12.07.2015 Views

Circuits et systemes de modelisation analogique de neurones ...

Circuits et systemes de modelisation analogique de neurones ...

Circuits et systemes de modelisation analogique de neurones ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Chapitre II : circuits <strong>analogique</strong>s élémentairesEn résumé, en raison <strong>de</strong> l'absence <strong>de</strong> matériel simple <strong>et</strong> <strong>de</strong>s difficultés algorithmiques, la miseen œuvre d'une solution numérique représente une lour<strong>de</strong> tâche avec, en tout état <strong>de</strong> cause,une limite supérieure au nombre <strong>de</strong> conductances simulables fixée par le matériel. Dans cesconditions, le calcul <strong>analogique</strong> présente une alternative intéressante.En eff<strong>et</strong> le calcul <strong>analogique</strong> tel que nous l'avons décrit dans ce chapitre présente le premieravantage d'être à temps continu <strong>et</strong> d'avoir <strong>de</strong>s variables continues par sa nature même.Il perm<strong>et</strong> donc un calcul en temps réel <strong>de</strong> façon intrinsèque. Notons qu'il est aussi possibled'accélérer la vitesse <strong>de</strong> calcul en appliquant un coefficient multiplieur à toutes les constantes<strong>de</strong> temps du circuit. La limites maximales est alors fixée par les caractéristiques fréquentielles<strong>de</strong>s différents opérateurs arithmétiques. C<strong>et</strong>te possibilité était déjà signalée par MAHOWALD<strong>et</strong> DOUGLAS qui estiment qu'un neurone artificiel électronique pourrait fonctionner 10 6 foisplus vite que son homologue biologique [MAHOWALD 91]. Nous présentons un exempleillustrant c<strong>et</strong>te possibilité au chapitre IV.La secon<strong>de</strong> limitation <strong>de</strong>s systèmes numériques est le nombre <strong>de</strong> cellules qu'ils peuventsimuler. Avec l'approche <strong>analogique</strong> c<strong>et</strong>te limite correspond à la quantité <strong>de</strong> <strong>neurones</strong> intégrésdans un même circuit. Mais s'il est possible <strong>de</strong> multiplier, dans une certaine mesure, le nombre<strong>de</strong> circuits sans amener <strong>de</strong> problèmes supplémentaires, l'augmentation <strong>de</strong> la puissance d'unprocesseur numérique est n<strong>et</strong>tement plus délicate <strong>et</strong> dépend finalement <strong>de</strong> l'évolution <strong>de</strong> latechnologie.Notons que les systèmes <strong>analogique</strong>s présentent une dimension limitée <strong>et</strong> une faibleconsommation. Ces <strong>de</strong>ux caractéristiques tranchent avec la solution numérique <strong>et</strong> peuvent êtremises à profit pour imaginer <strong>de</strong> nouveaux types d'expériences, comme par exemple laréalisation <strong>de</strong> simulateurs/stimulateurs autonomes implantables.Pour la conception du calculateur, tout comme les informaticiens bénéficient <strong>de</strong> bibliothèques<strong>de</strong> fonctions, nous disposons d'une littérature importante <strong>et</strong> récente décrivant différentespossibilités pour nos opérateurs <strong>analogique</strong>s. Elle provient principalement <strong>de</strong>s recherches surles réseaux <strong>de</strong> <strong>neurones</strong> formels.L'inconvénient majeur du calculateur <strong>analogique</strong> intégré reste que les fonctions sont gravéesdans le silicium, il n'est donc pas question <strong>de</strong> pouvoir changer rapi<strong>de</strong>ment les modèles utiliséscomme le perm<strong>et</strong> la modification d'un programme informatique : le temps <strong>de</strong> conception <strong>et</strong> <strong>de</strong>86

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!