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La Gaîté Lyrique - Radio France

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Dans les années 1960, le développement de la vidéo a considérablement contribuéau renouvellement des arts plastiques et de la musique pop. Le DVD, la télévisionnumérique ou encore la 3D, créent de nouveaux enjeux pour les créateurs : design,graphisme, cinéma, animation, arts visuels, spectacles multimédia, musique, etc.L’histoire de la <strong>Gaîté</strong> lyrique coïncide avec celle de grandes innovationstechniques. Elle a été « de son époque ». Aujourd’hui, le projet qui lui redonne vieentend explorer notre époque. C’est celle des révolutions numériques quibouleversent nos modes de vie, notre relation aux savoirs, notre manière de penserle monde, nos relations sociales. <strong>La</strong> création en est également profondémenttransformée.Pour certains, les nouvelles technologies engendrent des comportements de plusen plus individuels, or leurs usages portent à constater que nos sociétés ont ungrand besoin de collectif, d’expériences de groupe. Le jeu vidéo peut être uneexpérience collective, les réseaux sont vecteurs de communautés, le vidéoclip semue en concert audiovisuel, l’Internet mobile modifie la manière dont les images etles musiques sont produites, consommées et partagées.Lieu de vie, la <strong>Gaîté</strong> lyrique met à l’épreuve ces bouleversements. Elle anime desdébats sur les enjeux des révolutions numériques en marche et met ainsi enperspective des productions créatives parmi les plus innovantes et passionnantesde notre époque.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 6


COMMUNIQUé de pressE<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyriqueOuverture !Mercredi 2 mars 20115 jours de découvertes : du mercredi 2 au dimanche 6 mars 2011En 1862 : Le Théâtre de la <strong>Gaîté</strong> lyrique est inauguré.En 2011 : <strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique revient sur le devant de la scène sous l'impulsion deBertrand Delanoë, maire de Paris et de Christophe Girard, adjoint au maire chargéde la culture, animés par le désir de faire renaître ce haut lieu culturel parisien.<strong>La</strong> direction de la <strong>Gaîté</strong> lyrique a été confiée à Jérôme Delormas.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique est un Établissement culturel de la Ville de Paris, confié pardélégation de service public (DSP) à naïve, le Troisième Pôle et INEO, filiale de GDFSUEZ. Son conseil d'administration est piloté par Patrick Zelnik, Président, StevenHearn, Vice-président et Sylvie Dao, administratrice.Du phonographe à l'iPad et du cinématographe à la 3D, les innovationstechnologiques sont à l'origine de révolutions successives. Elles ont toujours étédes outils précieux au service de la création et des artistes. <strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique n'estpas seulement un témoin de ces bouleversements, elle est aujourd'hui la scène dela création en mouvement de notre époque.Le 2 mars 2011, la <strong>Gaîté</strong> lyrique ouvre au cœur de Paris et suscite, au quotidien, larencontre des technologies, de l'art et des publics. <strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique, ouverte toutel'année sur le monde et à tout le monde, explore les cultures numériques soustoutes leurs formes : de la musique au graphisme, au jeu vidéo, au cinéma, enpassant par le théâtre, la danse, la mode, le design, l'architecture...Le bâtiment de 9500m² sur 7 niveaux a été totalement repensé par l'architecteManuelle Gautrand.LA <strong>Gaîté</strong> lyrique : lA Scène des RéVOLUTIONS NUMéRIQUES- 3 concerts par semaine- 120 performances, spectacles vivants et multimédia par an- des expositions- des invitations à un artiste, une ville, un label, un festival reconnu et précurseur ouun média- des rendez-vous récurrents comme des dimanches après-midi décalés à lacroisée de tous les genres musicaux, des productions pour enfant et adolescententre conte et jeu de construction, des scènes musicales locales invitées, destémoignages de personnalités sur la place de la musique dans leur parcours, …- des cycles de conférences et de projections (courts et longs métrages,documentaires, vidéoclips, ...)<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 7


LA <strong>Gaîté</strong> lyrique : un lieu à vivre<strong>La</strong> façade et le foyer historique ont été restaurés et de nouveaux espaces créés :deux salles modulables (une grande de 750 places debout/300 assises et unepetite de 100 places), un auditorium (130 places), des espaces d'exposition et desstudios de création et de production. <strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique abrite aussi un centre deressources unique en <strong>France</strong>, une salle de jeux-vidéo, deux cafés et une boutique.LA <strong>Gaîté</strong> lyrique sur InternetUne visite à la <strong>Gaîté</strong> lyrique, c'est aussi une expérience unique et différente chaquejour sur Internet.www.gaite-lyrique.net propose début 2011 un magazine exclusif en ligne quidonne la parole et suscite des débats sur notre société en mutation. <strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong>lyrique invite des auteurs, nourrit chaque jour la curiosité, crée et sélectionne destextes, images, extraits sonores et vidéo, films et jeux...<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique est naturellement présente sur les réseaux sociaux au plus prèsdes pratiques des internautes (page Facebook, compte Twitter, géolocalisation surFoursquare...)LA <strong>Gaîté</strong> lyrique : l'événement d'ouvertureDu mercredi 2 au dimanche 6 mars 2011, la <strong>Gaîté</strong> lyrique s'offre au public à traversun parcours interactif pensé spécifiquement pour l'ouverture. En entrée libre, surréservation, le public, emmené par le collectif britannique UVA(UnitedVisualArtists), s'approprie le lieu et prend part à une découverte hors ducommun. Il est aussi guidé dans les espaces par un ensemble de personnages à lamanière d'un jeu vidéo réel imaginé par le duo français I Could Never Be A Dancer.Enfin, il devient acteur et se confronte avec son propre avatar aux autresspectateurs dans la nouvelle création de : Rimini Protokoll/Helgard Haug & StefanKaegi : Best Before, présentée pour la première fois en <strong>France</strong>.Plus de 20 concerts s'enchaîneront pendant ces 5 jours.LA <strong>Gaîté</strong> lyrique, l'exploration se poursuit...Printemps/été 2011, 3 temps forts :- Berlin next!, du 29 mars au 3 avril, cycle artistique autour du nouveau Berlincollaboratif, décalé, européen, cosmopolite et effervescent- Matt Pyke & friends, du 21 avril au 27 mai, exposition du créateur du studiolondonien de design graphique Universal Everything- Skateboard, du 18 juin au 7 août, un été entièrement dédié à la culture urbaine duskate<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 8


<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyriqueprésentation<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Rez-de-chaussée, Vestibule© MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE – PHOTO : VINCENT FILLON<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 9


LA Genèse de la <strong>Gaîté</strong> lyriqueEn 2001 - sous l'impulsion de Bertrand Delanoë, Maire de Paris, et de ChristopheGirard, adjoint au Maire, chargé de la culture - la Ville de Paris décide de créer uncentre culturel dédié aux cultures numériques et à la musique actuelle dans l'ancienThéâtre de la <strong>Gaîté</strong> lyrique.Située au 3 bis rue Papin à Paris, dans le 3ème arrondissement, la <strong>Gaîté</strong> lyrique a ainsipour vocation de devenir une institution culturelle reconnue au plan international,tout en favorisant l’émergence de nouveaux talents, la mixité des expressionsartistiques et la diversité des publics. Le principe de l’opération est approuvé pardélibération du Conseil de Paris du 8 avril 2002.Le comité de pilotage de l’opération, composé de représentants de la Ville de Parisainsi que de la Région Ile-de-<strong>France</strong>, s’est réuni 8 fois depuis 2002 sous la présidencede Christophe Girard. Un comité d’experts culturels est également constitué poursoutenir les études de définition et d’avant-projet.<strong>La</strong> maîtrise d'œuvre est attribuée par la commission d’appel d’offres du 19 décembre2003 à l’équipe dirigée par Manuelle Gautrand, dont l'ambition a été de créer unbâtiment à la fois très fonctionnel et modulable au service des artistes et des publics,contemporain dans son design et enfin respectueux de ce qui subsistait du bâtimenthistorique.Le trio Hearn-Zelnik-Delormas remporte l'appel à projet culturel de la Ville de Paris enjuin 2007 et se constitue en Délégation de Service Public (DSP) portant surl’exploitation de la <strong>Gaîté</strong> lyrique pour la mise en place du projet.<strong>La</strong> Société de Gestion de la <strong>Gaîté</strong> lyrique SAS (SGGL SAS), dont les actionnaires sontnaïve, letroisièmepôle et INEO, filiale de GDF SUEZ débute son activité le 1er juillet2008.L'équipe exécutive de la <strong>Gaîté</strong> lyrique est menée par Jérôme Delormas, directeurgénéral et artistique, et Alain Herzog, administrateur général.Son conseil d'administration est constitué de :– Patrick Zelnik - Président (Président du label indépendant naïve),– Steven Hearn - Vice-Président (Directeur de l’agence d’ingénierie culturelleletroisièmepôle)– Sylvie Dao - Administratrice (Directrice déléguée d'INEO, filiale de GDF SUEZ).<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 10


<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique,LA scène des révolutions numériquesLA GAITE LYRIQUE, LE FOYER HISTORIQUE - MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE © PHILIPPE RUAULTà la croisée des disciplines artistiques<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique explore une nouvelle dimension que les arts et les technologies créentsous nos yeux et aborde de manière transversale tous les champs de la création, enfavorisant des connexions et relations privilégiées entre eux.Elle met l’accent sur les croisements de disciplines à travers la musique, legraphisme, le jeu vidéo, le cinéma, en passant par le théâtre, la danse, la mode, ledesign, l'architecture.la programmation à l'annéeDe personnalités reconnues à de jeunes artistes émergents, la programmation dela <strong>Gaîté</strong> lyrique poursuit un équilibre de notoriétés et de générations. Elle est àl’écoute de la redéfinition permanente des champs artistiques et culturelsqu’imposent les pratiques numériques.<strong>La</strong> programmation est rythmée à l'année autour :- de grandes expositions thématiques- de concerts- de performances, spectacles vivants et multimédia- d'invitations régulières à une ville, un label, un festival ou un média reconnus etprécurseurs- de rendez-vous récurrents comme des dimanches après-midi décalés à la croisée detous les genres musicaux, des productions pour enfant et adolescent entre conte et jeude construction, des scènes musicales locales à Paris, des témoignages depersonnalités sur la place de la musique dans leur parcours, des cycles deconférences et de projections (courts et longs métrages, documentaires,vidéoclips, …).L'ensemble de la programmation artistique est assuré par Jérôme Delormas,directeur, Jos Auzende et Vincent Carry, conseillers artistiques.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 11


<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique ouverte à tous les publics<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique est un lieu de vie où les habitants du quartier, les étudiants, lesfamilles, les jeunes et moins jeunes se croisent pour assister à des concerts, desspectacles, visiter des expositions, conférences et projets pluridisciplinaires. <strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong>lyrique s'adresse tout naturellement à la génération des 15-35 ans à la foisconsommateurs et acteurs des cultures numériques. Au delà des publics passionnéspar les nouvelles technologies ou habitués à fréquenter les lieux culturels, la <strong>Gaîté</strong>lyrique s'adresse à tous.Le centre de ressources, en accès libre, informe et sensibilise au quotidien.Des parcours à destination de publics spécifiques sont proposés à l'année.la <strong>Gaîté</strong> lyrique au service de la création<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique se met au service des artistes en leur offrant ses espaces techniques,ses studios de production, ses salles de diffusion dans le cadre de projets enrésidence aux formats et durées variables.Un ANCRAGE LOCAL ET UN rayonnement international<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique, institution culturelle ancrée sur le territoire local et national, estégalement ouverte vers l'international. Les universités, centres de recherche,festivals, labels et revues du monde entier sont autant d'acteurs, de véritables« défricheurs » qui prennent part activement à l'évolution de la <strong>Gaîté</strong> lyrique .Un magazine en ligneLe magazine en ligne de la <strong>Gaîté</strong> lyrique est accessible via le site Internet : www.gaitelyrique.net.Il explore des formes inédites, évolue avec son audience, et prolonge lesexpérimentations menées dans le bâtiment. Lieu de rencontres, d’échanges,d’interactivité et de découvertes, il est un espace de création. Le magazine en ligne,la programmation de conférences, de formations ou de rencontres ou encore laconstitution du fond documentaire du centre de ressources permettent à la <strong>Gaîté</strong>lyrique d'être une plateforme de contenus et de relais au quotidien des culturesnumériques.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 12


<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyriquepar l'architecte manuelle gautrandLe théâtre de la <strong>Gaîté</strong> lyrique est un lieu définitivement attachant qui a vécu descycles de vies étonnants et inattendus, au gré des époques et des rêves de sespropriétaires… J’en retiendrai certains qui m’ont marquée et qui ont participé aufaçonnement du projet.Construit au XIXe siècle, le théâtre a été un lieu magnifique, avec une des plusgrandes salles à l’italienne de Paris. Offenbach y a joué, entre autres artistes…Transformé, ou plutôt démoli en 1987, il ne restait que deux beaux espaces lorsque j’aidécouvert ce lieu pour la première fois en 2003. <strong>La</strong> salle à l’italienne avait disparu, lefoyer historique et le vestibule avaient été détournés insidieusement de leurs décorsd’origine, trahis par des couleurs et des sculptures vulgaires qui leur donnaient unefausse impression XIXe … En réalité, le bâtiment sortait d’un rêve qui était plutôt uncauchemar… En 1987, il avait été décidé qu’il deviendrait un parc d’attraction pourenfants appelé « Planète magique », une accumulation inouïe de décorsmonumentaux, mêlant tour à tour dragons reconstitués, fusées années 80, planèteBarbie, jeux de pistes chez les Incas… Une sorte de « Disneyland low tech » en pleinParis… J’ai été profondément touchée et émue par ces premières visites, par ladécouverte de ce lieu totalement défiguré, puis oublié : il en restait cetteaccumulation improbable, vide et silencieuse, un trou noir au milieu de la ville… Lebâtiment était comme un être vivant, dans le coma depuis 14 années, depuis lafermeture intervenue à peine quelques semaines après l’ouverture de cette « Planètemagique ». En 2003, le concours lancé par la Ville de Paris partait du souhait de créerun lieu dédié à la musique actuelle et aux cultures numériques. L’objectif étaitd’imaginer, avant tout projet architectural, une programmation détaillée enadéquation avec ces premières intentions de la ville, mais aussi avec les possibilitésspatiales du bâtiment. Pour moi, la transformation de ce bâtiment en un lieu dédié auxcultures numériques était une évidence : c’est un lieu de rêve pour un tel projet. <strong>La</strong><strong>Gaîté</strong> lyrique est déjà un lieu rempli d’une grande modernité artistique, fait de cespassés divers et de ces accumulations, où tous les recyclages sont possibles.Lorsque nous avons été lauréats, nous l’étions avec un double projet :programmatique et architectural. Nous souhaitions créer un lieu ouvert à toutes lespratiques artistiques actuelles autour du numérique : du sonore au visuel, en passantpar le spectacle vivant, sans aucun cloisonnement. Nous souhaitions également quele lieu soit ouvert tout autant aux artistes qu’aux publics, un lieu où création etdiffusion puissent être intimement mêlées, dans une dimension qui n’oublie pasd’être festive. Pour permettre à tous ces enjeux de prendre forme, notre objectif a étéde créer un lieu « permissif » qui assume l’aléatoire et l’inattendu, un lieu qui définissesans tout prédéfinir, qui permette une rencontre fusionnelle et non cloisonnée entreles cultures numériques et la musique actuelle, et enfin un lieu qui s’ouvre à denouveaux principes de rencontre publics - artistes.Le projet s’est organisé autour de plusieurs grands principes qui l’ont structuré.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 13


Un principe structurel et phonique de « boîte dans la boîte »Le projet est aussi, et même avant tout, un projet très technique : permettre à tousces enjeux architecturaux et programmatiques de prendre forme a nécessité toutd‘abord la création d’un projet technique très complexe.Tout d’abord nous avons créé une très forte protection sonore vis à vis del’environnement du bâtiment, composé par plus d’une centaine de logements quasimitoyens à notre volume bâti. Le projet est conçu avec un principe de « boîtes dans laboîte », à l’image des poupées russes, qui isolent progressivement les différentsespaces, jusqu’à envelopper en son cœur les trois espaces les plus « sonores », dontla grande salle. Ce sont ainsi trois enveloppes successives qui s’imbriquent les unesdans les autres pour fabriquer une isolation acoustique de plus en plus performantelorsque l'on va vers le centre du bâtiment. Entre les deux premières enveloppes sesituent tous les espaces servants du projet dont les circulations verticales. Il y avaitde telles envies dans notre projet, et de telles ambitions de montrer et de fairepartager ces nouvelles pratiques artistiques, que les m2 de notre programme ne« rentraient » pas dans le volume bâti existant… Le projet s’est donc mis en placeautour d’un principe de « foisonnement » des fonctions, permettant à chacune de sedévelopper. L’architecture du projet s’est mise au diapason de ces mutationspossibles et de cette grande flexibilité nécessaire. Le choix s’est par exemple très viteporté sur la création de circulations verticales uniquement fonctionnelles et non pas« d’apparat » : aucun escalier ne vient couper les espaces des plateaux, sauf celuidisposé entre le rez de chaussée et le premier étage. Tous les autres plateaux sontd’une taille maximum, permettant justement le déploiement total et sans obstacle,des publics, des artistes et des œuvres…Une fois ces éléments d’accompagnement rationalisés et ces deux premièresenveloppes phoniques réalisées, le projet s’est développé autour de deux typesd’espaces.Des lieux de présentationCe sont les trois volumes majeurs de présentation du projet, qui sont situés au cœurdu bâtiment : <strong>La</strong> grande salle, la petite salle et l’auditorium.Les lieux de création et de diffusion qu’ils délimitent peuvent se plier, dans desproportions différentes, à toutes les mises en son, en image ou en scène. <strong>La</strong> grandeet la petite salle sont conçues là encore comme des doubles enveloppes, définissantdes lieux non orientés ne prédéterminant pas le rapport acteur-spectateur, etautorisant ainsi de nouvelles formes d’expérimentation.<strong>La</strong> grande salle permet plusieurs principes de rapport public – artistes : équipée degradins télescopiques, elle peut accueillir 308 places assises. Les gradins peuventêtre également totalement repliés sur le coté, laissant ainsi le volume entier dédié aupublic et aux artistes, soit environ 750 places debout. Dans ce cas, elle est nonorientée, permettant tout type de spectacle, et toute forme scéniqueLes faces latérales suivent ces différentes installations de scènes et de publics : unprincipe d’écrans fixés à chaque niveau de passerelle peut être le support denombreuses projections, sur tout ou partie des parois.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 14


Quatre immenses écrans « polichinelles », de la taille des parois, peuvent égalementêtre fixés sur les quatre faces de la salle, et par leur grande surface, et permettrel’immersion totale du public. <strong>La</strong> salle peut être plongée dans le noir lorsque les écranssont repliés, ou bien plongée dans un univers de projections quand ils sont déployés.Côté extérieur, elle est revêtue de panneaux en miroir, qui la rendent visible etrepérable, et qui créent un jeu de reflets certainement propices à des œuvres d’art.<strong>La</strong> petite salle est un lieu plus intime, qui peut venir compléter les espacesd’exposition ou bien vivre de manière indépendante pour une installation sonore etvisuelle particulière. Elle est un espace totalement non orienté. Les parois latéralessont démontables, le sol est constitué de plateaux eux aussi mobiles, qui peuventêtre fixés à différentes hauteurs, pour fabriquer différentes scènes, estrades,gradins…Cet espace joue sur des tons de gris, pour se prêter plus délicatement auxinstallations des artistes.L’auditorium, un petit écrin tout de jaune vêtu, possède 130 places assises fixes, une régiede projection avec un écran de 5 mètres en bas de salle. Relié aux niveaux –1 et rez dechaussée, il peut s’envisager parfois comme un lieu à part, détaché des autres espaces duprojet et accessible directement depuis la rue Papin.LA GAITE LYRIQUE, L'AUDITORIUM - MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE © PHILIPPE RUAULTLes espaces de respirationAutour de ces contours structurants dans le projet, le programme est constituéd’espaces plus flexibles qui nécessitent une certaine permissivité : Il s’agit entreautres de l’accueil, des expositions, du café, des foyers, du centre de ressources, del’espace de jeux vidéo, des lieux dédiés aux artistes... Nous avons estimé qu’aucun deces espaces ne pouvait rester figé. Ils doivent évoluer dans le temps, changerd’ambiance et de fonction, être le plus flexible possible.Les expositions peuvent aller à l’assaut du centre de ressources pour célébrer unartiste particulièrement prolifique. Les foyers se déplacent en fonction de la vie dessalles et des spectacles; et quelques artistes pourquoi pas, pourront s’approprierl’ensemble du bâtiment pour leur travail sur une œuvre géante et dévorante.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 15


En fonction de la programmation, les loges des artistes doivent pouvoir se mouvoir duniveau 2 vers le niveau 4, l’administration et ses bureaux mobiles pouvoir se déplaceren fonction des besoins du moment et des bars également mobiles doivent pouvoirdésaltérer là où on en a besoin.Ainsi, ces espaces de respiration sont constitués, par complémentarité aux « boîtesde présentation », de plateaux libres qui se glissent entre les niveaux existants,suivant un long « continuum » de surfaces où les éléments du programme peuvent semouvoir, se rencontrer, se mixer, ou au contraire se cloisonner.Ces plateaux sont identiques d’un niveau à l’autre, et possèdent des plafonds« techniques » permettant toutes ces flexibilités évoquées plus haut : ils peuventdevenir, entre autre et sur tous les niveaux, de véritables lieux d’expositions etd’installations, où que l’on soit dans le bâtiment, et se prêter à toutes les autresfonctions.Les « éclaireuses »Sur ce terrain de jeu ainsi défini, il restait à trouver la vraie mobilité, celle quipermettra ce renouvellement évoqué plus haut. Nous avons imaginé de petitsmodules mobiles, que nous avons appelé des « éclaireuses », avec l’idée qu’ellesamènent la vie et complètent les fonctions sur chaque niveau. Ces petits modules,concentrés de techniques, sont dédiés aux artistes ou au public, à la création, ou à laprésentation : ils permettent de fabriquer puis « dé-fabriquer » une multitude descénographies au rythme de la vie du lieu…Ainsi, tantôt loges, bureaux, annexes techniques, résidences d’artistes, espacesdédiés à des installations, dédiés aux chercheurs dans la centre de ressources, ellespermettent de rendre réversible et de mettre à jour continuellement les espaces derespiration.De petits mobiliers qui se promènent et accompagnent les publicsCes petits mobiliers s’attachent en grappes pour former des assises, quelquesbanques d’accueil, quelques bars… Ils s’égrènent le long des lieux publics pour lesaccompagner, et, habillés de résine translucide, ils offrent de petits complémentslumineux dans certains espaces lorsqu’ils seront investis par des œuvres numériquesnécessitant un peu de pénombre. Leur forme en dodécaèdre leur permet de multiplesassemblages en grappes. Ils se sont également échappés dans le foyer historique où,en complément d’une restauration méticuleuse et précieuse des magnifiques décorshistoriques, ils créent une mise en résonance de ces décors avec notre époque.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 16


les espaces de la <strong>Gaîté</strong> lyriqueLe bâtiment en chiffres- 13 000m² de surface totale- 9 500m² de Surface Hors Œuvre Nette- 26m de hauteur- 60m de longueur- 35m de largeur- 5 niveaux accessibles au public et 2 niveaux privatifs (sont intégrés des espaces decréation réservés aux artistes)- 5 ascenseurs dont 1 pour personnes à mobilité réduite et 3 monte-chargesUne capacité globale d'accueil de 1 400 personnes.©MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique dispose d'espaces modulables qui composent une véritable « boîte àoutils » au service des artistes et des publics. Tous les espaces sont interconnectéspermettant de voir, entendre et diffuser en simultané.<strong>La</strong> maîtrise d'œuvre de l'ensemble du projet a été confiée à une équipe constituéeautour de Manuelle Gautrand.<strong>La</strong> façade, le vestibule (entrée) et le foyer historique sont d'origine (1862). Ils sontinscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1984. Leurrestauration a été dirigée par un des membres de l'équipe de Manuelle Gautrand, àsavoir Régis Grima, architecte du patrimoine.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 17


LA Grande Salle308 places assises / 750 deboutPlateau modulable : hauteur, configuration et surface multiples46 écrans indépendants répartis sur les 4 faces de la salle pour une immersion complète duspectateurLA Petite Salle70 places assises / 150 deboutLe plancher est constitué de 21 tables élévatrices (pouvant s'élever jusqu'à 1m80)<strong>La</strong> chambre sonoreCapacité : 6 à 8 placesUn tapis sensitif permet au visiteur de déclencher des sons sur 9 haut-parleurs.LA GAITE LYRIQUE, LA CHAMBRE SONORE - MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE © PHILIPPE RUAULTL'Auditorium130 places assisesProjection image HD sur écran de 5mDiffusion sonore en 5.1 (configuration type cinéma)Système de traduction en simultanéLES Espaces d'exposition1000m² modulables sur deux niveauxMur de projection de 20m x 4mL'ESPACE JEUX VIDEOUn espace de 80 m²Capacité d'accueil : 20 places6 postes de jeux adaptés à tous les types de jeux vidéoLE Centre de Ressources100 places14 postes de consultationLe foyer historiqueInscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, la pièce est illuminée par4 grands lustres permettant la diffusion de vidéo et de son et accueille un bar-café<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 18


Les studios1 studio de répétition (ou tournage), 1 studio d'enregistrement et 3 studios multimédia (montagevidéo, son et création graphique) sont réservés aux résidences d'artistes et aux workshopsLA BoUtique200 m² d'espaces dédiés à la vente situés au 3 rue Papin.Le caféEquipé de 9 vidéo projecteurs intégrés dans la voûte, il est le second espace bar/café de la <strong>Gaîté</strong>lyrique avec le foyer historique.les équipements DE LA <strong>Gaîté</strong> lyriqueLA GAITE LYRIQUE, LES ECLAIREUSES - MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE © PHILIPPE RUAULTLes éclaireuses70 éclaireuses sont réparties dans tout le bâtiment, destinées à des usages différents. 8 d'entreelles permettent au public une immersion dans un univers de sons et d'images, d'autres sont desbureaux ou encore des étagères. Entièrement modulables, elles sont disposées en libre accèsdans les espaces de respiration et au centre de ressources.L'isolation phoniqueUne technique de désolidarisation a été utilisée pour la construction de la grande et de la petitesalle. Cette technique consiste à créer des structures indépendantes pour ces deux salles,installées sur des nappes de boîtes à ressort pour assurer leur désolidarisation complète. Demanière générale, un principe de « boîte dans la boîte » a permis de démultiplier les parois etisolations phoniques dans tout le bâtiment. Cette isolation phonique s'explique par la situationde la <strong>Gaîté</strong> lyrique au cœur d'un quartier urbain.<strong>La</strong> LUMIERE700 points lumineux sont répartis dans tout le bâtiment et commandés individuellement.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 19


le SON320 haut-parleurs sont répartis dans les plafonds de l'ensemble du bâtiment et sont connectéspar la technique « ethersound » : une technologie utilisée pour véhiculer le son par fibre optiqueet câbles réseaux.Chaque haut-parleur est modulable, piloté et amplifié séparément.RFID70 antennes sont réparties dans tout le bâtiment.Le RFID permet de détecter les mouvements et les passages par l'intermédiaire d'une puce. Cesystème permet au public d'interagir avec une œuvre ou le bâtiment directement.LED101 panneaux sont intégrés dans le sol ainsi que 35 modules mobiles, situés dans les espacesde respiration. Ces panneaux permettent à la fois une signalétique dynamique et peuvent fairepartie intégrante d'un projet artistique. Comme les haut-parleurs, ils fonctionnentindépendamment les uns des autres. Il est possible de piloter l'éclairage, le son et lasignalétique via une interface de type iPad.Le magazine en ligneAu-delà d'un site informatif, le site Internet de la <strong>Gaîté</strong> <strong>Lyrique</strong> est une plate-forme decontenus réactive à chacune des activités du lieu. Il s'adresse à tous ceux quifréquentent la <strong>Gaîté</strong> lyrique mais aussi à l'ensemble des internautes intéressés pasles cultures numériques, en <strong>France</strong> ou à l'étranger.Avec une interface simple et entièrement bilingue, on peut y suivre les captations desconcerts et des conférences, parcourir et acheter les objets de la boutique, etdécouvrir des productions exclusives à travers un magazine en ligne.Le magazine en ligne de la <strong>Gaîté</strong> <strong>Lyrique</strong> propose d'explorer au quotidien les formesque prennent les cultures numériques, à travers des sujets conçus par une équipe derédaction interne et par des rédacteurs extérieurs, complices ou acteurs de la <strong>Gaîté</strong><strong>Lyrique</strong>. Chaque jour, on peut s'y plonger à travers un texte, un diaporama, une vidéorelatant une histoire des cultures numériques ou signalant des œuvres en ligne :- des reportages et enquêtes sur de nouveaux usages des technologies- des portraits d'artistes, de lieux ou de mouvements et de pratiques qui permettentde se repérer dans le foisonnement de la création d'aujourd'hui- des points de vue : politique, industries culturelles, vie pratique, sexualité,éducation...<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique y dévoile et partage l'univers qui est le sien : la technologie au servicede l'émotion, de nouveaux récits et de nouvelles façons de vivre. Le magazine en lignede la <strong>Gaîté</strong> lyrique n'est pas le reflet en temps réel de la programmation du lieu maisplutôt l'horizon qu'elle dessine. Il est un espace de réflexion et d'inspiration pour tousceux qui fabriquent et fréquentent la <strong>Gaîté</strong> lyrique, comme pour tous les curieux deces univers.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 20


LE CENTRE DE RESSOURCESLA GAITE LYRIQUE, LE CENTRE DE RESSOURCES – MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE © PHILIPPE RUAULTLe centre de ressources veut offrir à tous les visiteurs, en accès libre, des clés pour mieuxcomprendre les nouveaux modes de communication et les multiples mouvements artistiquesauxquels nous assistons, à l'heure du tout numérique. L'objectif est de s'informer,d'approfondir ses connaissances mais aussi de découvrir, de se former, d'expérimenter, dejouer, de partager des moments ludiques et inattendus, seul, entre amis ou en famille. Lecentre de ressources se veut le prolongement des programmes proposés à la <strong>Gaîté</strong> lyrique.Non encyclopédique, il propose des ressources dans tous les sujets qui se trouvent à lafrontière des formes nouvelles d'art numérique et de musiques actuelles : nouvelles technologies,design, architecture du futur, jeux vidéo, réseaux sociaux, danse, dispositifs scéniques,littérature numérique, cultures urbaines comme street art, skate, graffitis … Ainsiavant un concert, après une exposition, une installation ou une conférence, ou encoredans le cadre d'un atelier, le visiteur pourra continuer sa découverte en venant au centrede ressources écouter de la musique, regarder des films, installé confortablement dansdes modules conçus à cet effet, lire un magazine, naviguer dans les ressources en ligne enlien avec un événement à l'aide d'écrans tactiles. Les chercheurs, professeurs, étudiants,collégiens et lycéens pourront venir y faire des recherches documentaires pour mener àbien une thèse ou un mémoire, s'approprier de nouvelles connaissances, établir une bibliographie.Les artistes en résidence suggèrent de nouvelles acquisitions et exploitent lefonds afin de nourrir leur parcours artistique. Le catalogue en ligne permet une navigationaisée qui associe des documents multimédias aux notices documentaires.Le centre de ressources de la <strong>Gaîté</strong> <strong>Lyrique</strong> constitue tout au long de l'année des collectionsphysiques et numériques avec, dès l'ouverture :• 1500 ouvrages• 200 titres de périodiques du monde entier• 150 catalogues d'art• des ressources diverses : films, playlists, dossiers thématiques en lienavec les artistes invités et les cycles de programmation• une plateforme de musique offrant une possibilité d'écoute très largeet intégrant les artistes programmés à la <strong>Gaîté</strong> <strong>Lyrique</strong><strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 21


l'espace jeux videoL'espace jeux vidéo de la <strong>Gaîté</strong> lyrique présente une sélection qui explore unethématique à travers la programmation de la <strong>Gaîté</strong> lyrique et l'actualité de la discipline.L'espace est équipé de 6 postes de jeux comprenant chacun un grand écran. Lesconsoles permettent notamment de jouer en réseau.Des programmes particuliers à disposition des groupes sont proposés par l'équipe desrelations aux publics.la boutiqueL'ère numérique a bouleversé les modes de conception et de diffusion des produits.<strong>La</strong> boutique de la <strong>Gaîté</strong> lyrique propose une sélection de produits numériquesintrouvables ailleurs et de services digitaux innovants, en lien avec la programmation.Qu'il s'agisse d'un drône volant télécommandé, d'une clé USB en forme de sushi, del'album d'un artiste entendu à la <strong>Gaîté</strong> lyrique proposé sur un support digital innovant,ou encore l'édition limitée d'un téléphone portable. <strong>La</strong> boutique propose une sélectionde produits et de services, en relation avec les centres d'intérêts éclectiques de la<strong>Gaîté</strong> lyrique..À la fois lieu de diffusion d'objets inédits et laboratoire des prochaines tendances, laboutique de la <strong>Gaîté</strong> lyrique représente un lieu unique en son genre.Direction créative : Abdel Bounane, directeur de la publication d'AMUSEMENT<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 22


<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyriquePROGRAMMATION<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Niveau -1, Petite Salle© MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE – PHOTO : VINCENT FILLON<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 23


ouverture de la <strong>Gaîté</strong> lyriquedu 2 au 6 mars 2011*Durant 5 jours – du 2 au 6 mars 2011 - la <strong>Gaîté</strong> lyrique invite le public à explorer lebâtiment, emmené par les installations du collectif britannique UVA(UnitedVisualArtists). Il sera aussi guidé dans les espaces par un ensemble depersonnages, à la manière d'un jeu vidéo réel imaginé par le duo français I CouldNever Be A Dancer. Le public devient également acteur de Best Before, la nouvellecréation - première en <strong>France</strong> - de Rimini Protokoll/Helgard Haug & Stefan Kaegi.Plus de 20 concerts s'enchaîneront enfin pendant ces 5 jours.L'ouverture est un échantillon d'une année à la <strong>Gaîté</strong> lyrique et l'aboutissement deprojets d'artistes créés en résidence.le bâtiment réagit avec UVA / UnitedVisualArtists page 25Le bâtiment se visite avec I COULD NEVER BE A DANCER page 26LE PUBLIC DEVIENT ACTEUR avec « Best before »de STEFAN KAEGI & HELGARD HAUG - Rimini Protokoll page 27Et des concerts chaque soir page 28*Les manifestations de l'ouverture sont gratuites et accessibles sur réservationdans la limite des places disponibles : www.gaite-lyrique.netLe programme précis de l'ouverture sera communiqué début 2011.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 24


1. Le bâtiment réagitavec une installation d'UVA / UnitedVisualArtists (Uk)©UNITED VISUAL ART<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique invite pour son ouverture le collectif UVA (UnitedVisualArtists) et luiconfie le bâtiment. Il le transforme en véritable instrument. Les visiteurs jouent avec lalumière, l’image et les sons, directement avec leurs corps et leurs mouvements.Le projet d'UVA est conçu en résidence à partir d’une réflexion sur la sociétécontemporaine riche de production et de partage des savoirs grâce au développementdes technologies et d’Internet. Un quotidien qui permet un enrichissement de la viesociale où l’hyper-individualisme marche de concert avec la ré-appropriation ducollectif. <strong>La</strong> métaphore utilisée par UVA est celle du panoptique, modèle d’architecturecarcérale imaginé à la fin du XVIIIe siècle par le philosophe Jeremy Bentham.Permettant d’observer les prisonniers sans que ceux-ci ne le sachent, ce sentimentd’omniscience invisible est transposable à la société des réseaux, après qu’il ait étéutilisé par le philosophe Michel Foucault comme modèle de ce qu’est une sociétédisciplinaire, notamment dans son ouvrage Surveiller et punir de 1975.Jubilatoire dans les expériences physiques et individuelles proposées, le projet d'UVAmet en scène de manière spectaculaire notre appartenance à un ensemble dont il fautavoir conscience pour ne pas faire des évolutions technologiques un piège pourl’humanité.-UVA (UnitedVisualArtists)est l'un des collectifs les plus actifs et virtuoses dans l’interactivité entre le public, l’architecture, lamusique, l’image et la lumière. L’approche d’UVA associe trois disciplines : direction artistique,production de design et programmation informatique. Les installations deviennent des expériences entemps réel, en immersion et en interaction. Créé en 2003, son premier projet a été une scénographiepour l’inauguration de la tournée de Massive Attack, 100th Window world. En 2004, il crée une sculpturede fibre-optique pour la vidéo I believe in you de Kylie Minogue et dès lors multiplie les expériences devidéos d’artistes. Le collectif réalise aussi des installations lumineuses permanentes ou semipermanentespour des centres d’art contemporain (Istanbul) et des musées (V&A Londres). Invité pourla Nuit Blanche à Paris en 2007, UVA a pu y montrer au public parisien sa virtuosité jubilatoire place duPalais Royal. http://www.uva.co.uk/


2. Le bâtiment se visiteavec Une performance de I COULD NEVER BE A DANCER (FR)Le duo français I Could Never Be A Dancer, en résidence à la <strong>Gaîté</strong> lyrique, crée uneperformance inédite pour l'ouverture. En conversation avec le parcours d'UVA, unesérie de performances quotidiennes amène le public à découvrir les différentsespaces de la <strong>Gaîté</strong> lyrique en l’invitant à l’expérimentation individuelle selon leprincipe d’un game play (trame de jeu prédéfinie). I Could Never Be A Dancer déclencheet oriente les comportements du public.Le projet implique la participation d'étudiants d'écoles artistiques supérieures quiseront interprètes de l'expérience.-I could never be a Dancerest une compagnie fondée par Carine Charaire et Olivier Casamayou. Le duo travaille sur l'aspectperformatif de la culture pop dans des installations et des performances, dont les dispositifs jouent surl'émergence du vivant dans un contexte muséal et sur la manière de prévoir le regard du spectateur(« art moderne » Exposition Playback, au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris / « cubismes » VillaNoailles - Festival International de Mode et de Photographie, Hyères-MUDAM, Luxembourg-Nuit Blanche2005, Paris / « beaux-arts » Printemps de Septembre-Centre de Développement Chorégraphique,Toulouse-Scion Space, Culver City (Los Angeles) / « babydisco » Villa Noailles, Hyères-Musée desAbattoirs, Toulouse).Ils sont par ailleurs chorégraphes et directeurs artistiques dans divers contextes (spectacles de danse« Natyam », « Techno animal » / Chorégraphie pour des vidéo-clips (Pet Shop Boys, DJ Mehdi, Yuksek,Mirwais) et des publicités (Rochas, Sony) / Direction artistique de défilés de mode (Gaspard Yurkievich,Elite, Andrea Crews) et de vitrines (Galeries <strong>La</strong>fayette) / Chorégraphie ou lumières pour concerts(Gonzales, Hypo, Dani Siciliano) / Evénements commerciaux (Uniqlo, <strong>La</strong>coste, Converse, Mugler, Hermès,Adidas, Diesel, Sony…).Ils ont également chacun une carrière solo et se produisent avec d'autres chorégraphes et artistescontemporains (Jérome Bel, Marco Berrettini).http://www.myspace.com/icouldneverbeadancerhttp://www.go-iugo.com<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 26


3. LE PUBLIC DEVIENT ACTEURavec Best Before – Première en <strong>France</strong>de RimiNi Protokoll - STEFAN KAEGI & HELGARD HAUG (CH-DE)Anglais, surtitré en français - Durée : env. 125’©RIMINI PROTOKOLLIntimement liée au numérique et à l’ère des industries culturelles, la créationthéâtrale Best Before du collectif Rimini Protokoll est un ovni entre théâtre, jeu vidéo,documentaire et sondage d’opinion ; entre phénomène social et expérimentationthéâtrale. <strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique montre dès son ouverture que ces nouvelles formes sont aucœur de son projet.« Best Before » : la pièce dont vous êtes le héros !Dans les mains de chaque spectateur : un joystick. Au bout de la manette, sur unécran en fond de scène, un petit personnage virtuel s’anime selon les désirs de sonmaître. Ce double évolue, se transforme, se confronte aux avatars des autresspectateurs. Les uns et les autres vont-ils s’associer ? S’affronter ? Depuis safondation en 2000, Rimini Protokoll excelle dans la mise en scène documentaire de laréalité. Ici, le collectif germano-suisse théâtralise le jeu vidéo dans un de cesdispositifs inédits dont il a le secret. Coachés par un créateur en électronique, unhomme politique, un testeur de jeu et une patrouilleuse de rue, les spectateursprennent une série de décisions personnelles, sociales et politiques pour leursavatars. Petit à petit, une cité virtuelle se construit, reflet du public aux commandes.-Rimini protokollFormé en 2000 par Helgard Haug (Allemagne, 1969), Stefan Kaegi (Suisse, 1969) et DanielWetzel (Allemagne, 1969), le collectif théâtral Rimini Protokoll développe des projets àpartir de situations concrètes. Vite devenu une figure centrale d’un mouvementdocumentaire à l’impact considérable sur les scènes allemandes, le collectif travaille enoutre depuis de nombreuses années à l’étranger. Il a notamment remporté l’ « EuropeanTheatre Prize ». Pour chacune de leurs créations, les membres de Rimini Protokolls’entourent de comédiens amateurs, spécialistes d’une activité, d’un hobby ou de«circonstances de vie exceptionnelles» et construisent avec eux la dramaturgie de leurs<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 27


spectacles. Si leurs créations sont qualifiées d’hyperréalistes ou de «ready-madedocumentaires», c’est que celles-ci interrogent une frontière souvent fragile entre réalitéet fiction. www.rimini-protokoll.de4. et des concerts chaque soirLA GAITE LYRIQUE, NIVEAU 2 – ENTREE GRANDE SALLE – MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE © VINCENT FILLONElectro, pop ou hip hop, rock, musiques du monde, c’est une programmationambitieuse et révélatrice de l'amplitude artistique que la <strong>Gaîté</strong> lyrique offre auxpublics. <strong>La</strong> programmation musicale de l'ouverture invite de jeunes talents comme desartistes confirmés. Elle est pensée comme un reflet de la programmation musicale quiva suivre en 2011. C'est également le moment de présenter les premiers lives créés enrésidence à la <strong>Gaîté</strong> lyrique.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 28


Après l'ouverture,l'exploration se poursuit à la <strong>Gaîté</strong> lyriqueAprès l'ouverture, l'exploration se poursuit à la <strong>Gaîté</strong> lyrique avec 5 temps fortsjusqu'à l'été 2011 :– Berlin next!, du 29 mars au 3 avril, cycle artistique autour du nouveau Berlincollaboratif, décalé, européen, cosmopolite et effervescent;– Matt Pyke & friends, du 21 avril au 27 mai, exposition du créateur du studiode design graphique Universal Everything ;– Infiné, du 13 au 17 avril, 1er label de musique invité à faire découvrir sonhistoire,son univers et ses artistes à la <strong>Gaîté</strong> lyrique ;– <strong>La</strong> zone, du 26 avril au 8 mai, chronique transmédia autour de la catastrophe deTchernobyl - 25 ans après ;– SKATEBOARD, du 18 juin au 7 août, un été consacré à la culture urbaine du skate.Et tout au long de l'année, la <strong>Gaîté</strong> lyrique est la scène des révolutions numériquesavec :- des concerts chaque semaine et des performances, spectacles vivants etmultimédia ;- des expositions ;- des invitations à : un artiste, une ville, un label, un festival ou un média ;- des cycles récurrents :AMBIENT SUNDAYDOCUMENTAIRE MUSICALLE FOLKLORE DU WEBMY OWN MUSIC STORYLE TRIBUNAL POUR LES GENERATIONS FUTURESFLASHBACKTOUR DU MONDE DE GILLES PETERSONLOCAL HEROESLABORATOIRE OUVERTCAPITAINE FUTURTECHNOLOGIES AU QUOTIDIEN- des rendez-vous à vivre en famille.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 29


Berlin next!Invitation à une ville Du 29 mars au 3 avril 2011Pourquoi Berlin occupe-t-elle une place si singulière parmi les métropoles internationales decréation ? C’est la question, en forme de déclaration d’amour à une ville définitivement à part,que pose le 1er programme de la <strong>Gaîté</strong> lyrique : Berlin next!Quelle est donc cette identité spécifique, à l’heure où toutes les grandes capitales finissent parse ressembler dans leur ostensible richesse et leurs centre-villes franchisés ? Berlin estdifférente, fière de sa modestie, riche de ses espaces vides, de ses fragilités et d’une densité depopulation 6 fois inférieure à celle de Paris ! Berlin est une ville façonnée par les flux et reflux del’Histoire. Le dernier acte commémoratif, le 20 e anniversaire de la Chute du Mur a définitivementtourné une page. Berlin entre dans les années 2010 affranchie et allégée. Elle peut enfin regarderdevant elle. Ville phare de l’underground international, point de ralliement des esprits libres etdes alternatifs du monde entier, carrefour des avant-gardes et des contre-cultures, Berlin a suconserver et réinventer son attractivité et son potentiel de fascination pour les nouvellesgénérations d’artistes et de créateurs. Du post-punk à la techno, du cinéma expérimental àl’explosion des cultures numériques, les esthétiques et les disciplines ont évolué. Mais la libertéet l’énergie singulières de l’esprit berlinois font toujours de la ville « pauvre et sexy » unecapitale inégalable de la création artistique. C’est cette capitale européenne des années 2010que veut raconter « Berlin Next! », très loin du clubbing low-cost et des clichés usés de l’ostalgie,en invitant les artistes émergents ou déjà confirmés de la scène berlinoise actuelle, mais aussiles plus passionnants de ses artistes visuels, plasticiens, journalistes ou encore écrivains. Cesont eux qui nous raconteront ce Berlin tourné vers l'avenir, ce Berlin de solidarité et deprécarité, de folie et d’éphémère, de mixité et de système D. Une ville jalouse de sa liberté,décalée et déconnante, effervescente et inventive.Du 29 mars au 3 avril 2011, tout au long de la journée- installation sur le mur de projection de la <strong>Gaîté</strong> lyrique par Visomat INC / exposition par l'artiste Evol /chambre sonore par Moritz Von oswaldDu 29 mars au 3 avril 2011: 5 soirées de concerts et des apéro-rencontres avec des artistes / 4 filmsdocumentaires / une sélection de clips et films courts / 1 conférence « Berlin sounds » autour du sonde Berlin / 2 ateliers et concerts pédagogiques « master class »- la production d'un coffretl'occasion de « Berlin Next! » en vente dès l'ouverture de la <strong>Gaîté</strong> lyrique (avec naïve)Le programme précis de Berlin Next! - jour par jour – sera donné début 2011© Evol<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 30


matt pyke & friendsexposition Du 21 avril au 27 mai 2011© MATT PYKELes œuvres ludiques et interactives de Matt Pyke, créateur du studio de designgraphique Universal Everything, investissent tous les espaces de la <strong>Gaîté</strong> lyrique.Matt Pyke prend pour la première fois entièrement possession d'un lieu et proposeune exposition inédite où l'on pourra découvrir ses nombreuses créations. Miroirsinfinis, rotations à énergie solaire, voyages sans fin à travers les paysages, sculpturesrotatives, films, créations sonores, peintures de transformation, installationsvirtuelles... inviteront les visiteurs à s'immerger dans l'univers magique et théâtral del'artiste. Chaque œuvre suscite une réaction émotionnelle et explore le potentielesthétique, ludique et expérimental des nouvelles technologies.-MATT PYKEAvec son studio Universal Everything, Matt Pyke intervient aussi bien dans le champ de l'art, du designou de l'identité visuelle et produit des œuvres gorgées de vie et de couleurs qui vont du packaging auBrand Art en passant par des installations gigantesques pour des concerts (Apple, Nokia, Les jeuxOlympiques de 2012, Audi ou encore MTV). Au cours des dix dernières années, Matt Pyke s'est engagédans un débat, un échange permanent, impliquant différentes personnes dans son processus créatif,favorisant la collaboration et la communication à travers son studio Universal Everything. Sonprocessus créatif est flexible et collaboratif. Il recherche en permanence les talents les plus à même denourrir un projet spécifique, et se lance souvent dans des collaborations peu communes. Contrastantsignificativement avec les aspirations individualistes d'aujourd'hui, ses « beautés électroniques »doivent être appréhendées et appréciées collectivement.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 31


InfinéInvitation à un label du 13 au 17 avril 2011<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique invite des labels de musique français ou internationaux à présenterleurs artistes, leur univers, leurs références et leur environnement artistique etsensible. Le temps d'une semaine, des maisons de disques indépendantes, jeunes oumoins jeunes, racontent leur propre histoire, leur démarche et leur cohérenceartistiques.Premier de ces labels invités : Infiné.<strong>La</strong> jeune maison installée aujourd'hui à Lyon et à Paris, est née il y a quatre ans de larencontre entre trois acteurs aussi différents que complémentaires : Agoria, dj etproducteur lyonnais, emblème confirmé de la scène électronique française, AlexandreCazac, en charge du développement hexagonal du label Warp et Yannick Matray, alorschef de projet à l’Adami.<strong>La</strong> philosophie qui préside à la naissance d’Infiné est simple : « Artistes,développement et nouvelles musiques ». Sans limite esthétique mais avec uneobsession de la qualité et de l’exigence artistique et une conviction affirmée (etaffichée dès les premières références) pour la diversité. Ainsi, Infiné a – déjà ! –accompagné les premiers pas d’artistes aussi divers que Clara Moto et Aufgang,Apparat et Danton Eeprom, <strong>France</strong>sco Tristano et Arandel, Spitzer, Rone, Gaspar Clausou Pedro Soler. Et bien sûr Agoria lui-même. Le directeur artistique de la maison - l’unde ses signataires essentiels - rappelle que les racines du label sont bienélectroniques. Ainsi, dans la petite galaxie Infiné - et dans son catalogue - on croiseaussi, le temps d’un remix ou d’une collaboration amicale, quelques figuresessentielles de la scène électronique internationale : Carl Craig, The Hacker, Oxia ouMoritz Von Oswald.C’est toute cette jeune histoire et tout cet univers que veut raconter la <strong>Gaîté</strong> lyrique,du 13 au 17 avril 2011.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 32


la zonechronique transmédia du 26 avril au 8 mai 2011© GUILLAUME HERBAUT - INSTITUTEA l'occasion du 25e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, LA ZONE est unwebdocumentaire sur Pripyat, la ville abandonnée au lendemain de la catastrophe deTchernobyl. Les deux auteurs, Bruno Masi et Guillaume Herbaut, en sont venus àimaginer un projet plus large autour de la zone interdite agissant comme la métaphored'un monde confronté à la peur et à l'idée de sa propre perte.A la <strong>Gaîté</strong> lyrique, LA ZONE est une œuvre transmédia – transmédia car elle mêlephotographies, vidéos, textes et sons. Le spectateur est placé au centre d’un voyagesensoriel qui le conduit au cœur de la zone d’exclusion de Tchernobyl, ce périmètreinterdit qui entoure la centrale atomique. A la fois film et matière, la zone jouera surdes temporalités et des narrations différentes, les entrelaçant pour restituer au mieuxnotre perception du temps et de l’espace sur cette terre frappée par l’apocalypsenucléaire.LA ZONE n’est pas une réflexion sur la mémoire de la catastrophe atomique mais unerecherche sur la vie quotidienne dans un environnement post-nucléaire. Aller dans lazone est une expérience autant physique qu’intellectuelle. L’installation propose auspectateur l’expérience d’un voyage dans la zone interdite de Tchernobyl.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 33


Un été entièrement consacré auskateboard - Du 18 juin au 7 août 2011Un été populaire et partagé !Pourquoi une grande thématique sur le skateboard à la <strong>Gaîté</strong> lyrique ? Parce que la cultureSkate est l’une des révolutions urbaines les plus importantes de ces 50 dernières années.Parce que l'objet universel « skate » comme la pratique culturelle qui lui est associée,représentent un ensemble ouvert sur plusieurs univers, disciplines, esthétiques etquestionnements qui sont précisément ceux que la <strong>Gaîté</strong> lyrique ambitionne de décrypter.Le skateboard ouvre sur le design, le graphisme, la musique, l'image, le cinéma et le clip,l'architecture, l'urbanisme et les pratiques urbaines, le jeu vidéo, la mode…Le skateboard est un phénomène culturel global qui, du hip-hop au punk, des Beastie Boysà Spike Jonze, de <strong>La</strong>rry Clark à Tony Hawk, dispose de ses emblèmes, ses égéries et seslégendes. <strong>La</strong> culture skate est au cœur de tout ce qui nous préoccupe, elle parle auxtrentenaires et aux quadras qui ont connu les débuts de la révolution comme à leursenfants qui, plusieurs décennies plus tard s'approprient toujours l'objet et sa culturecomme des éléments d'une indiscutable modernité.4 GRANDS THÈMES ABORDés<strong>La</strong> PRATIQUEIl s’agira d’offrir à la fois un espace de pratique amateur, pratique individuelle et pratiquecollective, un espace pour apprendre le skate, mais également de donner à voir skater leshéros, les grands « teams » de skate internationaux, les « stars »… Objectif : rendre unepartie de <strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique skatable et inviter les meilleurs « teams » du monde à venir seproduire à Paris…L’IMAGE et le NUMERIQUEClip, image numérique, évolution des technologies du film à travers le skate, 3D, jeu vidéo,web...<strong>La</strong> MUSIQUELes grands courants musicaux du skate. <strong>La</strong> transformation de la façon d’écouter du son,musique et mobilité, du ghetto blaster à l’I-Pod…L’ART et la CULTURE DU SKATEBOARDLe graphisme, la mode, le design, l’objet…Tout au long de l'été 2011 :- une exposition collective réunissant les grandes figures mondiales du skateboard- un programme événementiel chaque semaine avec les « teams » internationaux, les acteurs,artistes et figures du skateboard- un programme de projections et de nuits dédiées aux films du skate, clips, documentaires…- une programmation hebdomadaire de concerts et soiréesEt aussi :un programme spécifique au centre de ressources, un espace jeu vidéo thématisé autour duskateboard, un blog sur le site Internet et enfin une sélection de créations et de produits dérivésen vente à la boutique de la <strong>Gaîté</strong> lyrique. <strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 34


Les CYCLES RécurrentsTout au long de l'annéeLA GAITE LYRIQUE, LA PETITE SALLE – MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE © PHILIPPE RUAULTUne année à la <strong>Gaîté</strong> lyrique est rythmée de cycles très divers. Ces cycles ont commeprincipe d’aborder un thème, une question de société, un usage particulier destechnologies, un format récurent. Ils proposent aussi des feuilletons ou séries quiprendront la forme de productions en réel et/ou sur le web.Conférences, ateliers, projections, concerts, spectacles… il s’agit de créer un« horizon » aux propositions de la <strong>Gaîté</strong> lyrique.AMBIENT SUNDAY - hebdomadaireLe dimanche après-midi, place au calme, à l'ambient, à la musique classique, auxatmosphères sonores zen, aux croisements entre classique et électronique... AmbientSunday est un véritable prétexte à inviter les artistes à décaler leur pratique. Cycle àgéométrie variable, chaque rendez-vous posera un rapport singulier au public en selogeant dans différents endroits de la <strong>Gaîté</strong> lyrique, de l'intimité de la petite salle ou dufoyer historique à la frontalité de la grande salle... Des invitations plus régulièresrythmeront le cycle (séances d’écoute en avant première d’Ateliers de Création<strong>Radio</strong>phonique de <strong>France</strong> Culture, Orchestre de Chambre de Genève…).LABORATOIRE OUVERT – résidence à l'année, atelier hebdomadaire, conférence mensuelleA l’heure où nous vivons de puissantes ruptures d’usage, des laboratoires d’unenouvelle génération fleurissent et apportent cette autre compréhension du monde etde l’avenir que les bouleversements technologiques nous mettent au défi de partager.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique invite chaque année un laboratoire à vivre au plus près de la réalité dulieu, en s’appuyant sur sa programmation pour permettre au grand publicd’expérimenter les technologies, pour mieux les comprendre. Le premier laboratoirereçu est le /tmp/lab. Il disposera d’un lieu d’expérimentation et partagera sesexpériences avec les publics.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 35


DOCUMENTAIRE MUSICAL – mensuelLe documentaire musical n'existe pas. L'histoire des idées, la politique, le monde tel qu'iltourne (ou déraille), la sociologie, les langues, les cultures, toutes ces strates juxtaposéessuivent déjà une ritournelle singulière. Un tempo, une impulsion et une danse – parfois duventre – qui irriguent la musique, jamais fermée sur elle-même lorsqu'il s'agit de transcrireles pulsations de la vie. Ce cycle de documentaires en musiques se nourrira doncd'explorations : de territoires et de gens dont les vies mêmes sont des partitions. Nousdécouvrirons des histoires et des géographies bouleversées par des esthétiques, unemélodie, parfois par un riff de guitare ou un beat en boucle, une torsion du bassin, dessyncopes – car la musique permet l'essentiel : le détachement. Rocinha la rebelle qui senoie dans le baile funk pour oublier les gangs, la Norvège en proie à ses vieux démons, lajeunesse afghane qui tente à sa manière de s'émanciper du jougs de ses vieux chefs, lesélans vitaux de la noise, les expérimentations de tout poil ou encore les fulgurances de latechno : ce cycle de documentaires en prise directe avec ceux qui font et sont la musiqueesquisse un tour du jour en 80 mondes et quelques chansons. Benoît HickéUne sélection de films par Benoît Hické.lE FOLKLORE DU WEB – mensuelDans le Tron originel de 1982, film futuriste qui se déroule à l'intérieur d'un réseauinformatique, deux programmes, incarnés par des acteurs en costume fluo, sont plongésdans un abîme métaphysique : « Est ce que tu crois en l'existence des utilisateurs? »demande l'un. « Bien sûr, s'il n'y a pas d'utilisateur, alors qui m'aurait écrit? » répondl'autre. D'après Olia Lialina et Dragan Espenschied, pionniers du net.art, cet exemple est"emblématique de la relation entre les usagers et les programmes informatiques, un lientrès fort et personnel, presque religieux dans sa nature". Les deux artistes, enseignants àl'université de Stuttgart Merz Akademie ont consacré un livre aux usagers des ordinateurs,intitulé Digital Folklore, qui réhabilite cette culture vernaculaire souvent méprisée, desfonds d'écran étoilés aux GIF animés en passant par les LOL Cats, ces images populaires dechats. Ils désignent par folklore numérique « les coutumes et la culture visuelle textuelle etaudio nées de l'interaction des utilisateurs avec les programmes des ordinateurspersonnels depuis les années 90. » Avec l'arrivée du web 2.0, et la mise à dispositiond'outils performants faciles à maîtriser, cette production amateur, faite par les utilisateurspour les utilisateurs, a explosé : vidéos sur youtube, machinimas tournées à l'intérieur desjeux vidéos, prolifération de mêmes, ces vidéos virales qui inondent le web, d'imagestruquées, de remix musicaux. Cette effervescence focalise l'attention d'artistes quicollectent, auscultent, recontextualisent ce matériau et questionnent cette cultureamateur, fait maison. En leur compagnie, la <strong>Gaîté</strong> <strong>Lyrique</strong> se transforme en "surfing club", etvous invite une fois par mois à découvrir différentes facettes de cette pop culture internetet vidéoludique via des conférences/performances d'artistes et experts.Un cycle construit avec Marie Lechner, journalisteMY OWN MUSIC STORY – mensuelUn invité de marque, issu ou non du monde la musique - il peut être journaliste, cinéaste,graphiste, plasticien, chef cuisinier, etc... - vient présenter son histoire personnelle de lamusique se servant de tous les supports imaginables : vinyles, CDs, mp3, vidéos, affiches,photos, diapos, etc...<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 36


FLASHBACK – bimestrielDans les 30 dernières années, une révolution est en marche, faite de zéro et de un, moinsviolente que les précédentes et sans doute d’une ampleur encore insoupçonnée : Internet.Pour la première fois plus personne ne doute de la puissance et de la pertinence d’unelame de fond qui a porté Google, Amazon, Wikipedia, Facebook et même la fameusecampagne de Barack Obama. Créatrice d’emplois, de richesses, de culture aussi, la vagueInternet est là pour longtemps. <strong>La</strong> série de conférences flashback a pour sujet desévénements, des projets, des mouvements passés, succès magistraux ou échecscuisants, économiques ou culturels, qui doivent nous inspirer aujourd’hui et demain. Lesintervenants seront choisis parmi des experts et des passionnés du sujet présenté maisaussi, autant que possible, parmi les acteurs de l’époque ou leurs « héritiers ». Animées parStéphane Distinguin, fondateur de faberNovel, les conférences seront retransmises endirect sur Internet pour permettre un maximum d’interactivité avec la salle et lesInternautes, avant, pendant et après l’événement. Les conférences Flashback doiventallier le meilleur d’hier et d’aujourd’hui pour construire un lendemain encore meilleur.Un cycle pensé avec Stéphane Distinguin, fondateur de faberNovelLE TRIBUNAL POUR LES GéNéRATIONS FUTURES – trimestrielParce que l’avenir n’est pas encore mort, nous avons plus que jamais besoin de l’explorer :ouvrons le tribunal pour les générations futures...Ce monde mouvant, aux multiples soubresauts, demande des témoins précis, curieux etengagés. Pour cela, nous allons interroger la notion de progrès, et décortiquer lesrévolutions à l’œuvre : géopolitiques, culturelles, climatiques, technologiques etsociétales. Chaque trimestre, un témoin sera appelé à la barre pour défendre sa thèse ; unautre lui opposera la sienne. Un journaliste tiendra le rôle de président de séance,conciliant et nuancé, tandis qu’un « jury populaire » sera invité à poser ses questions pouraider à éclaircir toutes les zones d’ombre. Le tribunal pour les générations futures s’ouvredonc pour identifier, avec rigueur et enthousiasme, les bouleversements d’aujourd’hui quidessinent le monde et les enjeux de demain.En partenariat avec Jérôme Ruskin et le magazine Usbek&Rica / lemonde.frTOUR DU MONDE DE GILLES PETERSON – quadrimestriel<strong>La</strong> culture musicale panoramique, mondiale et cosmopolite de Gilles Petersonrencontre le désir d’ouverture de la <strong>Gaîté</strong> lyrique aux musiques de tous les continents.Cette rencontre donne naissance à une invitation : accueillir Gilles Peterson pour unerésidence régulière à la <strong>Gaîté</strong> lyrique et lui proposer de programmer un « Tour duMonde » des musiques qu’il aime et qu’il découvre. Chaque étape du « Tour du Mondede Gilles Peterson » est construite sous la forme d’un week-end thématique centrésur une région du monde. Projections, concerts, brunchs… la thématique se déclinesous différentes formes.LOCAL HEROES – trimestrielChaque soirée de ce cycle propose une présentation de la scène musicale d’une villefrançaise. Un parrain est choisi – figure majeure de la scène musicale de la ville – pourco-programmer cette soirée. 4 groupes ou DJ de la ville partagent l’affiche. Le premiersera consacré à Paris, puis Lyon...<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 37


TECHNOLOGIES AU QUOTIDIEN – trimestrielTechnologies au quotidien invite des artistes qui explorent ces questions et quitravaillent sur et avec les technologies. Le grand public, curieux ou amateurs éclairés,est invité à participer à cette réflexion en découvrant les expériences menées par lesartistes dans les laboratoires associés, en prenant part à leurs ateliers et auxconférences croisées avec des chercheurs.CAPITAINE FUTUR – une à deux fois par anCapitaine Futur est un espace d’expériences pour enfants. Des auteurs de tous bordssont invités à jouer avec les composants du spectacle vivant, à mêler les formesd’écriture scénique, les dispositifs scénographiques interactifs, la performance, lalecture, la création sonore, la technologie et les expérimentations. Le résultat est uneforme spectaculaire à destination des enfants, à travers laquelle ils sont amenés àparticiper. En amont des représentations, l’artiste bénéficie d’une résidence pourcréer son projet.Premier artiste invité : Mael Le Mée<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 38


<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique en famille<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique réfléchit, tout au long de l'année, à des moments privilégiés pour lesenfants, les adolescents et les familles. En lien direct avec sa programmation, la <strong>Gaîté</strong>lyrique leur propose des activités les mercredis, les week-ends et pendant lesvacances scolaires.Une programmation à découvrir en familleGénérations « digital native », les enfants et les ados connaissent les coins et recoinsdes nouvelles technologies, les astuces des réseaux sociaux, les jeux en réseaux... Enécho à ces pratiques, la <strong>Gaîté</strong> lyrique propose des spectacles interactifs, desexpositions multimédia, des rencontres et des conférences ludiques... sans oublierl'espace jeux vidéo !Ambient sundayTous les dimanches, la <strong>Gaîté</strong> lyrique vous accueille autour d'un brunch ou d'un goûteret vous propose un concert pour voyager entre la pop et l'éléctro, le rock, le jazz, ou leclassique...CAPITAINE FUTURCycle spécifiquement conçu pour les enfants, Capitaine Futur est un espaced’expériences intégrant une résidence et des représentations spécialementdestinées aux scolaires et aux familles.Les ateliers thématiques pour les enfants et Les stages vacances pour lesadolescentsEn lien avec sa programmation, la <strong>Gaîté</strong> lyrique propose des ateliers thématiquesmenés par les artistes, pour les enfants. Pendant ce temps, les parents peuventtranquillement visiter les expositions et découvrir les thématiques.En complicité avec les artistes en résidence, la <strong>Gaîté</strong> lyrique imagine des stages pourles jeunes (de 11 à 16 ans) pendant les vacances scolaires, autour des relations entreimages et sons.Les visites accompagnées pour les famillesAutour des thématiques et des expositions, l'équipe des publics propose aux enfantset aux parents des visites accompagnées pour s'approprier les œuvres : regarder,discuter, expérimenter, jouer.Le Centre de RessourcesLe centre de ressources, situé au 1er étage et en accès libre, accueille tous lespublics individuellement ou en famille. Livres d'artistes, livres pour enfants,magazines en tous genres sont à disposition pour prolonger la visite.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 39


<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique en familleZOOM SUR...[CYCLE POUR ENFANTS ET POUR TOUTE LA FAMILLE]CAPITAINE FUTUR - Du 17 au 23 mars 2011Mael Le Mée - Raoul Pêques et la vaisselle de sept ansSpectacle conté interactif à partir de 9 ansDurée : entre 1h30 et 2h (atelier compris)Pour le premier Capitaine Futur, la <strong>Gaîté</strong> lyrique invite Mael Le Mée à présenter RaoulPêques et la vaisselle de sept ans : une terrible histoire d'un enfant élevé pour faire lavaisselle de ses parents. Raoul plongera littéralement au cœur de cette vaisselletitanesque, entraînant le public avec lui dans une improbable odyssée…« Raoul Pêques et la vaisselle de sept ans est un spectacle conté, multimédia, interactif etcollaboratif destiné principalement aux humains de 9 à 10 ans. Les enfants sont invités àécouter (mais pas seulement) une histoire qui ressemblera à un conte (mais pas seulementnon plus), une histoire qui sera racontée par un narrateur en voix (mais aussi en chair et enos), accompagné par un musicien qui ne fera pas que de la musique (mais par exemple desbruits ou des mouvements), une histoire également mise en espace et en temps avec desmoyens audiovisuels et informatiques (et aussi des petits bricolages tout simples), unehistoire à laquelle il faudra réagir en intervenant sur son déroulement, une histoirequ’il sera finalement possible de poursuivre en collaborant physiquement à sonécriture et intellectuellement à son interprétation (ou inversement). Une histoire quel’on pourrait ainsi qualifier de vivante, que l’on ferait vivre ensemble ». Mael Le Mée.Lors de sa résidence à la <strong>Gaîté</strong> lyrique en amont des représentations, Mael Le Méemènera des ateliers d'écriture et de mise en scène avec une classe de CM1 de l'écoledu Faubourg Saint-Denis (10ème arrondissement).-Mael le Méeest scénariste de dessins animés pour la télévision. Perpendiculairement, il développe une pratiqueartistique transdisciplinaire qui va de brancher des légumes vivants sur des ordinateurs à poser desbombes dans des festivals, en passant par tenir des bars à jus d’oranges informées, faire desconférences sur les politiques culturelles du futur ou produire des organes de confort.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 40


<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique en familleZOOM SUR...[ATELIER POUR SENIORS]HYPE(R)OLDS : Gangs de séniors connectés - A partir de mars 2011Albertine MeunierAteliers bimensuels de trois heures à la <strong>Gaîté</strong> lyrique et à la Maison des Métallos. Projet porté par l'associationMusiques et Cultures Digitales en partenariat avec la <strong>Gaîté</strong> lyrique et la Maison des Métallos.© ALBERTINE MEUNIERDeux fois par mois, des groupes de personnes âgées de plus de 77 ans investissent la<strong>Gaîté</strong> lyrique, la Maison des Métallos et d'autres lieux culturels franciliens pour desateliers Internet et multimédia avec l'artiste Albertine Meunier et d'autres intervenantsparmi lesquels Julien Levesque. Chaque groupe de séniors investit le territoire urbainsimultanément avec les autres groupes, de manière éphémère et spectaculaire en semontrant habile et maître dans l'art du net et du multimédia. Au programme, atelier insitu et projections des travaux de création multimédia réalisés lors des ateliers à la<strong>Gaîté</strong> lyrique et à la Maison des Métallos (photos, vidéos, reportages, etc.). Le projetHype(r)olds poursuit l'expérience d'Albertine Meunier menée avec des personnesâgées dans le cadre des Tea Time with Albertine depuis plus de 2 ans à <strong>La</strong> Cantine(2ème arrondissement) et à <strong>La</strong> Maison des Métallos (11ème arrondissement).-Albertine Meunierpratique l'art numérique depuis 1998 et utilise particulièrement Internet comme matériau. Du côté del'art sur Internet, elle s'intéresse à des acteurs du Web comme Google, Facebook, Freebase ou Twitteret crée des pièces comme My Google Search History, Stweet, <strong>La</strong> Big Picture ou encore l'Angelino. Ducôté des ateliers, Albertine monte en 2008 un atelier Internet, Tea Time with Albertine, avec desfemmes de plus de 77 ans afin de « réinsérer » des femmes a priori écartées de la société ditenumérique. Elles créent ensemble photos, vidéos et notamment un glossaire d'Internet vu par lesfemmes de l'atelier.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 41


<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyriqueINFORMATIONS PRATIQUES<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Façade rue Papin© MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE – PHOTO : VINCENT FILLON<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 42


ACCès et horaires d'ouverture<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique est située au cœur de Paris, entre les quartiers du Marais, deRépublique et des Grands Boulevards.HORAIRES D'OUVERTUREDu mardi au dimancheDe 14:00 à 00:00**Ouverture plus tardive en fonction des événementsAdresse3 bis rue Papin75003 ParisSITE Internetwww.gaite-lyrique.netAccèsmétro :Réaumur-Sébastopol - lignes 3, 4Arts et Métiers - lignes 3, 11Strasbourg Saint-Denis - lignes 4, 8.RER : Châtelet les Halles (A,B,D) (10 minutes à pied)Bus : arrêt « Réaumur-Arts et Métiers » - lignes 20, 38, 47, NOCT-E, NOCT-F, NOCT-PVélib : Station n° 3012 (Face 8 rue Salomon de Caus) / Station n° 2003 (189 rue Saint-Denis)Parking : Parking Vinci Saint Martin à l'angle des rues Réaumur et Saint-Martin<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 43


TARIFSen LIBRE Accès- Le vestibule et le Foyer Historique de la <strong>Gaîté</strong> lyrique, tous deux classés à l'inventairesupplémentaire des monuments historiques.- Le Centre de Ressources et l'espace jeux vidéo.LA POLITIQUE tarifaire<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique favorise la venue de tous les publics, tout au long de l'année,grâce à des formules d'adhésion à prix réduits pour profiter du meilleur de laprogrammation : gratuité des expositions, 20 % de réduction sur les concerts etspectacles, billets coupe-file, rencontres avec les artistes, visites guidées ...<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique sur LES réseaux sociauxToutes les informations sont sur www.gaite-lyrique.net et :Facebookhttp://www.facebook.com/gaitelyriquePour rejoindre la page Facebook et suivre l'actualité, poster des commentaires et se localiser à la<strong>Gaîté</strong> lyriqueTwitterhttp://www.twitter.com /gaitelyriquePour échanger des tweets et liens avec la <strong>Gaîté</strong> lyrique et faire partager des remarquesHashtag recommandé : #gaitelyriqueFoursquare : « <strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique » 3 bis rue Papinhttp://foursquare.com/venue/1933926Pour se localiser, profiter des opérations spéciales et noter des bons plans entre amisFlickrhttp://www.flickr.com/gaitelyriquePour partager des photos prises à la <strong>Gaîté</strong> lyrique dans le groupe officielTag recommandé : « gaitelyrique »Vimeohttp://www.vimeo.com/gaitelyriquePour visionner les vidéos et listes de lecture de la <strong>Gaîté</strong> lyrique<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 44


<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyriqueNOTICES<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Niveau 2 – Foyer historique© MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE – PHOTO : VINCENT FILLON<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 45


historique de la <strong>Gaîté</strong> lyriqueEn 1862, à l'occasion des grands travaux du boulevard de Sébastopol réalisés par le BaronHaussmann, un théâtre parisien du boulevard du Temple est déplacé au 3 bis rue Papin : leThéâtre de la <strong>Gaîté</strong> lyrique. Sa salle de 1800 places, décorée par Félix Jobbé-Duval, son vestibulemajestueux et son grand foyer public le signalent très vite comme un joyau parisien. Pendant les140 années suivantes s'y succèdent les directeurs -dont Jacques Offenbach- les noms (Théâtrede la <strong>Gaîté</strong>, Théâtre lyrique, Opéra Populaire, Opéra Municipal de la <strong>Gaîté</strong>...), mais surtout uneprogrammation toujours populaire et exigeante d'opérettes qui traverse les époques.Peu d'autres lieux parisiens peuvent se vanter d'une histoire aussi tumultueuse : enregistrantparmi les plus fortes recettes de tous les lieux parisiens pendant la Commune de Paris, célébrantle soixante-dixième anniversaire de Victor Hugo, abritant des ballets russes de passage à Parisdans les années 20... Il est pillé pendant l'Occupation qui vit la disparition du grand lustre installépar Offenbach et du carrosse d'or de l'Empereur, entreposé dans les communs, dix fois perdus,vingt fois repris... Dans les années 1970, on y vit même s'installer une école de cirque qui avaitaménagé des écuries pour ses éléphants dans les combles !Au début des années 1980, le dôme magistral de la salle menaçant de s'effondrer, on dût serésoudre à bétonner une partie de la grande salle. Elle fût bientôt détruite au profit du parcd'attraction « Planète Magique », ouvert l'espace de quelques semaines en 1989 par le créateurde dessins animés Jean Chalopin.Depuis lors, la <strong>Gaîté</strong> lyrique était en sommeil, la poussière recouvrant peu à peu ce lieu central dela vie culturelle parisienne. <strong>La</strong> situation perdura jusqu'à ce qu'en 2001 la Mairie de Paris décided'y implanter un nouvel établissement culturel destiné aux cultures numériques et à la musiqueactuelle.Une équipe menée par Pierre Bongiovanni s'y installe alors, et y mène d'octobre 2002 à avril 2004une politique d'animation du lieu aussi bien au sein du bâtiment que hors-les-murs. Pendant lapremière Nuit Blanche <strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique est même investie par un géant grâce à une installation devidéoprojecteurs de l'artiste Samuel Rousseau.Parallèlement, en décembre 2003 l'agence Manuelle Gautrand Architecture se voit attribuer lamaîtrise d'œuvre de la rénovation du bâtiment suite à l'appel à candidature organisé par la Mairiede Paris. Le projet, tout en étant innovant, respecte les parties historiques du bâtiment (lafaçade, l’entrée et le foyer étant restaurés) et entend proposer un bâtiment dont leséquipements constituent une véritable « boîte à outils » pour les artistes.Les travaux préalables ont débuté en décembre 2004 et le nouveau bâtiment a été achevé ennovembre 2010.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 46


financementLE Budget des travauxLe coût total de l'investissement s'élève à 85 millions d'euros TTC financés par la Ville de Paris,avec le soutien de la Région Ile-de-<strong>France</strong> à hauteur de 9,9 millions d’euros, dont 63 millionsd'euros TTC de travaux.Le budget annuel de fonctionnement (2012)9,5 millions d’eurosLA Participation annuelle de la Ville de Paris5,45 millions d’eurosIntervenants de la transformation -réhabilitation de la <strong>Gaîté</strong> lyriqueMaîtrise d’ouvrage : Ville de ParisBertand Delanoë, Maire de ParisChristophe Girard, Maire adjoint à la CulturePierre Aidenbaum, Maire du 3ème arrondissementDirection de l’investissement et de la Délégation de Service Public:Direction des Affaires culturelles : <strong>La</strong>urence Engel, directriceSous-direction de la création artistique : <strong>La</strong>urence Pascalis, directrice adjointePilotage de l’opération : Bureau de la Musique assisté du Bureau de l’ImmobilierConducteur des travaux :Direction du Patrimoine et de l’Architecture : Jacques Monthioux, directeurAgence de Conduite d’Opération : Dominique <strong>La</strong>ujin, ingénieur en chefChef de projet : Christine Le Bras, ingénieur divisionnaireAssistant à la maîtrise d’ouvrage : Epoc IngénierieMAITRISE D’ŒUVRE :ARCHITECTE :Manuelle Gautrand ArchitectureManuelle Gautrand, architecte mandataireÉquipe phase chantier : <strong>La</strong>urent Hernandez, (chef de projet), François Terrier, Valérie de Vincelles,Cédric MartenotÉquipe phase études : Frédéric Arnoult (chef de projet), Marie Duval, Christophe RégnierCOTRAITANTS :Architecte du Patrimoine : Régis GrimaIngénierie Scénique : Jean-Paul ChabertIngénierie Acoustique : <strong>La</strong>moureuxIngénierie bâtiment : IosisIngénierie multimédia - VDI: <strong>La</strong>beyrie & Ass.Sécurité incendie : CassoSignalétique : Nicolas Vrignault<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 47


Economie : LTA (phases études), Vanguard (phase chantier)AUTRES INTERVENANTS :Consultants musique actuelle et cultures numériques : Isabelle Chaigne et Mathieu MarguerinConsultants programmation : Pro-DéveloppementOPC : CicadContrôle technique : VéritasPRINCIPALES ENTREPRISES :Entreprise générale: Eiffage Construction Ile-de-<strong>France</strong>Entreprise Restauration M.H. : ateliers Meriguet-CarrereEntreprise équipements scéniques : AMG-FechozEntreprise équipements audio-visuels – multimédia: IECEntreprise mobiliers spécifiques : CassinaEntreprise mobilier : SilvéraEntreprise signalétique : BoscherBIOGRAPHIESJérôme Delormas – Directeur général et artistique de la <strong>Gaîté</strong> lyriqueNé en 1962 - a été nommé en décembre 2007 : Directeur général de la <strong>Gaîté</strong> lyrique .Ancien Directeur de Lux-scène nationale de Valence et du centre d’art de la Ferme du Buisson, ila également été directeur de l’Institut franco-japonais du Kansai et de la villa Kujoyama à Kyoto,attaché culturel à Bilbao et a occupé diverses fonctions au Ministère de la Culture dont celle demembre du comité d'experts pour la Danse et conseiller pour les Arts plastiques. Il a égalementcodirigé la Nuit Blanche 2007 à Paris. Au cours d'un itinéraire qui a successivement croisé lesunivers de la danse contemporaine, de la musique, du design graphique et des arts visuels, il n'acessé d'accompagner les évolutions technologiques et artistiques liées à l’émergence dunumérique, et d'amener les artistes à investir ces champs d’expérimentation.Manuelle Gautrand - Architecte de la <strong>Gaîté</strong> lyriqueManuelle Gautrand, née en 1961, a créé son agence en 1991 et depuis 20 ans, a déjà construit denombreux bâtiments dans des domaines très variés, tant publics que privés : des équipementsculturels, des immeubles de bureaux, des espaces commerciaux, etc…C’est la livraison du « C42 », le showroom amiral de Citroën sur les Champs-Elysées à Paris, en2007, qui l’a fait connaitre au grand public et à l’étranger.Certaines de ses œuvres sont entrées dans les collections du Centre Pompidou et de la Cité del’Architecture et du Patrimoine à Paris. Son travail a déjà été exposé plusieurs fois à la Biennaled’Architecture de Venise et dans de nombreuses expositions en <strong>France</strong> et à l’étranger. Plusieursexpositions monographiques particulières lui ont été consacrées, dont la dernière à Tel-Aviv enIsraël (2009).Son travail a été récompensé par plusieurs prix d’architecture nationaux et internationaux (WorldArchitecture News, Contractworld Award, Pyramide d’Argent, prix AMO, AJA, etc…) et estfréquemment publié dans la presse française et internationale. De nombreux ouvragesprésentent son œuvre.Manuelle Gautrand est Chevalier de la Légion d’Honneur et Chevalier dans l’Ordre des Arts et desLettres. Son actualité, outre la <strong>Gaîté</strong>-lyrique, est marquée par la livraison de plusieurs bâtimentsimportants comme le Musée d’Art Moderne, d’Art contemporain et d’Art Brut de Lille, la Cité desAffaires de Saint-Etienne ou l’immeuble de bureaux « Origami » avenue de Friedland à Paris.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 48


Patrick Zelnik – Président de la <strong>Gaîté</strong> lyrique et Président du label naïvePatrick Zelnik est né le 10 novembre 1946. Il est licencié en sciences économiques, ancien élèvede Sciences Po et de la faculté Dauphine. Il commence sa carrière dans l’industrie du disque chezPolydor (1973-80), dont il devient directeur du marketing international. En 1980, Richard Bransonlui propose de créer la première filiale européenne du groupe Virgin : Virgin <strong>France</strong>.En 1988, Patrick Zelnik devient président de la filiale distribution du groupe Virgin.En 1997, il quitte la présidence du groupe Virgin pour se lancer dans une nouvelle aventure :fonder sa propre société d’édition, de production et de distribution de biens culturels, naïve.Parallèlement, Patrick Zelnik a exercé des responsabilités dans des organisationsprofessionnelles comme président du Syndicat National de l’Edition Phonographiques (1990-92et 1994-97), de l’Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendant (UPFI) de 2000 à2004. Il est président de l’Impala, syndicat européen des sociétés phonographiquesindépendantes depuis juillet 2006. Il est administrateur de <strong>France</strong> 4 et membre du conseil desurveillance d’Actes Sud.Steven Hearn – Vice-président de la <strong>Gaîté</strong> lyriqueDiplômé d’études d’économie, de philosophie et d’histoire de l’art, il a développé une importanteexpérience professionnelle dans le domaine des stratégies culturelles et sociales.D’Art Public Contemporain (de 1992 à 1995) au Ministère de la Recherche (de 1996 à 97,programme européen Biomed II), en passant par une agence de communication spécialisée pourle secteur non-marchand, il développe outils et réseaux qui lui permettront de créer en 2000letroisièmepôle. Il est également gérant de la revue Mouvement, du cinéma le Saint-André-des-Arts, de CultuRégie et des Éditions du Point d’Exclamation. Il participe au sein de la Sarl DétroitMédia, au développement des revues Tsugi, Reggae Vibes et Serge.JOS AUZENDE – Conseillère artistiqueArchitecte de formation, Jos Auzende, à travers ses activités de direction artistique, productionet programmation, défend les pratiques artistiques dans les interstices de la créationcontemporaine, celles expérimentant avec le son, l'image, les médias et les réseaux. Membrefondatrice du Batofar (premier espace parisien dédié aux musiques électroniques et aux culturesurbaines) en 1998, elle dirige depuis 2003, la structure in famous, dont les programmes sont àParis un des points de défrichage et de passage pour des artistes internationaux évoluant surscène, au croisement du média art et de la pop culture. Elle collabore notamment avec lesSpectacles vivants du Centre Pompidou, le Palais de Tokyo et la Cité de la Musique. Depuis 2009,elle est conseillère artistique pour la <strong>Gaîté</strong> lyrique.VINCENT CARRY – Conseiller artistiqueMilitant actif et pionnier de la scène électronique dès la fin des années 80, Vincent Carry passe ladécennie 90 entre programmation de clubs, import de disques et management de quelques-unsdes premiers héros de la scène techno française. Devenu journaliste en 1997, il fonde le festivalNuits sonores en 2002, avec la jeune équipe d'Arty Farty. Il assure, depuis la première édition, ladirection de ce rendez-vous européen des cultures électroniques et indépendantes. En 2007, ilest nommé Conseiller artistique auprès du maire de Lyon et de l’adjoint à la Culture pour lacandidature de Lyon au titre de « Capitale européenne de la Culture » (2013). A cette occasion, ilrencontre Jérôme Delormas qu'il accompagne dans la candidature de Lyon jusqu'à la finale, enseptembre 2008. Depuis janvier 2009, Vincent Carry est conseiller artistique de la <strong>Gaîté</strong> lyrique etconserve la direction du festival Nuits Sonores.la <strong>Gaîté</strong> lyrique avant son ouverture<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 49


les actions de préfiguration<strong>La</strong> sensibilisation des publics locauxEn lien avec les conseils de quartier du 3ème arrondissement, des habitants et riverains de la<strong>Gaîté</strong> lyrique se sont regroupés au sein d'une commission <strong>Gaîté</strong> qui a pour objectif de sensibiliserles habitants à ce nouveau projet. <strong>La</strong> commission en lien avec l'équipe des publics a menéplusieurs actions :- la création et l'animation d'un blog : www.cafe-gaite.fr- la présentation des visuels du nouveau bâtiment dans des structures de proximité (EPN du3ème arrondissement, régie de quartier Paris centre...)- des rencontres d'information dans des cafés pour les habitants animées par l'équipe de la<strong>Gaîté</strong> lyrique- la participation aux animations de quartier (repas de quartier, forum des associations...)En lien avec la mairie du 3ème arrondissement, la <strong>Gaîté</strong> lyrique proposera en amont de sonouverture deux rendez-vous aux habitants :- une conférence sur l'histoire de la <strong>Gaîté</strong> lyrique, le mercredi 26 janvier- une rencontre publique avec Jérôme Delormas autour du projet artistique, le mercredi 9 févrierLes résidences de la <strong>Gaîté</strong> lyrique autour du cycle Technologies Au Quotidien(T.A.Q)Avant son ouverture, la <strong>Gaîté</strong> lyrique s'est installée en 2010 au Conservatoire National des Arts etMétiers (CNAM) dans le cadre du cycle « Technologies au quotidien - T.A.Q ». T.A.Q propose auxpublics de rencontrer des artistes qui explorent les questions liées aux usages des nouvellestechnologies en découvrant leurs expériences menées dans les laboratoires du CNAM, enprenant part à leurs ateliers et à des conférences croisées avec des scientifiques.– <strong>La</strong> première résidence s'est déroulée du 8 au 18 avril 2010 dans les laboratoires dechimie du CNAM. Les artistes multimédia Héhé ont détourné les objets du quotidienpour nous suggérer d'y voir les symboles de la frénésie de notre société et le spectred'une catastrophe environnementale à venir. Autour de ce projet ont eu lieu uneconférence, une présentation des travaux des artistes et un atelier pour les enfants.− <strong>La</strong> deuxième résidence de la <strong>Gaîté</strong> s'est effectuée du 10 au 20 juin 2010. Le /tmp/lab,structure coopérative et indépendante de recherche technique et artistique, a faitdécouvrir les potentiels créatifs et citoyens de la culture du libre, en ouvrant lesfrontières d'univers fermés et en élargissant les participations du public. A cetteoccasion, le /tmp/lab a invité les publics, à travers un étonnant processus detransformation des végétaux en tuiles de céramique émaillée, à participer àl’élaboration d’une carte interactive de la pollution des sols, lors du projetGéodépollution. Une conférence et des ateliers ont également été proposés auxpublics.− <strong>La</strong> troisième résidence s'est effectuée du 9 au 19 septembre 2010. Dans un mélanged'analogique et de numérique, le duo japonais Exonemo invite à prendre une revancheludique sur les technologies en les démystifiant et en ouvrant de nouvelles formesd'imaginaire. Autour de ce thème, le collectif a développé une application iPhone etcette création a donné lieu à un atelier et des rencontres avec les publics du musée.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 50


−Du 16 au 27 mars 2011, Ricardo Nascimento (Br) et Ebru Kurbak (Tr) dont les travauxportent sur la matérialisation de l'invisible et notamment la manière de donner à voir lasaturation des ondes électromagnétiques dans notre environnement. Le binômedéveloppera un couvre-chef à plume qui se hérisse en présence d’ondes moyennes.En prolongement de ce cycle, et à partir de février 2011, l'artiste Cécile Babiole sera invitée enrésidence au Collège Montgolfier dans le 3ème arrondissement de Paris. L'artiste mènera desateliers de pratiques avec les collégiens pour qu'ils s'approprient les nouvelles technologies àtravers la création.Le déploiement de la <strong>Gaîté</strong> lyrique sur le webPremier temps fort de cette préfiguration virtuelle, le film d'animation sur l'ouverture de la <strong>Gaîté</strong>lyrique réalisé par Yves Geleyn, est diffusé sur le web depuis le 22 mars 2010. Le réalisateur aégalement invité les internautes à vivre une première expérience avec la <strong>Gaîté</strong> lyrique eninteraction avec les personnages du film sur le site www.gaite-lyrique.net qui a été élu meilleursite du jour par FWA (Favourite Website Award) et Design Licks, deux sites prestigieux dans ledomaine du web, respectivement les 6 et 19 avril 2010.Le film a été également diffusé les 19 et 20 juin 2010 au Pavillon français de l'ExpositionUniverselle de Shanghai (programme de courts-métrages montrant l'étendue de la créationfrançaise).<strong>La</strong> création des premiers projets d'action culturelle avec les établissements scolaires<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique construit des partenariats avec les établissements scolaires, et les ÉcolesSupérieures pour mener avec eux des projets participatifs et des workshops à l'année.<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique noue actuellement des partenariats avec : (liste non exhaustive)- L'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs- L'École Nationale Supérieure de Création Industrielle- L'École Estienne Paris- L'École Spéciale d'Architecture- L'École d'art Paris Cergy- L'Ecole Média Arts- Les Gobelins, l'école de l'image- Le Campus Fonderie de l'Image- Le Lycée Brassens (XIXeme arrondissement)- Le Lycée Turgot (IIIeme arrondissement)- Le Collège Mongolfier (IIIeme arrondissement)<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 51


les partenaires de la <strong>Gaîté</strong> lyriqueestun établissement culturel de la Ville de ParisLES PARTENAIRES PRIVés de la gaîté lyriqueLES PARTENAIRES Médias de l'ouverture de la gaîté lyrique<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 52


CONTACTs PRESSE<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyriqueJulien DiersChargé des relations presse+33(1) 53 01 51 61+33(6) 11 51 66 00presse@gaite-lyrique.netVILLE DE PARISAlix Vic-DupontService de presse+33(1) 42 76 49 61alix.vicdupont@paris.fr<strong>La</strong> <strong>Gaîté</strong> lyrique – Dossier de presse 53

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