Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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- 46 -Topinion des maîtres de la science, opinion confirmée par l'exéculiondes dessins, par la forme des temples, des édifices, desvaisseaux birèmes, des bonnets phrygiens et autres costumes ouobjets d'un usage vulgaire qui y sont représentés. Ainsi ces deuxVirgiles peuvent à eux seuls constater l'état de la peinture desmanuscrits, dès l'origine du moyen âge.Les plus distingués des critiques, dès les premiers temps del'érudition latine , s'appliquèrent aussi à l'étude de ce secondmanuscrit de Virgile. Valeriano Bolzani, plus connu sous son nomlatinisé de Pierius Valerianus, y recueillit et publia, en 1532, ungrand nombre de variantes du texte de Virgile, et Aide Manuce leJeune, un certain nombre d'exemples qu'il inséra comme d'imposantesautorités, dans son livre publié, en 1561, sous le titre deOrthogrophiœ ratio, dans lequel il voulut établir un systèmecomplet et rationnel d'orthographe latine, d'après les inscriptionsantiques, les médailles et les meilleurs manuscrits.L'importance et le prix de ce magnifique volume, étaient ainsidéjà reconnus et proclamés dès le XVl^ siècle.Il serait difficile d'indiquer des hvres à miniatures du Vl^ siècle,dont l'exécution pût être attribuée à des artistes français : tout auplus, pourrait-on signaler des lettres majuscules, ornées de quelquestraits de plumes, dans un précieux manuscrit sur papyrus, contenantles œuvres de saint Augustin, et dans d'autres sur vélin,comme le saint Prosper du VIF siècle, dont nous avons déjà parlé ;mais ce sont plutôt des enjolivements calhgraphiques. (Voyezle chapitre précédent.)Au VIII*^siècle, au contraire, les ornements se multipliaient déjà,et quelques peintures assez élégantes méritent d'être signalées. Sileur exécution est remarquable et le dessin correct, on peut naturellementen conclure que l'artiste était comptemporain de Charlemagne.C'est à ce règne, en effet, qu'il faut rapporter une renaissancemomentanée dans les arts en France, comme aussi la réformede l'écriture latine, qui était devenue illisible à la fin du VHP siècleet au commencement du IX^ : la peinture et l'écriture cherchèrentde nouveau à se régler sur les beaux modèles de l'antiquité.Ainsi, le manuscrit de la BibUothèquc Nationale, S. L. 626,
— k1-constate la décadence de l'art du dessin et celle de la peintureavant Charlemagne ; il en est de même des volumes numérotésA. F. L. 281, 2110, 2706 et 2769. On ne peut imaginer des ornementsplus lourds, plus disgracieux, ni un dessin plus incorrect.L'Évangéliaire du séminaire d'Autun qui figure dans la salle de l'histoiredu travail à l'Exposition Universelle confirme ce que nousvenons d'indiquer. Les attributs qui caractérisent les quatre évangélislessont des plus singulièrement exécutés. Il était donc bientemps que la salutaire influence exercée par l'illustre monarquese manifestât dans les arts comme dans les lettres.Le premier manuscrit qui paraît constater ce progrès serait leSacrementaire de Gellone, Bibliothèque Impériale S. G. n** 163,dont les peintures allégoriques, pleines d'intérêt, sont dignes d'uneétude spéciale pour les amateurs de la symbolique chrétienne. Unvolume de la Bibliothèque de Poitiers doit êtreaussi mentionné; ilfigurait cette année à l'Exposition Universelle.Le magnifique Évangéliaire, orné de peintures, que la traditiondit avoir appartenu à Charlemagne, serait un nouveau et pluspositif témoignage de la renaissance des arts du dessin. Ce volumeest aujourd'hui conservé à la Bibliothèque du Louvre. Puis, viendraient,pour le IX® siècle, dans l'ordre des dates et du mérited'exécution : l'Évangéliaire donné par Louis le Débonnaire àl'abbaye Saint-Médard de Soissons (S. L. 686), dans lequel onremarque des tètes d'un très-beau type, des ornements d'une grandefinesse et d'une grande variété et le style byzantin dans toutesa pureté. L'écriture de ce volume est en lettres d'or et d'une rareperfection ; le format en est remarquable par ses dimensions ; levélin est du plus beau choix. Ce manuscrit qui appartient à laBibliothèque Impériale de Paris, est dû à la piété d'un roi illustrepar sa naissance parmi tous les rois de France.Les Bénédictins, auteurs du Voyage littéraire, virent cet Évangéliairedans le trésor de l'église de Saint-Médard de Soissons, et il étaitalors de tradition certaine que ce manuscrit provenait d'un présentfait à cette église par l'empereur Louis le Débonnaire. La belle exécutionde ce texte prouve aussi que c'est un ouvrage contemporainde ce prince.
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— 233 —moyen tout à fait singu
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— 2/i5—de précautions prises p
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— 253 —racheta ce crime par une
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— 255 —diction spirituelle du S
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pliquer cet^ sainte révélation, v
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;—259 —le souvenir de leur voya
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— 263 —de chevaliers et de cler
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- 2().-. —sèment de vœux formé
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— 267 —de la forêt de Luyz, o
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— 259 —Cette maison prit alors
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— 271 —père défunt, et le mon
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— 273 —gerbes. Les historiens d
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— 275 —XIII* siècle, dans ses
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— 277 —En revenant de Constanti
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— 279 —faisant saisir leurs bie
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— 28?. —la rebâtir dans une au
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— 285 —couvent des Frères Prê
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— 287 —mer et rexpiopriatioa po
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,289 —FONDATIONS D EDIFICKS UELIG
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— 291 —Un archidiacre de l'égl
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C'est le premier traité que nous a
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— 295 —dit. » Ily plaça un pr
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architecte, et relatif aux clochers
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— 309 —(lie rédigés de 1207
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IV.MINIATURES DES MANUSCRITS. — P
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-• 367 —grès général des art
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— 532 —de ses ouvrages dont on
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— 534 —A cette occasion, nous r
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— 536 —pensons que si la reliur
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— 538 —symbolique des quatre é
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— 5/iO —tionner après les ouvr
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— 5/i2—litre. Au milieu même d
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— 5kh —de suspecter l'origine a
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— 546 —11 existe dans les recue
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— 5/,8 —ronnées et sur les mar
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TABLEANALYTIQUEDES MATIÈRES (').%
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553 —AlMaee, corporation des arch
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'.,Armures etarmes, représentées
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—,fables , ce genre de po6sie tr
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.559 —Ber$;ers et Berjst'res, suj
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•— 561 —— donation qui lui
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,Cagniard (Alexis], comte de Cornou
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565des commissaires pour examiner l
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sa567les braconniers; les évêques
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—231 ;—230—569 —pines, de d
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de— 571cor, -tso.Coran, versets d
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tique l'âge attribué à ce manusc
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•— 577 —Ét«, l)rùlant en F
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—,570églises ne devaient aucune
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581 —Fossoyeurs de l'année du ro
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.— 583Gonease, rho?pice n'avait p
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—— 585 —Hanricl de Quevrain,
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— 587 —mettant des subventions
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—.— 589 —.voiirdan, régisseu
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— 591E.erida, ville reconstruite
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- 603Othon, sculpteur du tombeau de
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—615^enlis, l'église Saint-P.ég
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BIT —TheotiMque. cette langue nu
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— 619 —IV.erche. son clocher, n
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