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Le Futsal - 2 ROCHERS FOOTBALL CLUB

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38DOSSIERC’EST PAR L’INTERMÉDIAIREDU LOISIR QUE LE DISTRICTD’INDRE-ET-LOIRE A CRÉÉSON CHAMPIONNATOFFICIEL. UN EXEMPLEÀ MÉDITER.ENLOISIR AUSSI<strong>Le</strong> jeu entre copains constitue l’un des aspects fondamentaux du <strong>Futsal</strong>. Comment attirerces pratiquants rétifs aux contraintes administratives ? C’est un défi proposé à la FFF.RASTA ROCKETS, Boca Senior,Monster. Si leurs noms fl eurent bonles tournois de sixte, ces formations disputenten Indre-et-Loire un véritablechampionnat. Une épreuve loisir encadréepar le district qui, depuis 2007, mèneune politique d’accompagnement de ceséquipes de copains ou d’entreprise. “Nousn’arrivions pas à lancer notre compétitionde <strong>Futsal</strong>, nous nous sommes rapprochésde ces structures qui ne nous connaissaientpas et qui veulent rester éloignéesdes lourdeurs administratives”, indiqueThierry Lizé, président de la Commissiondépartementale du football diversifi é.<strong>Le</strong> district fonde alors une association(<strong>Futsal</strong> Touraine), chargée de nouer contactavec ces équipes isolées et de leur faciliterl’accès à la compétition. Contre unelicence de 30 euros par joueur, elle gèreleur championnat et leur trouve si besoinun créneau de salle. “Nous les conseillonsaussi sur le fonctionnement des instances.Notre groupement, qui réunit dix équipes,a permis d’ancrer la discipline dans ledépartement. Beaucoup de formationsont été créées en agglomération. Désormais,certaines naissent en milieu rural”,se félicite Thierry Lizé.UNE OPPORTUNITÉL’exemple tourangeau illustre la volontéde la LFA de ne pas négliger l’aspect loisirdu <strong>Futsal</strong>. “Il est très important, affi rmeMichel Muffat-Joly. Nous devons aller audevant de ces pratiquants et répondre àleurs demandes, notamment en allégeantles contraintes administratives.” SelonMohammed Belkacémi, “tout le mondene veut pas faire de la compétition ouêtre obligé de s’entraîner.”<strong>Le</strong> volet loisir offre l’opportunité aux ligueset districts de capter de nouveaux pratiquantset de conserver dans leur giron unepratique qui avait tendance à leur échapper.“Cela nous a apporté de nouveauxlicenciés, confi rme Thierry Lizé. Si elles nousparaissent assez solides, nous incitons leséquipes loisir à se diriger vers un club traditionnelpour ouvrir une section <strong>Futsal</strong> ouà se transformer en club. Cela ne va pas desoi car elles disposent souvent d’un effectiftrès restreint. Ce manque de joueurs freineincontestablement leur développement.”Malgré quelques handicaps, son aspectloisir a permis au <strong>Futsal</strong> de prospérer dansl’Hexagone. Il continue à séduire celleset ceux qui aspirent à une pratique conviviale,sans trop de règles ni de contraintes.<strong>Le</strong>s instances ont compris qu’ellesdevaient s’adapter à ces joueurs d’ungenre nouveau. UNE CONCURRENCE ?Ça ressemble à du <strong>Futsal</strong> mais ce n’est pas du <strong>Futsal</strong>.C’est du football en salle. De nombreuses structures privéesproposent une variante du jeu qui récolte un grandsuccès. Si ces adeptes évoluent en marge des instancesdu football, ils n’en constituent pas moins un potentielcertain pour le <strong>Futsal</strong> traditionnel. “Nous ne devons pasconsidérer ces sociétés comme des concurrents maisau contraire voir comment nous pouvons travailler avecelles”, assure Michel Muffat-Joly.FOOT mag #29

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