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Le Futsal - 2 ROCHERS FOOTBALL CLUB

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34DOSSIEROÙ EN ESTLA DISCIPLINE ?Des championnats émergent, l’Équipe de France progresse, le nombre de pratiquantsexplose. <strong>Le</strong> <strong>Futsal</strong> est devenu une discipline à part entière dans l’Hexagone.État des lieux.COMBIEN DE BRÉSILIENS présentsle 9 février dernier sur la pelousedu Stade de France ont commencé parle <strong>Futsal</strong> ? L’écrasante majorité. Pato etRobinho, qui formaient le duo d’attaque,sont des enfants de la balle en salle.Combien de Bleus sélectionnés ce soirlàpar Laurent Blanc sont issus de cettediscipline ? Aucun. Ce constat meten perspective le retard tricolore sur lesmeilleures nations du monde.Sport majeur en Amérique du Sud, maisaussi dans des pays européens commel’Espagne et l’Italie, le <strong>Futsal</strong> peine à sefrayer un chemin dans l’Hexagone. Dumoins dans les arcanes traditionnellesdu football car la pratique connaît unvéritable boum dans les quartiers, lemilieu scolaire et les structures privées.Soucieuse d’accompagner l’essor d’unediscipline dont elle possède la délégationministérielle, la Fédération a élaboréun plan de développement en huit axes(lire Foot Mag n°23).“UN COMPLÉMENTFANTASTIQUE”<strong>Le</strong>s ligues et les districts en constituentles relais essentiels. Afi n de cerner lasituation du <strong>Futsal</strong> en leur sein, la LFAet la DTN les ont sondés à travers unegrille d’évaluation composée de plusieurscritères : les championnats et les coupesrégionales, la participation de leursclubs à la Coupe Nationale, les tournoispour les jeunes (U13 à U19), le nombrede licenciés, les relations avec le milieuscolaire, les interventions dans lesécoles primaires, la constitution de commissionsspéciales, les formations spécifiques pour les éducateurs et les arbitres.La discipline n’a pas attendu l’interventiondes centres de gestion pourgrandir. Pour Mohammed Belkacémi,conseiller technique national pourle football dans les quartiers, ellen’est qu’une “évolution du foot derue”. “Jusqu’à une certaine époque,les gens, et les jeunes en particulier,jouaient dans des espaces réduits,dans leur rue, devant leur maison, surun parking, au pied d’un immeuble. Ilss’auto-arbitraient. <strong>Le</strong> <strong>Futsal</strong> a apportédes codifications, avec une balle et desrègles bien précises”. <strong>Le</strong>s compétitionssont apparues au mitan des années 90à l’échelon national, puis à l’aube duXXI ème au niveau régional.Aujourd’hui, la discipline a pris une ampleurconsidérable. “Elle est un élément2005La date de lapremière attributionde la délégationministérielle à la FFFpour le <strong>Futsal</strong>.L’agrément a étérenouvelé en 2008pour une duréede quatre ans.S’IL SE JOUE ENGÉNÉRAL EN SALLE,LE FUTSAL PEUTAUSSI SE PRATIQUERÀ L’EXTÉRIEUR.FOOT mag #29


DOSSIER35prépondérant de notre avenir, assurePatrick Pion, entraîneur national en chargedu <strong>Futsal</strong> à la DTN. Elle produit d’excellentsfootballeurs et constitue un complémentfantastique pour le football classique,aussi bien d’un point de vue techniqueque tactique et mental. <strong>Le</strong>s enfants doiventdésormais avoir des séquences de <strong>Futsal</strong>dans leur apprentissage et disputer destournois spécifi ques.”Et le technicien d’ajouter : “<strong>Le</strong> <strong>Futsal</strong> devientaussi une affaire de spécialistes. <strong>Le</strong>s compétitions,régionales ou nationales, fournissentdes spectacles de qualité que la Fédération,les ligues et les districts doivent maintenantconsidérer, accompagner et soutenir (voirpages 36-37). La discipline attire égalementdes publics qui zappent entre différentssports. <strong>Le</strong>s jeunes, qui hésitent à continuer lefoot traditionnel, se tournent vers le <strong>Futsal</strong>,plus ludique. <strong>Le</strong>s clubs ont tout intérêt àdiversifi er leurs offres de pratique.”UN CARREFOUR IMPORTANTSelon lui, ils ne doivent pas considérer le<strong>Futsal</strong> comme une charge supplémentairemais comme un élement complémentaireet incontournable de leur activité globale.À condition bien sûr de disposer d’unencadrement adapté.La DTN s’attèle à créer des modules de formationpour les éducateurs. “Nous allonségalement rationaliser les règles de jeu,qui diffèrent parfois d’une ligue à l’autre.Celles de la FIFA sont parfois diffi ciles àappliquer en raison des infrastructures”,note Patrick Pion. Cet assouplissementdevrait aussi viser la règlementation, jugéetrop contraignante pour beaucoup, pour lacréation d’associations spécifi ques ou desections au sein des clubs.<strong>Le</strong> <strong>Futsal</strong> paraît aujourd’hui arriver à uncarrefour déterminant pour son avenir.Dirigeants et techniciens sont résolus àlui indiquer la bonne direction. L’enjeu estd’importance car il s’agit désormais d’unediscipline à part entière, et non plus d’unquelconque satellite du ballon rond traditionnel.“<strong>Le</strong> football dans son ensembleprofi tera du développement de cette pratique.De la base au sommet”, prévientPatrick Pion. DÈS 1930…L’inventeur du <strong>Futsal</strong> a un nom :Juan Carlos Ceriani. Au débutdes années 30, ce dirigeant des UnionsChrétiennes de Jeunes Genssud-américaines, basées à Montevideo(Uruguay), imagine les règles du jeu,un mélange de foot, de handball,de basket. La discipline se propagecomme une trainée de poudre enAmérique du Sud, et plus particulièrementau Brésil. Longtemps en margedes instances du football, elle passeau milieu des années 80 sous la tutellede la FIFA qui organise le premierMondial en 1989 aux Pays-Bas.En France, l’activité a pris racine fi n 70,principalement en UFOLEP puis plus tard,parallèlement, sous la bannière FFF.LE FUTSAL FORME DES JOUEURSTRÈS TECHNIQUES, À L’IMAGEDU CAENNAIS YOUSSEF EL ARABI.“UN GRAND AVENIR”Chef de délégation de l’Équipe de France de <strong>Futsal</strong>, Michel Muffat-Joly, présidentdu District de l’Isère, œuvre énormément pour la discipline.Comment le <strong>Futsal</strong> s’est-il développé jusqu’à maintenant ?Michel Muffat-Joly : Il a grandi d’une façon très variée d’une régionà l’autre. Certaines ligues, comme Paris-Île-de-France et le Nord-Pas-de-Calais, ont commencé très tôt et sont très structurées. <strong>Le</strong> <strong>Futsal</strong> s’est aussidéveloppé en marge de la Fédération.dans les structures privées (voir page 38). Pourdévelopper la discipline, il ne faut pas piocherdans les effectifs du football traditionnel maisattirer ces nouveaux pratiquants qui évoluenten marge de nos instances.Où cela ?Je pense au milieu scolaire secondaire et en université où les jeunes etles fi lles sont très demandeurs. Avec ses 80 000 pratiquants et 3 000arbitres, le <strong>Futsal</strong> est la première discipline en UNSS, devant le handball.Il est également répandu dans les quartiers où il constitue un véritablefacteur d’insertion et aide les habitants à se structurer. Il est aussi trèspratiqué en loisir, sous une forme différente (football en salle), notammentQuels sont les freins à l’essor du <strong>Futsal</strong> ?<strong>Le</strong>s mentalités de certains dirigeants de ligues et districts. Mais heureusementelles évoluent. Beaucoup n’ignorent plus cette discipline en pleine expansion.Selon moi, le manque de créneaux, même s’il existe, est un faux problème. Ildécoule de la méconnaissance de la discipline par les collectivités. Ce jeu sepratique aussi à l’extérieur. On peut utiliser des terrains de hand, de tennis,voire des terrains Hat-Trick. Pour moi, le <strong>Futsal</strong> est promis à un grand avenir.FOOT mag #29


36DOSSIERDESCOMPÉTITIONSMUTATIONENAprès la Coupe Nationale, le Championnat de France prend peu à peuses marques. Premiers constats après un an et demi d’existence.1 206<strong>Le</strong> nombre de clubsengagés cettesaison en CoupeNationale.LE FUTSAL FRANÇAIS EST EN NETTE PROGRESSIONÀ L’IMAGE DE SES RÉSULTATS INTERNATIONAUX. CETTE ÉVOLUTIONPASSE PAR LA HAUSSE DE NIVEAU DES COMPÉTITIONS NATIONALES.LE FUTSAL A CONQUIS LA PLANÈTE et se pratiquedésormais sur tous les continents. Qu’en est-il de notre pays ?Peu à peu, le <strong>Futsal</strong> français se structure à l’image de ses compétitionsnationales et régionales (voir encadré page 37). La premièreépreuve à l’échelle de l’Hexagone remonte à la saison 1994-1995avec la Coupe Nationale remportée par l’AS Saint-Priest. Depuis,douze autres clubs se sont succédé au palmarès, le SC Paris étant ledernier en date. Parallèlement, une première ébauche de championnata vu le jour en 2007 avec l’instauration d’un Challenge Nationalexpérimental regroupant, en plusieurs poules, les meilleurs clubs issusdes ligues régionales.Depuis deux saisons, le Championnat de France a pris le relais,fort de deux groupes de douze équipes, permettant de resserrerun peu plus l’élite. Porte d’entrée en Coupe UEFA, il a égalementsupplanté la Coupe qui qualifi ait le représentant français entour préliminaire depuis 2002. Voilà pour les dernières évolutionsmarquantes de la discipline dont la croissance est exponentielledans certaines régions. En témoignent le succès populaire desclubs du Nord qui peuvent compter sur une assistance moyennesupérieure à la plupart de celles de leurs homologues de CFA,et l’apparition de nouvelles compétitions régionales.“<strong>Le</strong> niveau technique s’élève d’année en année, précise PhilippeCouchoux, vice-président de la Commission fédérale des compétitionsnationales <strong>Futsal</strong>. Il faut pérenniser le Championnat deFrance. Une dizaine de ligues sont représentées mais il faudraitque toutes soient présentes. Il est nécessaire de mettre l’accentsur ce point. On progresse mais il reste encore beaucoup detravail. À ce titre, la formation des dirigeants, des éducateurs etdes arbitres dans les ligues est primordiale.”L’arbitrage fait en effet partie des secteurs à améliorer selonFOOT mag #29


DOSSIER37MODE D’EMPLOI<strong>Le</strong> Championnat de France se dispute en deux poules dedouze équipes. À l’issue de la compétition (4 points pour lavictoire, 2 pour un nul, 1 pour une défaite), les trois derniersde chaque groupe descendent en ligue régionale et sontremplacés par les six meilleurs clubs régionaux suivant descritères bien défi nis. Des demi-fi nales croisées sont organiséespour le titre (1A-2B et 1B-2A) et les deux vainqueurss’affrontent pour la victoire fi nale (21 mai à Angers). Lapremière édition du Championnat de France a été remportéepar le Kremlin-Bicêtre United (face au Sporting de Paris)qualifi é pour la Coupe UEFA.Pour la Coupe Nationale, les clubs se qualifi ent enplusieurs étapes (fi nales régionales, phase interrégionalepuis nationale). <strong>Le</strong>s demi-fi nales auront lieu le 16 avrilà Sélestat (Alsace) et Cavalaire (Méditerranée). Finale le7 mai à Seyssinet-Pariset (Rhône-Alpes).les clubs qui dressent peu ou prou le même constat. “Il faudraitun arbitrage plus homogène, explique Philippe Henri Armède,entraîneur du Kremlin-Bicêtre United, champion de France entitre. En Coupe d’Europe l’été dernier, les arbitres étrangerslaissaient un peu plus jouer et sifflaient moins. Sinon, nosprincipaux problèmes sont d’ordre financier car il n’est pasévident d’équilibrer les budgets même si nous disposons del’aide de sponsors et de la FFF pour les déplacements. On ditpar ailleurs que les incivilités sont fréquentes dans le <strong>Futsal</strong>“MÊME SI ELLE NE DONNEPLUS ACCÈS À L’EUROPE,LA COUPE A UNE VALEURSYMBOLIQUE FORTE.”MESSAOUD FERKIOUImais il ne faut pas exagérer. Certes il y a des problèmes, venantessentiellement de l’environnement, mais sur le terrain lescomportements se sont améliorés. Autre fait notable, la présenceimportante de Brésiliens au sein de certaines équipes.”Des joueurs évoluant à la fois en Belgique et en France,donnant forcément une supériorité aux clubs faisant appel àces éléments issus de la nation championne du Monde 2008.DES BRÉSILIENS DANS LE JEU“C’est effectivement un problème même s’ils rehaussent leniveau, confi rme Messaoud Ferkioui, président de Roubaix<strong>Futsal</strong>. Il n’y a pas d’opposition réglementaire et il faut faireavec. Pour notre part, nous misons plutôt sur la formationde jeunes joueurs d’autant que la demande est croissante, ycompris chez les féminines. <strong>Le</strong> <strong>Futsal</strong> est à la hausse. Malheureusement,il manque de notoriété. Un championnat à pouleunique serait plus visible à mon sens.” Un axe de travail pourla commission qui se penche aussi sur la possibilité d’instaurerdeux niveaux nationaux et sur l’arrivée éventuelle de sectionsde clubs pros. <strong>Le</strong> <strong>Futsal</strong> français n’a pas fi ni d’évoluer… SI LE FUTSAL SÉDUIT DE NOMBREUXADULTES, IL GAGNE DU TERRAINCHEZ LES JEUNES ET FÉMININESPARTICULIÈREMENT INTÉRESSÉESPAR LA DISCIPLINE.À L’ÉCHELLE RÉGIONALEUne majorité de ligues dispose d’un championnat régional seniors. L’Alsace, leNord-PdC, Rhône-Alpes et Paris-IdF peuvent ainsi s’appuyer sur des compétitionsbien implantées et réputées pour leur niveau technique, aussi bien chezles seniors que chez les jeunes. D’autres régions sont parvenues à mettre surpied deux niveaux de compétition à l’image de l’Aquitaine, de la Corse et duMidi-Pyrénées qui fait mieux avec trois niveaux. Certaines font également lapart belle aux jeunes comme la Lorraine présente dans toutes les catégories desU11 aux U19 aux côtés des seniors. <strong>Le</strong>s féminines ont également leurs épreuves<strong>Futsal</strong>, championnats ou coupes, dans certaines régions. La Méditerranée et laPicardie ont ainsi axé leur développement chez les U18. À noter que la disciplinea aussi ses adeptes outre-Mer avec des championnats régionaux et des journéesdécouverte en Guadeloupe et Guyane notamment.FOOT mag #29


38DOSSIERC’EST PAR L’INTERMÉDIAIREDU LOISIR QUE LE DISTRICTD’INDRE-ET-LOIRE A CRÉÉSON CHAMPIONNATOFFICIEL. UN EXEMPLEÀ MÉDITER.ENLOISIR AUSSI<strong>Le</strong> jeu entre copains constitue l’un des aspects fondamentaux du <strong>Futsal</strong>. Comment attirerces pratiquants rétifs aux contraintes administratives ? C’est un défi proposé à la FFF.RASTA ROCKETS, Boca Senior,Monster. Si leurs noms fl eurent bonles tournois de sixte, ces formations disputenten Indre-et-Loire un véritablechampionnat. Une épreuve loisir encadréepar le district qui, depuis 2007, mèneune politique d’accompagnement de ceséquipes de copains ou d’entreprise. “Nousn’arrivions pas à lancer notre compétitionde <strong>Futsal</strong>, nous nous sommes rapprochésde ces structures qui ne nous connaissaientpas et qui veulent rester éloignéesdes lourdeurs administratives”, indiqueThierry Lizé, président de la Commissiondépartementale du football diversifi é.<strong>Le</strong> district fonde alors une association(<strong>Futsal</strong> Touraine), chargée de nouer contactavec ces équipes isolées et de leur faciliterl’accès à la compétition. Contre unelicence de 30 euros par joueur, elle gèreleur championnat et leur trouve si besoinun créneau de salle. “Nous les conseillonsaussi sur le fonctionnement des instances.Notre groupement, qui réunit dix équipes,a permis d’ancrer la discipline dans ledépartement. Beaucoup de formationsont été créées en agglomération. Désormais,certaines naissent en milieu rural”,se félicite Thierry Lizé.UNE OPPORTUNITÉL’exemple tourangeau illustre la volontéde la LFA de ne pas négliger l’aspect loisirdu <strong>Futsal</strong>. “Il est très important, affi rmeMichel Muffat-Joly. Nous devons aller audevant de ces pratiquants et répondre àleurs demandes, notamment en allégeantles contraintes administratives.” SelonMohammed Belkacémi, “tout le mondene veut pas faire de la compétition ouêtre obligé de s’entraîner.”<strong>Le</strong> volet loisir offre l’opportunité aux ligueset districts de capter de nouveaux pratiquantset de conserver dans leur giron unepratique qui avait tendance à leur échapper.“Cela nous a apporté de nouveauxlicenciés, confi rme Thierry Lizé. Si elles nousparaissent assez solides, nous incitons leséquipes loisir à se diriger vers un club traditionnelpour ouvrir une section <strong>Futsal</strong> ouà se transformer en club. Cela ne va pas desoi car elles disposent souvent d’un effectiftrès restreint. Ce manque de joueurs freineincontestablement leur développement.”Malgré quelques handicaps, son aspectloisir a permis au <strong>Futsal</strong> de prospérer dansl’Hexagone. Il continue à séduire celleset ceux qui aspirent à une pratique conviviale,sans trop de règles ni de contraintes.<strong>Le</strong>s instances ont compris qu’ellesdevaient s’adapter à ces joueurs d’ungenre nouveau. UNE CONCURRENCE ?Ça ressemble à du <strong>Futsal</strong> mais ce n’est pas du <strong>Futsal</strong>.C’est du football en salle. De nombreuses structures privéesproposent une variante du jeu qui récolte un grandsuccès. Si ces adeptes évoluent en marge des instancesdu football, ils n’en constituent pas moins un potentielcertain pour le <strong>Futsal</strong> traditionnel. “Nous ne devons pasconsidérer ces sociétés comme des concurrents maisau contraire voir comment nous pouvons travailler avecelles”, assure Michel Muffat-Joly.FOOT mag #29

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