE BOURGMESTRE. NOUS pouvons donc, quand le Conseil levoudra, faire éclairer jusqu'au matin par un certain nombre <strong>de</strong> becsles principales rues <strong>de</strong> la Commune. Jusqu'à présent nous avons dûnous passer <strong>de</strong> lumière à partir <strong>de</strong> une heure du matin, ce qui estfort désagréable non seulement pour la circulation <strong>de</strong>s habitants,mais aussi pour le service <strong>de</strong> la police.Comme nous touchons à la fin <strong>de</strong> l'année, il n'y aura pas lieu <strong>de</strong>majorer le crédit qui figure au budget <strong>de</strong> 1880 pour l'éclairage


— 2fi8 —public; nous pourrons porter au budget <strong>de</strong> 1881 la somme nécessairepour couvrir la consommation supplémentaire.M. VANDERGETEN. Le supplément d'éclairage sera, si j'ai biencompris, fourni par la Compagnie au prix que nous pavons actuellement.M. LE BOURGMESTRE. NOUS paierons au taux actuel les heuresd'éclairage supplémentaire.M. VANDERGETEN. Dans ces conditions, ce n'est pas du tout unca<strong>de</strong>au que nous fait la Compagnie.M. LE BOURGMESTRE. Si, en ce sens que c'est la Compagnie quiprend à sa charge le salaire <strong>de</strong>s hommes chargés d'éteindre les lanternes.Autrefois la Compagnie voulait que la Commune payât ellemêmece service.M. VANDERGETEN. Je ne suis pas d'avis d'accepter l'offre <strong>de</strong> laCompagnie avant d'avoir examiné la question <strong>de</strong> plus près.M. LE BOURGMESTRE. NOUS discuterons cela plus tard; pour lemoment, le Collège se borne à donner communication du résultat<strong>de</strong> ses négociations.M. VANDERGETEN. Ne pouvons-nous pas obliger la Compagnie ànous éclairer pendant toute la nuit?M. LE BOURGMESTRE. Si, mais cela entraînerait la Commune dansune gran<strong>de</strong> dépense. Nous pensons que pour le moment un éclairagepartiel satisferait aux besoins.M. VANDERGETEN. 11 me paraît que les exigences <strong>de</strong>là Compagniesont exagérées. Certaines villes ont <strong>de</strong>puis peu passé <strong>de</strong> nouveauxcontrats avec <strong>de</strong>s Compagnies du gaz et ont obtenu l'éclairagepublic gratuit, ou à peu près.M. LE BOURGMESTRE. Cela est exact pour certaines gran<strong>de</strong>s villes;mais nous avons a Laeken un contrat qui n ; est pas près d'expireret que nous ne pouvons pas modifier.M. VANDERGETEN. Ne pourrait-on proposer à la Compagnied'éclairer toute la Commune pendant la nuit entière et <strong>de</strong> faireune réduction sur le prix que nous payons par bec et par heure?M. L'ECHEVIN FRANSMAN. C'est une proposition à faire. Le seulavantage que nous offre la Compagnie du gaz, c'est d'éteindre à sesfrais les lanternes supplémentaires qui brûleraient toute la nuit.M. LE BOURGMESTRE. Cette question pourra être examinée lors <strong>de</strong>la discussion du budget, En attendant, il y a lieu <strong>de</strong> prendre pournotification la communication que je viens d'avoir l'honneur <strong>de</strong>faire au Conseil.— Pris pour notification.


269 -M. CLAESSENS. Messieurs, vous vous rappellerez que, le 19octobre<strong>de</strong>rnier, le Conseil <strong>communal</strong> a prononcé la révocation <strong>de</strong> M. Hellebaut,secrétaire <strong>communal</strong>; <strong>de</strong>puis nous n'avons plus entenduparler <strong>de</strong> cette affaire, et nous ne savons si la Députation permanentea statué. Cependant aujourd'hui j'ai entendu dire que cetteAutorité avait ratifié la décision du Conseil <strong>communal</strong>.Je désirerais savoir du Collège si ce fait est exact.M. LE BOURGMESTRE. La Députation permanente s'est réunie aujourd'huipour s'occuper <strong>de</strong> cette affaire, mais sa décision ne nousa pas encore été notifiée.Je dirai cependant que j'ai appris <strong>de</strong> source certaine que la Députationa maintenu, à l'unanimité, la révocation prononcée par leConseil <strong>communal</strong>.M. Hellebaut avait présenté à la Députation un mémoire quiétait rempli d'insinuations méchantes, calomnieuses et odieuses; ladécision <strong>de</strong> la Députation a fait justice <strong>de</strong> ces accusations. Aussije pense que le Conseil doit se borner à mépriser les attaquas insensées<strong>de</strong> M. Hellebaut.M. CLAESSENS. Je me déclare satisfait.— L'inci<strong>de</strong>nt est clos.Le Conseil abor<strong>de</strong> Tordre du jour.1 er objet. — Récompenses honorifiques pour actes <strong>de</strong> courage,<strong>de</strong> dévouement ou d'humanité. — Remise d'insignes.M. LE BOURGMESTRE. Par dépèche du 8 novembre <strong>de</strong>rnier, M. leMinistre <strong>de</strong> l'Intérieur nous prie <strong>de</strong> remettre à plusieurs <strong>de</strong> nos concitoyensdiverses distinctions honorifiques accordées par arrêtéroyal du 7 octobre. Nous allons procé<strong>de</strong>r à cette cérémonie.— M. le Bourgmestre remet aux intéressés les bijoux et lesdiplômes qui les concernent et rappelle, aux applaudissements <strong>de</strong>l'assemblée, les faits remarquables qui ont donné lieu à la récompense.Les personnes qui ont obtenu une distinction honorifique sont :1° Vanhove, J.F., médaille <strong>de</strong> 2 e classe;2° De Vrindt, P.-J.,5° De Ruvter, L.,4° Stein/H.-H.-L.,5° Salu, E.-J.-V.,6° Verbeeck, A.,id.id.id.id.id.


— 270 —7° Stobbelars, J.-M.-A., médaille <strong>de</strong> 3 e classe;8° De Preeter, P., id. ;9° Van Eeckhaute, P.-A., id.2 e objet.— Ecoles d'adultes. — Année scolaire 1880-1881.—Listes d'inscriptions.M. I'ECHEVIN DE SCHRYVER. D'après l'arrêté royal du 1 er septembre1880, le Conseil fixe annuellement le nombre <strong>de</strong>s élèvespouvant fréquenter les écoles d'adultes. Pour notre Commune cenombre s'élève à 496 filles et à 389 garçons, soit un total <strong>de</strong> 585élèves. Le Collège prie le Conseil d'adopter ces chiffres.— Approuvé sans observations.3 e objet. — Drève Sainte-Anne. — Vente d'arbres et plantationsnouvelles.M. LE BOURGMESTRE. On a vendu les arbres morts <strong>de</strong> la drèveSainte-Anne, mais nous ne pouvons en rester là ; nous serons obligés<strong>de</strong> faire abattre encore une partie <strong>de</strong> jeunes ormes qui ont été plantésil y a quelques années : tous n'ont pas pris. Il faudra nécessairementfaire <strong>de</strong> nouvelles plantations.M. VANDERGETEN. Ces plantations se font-elles aux frais <strong>de</strong> lacommune?M. LE BOURGMESTRE. Evi<strong>de</strong>mment.M. VANDERGETEN. Le tort causé à ces plantations est le fait <strong>de</strong>l'Etat, qui a construit l'avenue du Parc-Royal. Dans ces conditions,il me semble que nous pourrions fort bien nous adresser au Gouvernementpour obtenir un subsi<strong>de</strong>.M. LE BOURGMESTRE. Le produit <strong>de</strong> la vente <strong>de</strong>s arbres mortscouvrira les frais <strong>de</strong>s nouvelles plantations.M. VANDERGETEN. J'en doute, car les arbres que vous avez vendusne peuvent servir que pour du bois à brûler.Si, d'autre part, vous voulez planter <strong>de</strong> beaux arbres, vouspayerez très cher. Je suis d'avis qu'il y a lieu <strong>de</strong> tâcher d'obtenirun subsi<strong>de</strong> du Gouvernement.M. LE BOURGMESTRE. Je ne m'oppose pas à ce qu'une démarchesoit faite dans ce but, mais nous avons à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au Gouvernement<strong>de</strong>s choses autrement importantes que quelques centaines <strong>de</strong>francs pour remplacer <strong>de</strong>s arbres morts.


— 271 —En ce qui concerne l'abattage, nous avions pensé qu'il auraitsuffi d'enlever une rangée d'arbres <strong>de</strong> chaque côté, maison a reconnu<strong>de</strong>puis que les quatre rangées <strong>de</strong>vaient disparaître. Une partie <strong>de</strong>la drève Sainte-Anne va donc se trouver privée d'ombre pendantun certain temps et il importe <strong>de</strong> faire disparaître au plus tôt cetinconvénient.L'orme pousse très lentement, c'est pourquoi il serait peut-êtrepréférable <strong>de</strong> le remplacer par le platane, dont la croissance estbeaucoup plus rapi<strong>de</strong>.M. GAUCHIE. Est-on fixé sur les causes qui ont amené la mort <strong>de</strong>sormes?M. LE BOURGMESTRE. Ces causes sont un mouvement <strong>de</strong> terraindéterminé par la pression du remblai et la quantité d'eau que recevaitla drève avant la construction <strong>de</strong> l'égout.M. CAUCHIE. De sorte que les mêmes causes ne se reproduirontplus?M. LE BOURGMESTRE. Non. Je ferai la proposition <strong>de</strong> remplacerles ormes qui seront enlevés par <strong>de</strong>s arbres d'une autre essence.M. VANDERGETEN. Je constate que M. le Bourgmestre en revientà la proposition que j'ai faite dans la <strong>de</strong>rnière séance.M. LE BOURGMESTRE. Je fais cette proposition parce que je mesuis exactement rendu compte <strong>de</strong> la situation en visitant les lieux.Voulez-vous renvoyer l'affaire à la Section? Si celle-ci voulait faireune visite à la drève Sainte-Anne, elle pourrait mieux se rendrecompte du travail à effectuer.— Le Conseil ratifie la vente <strong>de</strong>s arbres morts effectuée d'urgence,et renvoie à la Section <strong>de</strong>s travaux le projet <strong>de</strong> repeuplement <strong>de</strong> lavoie dont il s'agit.4 e Objet. — Eglise <strong>de</strong> Notre-Dame. — Aliénation d'une parcelle<strong>de</strong> terre.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, par délibération du 3 octobre<strong>de</strong>rnier, le Conseil <strong>de</strong> fabrique <strong>de</strong> Notre-Dame sollicite l'autorisation<strong>de</strong> vendre une parcelle <strong>de</strong> terrain nécessaire à la création duquartier Léopold II, à Koekelberg. Sa superficie est <strong>de</strong> 25 ares85 centiares et sa valeur <strong>de</strong> 4,800 francs.Je propose au Conseil d'émettre un avis favorable sur cette<strong>de</strong>man<strong>de</strong>.— Adopté sans observations.


— 272 —5 e Objet. — Taxe sur le débit en détail <strong>de</strong> boissons alcooliq Ues— Renouvellement <strong>de</strong> la perception.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Messieurs,Laeken, le 23 novembre 1880Le Collège au Conseil <strong>communal</strong>.L'arrêté royal du 28 octobre 1875 qui autorise la perception <strong>de</strong> la taxesur le débit en détail <strong>de</strong> boissons alcooliques, cessera ses effets le 31 décemb lprochain.Il y a lieu, Messieurs, d'en <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le renouvellement pour une nouvellepério<strong>de</strong> quinquennale.La taxe est <strong>de</strong> 15 francs par débitant <strong>de</strong> boissons alcooliques. Elle peut êtremaintenue telle quelle, ainsi que le règlement arrêté pour l'assiette et lerecouvrement <strong>de</strong> cet impôt.Par le Collège :Le Collège,Le Chef <strong>de</strong> bureau ff. <strong>de</strong> Secrétaire <strong>communal</strong>, E. BOCKSTAEL.P. BOISSON.— Adopté sans observations.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'urgence pour l'adoptiondéfinitive <strong>de</strong> divers rôles <strong>de</strong> taxes qui ont été arrêtés provisoirementpar le Conseil en séance du 19 octobre <strong>de</strong>rnier (1).— L'urgence est prononcée à l'unanimité et les rôles sontapprouvés sans observations.6 e Objet. — Fourniture du combustible nécessaire aux établissementscommunaux en 1881. — Cahier <strong>de</strong>s charges. — Approbation.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Le cahier <strong>de</strong>s charges pour l'adjudication<strong>de</strong>s charbons est celui que vous avez approuvé naguère; nousn'y proposons aucune modification.M- VANDERGETEN. A combien s'élèvent les frais <strong>de</strong> chauffage pourtous nos établissements communaux?M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Il serait difficile <strong>de</strong> donner un chiffre(1) Voir page 254.


— 273 —exact, cela dépend du prix <strong>de</strong> l'adjudication; mais je puis vous direles quantités <strong>de</strong> charbons qui nous sont nécessaires :1 er lot, écoles rue Masui, rue <strong>de</strong> la Senne et bureau principal <strong>de</strong>police, 75,000 kilog. ;2 e lot, maison <strong>communal</strong>e et les services qui en dépen<strong>de</strong>nt, écolesrue <strong>de</strong>s Palais et avenue <strong>de</strong> la Reine, 80,000 kilog. ;3 e lot, écoles rue Marie-Christine et rue du Heysel, 70,000 kilog.M. LE BOURGMESTRE. Si personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus la parole, jemettrai aux voix l'approbation du cahier <strong>de</strong>s charges.— Adopté à l'unanimité.7 e Objet. — Hospices civils. — Budget <strong>de</strong> 1879. — Créditssupplémentaires.8 e Objet. — Hospices civils. — Compie <strong>de</strong> 1879.9 e Objet. —Hospices civils. — Budget <strong>de</strong> 4881.M. LE BOURGMESTRE. Ces trois objets sont à renvoyer à la Section<strong>de</strong>s finances.— Approuvé sans observations.«epodi 10 e Objet. — Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Vente d'obligations*rétésprovisoire provinciales. — Crédit supplémentaire au budget <strong>de</strong> 1880.; (j fk! M. L'ECHEVIN FRANSMAN donne lecture <strong>de</strong> la délibération suivante :Le Bureau,Séance du 23 novembre 1880.MU Miti' Considérant que, par sa délibération du 12 mars 1878, il a décidé d'aliéner, i., à la voie publique <strong>de</strong>ux parties <strong>de</strong> terrain situées rue Stéphanie prolongée etr- ^ rue <strong>de</strong> l'Archiduc Rodolphe :m^j'jjjjjConsidérant que, par convention en date du 20 <strong>de</strong> ce mois, le Bureau apassé acte avec la Commune <strong>de</strong> cette cession;Considérant que d'après les art. 2 et 3 <strong>de</strong> la susdite convention, le Bureauest tenu <strong>de</strong> faire exécuter les travaux <strong>de</strong> terrassement et <strong>de</strong> rembourseiymmédiatementle prix <strong>de</strong> revient <strong>de</strong>s égouts et du pavage;¡ <strong>de</strong> chaufa^f Considérant que les terres enclavées appartenant aux pauvres acquerrontpar la création <strong>de</strong>s nouvelles rues une plus-value considérable, par leur transformationen terrains à bâtir •donner n»*-tconsidérant que la somme necessaire a 1 exécution <strong>de</strong> ces travaux ne constituequ'une avance <strong>de</strong> fonds ;


— 274 —Considérant que le budget <strong>de</strong> 1880 ne prévoit pas la dépense extraord'naire qu'il s'agit <strong>de</strong> faire ;Considérant qu'il est urgent <strong>de</strong> faire exécuter ces travaux pour pouvo'fexposer les terrains en vente au commencement <strong>de</strong> la saison prochaine •Considérant que cette dépense s'élève à 8,700 francs, savoir :Pour la rue Stéphanie prolongée :Terrassements . . . . . . . fr. 327 g 776m,50Egouts à fr. 19-1 6 . . . . . 732 87Pavage (76,50 + 17) X 5m =, 467.50 m 2 à fr. 6,56 . . 3,066 80Pour la rue <strong>de</strong> l'Archiduc Rodolphe :Terrassements . . . . . . . . . . 525 ,Egouts 56.50 à fr. 19-16 1,082 5 4Pavage 56,50 X 8 m = 452m2 à fr. 6,56 . . . . 2,965 12Total. . . fr. 8,700 »Considérant que le Bureau ne possè<strong>de</strong> d'autres ressources pour faire face àcette dépense extraordinaire que la vente <strong>de</strong>s obligations provinciales N" s 290,291, 292, 293, 294, 295, 296, 298, 299 jusqu'à concurrence <strong>de</strong> la somméprécitée,Déci<strong>de</strong> :I o II est créé au budget <strong>de</strong> 1 880 :A. Un article nouveau au chapitre <strong>de</strong>s recettes extraordinaires qui seraintitulé comme suit :0 Vente d'obligations provinciales : 8,700 francs. »B. Au chapitre <strong>de</strong>s dépenses extraordinaires un article nouveau conçucomme suit :* Remboursement à la Commune <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> terrassement,d'égouts et <strong>de</strong> pavage exécutés sur les propriétés <strong>de</strong>s pauvres (Convention du 20novembre 1880): SJ00 fra?ws. «2° Le receveur est autorisé à vendre aux fins ci-<strong>de</strong>ssus indiquées les obligationsprovinciales citées plus haut jusqu'à concurrence <strong>de</strong> 8,700 francs.3° La présente décision sera soumise à l'approbation requise.Le Secrétaire, Le Prési<strong>de</strong>nt,PH. DE WACHTER. J. CLAESSENS,M. VANDERGETEN. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le renvoi en Section.M. LE BOURGMESTRE. Ce n'est qu'une question <strong>de</strong> régularisation.Voici ce dont il s'agit. Le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance possè<strong>de</strong>, dans lequartier Marie-Christine, <strong>de</strong>ux pièces <strong>de</strong> terre. En 1878, il a


— 275 —. MiireMMirti<strong>de</strong>mandé à pouvoir aliéner une partie <strong>de</strong> ces terrains et à faire <strong>de</strong>sfrais <strong>de</strong> voirie <strong>de</strong> façon que ces propriétés soient traversées par <strong>de</strong>uxrues, ce qui doit leur donner une forte plus-value.Un arrêté royal a autorisé le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance, la Communeet la Compagnie immobilière <strong>de</strong> Belgique à s'entendre pour arriverà la création <strong>de</strong> ces rues.Il s'agit aujourd'hui <strong>de</strong> mettre à exécution cet arrêté royal, ouplutôt <strong>de</strong> se créer <strong>de</strong>s ressources suffisantes pour faire face auxengagements pris.M. VANDERGETEN. Ces explications me satisfont entièrement.M. LE BOURGMESTRE. Je mets donc aux voix les conclusions <strong>de</strong> ladélibération du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance.— Adopté à l'unanimité.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, comme conséquence <strong>de</strong> la conventiondont je viens d'avoir l'honneur <strong>de</strong> vous entretenir, le Bureau<strong>de</strong> bienfaisance doit abandonner à la voie publique le terrainnécessaire à l'ouverture <strong>de</strong> la rue Stéphanie prolongée et <strong>de</strong> la rue<strong>de</strong> l'Archiduc Rodolphe. Ces rues ont été décrétées par arrêté royaldu 14 mai 1879.11 y a lieu aussi <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r gratuitement à la Compagnie immobilière<strong>de</strong> Belgique une parcelle <strong>de</strong> terre <strong>de</strong> la contenance <strong>de</strong> 4 ares60 centiares, pour dédommager cette Société du sacrifice quenécessite l'ouverture <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Archiduc Rodolphe, non prévueau projet primitif.Ces <strong>de</strong>ux affaires ne figurant pas à l'ordre du jour, je propose auConseil <strong>de</strong> déclarer l'urgence.— L'urgence est déclarée à l'unanimité.M. LE BOURGMESTRE. Voici les délibérations prises par le Bureau<strong>de</strong> bienfaisance au sujet <strong>de</strong>s cessions dont il s'agit.Entre :La commune <strong>de</strong> Laeken, représentée par M. Emile Bockstael, Bourgmestre,,et M. Prosper Boisson, Chef <strong>de</strong> bureau faisant fonctions <strong>de</strong> Secrétaire <strong>communal</strong>,d'une part,EtLe Bureau <strong>de</strong> bienfaisance <strong>de</strong> Laeken, représenté par M. Jean-CharlesClaessens, Prési<strong>de</strong>nt, et M. Philippe De Wachter, Secrétaire, d'autre part,


— 276Il a été convenu ce qui suit :Art 1er. Afin d'exécuter les projets <strong>de</strong> rues à travers <strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong>terre situées au lieu dit : Champ-<strong>de</strong>-l'Eglise, indiquées au cadastre, Son fjN°s 114 aet 70 bis, et au plan ci-joint par les lettres KQet NM, et dont la <strong>de</strong>scriptiona été faite dans une convention passée entre la commune <strong>de</strong> Laekenet la Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique, approuvée par arrêté royal du Ujuin 1880, le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance abandonne en pleine propriété, quitte etlibre <strong>de</strong> toutes charges :A. Dans la parcelle N° 114 a , une partie <strong>de</strong> terrain indiquée au plan cijointpar une teinte verte et les lettres /', g, h, i, d'une contenance <strong>de</strong> 7 ares88 centiares;B. Dans la parcelle N° 70 bis, la moitié <strong>de</strong> la largeur <strong>de</strong> la rue projetée,indiquée au plan également par une teinte verte et les lettres a, b, o, d'unecontenance <strong>de</strong> 5 ares 69 centiares.Art. 2. Le Bureau fera exécuter à ses frais les travaux <strong>de</strong> terrassementdans les <strong>de</strong>ux parties <strong>de</strong> rues indiquées ci-<strong>de</strong>ssus, c'est-à-dire la partie KQen entier et la partie NM par moitié, cette <strong>de</strong>rnière ne formant que la moitié<strong>de</strong> la largeur <strong>de</strong> la rue.Art. 3. Le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance s'engage à rembourser à la Commune,au fur et à mesure <strong>de</strong> l'exécution <strong>de</strong>s travaux, le prix <strong>de</strong> revient <strong>de</strong>s égoutset du pavage exécutés sur ses propriétés.Art. 4. Le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance payera à la Commune, au fur et àmesure <strong>de</strong> la vente <strong>de</strong> ses terrains, l'excé<strong>de</strong>nt du montant <strong>de</strong> la taxe <strong>de</strong>ségouts et <strong>de</strong> pavage (taxe du 16 septembre 1873, approuvée par arrêté royaldu 24 octobre 1873, en ce qui concerne le pavage, et taxe du 7 novembre1876, approuvée par arrêté royal du 18 avril 1877, en ce qui concerne leségouts) au <strong>de</strong>là du prix <strong>de</strong> revient <strong>de</strong> ces mêmes travaux d'égout et <strong>de</strong>pavage.Il est entendu, en ce qui concerne les taxes d'égout, que le bureau ne <strong>de</strong>vrarembourser que la différence entre le prix <strong>de</strong> revient et le produit minimum<strong>de</strong> cette taxe d'égout, soit vingt-cinq francs par mètre courant <strong>de</strong> faça<strong>de</strong>.La Commune percevra directement <strong>de</strong>s constructeurs la différence entre lataxe minimum d'égout (25 francs) et le produit réel <strong>de</strong> cette taxe fixé d ; aprèsles bases approuvées et indiquées dans le § 1« du présent article.Art 5. La commune <strong>de</strong> Laeken s'engage à cé<strong>de</strong>r gratuitement au Bureau<strong>de</strong> bienfaisance , libre <strong>de</strong> toutes servitu<strong>de</strong>s et pour l'incorporer dans la propriété<strong>de</strong> celui-ci, la partie du sentier N° 62 <strong>de</strong> l'atlas <strong>de</strong>s chemins vicinauxindiquée au plan ci-joint entre la lettre o et le chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> ceinture.Art. 6. La commune <strong>de</strong> Laeken, recevant du Bureau, en vertu <strong>de</strong> l'art. 4ci-<strong>de</strong>ssus, le produit <strong>de</strong>s taxes d'égout et <strong>de</strong> pavage, s'engage à ne pas réclamerces taxes <strong>de</strong>s constructeurs et autorise par la présente le Bureau <strong>de</strong> bienfaisanceà percevoir à son profit lesdites taxes au fur et à mesure <strong>de</strong> la vente<strong>de</strong> ses terrains ayant faça<strong>de</strong>s dans les <strong>de</strong>ux rues en question.


— 277 —Art. 7. La présente convention est faite et signée en vertu d'une délibérationdu Conseil <strong>communal</strong> <strong>de</strong> Laeken, en date du 11 novembre 1879, etd'une décision du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance, en date du 12 mars 1878, approuvéespar arrêté royal du 14 juin 1880.Laeken, le 20 novembre 1880.Le Prési<strong>de</strong>nt, Le Bourgmestre,J. CLAESSENS. E. BOCKTAEL.Le Secrétaire, le Chef <strong>de</strong> bureau ff. <strong>de</strong> secrétaire <strong>communal</strong>,PH. DE WACHTER. P. BOISSON.LeBureau,Laeken, le 23 novembre 1880.Considérant que dans la convention conclue entre la commune <strong>de</strong> Laeken etla Compagnie Immobilière <strong>de</strong> Belgique, approuvée par arrêté royal du 14 juin1880, il est stipulé que l'ouverture <strong>de</strong> la rue Stéphanie prolongée et la rue<strong>de</strong> l'Archiduc Rodolphe est subordonnée à la cession gratuite par le Bureaud'une partie <strong>de</strong> la parcelle S" 1 D, N° 114 a du cadastre, indiquée par la lettreZ et une teinte violette au plan ci-joint, d'une contenance <strong>de</strong> 4 ares 60 centiares;Considérant que ce n'est qu'après <strong>de</strong> longues instances <strong>de</strong> l'autorité <strong>communal</strong>eque la Compagnie immobilière a consenti à l'ouverture <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>l'Archiduc Rodolphe, qui n'était pas prévue au plan primitif présenté parcette Compagnie;Considérant que l'ouverture <strong>de</strong> la rue précitée a partagé en <strong>de</strong>ux une pièce<strong>de</strong> terre enclavée appartenant aux pauvres, <strong>de</strong> manière à avoir faça<strong>de</strong> <strong>de</strong>chaque côté <strong>de</strong> la rue ;Considérant que la propriété du Bureau a augmenté considérablement <strong>de</strong>valeur par suite <strong>de</strong> l'ouverture <strong>de</strong> cette nouvelle rue et qu'elle pourra êtreexposée en vente la saison prochaine comme terrain à bâtir ;Considérant qu'il est équitable <strong>de</strong> tenir compte à la Compagnie Immobilière<strong>de</strong>s sacrifices qu'elle s'est imposés dans ce cas;D.'ei<strong>de</strong> :La parcelle <strong>de</strong> terre ci-<strong>de</strong>ssus désignée est cédée gratuitement à la CompagnieImmobilière <strong>de</strong> Belgique, quitte et libre <strong>de</strong> toutes charges;Les frais d'acte <strong>de</strong> cession seront supportés par la Compagnie.La présente décision sera soumise à l'approbation voulue.Le Secrétaire, Le Prési<strong>de</strong>nt,PH. DE WACHTER. J. CLAESSENS.— Le Conseil <strong>communal</strong> à l'unanimité émet un avis favorable surles délibérations du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance.


41 e Objet. — Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Compte <strong>de</strong> 187y12 e Objet. — Bureau <strong>de</strong> Bienfaisance. — Budget <strong>de</strong> 1881M. LE BOURGMESTRE. Ces <strong>de</strong>ux objets sont à renvoyer à l'examen<strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.— Le renvoi est ordonné.15 e Objet. — Gar<strong>de</strong> civique. — Compte <strong>de</strong> 1879.(M. l'Echevin De Schryver se retire, en sa qualité <strong>de</strong> chef <strong>de</strong>la gar<strong>de</strong>.)M. CLAESSENS :Messieurs,Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.Laeken, le 24 novembre 1880.Dans sa séance du 12 octobre <strong>de</strong>rnier, le Conseil <strong>communal</strong> a renvoyé àl'examen <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances le compte <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong> civique <strong>de</strong> 1879.La Section s'est occupée <strong>de</strong> cette opération. Elle a trouvé tout en règle. Lecompte se clôture en recettes et en dépenses à 3,091 francs.La Section vous prie donc, Messieurs, <strong>de</strong> vouloir arrêter tel quel le comptedont il s'agit.Le Rapporteur, Le Prési<strong>de</strong>nt,J. CLAESSENS. ED. FRANSMAN.— Les conclusions du rapport sont adoptées à l'unanimité.\4 e Objet. — Gar<strong>de</strong> civique. — Budget <strong>de</strong> 1881.M. LE BOURGMESTRE. Je propose le renvoi <strong>de</strong> ce budget à la Section<strong>de</strong>s finances.— Adhésion unanime.15 e Objet. — Compte <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1879 avec ses appendices.—Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.M. CLAESSENS :Laeken, le 24 novembre 1880.Messieurs,Dans sa séance du 27 septembre <strong>de</strong>rnier, le Conseil a renvoyé à l'examen<strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances le compte <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1879.La Section <strong>de</strong>s finances a examiné minutieusement le compte dont s'agit etvous soumet le présent rapport.


— 279 —Le Collège est resté dans les limites <strong>de</strong>s allocations budgétaires et toutesles dépenses sont parfaitement justifiées.Quelques légères erreurs <strong>de</strong> copie s'étaient glissées dans la confection <strong>de</strong>sordonnances <strong>de</strong> paiement ; elles ont été rectifiées d'accord avec le Receveur<strong>communal</strong>.Le compte <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1879, qui est rigoureusement exact, se clôturecomme suit :Recettes . . . fr. 1,931,099 73Dépenses . . . . 1,903,553 61Excé<strong>de</strong>nt . . fr. 27,546 12La Section <strong>de</strong>s finances vient donc <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au Conseil <strong>de</strong> vouloir approuverle compte tel qu'il lui est soumis par le Receveur <strong>communal</strong> (1).M. CAUCHIE :Le Rapporteur, Le Prési<strong>de</strong>nt,J. CLAESSENS. ED. ERANSMAN.Messieurs,Laeken, le 24 novembre 1880.L'examen <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong>s écoles pour 1879 n'a donné lieu à aucune observationau sein <strong>de</strong> votre Section <strong>de</strong>s finances.Dans aucun <strong>de</strong> ces comptes, les prévisions budgétaires n'ont été dépassées.Plusieurs ont même un excé<strong>de</strong>nt.1. Compte <strong>de</strong>s écoles d'adultes:2. Ecoles primaires :Recettes. . . . fr. 5,643 58Dépenses . . . . 5,232 97Excé<strong>de</strong>nt . . . fr. 410 61Recettes . . . . fr. 58,832 45Dépenses . . . . 58,759 05Excé<strong>de</strong>nt . . . fr. 73 403. Ecoles moyenne <strong>de</strong> garçons:Notre école moyenne n'existant que <strong>de</strong>puis le 1 eroctobre 1879, le comptene comprend que les recettes et les dépenses du quatrième trimestre <strong>de</strong> 1879.Il a été reçu et dépensé pour cette école une somme <strong>de</strong> fr. 2,713-18.Les frais d'appropriation du bâtiment et d'entretien du mobilier ont été<strong>de</strong>fr. 1,110-25.4. Ecole moyenne <strong>communal</strong>e <strong>de</strong> filles :(1) Voir page 282.Recettes. . . . fr. 10,296 19Dépenses, somme égale » 10,296 19


5. Jardins d'enfants gratuits :— 280 —Recettes. . . . fr. 5,682 89Dépenses, somme égale . « 5,682 896. Jardins d'enfants payants :Recettes. . . . fr. 9,985 44Dépenses, somme égale . « 9,985 44Les pièces justificatives sont jointes à ces différents comptes, auxquels votreSection <strong>de</strong>s finances vous propose, Messieurs, <strong>de</strong> donner votre approbationLe Rapporteur, Le Prési<strong>de</strong>nt,CAUCHIE.ED. FRANSMAN.— Les conclusions <strong>de</strong> ces rapports sont approuvées sans observations.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je prie le Conseil <strong>de</strong> déclarer l'urgencepour un changement à la délibération du 18 mai écoulé, concernant<strong>de</strong>s crédits complémentaires au budget <strong>de</strong> 1879.— L'urgence est prononcée.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Messieurs,Le Collège au Conseil.Laeken, le 24 novembre 1880.Par lettre du 31 juillet <strong>de</strong>rnier, M. le Gouverneur <strong>de</strong> la province nous afait savoir que la Députation permanente est disposée à statuer favorablementsur notre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> crédits complémentaires au budget <strong>de</strong> 1879 (1), maisqu'elle ne pouvait autoriser le prélèvement <strong>de</strong>s sommes <strong>de</strong>stinées à les couvrirsur la part qui était attribuée à la fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Notre-Damedans le produit <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> terrain au cimetière. Et M. le Gouverneurinvite le Conseil à délibérer <strong>de</strong> nouveau.Pour terminer cette affaire, qui est urgente, nous vous proposons, Messieurs,<strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r, par modification à votre délibération du 18 mai 1880, quela somme <strong>de</strong> fr. 11,767-44 nécessaire pour faire face aux allocations supplémentairesdont il s'agit, sera prélevée sur les ressources générales disponiblesdu compte <strong>de</strong> 1879, qui se clôture avec un excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> recettes<strong>de</strong> fr. 39,313-56.Par le Collège :Le Chef <strong>de</strong> bureau, ff. <strong>de</strong> Secrétaire <strong>communal</strong>,P. BOISSON.— Adopté à l'unanimité.(1) Voir page 89.Le Collège,E. BOCKSTAEL.


— 281 —M. LE BOURGMESTRE. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai encore <strong>de</strong> déclarer l'urgencepour statuer sur une vente d'arbres faite par le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance.— L'urgence est prononcée à l'unanimité.M. LE BOURGMESTRE. Les arbres vendus sont situés à Erps-Querbs; ils étaient estimés à 1,510 francs, mais la vente n'a produitque 1,165 francs. Je vous propose d'émettre un avis favorable surcette opération.— Adopté.La séance publique est levée à neuf heures et un quart.Le Conseil se consitue en comité secret.Il se sépare à dix heures.COMITÉSECRET.Le Conseil reçoit communication d'une dépèche <strong>de</strong> M. le Gouverneur<strong>de</strong> la province, relative à la nomination <strong>de</strong> M lleM. Ro<strong>de</strong>mbourgà l'emploi <strong>de</strong> sous-institutrice à l'école primaire n° I. Ilconfirme cette nomination et il déci<strong>de</strong> que M. le Ministre <strong>de</strong> l'Instructionpublique sera prié d'autoriser M" e M. Ro<strong>de</strong>mbourg àexercer les fonctions <strong>de</strong> sous-institutrice jusqu'à ce qu'elle puisse sepourvoir du diplôme exigé par l'art. 8 <strong>de</strong> la loi du 1 er juillet 1879.Il nomme M" LSH. Déliiez et M. Forceille sous-institutrices au Jardind'enfants gratuit <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Palais, au traitement <strong>de</strong> 800francs. En conséquence, les délibérations <strong>de</strong>s 27 janvier et 3 août1880, en vertu <strong>de</strong>squelles ces <strong>de</strong>moiselles occupaient provisoirement<strong>de</strong>s emplois <strong>de</strong> sous-institutrices à l'école primaire n° IV, sont rapportées.Il renouvelle pour un terme <strong>de</strong> cinq années, qui prendra coursle 1 erjanvier prochain, le mandat <strong>de</strong> M. E. Derid<strong>de</strong>r, membre duBureau <strong>de</strong> bienfaisance.


— 282 —COMPTE COMMUNAL DE L'EXERCICE 1879.X=C 352 C 3B3 T T E S.CHAPITREPREMIER.SOMMESallouéesauRECETTESRECETTESEXTRAORDINAIRES.BUDGET.effectives.1. Excé<strong>de</strong>nt du compte <strong>de</strong> l'exercice pénultième(1877)2. Recouvrement d'arriérés <strong>de</strong> différentes natures•5. Remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> construction parla perception <strong>de</strong>s taxes :A sur le pavage . . . .B sur les trottoirsC sur les embranchements d'égouts4. Remboursement <strong>de</strong>s frais d'adjudication5. Recettes imprévues et acci<strong>de</strong>ntelles6. Élagage d'arbres7. Paiement anticipatif par la Société immobilière<strong>de</strong> l'Allemagne du Sud <strong>de</strong>s taxesd'égouts et <strong>de</strong> pavages applicables auxvoies publiques à ouvrir dans le quartierTour-et-Taxis. (Convention du 7 octobre1873)7 bis . Somme reçue <strong>de</strong> la Compagnie immobilière<strong>de</strong> Belgique, en exécution <strong>de</strong> la conventiondu 27 mars 1877la. Soulte payée par M. Devroe<strong>de</strong> aux termes <strong>de</strong>l'acte d'échange <strong>de</strong> terrain avec la Commune.1b. Versement effectué par le personnel <strong>de</strong> lapolice pour la masse d'habillement . .8. Produit <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> terrain dans lecimetière et. remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong>construction <strong>de</strong>s galeries souterraines8 bis . Remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> déplacement <strong>de</strong>spierres tumulaires avec épitaphes, sur lesgaleries souterraines . . . .8a. Subsi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'État et <strong>de</strong> la Province pour laconstruction d'une quatrième école primairerue Marie-Christine (sol<strong>de</strong>).9. Intervention <strong>de</strong> l'État dans le traitement d'attented'une institutrice en disponibilité pourmotif <strong>de</strong> santéA reporter.Fr- C s . Fr. fjs524,928 572,025 5810,000 »» ))12,000 »500 »i ,000 »100 »100,000 »90,000 »500 »518,140 722,067 504,266 151,142 407,524 93» »849 53527 891,181,872 515,555 62470 »109,160 505,500 »5,945 71500 »1,645,128 86


— 283 —Report. . 1,645,128 8610. Subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'État en faveur <strong>de</strong> la Sociétéd'Horticulture pour conférences sur l'arboriculture150 » 150 »11. Subsi<strong>de</strong> du Ministère <strong>de</strong> l'intérieur pourl'achèvement <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Allée-Verte(5 annuités) 10,000 » 50,000 »12. Aliénation d'excé<strong>de</strong>nts d'emprises rues duChamp-<strong>de</strong>-l'Église et Clémentine et vented'immeubles à l'Etat . . . . 100,000 » 18,611 28Total du chapitre I er . . . 1,691,890 14CHAPITRE II.RECETTESORDINAIRES.1. Produit <strong>de</strong> 67 centimes additionnels à lacontribution foncière . . . . 51,520 » 54,514 572. Produit <strong>de</strong> 67 centimes additionnels à lacontribution personnelle . . . . 55,000 » 56,764 955. Produit <strong>de</strong> 50 centimes additionnels au droit<strong>de</strong> patente 5,200 » 5,594 654. Part dans le fonds <strong>communal</strong> créé par la loidu 18 juillet 1860 100,000 » 99,255 925. Location <strong>de</strong>s propriétés <strong>communal</strong>es . 80 » 80 »6. Divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> comme actionnaire <strong>de</strong> la Société duCrédit <strong>communal</strong> 2,625 » 2,625 »7. Produit <strong>de</strong> la location <strong>de</strong> la chasse . 50 » 50 »8. Droit <strong>de</strong> délivrance <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> l'état civil etremboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> timbre <strong>de</strong>sexpéditions diverses 2,000 » 1,504 279. Versement <strong>de</strong> la part as- \signée à la commune jdans le fonds com- / Par le Bureau <strong>de</strong>mun (art. 10 <strong>de</strong> la > bienfaisance. . 2,000 » 2,000 »loi du 14 mars 1876 ( Par les Hospices . 1,578 60 1,578 60sur le domicile <strong>de</strong> ]secours). /10. Retenue à opérer sur le traitement du secrétaire<strong>communal</strong> pour sa part contributivedans l'alimentation <strong>de</strong> la caisse centrale<strong>de</strong> prévoyance (pour ordre. — Année 1879) 200 85 220 4211. Taxe sur les divertissements publics . . 2,500 » 2,182 5012. Taxe sur les bâtisses . . . . . 12,000 » 8,408 45A reporter. 192,579 27


— 284 —Report. . . 192,579 2713. Taxe sur les inhumations d'étrangers à lacommune 9,000 » |$3^14. Taxe <strong>communal</strong>e sur les chiens . . . 5,300 » $ 90415. Taxe sur le revenu cadastral . . . 14,700 » 16,582 8516. Taxe sur les fours à briques. . . . 300 »17. Taxe sur le débit en détail <strong>de</strong>s boissons alcoo-210 09!iqu es 5,000 » 5,625 » '"ï" 018. Taxe provinciale sur les chiens (restitution) . 1,200 » 9946 8lio1119. Taxe sur la construction dés caves sous les j.^ 8"trottoirs et sur les ouvertures y donnant f[accès 500 » »fr20. Droits <strong>de</strong> stationnement <strong>de</strong>s voitures <strong>de</strong> place > ulet <strong>de</strong>s omnibus 600 » 600 »21. Amen<strong>de</strong>s en matière <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> civique . . 100 » 422 7522. Revenu du legs <strong>de</strong> la dame veuve Sterckx . 400 » 400 » \i"23. Remboursement <strong>de</strong>s frais d'exhumation. . 2,400 » 2,150 »24. Produit du rôle à dresser à charge <strong>de</strong>s indus- ; Etffltriels faisant usage <strong>de</strong> procédés pouvant, f,^corrompre ou dénaturer les eaux <strong>de</strong> laSenne, <strong>de</strong>là Petite Senne et <strong>de</strong> leurs affluents 118 35 148 1525. Produit <strong>de</strong> la location du marché aux chevaux. 200 « 200 »26. Revenu du legs <strong>de</strong> M. Wautelée . . . 250 » 250 »27. Arrérages <strong>de</strong> la rente attribuée aux hameauxHooge- en Ne<strong>de</strong>rleest inscrite au Grand-Livre <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte publique. . . . 58 28 58 2028. Restitution <strong>de</strong>s frais d'impression du règlementsur les bâtisses 30 » » »29. Restitution <strong>de</strong>s frais d'impression <strong>de</strong>s livrets Mired'ouvriers . . ' . . . . 25 » \ -jaiemi30. Restitution <strong>de</strong>s frais d'impression <strong>de</strong>s livrets 7 » «oa<strong>de</strong> domestiques 25 » ) nain31. Remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> transport <strong>de</strong> j, Cousinprévenus, d'accusés, etc. . . . 50 » 117 6032. Remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> police sanitaire. 500 » » »33. Produit du rôle à dresser à charge <strong>de</strong>s riverainspour le curage <strong>de</strong>s rivières . . 5,000 » 715 »34. Produit du rôle à dresser à charge <strong>de</strong>s riverainspour le curage <strong>de</strong>s ruisseaux . . 400 » » » * fraiTotal du chapitre II . . 259,209 59Total du chapitre I ER . . 1,691,890 14Total général <strong>de</strong>s recettes . 1,951,099 75m


— 285 —ü JE JE* JE IV S JE S.DÉPENSESCHAPITRE PREMIER.EXTRAORDINAIRES.1. Remboursement, au Trésor <strong>de</strong>s centimes additionnelssur les non-valeurs <strong>de</strong> la contributionpersonnelle <strong>de</strong> 1877 . . . .2. Cotes irrécouvrables, réductions et déchargessur les rôles <strong>de</strong>s taxes <strong>communal</strong>es etfrais <strong>de</strong> poursuites2 bis . Cotes <strong>de</strong> différentes taxes en litige à justifierau budget <strong>de</strong> 1881SOMMESallouéesauBUDGET.Fr. (X0002,500 «DÉPENSESeffectives.Fr. C»2,121 071,904 »1,272 01§ 2. — Travaux d'utilité publique et chargesqui s'y rapportent.Total.5. Exécution <strong>de</strong> travaux extraordinaires à décréter 545,209 864. Frais d'adjudication5005. Subsi<strong>de</strong> au Département <strong>de</strong>s travaux publicspour le dégagement <strong>de</strong>s abords du parvisNotre-Dame (6 e annuité) . . . . 1,666 706. Plantations500 »7. Établissement d'égouts et <strong>de</strong> pavages dans lequartier dit : Tour-et-Taxis au moyen <strong>de</strong>sfonds prévus à l'art. 7 <strong>de</strong>s recettes extraordinaires7 bis . Paiements effectués au moyen <strong>de</strong>s fonds provenant100,000 »<strong>de</strong> l'art. 7 bis<strong>de</strong>s recettes extraordi­naires7a. Paiements effectués au moyen <strong>de</strong>s fonds provenant<strong>de</strong> l'art, la <strong>de</strong>s recettes extraordinaires. . . .8. Construction d'une quatrième école primairerue Marie-Christine6,090 16§ 5. — Dépenses extraordinaires <strong>de</strong> différentesnatures.5,297 08554,219 9061 501,666 70257 »» »» 1,181,872 515,555 621,265 58Total. 1,524,878 218 bis . Frais pour la célébration <strong>de</strong>s fêtes publiques.9. Subsi<strong>de</strong> à titre d'encouragement à la Sociétéd'horticulture et pour conférences publiquessur l'arboriculture . . . .2,001 50450 »2,001 50450 »A reporter. 2,451 50


— 286 —Report.10. Frais <strong>de</strong> procédure 5,000 »11. Subsi<strong>de</strong> à la crèche-école gardienne . . 500 »12. Dépenses imprévues et acci<strong>de</strong>ntelles . . 2,4457413. Part <strong>de</strong> la fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Notre-Damedans le produit <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong>2,454 3o3,557 87500 ,2,409 62terrains au cimetière (convention du1 er avril! 874) 30,000 »14. Donations en faveur du bureau <strong>de</strong> bienfaisancepour concessions au cimetière. . 10,000 » 1 2 jgg ^15. Donations en faveur <strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong>shospices pour concessions au cimetière . 10,000 » 12,168 9016. Crédit spécial pour la célébration <strong>de</strong>s fêtes etréjouissances publiques organisées à l'ocsion<strong>de</strong>s noces d'argent <strong>de</strong> LL. MM. le Roiet la Reine 15,902 18 15,902 1817. Remboursement à la fabrique <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong>Notre-Dame du capital emprunté en 1875 . 40,286 22 »Total. 46,958~77Total <strong>de</strong>s dépenses extraordinaires. 1,577,154 06CHAPITRE II.DÉPENSESORDINAIRES.§ 1 er . — Frais divers.1. Prix d'abonnement au Recueil <strong>de</strong>s lois . 6 6 »2. Id. au Mémorial administratifet à d'autres impressions fournies par laProvince 200 » 188 855. Timbres <strong>de</strong>s registres <strong>de</strong> l'état civil et <strong>de</strong>sexpéditions diverses . 2,500 » 1,486 504. Traitement du Bourgmestre . . . . 5,000 » 5,000 »5. Id. <strong>de</strong>s Échevins . . . . 4,000 » 4,000 »6. Id. du Secrétaire . . . . 6,000 » 6,000 »7. Id. du Receveur . . . . 5,600 » 5,600 ))8. Id. du personnel <strong>de</strong> l'administrationcentrale 51,500 50,228 309. Id. du Sténographe . . . . 800 » 800 »10. Id. du Mé<strong>de</strong>cin vérificateur <strong>de</strong>s naissanceset <strong>de</strong>s décès. 1,400 » 1,400 »11. Bibliothèque <strong>de</strong> rAdministration(abonnements,acquisition <strong>de</strong> livres, frais <strong>de</strong> reliure, etc.). 800 » 772 70A reporter. 55,482 55pi


— 287 —Report. . . 55,482 5512. Frais d'impression et <strong>de</strong> publication . . 7,270 80 7,270 8015. Chauffage et éclairage <strong>de</strong> la Maison <strong>communal</strong>eet <strong>de</strong> ses dépendances. . . . 2,259 14 2,259 1414. Frais <strong>de</strong> bureau 1,800 » 1,526 6215. Quote-part <strong>de</strong> la fabrique Notre-Dame dansle produit <strong>de</strong> la location <strong>de</strong> la chasse . 15 55 15 5516. Quote-part du bureau <strong>de</strong> bienfaisance dans leproduit <strong>de</strong> la location <strong>de</strong> la chasse . 55 67 55 6717. Contributions sur les biens communaux et siliceuxaffectés à <strong>de</strong>s services communaux . 220 » 1,866 »18. Entretien <strong>de</strong> la Maison <strong>communal</strong>e et dumobilier 10,000 » 7,860 9619. Primes d'assurance <strong>de</strong>s bâtiments communauxet <strong>de</strong> ceux affectés à <strong>de</strong>s servicescommunaux 250 » 291 4020. Entretien <strong>de</strong> l'horloge et traitement du conducteur(église Notre-Dame) . . . 50 » 50 »21. Entretien du matériel <strong>de</strong>s bureaux électoraux. 50 » » »22. Subvention pour l'alimentation <strong>de</strong> la caisse<strong>de</strong> prévoyance <strong>de</strong>s secrétaires communaux.— 5 p. c. du traitement <strong>de</strong> l'année 1879.a Versement effectué pour le comptedu secrétaire 200 85 220 42b Part <strong>de</strong> la Commune . . . . 180 . 180 »25. In<strong>de</strong>mnité pour conduire les miliciens auchef-lieu <strong>de</strong> la province (5 francs par lieue,y compris le retour) 5 » 5 »24. In<strong>de</strong>mnité aux experts chargés <strong>de</strong> l'évaluation<strong>de</strong>s propriétés immobilières soumises à lataxe sur le revenu cadastral . . . 200 » 200 .»25. Frais <strong>de</strong> route et <strong>de</strong> séjour <strong>de</strong>s fonctionnairesau conseil <strong>de</strong> milice. (Art. 59 <strong>de</strong> la loi du5 juin 1870.) 10 » 10 »26 Nettoyage <strong>de</strong> la maison <strong>communal</strong>e et <strong>de</strong>ses dépendances 700 » 700 »27. Part d;:ns les frais d'administration du conseil<strong>de</strong> prud'hommes . . . . 595 56 598 49Police et sûreté.Total. 76,568 1828. Traitement du commissaire <strong>de</strong> police. . 4,000 » 4,000 »29. Id. <strong>de</strong> trois adjoints au commissaire<strong>de</strong> police 6,900 » 6,900 »50. Id. <strong>de</strong> seize agents <strong>de</strong> police . . 20,900 » 20,515 2051. Id. <strong>de</strong> trois gar<strong>de</strong>s champêtres. . 5,550 » 5,550 >52. In<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> logement <strong>de</strong> trois gar<strong>de</strong>s champêtres750 » 750 »A reporter. . . 55,515 20


Total. 80,808 90§ 3. — Salubrité et hygiène publique.44. In<strong>de</strong>mnité au vaccinateur, calculée à raison<strong>de</strong> 2 francs par 100 habitants (résolutionsdu Conseil provincial du 16 juillet 1852). 355 » 555 »45. Comité local <strong>de</strong> salubrité publique (frais d'administration)150 » 150 »46. Service du cimetière (frais divers) .1,243 15 1,207 5U47. Construction <strong>de</strong> galeries souterraines aucimetière6,000 5,658 6647 bis . Placement <strong>de</strong> pierres tumulaires sur les galeriessouterraines5,600 » 5,600 »48. Traitement <strong>de</strong> l'inspecteur civil du cimetière. 1,900 » 1,900 »49. Id. du fossoyeur1,100»1,100 »50. Id. du chimiste inspecteur d'hygiène . 800 800 »51. Service <strong>de</strong> la ferme <strong>de</strong>s boues et <strong>de</strong> l'arrosement21,000 » 19,175 » 13.52. Frais <strong>de</strong> police sanitaire . . . . 500 » » h » 11'55. Quote-part dans le traitement <strong>de</strong> l'inspecteur 15. 1provincial <strong>de</strong>s usines et <strong>de</strong>s fabriques . 118 55 148 1554. Traitement du mé<strong>de</strong>cin vétérinaire chargé <strong>de</strong>l'inspection <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s . . . . 700 » 700 »55. Traitement <strong>de</strong> l'inspecteur du poisson et <strong>de</strong>smollusques400 400 »§ 4. — Voirie.— 288 —R e53. Frais d'équipement <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> police.P° r t -.•5,400•»35,515 203539 •o^r34. ld. <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s champêtres . 500 » * ' y jj. ^35. Service <strong>de</strong> la prison <strong>communal</strong>e . . . 200 » 200 •'36. Frais <strong>de</strong> police (cas imprévus et acci<strong>de</strong>ntels). 500 » 500 .57. Inspection <strong>de</strong>s voitures <strong>de</strong> place . . 25 » 25 »58. Service <strong>de</strong> l'éclairage au gaz et à l'huile . 30,000 » 28,679 08 • f59. Id. <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong> civique . . . . 5,088 45 5,088 45 it^pt40. Location du bâtiment du commissariat <strong>de</strong> ^ ,police et entretien du mobilier . . . 5,875 68 5.879 68 r41. Abonnement au service <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> . jfloif 0pour secours en cas d'incendie. . 100 » 100 » m ail !42. Entretien du matériel d'incendie et achat d'ob- fis*jets divers pour le compléter . . . 2,800 » 2,795 49 • 0^-45. Entretien <strong>de</strong>s appareils télégraphiques <strong>de</strong>sbureaux 200 » 170 »Total. 37,194 3156. Quote-part dans le traitement <strong>de</strong> l'inspecteurvoyer . . . .275 » 27557. Entretien et réparation <strong>de</strong>s voies publiques . 18,000 » 17,740 5558. Curage, entretien et réparation <strong>de</strong>s égouts . 2,000 » 1,557 45Total. 19,552 78


M§ 5. — Cours cCean.59. Curage <strong>de</strong>s rivières 5,000 » 294 7660. Id. <strong>de</strong>s ruisseaux 400 » » »§ 6. — Instruction publique.Total. 294 7661. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong> l'instructionprimaire 12,625 12 12,625 126l bis . Id. école moyenne <strong>de</strong> garçons. 5,015 18 2,519 1862. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong> l'école primairesupérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles avec jar- ( 2,406 19din d'enfants 8,176 95 j 7,689 4465. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong>s jardinsd'enfants gratuits 2,600 » 5,882 8964. In<strong>de</strong>mnité aux assistants <strong>de</strong>s écoles <strong>communal</strong>es50 » » »65. In<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> logement aux instituteurs etinstitutrices <strong>de</strong>s écoles n os1 et 2 et <strong>de</strong>l'école primaire supérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles. 2,000 » 1,624 9866. Traitement du professeur <strong>de</strong> musique . . 1,200 » 600 »67. Traitement d'une sous-institutrice dédoublanteaux écoles primaires gratuites . . . 1,000 » 855 5068. Traitement d'attente d'une institutrice endisponibilité pour motif <strong>de</strong> santé . . 800 » 1,500 »69. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong>s écolesd'adultes 1,557 16 1,557 1670. Service <strong>de</strong> la bibliothèque populaire (achat <strong>de</strong>livres, etc.) 200 » 57 2571. Distribution <strong>de</strong> récompenses. . . . 2,000 » 1,957 5772. Achat <strong>de</strong> fournitures classiques pour les écolesd'adultes 400 » 569 4575. Bourses d'étu<strong>de</strong> 700 » 295 »74. Leçons <strong>de</strong> gymnastique 500 » » »75. In<strong>de</strong>mnité à l'instituteur <strong>de</strong> l'école n° IIIpour la suppression <strong>de</strong> son jardin potager. 50 » 50 »76. Allocation spéciale pour couvrir l'insuffisance<strong>de</strong>s crédits alloués aux budgets <strong>de</strong> l'instructionprimaire gratuite et <strong>de</strong>s écoles d'adultes,en ce qui concerne le chauffage et l'éclairage<strong>de</strong>s classes 1,604 29 1,604 2977. Traitement <strong>de</strong> l'inspecteur <strong>de</strong> l'enseignement. 5,000 » » »78. Prélèvement à effectuer pour l'intervention <strong>de</strong> laCommune dans le paiement <strong>de</strong>s pensionsaccordées aux professeurs et instituteurscommunaux 185 60 215 62Total. 59,525 22


§ 7. — Bienfaisance.79. Subsi<strong>de</strong> à l'administration <strong>de</strong>s hospices pourcouvrir l'insuffisance <strong>de</strong> ses ressources80. Part <strong>de</strong> la Commune dans la formation du fondscommun (voirart. 9 <strong>de</strong>s recettes ordinaires).§ 8. — Culte.81. Quote-part dans le loyer du presbytère <strong>de</strong>l'église <strong>de</strong> Saint-Roch . . . .§ 9. — Dette constituée.82. Annuité du capital <strong>de</strong> 350,000 francs empruntéau Crédit <strong>communal</strong>. (Arrêté royaldu 7 mai 1869.) . . .83. Annuité du capital <strong>de</strong> 30,000 francs empruntéà l'État. (Arrêté royal du 21 août 1875)84. Annuité du capital <strong>de</strong> 62,500 francs empruntéà l'Etat (Arrêté royal du 50 novembre 1876).85. Annuité du capital <strong>de</strong> 700,000 francs empruntéau Crédit <strong>communal</strong>. (Arrêté royaldu 10 janvier 1877)86. Exonération <strong>de</strong>s charges attachées aux legs <strong>de</strong>M m e veuve Sterckx et <strong>de</strong> M. Wautelée87. Intérêts <strong>de</strong>s fonds empruntés à la fabrique<strong>de</strong> l'église Notre-Dame (fr. 40,286-22) .10,910 503,578 60Total.663 06Total.17,500 »1,734 883,614 3635,000 »742,014 3210,910 505,378 6014,289 10663 06~663~Ô617,500 »1,734 883,614 3635,000 »74 »» »BALANCE.Total du chapitre II.Total du chapitre I er .TotalTotal général <strong>de</strong>s dépensesId. <strong>de</strong>s recettes57,923 24326,419 551,577,134 061,903,555 611,931,099 75Excé<strong>de</strong>nt. 27,546 12


N" 14. ANNÉE 1880. MARDI 7 DÉCEMBRE.RKSIOEIVCE; JE* O -sr A. JL- E .COMMUNE DE LAEKEN.BULLETINCOMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M M E V E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : 4 francs par an.CONSEIL COMMUNAL.Séance du 7 décembre 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIRE :Conseil <strong>communal</strong>.— Procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 24 novembre.— Approbation, '292.Secrétaire <strong>communal</strong>. — Révocation. — Approbation <strong>de</strong> la délibération du 19 octobre,292.Taxe sur les fours à briques. — Rôle A <strong>de</strong> 1880. — Approbation provisoire, 293.Voies publiques. — Eue <strong>de</strong> l'Allée-Verte. — Erection en gran<strong>de</strong> voirie. — Eésolutiontendante à appuyer la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> faite par la commune <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean, 293.Taxe sur les bâtisses. — Classification <strong>de</strong>s rues pour l'application en 1881. — Avisfavorable <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux. — Adopté, 295.Hospices civils. — 1* Crédits complémentaires au budget <strong>de</strong> 1879, 2° Compte<strong>de</strong> 1879. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances. — Approbation, 296.Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Compte <strong>de</strong> 1879. — Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances. —Approbation, 297.Eglise <strong>de</strong> Saint-Rocb. — Budget <strong>de</strong> 1881. — Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances. —Avis favorable, 298.Gar<strong>de</strong> civique. — Budget <strong>de</strong> 1881. — Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances. — Avisfavorable, 299.Jardins d'enfants gratuits, jardins d'enfants payants, écoles d'adultes, écoles primaires,école primaire supérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles, école moyenne <strong>de</strong> garçons. —Budgets <strong>de</strong> 1881. — Adoption, 300.Budget <strong>communal</strong> pour 1881 avec ses appendices. — Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>sfinances. — Ajournement <strong>de</strong> la discussion, 300.Tramways bruxellois. — Service au <strong>de</strong>là du Canal. — Interpellation <strong>de</strong> M. Cauchie,Comité secret, 306.


— 292 —La séance est ouverte à huit heures du soir.Sont présents : MM. Bockstael, bourgmestre; De SchryverFransman , échevins ; Steyls , De Bauche , Claessens , Luycx 'Van<strong>de</strong>rgeten, Lepage, Cauchie,. Tollenaere, Verhoeven, Gochet'conseillers; Prosper Boisson, chef <strong>de</strong> bureau, faisant fonctions <strong>de</strong>secrétaire <strong>communal</strong>.Sont absents : MM. Van Santen, Torsin, conseillers.M. BOISSON, faisant fonctions <strong>de</strong> secrétaire, donne .lecture dprocès-verbal <strong>de</strong> la séance du 24 novembre.— La rédaction en est approuvée.M. LE BOURGMESTRE. Messieurs, à la <strong>de</strong>rnière séance du Conseil,on a <strong>de</strong>mandé au Collège s'il avait connaissance <strong>de</strong> la décision prisepar la Députation permanente en ce qui concerne la révocation <strong>de</strong>M. Hellebaut. Nous sommes en mesure aujourd'hui <strong>de</strong> répondrecomplètement à cette question. Nous avons reçu, le len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> laséance, l'arrêté, en date du 24 novembre, par lequel la Députationpermanente a approuvé la décision du Conseil <strong>communal</strong>.Quelques jours plus tard, M. l'avocat Van Den Kerckhove nous a<strong>de</strong>mandé, au nom <strong>de</strong> M. Hellebaut, <strong>de</strong> pouvoir reprendre les objetsappartenant à ce <strong>de</strong>rnier et qui étaient restés à la Maison <strong>communal</strong>e.La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. Hellebaut nous avait fait croire qu'il avait reçudu Gouvernement provincial communication <strong>de</strong> l'arrêté qui leconcernait; mais le 2 décembre courant M. le Gouverneur nous acommuniqué une lettre par laquelle M. Hellebaut se plaignait <strong>de</strong>ne pas avoir été informé officiellement <strong>de</strong> sa révocation.En nous transmettant cette pièce, M. le Gouverneur nous priait<strong>de</strong> faire parvenir à M.. Hellebaut une copie <strong>de</strong> l'arrêté <strong>de</strong> la Députationpermanente. Nous nous sommes empressés <strong>de</strong> satisfaire àcette prescription.M. VANDERGETEN. Depuis que l'avocat <strong>de</strong> l'ex-Secrétaire vous aécrit, vous n'avez plus reçu <strong>de</strong> nouvelles?M. LE BOURGMESTRE. Non.M. VANDERGETEN. A-l-il déjà renvoyé la clef <strong>de</strong> la bibliothèquequ'il détient illégalement?M. LE BOURGMESTRE. Non plus.


— 293 -M. VANDERGETEN. Je ne comprends nullement comment il se faitque l'ancien Secrétaire <strong>communal</strong> possè<strong>de</strong> ici <strong>de</strong>s objets étrangersaux travaux administratifs, alors qu'il ne pouvait s'occuper que <strong>de</strong>ceux-ci à la Maison <strong>communal</strong>e. Quoi qu'il en soit, nous <strong>de</strong>vonsdésirer <strong>de</strong> les voir disparaître le plus tôt possible.M. LE BOURGMESTRE. Le Collège fera en sorte que celte affaire soitterminée d'ici à peu <strong>de</strong> temps.— Pris pour information.Le Conseil abor<strong>de</strong> son ordre du jour.1 er Objet. — Taxe sur les fours à briques. — Rôle A <strong>de</strong> 1880.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Le rôle A <strong>de</strong> 1880 <strong>de</strong> la taxe sur lesfours à briques s'élève à fr. -425-49 pour six impositions.Nous vous prions <strong>de</strong> vouloir l'approuver provisoirement.— Approuvé sans observations.2 e Objet. — Voies publiques. — Rue <strong>de</strong> r Allée-Verte. — Erectionen gran<strong>de</strong> voirie.M. LE BOURGMESTRE. M. le Gouverneur nous communique la délibérationci-après du Conseil <strong>communal</strong> <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean,tendante à faire décréter <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> voirie la rue <strong>de</strong> l'Allée-Verte. Ilnous invite à prendre une résolution à ce sujet.Voici cette délibération :Séance du 25 novembre 1880.L'ordre du jour porte en 3e lieu : Deman<strong>de</strong> d'un décret déclarant voie <strong>de</strong>gran<strong>de</strong> communication la rue parallèle à l'Allée-Verte.M. le Prési<strong>de</strong>nt expose au Conseil qu'un arrêté royal du 12 juillet 1862,a adopté le tracé d'une rue <strong>de</strong> douze mètres <strong>de</strong> largeur, parallèle à l'Allée-Verte, entre le boulevard d'Anvers et les ponts <strong>de</strong> Laeken ;Que cette rue, établie le long <strong>de</strong>s bâtiments du chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> l'Etat,relie la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> à la rési<strong>de</strong>nce royale ;Qu'elle aboutit à ses extrémités à <strong>de</strong>ux routes <strong>de</strong> l'Etat, dont elle formele trait-d'union, et qu'à ce titre il y a lieu <strong>de</strong> la considérer comme faisantaussi partie <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> voirie ;Qu'elle n'a <strong>de</strong> véritable utilité sur notre territoire que pour le trafic duchemin <strong>de</strong> fer, attendu qu'elle sert exclusivement au transport <strong>de</strong>s marchandisesdirigées sur la station et vice-versa ;Que, dans le but <strong>de</strong> soustraire la commune à l'entretien très coûteux <strong>de</strong>cette voie sans aucun profit pour elle, il propose au Conseil <strong>de</strong> faire les dili-


— 294 —gences nécessaires à l'effet d'obtenir qu'un arrêté royal déclare la rue <strong>de</strong>PAllée-Verte <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> communication.Le Conseil, se ralliant aux considérations qui précè<strong>de</strong>nt, déci<strong>de</strong>, aprèsdélibération, <strong>de</strong> solliciter un décret royal déclarant <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> voirie la rueparallèle à l'Allée-Verte.Expédition <strong>de</strong> la présente résolution sera transmise, en triple expéditionà l'autorité supérieure, aux fins d'être soumise à l'instruction exigée.Ainsi fait en séance.Par ordonnance :Le Secrétaire <strong>communal</strong>,LAMME.Le Prési<strong>de</strong>nt,HOLLEVOET.M. TOLLENAERE. Si la rue était déclarée <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> voirie, serait-ceau Gouvernement qu'incomberaient les frais <strong>de</strong> pavage et d'entretien?M. LE BOURGMESTRE. Oui.M. TOLLENAERE. Le pavage <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Allée-Ver te sur le territoire<strong>de</strong> Molenbeek laisse beaucoup à désirer ; le Gouvernement sechargerait-il <strong>de</strong> le mettre en bon état?M. LE BOURGMESTRE. La chose est probable.M. VANDERGETEN. Gela n'empêcherait pas, je suppose, le Gouvernement<strong>de</strong> payer le subsi<strong>de</strong> qui a été promis pour l'achèvement <strong>de</strong>la rue?M. LE BOURGMESTRE. Le subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> 50,000 francs promis par leGouvernement a été liquidé, mais nous <strong>de</strong>vions aussi recevoir unsubsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> 20,000 francs <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>. Celle-ci, vous lesavez, Messieurs, a refusé <strong>de</strong> remplir ses engagements, sous prétexteque la rue n'avait pas été achevée dans le délai d'un an. Nous avonsexposé la situation au Gouvernement, et, jusqu'à présent, nous avonsobtenu un nouveau subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s 10,000 francs, c'est-à-dire la moitié<strong>de</strong> la somme que nous <strong>de</strong>vions toucher <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>.M. FRANSMAN. NOUS pourrions subordonner notre résolution aupayement <strong>de</strong>s 10,000 francs restant, <strong>de</strong> manière que l'érection <strong>de</strong> larue <strong>de</strong> l'Allée-Verte en gran<strong>de</strong> voirie ne puisse causer aucun préjudiceà la Commune.M. VANDERGETEN. A qui les riverains paient-ils la taxe <strong>de</strong> pavage?M. LE BOURGMESTRE. Cette taxe n'a pas été appliquée jusqu'à présent,parce que les riverains qui ont bâti ont consenti à abandonnergratuitement le terrain nécessaire à l'ouverture <strong>de</strong> la rue.M. VANDERGETEN. Les riverains <strong>de</strong> la rue du Chemin <strong>de</strong> Halage


— 295 —ne plai<strong>de</strong>nt-ils pas en ce moment pour être exonérés du paiement<strong>de</strong> la taxe <strong>de</strong> pavage? J'ai même eutendu dire qu'ils avaient gagnéce procès.M. LE BOURGMESTRE. Le procès n'est pas terminé. Le tribunal s'estdéclaré d'office incompétent, mais la Cour d'appel a été d'un aviscontraire ; <strong>de</strong> sorte que l'affaire est aujourd'hui renvoyée <strong>de</strong>vant lespremiers juges.Vous voyez que la cause est loin d'être gagnée. Dans tous les cas,cette affaire n'a rien <strong>de</strong> commun avec celle <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Allée-Verte.Je crois que nous <strong>de</strong>vons appuyer la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> faite par leConseil <strong>communal</strong> <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean, d'autant plus que larue n'a été créée que pour empêcher le roulage <strong>de</strong>s gros chariotsdans l'Allée-Verte.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. NOUS appuyerons la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Molenbeekavec la réserve que j'ai faite tantôt.M. LE BOURGMESTRE. D'autant plus qu'il s'agit <strong>de</strong> nous rembourser<strong>de</strong>s dépenses effectuées.Si personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus la parole, je mettrai aux voix la propositiontendante à faire décréter la rue <strong>de</strong> l'Allée-Verte <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>voirie.— Adopté à l'unanimité.3 e Objet. — Classification <strong>de</strong>s rues pour l'application <strong>de</strong> la taxesur les bâtisses en 1881. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux.M. LE BOURGMESTRE. La classification arrêtée pour l'année 1880pourrait être maintenue, sauf pour la rue du Champ-<strong>de</strong>-l'Eglise, qu'ily aurait lieu <strong>de</strong> transférer <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième classe à la première, parsuite <strong>de</strong> l'importance qu'elle a acquise <strong>de</strong>puis peu.Les rues nouvelles à porter au tableau <strong>de</strong> classification sont :1° La rue <strong>de</strong> la Comtesse <strong>de</strong> Flandre ;2° La rue Stéphanie (prolongée) ;3° La rue <strong>de</strong> l'Archiduc Rodolphe ;4° La rue <strong>de</strong> la Royauté ;5° La partie nouvelle <strong>de</strong> la rue Léopold.La première <strong>de</strong> ces rues pourrait être mise à la <strong>de</strong>uxième classeet les quatre suivantes à la première.— Adopté sans observations.


Y Objet. — Hospices civils. — Crédits au budget <strong>de</strong> 1879. _ 4^<strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.5 e Objet. — Hospices civils. — Compte <strong>de</strong> 1879. — Avis <strong>de</strong> la Section<strong>de</strong>s finances.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Messieurs,Le compte <strong>de</strong> 1879 <strong>de</strong>s Hospices civils, que vous avez renvoyé à la Section<strong>de</strong>s finances pour examen et rapport, s'établit <strong>de</strong> la manière suivante:Recettes extraordinairesDépenses extraordinairesRecettes ordinairesDépenses ordinairesExcé<strong>de</strong>nt,Déficit.Résultat général.Total général <strong>de</strong>s recettesTotal général <strong>de</strong>s dépenses .fr. 23,020 96. 22,728 90fr. ¿92 06fr. 23,873 76. 26,636 17fr.2,762~ITfr. 46,894 72. 49,365 07Déficit.fr. 2,4'0 35A l'appui <strong>de</strong> son compte, l'Administration <strong>de</strong>s Hospices nous transmetune délibération tendante à apporter quelques modifications au budget <strong>de</strong> 1879pour régulariser certaines dépenses qui ont été effectuées d'urgence et obligatoirement.Votre Section <strong>de</strong>s finances a émis l'avis, Messieurs, qu'il conviendraitd'autoriser le transfert <strong>de</strong> crédits sollicité par les Hospices et d'approuverle compte tel qu'il vous est présenté.Toutefois il est à désirer que dorénavant les administrations charitablesprésentent une délibération <strong>de</strong> leur Conseil d'administration sollicitant <strong>de</strong>scrédits supplémentaires ou <strong>de</strong>s transports <strong>de</strong> crédits au moment où l'allocationbudgétaire est épuisée.LePrési<strong>de</strong>nt-rapporteur,ED.FRANSMAN.La délibération du Conseil <strong>de</strong>s hospices relative aux crédits supplémentairesest conçue comme suit :Séance du 1 er septembre 1880.M. le Prési<strong>de</strong>nt expose qu'il y a lieu d'apporter quelques modifications aubudget <strong>de</strong> 1879, pour régulariser certaines dépenses qui ont été effectuéesd'urgence et obligatoirement. Il s'agit :1° De porter <strong>de</strong> fr. 400-00 à fr. 707-60 l'allocation pour le chauffage <strong>de</strong>l'hospice <strong>de</strong>s vieillards (art. 11);2° De porter <strong>de</strong> fr. 1,000-00 à fr. 1,112-89 le crédit concernant le traitement<strong>de</strong>s aliénés dans les différents asiles (art. 19);


— 297 —3° De porter <strong>de</strong> fr. 8,000-00 à fr. 13,002-69 le poste relatif à l'entretien<strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s dans les divers hôpitaux (art. 20).La situation financière <strong>de</strong> l'exercice ne permet <strong>de</strong> couvrir ces crédits complémentaires,qui s'élèvent ensemble à fr. 5,423-18, que jusqu'à concurence<strong>de</strong> fr. 2,952-83, d'où la conséquence que le compte <strong>de</strong> 1879 clôturera forcémentpar un déficit <strong>de</strong> fr. 2,470-35.Cet état <strong>de</strong> choses n'a rien d'anormal si l'on songe que les besoins <strong>de</strong> labienfaisance sont essentiellement variables et que l'hospice <strong>de</strong>s vieillards vientseulement <strong>de</strong> révéler ses charges réelles. Si l'Administration peut couvrir plus<strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s dépenses complémentaires, c'est grâce à l'ajournement <strong>de</strong>certaines acquisitions et à un excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> recette sur les donations pourconcession <strong>de</strong> terrains dans le cimetière.La Commission se rallie à l'avis <strong>de</strong> M. le Prési<strong>de</strong>nt et vote les créditscomplémentaires dont il s'agit.Pour expédition conforme :Le Secrétaire, Le Prési<strong>de</strong>nt,P. BOISSON. J.-B. BREESCH.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. La Section <strong>de</strong>s finances est égalementd'avis, Messieurs, qu'il y a lieu d'approuver la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> crédits<strong>de</strong>s Hospices.M. LE BOURGMESTRE. Je mets aux voix l'approbation du comptedont il s'agit et l'approbation <strong>de</strong>s crédits sollicités par l'Administration<strong>de</strong>s hospices.— Adopté à l'unanimité.En leur qualité <strong>de</strong> membres <strong>de</strong> l'Administration <strong>de</strong>s hospices,MM. Claessens et Lepage se sont abstenus <strong>de</strong> prendre part au vote.6 e Objet. — Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. — Compte <strong>de</strong> 1879. — Rapport<strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.M. L'ECHEVIN FRANSMAN :Messieurs,La Section <strong>de</strong>s finances a examiné tous et chacun <strong>de</strong>s postes du compte<strong>de</strong> 1 879 du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. Elle a constaté que les recettes et lesdépenses ont été faites régulièrement.La Section vous propose, Messieurs, <strong>de</strong> donner votre approbation à cecompte, qui s'établit comme suit :Recettes extraordinaires . . . . . fr. 57,246 09Dépenses extraordinaires . . . . . .59,85872Déficit. . . fi\ 2,612 63Recettes ordinaires fr. 31,630 71Dépenses ordinaires . . . . . . .28,97554Excé<strong>de</strong>nt. . . fr. 2,655 17


— 298 —Balance.Total général <strong>de</strong>s recettes . . . . fr. 38,876 80Total général <strong>de</strong>s dépenses . . . . . .88,83426Excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s recettes sur les dépenses. . fr. 4\T~54T~— Approuvé sans observations.LePrési<strong>de</strong>nt-rapporteur,ED.FRANSMAN.M. le conseiller Claessens, membre du Bureau <strong>de</strong> bienfaisancen'a pas participé au vote.7 e Objet. — Eglise <strong>de</strong> Saint-Roch. —- Budget <strong>de</strong> 4881. — Rapport<strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.M. CLAESSENS :Messieurs,La Section <strong>de</strong>s finances a examiné le budget <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Saint-Roch pourl'année 1881.Elle a constaté, ainsi que l'a fait Molenbeek-Saint-Jean, que la plupart<strong>de</strong>s postes <strong>de</strong>s dépenses ont été augmentés sans explications aucunes.Le budget qui nous est soumis s'élève :En recettes fr. 11,679 18En dépenses 11,462 00D'où un excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> . . fr. 217 18La Section vous propose d'émettre un avis favorable sur ce document, à lacondition expresse que les articles suivants soient réduits aux taux <strong>de</strong> l'année<strong>de</strong>rnière.Art. 2. Vins fr. 250 à 200Art. 3. Cire, encens et chan<strong>de</strong>lles450 à 400Art. 15. Livres liturgiques .50 à uArt. 21. Enfants <strong>de</strong> chœur .160 à 100Art. 25. Du suisse200 à 140Art. 27. Entretien et réparation <strong>de</strong> l'égliseArt. 31. Entretien d'autres propriétés bâties2,000300àà1,500100Et que les articles suivants soient supprimés purement et simplement.Art. 36 et 37. Supplément <strong>de</strong> traitement aux curé et vicaires.Art. 38. In<strong>de</strong>mnité au prêtre auxiliaire.Art. 39. Honoraires <strong>de</strong>s prédicateurs.Les dépenses renseignées sous ces <strong>de</strong>rniers postes ne sauraient se justifier.Laeken, 7 décembre 1880.Le Rapporteur, Le Prési<strong>de</strong>nt,J. CLAESSENS. ED. FRANSMAN.


- 299 —M. VANDERGETEN. La Fabrique nous donne-t-el!e <strong>de</strong>s bases d'appréciationen ce qui concerne les recettes comme elle le fait pourles dépenses ?M. CLAESSENS. Elle dresse son budget comme tous les ans.M. VANDERGETEN. Quel est le total <strong>de</strong>s dépenses?M. L'ECHEVIN FRANSMAN. 11,462 francs.M. VANDERGETEN. Et à combien s'élèvent les dépenses <strong>de</strong> lafabrique <strong>de</strong> Notre-Dame?M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je ne pourrais citer le chiffre, mais ladifférence est considérable.M. VANDERGETEN. Je ne m'explique pas cette gran<strong>de</strong> différence etj'attire sur ce point l'attention <strong>de</strong> la Section compétente pour le momentoù elle aura à examiner le budget <strong>de</strong> la fabrique <strong>de</strong> Notre-Dame.M. LE BOURGMESTRE. Je profiterai <strong>de</strong> l'occasion pour dire au Conseilque la fabrique <strong>de</strong> Notre-Dame a été à différentes reprises invitéeà nous fournir les pièces comptables que la Députation exige pourla justification <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong>s fabriques d'églises, mais, jusqu'àprésent, elle n'a pas satisfait à cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, ce qui nous met dansl'impossibilité <strong>de</strong> vérifier son compte <strong>de</strong> 1879.Je mets aux voix la proposition d'émettre un avis favorable sur lebudget <strong>de</strong> la fabrique <strong>de</strong> Saint-Roch pour 1881.— Cette proposition est approuvée à l'unanimité.8 E Objet. — Gar<strong>de</strong> civique. — Budget <strong>de</strong> 1881. — Rapport<strong>de</strong> la Seclion <strong>de</strong>s finances.M. CLAESSENS :Laeken, 7 décembre 1880.Messieurs,Le budget <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong> civique pour 1881, envoyé à l'examen <strong>de</strong> la Section<strong>de</strong>s finances, se balance en recettes et en dépenses à 3,809 francs.H n'a fait l'objet d'aucune observation et la Section <strong>de</strong>s finances estimequ'il y a lieu d'arrêter ce budget aux mêmes chiffres.Le Rapporteur,Le Prési<strong>de</strong>nt,J. CLAESSENS. ED. ERANSMAN.— Adopté sans observations.— M. l'Echevin Deschryver s'est abstenu en sa qualité <strong>de</strong> commandant<strong>de</strong> la gar<strong>de</strong>.


— 301 —Tl en est <strong>de</strong> même pour les dépenses ordinaires, qui s'élèvent à la somme<strong>de</strong> fr. 322,563-45.La Section <strong>de</strong>s finances vous propose donc, Messieurs, d'arrêter leditbudget tel qu'elle l'a adopté; il s'élève à fr. 560,548-07 en recettes et endépenses.Le Rapporteur, Le Prési<strong>de</strong>nt,J. CLAESSENS. ED. FRANSMAN.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. VOUS savez, Messieurs, que, par unemesure qui date à peine d'une année, la Députation permanente ainauguré un système nouveau pour la confection <strong>de</strong>s budgets communaux,c'est-à-dire que toutes les dépenses extraordinaires doiventêtre équilibrées au moyen <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong> même nature et que lesdépenses ordinaires doivent l'être au moyen <strong>de</strong>s recettes ordinaires.C'est en suivant ces instructions que le Collège a établi le projet<strong>de</strong> budget soumis à votre examen.Ce système, très sage, très prévoyant, a suggéré à bien <strong>de</strong>s communes<strong>de</strong>s difficultés sérieuses. C'est ainsi que la ville <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>,par exemple, a une situation <strong>de</strong>s plus brillantes à l'extraordinaire etse trouve dans <strong>de</strong>s embarras extraordinaires à l'ordinaire, si je puism'exprimer ainsi.La <strong>Ville</strong> possè<strong>de</strong> un budget <strong>de</strong> 26,000,000 et est obligée <strong>de</strong> créerpour un chitfre considérable d'impôts nouveaux.Beaucoup d'autres communes se trouvent dans le même cas.Nous sommes heureusement parvenus à pouvoir éviter cette situalionet à équilibrer nos dépenses ordinaires avec nos recettes ordinaires.En tète <strong>de</strong> ces recettes se trouve la somme <strong>de</strong> fr. 27,546-12 formantl'excé<strong>de</strong>nt du compte <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1879, que vous avezapprouvé dans voire <strong>de</strong>rnière séanceParmi les recettes extraordinaires figurent le produit <strong>de</strong>s concessionsdans le cimetière, les recettes pour ordre, les recettes imprévues,les subsi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'Etat, etc., etc.Nos recettes ordinaires s'élèvent à fr. 327,583-45 et suffisent àcouvrir nos dépenses <strong>de</strong> même nature.Je ne sais s'il entre dans les intentions du Conseil <strong>de</strong> discuter lesdépenses poste par poste ou <strong>de</strong> s'en référer aux conclusions <strong>de</strong> laSection <strong>de</strong>s finances, qui a examiné le budget en détail.Mais le projet <strong>de</strong> budget pour 1881 ne diffère pas sensiblement<strong>de</strong> celui <strong>de</strong> l'an <strong>de</strong>rnier.


— 300 —9 e , 10 e , 11 e , 12 e , 15 e et 14 e Objets. — Jardins d'enfants gratuits, jardinsd'enfants payants, écoles d'adultes, écoles primaires, école]primaire supérieure <strong>de</strong> filles, école moyenne <strong>de</strong> garçons. — hudqets<strong>de</strong> 1881.M. CAUCHIE :Messieurs,Laeken, le 6 décembre 1880.L'examen <strong>de</strong>s budgets scolaires pour 1881 n'a donné lieu à aucune observation.Hormis quelques modifications sans importance, les nouveaux budgetssont la reproduction <strong>de</strong> ceux que vous avez votés l'année <strong>de</strong>rnier,. En voicile résumé :10 Ecoles primaires : recettes et dépenses, fr. 70,462-94;2" Ecoles d'adultes, fr. 5,656-90 ;3o Ecole moyenne <strong>de</strong> garçons : recettes et dépenses, 17,000 francs;4o Ecole moyenne <strong>de</strong> filles : recettes et dépenses, 15,000 francs;5o Jardins d'enfants payants : recettes et dépenses, 12,300 francs;6° Jardins d'enfants gratuits : recettes et dépenses, 9,100 francs.11 y a une augmentation <strong>de</strong> 2,600 francs, par suite <strong>de</strong> la création d'unnouveau jardin rue <strong>de</strong>s Palais.En conséquence, votre Section a l'honneur <strong>de</strong> vous proposer d'approuverces budgets scolaires pour 1881, sauf les traitements dont la discussion estréservée pour le Comité secret.Le Rapporteur,CAUCHIE.— Adopté à l'unariimité.Le Prési<strong>de</strong>nt,ED. FRANSMAN.15 e Objet. — Budget <strong>communal</strong> pour 1881 avec ses appendices. —Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.M. CLAESSENS :Messieurs,Laeken, le 7 décembre 1880.Section <strong>de</strong>s finances. Budget pour 1881.Le Conseil <strong>communal</strong>, dans sa séance du 4 octobre <strong>de</strong>rnier, a renvoyé à laSection <strong>de</strong>s finances, pour examen et rapport, le projet <strong>de</strong> budget <strong>communal</strong>pour 1881.Les différents postes <strong>de</strong>s dépenses extraordinaires ont été examinés attentivementet s'élèvent à la somme <strong>de</strong> fr. 237,984-62, qui sera couverte par unesomme équivalente en recettes.


— 302 —Dans tous les cas, je suis à la disposition du Conseil pour luidonner tous les renseignements désirables.M. VANDERGETEN. Je ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas qu'on examine le budgetposte par poste, puisque ce sont à peu près les mêmes données quel'an <strong>de</strong>rnier, mais je voudrais avoir quelques explications sur les*recettes ordinaires et extraordinaires.J'entends que l'argent provenant <strong>de</strong>s concessions dans le cimetièreest considéré comme étant une recette extraordinaire ; il me semblecependant que c'est là une ressource assurée, qui doit nous revenird'une manière certaine. C'est une recette périodique dont on peuten quelque sorte prévoir le chiffre exact.Avec le système <strong>de</strong> la Députation permanente, système queM. l'échevin Fransman déclare sage et pru<strong>de</strong>nt, il doit arriver qu'àune époque ou l'autre on soit obligé d'augmenter les contributionsdans <strong>de</strong> très fortes proportions; car il peut arriver que tout enayant à l'extraordinaire un boni considérable, il faille créer <strong>de</strong>s recettesordinaires suffisantes pour payer les services ordinaires. Onse trouvera alors dans la situation d'un avare qui meurt <strong>de</strong> faim àcôté d'un coffre rempli d'or.If me semble que la mesure prise par la Députation est toutsimplement nuisible aux intérêts <strong>de</strong>s contribuables, et qu'elle ne<strong>de</strong>vrait pas être une règle fixe sans appel.<strong>Bruxelles</strong> a déjà augmenté ses contributions d'un million et elle<strong>de</strong>vra encore frapper pour 400,000 francs <strong>de</strong> nouveaux impôts cetteannée-ci, d'après ce que j'ai appris.Nous ne parvenons qu'avec peine à nouer les <strong>de</strong>ux bouts pourl'exercice prochain et j'attire sur la situation que je viens <strong>de</strong> signalerl'attention spéciale <strong>de</strong> ceux d'entre nous qui font partie du Conseilprovincial.M. LE BOURGMESTRE. Je suis d'avis que la mesure prise parlaDéputation est une bonne mesure ; il est nécessaire qu'un budgetsoit équilibré en recettes et en dépenses au moyen <strong>de</strong> ressourcescorrespondantes.C'est, comme on l'a dit, une mesure très sage.M. VANDERGETEN. Cela ne m'est pas prouvé.M. LE BOURGMESTRE. Il y a <strong>de</strong>ux ans, le Conseil provincial setrouvait <strong>de</strong>vant un déficit considérable qu'il a été obligé <strong>de</strong> combleren créant pour trois cent mille francs <strong>de</strong> ressources nouvelles. Afin<strong>de</strong> payer les dépenses ordinaires, on avait utilisé <strong>de</strong>s recettesextraordinaires <strong>de</strong> toute nature, <strong>de</strong>s fonds <strong>de</strong> l'emprunt, etc. ; on enétait arrivé à dépenser plus qu'on ne pouvait et à sol<strong>de</strong>r ainsi en


— 303 —déficit. La Députation a eu raison <strong>de</strong> prendre une mesure généralequi force toutes les communes à rester dans les limites <strong>de</strong> leursressources quelles qu'elles soient.M. VANDERGETEN. Ce que M. le Bourgmestre vient <strong>de</strong> dire meconfirme dans mon opinion, c'est-à-dire que je crois que dans certainscas spéciaux la Députation <strong>de</strong>vrait autoriser les communes àemployer une partie <strong>de</strong> leurs ressources extraordinaires à payer <strong>de</strong>sdépenses ordinaires. Nous sommes en ce moment en procès avec laFabrique <strong>de</strong> Notre-Dame au sujet <strong>de</strong> la propriété du presbytère,estimée à 150,000 francs; quand cette somme nous rentrera, ellesera considérée comme une ressource extraordinaire et nous nepourrons l'employer à aucun service ordinaire !M. LE BOURGMESTRE. C'est évi<strong>de</strong>nt.M. VANDERGETEN. Eh bien, je le répète, nous sommes dans le cas<strong>de</strong> l'avare dont je parlais tantôt.Ce système nous vaudra certainement <strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong>contributions.M. VERHOEVEN. Les observations <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten renferment<strong>de</strong>ux questions bien distinctes, une question <strong>de</strong> principe et unequestion <strong>de</strong> pratique.Le principe adopté par la Députation permanente est évi<strong>de</strong>mmentun principe juste, équitable, et il serait parfaitement inutile <strong>de</strong>faire <strong>de</strong>s démarches pour le lui faire abandonner. La mesure a étégénérale, parce qu'on a reconnu tous les inconvénients d'un systèmecontraire. D'ailleurs je ne crois pas que nous puissions discuter icila légalité et l'utilité du système prescrit.Quant à la question pratique soulevée par l'honorable préopinant,celle-là mérite <strong>de</strong> fixer notre attention. Dans quelle catégorie faut-ilranger telle ou telle recette? Cela dépend en partie du Conseil <strong>communal</strong>et je crois qu'il serait bon une fois pour toutes <strong>de</strong> bien distinguerentre les recettes ordinaires et les recettes extraordinaires.En ce qui me concerne, il me semble que les sommes provenant<strong>de</strong>s concessions dans le cimetière pourraient être considérées comme<strong>de</strong>s recettes ordinaires. Cela est d'autant plus à désirer que lesdépenses ordinaires dépassent presque toujours les recettes <strong>de</strong>même nature, tandis que les dépenses extraordinaires sont souventen <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s recettes. Cela nous mettrait plus à l'aise.Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> donc que l'on s'attache à établir une distinctionfixe et bien marquée entre les recettes ordinaires et les recettesextraordinaires.


- 304 -M. L'ECHEVIN FRANSMAN. L'année <strong>de</strong>rnière,le produit<strong>de</strong>s conce* "tSellltsions a été rangé parmi les ressources extraordinaires, et i P«2 ip;V',., . ... „: : T„ T\A~..*„+;— ' J E crois ;iiflfl e •qu'il <strong>de</strong>vait en être ainsi. La Députation a ratifié cette manière <strong>de</strong> Ivoir et je doute beaucoup qu'elle change d'avis, car il n'est n as4 tsadmissible que la nature d'une recette puisse se modifier d'après les|ebesoins d'une situation annuelle." w lcs - L£(rLe produit <strong>de</strong>s concessions est en définitive une ressource aléatoire qui n'a pas la fixité d'une taxe <strong>communal</strong>e reposant sur une"base fixe, dont on peut prévoir le revenu, qui est en quelque sorteimmuable.M. VERHOEVEN. Le produit <strong>de</strong>s concessions est une ressourcecertaine tout comme la taxe sur les bàtises, par exemple.0^rf 1^U ^B'avez p a 'reproduc(M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Non, la taxe sur les bâtisses se perçoit " û0SaV !au moyen du rôle.0 [ rM. VERHOEVEN. Nous pourrions aussi faire un rôle trimestriel ^f,pour les concessions ; c'est une ressource assurée qui tend plutôt à ' v!augmenter qu'à diminuer.#' elH.VAd'hui, ceM. LE BOURGMESTRE. Mais elle n'a rien <strong>de</strong> fixe, c'est une question<strong>de</strong> vogue.Remarquez que nous avons porté aux dépenses extraordinairesles travaux pour construction <strong>de</strong> caveaux; allez-vous porter une ^'P 1partie <strong>de</strong> la recette à l'ordinaire et une partie à l'extraordinaire? Onne vous le permettra pas.M. VERHOEVEN. La construction <strong>de</strong> caveaux ne pourrait-elle pasêtre considérée comme entraînant une dépense ordinaire?M. LE BOURGMESTRE. Non, les dépenses ordinaires sont <strong>de</strong>sdépenses obligatoires qui sont déterminées par la loi.— M. Boisson, faisant fonctions <strong>de</strong> Secrétaire, donne lecture <strong>de</strong>l'art. 131 <strong>de</strong> la loi <strong>communal</strong>e, qui énumère les dépenses obligatoires.M. VERHOEVEN. Ne pourrait-on pas soutenir que la construction<strong>de</strong> caveaux est une question d'hygiène, <strong>de</strong> salubrité?M. LE BOURGMESTRE. C'est une question d'inhumation.M. VERHOEVEN. C'est une préoccupation hygiénique qui nous adéterminé à construire <strong>de</strong>s caveaux.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Nous sommes certains que la Députationn'admettrait pas cette manière <strong>de</strong> voir.M. VERHOEVEN. Essayez toujours.M. VANDERGETEN. J'ai <strong>de</strong>mandé que l'on nous remette un projeti-Ad


— 305 —<strong>de</strong> budget pour Faciliter notre tâche et permettre <strong>de</strong> nous faireune idée à peu près exacte <strong>de</strong> ce que nous votons. Il est trèsdifficile <strong>de</strong> discuter un objet aussi important sans avoir un projetsous les yeux.Si la chose est encore faisable, je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que l'on fasse imprimerle budget et que le vote n'ait lieu que dans une séance ultérieure.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Le Collège n'a pas perdu <strong>de</strong> vue larecommandation <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten, mais il fallait soumettre leprojet <strong>de</strong> budget à l'examen <strong>de</strong> la Section avant <strong>de</strong> le faire imprimer.La Section s'est réunie vendredi, c'est ce qui explique que vousn'avez pas encore reçu une épreuve.M. VANDERGETEN. Le budget <strong>de</strong> 1881 est, à peu <strong>de</strong> chose près, lareproduction <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> 1880; je le connais, quant à moi, maisnous avons <strong>de</strong> nouveaux collègues qui ne le connaissent probablementpas.M. LE BOURGMESTRE. NOUS pouvons tenir une nouvelle séance d'icià quelques jours, <strong>de</strong> manière à transmettre le budget à la Députationvers le 15 décembre.M. VANDERGETEN. Si l'on avait retardé un peu la séance d'aujourd'hui,cela aurait permis <strong>de</strong> distribuer une épreuve du budget.M. LE BOURGMESTRE. NOUS aurons une nouvelle séance lundi oumardi prochain.— Adhésion unanime.M. CAUCHIE. Il est inutile <strong>de</strong> faire ressortir les inconvénients quirésultent <strong>de</strong> la suppression du tramway <strong>de</strong>puis le canal jusqu'àl'église <strong>de</strong> Laeken. Dans une <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>rnières séances, M. le Bourgmestrenous a dit que <strong>de</strong>s négociations étaient engagées dans le but<strong>de</strong> rétablir la circulation. Je serais heureux d'apprendre qu'ellessont sur le point d'aboutir.M. LE BOURGMESTRE. Je ne puis que répéter ce que j'ai répondu àla <strong>de</strong>rnière interpellation qui a été faite à ce sujet.J'ai eu un entretien avec le Directeur <strong>de</strong>s tramways et j'ai apprisqu'un projet <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> la chaussée d'Anversavec celle <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> la Reine avait été présenté. Il est en cemoment soumis à l'Administration <strong>de</strong>s ponts et chaussées.On s'en occupe au Département <strong>de</strong>s travaux publics, et nous espéronsavoir une solution d'ici à peu <strong>de</strong> temps.Je ne puis rien dire <strong>de</strong> plus.


LaiSoiSteylsInkfaisanSoim— 306 —Il ne dépend malheureusement pas <strong>de</strong> l'Administration communaie <strong>de</strong> Laeken <strong>de</strong> résoudre la question.M. GAUCHIE. Je remercie M. le Bourgmestre et j'espère, avec luique la solution ne se fera plus attendre longtemps.La séance publique est levée à dix heures.Le Conseil se constitue en comité secret.Il se sépare à dix heures dix minutes.COMITÉ SECRET.Le Conseil accor<strong>de</strong> la gratuité <strong>de</strong> l'enseignement à cinq élèves <strong>de</strong>l'école moyenne <strong>de</strong> garçons, à trois élèves <strong>de</strong> l'école primaire supérieure<strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles et à un élève du jardin d'enfants <strong>de</strong> l'avenue<strong>de</strong> la Reine.Il inflige la peine <strong>de</strong> la répriman<strong>de</strong> à M H eSnyers, sous-institutriceà l'école primaire supérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles, pour avoir adressé àM. le Ministre <strong>de</strong> l'Instruction publique une réclamation au nom <strong>de</strong>ses collègues et sans leur assentiment.


N° 15. ANNÉE 1880. MARDI 14 DÉCEMBRE.É ÎS K o Ê: X«J G E H Q -V JE:.COMMUNE DE LAEKEN.BULLETINCOMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M m c V E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'a'bonnement : 4 francs par an.CONSEIL COMMUNAL.Séance du 14 décembre 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIRE :Conseil <strong>communal</strong>. — Procès-verbal <strong>de</strong>là séance du 7 décembre.—Approbation, 308.Taxe sur les industriels faisant usage <strong>de</strong> procédés pouvant corrompre ou dénaturerles eaux <strong>de</strong> la Senne, <strong>de</strong> la Petite-Senne et <strong>de</strong> leurs affluents. — Approbationprovisoire, 308.Ecole moyenne <strong>de</strong> garçons. — Mobilier classique. — Acquisition <strong>de</strong> divers objets. —Changement <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination du crédit précé<strong>de</strong>mment voté. — Adhésion, 308.Ecole primaire n° V rue Eibaucourt. —- Approbation par la Députation permanentedu choix <strong>de</strong> l'emplacement. — Mo<strong>de</strong> d'acquisition du terrain. — Eapport duCollège. — Adoption, 309.Budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1881 avec ses appendices — Eapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances.— Adoption <strong>de</strong>s conclusions favorables, 310.Elargissement <strong>de</strong> la Petite-Senne. — Communication d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. le Gouverneur.— Eenvoi <strong>de</strong> l'affaire à une prochaine séance, 314.Comité secret 315.La séance est ouverte à huit heures et <strong>de</strong>mie du soir.Sont présents : MM. Bockstael, bourgmestre - Fransman, échevin;Steyls, De Bauche, Claessens, Van<strong>de</strong>rgeten, Cauchie, Tollenaere,Verhoeven, Gochet, conseillers; Prosper Boisson, chef du bureau,faisant fonctions <strong>de</strong> secrétaire <strong>communal</strong>.Sont absents : MM. Van Santen, Torsin, Luycx et Lepage,conseillers.


— 308 —M. l'Echevin De Schryver se fait excuser <strong>de</strong> ne pouvoir assister àla séance.« —M. BOISSON donne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 7 décembre courant.— La rédaction en est approuvée.Le Conseil abor<strong>de</strong> son ordre du jour.1 er Objet. — Taxe sur les industriels faisant usage <strong>de</strong> procédéspouvant corrompre ou dénaturer les eaux <strong>de</strong> la Senne, <strong>de</strong> laPetite-Senne et <strong>de</strong> leurs affluents.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. NOUS avons l'honneur <strong>de</strong> vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rl'approbation provisoire du rôle <strong>de</strong> la taxe dont il s'agit.U s'élève à fr. 145-75 et comprend six imposés.— Approuvé provisoirement.2 e Objet. — Ecole moyenne <strong>de</strong> garçons. — Acquisition d'objetsclassiques.M. LE BOURGMESTRE. En séance du 27 octobre <strong>de</strong>rnier, le Conseila accordé un crédit <strong>de</strong> 525 francs pour l'achat d'objets classiques<strong>de</strong>stinés à l'école moyenne <strong>de</strong> garçons. Une somme <strong>de</strong> fr. 211-39 aété dépensée jusqu'à présent. En remplaçant par <strong>de</strong>s objets moinschers ceux qui restent à acquérir pour le cours <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin, on économiserait200 francs environ, qui serviraient à l'achat d'appareilsréactifs pour le cours <strong>de</strong> chimie. De celte façon il serait pourvu àtous les besoins <strong>de</strong> l'école au moyen <strong>de</strong> la somme <strong>de</strong> fr. 513-61,qui est encore disponible.M. STEYLS. Qui donne le cours <strong>de</strong> chimie?M. LE BOURGMESTRE. C'est M. Maingie, directeur <strong>de</strong> l'école.Je propose au Conseil d'autoriser le changement <strong>de</strong> <strong>de</strong>stinationdont il s'agit. Il est entendu que le crédit voté ne sera pas dépassé.— Adhésion unanime.


— 309 —3 e Objet. — Ecole <strong>communal</strong>e rue Ribaucourt. — Achat <strong>de</strong> terrain.M. LE BOURGMESTRE donne lecture du rapport suivant :Messieurs,Le Collège au Conseil.Laeken, le 14 décembre 1880.Nous avons transmis à la Députation permanente expédition <strong>de</strong> votre délibérationdu 12 octobre <strong>de</strong>rnier, décidant la construction d'une cinquièmeécole primaire sur un terrain sis à front <strong>de</strong> la rue Ribaucourt.Par dépêche du 3 décembre courant, M. le Gouverneur <strong>de</strong> la province nousfait savoir que la Députation, dans sa séance du 30 novembre précé<strong>de</strong>nt,a approuvé le cboix du Conseil quant à l'emplacement <strong>de</strong> l'école.Par la même dépêche, ce haut fonctionnaire invite le Conseil à introduireune <strong>de</strong>men<strong>de</strong> tendante à pouvoir acquérir le terrain choisi.Ce terrain fait partie <strong>de</strong>s excé<strong>de</strong>nts d'emprises effectuées en vertu <strong>de</strong> la conventionintervenue le 2 7 mars 1877 entre la Commune et la CompagnieImmobilière <strong>de</strong> Belgique, approuvée par la Députation permanente le16 août 1877.Nous avons <strong>de</strong>mandé aux géomètres Kuhnen et Servais d'expertiser ceterrain, qui a une superficie <strong>de</strong> 70 ares, et il résulte d'un procès-verbal endate du 11 décembre courant qu'il a une valeur <strong>de</strong> 115,000 francs.Cette somme correspond à fr. 16-42 le mètre carré (fr. 1-25 le pied) etelle n'a rien d'exagéré.En conséquence, Messieurs, nous vous proposons <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r que la somme<strong>de</strong> 115,000 francs sera payée à la Compagnie Immobilière, à l'effet <strong>de</strong> pouvoirdisposer <strong>de</strong> ce terrain pour l'érection <strong>de</strong> l'école projetée, et qui s'étend sur lesparcelles figurant au cadastre sous les n os 277% 276 a et 279 n , s 0D D.Cette résolution sera subordonnée à l'octroi <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>s par l'Etat et laProvince jusqu'à concurrence <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> la dépense.L'autre moitié sera supportée par la Commune et prélevée sur l'emprunt<strong>de</strong> 500,000 francs à contracter avec la Société du Crédit <strong>communal</strong>.Par le Collège :Le Collège,Le Chef <strong>de</strong> bureau ff. <strong>de</strong> secrétaire <strong>communal</strong>, E. BOCKSTAEL,P. BOISSON.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. La dépèche <strong>de</strong> M. le Gouverneur parle<strong>de</strong> l'acquisition du terrain par voie d'expropriation publique ou àl'amiable; cela paraît prouver que la Députation ignore que le terraindont il s'agit est notre propriété.M. LE BOURGMESTRE. Nous le dirons dans notre délibération.Je mets aux voix l'adoption du rapport du Collège.— Adopté à l'unanimité.


4 e Objet. — Budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1881 avec ses appendicesM. L'ECHEVIN FRANSMAN. VOUS avez reçu, Messieurs, uneépreuvdu projet <strong>de</strong> budget, épreuve qui vous a permis <strong>de</strong> vous livrer à u' 6examen préparatoire. Il va être donné lecture du rapport <strong>de</strong> laSection <strong>de</strong>s finances.M. CLAESSENS. Voici ce rapport :Messieurs,Laeken, le 7 décembre 1880.Le Conseil <strong>communal</strong>, dans sa séance du 4 octobre <strong>de</strong>rnier, a renvoyé à laSection <strong>de</strong>s finances, pour examen et rapport, le projet <strong>de</strong> budget <strong>communal</strong>pour 1881.Les différents postes <strong>de</strong>s dépenses extraordinaires ont été examinés attentivementet s'élèvent à la somme <strong>de</strong> fr. 237,984-62, qui sera couverte par unesomme équivalente en recettes.Il en est <strong>de</strong> même pour les dépenses ordinaires, qui s'élèvent à la somme <strong>de</strong>fr. 327,583-45.La Section <strong>de</strong>s finances vous propose donc, Messieurs, d'arrêter ledit budgettel qu'elle l'a adopté; il s'élève à fr. 565,568-07 en recettes et en dépenses.Le Rapporteur,Le Prési<strong>de</strong>nt,J. CLAESSENS. ED. FRANSMAN.M. VERHOEVEN. Je présenterai au Collège <strong>de</strong>ux observations. Lapremière est relative à l'art. 4 <strong>de</strong>s recettes ordinaires, l'autre àl'art. 14. A l'art. 4, vous prévoyez une recette <strong>de</strong> 107,000 francs.11 me semble que ce chiffre pourrait être augmenté dans une proportionassez sensible. Je vois que l'année <strong>de</strong>rnière vous avez inscrit105,000 francs et, si je consulte les années antérieures, je m'aperçoisque notre part dans le fonds <strong>communal</strong> s'accroît constammentd'une manière beaucoup plus considérable.Cette part a élé, en chiffres ronds, <strong>de</strong> 91,000 francs en 1878 et <strong>de</strong>99,000 francs en 1879, soit une augmentation <strong>de</strong> 8,000 francs.Je crois que vous recevez cela par <strong>de</strong>s acomptes trimestriels et quevotre quote-part pour 1880 dépassera 105,000 francs, somme surlaquelle vous avez encore à encaisser un peu plus <strong>de</strong> 25,000 francs.Il me semble donc que vous pouvez majorer le chiffre <strong>de</strong> vosprévisions pour 1881 d'une somme <strong>de</strong> 5,000 francs.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. C'est très-difficile à prévoir.M. VERHOEVEN. Je me base sur les précé<strong>de</strong>nts.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Tout cela est fort variable.M. VERHOEVEN. Il y a une augmentation constante <strong>de</strong> notre


- 311 —part dans le fonds <strong>communal</strong> ; je ne vois pas <strong>de</strong> raison pour quecette augmentation ne se produise pas l'an prochain comme lesannées précé<strong>de</strong>ntes.En prenant la moyenne <strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années,nous pouvons, sans témérité, porter le chiffre à 112,000 francs.De 1878 à 1879, l'augmentation a été <strong>de</strong> 8,000 francs, et vous neprévoyez pour 1881 qu'une majoration <strong>de</strong> 2,000 francs sur le chiffre<strong>de</strong> l'année courante.C'est réellement trop peu.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. On pourrait prévoir 110,000 francs.M. VERHOEVEN. Je maintiens le chiffre <strong>de</strong> 112,000 francs.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Ce serait dangereux, car nous pourrionsfort bien rester en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s prévisions.Remarquez que l'accroissement <strong>de</strong> cette recette ne suit pas unemarche régulière; il y a eu <strong>de</strong>s années où l'écart était pour ainsi direnul.M. VERHOEVEN. Oui, en 1870, 1871 ou 1872 peut-être,ai. L'ECHEVIN FRANSMAN. Non, non, plus tard.M. VERHOEVEN. Ne perdons pas <strong>de</strong> vue les bases du fonds <strong>communal</strong>.Il faut tenir compte du développement <strong>de</strong> la Commune.M. LE BOURGMESTRE. Il n'y a pas que la contribution foncière quidétermine le chiffre <strong>de</strong> notre part dans le fonds <strong>communal</strong>.M. VERHOEVEN. La base sérieuse, c'est la propriété foncière.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Arrondissons le chiffre, mais ne dépassonspas 110,000 francs.M. VERHOEVEN. Vous êtes certain <strong>de</strong> le dépasser.M. LE BOURGMESTRE. En 1871, nous avons reçu 43,600 francs;en 1872, 50,000 francs; en 1873, 61,000 francs"; en 1874, 66,000francs.M. VERHOEVEN. Je propose <strong>de</strong> porter 112,000 francs au budget.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Faisons chacun une concession et portonsM1,000 francs.— Adopté.M. VERHOEVEN. A l'article 14, relatif à la taxe sur les inhumations<strong>de</strong>s personnes étrangères à la Commune, vous ne prévoyez qu'unerecelte <strong>de</strong> 12,000 francs, tandis que nous constatons au compte <strong>de</strong>1879 que la recette réelle a été <strong>de</strong> 15,000 francs.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je ne pense pas que cette année donneraun résultat, aussi favorable. C'est plutôt en tenant compte


312 —<strong>de</strong> la recette effectuée en 1880 qu'en se basant sur celle <strong>de</strong> 187Qle chiffre du budget a été arrêté.^ les**o uCette ressource est bien plus aléatoire que celle du fonds enmunal.m" f treM. VERHOEVEN . Tout est aléatoire jusqu'à un certain point. IM. L'ECHEVIN FRANSMAN. Si nous allons gonfler toutes nos recettenous éprouverons <strong>de</strong>s mécomptes. Elles ne s'effectueront nas ^mais les dépenses seront faites.^ s' dép eDM. VERHOEVEN. Je suis convaincu qu nos galeries funéraires n ^peuvent que gagner à être connues.l,alioïM. L'ECHEVIN FRANSMAN. Oui, mais nous avons <strong>de</strong> la concurrenceaujourd'hui, on nous a imités. Je crois qu'il serait dangereux <strong>de</strong> H-dépasser comme prévision le chiffre <strong>de</strong> 12,000 francs.M. VANDERGETEN. Je vois que vous ne prévoyez qu'une très légèreaugmentation sur le produit <strong>de</strong>s centimes additionnels à la contributionpersonnelle.oroclVous croyez recevoir 44,000 francs en 1880, et vous ne portez nue ^!446,000 francs pour 1881.PAS;lùIDLe nombre <strong>de</strong>s contribuables a cependant dû augmenter dans<strong>de</strong>s proportions plus fortes.jiM. LE BOURGMESTRE. La différence est peu sensible.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. U faut consulter le résultat <strong>de</strong> l'exercice •antérieur.pM. LE BOURGMESTRE. NOUS prenons les chiffres produits par le freceveur <strong>de</strong>s contributions." eM. VANDEGETEN. On pourrait sans danger augmenter ce poste <strong>de</strong>2,000 francs.M. LE BOURGMESTRE. Je ne vous y engagerai pas. MM. VANDERGETEN. Vous prévoyez aussi l'intérêt d'un emprunt quin'est pas encore contracté.M. LE BOURGMESTRE. NOUS sommes obligés <strong>de</strong> prévoir le paiement<strong>de</strong>s intérêts.M. VANDERGETEN. La moitié <strong>de</strong> l'année s'écoulera probablementavant que la chose soit faite; il est donc inutile <strong>de</strong> prévoir unedépense <strong>de</strong> 22,500 francs.M. LE BOURGMESTRE. NOUS pourrons faire servir l'excé<strong>de</strong>nt à couvrirl'une ou l'autre dépense si nous n'employons pas tout le créditau service <strong>de</strong> l'emprunt.Pour le moment, nous <strong>de</strong>vons évi<strong>de</strong>mment prévoir la sommeentière, sans cela le Crédit <strong>communal</strong> ne nous prêterait pas les fondslrtf' S(


— 313 —que nous lui <strong>de</strong>mandons; nous <strong>de</strong>vons lui prouver que nous avonsles ressources nécessaires pour contracter l'emprunt projeté.M. VANDERGETEN'. VOUS ne le contracterez que dans trois ouquatre mois.M. LE BOURGMESTRE. Qui dit cela? Si la députation approuveimmédiatement notre projet d'école, nous n'attendrons pas. Retar<strong>de</strong>rez-vousl'exécution <strong>de</strong> ce projet pour réduire un peu lesdépenses prévues au budget?M. VANDERGETEN. Non, assurément, mais il faudra attendre l'approbation<strong>de</strong>s plans, l'approbation <strong>de</strong> l'adjudication, et je prévois qu'avanttrois ou quatre mois vous ne pourrez commencera construire.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Il faut qu'en présentant noire budget auCrédit <strong>communal</strong>, nous puissions "lui montrer que le paiement <strong>de</strong>sintérêts est assuré. Si nous nous contentons <strong>de</strong> faire figurera notrebudget une <strong>de</strong>mi-annuité, le Crédit <strong>communal</strong> nous dira : Et l'annéeprochaine, pourrez-vous porter l'annuité entière?M. VANDERGETEN. Je me contente <strong>de</strong> ces explications et je n'insistepas; seulement j'aurai certaines autres observations à présenter encomité secret.Je dérirerais avoir quelques explications au sujet <strong>de</strong> l'art. 62.Que signifie ce crédit?M. LE BOURGMESTRE. C'est une éventualité en cas <strong>de</strong> vacance <strong>de</strong>place. Si dans le courant <strong>de</strong> l'année un élève <strong>de</strong>vait pendant quelquetemps remplacer un professeur mala<strong>de</strong> ou absent et faire l'olfice<strong>de</strong> moniteur, le Conseil aurait le moyen <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mniser.M. VANDERGETEN. Et l'art. 67?M. LE BOURGMESTRE C'est l'exécution d'une ancienne délibération.M. Maes avait autrefois un petit jardin ayant faça<strong>de</strong> chausséed'Anvers. Ce jardin lui a été enlevé pour être annexé à l'écolegardienne. On a décidé <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mniser en lui payant une somme <strong>de</strong>50 francs par an. C'est une décision qu'il faut respecter.M. VANDERGETEN. Ce n'est pas ma conviction. Si je ne me trompe,M. Maes utilisait un terrain vague appartenant à la Commune.M. LE BOURGMESTRE. Pardon, c'est la Députation qui a ordonnél'acquisition <strong>de</strong> ce terrain.M. VANDERGETEN. L'instituteur <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Senne n'est pasconsidéré comme instituteur rural et partant il n'a pas droit à unjardin. Je ne vois pas dès lors la nécessité <strong>de</strong> lui donner une in<strong>de</strong>mnitédu chef <strong>de</strong> la suppression d'un jardin que nous n'avions pas,légalement, l'obligation <strong>de</strong> fournir.


M. LE BOURGMESTRE. Il faudrait, dans tous les cas, examiner ladélibération qui a été prise au sujet <strong>de</strong> cette affaire.M. VANDERGETEN. Qu'on renvoie l'affaire en Section.M. LE BOURGMESTRE. A cela près, nous pouvons approuver le budgetet revenir sur cette affaire dans quelque temps.M. VANDERGETEN. Je vois encore à l'art 20 <strong>de</strong>s dépenses diversesun poste ainsi libellé : « traitement du conducteur <strong>de</strong> l'horloge <strong>de</strong>l'église <strong>de</strong> Notre-Dame. »Est-ce la Commune qui doit payer cela?M. LE BOURGMESTRE. Cette horloge appartient à la Commune. Ellese trouvait autrefois à l'ancienne église, on l'a déplacée et, soit dit enpassant, on lui a mis un bien vilain cadran.M. VANDERGETEN. Et elle ne marche pas. Je me réserve <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>r en comité secret quel est l'horloger qui en a l'entretien.M. VERHOEVEN. Je me permets <strong>de</strong> revenir un instant sur l'observationque je faisais tantôt à propos <strong>de</strong> l'art 14 <strong>de</strong>s Recettes. Je proposerai<strong>de</strong> porter ce poste <strong>de</strong> 12 à 15,000 francs.M. LE BOURGMESTRE. Cette majoration ne se justifie pas.M. VERHOEVEN. La recette <strong>de</strong> 1879 a été <strong>de</strong> 15,000 francs; rienne dit que celle <strong>de</strong> 1881 sera inférieure.M. LE BOURGMESTRE. Je mets aux voix le cbiffre <strong>de</strong> 13,000 francsproposé.— Adopté.M. CAUCHIE. N'y aurait-il pas lieu d'augmenter l'art. 31 <strong>de</strong>srecettes, « Remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> transport, etc. »M. LE BOURGMESTRE. Non, cette recette augmentera plus tard,quand nous ferons le transport <strong>de</strong> tous les corps.M. CAUCHIE Ce service n'est-il pas organisé?M. LE BOURGMESTRE. Pour les étrangers seulement.S'il n'y a plus d'observations, je mettrai aux voix l'adoption dubudget, sauf ce qui est relatif aux traitements, ces postes <strong>de</strong>vant êtreexaminés en comité secret.— Adopté à l'unanimité.M. LE BOURGMESTRE. M. le Gouverneur <strong>de</strong> la province insistepour obtenir une réponse au sujet d'une ancienne affaire qui a déjàété soumise à la Section <strong>de</strong>s finances. Il s'agit d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'interventionpour l'élargissement <strong>de</strong> la Petite-Senne.Je ne pense pas que nous puissions nous prononcer sur cettequestion sans un nouvel examen.


— M 5 —AI. CAUCHIE. La Section s'est réunie, on a examine longuementl'affaire, mais il n'y a pas eu <strong>de</strong> conclusions définitives.M. VANDERGETEN. Il me semble que nous avons déjà rejeté cette<strong>de</strong>man<strong>de</strong>.M. LE BOURGMESTRE. Je ne pense pas que le Conseil se soit prononcé.M. VANDEGETEN. J'ai <strong>de</strong>mandé qu'on prouve que les autres communessont intervenues dans les travaux effectués sur notre territoire.M. LE BOURGMESTRE. La Section pourrait examiner la chose. LeConseil s'en occuperait dans sa séance <strong>de</strong> jeudi prochain.La séance publique est levée à dix heures.Le Conseil se constitue en comité secret.11 se sépare à dix heures cinq minutes.COMITÉSECRET.Le Conseil déci<strong>de</strong> à l'unanimité qu'il se réunira jeudi 16 <strong>de</strong> cemois, à trois heures <strong>de</strong> relevée, notamment pour arrêter les traitementsdu personnel <strong>de</strong>s divers services communaux et voter définitivementles budgets <strong>de</strong> 1881.


i*L ANNEE 1880. JEUDI 16 DÉCEMBRE.B É S I D E I V C E x% o - v A. El.COMMUNE DE LAEKEN.BULLETINCOMMUNAL.BUREAU D'ABONNEMENT :CHEZ M M E V E JULIEN BAERTSOEN, GRAND'PLACE, 5, A BRUXELLES.Prix d'abonnement : 4 francs par an.CONSEIL COMMUNAL.Séance du 16 décembre 1880.Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. E. BOCKSTAEL, bourgmestre.SOMMAIRE.Comité secret, 317.Conseil <strong>communal</strong>.—Procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 14 décembre.—Approbation, 318.Budget <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 1881 avec ses appendices. — Adoption <strong>de</strong> l'ensemble, 318.Petite-Senne. — Elargissement. — Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Province. —Ajourné, 319.La séance est ouverte à trois heures.Sont présents : MM. Bockstael, bourgmestre; De Schryver,Fransman, échevins; De Bauche, Claessens, Van<strong>de</strong>rgeten, Lepage,Gauchie, Tollenaere, Verhoeven, Gochet, conseillers; P. Boisson ,chef <strong>de</strong> bureau, faisant fonctions <strong>de</strong> secrétaire <strong>communal</strong>.Sont absents : MM. Steyls, Van Santen, Torsin, Luycx, conseillers.Le Conseil se constitue en comité secret.Il fixe les traitements <strong>de</strong>s magistrats, <strong>de</strong>s fonctionnaires et employéscommunaux, <strong>de</strong>s fonctionnaires et agents <strong>de</strong> la police locale,du personnel enseignant <strong>de</strong>s différents établissements d'instructionet d'éducation, ainsi que <strong>de</strong>s gens <strong>de</strong> service.La séance publique est ouverte à cinq heures et <strong>de</strong>mie.


— 818 —M. BOISSON , chef <strong>de</strong> bureau, faisant fonctions <strong>de</strong> secrétairedonne lecture du procès-verbal <strong>de</strong> la séance du 14 décembrecourant— La rédaction en est approuvée.1,1M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Messieurs, au chapitre <strong>de</strong>s dépensesextraordinaires figure une somme <strong>de</strong> 3,000 francs <strong>de</strong>stinée auxdépenses imprévues. Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que le Collège soit autorisé à préleversur ce poste le subsi<strong>de</strong> sollicité à titre d'encouragement parune société <strong>de</strong> secours mutuels reconnue par le Gouvernement etétablie à Laeken, sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Henri Claessens.M. LE BOURGMESTRE. L'emploi <strong>de</strong> la somme inscrite sous larubrique « Dépenses imprévues et acci<strong>de</strong>ntelles » étant laissé àl'appréciation du Collège, c'est à celui-ci à examiner la question.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Le Collège a examiné l'affaire.M. LE BOURGMESTRE. Le Collège a toujours le droit <strong>de</strong> préleversur le poste <strong>de</strong>s dépenses imprévues toutes les sommes jugéesnécessaires. Il est donc inutile d'émettre un vote. Si vous ne créezpas un poste spécial, il n'est pas nécessaire <strong>de</strong> modifier le budget.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. On peut modifier ce poste.M. LE BOURGMESTRE. C'est inutile.M. VERHOEVEN. En effet, quelle utilité cela peut-il avoir?M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Il s'agit <strong>de</strong> subsidier une société <strong>de</strong>secours mutuels ; jusqu'ici on n'a pas accordé <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong> similaire.M. LE BOURGMESTRE. Si vous proposez <strong>de</strong> prélever la somme surles dépenses imprévues et acci<strong>de</strong>ntelles, le Collège déci<strong>de</strong>ra.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. C'est tout ce que je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.M. LE BOURGMESTRE. Mais il ne faut pas créer un poste spécialet, par conséquent, il n'y a pas lieu <strong>de</strong> voter.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Je ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas <strong>de</strong> vote; je désireque le Collège soit autorisé à prélever la somme dont il s'agit.M. LE BOURGMESTRE. Il ne faut pas pour cela un vote du Conseil.Il nous reste, Messieurs, à arrêter définitivement le budget <strong>communal</strong>et les budgets spéciaux pour l'exercice 1881. Ils se clôturenten recettes et en dépenses ainsi qu'il suit :Le budget <strong>de</strong>s écoles gardiennes, à . . fr. 9,200 »Id. <strong>de</strong>s jardins d'enfants payants, à . 12,300 »


— 319 —Le budget <strong>de</strong>s écoles primaires, à . . . 67,362 94Id. <strong>de</strong>s écoles d'adultes, à . . . 5,656 90Id. <strong>de</strong> l'école primaire supérieure <strong>de</strong><strong>de</strong>moiselles . . . . 15,100 »Id. <strong>de</strong> l'école moyenne <strong>de</strong> garçons. . 18,300 »Id. <strong>communal</strong> proprement dit, à. . 565,568 07 (1)— La proposition <strong>de</strong> M. le Bourgmestre, mise aux voix, estadoptée à l'unanimité moins une voix, celle <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten.M. L'ECHEVIN FRANSMAN. Il serait désirable aussi <strong>de</strong> savoir si laCommune interviendra dans la dépense pour l'élargissement <strong>de</strong> laPetite-Senne, ou si elle se désintéressera <strong>de</strong> la question.M. VERHOEVEN. Le Collège a décidé <strong>de</strong> soumettre la questionà l'examen <strong>de</strong>s Sections.M. LE BOURGMESTRE. C'est ce qui a été fait, mais on n'a pas fait<strong>de</strong> rapport, et dans ces conditions il y a lieu <strong>de</strong> remettre l'affaireà une séance ultérieure. En attendant, la Section <strong>de</strong>s finances sera<strong>de</strong> nouveau saisie <strong>de</strong> l'affaire.— Adhésion.La séance est levée à cinq heures trois quarts.FIN.(1) Voir page 321.


COMMUNE DE LAEKEN.BUDGET POUR L'EXERCICE i 881.CHAPITEE PREMIER.RECETTES EXTRAORDINAIRES.SOMMESallouées l'annéeprécé<strong>de</strong>ote.Fr. C"S O M M E SVOTÉESpar loConseil <strong>communal</strong>.Fr.C".1. Excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s recettes extraordinaires <strong>de</strong>1879 sur les dépenses <strong>de</strong> même nature.2. Remboursement <strong>de</strong>s frais d'adjudication.3. Recettes imprévues et acci<strong>de</strong>ntelles4. Elagage d'arbres . . . .5. Paiement anticipatif par la Société immobilière<strong>de</strong> l'Allemagne du sud <strong>de</strong>staxes d'égout et <strong>de</strong> pavage applicablesaux voies publiques à ouvrir dansle quartier Tour-et-Taxis. (Conventiondu 7 octobre 1873).6. Produit <strong>de</strong>s concessions <strong>de</strong> terrain dansle cimetière et remboursement <strong>de</strong>sfrais <strong>de</strong> construction <strong>de</strong>s galeries souterraines. . . . .7. Remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> placement<strong>de</strong>s pierres tumulaires, avec épitaphes,au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s galeries souterraines.. . . . .8. Recouvrements à opérer sur les nonvaleurs<strong>de</strong>s années précé<strong>de</strong>ntes9. Subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Etat en faveur <strong>de</strong> la Sociétéd'Horticulture pour conférences surl'arboriculture . . . .10. Subsi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong> la Province pourl'acquisition d'un matériel <strong>de</strong> chauffageà l'école n° IV11. Subsi<strong>de</strong> du Ministère <strong>de</strong> l'Intérieur pourl'achèvement <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Allée-Verte3001,00010090,0003,00010015027,54fi 12300 «1,000 »300 »100,000 u 100,000 o20,00090,000 »fi,000n100 «150 «2,588 5010,000 «A reporter. fr. 237,984 62


— 322 -néretReport. . f r.2 3 7 9 8 4Emprunt à la Société du Crédit <strong>communal</strong>d'une somme <strong>de</strong> 500,00(1 francspour exécution <strong>de</strong> travaux publics, ycompris l'achat du terrain, la constructionet l'ameublement d'unecinquième école primaire, rue Ribaucourt. . . . . 500,000 «Subsi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong> la Province pourla construction d'une cinquième écoleprimaire, rue Ribaucourt . 104,500 « „Subsi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong> la Province pourl'ameublement <strong>de</strong> la même école . 10,500 « „ ^fji# eSubsi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong> la Province pourl'ameublement du jardin d'enfants auHeysel 856 „ ^JnfoûCHAPITRE II.RECETTESTotal du chapitre 1er. . . 237,984 62 fj+,ORDINAIRES.Excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s recettes ordinaires <strong>de</strong> 1879sur les dépenses <strong>de</strong> même nature . « „1. Produit <strong>de</strong> 80 centimes additionnels àla contribution foncière. . . 42,053 « 43,700 »2. Produit <strong>de</strong> 80 centimes additionnels àla contribution personnelle . . 44,787 « 46,300 »3. Produit <strong>de</strong> 30 centimes additionnels audroit <strong>de</strong> patente . . . . 3,100 « 3,100 «4. Part dans le fonds <strong>communal</strong> créé par laloi du 18 juillet 1860 . . . 105,000 « 107,000 «5. Location <strong>de</strong>s propriétés <strong>communal</strong>es . 80 « 80 «6. Divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> comme actionnaire <strong>de</strong> la Sociétédu Crédit <strong>communal</strong> . . 3,131 25 3,637 50!î!* jl7. Produit <strong>de</strong> la location <strong>de</strong>là chasse. . 50 « 50 . î* t4e8. Droits <strong>de</strong> délivrance <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> l'état ^civil et remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong>timbre <strong>de</strong>s expéditions diverses . 2,000 « 2,000 « jjtnfîst9. Versement <strong>de</strong> la part f 11assignée à la Com- ;mune dans le fonds / Par le Bureau <strong>de</strong> %^commun (art. 10 \ bienfaisance . 4,512 04 5,284 8i !<strong>de</strong> la loi du 14 mars ( Par les Hospices. 4,512 04 5,284 80 J'atent18 7 6 sur le domi- ' ilcile <strong>de</strong> secours).A reporter. . fr. 210,437 10


— 323 —Report. . fr.10. Retenue à opérer sur le traitement duSecrétaire <strong>communal</strong> pour sa part contributivedans l'alimentation <strong>de</strong> lacaisse centrale <strong>de</strong> prévoyance (pourordre. — Année 1881) . . . 180 « 13011. Taxe sur les divertissements publics . 2,500 « 2,50012. Remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> constructionpar la perception <strong>de</strong>s taxes :A. sur le pavage. . . . 5,000 « 5,000B. sur les trottoirs . . . 5,000 « 5,000C. sur les embranchements d'égout. 5,000 « 5,00013. Taxe sur les bâtisses. . . . 12,000 » 12,00014. Taxe sur les inhumations d'étrangers àla Commune. . . . 10,000 « 12,00015. Taxe <strong>communal</strong>e sur les chiens . . 3,300 « 3,30016. Taxe sur le revenu cadastral . . 37,500 * 40,00017. Taxe sur les fours à briques. . . . 400 » 40018. Taxe sur le débit en détail <strong>de</strong>s boissonsalcooliques 5,600 « 5,60019. Taxe provinciale sur les chiens (restitution)1,400 » 1,00020. Taxe sur la construction <strong>de</strong>s caves sousles trottoirs et sur les ouvertures ydonnant accès . . . . 100 » 10021. Droits <strong>de</strong> stationnement <strong>de</strong>s voitures <strong>de</strong>place et <strong>de</strong>s omnibus . . . 800 « 80022. Amen<strong>de</strong>s en matière <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> civique . 100 « 40023. Revenu du legs <strong>de</strong> la dame v e Sterckx. 400 * 40"24. Remboursement <strong>de</strong>s frais d'exhumation. 2,500 « 2,50025. Produit du rôle à dresser à charge <strong>de</strong>sindustriels faisant usage <strong>de</strong> procédéspouvant corrompre ou dénaturer leseaux <strong>de</strong> la Senne, <strong>de</strong> la Petite-Senne et<strong>de</strong> leurs affluents . . . . 118 35 14826. Produit <strong>de</strong> la location du marché auxchevaux . . . . . 200 «27. Revenu du legs <strong>de</strong> M. Wautelée. . 250 »28. Arrérages <strong>de</strong> la rente attribuée aux hameauxHooge- en Ne<strong>de</strong>rleest, inscriteau Grand-Livre <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte publique.. . . . . 58 2029. Intervention <strong>de</strong> l'Etat dans le traitementd'attente d'une institutrice en disponibilitépour motif <strong>de</strong> santé . . 500 »200250A reporter.fr.


— 324 —Report. . fr. 313,723 4530. Recouvrement d'arriérés <strong>de</strong> différentesnatures 11,271 32 2.000 «31. Remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> transport<strong>de</strong> corps à inhumer dans le cimetière. 3,000 « 3,ooo82. Restitution <strong>de</strong>s frais d'impression durèglement sur les bâtisses . . 10 » L0 «33. Restitution <strong>de</strong>s frais d'impression <strong>de</strong>slivrets d'ouvriers. . . . 5 5 „34. Restitution <strong>de</strong>s frais d'impression <strong>de</strong>slivrets <strong>de</strong> domestiques . . . 5 » 5 „35. Remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> transport <strong>de</strong>prévenus, d'accusés, etc. . . 50 « 120 »36. Remboursement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> police sanitaire. . . . . 300 » ;500 »37. Produit du rôle à dresser à charge <strong>de</strong>sriverains pour le curage <strong>de</strong>s rivières. 3,000 « 8,00038. Produit du rôle à dresser à charge <strong>de</strong>sriverains pour le curage <strong>de</strong>sruisseaux. 400 « 400 *Total du chapitre II. . 322,563 45Total du chapitre 1er. . 237,984 62Total général <strong>de</strong>s recettes. . 560,648 07CHAPITRE PREMIER.DÉPENSES EX I B A O R DINAIRES.SOMMESallouées l'annéeprécé<strong>de</strong>ntp.Fr. cSOMMESVOTÉESpar lel'nnseil comrouniiFr.C sExcé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s dépenses extraordinaires <strong>de</strong>1879 sur les recettes <strong>de</strong> même nature.L. Remboursement au Trésor <strong>de</strong>s centimesadditionnels sur les non-valeurs <strong>de</strong> lacontribution personnelle <strong>de</strong> 18792. Cotes irrécouvrables, réductions et déchargessur les rôles <strong>de</strong>s taxes <strong>communal</strong>es,et frais <strong>de</strong> poursuites .32.013 881,0002,500Total.1,5002,500.4,000


— 325 —§ 2. — Travaux d'utilité publique et chargesqui s'y rapportent.3. Exécution <strong>de</strong> travaux extraordinaires etexpropriation <strong>de</strong> différentes rues àélargir . . . . .4. Frais d'adjudication . . . .5. Plantations . . . . .6. Etablissement d'égouts et <strong>de</strong> pavagesdans le quartier dit : Tour-et-Taxisau moyen <strong>de</strong>s fonds prévus à l'art. 5<strong>de</strong>s recettes extraordinairesAcquisition du terrain et constructiond'une cinquième école primaire, rueRibaucourt . . . . .Ameublement <strong>de</strong> la même école .Ameublement du jardin d'enfants auHeysel . . . . .7. Curage, entretien et réparation <strong>de</strong>s égouts.8. Placement <strong>de</strong> pierres tumulaires, avecépitaphes, au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s galeries souterraines. . . . .9. Construction d'une quatrième école primairerue Marie-Christine (sol<strong>de</strong>) .10. Construction d'une galerie funéraire enbéton aggloméré monolithe11. Acquisition d'un matériel <strong>de</strong> chauffageà l'école n 1I"V§ 3. — Dépenses extraordinaires <strong>de</strong>différentes natures.379,854 45300 «300 »100,000


— 326 —Report. . f r. 3 4 > 9 5 0 (19. Allocation spéciale pour couvrir l'insuftisance<strong>de</strong>s crédits alloués au budget<strong>de</strong> l'instruction primaire et <strong>de</strong>s écolesd'adultes, en ce qui concerne le chauffageet l'éclairage <strong>de</strong>s classes . . 800 » 160020. Bourses d'étu<strong>de</strong> . . . . 400 » 50021. Distribution <strong>de</strong> récompenses . . 2,000 » 2,50022. Subsi<strong>de</strong> à l'Administration <strong>de</strong>s hospicespour couvrir l'insuffisance <strong>de</strong> ses ressources16,547 67 18,000 ,23. Entretien du matériel d'incendie et achat (Chiffre approximatif)d'objets divers pour le compléter . 1,000 » 1,000Versement au Crédit <strong>communal</strong> <strong>de</strong> 22actions <strong>de</strong> mille francs et une <strong>de</strong> cinqcents francs . . . . . 22,500 » ,24. Recensement <strong>de</strong> la population . . « 2,500 „CHAPITRE IIDÉPENSES ORDINAIRES.§ 1er. — Frais divers.Total. . 61,050 VTotal <strong>de</strong>s dépenses extraordinaires. 237,984 62l. Prix d'abonnement au Recueil <strong>de</strong>s lois . 6 u 6 -2. Id. au Mémorial administratifet à d'autres impressionsfournies par la Province. 200 n 200 .3. Timbres <strong>de</strong>s registres <strong>de</strong> l'état civil et<strong>de</strong>s expéditions diverses . 2,500 a 2,000 »4. Traitement du Bourgmestre 5,000 11 5,000 -5. Id. <strong>de</strong>s Echevins 4,000„4,000 «6. Id. du Secrétaire . 6,000 H 5,000 .7•. Id. du Receveur 4,000 U 4,000 »8. Id. du personnel <strong>de</strong> l'Administrationcentrale . . . . 32,100 n 32,100 •9. Id. du Sténographe. 900 900 »10. Id. du Mé<strong>de</strong>cin vérificateur <strong>de</strong>snaissances et <strong>de</strong>s décès . 1,400 11 1,400 .il.Bibliothèque <strong>de</strong> l'Administration (abonnements,acquisitions <strong>de</strong> livres, frais<strong>de</strong> reliure, etc.) . 800 11 800 .12. Frais d'impression et <strong>de</strong> publication 5,000 » 5,000 »A reporter. fr. 60,406 .


— 327 —Report. . fr.13. Chauffage et éclairage <strong>de</strong> la Maison<strong>communal</strong>e et <strong>de</strong> ses dépendances . 2,000 »14. Frais <strong>de</strong> bureau . . . . 1,800 «15. Quote-part <strong>de</strong> laFabrique <strong>de</strong> Notre-Damedans le produit <strong>de</strong> la location <strong>de</strong> lachasse. . . . . . 13 3316. Quote-part du Bureau <strong>de</strong> bienfaisancedans le produit <strong>de</strong> la location <strong>de</strong> lachasse. . . . . 33 6717. Contributions sur les biens communauxet sur ceux affectés à <strong>de</strong>s servicescommunaux. . . . . 300 »18. Entretien <strong>de</strong> la Maison <strong>communal</strong>e etdu mobilier 2,000 »19. Primes d'assurance <strong>de</strong>s bâtiments communauxet <strong>de</strong> ceux affectés à <strong>de</strong>s servicescommunaux. . . . 25020. Entretien <strong>de</strong> l'horloge et traitement duconducteur (église <strong>de</strong> Notre-Dame) . 50 «21. Entretien du matériel <strong>de</strong>s bureaux électoraux. . . . . 100 «22. Subvention pour l'alimentation <strong>de</strong> lacaisse <strong>de</strong> prévoyance <strong>de</strong>s secrétairescommunaux — 3 p. c. du traitement<strong>de</strong> l'année 1881 :a. Versement effectué pour lecompte du Secrétaire . . 180 »b. Part <strong>de</strong> la Commune . . 180 «In<strong>de</strong>mnité pour conduire les miliciensau chef-lieu <strong>de</strong> la province ( 5 francspar lieue, y compris le retour). , 5 «23. Iu<strong>de</strong>mnité aux experts chargés <strong>de</strong> l'évaluation<strong>de</strong>s propriétés immobilièressoumises à la taxe sur le revenu cadastral. . . . . 300 «Frais <strong>de</strong> route et <strong>de</strong> séjour <strong>de</strong>s fonctionnairesau conseil <strong>de</strong> milice (Art. 39<strong>de</strong> la loi du 3 juin 1870). . . 10 «24. Nettoyage <strong>de</strong> la Maison <strong>communal</strong>e et<strong>de</strong> ses dépendances 70025. Part dans les frais d'administration duConseil <strong>de</strong> prud'hommes. . 352 78Total.


§ 2. — Police et sûreté.— 328 -26. Traitement du Commissaire <strong>de</strong> police . 4,000 .27. td. <strong>de</strong> trois adjoints au commis­4,000saire <strong>de</strong> police . . . . 6,900 « 6,90028. Traitement <strong>de</strong> seize agents <strong>de</strong> police . 21,750 » 21,75029. Id. <strong>de</strong> trois gar<strong>de</strong>s champêtres . 3,550 « 3,55030. In<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> logement <strong>de</strong> trois gar<strong>de</strong>schampêtres . . . . . 750 . 75031. Frais d'équipement <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> police 3,000 a 3,00032. Id. <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s champêtres.. . . . . 500 » 50033. Service <strong>de</strong> la prison <strong>communal</strong>e . 200 « 20034. Frais <strong>de</strong> police (cas imprévus et acci<strong>de</strong>ntels). . . . . 500 * 50035. Inspection <strong>de</strong>s voitures <strong>de</strong> place . 25 . 2536. Service <strong>de</strong> l'éclairage au gaz et à l'huile. 30,000 « 30,00037. Id. <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong> civique . 3,809 « 3,80938. Location, chauffage et éclairage du bâtimentdu commissariat <strong>de</strong> police etentretien du mobilier 3,000 « 3,00039. Abonnement au service <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong><strong>Bruxelles</strong> pour secours en cas d'incendie.. . . . . 100 « 10040. Entretien <strong>de</strong>s appareils télégraphiques<strong>de</strong>s bureaux <strong>de</strong> police 300 » 300Total. 78,384( ¡8. — Salubrité et hygiène publique.41. In<strong>de</strong>mnité au Vaccin ateur, calculée à raison<strong>de</strong> 2 francs par 100 habitants(résolutions du Conseil provincial du16 juillet 1852) . . . . 355 n 35542. Comité local <strong>de</strong> salubrité publique (fraisd'administration) . . . . 150 . 15043. Service du cimetière (frais divers) 1,000 « 1,00044. Traitement <strong>de</strong> l'Inspecteur civil du cimetière. . . . . . 1,900 » 1,90045. Traitement du Fossoyeur et <strong>de</strong> ses ai<strong>de</strong>s. 4,000 » 4,10046. Id. du Chimiste inspecteur d'hygiène. 800 « 80047. Service <strong>de</strong> la ferme <strong>de</strong>s boues 18,900 . 18,90048. Frais <strong>de</strong> police sanitaire 300 » 30049. Quote-part dans le traitement <strong>de</strong> l'Inspecteurprovincial <strong>de</strong>s usines et <strong>de</strong>sA reporter. . fr. 27.505


- 329 —Reportfabriques . . . . .50. Traitement du Mé<strong>de</strong>cin vétérinaire chargé<strong>de</strong> l'inspection <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s51. Traitement <strong>de</strong> l'Inspecteur du poisson et<strong>de</strong>s mollusques . .fr. 27,501118 35 111700 u 70(500 50(Total. •28,82!§ 4. — Voirie.52. Quote-part dans le traitement <strong>de</strong> l'Inspecteurvoyer . . . .53. Entretien et réparation <strong>de</strong>s voies publiques275 27!7,000 7,78!Total. 8,06!§ 5. — Cours d'eau.54. Curage <strong>de</strong>s rivières . . . .55. Id. <strong>de</strong>s ruisseaux3,000 If 3,001400 401Total. 3,40(§ 6. — Instruction publique.56. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong>l'instruction primaire . . . 15,000 «57. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong>sécoles d'adultes . . . 1,537 1658. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong>l'école moyenne <strong>de</strong> garçons . 4,149 «59. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong>l'école primaire supérieure <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselles. . . . . . 5,092 «60. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong>sjardins d'enfants . . . . 10,600 «61. Allocation <strong>communal</strong>e en faveur <strong>de</strong>sécoles gardiennes . . . . 2,520 «62. In<strong>de</strong>mnité aux assistants <strong>de</strong>s écoles<strong>communal</strong>es . . . . .63. Traitement du Professeur <strong>de</strong> musique .64. Traitement d'attente d'une institutriceen disponibilité pour motif <strong>de</strong> santé .66. Service <strong>de</strong> la bibliothèque populaire(achat <strong>de</strong> livres, etc.)50800800200A reporter.fr.


— 330 —Report. f r.66. Achat <strong>de</strong> fournitures classiques pour lesécoles d'adultes . . . . 400 i41,987 16400 .67. In<strong>de</strong>mnité à l'instituteur <strong>de</strong> l'écolen° III pour la suppression <strong>de</strong> sonjardin potager . . . . 50 »50 .68. Prélèvement à effectuer pour l'interven-)tion <strong>de</strong> la Commune dans le paiement<strong>de</strong>s pensions accordées aux professeurset instituteurs communaux . 183 60 183 60§ 7. — Bienfaisance.Total. 42,620 7669. Part <strong>de</strong> la Commune dans la formationdu fonds commun (voir art. 9 <strong>de</strong>srecettes ordinaires) . . 9,024 « 10,56960§ 8. — Culte.Total. . . 10,569~6070. Quote-part dans le loyer du presbytère<strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Saint-Roch . . 66306 6630671. In<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> loyer du presbytère <strong>de</strong>l'église <strong>de</strong> Notre-Dame . . 1,000 " 1,000 u§ 9. .— Bette constituée.Total. . . 1,663 0672. 13 e annuité du capital emprunté auCrédit <strong>communal</strong>. (Arrêté royal du7 mai 1869.) . . . . 17,500 « 17,500 .73. 7e annuité du capital emprunté à l'Etat.(Arrêté royal du 21 août 1875.). . 1,734 88 1,734 8874. 5 e annuité du capital emprunté à l'Etat.(Arrêté royal du 30 novembre 1876). 3,614 36 3,614 3675. 5 e annuité du capital emprunté au Crédit<strong>communal</strong>. (Arrêté royal du 10janvier 1877.) . . . . 35,000 « 35,000 «76. l r e annuité du capital emprunté auCrédit <strong>communal</strong> . . . . 22,500 . 22,500 »77. Exonération <strong>de</strong>s charges attachées auxlegs <strong>de</strong> M m e veuve Sterckx et <strong>de</strong>M. Wautelée . . . . 74 « 74 *Total. . . 80,423 24


— 331 —BALANCE.Total <strong>de</strong>s recettes extraordinaires .Total <strong>de</strong>s dépenses extraordinaires.Excé<strong>de</strong>nt.Total <strong>de</strong>s recettes ordinaires .Total <strong>de</strong>s dépenses ordinaires.Excé<strong>de</strong>nt.Total général <strong>de</strong>s recettes .Total général <strong>de</strong>s dépenses.Excé<strong>de</strong>nt.ERBATA — Page 333.


— 333 —Suite au n° 16 du Bulletin <strong>communal</strong> <strong>de</strong> Laeken <strong>de</strong> 1880.Par suite <strong>de</strong>s modifications résultant <strong>de</strong> la discussion du budget<strong>de</strong> 1881 (séances <strong>de</strong>s 14 et 16 décembre 1880), les rectificationssuivantes doivent être faites à ce document, qui figure à la page 321 :Recettes extraordinaires.L'art. 4 est porté à fr. 111,000 »» 10 id 150 »>14 id 15,000 »Dépenses extraordinaires.L'art. 3 est réduit à . . fr. 24,537 62» 10 est porté à 28,920 »» 23 id • 4,700 »Dépenses ordinaires.L'art. 7 est porté à fr. 4,200 »» 8 id. 32,200 »» 22 id. 300 »24 id 750 »25 id 365 45» 26 id 4,200 »» 27 id 7,000 »28 est réduit à 21,500 »» 36 est porté à 32,967 35» m id 6,300 »» 59 id 5,100 »63 id 1,000 »Le montant <strong>de</strong>s recettes et <strong>de</strong>s dépenses ordinaires est <strong>de</strong>fr. 327,583-45 et le total général <strong>de</strong>s recettes et <strong>de</strong>s dépensess'élève à fr. 565,568-07.


RÉSIDENCEROYALE.C O M M U N E DE L A E K E N .BULLETIN COMMUNALANNÉE 1880.TABLE DES MATIÈRES.N. B. Les chiffres qui se trouvent à la fin <strong>de</strong> chaque analyse indiquentla page.AACQUISITIONS. — Voyez les noms <strong>de</strong>s services, etc., auxquels elles serapportent.ACTIONS EN JUSTICE. — Voyez les noms <strong>de</strong>s affaires ou <strong>de</strong>s servicesauxquels elles se rapportent.ADMINISTRATION COMMUNALE. - L. Wenmaekers, nommé définitivement<strong>de</strong>ssinateur, 59.J. Vau<strong>de</strong>rkelen, nommé commis <strong>de</strong> 3e classe, 59. — Démission, 114.P. De Wachter, 1 er commis, suspendu pour un mois avec privation<strong>de</strong> traitement, 168.Gratification <strong>de</strong> 400 francs à M. Faglin, 1 ercommis au bureau <strong>de</strong>l'état civil, 150.V. Van<strong>de</strong>r Elst, nommé commis <strong>de</strong> 3 e classe, 167.Voyez Conseil <strong>communal</strong>.ADRESSE. — Voyez Fiançailles, etc.ALIÉNATIONS. — Voyez Propriétés <strong>communal</strong>es et les noms <strong>de</strong>s institutionsque ces aliénations concernent.ALIGNEMENT. — VoyezARROSEMENT. — VoyezVoirie.Voirie.


IIBBARAQUES FORAINES A L'OCCASION DE LA KERMESSE. —Interpellation <strong>de</strong> M. Gellens, 76.BIBLIOTHÈQUE POPULAIRE. — Dons du Ministère <strong>de</strong> l'Intérieur,84, 266.BOURSES D'ÉTUDE. — Deman<strong>de</strong>s diverses, 36, 59, 78, 92, 167,263, 306.BUDGETS. — Voyez les noms <strong>de</strong>s institutions qu'ils concernent.BUREAU DE BIENFAISANCE. — Règlement d'ordre intérieur. —Examen. — Ajournement, 51.Legs <strong>de</strong> M U e DeNeufforge. — Avis favorable, 85.Donations pour concessions <strong>de</strong> terrain au cimetière, — Avis favorables,41, 98, 148.Compte <strong>de</strong> 1878. — Approbation, 12.Budget <strong>de</strong> 1879. —- Crédits supplémentaires, 46, 142.Compte <strong>de</strong> 1879. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 142, 278. —Approbation, 297.Budget <strong>de</strong> 1880. — Ajournement <strong>de</strong> la discussion, 12. — Approbation,50.I<strong>de</strong>m. — Crédits supplémentaires, 273.Budget <strong>de</strong> 1881. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 278.Aliénation d'un immeuble à l'État belge (anciennemaison <strong>communal</strong>e).— Avis favorable, 63.Vente d'obligations provinciales. — Avis favorable, 273.Vente d'arbres. — Avis favorable, 261, 281.Cession à la Commune du terrain nécessaire à l'ouverture <strong>de</strong> la rueStéphanie prolongée et <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l'Archiduc Rodolphe. — Avisfavorable, 275.Cession à la Compagnie immobilière <strong>de</strong> Belgique d'une parcelle <strong>de</strong>terre à l'occasion du percement <strong>de</strong>s voies susdites, 275.Membres. — Renouvellement du mandat <strong>de</strong> MM. J.-C. Claessens etJ.-D. Thys, 59.I<strong>de</strong>m du mandat <strong>de</strong> M. E. Derid<strong>de</strong>r, 281.CCAHIERS DES CHARGES. — Voyez les noms <strong>de</strong>s travaux ou <strong>de</strong>s fournituresauxquels ils se rapportent.CAISSE COMMUNALE. — Vérification trimestrielle. — Procès-verbaux.— Communication, 8, 66.CHAUFFAGE. — Voyez Combustible.


CIMETIÈRE. — Revision et codification <strong>de</strong>s règlements <strong>de</strong> police. — Tarifsdivers. — Réorganisation du personnel. — Rapport <strong>de</strong> la SectionliJUj du contentieux. — Adoption <strong>de</strong>s conclusions favorables, 26.Galerie funéraire. — Extension. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux, —Adoption <strong>de</strong>s conclusions favorables, 44.I<strong>de</strong>m. — Remplacement <strong>de</strong> l'asphalte par du béton, 15B.¡1 y; Crypte en béton monolithe. -- Construction d'une galerie circulaire.— Ajournement <strong>de</strong> la discussion, 150. — Décision négative, 250.— Mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> ladite crypte, 250.Concessions <strong>de</strong> terrains et <strong>de</strong> caveaux, 41, 98, 148.new,- . . ' 'Produit <strong>de</strong>s concessions. — Action intentée par la Fabrique. —Interpellation <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten, 100.{ à uCINQUANTENAIRE DE L'INDEPENDANCE NATIONALE. — Organisation<strong>de</strong> fêtes locales. — Nomination d'une commission, 77. —Non acceptation <strong>de</strong> M. Verhoeven, 114. — Subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> 10,000 francsdu Département <strong>de</strong> l'Intérieur, 132. Remise d'une médaillecommémorative à MM. Charrin, Heymans et Duysburg, 138. —2Y8


TV-COMMUNE. — Noms (<strong>de</strong> la) et <strong>de</strong>s sections ou hameaux. — Renvoi à laSection du contentieux, 126. — Avis. — Décision conforme, 157Rapport sur la situation et l'administration <strong>de</strong>s affaires, 1879-1880— Impression et distribution aux électeurs, 152.COMMUNICATIONS.rapportent.— Voyez les noms <strong>de</strong>s affaires auxquelles elles seCOMPTABILITÉ. — Voyez les noms spéciaux <strong>de</strong>s affaires qui s'y rapportent.COMPTES. — Voyez les noms <strong>de</strong>s institutions qu'ils concernent.CONCESSIONS. — Voyez Cimetière.CONSEIL COMMUNAL. — Conditions d'éligibilité. — Nouvelle réclamationcontre M. Fransman. — Ordre du jour motivé, 5. — Décision<strong>de</strong> la Députation permanente, 40.Démission <strong>de</strong> M. Gellens, 80.Convocation du Collège électoral pour remplacer MM. Haager,De Keyser et Gellens, démissionnaires, 96.Pétition <strong>de</strong> MM. Goor et consorts à M. le Ministre <strong>de</strong> l'Intérieur àl'effet <strong>de</strong> faire compléter le Conseil. — Ordre du jour pur etsimple, 97.Prestation <strong>de</strong> serment et installation <strong>de</strong> MM. P. Verhoeven, Ed. Tollenaereet L. Gochet, 112.Arrêté royal décorant M. Steyls <strong>de</strong> la croix civique <strong>de</strong> l r e classe. —Remise <strong>de</strong>s insignes, 136.Tirage au sort réglant l'ordre <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong>s membres élus en vertu <strong>de</strong>la loi du 4 juin 1878, 153.Sections. — Attributions et composition en 1880, 35, 78, 150.Procès-verbaux <strong>de</strong>s séances. — Approbation sans modifications, 40,62, 66, 80, 96, 112, 135, 152, 266, 292, 308, 318.I<strong>de</strong>m avec modifications, 4, 252.CONTRIBUTION PERSONNELLE. — Désignation <strong>de</strong> MM. Cauchie etClaessens, conseillers communaux, pour faire partie en 1881 <strong>de</strong> laCommission instituée par la loi du 28 juin 1822, 263.COURS D'EAU. — Voyez leurs noms.CROIX CIVIQUE. — Voyez Conseil <strong>communal</strong>.CULTE. — VoyezÉglises.I)DONS ET LEGS. — Voyez les noms <strong>de</strong>s institutions qu'ils concernent.DROITS. — VoyezCimetière.


VEÉCHANGE. — Voyez Propriétés <strong>communal</strong>es.ÉCLAIRAGE PUBLIC. — Prolongation. — Conditions <strong>de</strong> la Compagnieanonyme du gaz <strong>de</strong> Saint-Josse-ten-Noo<strong>de</strong>. — Notification, 267.ÉCOLES — Admissions gratuites. — Voyez Bourses d'étu<strong>de</strong>.ÉCOLE MOYENNE DE GARÇONS. — Règlement d'ordre intérieur. -Modifications, 21.Année scolaire 1889-1881. — Programme d'étu<strong>de</strong>s et distributiondu travail. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong> l'instruction. — Décisionconforme, 133.lo Création <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux nouvelles places <strong>de</strong> régent ; 2° organisation d'unebibliothèque scolaire; 3° affectation au service <strong>de</strong> l'école du bâtiment<strong>communal</strong> y attenant. — Rapport <strong>de</strong> la Seclion <strong>de</strong> l'instruction.— Adoption <strong>de</strong>s propositions nos 1 et 2 et ajournement <strong>de</strong> laproposition n° 3, 145.Allocation pour le service du <strong>de</strong>rnier trimestre 1879, 89.Compte <strong>de</strong> 1879. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 142. — Conclusionsfavorables. — Décision conforme, 279.Allocation supplémentaire pour couvrir les frais en 1880, 147.Budget pour 1881. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 163. —Adoption, 300, 318.Achat d'objets classiques. — Renvoi à la Section <strong>de</strong> l'instruction,133. — Autorisation, 308.Nomination <strong>de</strong> M. L. Lepoivre en qualité <strong>de</strong> professeur <strong>de</strong> gymnastique,35.Nomination <strong>de</strong> M. F. Soenen en qualité d'instituteur, 78.E. Van<strong>de</strong>n Berghe, nommé régent, 150.Ed. Duterme, id 150.ÉCOLE PRIMAIRE SUPÉRIEURE DE DEMOISELLES. — Heures <strong>de</strong>scours d'anglais et d'allemand et <strong>de</strong>voirs à domicile. — Interpellation<strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten, 21.1° Impression et distribution aux parents et aux maîtres du programme<strong>de</strong>s cours ; 2o création d'une secon<strong>de</strong> place <strong>de</strong> maîtresse <strong>de</strong>couture. — Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong> l'instruction. — Adoption<strong>de</strong>s conclusions favorables, 145.Budget <strong>de</strong> 1879. — Crédits supplémentaires — Renvoi à la Section<strong>de</strong>s finances. — Rapport favorable. — Décision conforme, 89.Compte <strong>de</strong> 1879. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 142. — Conclusionsfavorables. — Décision conforme, 278.Budget pour 1881. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 153. —Adoption, 300, 318.J. Cor<strong>de</strong>ns, nommée maîtresse <strong>de</strong> couture, 150.


ÉCOLE PRIMAIRE SUPÉRIEURE DE DEMOISELLES. — J. Gillet,nommée sous-institutrice, 63.Démission <strong>de</strong> M^e M. Kerkhoff, sous-institutrice, 5 8. — Représentationsfaites par M. le Ministre <strong>de</strong> l'Instruction publique pouravoir cessé brusquement ses fonctions <strong>de</strong> sous-institutrice, 110.Répriman<strong>de</strong> à Mlle Snyers, sous-institutrice, 306.ÉCOLES PRIMAIRES. — Comités scolaires. — Règlement général d'organisationet d'attributions, 36.I<strong>de</strong>m. — Nomination <strong>de</strong> MM. Jacobs , Keymeulen, MestreitLambert Van<strong>de</strong>r Aa, Charrin, Dr Verhoeven, Neeckx, pour fairepartie du 4e comité (écoles du Centre et du Heysel), 38.I<strong>de</strong>m <strong>de</strong> MM. Doms, Nyssens, Tollenaere, Van Laethem, Vincent,Lefebvre, Van Aer<strong>de</strong>, pour faire partie du 5 ecomité (école <strong>de</strong> larue <strong>de</strong> la Senne), 38.Personnel enseignant. — Absences. — Interpellation <strong>de</strong> M, Van<strong>de</strong>rgeten,107.Révocation <strong>de</strong> Mlle Cuypers, sous-institutrice dédoublante, 78, 110.Année scolaire 1880-1881. — Listes <strong>de</strong>s enfants ayant droit à la gratuité.— Subvention du bureau <strong>de</strong> bienfaisance, 134.Budget <strong>de</strong> 1879. — Crédit supplémentaire. — Renvoi à la Section<strong>de</strong>s finances, 76. — Rapport favorable. — Décision conforme, 89.Compte <strong>de</strong> 1879. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 142. — Conclusionsfavorables, 278.Budget <strong>de</strong> 1880. — Crédits supplémentaires, 147.Budget pour 1881. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 153. —Adoption, 300, 318.Règlement d'ordre intérieur. —Revision, 159.Nomination <strong>de</strong> Mlle Jamees en qualité <strong>de</strong> sous-institutrice à l'écolen° I (Centre), 134.Démission <strong>de</strong> M U e Van Schoenbeek, sous-institutrice à l'école primaireno I, 250.Nomination <strong>de</strong> M n e M. Ro<strong>de</strong>mbourg, en remplacement <strong>de</strong> Mlle VanSchoenbeek, 250. — Dispense provisoire du diplôme, 281.Habitation <strong>de</strong>s instituteurs <strong>de</strong>s écoles n° sII et IV. — Interpellation<strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten, 25.ÉCOLE PRIMAIRE N° IV. — Action intentée par M. Jacqmin, architecte,en paiement d'une somme <strong>de</strong> 4,000 francs pour confection <strong>de</strong>plans. — Autorisation au Collège <strong>de</strong> se défendre, 110.Construction. — Action intentée par M. F. Lepage, 250.Acquisition <strong>de</strong> dix appareils <strong>de</strong> chauffage (système Valez). —Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>s à l'Etat et à la Province, 250.Démission <strong>de</strong> M. P. Deprez, sous-instituteur à l'école n° IV, 58, 62.


VITÉCOLE PRIMAIRR N" V. Constructioii. — Plans, <strong>de</strong>vis, cahier <strong>de</strong>scharges. — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux. — Ajourné, 21, 54. —Choix d'un autre emplacement (rue Ribaucourt), 250, — Acquisitiondu terrain, 309.ÉCOLES D'ADULTES. — Compte <strong>de</strong> 1879. -~ Renvoi à la Section <strong>de</strong>sfinances, 142. — Adoption, 278.Budget pour 1881. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 153. —Adoption, 300, 318.Année scolaire 1880-1881. — Élèves admis à la fréquentation, 270.ÉGLISES DE NOTRE-DAME ET DE SAINT-ROCH. — Cautionnements<strong>de</strong>s trésoriers. — Avis, 10.ÉGLISE DE NOTRE-DAME. — Compte <strong>de</strong> 1879. — Renvoi à la Section<strong>de</strong>s cultes, 134.Budget <strong>de</strong> 1 880. — Rapport <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances. - Avis défavorable,8.Legs <strong>de</strong> Mlle <strong>de</strong> Neufforge. — Avis favorable restrictif, 85.(Ancienne). — Propriété <strong>de</strong> l'édifice. — Proposition transactionnelle<strong>de</strong> la Fabrique. — Renvoi à la Section du contentieux, 88.Aliénation d'une parcelle <strong>de</strong> terre <strong>de</strong> 23 ares 85 centiares, 271.ÉGLISE DE SAINT-ROCH. — Compte <strong>de</strong> 1879. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>sfinances, 85. — Avis favorable.—Décision conforme, 139.Budget <strong>de</strong> 1880. — Rapport défavorable <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances. —Décisions conformes, 10, 140.Budget <strong>de</strong> 1 881. — Avis favorable, 298.Compte spécial <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux verrières. — Approbation, 84, 139.ÉGOUTS. — VoyezVoirie.ÉLECTIONS. — Voyez Conseil <strong>communal</strong>.ÉTAT SANITAIRE DE LA COMMUNE. — Rapport <strong>de</strong> l'Inspecteur <strong>de</strong>l'hygiène, 78.FABRIQUES D'ÉGLISES. — Voyez Eglises.FIANÇAILLES DE S. A. R. LA PRINCESSE STÉPHANIE AVEC S. A. I.ET R. L'ARCHIDUC RODOLPHE D'AUTRICHE. - Vot«d'une adresse <strong>de</strong> felicitation au Roi, 62.FERME DES BOUES.Voyez Voirie.FÊTES PUBLIQUES. — Voyez Cinquantenaire, Baraques foraines, etc.FONDS COMMUN. — Intervention <strong>de</strong> la Commune en 1880 (quote-part,supplémentaire) et en 1881. — Répartition entre le Bureau <strong>de</strong>bienfaisance et les Hospices, 164.


ViliGGARDE CIVIQUE. — Compte <strong>de</strong> 1879. ~ Renvoi àia Section <strong>de</strong>s finances249. — Conclusions favorables. — Décision conforme, 278.Budget pour 1881. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 249, 278. —Avis favorable, 299.HAMEAUX. — Voyez Commune.HHOSPICES CIVILS. — Budget <strong>de</strong> 1879. — Crédits supplémentaires. —Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 142 , 273. — Approbation, 296.Compte <strong>de</strong> 1879. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 142, 273.Approbation, 296.Budget <strong>de</strong> 1881. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 273.Donations pour concessions <strong>de</strong> terrain au cimetière. — Avis favorables,41, 98, 148.Remboursement <strong>de</strong> créances hypothécaires. — Avis favorables, 142.Renouvellement du mandat <strong>de</strong> M. Breesch, administrateur, 263.INSTRUCTION PUBLIQUE. -d'enfants.IVoyez Bourses d'étu<strong>de</strong>, Écoles, JardinsINTERPELLATIONS. — Voyez les noms <strong>de</strong>s affaires ou <strong>de</strong>s objets auxquelselles se rapportent.IMPOSITIONS. — Voyez Senne, Taxes <strong>communal</strong>es.JJARDINS D'ENFANTS PAYANTS. — Nomination provisoire <strong>de</strong>Mlle D. Eloy en qualité <strong>de</strong> sous-institutrice, rue Masui, 38.JARDINS D'ENFANTS GRATUITS. — Compte <strong>de</strong> 1879. — Renvoi à laSection <strong>de</strong> l'instruction, 142. — Conclusions favorables. — Décisionconforme, 278.Budget pour 1881. -- Renvoi à la Section <strong>de</strong>s finances, 153. —Adoption, 300, 818.Création d'un jardin d'enfants gratuit rue <strong>de</strong>s Palais (annexe à l'écoleprimaire n° I), 78, 146. — Choix <strong>de</strong>s locaux (dépendance <strong>de</strong> l'ancienhôpital Sainte-Marie, rue <strong>de</strong>s Palais), 154.Mlles H. Déliiez et M. Forceille, nommées sous institutrices à l'écolerue <strong>de</strong>s Palais, 281.Enfants ayant droit à la fréquentation en 1880-1881. — Interventionpécuniaire du Bureau <strong>de</strong> bienfaisance, 255.


ITLIBÉRALITÉS. - Voyez les noms <strong>de</strong>s institutions favorisées.LOCATIONS. — Voyez les noms <strong>de</strong>s institutions auxquelles appartiennent lesbiens.NNOMINATIONS, DÉMISSIONS, RÉVOCATIONS. — Voyez les noms <strong>de</strong>sservices auxquels elles se rapportent.PPLANTATIONS. — Voyez Foies publiques.POLICE. — Création d'une place d'officier-inspecteur, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux places d'officier<strong>de</strong> Ire classe et d'une quatrième place d'agent-inspecteur télégraphiste,59.J. Freitag, promu commissaire <strong>de</strong> police adjoint <strong>de</strong> l r e classe, 59.H. Stein, promu agent inspecteur télégraphiste, 59.Vercauteren et Janssens, promus respectivement agent <strong>de</strong> lre et <strong>de</strong>2e classe, 78.Démission <strong>de</strong> l'agent-inspecteur télégraphiste Van<strong>de</strong>rsmissen, 92.I<strong>de</strong>m <strong>de</strong> l'agent A. Rangé, 150.H. Schaefer, nommé agent <strong>de</strong> police <strong>de</strong> 3 e classe, 167.J. Ringoot, id. id. , 167.Gratifications au personnel. — Témoignage <strong>de</strong> satisfaction, 168.Voyez Cimetière, Circulation, etc.PRINCESSE STÉPHANIE. — Voyez Fiançailles, etc.PROCÈS-VERBAUX. — Voyez Caisse <strong>communal</strong>e, Conseil <strong>communal</strong>.PROPRIÉTÉS COMMUNALES. — Aliénation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux terrains situésson D, n° 276«, à MM. J. Claessens et E. De Malte, 63.Mise en vente publique <strong>de</strong> tous les excé<strong>de</strong>nts d'emprises, 67. —Interpellation <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten, 81. — Cahier <strong>de</strong>s charges. —Adoption, 130.Autorisation au Collège <strong>de</strong> traiter avec M. Laumans pour la vented'une parcelle <strong>de</strong> terre, 76. — Non acceptation <strong>de</strong>s propositionsdu Collège, 81.Échange <strong>de</strong> terrains avec M. Loiseleur, 132.Échange <strong>de</strong> terrains avec M. Bastiaens. — Renvoi aux Sections réunies<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s travaux, 100. — Avis favorable — Résolutionconforme, 131.Aliénation <strong>de</strong> terrains à Mme V e Liekens, 102.Voyez Ecoles, Voirie.


Xl\RECEVEUR COMMUNAL. — Rapports avec le personnel enseignant. —Interpellation <strong>de</strong> M. Gellens, 57.RAPPORTS. —Voyez les noms <strong>de</strong>s affaires ou <strong>de</strong>s institutions qu'ils concernen fRÉCOMPENSES HONORIFIQUES. - Distribution, 269.RÈGLEMENTS. — Voyez les noms <strong>de</strong>s services ou <strong>de</strong>s institutions auxquelsils se rapportent.ROLES D'IMPOSITIONS. — Voyez Senne, Taxes.RUES. — VoyezVoirie.SSECTIONS. — Voyez Conseil <strong>communal</strong>.SECOURS EN CAS D'INCENDIE. — Abonnement au service <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong><strong>Bruxelles</strong>. — Augmentation du prix. — Renvoi aux Sections, 13.SECRÉTAIRE COMMUNAL. — Remplacement provisoire. - Désignation<strong>de</strong> M. P. Boisson, chef <strong>de</strong> bureau, 250, 266.I<strong>de</strong>m <strong>de</strong> M. l'échevin De Schryver, 252.Révocation <strong>de</strong> M. Hellebaut, 263. — Interpellation <strong>de</strong> M. Claessens,269. — Approbation <strong>de</strong> la Deputation permanente, 292.SENNE (PETITE). — Élarg issement. — Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Provincepour l'achèvement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière section. — Rapport <strong>de</strong>s Sections<strong>de</strong>s travaux et <strong>de</strong>s finances. Nouveau renvoi à la Section <strong>de</strong>sfinances, 51. — Ajournement, 314, 319.SENNE. — Corruption <strong>de</strong>s eaux. — Liste <strong>de</strong>s établissements insalubrespour 1880. — Proposition du Commissaire surveillant. —Adoption,20. — Rôle d'imposition, 308.Frais <strong>de</strong> curage <strong>de</strong>puis 1872. - Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> restitution <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rmeersche.— Avis défavorable, sauf pour 1880, 263.SUBSIDES. — Voyez les noms <strong>de</strong>s affaires ou <strong>de</strong>s objets qu'ils concernent.TTARIF. — Voyez Cimetière.TAXE SUR LES BATISSES. — Classification <strong>de</strong>s rues pour l'applicationen 1880, 15,I<strong>de</strong>m en 1881, 295.Disposition nouvelle, 15.Rôle D <strong>de</strong> 1879, 12, 41.Rôle A <strong>de</strong> 1880, 89, 98.Rôle B <strong>de</strong> 1880, 121, 141.RÔleC id., 254, 272.


TAXE SUR LES CAVES SOUS LES TROTTOIRS ET SUR LES OUVER­TURES Y DONNANT ACCÈS. — Renouvellement. — Rapportdu Collège, 17.TAXE SUR LES CHIENS. — Rôle A <strong>de</strong> 1880, 66, 88.TAXE SUR LE DÉBIT EN DÉTAIL DE BOISSONS ALCOOLIQUES.— Renouvellement <strong>de</strong> la perception, 272.Rôle B <strong>de</strong> 1879, 12, 41.Rôle A <strong>de</strong> 1880, 89, 98.TAXE SUR LES EMBRANCHEMENTS D'ÉGOUT. — Renouvellement. —Rapport du Collège, 17.Restitution <strong>de</strong>s sommes perçues pour les rues Herry et le parvis Saint-Roch. — Action intentée à la Société civile. — Appel du jugement<strong>de</strong> première instance, 250.Rôle D <strong>de</strong> 1879, 12, 41.Rôle A <strong>de</strong> 1880, 89, 98.Rôle B <strong>de</strong> 1880, 122, 141.Rôle C <strong>de</strong> 1880, 254, 272.TAXE SUR LES EOURS A BRIQUES Rôle A <strong>de</strong> 1880, 293.TAXE SUR LE PAVAGE, - Modifications au règlement. — Renvoi auxSections du contentieux et <strong>de</strong>s finances, 74.Rôle D <strong>de</strong> 1879, 12, 41.Rôle A <strong>de</strong> 1 880, 89, 98.Rôle B <strong>de</strong> 1880, 122, 141.Rôle C <strong>de</strong> 1880, 254, 272.TAXE SUR LE REVENU CADASTRAL — Rôle B <strong>de</strong> 1879, 121, 142.Rôle A <strong>de</strong> 1 880, 122, 142.Cotes <strong>de</strong> 1879 <strong>de</strong> Mme Schaepen et <strong>de</strong> M, Dufour. — Deman<strong>de</strong>s <strong>de</strong>restitution. — Avis défavorables, 167.I<strong>de</strong>m <strong>de</strong> M. Hoe<strong>de</strong>maeker. — Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> restitution. — Avisdéfavorable, 134.Cotes <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rmeersche <strong>de</strong>puis 1872. — Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> restitution.Avis défavorable, sauf pour 1880, 263Voyez Cimetière, Senne.TRAVAUX D'ASSAINISSEMENT EFFECTUÉS EN 1*78 ET 1879.Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>s à l'Etat et à la Province, 13.TRAMWAYS. — Ligne <strong>de</strong> la rue du Progrès. — Changement au tracé. —Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Société. — Avis favorable, 117.Service au <strong>de</strong>là du Canal. — Suspension. — Interpellation <strong>de</strong>M. Van<strong>de</strong>rgeten, 16*5.I<strong>de</strong>m <strong>de</strong> M. Cauchie, 305.XI


VOIRIE. — Arrosement. — Interpellation <strong>de</strong> M. Cauchie, 81.VNettoiement. — Interpellation <strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten, 82.Rue <strong>de</strong> l'Allée-Verte. — Deman<strong>de</strong> d'érection en gran<strong>de</strong> voirie, 293Rue <strong>de</strong> la Comtesse <strong>de</strong> Flandre. — Création. — Plan d'alignement— Avis favorable <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux. — Décision conforme,55. — Construction <strong>de</strong> l'égout et établissement du pavage62. — Expropriation pour cause d'utilité publique. Résultat<strong>de</strong> l'enquête. — Décision confirmative, 67.Rues Creuse, <strong>de</strong> Wautier et <strong>de</strong> Molenbeek. — Acquisition <strong>de</strong> terrainsà M. Hauterman pour l'élargissement <strong>de</strong> ces voies. — Paiement.— Action intentée. — Autorisation au Collège <strong>de</strong> se défendre, 93.Digue orientale du canal <strong>de</strong> Willebroeck. - Défense par la <strong>Ville</strong> d'ycirculer librement. — Protestation du Collège à M. le Ministre <strong>de</strong>l'Intérieur. — Notification, 6.Drève Sainte-Anne. — Vente d'arbres. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>stravaux, 262. — Ratification, 270. — Plantation nouvelle. —Renvoi à la Section <strong>de</strong>s travaux, 270.Rue <strong>de</strong> l'Église (partie comprise entre l'avenue du Parc-Royal et laplace Léopold). — Suppression <strong>de</strong>mandée par l'Administration<strong>de</strong>s ponts et chaussées. — Avis défavorable <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>stravaux. — Décision conforme, 74. — Lettre <strong>de</strong> l'Ingénieur principal,116.Rue Léopold. — Ouverture <strong>de</strong> la partie nouvelle et suppression <strong>de</strong>l'ancien tronçon. — Conventions avec la Compagnie immobilière<strong>de</strong> Belgique. — Avis favorable <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s finances. —Adoption, 255.Rue Léopold (section nouvelle). — Construction d'un égout, 269.Rue <strong>de</strong>s Palais (section formant angle avec l'avenue du Parc-Royal etle parvis Notre-Dame).—Exécution <strong>de</strong> travaux divers. — Interpellation<strong>de</strong> M. Claessens, 102.Rue Pantens. — Suppression d'une partie <strong>de</strong> cette voie et rétablissement<strong>de</strong> l'ancien tracé, à 12 mètres, sur le territoire <strong>de</strong> Molenbeek-Saint-Jean. — Renvoi à la Section <strong>de</strong>s travaux, 20. — Adoptiondéfinitive du projet, 56.Quartier <strong>de</strong> la rue Medori. — Plan général d'alignement. — Interpellation<strong>de</strong> M. Van<strong>de</strong>rgeten, 105.Avenue <strong>de</strong> la Reine, chaussée d'Anvers, rue <strong>de</strong>s Palais, chaussée <strong>de</strong>Vilvor<strong>de</strong>, rue du Chemin <strong>de</strong> Halage, abords <strong>de</strong>s ponts <strong>de</strong> Laeken.— Plan général d'alignement. - Modifications. — Renvoi à laSection <strong>de</strong>s travaux, 121.Rue Saint-Georges (côté droit <strong>de</strong> la Maison <strong>communal</strong>e). — Constructiond'un égout, 62.


XIIIVOIRIE. — Rue Stéphanie prolongée. — Construction d'un égout. —Cahier <strong>de</strong>s charges, 133.Avenue <strong>de</strong> Tour-et-Taxis (prolongement). — Expropriation <strong>de</strong> la propriété<strong>de</strong> M. Lacambre. — Action intentée par M. Boulanger. —Jugement et arrêt favorables à la Commune, 7.Avenue <strong>de</strong> Tour-et-Taxis, rues Ribaucourt et Marie-Christine (prolongementvers l'avenue <strong>de</strong> la Reine). — Modifications à la conventionavec la Compagnie immobilière <strong>de</strong> Belgique pour l'ouverture<strong>de</strong> ces voies, 1 26.Déplacement d'une partie du chemin vicinal n° 64 (<strong>de</strong>rrière la Manon-Rouge). — Avis <strong>de</strong> la Section <strong>de</strong>s travaux, 54. — Adoption duprojet, 66.Rue reliant la rue du Moulin à la place Léopold. — Déplacement<strong>de</strong>mandé par l'Administration <strong>de</strong>s Ponts et Chaussées. — Avisfavorable conditionnel <strong>de</strong>là Section <strong>de</strong>s travaux, 74.FIN.

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