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Garuda N°3 - Sangha Rimay International

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<strong>Garuda</strong>Le journal du <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong>N°3 - Septembre 2008Retraites transmissionl’écosite d’AvaLonTchènréziSéminaire d’approfondissement et d’intégrationDu 25 au 31 octobreA partir de cette année, Denys Rinpoché proposera àceux déjà engagés dans la pratique de Tchènrézi etayant reçu la transmission du sadhana, un séminaired’approfondissement et d’intégration. Ce séminaireest recommandé à tous les pratiquants engagés dansla pratique d’un yidam. L’enseignement se référera àun célèbre texte de Patrul Rinpoché, Le Trésor du Cœurde la Pratique Essentielle, qui présente la vision, l’expérienceet l’action de la voie adamantine intégrés auSadhana d’Immense Compassion.Denys Rinpoché transmettra également une initiationspéciale associée à la pratique de Tchènrézi.la Voie du BouddhaSéminaire d’introductiondu 1 e r au 7 novembreOuvert à tous, ce séminaire introduit la voie duBouddha et la méditation, dans une présentation à lafois complète, rigoureuse et vivante; il constitue uneexcellente base pour entrer dans la voie.Le séminaire propose, pour ceux qui le souhaitent, lacérémonie d’entrée en refuge.Un projet de vieintégrant le service du <strong>Sangha</strong> et de la transmissionParticiper à la transmission de la tradition duBouddha est bon pour soi et bon pour tous.Différentes formules existent pour intégrer cetteparticipation dans son projet de vie, depuis uneactivité ponctuelle dans un <strong>Sangha</strong> Loka ou enAvalon jusqu’à une activité à plein temps au seindu <strong>Sangha</strong>, que ce soit en Avalon ou de façondélocalisée.Offrir ainsi de son temps ou de ses compétencesest enrichir son projet de vie, c’est se donner lesmoyens d’intégrer le Dharma et c’est aussi offrirle Dharma à d’autres.Ce peut être fait suivant des modalités intégréesaux contraintes sociales contemporaines. Quevous ayez une activité professionnelle, que vousentriez dans la vie active ou que vous soyezretraité, de nombreusespossibilités existent (cf. p 7).Aussi si vous en avez l’inspiration, n’hésitez pasen parler avec des lamas du <strong>Sangha</strong> ou à contacterDetchen (detchen.wangmo@rimay.net) pourplus de renseignements.Depuis maintenant une dizaine d’années, Rinpochéœuvre à la constitution de l’écosite d’Avalon etenseigne régulièrement sur la rencontre essentielleentre la vision du Bouddha et les fondamentaux del’écologie contemporaine.Ces derniers mois, dans le cadre de travaux avec lescollectivités locales, Rinpoché nous demanda de présenterde façon développée les activités du Domained’Avalon. Ce travail nous plongea dans sa vision : lacomprendre, l’intégrer, la présenter... Nous fûmesconfrontés à des questions que chacun peut se poser :qu’est-ce qu’un écosite ? Pourquoi et comment ? Quelest le lien avec la vocation initiale de l’Institut KarmaLing ?Ce fut pour nous l’occasion d’approfondir la vision du« Domaine d’Avalon, un écosite pédagogique, dans unhaut lieu spirituel, historique et culturel » et d’appréciertoute la profondeur et l’étendue de ce projet quipeuvent se résumer en deux points :1) D’une part, une transmission profonde et complètede la tradition du Bouddha nécessite que sesprincipes fondamentaux, d’harmonie intérieure etextérieure, s’inscrivent concrètement dans le modede vie de chacun. Pour cela, le Domaine d’Avalon,principal espace d’enseignement et de retraite du<strong>Sangha</strong>, se doit d’être un exemple, une source d’inspirationet d’apprentissage d’un « vivre ensembleharmonieux », c’est-à-dire écologique.Un écosite pédagogiquedans un haut lieu spirituel, culturel et historique.L. Wangchouk2) D’autre part, la pertinence et l’actualité de ce projet au sein dumonde contemporain et de ses grandes problématiques nous inscriventdans un processus global de sensibilisation et d’action au servicede tous. En effet l’écologie est au cœur des préoccupationsmodernes et la démarche de l’écosite ouvrent de vastes perspectivesde partage et d’intégration des valeurs humaines fondamentales, audelàde toute considération confessionnelle ou dogmatique.Aussi, réaliser ce projet est d’une part, contribuer à une bonne transmissionde la tradition du Bouddha et d’autre part, dans une démarchecitoyenne, être un acteur important de la vie sociale et économiquelocale, dans une dynamique de coopération globale.Ce projet ambitieux ne peut être qu’une œuvre collective du <strong>Sangha</strong>,c’est pourquoi nous le présentons en détails dans ce numéro de<strong>Garuda</strong>, espérant que ce sera l’occasion pour chacun de s’y associerd’une façon ou d’une autre.Il y a trente ans, il s’agissait de fonder un centre du Dharma dans unechartreuse abandonnée, sans eau ni électricité, aujourd’hui le défin’est ni moins grand ni moins important.Contenu :p.2 à 7 : Avalon à venirp. 16 : La retraite d’hiverp. 13 :Les Eclaireurs de la natureAccueil : (33) 04 79 25 78 00 E-mail : accueil@karmaling.org


2Le Domaine d’Avalon aujourd’huile Domaine d’Avalon,un peu d’histoire...L. LhundroupLa chartreuse de Saint Hugon vit le jour en 1173, sur ce qui semble avoir été un haut lieu antique,près d’un siècle après la fondation de l’ordre des chartreux par Saint Bruno en 1084.Sa fondation est associée à deux grands noms : Saint Hugues de Châteauneuf évêque deGrenoble et Saint d’Hugues d’Avalon. Ce dernier, descendant d’une grande famille de chevaliersdauphinois, eut une destinée extraordinaire. Hugues d’Avalon fut le confesseur du roid’Angleterre Henri II Plantagenêt, le précepteur de son fils, Richard Cœur de Lion. Il fut évêquede Lincoln, conseiller de Blanche de Castille qui deviendra la mère de Saint Louis, et ilfut reçu avec les honneurs à l’Université de Paris. A sa mort en 1200, Jean Sans Terre, tientà porter son cercueil lui-même sur ses épaules. Il est canonisé en 1220.Bien que n’ayant jamais écrit, il fut considéré comme un des plus grands esprits et éruditsde son temps. Hugues d’Avalon eut une influence spirituelle, politique et littéraire déterminantesur son époque, en particulier dans le développement de la tradition chevaleresqueliée à la geste du Graal et à la légende du roi Arthur. Il semble avoir été un visionnaire établissantles liens entre le fond celtique de la tradition du Graal et la nouvelle religion chrétienne.Il contribua notamment à l’institution dans l’église du dogme de la transsubstantiationqui affirme la présence réelle du divin dans le pain et le vin eucharistique et continueainsi une tradition rituelle très ancienne.Après avoir été un haut lieu de l’histoire du moyen-âge, la chartreuse fut abandonnée aprèsla révolution française. Deux siècles plus tard, dans l’inspiration de Kyabdjé KalouRinpoché, un éminent maître tibétain contemporain et de son plus ancien disciple occidental,Lama Denys Rinpoché, la chartreuse retrouva sa vocation de haut lieu spirituel.Ce fut la naissance de l’Institut Karma Ling : à la fois lieu d’intériorité, de contemplation,d’études et de transmission ouvert aux pratiquants de la tradition du Bouddha et aux chercheursspirituels. C’est aussi un lieu d’ouverture,de rencontres, de découverte etd’apprentissage ouvert à tous, indépendammentde toute croyance ou confession.Après une vingtaine d’années de développement,en l’an 2000, la Communautéacquiert 50 hectares autour de l’ancienneChartreuse, donnant naissance au «Domaine d’Avalon », dont le nom est unhommage aux origines du lieu et à la quêteatemporelle qui l’anime, domaine qui seconstitue progressivement en un écosite,accueillant différentes structures :> L’Institut Karma Ling, qui organise lesprogrammes de transmission de la traditiondu Bouddha.> L’Université <strong>Rimay</strong> qui regroupe plusieursdépartements : Etudes du Dharma,Psychologie Contemplative, Arts etSciences Traditionnels, Rencontres intertraditionset transdisciplinaires, le Comitéde traduction Lotsawa, la bibliothèqueNalanda et les Editions <strong>Rimay</strong>.> Les centres de retraites <strong>Garuda</strong> Ling,consacrés aux retraites individuelles demoyenne et longue durée, jusqu’à la traditionnelleretraite de trois ans.< Armoiries de Saint HugonUn haut Lieu spiritueL,cuLtureL et historiqueL. WangchoukUn lieu de transmissionLa vocation première de l’Institut Karma Ling est la transmission de la traditiondu Bouddha ; mais qu’est-ce que la tradition du Bouddha ? Pour bien répondre àcette question, il est important de distinguer dans une tradition ce qui est « singulier» de ce qui est « universel ».Est universel ce qui est commun à tous : notre condition humaine, notre vocationà vivre ensemble comme notre aspiration au bien-être.C’est de ces réalités dont parle le Bouddha, proposant une voie du bonheur dansla découverte de ce que l’on est profondément ; une quête fondée sur le « Sache ceque tu es » - et dans « la Règle d’Or » qui est « Ne fais pas à l’autre ce que tu nevoudrais qu’il te fasse ».Partager ces valeurs universelles avec toute personne de bonne volonté, au-delàdes confessions et croyances est un aspect des activités de l’Institut Karma Ling.L’autre aspect est de transmettre avec rigueur, dans une approche structurée etprogressive la façon dont cette voie universelle et éternelle est exprimée dans latradition du Bouddha depuis 2500 ans. La vocation du lieu est aussi de transmettreet faire vivre « la lettre et l’esprit » de cette tradition, ici et maintenant, dansle contexte contemporain.C’est le propos de l’ensemble des programmes, stages et séminaires proposés parl’Institut Karma Ling, l’Université <strong>Rimay</strong> et les centres de retraites de <strong>Garuda</strong> Ling.Un lieu de rencontreUne transmission profonde se vit naturellement dans la rencontre de l’autre etl’enrichissement réciproque dans la découverte. C’est le sens du terme tibétain<strong>Rimay</strong>, qui signifie « sans parti pris ». Il fait référence à un mouvementspirituel né au XIX e siècle au Tibet, qui met en valeur l’expérienceprofonde comme lieu de convergence au-delà des différencesde formulations. L’esprit <strong>Rimay</strong> s’est développé en Occident et s’incorporedepuis l’origine de l’Institut Karma Ling dans une traditionde rencontres interreligieuses puis intertraditions et transdisciplinaires,dont les principales furent la Rencontre Intertraditions de1997 avec le Dalaï Lama puis la rencontre Ecologie et Spiritualité de2004.Lieu de préservation du patrimoine historiqueLe Domaine d’Avalon c’est, dans le même temps la sauvegarde et lamise en valeur du patrimoine historique de St Hugon et celles de latradition tibétaine.La Chartreuse de St Hugon est un haut lieu d’histoire, d’abord restaurépar vingt cinq années de travaux réguliers puis valorisé dansle modeste musée « St Hugon huit siècles d’histoire », et au traversd’ouvrages et de conférences qui lui sont consacrés.Dans le même temps c’est aussi une bibliothèque (Nalanda) françaiseet tibétaine de plusieurs milliers d’ouvrages ainsi qu’un desprincipaux comités français de traduction du tibétain au français(Comité Lotsawa), préservant et mettant en valeur l’héritage spirituelet culturel tibétain.Le Domaine d’Avalon est ainsi aujourd’hui un des principaux lieuxdu Dharma en France et un pôle inter-culturel et économiqueintégré à son environnement.


les premières réaLisationsd’un écosite pédagogiqueL. WangchoukLa vocation d’un écosite pédagogique estd’inscrire les valeurs d’intelligence et d’attentiondans tous les aspects de la vie surplace, offrant ainsi un paradigme et un lieud’apprentissage d’un mode de vie viable, enharmonie avec son environnement. 3Cette démarche se décline en particulier dans septdomaines en lesquels de nombreuses réalisationsont déjà vu le jour :> La stratégie énergétique du domaineEn partenariat et avec l’expertise de FranceGéologie Environnement, le propos est la maîtrisedes dépenses énergétiques et de l’empreinte écologique.Pour cela, des travaux sont engagés dansdifférentes directions :- Pour les constructions, la nouvelle cuisine répondraà un cahier des charges spécifique (matériaux,chauffage, isolation ; cf. article p. 7), de même quele chalet pilote qui a été rénové (chalet n° 1, sous lescentres de retraite, au-dessus de la Maison de laSagesse).- Pour les sources d’énergie, des discussions sontouvertes avec la mairie pour l’utilisation de l’eaude deux ruisseaux pour produire de l’électricité.Dans le même temps un forage doit être effectuécourant août, suite à des études géologiques, avecla possibilité de trouver de l’eau tiède puis de développerla géothermie. Une autre source à l’étude estl’utilisation de l’énergie bois. Une étude complète aété commandée à France Geologie Environnementet devrait être disponible au mois de septembre.- Pour les dépenses énergétiques, des changementsd’habitudes importants ont été adoptés (activitésminimum en hiver, sans chauffage dans la plupartdes pièces de la Chartreuse et température à 15degrés dans les chalets ; incitation à la venue engroupe, en covoiturage ou en train, avec possibilitéde navette depuis la gare...)> La chaîne alimentaireLa nourriture est végétarienne et aujourd’hui biologiqueet, autant que possible, de proximité ouissue d’entreprises éthiques. A la suite de Jenny,Jean Patrick a effectué un important travail deprospection et d’organisation pour arriver à cerésultat sans alourdir le coût du repas. Dans lemême temps, un effort a été fait avec Dedi et Imaspour garantir une alimentation savoureuse et équilibrée...reste à rendre les recettes disponibles pourtout un chacun !> La gestion des déchetsEn plus de l’utilisation de produits d’entretien biologiqueset du tri sélectif qui commence à bienfonctionner, une déchetterie a été installée, complétéd’un compost pour les déchets organiques.D’autre part, dans la salle des voûtes, durant lesstages le service est fait désormais dans les assiettespour une meilleure gestion des quantités.> L’aménagement du domaine forestierA terme la vocation du domaine forestier d’Avalonn’est pas la production de bois mais, dans unedémarche « proche de la forêt » (pro sylva), la préservationet la valorisation de l’écosystème dans sadiversité, avec la possibilité d’en faire un lieu d’accueilpour des promenades de découvertes de lafaune et de la flore. C’est dans cet esprit que futrédigé puis validé le Plan Simple de Gestion de laforêt qui commence cette année à être mis enœuvre, avec les premières coupes importantes,dont l’objectif est de réduire les résineux, importéspour les exploitations forestières, ce qui permettraaux essences locales de se développer à nouveau etqui offrira aussi une clarté propice à la constitutionde sentiers de découverte et de contemplation.> L’aménagement esthétiqueD’une manière générale, tout l’aménagement dusite a été fait avec un grand souci d’intégrationesthétique aux caractéristiques du lieu.Récemment, de nouveaux travaux ont été effectuéspour harmoniser et adoucir les reliefs entre lestupa et la maison de la sagesse, et aménager lacour extérieure autour de la salle des voûtes etredonner au stupa son éclat.> La collaboration locale au sein d’untravail en réseauSuivant une étude d’interprétation commandée parla Communauté de Commune, la Chartreuse de St-Hugon fait partie des trois principaux sites à mettreen valeur dans le Val Gelon (Savoie). Cet intérêt estpartagé par les acteurs de projets touristiques et culturelsen Isère. Sur la base de ce double intérêt, noussommes en contact avec le projet de création de la« route du fer », côté Isère, piloté par EspaceBelledonne et de sentiers de découverte, côté Savoie,piloté par Bien Vivre en Val Gelon. Cette ouverture devrait s’accompagner deprogrès dans notre capacité à bien accueillir ponctuellement des visiteurs, enparticulier en termes de voiries et de parking. Dans le même temps, nous développonsde nombreux partenariats avec des fournisseurs locaux pour une alimentationde proximité.> La constitution d’outils pédagogiques faisant de l’écositeun lieu de découverte et d’apprentissageL’objectif est d’être une vitrine écologique invitant à une démarche écocitoyenne: que chaque personne qui passe en Avalon pour une longuepériode, un week-end ou simplement un après-midi, puisse découvrir unexemple d’intégration de principes sains à son mode de vie et envisagercomment les intégrer chez soi.Cette approche se développe déjà spécifiquement dans le département« Ecologie Contemplative » de l’Université <strong>Rimay</strong>, dans la naissance dumouvement des « Eclaireurs de la Nature » ainsi que dans la visite de scolairesou l’accueil de groupes.Dans chacun de ces domaines, ces différentes actions se continuent dansdes projets spécifiques présentés plus loin (p. 6 et 7).Extrait du cahier des charges de l’écosite d’AvalonE...qu’est-ce qu’un écosite?co-site vient de « Oikos Situs» : Habitat – Être en un lieu… c’est-à-direêtre pleinement présent là, ici et maintenant, enraciné en ce lieu pourmieux l’habiter, habiter la terre, pour mieux communier avec le vivant. Ils’agit donc d’une harmonie entre l’habitant et son habitacle.Un écosite a aussi pour vocation d’être un lieu pédagogique. C’est « un centrede démonstration consacré à l’innovation et aux transferts de connaissancespour la protection de l’environnement et pour le développementdurable et équitable ».L’affinité de la vision du Bouddha avec celle de l’écologie contemporaine aincité tout naturellement à considérer l’ensemble des projets de développementdu Domaine d’Avalon comme un champ d’application idéal du rapportécologique entre le monde intérieur et le monde extérieur, entre habitant ethabitacle. C’est l’esprit du projet de l’écosite sacré.Le Domaine d’Avalon aujourd’hui


Pomme de terre :Plante originaire d’Amériquedu Sud à tubercules alimentairesriches en amidon, de lafamille des solanacées.la naissance du potagerd’AvalonAlain Dawid & HeikeAu printemps 2008 une initiative d’Alain Dawid, un jeune paysan itinérant, a réveilléprès de 1500 m²2 de terre endormie sur la deuxième esplanade, derrière la Maison de laSagesse. C’est ainsi que « le jardin d’Avalon », entièrement financé par des dons, adémarré.4Le Domaine d’Avalon aujourd’hui«Nous avons acheté seize tonnes de fumier,de nombreuses semences biologiques etde la paille », explique Alain. Ce projet a été mis enœuvre grâce à la mobilisation de diverses bonnesvolontés. « Mimi» Perroux, un ami de toujours deKarma Ling, habitant à la Chaz, s’est chargé bénévolementdu labour. Un autre, Jean-François, duhersage. Ensuite, une partie du fumier a été épanduesur le terrain.Le 17 mai, mille cinq cents pieds de pommes deterre ont été plantés; rustiques et peu exigeants.Les pommes de terre, qui assainissent et travaillentle sol, sont idéales comme première culture.Grâce à une forte mobilisation du <strong>Sangha</strong>, notammentdu <strong>Sangha</strong> Loka de Lyon, de la direction del’Institut et de Rinpoché lui-même, ce travail a étémené à bien en deux heures. Il nous offrira nousespérons deux tonnes de pommes de terre pourcet hiver.Le 18 mai, des courges, des carottes, des panais,des poireaux et des framboisiers, sont venus enrichirce nouveau potager expérimental. Passés laplantation et les semis, seul un suivi de désherbageétait à prévoir les premières semaines.Sinon, ces plantes peuvent presque se débrouillertoutes seules. Les résultats dépendront des aléas dela météo, notamment de la pluie.Le but de notre potager n’est pas d’être complètementautonome au niveau alimentaire, maisd’avoir un apport de fruits et légumes qui couvriraientà peu près les besoins des trente personnesqui habitent à Karma Ling sur l’année. Au mois denovembre 2008, dix neuf arbres fruitiers de toutesles tailles, commandés au mois de mars, arriverontà Karma Ling. Ils vont être plantés autourde la deuxième esplanade pour compléter ce projetd’un jardin « Potager – Verger ».Pour la suite et afin d’intégrer toutes les donnéesdu lieu : le climat, l’emplacement et l’ensoleillementdu site, ainsi que l’esthétique et la vocationpremière de Karma Ling, qui est l’accueil et nonpas l’agriculture, le projet est de développer au furet à mesure un jardin sur buttes permanentes ens’approchant des principes de la permaculture,entouré d’un verger, de haies et buissons de fruitsrouges qui formeront une clôture naturelle et unrefuge pour les animaux amis du potager.En plus de ce potager, notre voisin monsieurTurchet, Apiculteur au Molliet (hameau voisin duDomaine), a installé ses ruches en Avalon, ce quinous permettra bientôt d’avoir du miel natureld’Avalon.« Le changement qui nous ramène à la terre n’estpas forcément un retour un arrière mais un retouraux sources » explique Alain Dawid, qui conclue :« En Avalon, ce changement est en cours ! Bravo,et merci à toutes et à tous pour votre soutien etvotre participation ».Pour les actualités du potager et plus d’inforegardez sur le blog du <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> :http://www.blog-rimay.net/categorie-10396684.htmlLes Week-ends EcositeMéditation dans l’action en AvalonAlexis RousseauxParrainer un arbre d’AvalonLe 8 novembre 2008, 19 arbres fruitiersvont arriver à Karma Ling. Nous avonschoisi des espèces locales de différentspommiers, poiriers, pruniers et pêcherspour compléter notre jardin.Le parc naturel régional du massif desBauges, en partenariat avec différentesassociations et des pépiniéristes spécialisésen variétés anciennes proposent unesélection d’arbres fruitiers à planter dansles prés ou les jardins de la région.Ces arbres bien adaptés à la montagne cherchentun parrain parmi vous (à hauteur de50 € par arbre).Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas deprendre contact avec Heike via email :(heike@rimay.net) ou à envoyer directementun chèque à l’ordre de l’Institut Karma Lingà Heike Dujhman,Ecosite d’Avalon- Hameau de St. Hugon73110 Arvillard.Vous pouvez aussi venir en Avalon lors duweek-end Ecosite en novembre. Vous pourrezainsi choisir votre arbre et apprendre àle planter puis à le tailler et à le soigner.En complément des programmes du département écologie contemplativede l’Université, quatre « week-ends écosite» sont programmés pour l’annéeà venir. Ils proposent, en suivant les saisons, de participer aux activitésde développement du site d’Avalon, son aménagement et la découvertede son écosystème.Ce programme permet de découvrir le site et ses potentialités, reliantl’écologie et la spiritualité avec des temps d’échanges et de pratique, etde s’investir dans des projets visant à une éco-alphabétisation.Les activités proposées commenceront par une présentation de l’écosited’Avalon dans une visite guidée, suivie d’un parcours forestier pourdécouvrir les principales essences d’arbres et de flore alpines de cettevallée de moyenne montagne.Ensuite les participants prendront part aux activités de l’écosite suivantla saison : cueillettes, plantation de fleurs, d’arbres fruitiers, fabricationde confitures et de tisanes, jardinage, soin du verger, irrigation, créationd’un parcours contemplatif dans la forêt, jalonné de signalisations et depierres gravées.Les week-end comprendront également des enseignements de lamas surla tradition du Bouddha et l’écologie appliquée, et des cercles d’échangesautour de thèmes et de mises en œuvre concrètes.Le nombre de participants par week-end est limité à 12 personnes.> Prochain week-end Ecosite :8 & 9 Novembre 2008Voir détails sur le site internet : www.rimay.netTarif : 50€ le week-end tout compris


l’importance et Les bienfaits du végétarismeEtude de Lama Cheudroup« Le premier geste très simple et très profond que nous pouvons faire pour la planète est de devenir végétarien » disaitrécemment Rinpoché lors d’une conférence à l’Université Laval de Québec.Quelle que soit la façon dont on l’envisage, l’alimentation carnée est une atteinte à la vie et à la santé de la planète etde ses habitants. Contrairement aux idées reçues, le régime végétarien, loin d’être un moins, est un grand plus à touspoints de vue : éthique, écologique mais aussi sanitaire. Cet article examine en détail ces différents aspects au regardde sources spécialisées.D’un point de vue éthique« Du point de vue du Dharma, tous les vivants sont considéréscomme égaux. Nous autres, êtres humains, sommesen mesure de nous passer de viande. En tant qu’êtrehumain, je pense que notre nature profonde nous porte auvégétarisme, ainsi qu’à faire tout notre possible pour éviterde nuire aux autres espèces ». S.S. Dalaï LamaDe nombreux maîtres bouddhistes tels S.S. Dalaï Lama,S.S. Karmapa, Thich Nhat Hanh, Lama Denys Rinpoché, etbien d’autres encouragent ainsi explicitement leurs disciplesà arrêter ou au moins à réduire leur consommation deviande.Le premier acte positif est celui de respecter la vie, touteforme de vie. La règle d’or de l’éthique dit « ne fais pas àl’autre la violence dont tu ne voudrais être la victime » oubien « considère autrui comme toi-même » ou encore« considère tous les vivants comme tes parents ». Shabkar(1781-1851), un grand yogi tibétain semblable à Milarépa, aécrit un ouvrage entier sur le végétarisme : Les larmes dubodhisattva - Editions Padmakara. En voici un extrait :« La viande est une source d’obstacles sur la voie. Laconsommation de viande est très certainement une causede souffrance pour les autres ; aucun autre aliment n’estla source d’une si grande souffrance (...) tous doivents’abstenir de manger de la viande. Nous devons considérerla viande comme impure et comme la chair de nos propresparents et enfants. Nous devons considérer la viandecomme du poison».Dans ce livre, Shabkar insisteparticulièrement sur le lien decausalité qui existe entre le mangeurde viande et la mort de l’animal.Le boucher n’est qu’unintermédiaire, car il n’y a de bouchersque parce qu’il y a des mangeursde viandes… L’ignorance decela vient souvent du fait que laviande que l’on achète au supermarchésemble « propre » : biendécoupée, bien emballée, bienprésentée. Nous n’avons plus laconscience de la chaîne qui précèdel’arrivée de la viande dansnotre assiette. Si l’on veut sefaire une idée précise de la question,il est très utile d’aller regarderdes vidéos sur ce qui se passedans les abattoirs (par exemple sur « Youtube» faites unerecherche sur abattoirs ou slaughter house en anglais).Ces images valent mieux que n’importe quel commentaire,et l’on peut même dire qu’elles se passent de commentaires.Une fois vu, on ne peut plus dire qu’on ne sait pas. Onpeut continuer à manger de la viande, mais on sait d’oùelle provient, et elle a un goût différent...> Poules et veau d’élevage en batterieD’un point de vue écologiqueLa consommation de viande est l’une des plus importantessources de pollution de la planète.En 2005, Henning Steinfeld, directeur du DépartementInformation et Politique de l’Elevage de la FAO(Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture desNations Unis), écrit en introduction de son rapport (1) destinéaux dirigeants :« Le secteur de l’élevage apparaît comme l’un des deux outrois facteurs les plus significatifs des problèmes environnementauxles plus graves, à tous les niveaux, du niveaulocal au niveau global. Les découvertes de ce rapport suggèrentune politique majeure concernant les problèmes dedégradation des sols, de changement climatique, de pollutionde l’air, de manque d’eau, de pollution des eaux et dediminution de la biodiversité. La contribution de l’élevageaux problèmes environnementaux est massive, et sacontribution potentielle à leur solution est d’égale importance.L’impact est tellement significatif, qu’il convient des’en occuper d’urgence ».> Gaspillage de nourritureLe bétail mondial consomme une quantité de nourriturepouvant subvenir aux besoins de 8,7 milliards d’humains.Plus du tiers du rendement mondial en céréales est destinéaux animaux chaque année, de même qu’un quart dela production mondiale de poissons (FAO). Aux Etats-Unis,c’est 70% de la production céréalière qui est destinée aubétail (USDA FAS-1991).En l985, pendant la famine en Ethiopie, le pays exportaitdes céréales pour le bétail anglais… (Compassion in worldfarming).> Gaspillage de l’eauLa pénurie d’eau potable menace à l’échelle mondiale :40% de la population, répartie dans 24 pays, souffre depénurie d’eau, tant en quantité qu’en qualité (Banque mondiale).Il faut 21 000 litres d’eau pour produire un kilo deviande. Il faut 210 litres d’eau pour produire un kilo decéréales.On estime que la moitié de la consommation d’eau potablemondiale est destinée à la production de viande et de produitslaitiers. Aux États-Unis, 80% de l’eau potable sert àl’élevage des animaux.> Effet de SerreL’élevage dans tous ses aspects est responsable de 18% desémissions de gaz à effet de serre (Organisation pourl’Alimentation et l’Agriculture des Nations Unis, FAO), ce quiest une part plus importante que pour le transport, c’est-àdireque toutes les voitures et les camions dans le monde.“ La consommation de viande est très certainement une causede souffrance pour les autres ; aucun autre aliment n’est lasource d’une si grande souffrance (...)”Il émet aussi 37% du méthane mondial dont la majeurepartie provient de la fermentation des excréments desruminants. Le méthane est 23 fois plus polluant que ledioxyde de carbone quant à l’effet de serre.> Déforestation et gaspillage des terresActuellement, l’élevage occupe 70% des terres agricoles et30% de la surface des terres de la planète. Sur un acre deterre : vingt végétaliens peuvent se nourrir ou un carnivore.« Plus de 200 millions d’hectares de forêts tropicalesont été détruites depuis 1950, notamment pour faire placeà des pâturages ou des fermes de bovins» (Kaimonitz1995. Livestock and Deforestation in Central America1995). « Pour un hamburger, on transforme en pâturage :six mètres carrés de forêts vierges, détruisant 75 kilogrammesde matière vivante, vingt types de plantes, unecentaine d’insectes, des oiseaux, reptiles et mammifèresd’une douzaine d’espèces ». (Jeremy Rifkin).> Substances toxiques dans l’environnement et la viande« A cause du phénomène de la bioconcentration, la viandecontient environ 14 fois plus de résidus de pesticides queles végétaux» (Lewis Regenstein *2 ).Aux États-Unis, les fermes d’élevage ont généré quatremilliards de tonnes de déchets animaux en 1996, polluantles eaux plus que toutes les autres sources industriellescombinées (Ministère de l’environnement américain). Cesdéchets entrent dans les cours d’eaux et rivières, polluantles sources d’eau et contribuant à l’émergence de maladiesqui affectent toutes les espèces.Du point de vue de la santéDevenir végétarien n’est pas un moins, c’est un plus pourla santé.Voici quelques uns des principaux bienfaits :> Les maladies cardio-vasculaires : l’Association MédicaleAméricaine a souligné que plus de 90% des maladies cardiaquespourraient être prévenues par une diète végétarienne.Les produits animaux sont la principale source degras saturés et l’unique source de cholestérol dans l’alimentation.> Le cancer : de nombreuses études épidémiologiques etcliniques ont montré que les végétariens sont environ 50%moins susceptibles de mourir d’un cancer que les nonvégétariens ; en particulier pour le cancer du colon carcontrairement aux carnivores qui ont un intestin court,l’intestin humain est long ce qui ne permet pas à l’organismed’éliminer rapidement la chair en putréfactionavant que celle-ci nedevienne toxique.Enfin, un fait à remarquer :les peuples réputés pourleur longévité, comme lesHunzas, les Bulgares, lesCaucasiens et les Indiensdu Yucatan, présentent traditionnellementun régime alimentaire pauvre en viande.....et l’équilibre alimentaire ?Voici la position officielle de l’Association Américaine dediététique et des diététiciens du Canada (3) : « Les régimesvégétariens menés de façon appropriée sont bons pour lasanté, adéquats sur le plan nutritionnel et bénéfiquespour la prévention et le traitement de certaines maladies».Le principe pour équilibrer son menu lorsque l’on est végétarienest d’avoir les 22 acides aminés, dont les huit essentielsqui doivent absolument se retrouver dans l’alimentationcar l’organisme est incapable de les fabriquer. Alorsque les protéines d’origine animale sont complètes enelles-mêmes, celles d’origine végétale se complètent entreelles. C’est-à-dire que le végétarien doit faire les combinaisonsalimentaires qui s’imposent, notamment en associantcertains aliments entre eux au cours d’un mêmerepas. Il existe deux grands principes : associer un produitlaitier à une céréale (ex : pâtes à la béchamel) ou associerune céréale à un légume sec comme cela se fait cou-5


(suite de l’article p.5)6Avalon “à venir”ramment en Orient (couscous pois chiche, riz dal, etc.).Il y a aussi les germes de soja et la pâte de soja, appelée tofu, très richeen protéines végétales, utilisés depuis des siècles par exemple par lesJaponais.Concernant le fer, il est abondant dans les grains entiers, les légumineuseset les fruits. Son assimilation est d’autant plus facilitée quenotre alimentation est riche en vitamine C.l’importance d’un engagementEn conclusion, voici un extrait de lettre du Vénérable Thich Nhat Hanh,écrite en Octobre 2007 au monastère de Blue Cliff (4) :« Aller vers le végétarisme peut être la manière la plus efficace de combattrele réchauffement planétaire»… Thay pense qu’il n’est pas si difficilede cesser de manger de la viande, quand on sait que, ce faisant, on> Chantiers en cours :aménagement du paysage entre lestupa et la maison de la sagesse,rénovation du stupa,consolidation de la voûtedécouverte pendant les travaux.sauve la planète. Les communautés laïques devraient se montrer courageuses et produire un engagement àmanger végétarien au moins 15 jours par mois. Si nous pouvons faire cela, nous éprouverons un sentimentde bien-être. Nous aurons de la paix, de la joie et du bonheur dès le moment où nous formulerons ce vœu etcet engagement. (…)Prenons soin de notre Mère la Terre. Prenons soin de toutes les espèces, y compris de nos enfants et de nospetits-enfants. Rien qu’en étant végétarien, on peut déjà sauver la Terre…. Etre végétarien signifie ici ne pasconsommer de produits de l’élevage. Si on cesse de les consommer, ils cesseront de les produire. Seul unréveil collectif peut créer une détermination suffisante pour l’action».(1) Livestock’s long shadow - Environmental issues and options : www.virtualcentre.org/en/library/key_pub/longshad/a0701e00.htm(2) President du Interfaith Council for the Protection of Animals and Nature(3) www.vegetarisme.fr/Articles/PositionAAD.pdf(4) www.plumvillage.org/HTML/news/letterfromThay.htmlAvaLon “à venir”Vingt cinq ans, c’est le temps d’une génération, le Domaine d’Avalon entre à présent dans une maturitécertaine au plan de ses infrastructures et dans le développement de ses activités. Il est en pleineparticipation avec la vie locale et globale dans une dynamique de partenariat et de collaboration au servicede la société.Les principaux chantiers :- Suite à l’étude de France Géologie Environnementet aux travaux de forages, finaliser la stratégieénergétique pour arriver idéalement à l’indépendanceénergétique, puis planifier sa mise en œuvre.Cette stratégie intégrera probablement l’énergiehydraulique, avec la possibilité de capter l’eau duBens et du torrent surplombant la voie d’accès à lanouvelle esplanade ; la géothermie, suivant lesrésultats du forage ; l’énergie bois, en étudiant lapossibilité de mutualiser ce moyen avec des entrepriseslocales ; le solaire, en installant des panneauxsur la partie haute de la propriété, qui possèdele temps d’exposition nécessaire. La diversitédes sources d’énergies permettra à l’écosite d’offrir,dans le cadre de ses visites guidées, une présentationen situation d’un large éventail de possibilités.- Finir les coupes principales puis nettoyer la forêt.Dans le même temps, aménager des promenades,avec une trentaine d’aires de méditation. Dans unsecond temps, sur la base des travaux et inventairesde la faune et de la flore réalisés avec leConservatoire du Patrimoine Naturel de Savoie etavec Thierry Thouvenot, un ami botaniste, constituerdes sentiers de découverte documentés, intégrantaussi une dimension historique, « dans lestraces des chartreux maîtres de forges ». Ce projetse fera au sein de travaux du même type réalisés pardes associations locales, soutenues par laCommunauté de Communes du Val Gelon.- Développer le modeste musée actuel en troisvolets :1) Les Chartreux Maîtres de Forges,2) Tradition Cartusienne et Tradition du Bouddha,3) La Quête Sacrée des civilisations anciennes à nosjours.Outre le travail muséographique, ce musée seraitconstruit sous l’Aile Nord, dans l’actuelle cave nord,qui va être asséchée et assainie par la constructionde la dalle pour la prochaine cuisine. Il s’inscriraitdans une démarche régionale (Savoie et Isère) devalorisation du patrimoine dans la perspective dudéveloppement d’un tourisme de moyenne montagne,“vert” et culturel, intégré à une démarche dedéveloppement durable.- Au fur et à mesure de l’avancée de ces projets,constituer les outils pédagogiques et documents decommunication qui permettent à tout un chacun dedécouvrir dans les meilleures conditions tous lesaspects des activités du Domaine d’Avalon.Un des aspects déterminants du projetsera l’immobilier et la voirie.- Dans un premier temps, il nous faut finir la nouvellecuisine. Voilà près de huit ans que ce projet estlancé. Sa construction sera conforme aux normesd’hygiène européennes pour les collectivités etrépondra également aux principes écologiques de laCharte de l’Ecosite d’Avalon. Des choix s’inscrirontà chaque étape : un maître d’œuvre observant uneéthique environnementale et humaine ; un bâtiments’insérant dans son environnement ; desmatériaux de construction performants en termesd’économies d’énergie, constitués de produits écologiqueset de proximité ; et au cours de la construction,la limitation des déchets et de l’utilisation demoteurs et de produits chimiques. Ensuite, les énergiesrenouvelables seront utilisées dans l’exploitationdu bâtiment, le tri des déchets sera optimisé etle volume des rejets de produits chimiques vers lastation d’épuration sera réduit par le choix de revêtementsfacilement nettoyables et naturels. Le souhaitest de pouvoir utiliser ce bâtiment comme unchantier école, de sa conception à la construction,apportant ainsi à chacun des éléments de réponseset des idées innovantes dans l’utilisation de matériauxproches de la nature. Cet apprentissage permettrade faire ailleurs ce qu’on découvrira ici. Cebâtiment devrait voir le jour à la rentrée 2010, maissa complète réalisation ne sera possible qu’avec laparticipation des membres du <strong>Sangha</strong>.- Outre la cuisine, il nous faudra d’une part développerles capacités d’hébergement pour arriver à unecapacité de 300 personnes en période de pointe,avec la possibilité d’accueil de personnes à mobilitéréduite et optimiser la circulation, idéalement parune boucle de circulation à l’étude avec les mairieset départements concernés.Ces projets sont ambitieux et pourront se réaliserprogressivement - nous les projetons sur unedizaine d’années - mais sont réalistes si l’on regardeen arrière et apprécie tout ce qui a été fait, tant surle fond que dans la forme, dans l’inspiration deRinpoché et grâce aux dons de temps, d’argent, decompétence de tous les bienfaiteurs et pratiquants.L’Institut Karma Ling est une magnifique réalisation,Rinpoché nous invite à la compléter dans sonécrin : l’écosite d’Avalon.


le Domained’AvaLonComment le réaliser...7La réussite du projet du « Domaine d’Avalon, un écosite pédagogique»repose sur notre capacité à partager cette vision et ainsi à susciter unesolidarité qui s'exprimera dans trois domaines principaux :> la solidarité des institutions et de l’environnement local,L’Institut Karma Ling est aujourd’hui bien intégré à son environnementproche. De plus, le projet d’écosite, dont nousavons discuté avec de nombreux partenaires locaux, politiquesou économiques, suscite un intérêt réel.> la stabilité et la compétence des responsables,> les ressources financières.Ces deux derniers points reposent sur la motivation et la participationenthousiaste des pratiquants du <strong>Sangha</strong>. Chacunpeut participer à sa manière, que ce soit dans le don de sontemps et de ces compétences ou dans le don matériel.œuvrer dans Le sanghaLa rotation importante des personnes a toujours été une réalitéà l’Institut Karma Ling mais n’a pas empêché de belles réalisations.De plus, après vingt cinq années, une stabilité se dessine,que ce soit parmi les lamas qui assistent Rinpoché aujourd’huiou parmi les membres réguliers du sangha (à la différence desmembres séculiers, les membres réguliers œuvrent à pleintemps dans le sangha et sont matériellement à sa charge). Laformule d’étudiant à l’Université se structure aussi et le Réseau<strong>Sangha</strong> (la participation des membres séculiers du sangha àson fonctionnement) se développe bien, que ce soit par des pratiquantsqui viennent ponctuellement apporter leur service enAvalon ou par d’autres qui mettent leur compétences au servicedu <strong>Sangha</strong> sans nécessairement être présent sur le site.Nous avons ainsi aujourd’hui une bonne équipe, cependantl’étendue du projet nécessite la participation de plus monde.Différentes formules sont possibles et à laportée de tous les pratiquants :> Venir ponctuellement en Avalon (une après midipar semaine par exemple pour les personnes vivant àproximité, ou sur des périodes allant d’une semaine àplusieurs mois) dans le cadre du Réseau <strong>Sangha</strong> et mettreson temps et ses compétences au service de tous.> Venir pour une année (ou au mois d’avril à novembre)afin d’assurer à plein temps une fonctionparticulière,>Choisir de s’investir à long terme dans un projet devie centré sur le dharma.Chacune de ces formules est ouvertes à tous, et toutes les propositions et contributionssont très bienvenues ; n’hésitez pas, si vous souhaitez plus de renseignementssur les différentes modalités possibles, les coûts et ressources ou tout autre renseignementà contacter Detchen (detchen.wangmo@rimay.net ; 04 79 25 79 98)et/ou à en discuter avec un lama du sangha.Pourquoi pasvous ?Des fonctions et responsabilitésprécisessont aussi aujourd’huià pourvoir :- Activités commerciales- Communication et PAO- Création d’outils multimédia- Responsable littéraire- Développement de Dana- Entretien et maintenance- Espaces vertsLa présence de pratiquants pources différentes responsabilitésest essentielle pour notre bondéveloppement.Devenir bienfaiteurUn principe de gestion du <strong>Sangha</strong> est que le fonctionnement courant génère les recettesqu’il nécessite et que les projets de développements soient financés par les dons.Aujourd’hui la gestion du <strong>Sangha</strong> est saine et équilibrée, voire légèrement excédentaire,mais il convient de développer Dana, le don, pour permettre de réaliser le projetde développement. Un autre principe central dans le <strong>Sangha</strong> est la propriété collectivedes biens. De par nos statuts et notre constitution, la Communauté <strong>Rimay</strong> (comprenantà peu près 800 membres répartis en France et en Europe et reconnue commeCongrégation par décret d’état) est propriétaire de l’ensemble des biens matériels etimmatériels. Le Domaine d’Avalon comme tout le patrimoine du <strong>Sangha</strong> est ainsi lapropriété de l’ensemble des membres, c’est à dire de personne en son nom propre, cequi préserve la communauté de toute possibilité de récupération à titre individuel.Vous pouvez faire un don pour ce projet suivant différentes formules :> En contribuant régulièrement, par virement, au fonctionnement du <strong>Sangha</strong> ; cesseuls dons représentent actuellement une capacité d’investissement annuel de25000 € annuels, sur la base de 79 donateurs, à partir de 15 €/mois .> Par un don ponctuel ou en devenant grand bienfaiteur, par un don à partir de30000 €, devenant ainsi membre du cercle des bienfaiteurs. Il est même possible dedevenir bienfaiteur d'une nouvelle unité d'habitation.> Il est aussi possible d’aider le <strong>Sangha</strong> par des legs.L’utilisation des dons est gérée par la Commission Dana, et un bilan, disponible sur lesite internet, est présenté chaque année à l’Assemblée Générale du <strong>Sangha</strong>.L’ensemble des dons est déductible des impôts jusqu’à 66%, ce qui signifie qu’un don de100 € a une incidence finale sur votre budget de 34 €.Contact Si vous aspirez à apporter une telle contribution, vous pouvez contacterDetchen (detchen.wangmo@rimay.net ou 04 79 25 79 98) pour discuter avec elle devos souhaits et de vos disponibilités.Nous remercions toutes les personnes qui contribuent aujourd’hui au développement du <strong>Sangha</strong>et faisons des souhaits pour que de nouvelles personnes se joignent à ce cercle vertueux.Bulletin de soutien régulier Autorisation de prélèvement automatiqueMerci de compléter cet imprimé et de le retourner signé en joignant obligatoirement un relevé d’identité bancaire (RIB) ou postal (RIP).Nom : ..........................................................Prénom : ....................................................Adresse : ..........................................................................................................................Code Postal : ....................Ville : ..................................Bénéficiaire : <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> - DanaHameau de St Hugon73100 ARVILLARDN° National d’émetteur : 47 12 59Je souhaite participer à la réalisation de vos projets et j’autorisel’établissement teneur de mon compte à effectuer sur cedernier, si la situation le permet, le prélèvement correspondantau montant de mon soutien régulier envers le <strong>Sangha</strong><strong>Rimay</strong>. Je pourrai en faire suspendre l’exécution par simpledemande au <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> et à l’établissement teneur demon compte, signifié au plus tard le 20 du mois précédent.Ces instructions sont valables jusqu’à nouvel ordre et j’aviseraidirectement le <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong>.Facultatif - Je souhaite que mon don soit affecté aux :Projets Immobiliers de l’Institut Karma LingProjets artistiques Projets de transmissions.Le 1 er prélèvement interviendra le 5 du mois de …………………chaque mois chaque trimestreUne somme de : 15 € 25 € 50 € 100 € autre : ……Désignation du compte à débiter :Etablissement Guichet N°compte Clé RIBJe pourrai interrompre ou modifier ce virement à tout moment a ma convenance. Je recevraiun reçu fiscal annuel pour l’ensemble de mes dons.Document à retourner à : Emmanuelle Personné - sri - St hugon 73110 ArvillardDate et signature (obligatoire)


<strong>Sangha</strong>& <strong>Sangha</strong> LokaEnseignement donné par Rinpochélors de l’Assemblée Générale Annuelledu <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong>Compte-rendu de Bernadette8L’Ag du <strong>Sangha</strong> et les <strong>Sangha</strong> Lokale <strong>Sangha</strong>, troisième JoyauLe <strong>Sangha</strong> est aussi l’un des Trois Joyaux… Pourquoi ? C’est organique,de même que nous sommes naturellement constitués decorps, de souffle et d’esprit, la transmission se vit dans la triadeBouddha (l’esprit), Dharma (la parole) et <strong>Sangha</strong> (le corps). Le<strong>Sangha</strong> est le « corps » : le « corps spirituel », le corps des pratiquants,des cheminants...Il y eut de nombreuses formes de <strong>Sangha</strong>. Le Bouddha créa unecommunauté de moines, de yogis d’abord itinérants puis sédentaires.C’était il y a 2500 ans, dans un contexte socio-culturel particulier.Il est intéressant de voir comment s’est développé ce corps spirituel,cette communauté d’éveil dans les différentes sociétés : lesdifférents type de <strong>Sangha</strong>. L’approche du Bouddha n’a jamais étéd’imposer un modèle social, mais d’infuser le principe d’Eveildans une société existante. Le propos est d’être une société ou uneconfrérie qui puisse, en ses lieux et temps, s’organiser, se structurer,pour que puisse se développer ce cheminement dans le « vivreensemble », au service l’Eveil et de tous les vivants.Le cheminement n’est pas une question individuelle.Dans le contexte du Mahayana, il y a une dimensionouverte d’interdépendance. Il s’agit de se transformeret de vivre cette transformation dans l’interdépendance,la vie et l’inter-personnalité en laquelle seconstruit un environnement d’Eveil.Le <strong>Sangha</strong> est extrêmement important pour que le Dharmapuisse s’incorporer, s’incarner dans notre réalité quotidienne.Seuls, abandonnés à nous-mêmes, il est très difficile que la pratiquepuisse se développer. Une graine a besoin d’un bon terrain. Le<strong>Sangha</strong> est le terrain de l’Eveil. Même si nous avons tous une pratiquepersonnelle, les rencontres régulières du <strong>Sangha</strong> sont d’uneextrême importance. Elles sont des rappels, des liens interactifsde coopération; et dans la nature la coopération est plus forte quela compétition. Les fondements du <strong>Sangha</strong> sont les valeurs duDharma, en communion de cœur dans l’interdépendance et la coopération.La question posée ici aujourd’hui est : comment s’organiser. Nousne sommes pas en Inde, il y a 2500 ans, ni au Tibet il y a cent ans.Depuis une trentaine d’année, de façon organique par essais,échecs, réussites, a émergé une manière d’opérer dans notre cadrefrançais, avec une Congrégation, des Associations, sachant entrerdans les us et coutumes de notre environnement tout en y amenantun cœur, un esprit, celui du Dharma. C’est l’esprit du MontageGénéral qui est en cours de validation et sera présenté bientôt auMinistère de l’intérieur. Le <strong>Sangha</strong> est d’abord une « confrérie mixteen réseau » : « confrérie »… en corps constitué ; « mixte », il y a deshommes et des femmes ; et « en réseau », car nous sommes connectésen cellules et cercles nommés <strong>Sangha</strong> Loka.Il y a ainsi une réalité globale, internationale, le <strong>Sangha</strong> étant unorganisme, un corps, plutôt qu’une organisation. Dans le mêmetemps il y a une réalité et une dynamique locale : tout comme uncorps est composé de partiesou de cellules, le <strong>Sangha</strong> estcomposé de <strong>Sangha</strong> Loka. Un<strong>Sangha</strong> Loka est une celluledu Dharma, du <strong>Sangha</strong>.Une cellule est composée d’unnoyau et d’une membrane.C’est un mandala avec un centreet une périphérie ; un centreet un environnement. C’estle paradigme du foyer. Un feuet un cercle autour du feu,comme dans les tribus primordiales.Un <strong>Sangha</strong> Loka est un foyer spirituel avec au centre le feu sacrédu Dharma et l’Eveil autour. Un cercle de frères et sœurs réunisautour d’un attracteur commun qui est le feu de Bodhicitta. C’estpourquoi nous sommes assis en rond, avec au centre une boule decristal, symbole de l’esprit éveillé : « l’ouverture du cœur transparentaccueillant toutes les qualités de l’expérience ». Le <strong>Sangha</strong>Loka constitue ainsi un aspect fondamental de la transmission. Ilest transmetteur de moyens, de méthodes et de pratiques, dansune continuité de cercles ouverts, mais avec certaines clôtures,nécessaires à l’approfondissement. C’était une difficulté dans lepassé : les sessions des Dharma Ling (à cette époque) étaient toutesouvertes, des personnes venaient régulièrement, certaines peuou prou, et ceci entraînait une certaine dispersion ; c’étaient demauvaises introductions pour les personnes nouvelles, les enseignantsse devant de ne pas être trop répétitif, et c’était lassantpour les anciens, qui entendaient et faisaient finalement un peutoujours la même chose ! Il a donc fallu trouver un équilibre entreouverture et intériorité. Etre ouvert, accueillant, mais sachant cultiverle Dharma dans sa dimension intérieure. C’est ainsi ques’est constitué une dynamique progressive d’apprentis, depratiquants et d’anciens, dans laquelle il y a une passation,une transmission de différents niveaux.La transmission de l’Eveil est un défi de génération. Ils’agit de transmettre, de génération en génération, deparents à enfants de manière intergénérationnelle. Cecidemande une certaine expérience d’approfondissement etde bodhisattva : « instruire devient la meilleur façon d’approfondir,c’est en instruisant que l’on apprend le mieux et c’est enaidant qu’on s’aide soi-même ».Aujourd’hui, les Instructeurs de Loka instruisent à l’expérience dela méditation et à l’organisation du <strong>Sangha</strong>. Les Instructeurs duDharma présentent les thèmes d’enseignement, introduisant à laVoie du Bouddha…, mais cela nécessite une méthode, une règle,une discipline.« Discipline » est un mot chargé, « il n’y a pas d’apprentissagesans discipline » ; tout ce que nous avons appris vient d’une discipline.Le Dharma est « discipline », avec ses méthodes d’apprentissageet de transmission. Elles s’inscrivent dans un fond et uneforme, permettant que l’esprit s’incarne, s’incorpore en l’intelligencedu Dharma. Cette forme n’est pas arbitraire mais procèdedu fond ; c’est ainsi qu’il y a les deux formes, ouverte et close, dansles réunions de <strong>Sangha</strong> Loka.Le propos de ces deux types de rencontres est à la fois d’offrir auxpratiquants et anciens la possibilité de cheminer (d’étudier et depratiquer) ensemble, et dans le même temps, de permettre à toutespersonnes curieuses de découvrir la tradition du Bouddha lors desessions ouvertes à tous.Aujourd’hui, de par leur statut, leur programme et la maturité despratiquants, les <strong>Sangha</strong> Loka se développent bien ; mais ce bondéveloppement est un défi sans cesse renouvelé au service de touset de chacun.Jean Claude Perrin,Président de laFédération <strong>Rimay</strong>L’Assemblée Générale 2008AG de la communauté <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong>Comme chaque année, la communauté<strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> se réunit pourune rencontre de partage, deconstruction de projets communs etd’organisation de leur mise enœuvre. C’est ce moment privilégiéqu’offre d’une part le convent de laCongrégation qui rassemble, sousl’impulsion de Rinpoché, tous leslamas et les pratiquants, et d’autrepart l’Assemblée Générale de laFédération qui rassemble les représentantsdes <strong>Sangha</strong> Lokas, entitéscrées par localisations géographiquespour permettre à chacun depratiquer là où il est.De nombreuses résolutions ont étéadoptées lors de ce « Congrès »intense, à l’image de la multitude deprojets qui s’imposent à nous pour labonne transmission du Dharma.En quelques mots, ces résolutionsportent sur la transmission (travauxde traduction, mise en place de cursusde transmission, mise en formede manuels), sur la communication(mise en place d’un groupe de communication,développement du siteinternet, réalisation de supports decommunication), sur l’organisation(expliquer l’organisation financière,développer les dons, structurer notreorganisation).Ces travaux pourront se concrétiser,chacun à son niveau y participantactivement pour le bien de la communautéet du Dharma.Rendez vous l’année prochaine pourun bilan de toutes réalisations.Bulletin de soutien ponctuelNom : ..........................................................Prénom : ....................................................Adresse : ..........................................................................................................................Code Postal : .................... Ville : ..................................................Je souhaite contribuer à la réalisation de vos projets par un don de : 50 € 100 € 500 € 1000 € autre : ......... €Facultatif - Je souhaite que mon don soit affecté aux : Projets Immobiliers de l’Institut Karma Ling Projets artistiques Projets de transmissions.Par chèque bancaire ou postal à l’ordre de SANGHA RIMAY, en indiquant au dos du chèque “DANA”.Les informations contenues dans le présent formulaire ne seront utilisées que pour les seules nécessités de la gestionet pourront donner lieu à exercice du droit individuel d’accès auprès de l’association bénéficiaire dans les conditionsprévues par la délibération n°80 du 01/04/80 de la commission Informatique et Liberté.Ce formulaire et votre chèque doivent être renvoyés à :Emmanuelle Personné - sri - St hugon 73110 ArvillardDate et signature (obligatoire)


Nouvelles du <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> ItaliaLama TarchineAujourd’hui en Italie, la pédagogie et l’approche de la recherche intérieure rapportéespar les textes d’enseignements traditionnels de notre lignée suscitentun intérêt toujours plus large. Les pratiquants qui établissent un lien fort avecRinpoché sont de plus en plus nombreux. Ils viennent des <strong>Sangha</strong> Lokas, répartisdans l’ensemble de l’Italie, situés dans les villes de Naples, de Caserta, de Rome, deMacerata, de Pesaro, de Rimini et de Varese.Dans chaque <strong>Sangha</strong> Loka il y a un noyau d’anciens qui anime et coordonne les activitéspériodiques et les séminaires ; leur présence est importante pour les nouveaux.Les groupes suivent les dynamiques générales de pratique et d’étude proposées dansle <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong>. Des instructeurs de méditation introduisent régulièrement lesbases de la pratique assise, et les neuf thèmes de « La Voie du Bouddha » de KalouRinpoché sont conduits en études communes. Régulièrement des rencontres deweek-ends sont organisées avec un lama. Elles sont l’occasion d’approfondir unthème de la Voie du Bouddha et l’introduction à la pratique assise.La branche italienne de la Fédération <strong>Rimay</strong> commence principalement à s’organiserpour faire les travaux de traduction en italien des textes de pratique et d’étude, et latraduction du site internet <strong>Rimay</strong>. Nous avons aussi pour projet d’éditer des textesdéjà traduits en italien.Suite à la demande du <strong>Sangha</strong> italien, Rinpoché a accepté et approuvé qu’une formationd’Instructeurs du Dharma en langue italienne soit mise en place ; sa première mise enœuvre est prévue dans le cours de l’année 2009. Que tout soit propice !Nouvelles du <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong>du PortugalNMaria Victoriaotre <strong>Sangha</strong> Portugais s’élargit, nous le nommons le <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> Lusófona.Il réunit le <strong>Sangha</strong> Loka de Lisboa (Lisbonne) et celui de Sintra, une belle petiteville à 25 km de Lisbonne. Après de nombreuses démarches, nous avons pu trouverenfin un nouveau local à Lisboa pour nos réunions de pratique et d’étude. Nousavons pu l’aménager en petit temple, et nous nous y réunissons une fois par semainepour la pratique.Nous avons la chance que notre loueur soit une Association culturelle importantepour les travailleurs, possédant plusieurs salles, et nous étant favorable. Lorsquenous organisons des sessions de week-ends où d’une journée et que sommes plusnombreux, elle nous permet d’utiliser sa grande salle de réunion située dans unquartier populaire, près d’une station de métro, en plein centre de la ville deLisboa.*Poème écrit à la suite de l’assemblée générale du <strong>Sangha</strong><strong>Rimay</strong> en mai 2008Nicolas Précas*<strong>Sangha</strong>-fleur*Quel est ce mystère qui nous fait converger vers le cœur ?D’où vient ce mouvement ancien du lien avec le centre ?Géant tambour du sacré, répand ta pulsation par dessus mers et montagnes,Pour que tous entendent ton appel.Chorale de la fête du vivant envoie la mélodiePour guider les frères et sœurs du Dharma vers la confluence.Nous tous ici, nous sommes les pèlerins de l’éveil.Nous sommes des torrents en route vers le large de la mer.Nous sommes des sillons d’histoire en noir et blanc,Cherchant la transparence du grand océan.Cellules de vie appartenant au grand organisme du cosmos,Nous contribuons au souffle du monde.Pour que s’exprime notre destin,Pour que s’épanouisse la fleur de l’union,Nous recherchons la caresse du soleil, la lumière des bouddhas.Soleil et lune se marient dans la réalisation des anciens.Le Dharma s’incarne et commence sa contamination vertueuse.L’univers s’illumine, la guirlande d’éveil tresse les voies de libération.De souffle en souffle, se répandent les ondes des souhaits.Dans le chaud des mots du Dharma,Le papillon prend son envol, l’oiseau chatouille l’ascendance,Et les êtres vivants culminent vers les sommets de la bénédiction.La graine du sourire un jour arriva par ici.Des jardiniers d’éveil venus de loin surent la présenter au soleil,La purifier avec la pluie d’enseignements,La nourrir avec la terre des Centres du Dharma.Le jardinier Denys consacra sa vie,Porteur d’eau infatigable grâce à la confiance de ses maîtres,Eleveur d’éveil transparent grâce à la réalisation du message ancien.Aujourd’hui, au centre du mandala,En compagnie de la mémoire de la lignée,Il contemple son champ.Des fleurs poussent de partout, bouquets multicoloresQui se rassemblent sous les rayons bienfaiteurs.La diversité s’absorbe dans l’unicité de l’aspiration.Le tableau floral chante les couleurs de l’espoirEt attend patiemment le nectar du cheminement.Les fleurs se touchent, se reconnaissent dans l’ascension.Elles se portent et se supportent,Dans l’attente de la fécondation des abeilles du Dharma.Notre sangha les absorbe toutes,Une fleur gigantesque émerge de l’énergie du proche.Fleur unique avec d’innombrables pétales,Elle remplit la Maison de la Sagesse.Elle dit merci à ses racines et dans le silence de l’assiseLa joie des retrouvailles sonne le glas de la crispation.Le <strong>Sangha</strong>-fleur tournoie, le multiple se reconnaît dans l’appartenance.Chaque pétale déploie son microcosme,Le tout invite les Bouddhas au festin de la voie d’éveil.Denys le jardinier la prend dans sa main et la dépose dans le courant du grand delta.Va maintenant, dit-il, aujourd’hui ou demain,Je suis sûr que tu arriveras à la grande fête de l’océan.9les <strong>Sangha</strong> Loka


Norlha Rinpochéet Denys Rinpoché10Voyage de Rinpoché aux Etats-UnisReportage de Lama Tcheudroupl’invitation de plusieurs disciples du Vajradhara Kalou Rinpoché, fondateurs de centres du Dharma aux Etats-Unis,A Rinpoché est allé présenter plusieurs enseignements et retraites de pratique.Sa première visite se déroulait au centre de Kagyu Thubten retraite.Chöling (KTC), monastère situé à environ deux heures de New Les échanges entre Norlha Rinpoché et Denys Rinpoché furentYork. Plus d’une trentaine de personnes étaient présentes chaleureux, leurs liens de cœur déjà présents, tous deux disciplespour assister à l’enseignement sur le Yoga du Dharma composéde Vajradhara Kalou Rinpoché.par Vajradhara Kalou Rinpoché ; c’était très exceptionnel Puis ce fut le départ. Rinpoché s’envolait vers d’autres séminairescar l’une des premières fois que ce Yoga était transmis auxde Yoga du Dharma, à l’autre bout des Etats-Unis. UneÉtats-Unis. Les participants très réceptifs ont souhaité pouvoirprochaine étape sur la côte ouest de San Francisco, au centreapprofondir cette pratique et en faire un manuel en Kagyu Droden Kunchab (www.kagyu.com), dirigé par Lamaanglais. Tout cela s’est déroulé dans une atmosphère chaleureuse,Lodreu Rinpoché, qui fut également un ancien disciple detant à l’intérieur qu’à l’extérieur.Kyabjé Kalou Rinpoché.Kagyu Thubten Chöling (www.kagyu.com) est un monastère Lodreu Rinpoché fut le premier professeur de Tibétain dedynamique dirigé par Lama Norlha Rinpoché, l’un des plus Rinpoché à Sonada. Une profonde amitié et une estime réciproqueanciens disciples de Vajradhara Kalou Rinpoché. Tous les permanentslient les deux lamas. La retraite à Kagyu Drodenqui y résident sont nonnes ou moines, et le lieu Kunchab portait également sur le Yoga Intérieur. L’accueil deaccueille régulièrement des séminaires-retraites ouverts aux cette transmission fut aussi très enthousiaste, répondant visiblementpersonnes extérieures. Il existe également un centre deà un besoin et un souhait des pratiquants.retraite de trois ans où se déroule actuellement la sixième> Retraite au centreKagyu ThubtenChöling>Lama Tcheudroupet Lodreu Rinpochédans les ruesde San FranciscoLodreu Rinpochéet Denys RinpochéLa pratique du Yantra Yoga IntérieurInterview de Lama Denys Rinpoché conduite par Lama Cheudroup suite à laretraite de Yoga du Dharma que Rinpoché dirigea dans les centres fondés parVajradhara Kalou Rinpoché aux Etats Unis.Rinpoché, lors de votre voyage aux Etats-Unis, vousavez animé deux semaines de séminaire retraite sur leYoga de l’Intériorité composé par Vajradhara KaluRinpoché, qu’on appelle aussi souvent « Yoga duDharma ». Pouvez-vous nous dire quelques mots sur l’originede cette transmission ?Vajradhara Kalou Rinpoché a écrit le texte racine dans lesannées 70 à la requête de quelques anciens disciples dontje faisais partie. A cette époque, j’étais son traducteur etassistant, et lors de voyages que nous faisions ensemble,je lui demandais des enseignements détaillés et des instructionsprécises sur le texte racine. Je pris des notes quiont servi de base à la pratique de ce yoga et aux différentesélaborations que nous connaissons aujourd’hui.Pouvez-vous nous présenter en quelques mots l’essencede ce yoga ?Vajradhara Kalou Rinpoché fut probablement le plusgrand spécialiste des Six Yogas de Nigouma et des SixYogas de Naropa, le cœur de la tradition yoguique duTibet. Le Yoga Intérieur qu’il nous a légué en constitueune profonde introduction ainsi qu’une introductiongénérale à tout le cheminement. Il peut être considérécomme une pratique complète à part entière, mais ses différentsmodules peuvent être utilisés comme complémentsou amplifications de toute pratique du Dharma.Ce yoga fait appel à des exercices physiques. Pouvezvouspréciser le lien qui existe entre le corps et l’esprit ?Le Yoga Intérieur est un « Yantra Yoga ». Yoga (rnal ma lasbyor ba en tibétain) signifie « ce qui unit à l’état naturel», c’est « l’union à l’état naturel ». « Naturel », parceque c’est là avant toute chose, avant qu’autre chose ne sefasse. L’expérience primordiale est l’état naturel. En cesens toute pratique du Dharma est yoga. Yantra (ou ‘khrul‘khor en tibétain) est un terme sanskrit qui signifie mouvement.Ainsi le yantra yoga est un yoga dynamique, quiutilise et synchronise les trois dimensions de notre existence: le corps, la parole et l’esprit. Ces trois dimensionssont interdépendantes. Le corps dépend de l’esprit et l’espritdépend du corps. Et tous les deux, corps et esprit,sont « prana », le souffle. L’on parle aussi de la naturepneumatique de l’esprit. L’esprit est souffle-énergie. Toutce que nous expérimentons à l’extérieur comme à l’intérieurest souffle-énergie. Le principe du yoga est de transformernos souffles-énergies samsariques, duels, notrecognition dualiste (rnam shes), en souffle-énergie d’Eveil,l’expérience primordiale (ye shes). Les yantra yoga utilisenten particulier la relation d’interdépendance entre lecorps et l’esprit. C’est évident, il suffit d’observer notrerespiration. Si nous sommes en colère, notre respirationest haletante, si au contraire nous sommes paisibles enméditation, notre souffle est lent, presque imperceptible.Aussi le travail sur le corps et ses énergies est un profondmoyen de transformation de l’esprit.Aujourd’hui dans nos sociétés modernes occidentales, letravail sur le corps semble être très important. Il suffit deregarder par exemple la quantité de personnes qui ontbesoin de faire du sport pour leur équilibre.Notre civilisation occidentale moderne nous fait vivredans un monde mental, hyper-mental, une bulle mentalequi s’est coupée de notre nature, la Nature. Dans lesYantras Yogas, Il s’agit de laisser tomber le mental pourentrer complètement dans l’expérience intégrale ducorps, de son corps physique au sens de faire corps avecl’expérience présente. L’accent est mis sur l’incorporationdu corps, l’expérience, la sensation, le vécu, le senti, lapleine et parfaite présence qui se vit en l’absence des distractionsdu mental. Les yantras, exercices dynamiques,sont le moyen par excellence de toucher cette expérienceet, par la pratique, de l’intégrer à notre vie quotidienne.


(suite de l’article p.10)Le Yoga Intérieur est-il ouvert à tous ?Rinpoché l’avait voulu ouvert à tous, bouddhistes et même non bouddhistes…Je vous cite ce qu’il écrit dans le colophon :« J’ai transmis ce Yoga Intérieur avec l’excellente motivation d’aider tous lesvivants, au niveau relatif aussi bien qu’au niveau ultime. Cet enseignement sefonde sur ma propre expérience et sur l’inspiration des bouddhas des dixdirections. Puisse-t-il être une immense source de bienfaits et de bonheurpour toutes les traditions de notre monde, et pour tous les vivants. »<strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> <strong>International</strong> en IndeRenouveau du Dharma au pays du Bouddha – L. MingyourVive le Québec !Vive la liberté !Ecologie-Spiritualité : Conférence de Rinpoché à QuébecReportage L. Cheudroup11Suite aux USA, Rinpoché a atterri en « Nouvelle France », c’est-à-dire leQuébec francophone. La première journée d’enseignements de Rinpoché s’estdéroulée à Montréal. Rinpoché a parlé de l’intégration du Dharma au quotidienen langue française, ce fut très apprécié. Plusieurs conférences et uneretraite se sont ensuite déroulées à Québec, la capitale.“ Le dénominateur commun entre écologie fondamentale et spiritualité setrouve dans la notion d’harmonie ; la spiritualité se référant plus à l’harmonieDevant deux cents personnes réunies sur le campus universitaire de lafaculté de Laval, à Québec, Rinpoché a fait une conférence sur l’écologie et laspiritualité. Il a d’abord rappelé la définition des deux termes, précisantnotamment la différence entre spiritualité et religion, et définissant l’écologiecomme la « science de la maison », la « science de notre maison ». Il aensuite rappelé l’extrême gravité de la situation actuelle et l’urgence de réagir…Le dénominateur commun entreécologie fondamentale et spiritualité,a-t-il expliqué se trouve dansla notion d’harmonie ; la spiritualitése référant plus à l’harmonieintérieure, et l’écologie à l’harmonieextérieure. Mais fondamentalement,harmonie intérieure etextérieure sont interdépendantes.L’environnement est le reflet de ceque l’on porte en soi intérieurement.L’écologie est avant tout un changementde mentalité. C’est là où la spiritualité intervient. Sans changementvéritable de notre façon de penser, rien n’est possible.Alors quoi faire ? Déjà changer de mentalité : revenir à la simplicité du mental.Le contentement est la clé du bonheur et la plus grande des richesses estildit dans l’enseignement du Bouddha. Rinpoché a mentionné le concept de« simplicité volontaire » qui se développe aujourd’hui de part le monde (ungroupe existe d’ailleurs à Québec). Puis il a donné quelques conseils pourdes actions concrètes, comme le végétarisme, puis a conclut par un momentde contemplation guidée avec tous les participants, introduisant à la saveuret au bonheur de la simplicité fondamentale.intérieure, et l’écologie à l’harmonie extérieure. Mais fondamentalement, harmonieintérieure et extérieure sont interdépendantes. L’environnement est lereflet de ce que l’on porte en soi intérieurement.”Lama Denys RinpochéPremières RencontresEn Septembre 2006, suite à un appel d’amis enseignants occidentaux du Dharma,Lama Denys Rinpoché encourage notre sangha à répondre à la demande spirituelle etmatérielle de nombreux indiens “dalits” (parias, intouchables), laissés-pour-comptedu système des castes hindous, et dont la plupart se réunissent sous l’égide du DrBhimrao Ambedkar (1892-1956). Lama Mingyour (Achala en sanskrit) se rend àBodhgaya, puis à Nagpur, pour y rencontrer des membres d’organisations de dalits. Ilest invité à venir visiter le Tamil Nadu (sud-est de l’Inde) et établir les bases d’unetransmission du Buddhadharma.En Février 2007, deuxième visite de LamaMingyour, qui rencontre les membres d’une vingtained’organisations dalits, et visite une quarantainede villages du Tamil Nadu. Il est égalementinvité au Kerala, où il rencontre d’autres dalits etmembres de basses castes. Tous sont intéresséset enthousiasmés par la perspective d’une transmissiondu Buddhadharma. Certains groupes seconsidèrent comme bouddhistes depuis toujours,même en ayant perdu toute transmission réelledepuis des générations.sangha <strong>Rimay</strong> internationaLUn nouveau <strong>Sangha</strong> Loka auQuébec !La visite de Rinpoché au Québec s’est continuée avec une retraite et la créationd’un nouveau <strong>Sangha</strong> Loka, le premier outre-Altlantique : le <strong>Sangha</strong>Loka de Québec.A l’issu de la retraite, une dizaine de personnes se sont déclarées motivéespour constituer un nouveau <strong>Sangha</strong> Loka dont le Ganchi s’est rapidementconstitué autour de Dian Denis, disciple de longue date de Khenpo TsultrimGyamtso et France Bilodeau, également une pratiquante ancienne duDharma, dans l’apprentissage de Shambhala. Ce nouveau <strong>Sangha</strong> Loka éloignéde l’Institut donne une motivation supplémentaire à poursuivre la miseen place d’enseignements audio et vidéo, en particulier le système deretransmission en direct (webcast), une étude en cours actuellement.D’autre part, la création du <strong>Sangha</strong> Loka de Québec répond à l’attente de latransmission du Dharma en français dans une région où la sauvegarde de lafrancophonie est un enjeu important.Tous nos vœux propices de bienvenue au <strong>Sangha</strong> Loka de Québec !Lors de la troisième visite de Lama Mingyour en Février 2008, des groupes se sontdéclarés prêts à s’engager dans une transmission sérieuse en connexion à une lignée,et ont commencé à fonctionner en <strong>Sangha</strong> Lokas.Retraites en 2009Le <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> ainsi que plusieurs donateurs ont permis de financer les billetsd’avion et les séjours de Lama Mingyour, et d’envoyer deux ordinateurs. Grâce à cedon, la traduction en Tamoul de La Voie du Bouddha, de Kyabdjé Kalou Rinpoché, a puêtre commencée par un traducteur motivé. En Février 2009, Lama Mingyour organiseraen Inde une série de retraites d’enseignement et de pratique d’une semaine chacune.Ces retraites concernent environ 300 personnes. Si vous souhaitez participer ausoutien financier pour ces retraites, ou pour améliorer la situation des dalits (achat demachine à coudre, d’ordinateur, d’imprimante, etc.), ou encore apporter une aide pourmettre en place un commerce équitable (vêtements, chaussures, etc.), n’hésitez pas !Contact : Lama MingyourInstitut Karma Ling, 73110 Arvillardmingyour@rimay.net04 79 25 78 21


12les <strong>Sangha</strong> LokaUn groupe de cœurLe <strong>Sangha</strong> Loka de Sophia AntipolisLionel Fourment interviewé par BernadetteIl est vrai qu’un <strong>Sangha</strong> Loka peut exister en toutes situations, quelles quesoient les conditions, dès le moment où trois pratiquants motivés le souhaitent.L’exemple le plus marquant est le <strong>Sangha</strong> Loka de Sophia Antipolis. Un groupede six pratiquants à présent, qui n’ont d’autre lieu de réunion et de pratiquequ’une pinède sous le toit du ciel, au milieu des écureuils de la belle forêt deSophia Antipolis. Elle est située au cœur de la technopole, où travaille Lionel, àune vingtaine de kilomètres de Nice.Comment est née cette aventure… ? « Un ami, Daniel, a rencontré Lama DenysRinpoché – raconte Lionel – Il souhaitait que l’on poursuive la pratique ensemble.Mais nous n’étions que deux, sans lieu pour méditer, aussi nous nous sommesretrouvés pour la première fois dans la forêt, toute proche de notre lieu detravail ».Par la suite, d’autres se sont joints. Des liens profonds se sont établis entre eux,avec le Dharma et la vision écologique qui émane des enseignements. Le proprede ce groupe est la motivation profonde qui soude tous les membres. Les conditionsde pratique sans local sont ici un grand moteur. Le mot <strong>Sangha</strong> prend icitout son sens en termes de confrérie de cœur. Il est vrai qu’à Sophia Antipolis,les jours de pluie sont rares, mais cela n’empêche pas les moments de fraîcheur.Lorsque les conditions deviennent plus rudes ou qu’il pleut, le groupe prendrefuge dans le bureau de Lionel, tandis que les réunions d’étude ont souvent lieuchez Daniel.En Janvier 2008, Rinpoché reconnaît officiellement le <strong>Sangha</strong> Loka de SophiaAntipolis. Le pas est franchi, le groupe dépose administrativement les statuts deson <strong>Sangha</strong> Loka à la fin du printemps 2008.Devenir une association loi 1901 à part entière est une action pour pérenniser le<strong>Sangha</strong> Loka, mais aussi une possibilité d’obtenir un local par la municipalité,sans pour autant quitter complètement la forêt qui reste chère au cœur des pratiquants-fondateurs.> <strong>Sangha</strong> Loka de Sophia AntipolisLes <strong>Sangha</strong> Loka en EstonieAu mois de mai, Lama Wangchouk dirigea en Estonie une retraiterésidentielle de trois jours avec une quinzaine de participants. Cefut un pas supplémentaire dans la structuration du <strong>Sangha</strong> et,pour répondre à la motivation des pratiquants, une série de retraitesest programmée pour pouvoir parcourir, sur une année etdemie ou deux ans, l’ensemble de La voie du Bouddha, le livre deKyabdjé Kalou Rinpoché. La première de ces retraites se déroulerafin septembre et Lama Wangchouk s’y rendra cette fois avecThibaut et Lama Sengué, qui prendront un recul bien mérité aprèsles travaux estivaux.De nouveaux <strong>Sangha</strong>LoKa en formationPlusieurs pratiquants nous ont fait part de leur souhait de se rencontrerpour initier une dynamique de <strong>Sangha</strong> Loka :- en Bretagne,- à Nantes,- à Rennes,- dans le Nord,- en Maurienne,- dans l’Essonne et les Yvelines,- à Milan,- en Haute Savoie,- dans l’Héraut.- à Aix en Provence,- à Béziers.Contact Si vous êtes intéressé pour participer à la création deces <strong>Sangha</strong> Loka, vous pouvez contacter Lama Wangchouklwangchouk@rimay.net ; 06 65 08 17 84.Créer un nouveau<strong>Sangha</strong> Loka :c’est facile…Lama CheudroupVous habitez un endroit dépourvu de <strong>Sangha</strong> Loka, et vous souhaiteriezpartager votre aspiration avec d’autres membres du <strong>Sangha</strong> :comment faire alors pour créer un nouveau <strong>Sangha</strong> Loka ?En voici les étapes :> En premier, former le cercle de pratiquants.C’est bien connu, il faut trois points pour définir un cercle. Si vousconnaissez deux autres membres du <strong>Sangha</strong> habitants dans votre ville,vous pouvez les contacter directement. Sinon vous pouvez passer uneannonce dans le journal <strong>Garuda</strong>, dans le forum du site <strong>Rimay</strong> ou biencontacter directement Lama Wangchouk quivousfera connaître les autres pratiquants de votre ville. Il est préférableque les trois personnes fondatrices ne soient pas complètement débutanteset aient une certaine expérience de la pratique.> En second, commencer les réunions.Une fois le « Ganchi » fondateur constitué, les réunions peuvent commencer.Il n’y a pas nécessité dès le début de constituer une associationofficielle ou d’avoir un local. On peut se réunir chez les uns et les autres,ou même dans la nature ! (voir l’exemple du <strong>Sangha</strong> Loka de SophiaAntipolis). Trois personnes, habitant un même lieu, qui se réunissentrégulièrement ensemble pour étudier et pratiquer constituent un<strong>Sangha</strong> Loka.> Se développer par le bouche à oreilleD’autres personnes peuvent ensuite venir compléter le groupe initial. Le <strong>Sangha</strong> Lokapeut ainsi fonctionner un certain temps à son rythme, selon sa taille et selon les circonstances.Il est néanmoins important d’intégrer dès le début les grands principes d’une réuniondu <strong>Sangha</strong> : en cercle avec un moment d’étude, de pratique, autour d’un thé ou d’agapesfraternelles.> Enfin demander et obtenir l’accréditation formelleSi un noyau stable de personnes motivées pour s’en occuper se constitue, le <strong>Sangha</strong> Lokapeut se développer selon les modalités communes à l’ensemble des <strong>Sangha</strong> Loka de laFédération, avec la mise en place d’un programme annuel comportant le cycle d’introductionet des réunions du <strong>Sangha</strong>, constitution en association 1901 selon les statuts typesde la Fédération <strong>Rimay</strong>. C’est à ce moment que le <strong>Sangha</strong> Loka obtient son accréditationvéritable et une représentation à l’Assemblée Générale du <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong>.La durée de chacune de ces étapes peut varier selon la motivation des membres du Ganchifondateur. L’essentiel reste la dynamique d’étude et de pratique ensemble. C’est cettemotivation qui donne vie au <strong>Sangha</strong> Loka, c’est sa raison d’être.


Le premier camp Scout Bouddhiste d’EuropeL.LhundroupLque... Et les plus grands s’initient au tir à l’arc dans la tradition du Kyudo (l’art royaljaponais). Au petit matin après le petit déjeuner et la toilette, la journée commencepar un petit moment de tranquillité avec quelques exercices d’assouplissement etquelques minutes de silence dans l’attention aux éléments avec un chant et de bonssouhaits de coopération avec la nature et les autres. Puis le soir après un bilan de lajournée les voyageurs se rassemblent pour la veillée avec des contes, mimes,chants... et enfin un dodo bien mérité.les EcLaireursde La NatureGeorges Lançon - Président des Eclaireurs13Un mouvement vient de se créerI> Le premier campa eu lieu cet étéen Avalon.a bannière des Eclaireurs de la Nature flotte dans le ciel d’Avalon. Le mouvementscout inspiré par la tradition du Bouddha fondé cette année accueille aujourd’huià l’Institut Karma Ling son premier camp d’été agréé par le ministère de la jeunesseet des sports.Vingt Trois jeunes « voyageurs » (8-11 ans) garçons et filles, organisés en sizaines (lesfauves, les léopards, les abeilles) fièrement vêtus du traditionnel foulard scout et deschemises galonnées des écussons du mouvement, bivouaquent aux abords de la chartreusedans la bonne humeur et l’enthousiasme. Le thème pédagogique du camp estorganisé autour des cinq éléments (terre, eau, feu, air, espace). Chaque jour, les voyageursvont d’aventures en aventures découvrir le trésor d’un élément à travers des jeuxet des activités manuelles : poterie, faire des petit bateaux, allumer une torche olympila été initié et inspiré par Lama DenysRinpoché, guide spirituel du <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> etPrésident Honoraire de l’Union BouddhisteEuropéenne, avec le soutien et les conseils deYacine Demaison, Vice-président du scoutismefrançais, et le parrainage de Pierre Rabhi, humanisteet écologiste de renom.C’est un projet de grande envergure qui vise àproposer pour la jeunesse des structures éducativessaines et épanouissantes, basées sur le res-> Voir sur le blog la vie du camp jour après jour, reportage de BernadetteBuLLetin d’adhésionNom :……………………………………………………………….…………….………………….…………Prénom :……………………………………………..…………………………………………………………….Adresse :…………………………………………………………………………………………………………….Téléphone :………………..………………………………………………………………….……………………….Email :……………..……………………………………………………………………………………………..- Membre adhérent 20 €- Membre bienfaiteur 40 €- Membre donateur …...Chèque à établir au nom des « Eclaireurs de la Nature »A retourner à : Jacqueline Lançon, 25 rue de Milly 91540 MENNECYLe mouvement des Eclaireurs de laNature, répond au besoin urgent pourla jeunesse d’une éducation globale,« de sagesse et de non-violence reliantl’homme à la nature ». Premier mouvementscout bouddhiste en Europe, c’estune initiative historique fruit de la rencontreentre la vision éducative scouteet le socle éthique et spirituel de la traditiondu Bouddha.> Georges Lançonciation sous ses différents aspects juridiques, organisationnels,pédagogiques et financiers. Elle s’est clôturée par latenue du premier camp du 6 au 13 juillet qui a accueilli 23enfants à Karma Ling sur le site d’Avalon. C’est une réussitedont tous s’honorent, d’autant qu’elle n’est que la partie visibled’un travail en profondeur pour établir les fondations, qui a étéconduit tout au long de l’année par quelques personnes. Onpeut citer, sans rentrer dans trop de détails quelques-unes desquestions qu’il a fallu résoudre : la mise en place des conditionsmatérielles de son existence, les statuts, leur dépôt aujournal officiel, les assurances, le compte en banque. Sur leplan pédagogique, la définition des objectifs terminaux 8-18ans et des objectifs de la tranche d’âge 8-11 ans. Sur le plan desreprésentations et des symboles, le logo, les blasons et écussons,les représentations graphiques de la tranche d’âge 8-11ans, les choix des équipements vestimentaires et l’acquisitionde quatre tentes et d’un marabout. Enfin, une campagned’adhésions est partie début juillet auprès d’un fichier de plusde 3000 noms, car il nous faudra des ressources pour continuernos travaux l’année prochaine.Mais ces premières bases ne sont qu’un début, il reste beaucoupà faire. L’association a vocation de s’étendre pour lesannées futures à d’autres tranches d’âge ainsi que dans d’autreslieux géographiques. Les projets que nous devronsconduire l’année prochaine concourent à mettre en œuvretrois grands axes de développement. Pérenniser le camp d’étédes 8-11 ans, le porter à deux semaines et installer un campd’été pour les 12-14 ans. Structurer le mouvement au plan desrégions par la création de districts, de groupes locaux afin depouvoir travailler toute l’année avec les enfants. Asseoir l’associationdans sa dimension administrative et organisationnelleen l’installant dans des locaux parisiens.Pour cela nous avons besoin de moyenssupplémentaires. Humains d’abord encréant des liens avec les <strong>Sangha</strong> Loka,afin de susciter et faire émerger desvocations de parents désireux de s’investirà nos côtés pour le devenir deleurs enfants. Financiers ensuite, cardes investissements doivent être réalisés(matériel de camping, plaquettes,secrétariat, fournitures…) qui nécessitentquelques moyens.C’est pourquoi nous vous sollicitonschaleureusement pour contribuer audéveloppement de cette initiative pionnière. Votre aide est trèsprécieuse et nous espérons pouvoir vous compter à nos côtésdans cet engagement.pect de la vie, des autres et de soi-même, la responsabilitéenvers la nature et le développementharmonieux de la personnalité.« Il s’agit de donner à nos enfants la force et lesmoyens de devenir des vaillants et des vaillantesprêts à relever les défis de la vie et ceux de notresiècle. »Cette première année d’exercice, qui en fait seréduit à dix mois puisque la première impulsiona été donnée le 30 août 2007, a vu naître l’asso-Contact et informations complémentaires :Georges Lançon - 06 07 74 73 13> Postes à pourvoir :Un Web master pour le site Internet des Eclaireurs de la NatureUn Secrétaire basé sur Parisles écLaireurs de La nature


Apprentissage du TibétainCours par correspondance14Université - chédraCursus résidentielà l’Institut Karma LingLama LhundroupLe « Programme Résidentiel » de l’Université <strong>Rimay</strong> offre le cadre idéal pour étudier et pratiquer les enseignements duBouddha. Il suit le programme de transmission du <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> sous la direction de Lama Denys Rinpoché. Ce ProgrammeRésidentiel est accessible à toute personne de tout âge qui souhaite étudier et pratiquer le Dharma dans un lieu naturel et organisépour sa compréhension et son intégration. Les étudiants partagent leur temps entre les études et les pratiques le matin,et le service de l’après-midi qui participe au bon fonctionnement de l’Institut. Selon leurs motivations, les étudiants peuventaussi y trouver un cursus dynamique et structuré de préparation à la retraite de trois ans, un enrichissement spirituel, psychologiqueet culturel complémentaire dans leur projet de vie ou l’occasion de consacrer une année à un ressourcement essentiel.Le programme d’étude et de pratiqueIl suit celui de la transmission du <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> et comprend lesdifférents séminaires qui ont lieu pendant les week-ends et lesvacances : les Séminaires avec Rinpoché ; les Cours du Chédra ;les Modules de la Voie du Bouddha ; les Retraites de MéditationSamatha-Vipashana ; le Yoga du Dharma ; les Pratiques Rituelles ;l’Apprentissage du Tibétain et les enseignements de grands enseignantsinvités. En option, tous les séminaires proposés par lesDépartements de l’Université <strong>Rimay</strong> : Arts et SciencesTraditionnels, Psychologie, Ecologie, etc.* Emploi du tempsEtude et pratique le matin : les lundi, mardi, jeudi, vendredi(mercredi repos). Les samedi et dimanche : Séminaires-Retraites et service pour le bon fonctionnement de l’Institut.Horaires : 6h30 : Lever ; 7h : Méditation ; 8h : Petit Déjeuner ;Nous pourrons ainsiintroduire, pour ceuxqui le souhaitent, lapossibilité d’entrerplus directement dans la dimension intérieure dela transmission avec, au cours de l’année A lerituel d’entrée en refuge ; dans l’année B, l’introductionaux vœux de Bodhisattva et pour l’annéeC, la présentation des pratiques préliminaires duVajrayana.> Cours par correspondance : Le cursus parcorrespondance entame sa cinquième saison. Ilrépond à une demande croissante d’étudiantscherchant à acquérir les bases théoriques fondamentalesselon un apprentissage respectueuxdes exigences familiales et professionnelles.Désormais, l’accès à l’espace sangha du site internetpermet aux membres actifs de se sentir davantagereliés à la transmission, aux activités de l’universitéet de la congrégation Dachang <strong>Rimay</strong>.Nous sommes également heureux d’annoncer lamise en place d’une quatrième formation quivient enrichir le cursus. Cette Formation 4 s’intituleLa progression sur la voie d’éveil. Elleconsiste en une présentation didactique et complètedu cheminement vers l’éveil, à partir ducommentaire du Précieux Ornement de la libérationde Gampopa. La structure même de cetouvrage exprime la rencontre et l’union de la voieprogressive et de la voie immédiate, en particulierla vue du Mahamudra.le Chédra Collège d’étudeIntégrer compréhension et expérienceLama Lhundroup9h : Cours ; 10h30 : Pause ; 11h : Etude et pratiques personnelles; 12h30 : Déjeuner ; 14h : Service pour le bon fonctionnementde l’Institut ; 18h : Pause ou Yoga ; 19h : Dîner ; 20h :Méditation de Tchenrézi-Mahakala ; 21h15 : Repos.* Informations pratiquesDates : le programme Etudiant-Résidentdu 1 er avril au 1 er décembreLogement : Les étudiants sont logés dans des chalets à plusieurs.Tarifs : Adhésion à l’association (voir le programme del’Institut) 10€/ jour “Pension Complète”Frais de scolarité : 300€/an* Responsable du programmeLama LhundroupE-mail : lhundroup@rimay.net - Tel : 04 79 25 54 92> Cours en classe : Le Chédra du <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> a pour vocation d’être à la fois un supportd’étude de l’histoire et de la philosophie et un moyen de bien comprendre la progressiondans la pratique contemplative. En ce sens c’est un Chédra « yoguique », c’est à direun outil pédagogique permettant d’acquérir une vision d’ensemble des arcanes de la traditionet de maîtriser les connaissances utiles pour progresser intelligemment sur lavoie. C’est pourquoi il apparaît nécessaire d’amener dans le format des cours en classe,un lien plus direct avec les différents aspects de la pratique, et d’aménager des espacesplus participatifs facilitant l’intégration des informations vues en cours.A partir de cette année, nous proposons donc d’inclure dans le programme des week-ends duChédra, des moments de méditation en lien avec les thèmes étudiés, des moments d’échangesen groupes, et de courts exposés. Cette formule nous amènera pour un week-end à environ,sept heures de cours, deux heures de méditation, une heure d’échanges et une heure dequestions/réponses.Informations pratiques> Cours en classe> Institut KARMA LING / Année AD’avril à décembreTarif : 380€> <strong>Sangha</strong> Loka de PARIS / Année A27-28 septembre, 18-19 octobre, 22-23 novembre, 10-11 janvier7-8 février, 28-29 mars, 11-12 avril, 30-31 mai, 20-21juin.Tarif : 380€55, rue Quincampoix 75004 PARISTél. 01 42 71 44 86 - Email : slparis@rimay.netSite : www. sanghalokaparis.rimay.net> <strong>Sangha</strong> Loka de LYON / Année B4-5 octobre, 15, 16 novembre, 6-7 décembre, 3-4 janvier14-1 5 février, 7-8 mars, 11-1 2 avril, 2-3 mai, 6-7 juinTarif : 380€Tachi Tcheu Ling - 5 rue des Marronniers 69002 LyonRépondeur : 04.78.42.81.59 - Email : sllyon@rimay.net> <strong>Sangha</strong> Loka de TOULON / Année B11, 12 octobre - 1, 2 novembre - 6, 7 décembre -10, 11 janvier7, 8 février - 7, 8 mars - 4, 5 avril - 9, 10 mai - 6, 7 juin.Tarif : 380€Kunkhyab Tcheu Ling - 39 rue Victor Clapier, 83 000 ToulonTel : 04 94 06 18 24 - Email : sltoulon@rimay.netSite : www.rimay.netDès le 1er octobre commencera une nouvellesession du Niveau 1 : “lire et écrire” ainsi que leniveau 2 consacrée plus particulièrement à lagrammaire (les particules syntaxiques) et aumot à mot du sadhana de Tchènrézi.Viendront ensuite l’étude du texte “les 37 pratiquesde Bodhisattva” en 3e année et l’apprentissagede la traduction des textes en 4e année.Pour vous inscrire à ces formations (niveaux 1ou 2) remplissez le contrat de formation correspondant(le niveau 2 n’est accessible qu’aprèsavoir complété l’année 1) téléchargeable sur lesite www.universite.rimay.net, rubrique“Chedra”, et renvoyez-le avant fin septembre àl’adresse suivante :Lama Samten - Tartchine Ling - Hameau deSaint Hugon - 73110 Arvillard> Tarifs : ils sont de 230€ (9 leçons, 3 envois sur9 mois) pour le niveau 1 et 2.> Sessions de soutien à IKLLes dates vous seront précisées sur notre siteainsi que par email.> Inscription : 00 33 (0)4 79 25 78 00ou email: accueil@karmaling.orgTarif : 15€/jourContact Lama Samten : Tel : 04 79 25 55 75,email : samten@rimay.netTarifs et coordonnéesCours par Correspondance : 230 €/an.Sessions de Soutien : 15 €/jour ; 30 €/week-endInscription à l’Accueil de Karma Ling00 33 (0)4 79 25 78 00 - accueil@karmaling.orgPour toutrenseignement...www.rimay.net> Cours par correspondanceCursus 2008 - 2009Clôture des inscriptions : le 27 septembre> Formation 1Nature et histoire de la transmissionDébut de la session : 30 septembre> Formation 2Dharma & Abhidharma (aspects et classificationsdu Dharma, aperçus sur l’Abhidharma)Début de la session : 3 octobre> Formation 3Méditations sur la vacuitéEtude des perspectives philosophiques et cognitivesDébut de la session : 3 octobre> Formation 4La progression sur la voie d’éveilDébut de la session : 30 septembreWeek end de soutien avec un lama du sangha :Printemps - automne 2009Tarif : 15€/jourPour tout renseignement contacter : Alain Grosrey5, place Saint Hubert - 07320 Saint AgrèveTél. : 04 75 30 11 78 - E-mail : grosrey@rimay.netÀ partir du Site internetwww.rimay.net, section « Les cours par correspondance» de la rubrique « Université <strong>Rimay</strong> ».


PsychologieContemplativeL. LhundroupL’objectif des séminaires est d’expérimenter les qualités de l’esprit, c’est-à-dire la profondeur de l’expérienceimmédiate, cette présence claire disponible et sensible qui se découvre dans la contemplation. L’approche proposéeaide à découvrir l’intelligence et la bonté naturelle qui précède toute méthode et qui fonde la validité desoutils thérapeutiques.Les sessions comprennent trois volets complémentaires: Compréhension / Expérimentation / Intégration àl’aide d’apports théoriques et de mises en pratique en ateliers.Thérapie et santé fondamentaleLama WangmoL’enseignement du Bouddha comme la psychologiecontemporaine insistent sur la force des conditionnementsqui faussent nos perceptions et perpétuent le malêtre.Il s’agit d’apprendre à entrer en contact avec sonexpérience telle qu’elle est. Et ainsi d’accepter pleinementcette personne que nous sommes avec son passé, ses difficultéset ses limites. En faisant face à cela, nousdécouvrirons que nous sommes aussi présenceinconditionnelle, qu’au-delà des conditionnementsil est un espace ouvert et bienveillant,source de guérison.-Module 1 : Dharma et psychologie : convergences et divergences.-Module 2 : Communication harmonieuse.-Module 3 : Comprendre l’interdépendance pour briser le cercle des comportementsd’addiction, de dépendance et de souffrance.-Module 4 : L’individualité : Qui suis-je ? La construction du soi à travers lescinq agrégats.-Module 5 : Les émotions.-Module 6 : L’apport de la psychologie bouddhiste dans la pratique de larelation d’aide “Les quatre nobles réalités comme processus de guérison”.-Module 7 : Découvrir la présence inconditionnelle.-Module 8 : La voie du Bodhisattva et la thérapie.Les modules peuvent être suivis séparément, cependant l’ensemble forme un cyclecohérent et complet.ArtstraditionneLsLe département artistique invite àdécouvrir les arts du Dharma et contribueà leur intégration dans la viecontemporaine. Des artistes viennentpartager et transmettre leur savoir-faireet leur expérience dans des ateliersouverts aux débutants comme aux étudiantsavancés.Peinture chinoise15Université - ArtsDates-Module 1 : 20 - 21 décembre 2008 à Paris-Module 2 : 23, 24 mai à Valence-Module 3 : 6, 7, 8 mars 2009 à l’Inst. Karma Ling-Module 4 : 3, 4, 5 juillet 2009 à l’Inst. Karma Ling-Module 5 : 17, 18 octobre 2009 à l’Inst. Karma Lingtarifs-3 jours : 180€, revenu


Rencontre4 & 5 octobre 2008le Combatde Lanon-VioLenceFaire retraitecet hiver en AvalonRencontre inter traditionsChevalerie spirituelle d’Orient et d’OccidentUne inspiration pour relever les défisde notre temps .Editions <strong>Rimay</strong>Textes & manuels de pratique,porte-textes format A5, quatreanneaux, couverture tissu sigléegakyil - <strong>Sangha</strong> <strong>Rimay</strong> doré àchaud.Reproductions de thangkas :Grands formats sur canvas, etPosters photo - 30 cm x 45 et 50 x 70Photos - 10 cm x 15 - 15 x 21 - 20 x 30Depuis 2006, dans un souci de bonne transmission, d’une meilleure organisation et de cohérence avec savocation d’éco-site, les activités de l’Institut comprennent chaque année deux grandes périodes :- une période d’enseignements et de séminaires durant 8 mois, du 1 er avril au 30 novembre.- une période de retraite du 1 er décembre au 30 mars.Durant cette seconde période, tout l’Institut vit au rythme de la retraite : période de silence et de pratiquesuivant un canevas d’horaires de sessions commun à toutes les retraites.Les retraites individuellesDurant la retraite d’hiver, du 10 décembre au 20 mars, il est possible de venir en Avalon pour une périodede retraite individuelle, d’au moins 15 jours à Tarchine Ling ou 10 jours à l’Institut Karma Ling.> ParticipationIl n’y a pas de frais de sessions durant cette période. Les pratiquants sont invités, pour optimiser l’accueil etl’organisation, à arriver le lundi. Le coût des hébergements, pour offrir au plus grand nombre la possibilitéd’y participer, est rapporté au tarifs de Tarchine Ling. Il n’est pas possible de commencer sa retraite entre le20 et 28 décembre.> ConditionsAvoir contacté préalablement un lama du <strong>Sangha</strong> pour lui exprimer sa motivation et définir avec lui sonprogramme de retraite et avoir sur cette base son accord explicite. Pour les retraites à Tarchine Ling,contacter ensuite directement Lama Samten (samten@rimay.net).Les retraites collectivesLes retraites collectives offrent un espace de contemplation et d’échanges ponctuels complétant les retraitestransmissions du <strong>Sangha</strong>. Encadrées par les lamas du <strong>Sangha</strong>, ces périodes de silence sont organiséespour offrir le meilleur cadre à une expérience collective de la contemplation. Elles comprendront quatrepériodes de retraites :- 5 janvier au 11 janvier : retraite Savi - L. Samtèn- 12 au 18 janvier : retraite de Lodjong - L. Mingyour- 19 au 25 janvier : retraite du Yoga du Dharma - L. Wangchouk- 26 janvier au 1er février : retraite Dzogchèn - L. Sengué- 2 au 8 février : retraite Mahamudra - L. Lhundroup- 9 au 15 février : retraite de Tchènrézi - L. Zangmo> Participation- 10€ par jours et les frais d’hébergement- 17, 20 ou 22€ jours pour l’hébergement à l’Institut.Il est nécessaire d’arriver avant le début de la retraite et de participer à sa totalité.> Conditions : Avoir reçu les instructions et transmissions correspondantes aux pratiques de la retraite.PostersLodjong et Sentier de Samatha40 x 65 cmVisitez le site internetwww.rimay.net>> rubrique «Editions <strong>Rimay</strong>»ou www.boutique.karmaling.orgPour tout renseignement :L. Sèngué : 04 79 25 27 21< lsengue@rimay.net >Imprimé sur papier recycléavec encres végétalesImprimerie Notre Dame38330 Monbonnotwww.rimay.netGARUDA - ISSN 1961-3318Journal bisannuel du SANGHA RIMAYDirecteur de Publication : Lama Wangchouk - 04 79 25 72 93Rédactrice en chef :Bernadette de Sallier - 04 79 31 27 31Comité de Rédaction :Lama Cheudroup, Lama Lhundroup, Lama Wangchouk, Lama Samten,Bernadette de Sallier, Tcheukyi, Heike, Joëlle, Jean Patrick, Alexis, GeorgesLançon, Jean Claude Perrin, Nicolas PrécasParticipation des <strong>Sangha</strong> Loka :Québec avec Lama Cheudroup, Italie avec Lama Tarchine, Portugal avec MariaVictoria, Inde avec Lama Mingyour, Sophia Antipolis avec Lionel FourmentCorrecteurs :L.Mingyour, L. Lhundroup, Roger Descamps, Geneviève Lamoine d’Ornano,Yves de SallierPAO Infographie : Lama Zangmo, Lama SenguéSANGHA RIMAY www.rimay.netUNIVERSITE RIMAY www.universite.rimay.net 04 79 25 54 92INSTITUT KARMA LINGDomaine d’Avalon Hameau de Saint Hugon 73110 Arvillardkarmaling@karmaling.org 04 79 25 78 00

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