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Documents palographiques relatifs l'histoire des ... - Warburg Institute

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— 526 —décrier d'abord le travail de son prédécesseur ;cependant les récriminationsde ce genre, le nouveau traducteur ne se les est pasépargnées, comme on levoit dans la traduction de Boèce dont nousparlons, et qui nous est conservée dans les Mss n" 7072 et 7204.M. P. Paris, séduit par la conjecture de M. Buchon, a vu surle feuillet de garde de la fin du volume n^ 7204, « plusieurs lignespéniblement écrites par la main d'un Anglais et à demi françaises ».Il en conclut que ce manuscrit a voyagé en Angleterre. Il n'y a pas,en effet, de mots anglais dans les sept lignes qui sont en tète dufeuillet de garde ; et le mélange d'idiomes du Midi qu'on remarquedans ces lignes écrites à une époque postérieure à celle où futcomposéle volume, laisse quelques doutes sur les voyages du manuscrit.Dans la miniature peinte en tète de cette traduction, le mêmesavant a cru reconnaître le traducteur composant son livre, et ilfait remarquer que son costume est celui d'un grand seigneur (1).Maisceci peut être vrai, sans que ce grand seigneur soit pour celale duc d'Orléans.M. P. Paris ajoute : « Ainsi, tout ce que j'avais remarqué sur cettetraduction (de Boèce) ne m'avait pas fait arriver au nom de cepoète illustre (Charles d'Orléans) ; et, d'un autre côté, M. Buchon,dépistant seul un manuscrit que nulle trace ne recommandait à sonattention, devinait, à la première inspection, ce que la loupe nem'avait pas fait distinguer. » Le temps et d'autres documents pourrontconfirmer ces opinions. Une critique exigeante, sans êtresévère, ne trouvera peut-être pas, dans les considérations <strong>des</strong>deux auteurs que nous venons de nommer, <strong>des</strong> motifs suffisantspour attribuer cette traduction à Charles d'Orléans, qui l'auraitadressée à ses amis de France, après l'avoir composée sur la terreétrangère. Enfin, en supposant cet ouvrage rédigé en Angleterre,le duc d'Orléans pourrait encore y être étranger ;parmi ses com-(1) Nous remarquons cependant que le siège sur lequel l'écrivain est assiset la coiffure dont sa tête est couverte, ne peuvent guère se rapporter à lareprésentation d'un prince du sang royal de France. On doit, ce nous semble,comparer cette miiiialuie avec la suivante du même volume, qui, par l'intention,représenlail le duc Jean de Berri.

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