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L'UNIVERSITE BORDEAUX I DOCTEUR - Université Bordeaux 1

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Partie I : Synthèse et Caractérisation d’un Précurseur : le (vinyl)polystyrène PolyHIPE4. CONCLUSIONLa polymérisation d’un HIPE dont la phase continue est constituée exclusivementd’un mélange DVB :EVB 80 :20, conduit à un polyHIPE comportant environ 3,0 mmol/g degroupements vinyliques pendants. La présence de ces groupements est validée parspectroscopie infrarouge et résonance magnétique nucléaire du solide. Le polyHIPE enquestion est baptisé (vinyl)polystyrène polyHIPE. Ce polyHIPE est un précurseur idéal defonctionnalisation car il permet l’incorporation de fonctions chimiques stables par addition, enposition β des noyaux benzéniques, de petites molécules sur les doubles liaisons vacantes.Pour nos applications, nous avons choisi d’étudier le (vinyl)polystyrène polyHIPE P0-b dont la fraction volumique poreuse est estimée à environ 95% du volume total. Lamicroscopie électronique à balayage de ce support a montré des dimensions de pore de l’ordrede la dizaine de microns et des connexions entre pores de 1 à 2 µm. Une étude approfondie dela porosité, réalisée par intrusion/extrusion de mercure, a révélé une distribution étroite entaille des connexions dont la taille moyenne est de 1,5 µm. L’étude de l’écoulement à traversune colonne de polyHIPE, basée sur la relation de Hagen-Poiseuille, a permis de confirmercette taille moyenne des connexions et de modéliser le polyHIPE en réseau de capillairesparallèles. Ce modèle a d’ailleurs été validé par la forme hystérétique de la courbeadsorption/désorption d'azote obtenue par un traitement BET. D’autre part, la porosimétriepar adsorption/désorption d’azote a mis en évidence une surface spécifique faible de 24 m 2 /g,comme prévu. L’étude thermogravimétrique du (vinyl)polystyrène polyHIPE a montré unestabilité thermique jusqu’à 250°C, température bien supérieure à nos températuresd’utilisation.En ce qui concerne la tentative de calibration des cellules du (vinyl)polystyrènepolyHIPE, le cisaillement par la cellule Couette 102 , selon le procédé développé par Mason etal. 44,66 , d’émulsions de prémélange bien définies, a permis de préparer des émulsionscalibrées à 0,5 µm et 5 µm. La polymérisation, par voie thermique à 60°C, de l’émulsioncalibrée à 0,5 µm n’a pas conduit à la structure polyHIPE désirée. La microscopieélectronique à balayage a en effet révélé une structure agrégée de particules de polymère.Quant à la polymérisation, dans les mêmes conditions, de l’émulsion calibrée à 5 µm, lastructure polyHIPE obtenue ne semble pas avoir conservé l’isodispersité du HIPE. Lesrésultats de la microscopie et de la porosimétrie, réalisées sur ce polyHIPE et sur unpolyHIPE non calibré de même nature, ne montrent pas de différences significatives de70

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